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Thème 2 : Mouvement et Interactions Spécialité Terminale

Chapitre 13 : Mouvement dans un champ uniforme

Objectifs :
➢ Utiliser la deuxième loi de Newton dans des situations variées.
➢ Utiliser une vidéo pour déterminer les équations horaires du mouvement du centre de masse
d’un système dans un champ uniforme.
➢ Établir et exploiter les équations horaires du mouvement.
➢ Établir l’équation de la trajectoire.
➢ Étudier l’évolution des énergies cinétique, potentielle et mécanique.
➢ Décrire le principe d’un accélérateur linéaire de particules.
➢ Exploiter la conservation de l’énergie mécanique ou le théorème de l’énergie cinétique dans
le cas du mouvement dans un champ uniforme.
➢ Discuter de l’influence des grandeurs physiques sur les caractéristiques du champ électrique
créé par un condensateur plan, son expression étant donnée.
➢ Représenter l’évolution des grandeurs énergétiques d’un système en mouvement dans un
champ uniforme.

I. La deuxième loi de Newton

1) Le centre de masse d’un système

• Le centre de masse G d’un système est le point où se situe la position moyenne de la masse
du corps.
• Dans un champ de pesanteur uniforme, le centre de masse se
situe au centre de gravité.
 Si le système est homogène, le centre de masse se situe au
centre géométrique du système.
 Si le système n’est pas homogène, il se situe du côté où le
système est le plus massique.
• Le centre de masse G d’un système est le point qui décrit la
trajectoire la plus simple lorsque le système est en mouvement.

2) Référentiel galiléen

• Un référentiel est un objet de référence par rapport auquel on étudie le mouvement d’un
système.
• Les lois de Newton qui régissent l’ensemble de la mécanique du point ne sont valables que
dans des référentiels appelés référentiels galiléens.

Chapitre 13 1
 Un référentiel est dit galiléen si le principe d’inertie (ou 1ère loi de Newton) s’applique dans
ce référentiel.
 ∑ 𝐅𝐨𝐫𝐜𝐞𝐬 ⃗ 𝐚𝐥𝐨𝐫𝐬 𝚫𝐯
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝟎 ⃗ : le centre d'inertie du système est immobile ou en mouvement
⃗⃗⃗⃗𝐆 = 𝟎
rectiligne uniforme.

• Tout référentiel immobile ou en mouvement de translation uniforme par rapport à un


référentiel galiléen est alors lui-même galiléen.
• Le référentiel héliocentrique est considéré comme galiléen pour étudier le mouvement des
planètes autour du Soleil.
• Le référentiel géocentrique est galiléen si on étudie le mouvement d’un système (ex :
mouvement des satellites) ne dépassant pas quelques heures (afin de négliger la rotation
de la Terre autour du Soleil).
• Le référentiel terrestre est galiléen si on étudie le mouvement d’un système ne dépassant
pas quelques minutes (afin de négliger la rotation de la Terre sur elle-même).

3) Deuxième loi de Newton

a) Enoncé de la loi
• Pour un système de masse constante, dans un référentiel galiléen, la somme vectorielle des
forces modélisant les actions mécaniques exercées sur le système est égale au produit de
la masse du système par le vecteur accélération de son centre de masse :

∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐅𝐞𝐱𝐭 = 𝐦. ⃗⃗⃗⃗
𝐚𝐆 avec : ‖∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 ‖ 𝑒𝑛 𝑁
m en kg
⃗⃗⃗⃗𝐺 ‖ 𝑒𝑛 𝑚. 𝑠 −2
‖𝑎

 Conséquences :
• ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Le vecteur ∑ 𝐅 𝐞𝐱𝐭 possède la même direction et le même sens que l’accélération ⃗⃗⃗⃗
𝐚𝐆 .
• Il est possible de déterminer le vecteur accélération ⃗⃗⃗⃗
aG du centre de masse
connaissant les forces appliquées au système.
• Il est possible de déterminer la somme des forces appliquées au système, connaissant
le mouvement du centre de masse.
• Si ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fext = constante, ⃗⃗⃗⃗
aG varie de manière inversement proportionnelle à la masse du
système.
• Pour une même somme des forces extérieures, plus la masse du système est grande
et plus son accélération sera faible et inversement.

b) Des forces à l’accélération

Méthode
A l’aide de la 2ème loi de Newton, on détermine le vecteur accélération du centre de masse
si les forces modélisant les actions mécaniques appliquées au système sont connues :

Chapitre 13 2
− Définir le système et le référentiel d’étude, et faire le bilan des actions mécaniques qui
s’exercent sur le système ;
− Représenter en G, à l’échelle donnée, les forces et effectuer leur somme afin de
déterminer la résultante des forces ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fext ;
− Mesurer la valeur de la résultante et diviser par la masse du système pour déterminer la
valeur de l’accélération, direction et sens étant donnés par la valeur résultante.

Exemple :
Un mobile est modélisé par un ressort de constante de raideur k = 20 N/m. Un enfant allonge
le ressort d’une distance h = 10 cm par rapport à sa longueur à vide en tirant sur le jouet de
masse m = 150 g avant de lâcher. On désire connaître l’accélération du jouet.
➢ On appelle force de rappel d’un ressort la force qui modélise l’action du ressort sur le
jouet : F = k x h = 20 x 10.10-2 = 2,0 N
➢ Poids du jouet : P = m x g = 0,150 x 9,8 = 1,5 N
➢ D’après la 2ème loi de Newton, ∑ 𝐹 = 𝑃⃗ + 𝐹 = m × ⃗⃗⃗⃗
aG . Donc,
on trace en choisissant une échelle et, en projetant sur l’axe
vertical orienté vers le haut on a : F − P = m × aG
F−P 2,0−1,5
➢ D’où : aG = = = 3,3 m. s −2
m 0,150

➢ Le vecteur ⃗⃗⃗⃗
aG est orienté vers le haut tout comme la
résultante des forces ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Fext .

c) De l’accélération aux forces

Méthode
A l’aide de la 2ème loi de Newton, on peut, connaissant l’accélération du système, déterminer la
valeur de la résultante des forces qui modélisent les actions mécaniques s’exerçant sur le
système afin de pouvoir en déduire la valeur d’une de ces forces. Pour cela, il convient de :
− déterminer le vecteur accélération soit par construction graphique à l’aide des vecteurs
vitesses soit à l’aide des données (valeurs de vitesses, tableau, graphe…) ;
− multiplier la valeur de l’accélération par la masse du système ;
− tracer, avec l’échelle donnée, la résultante des forces et déterminer les caractéristiques
d’une des forces à partir des autres forces connues.

Exemple :
Une voiture avec chauffeur de masse 1000 kg en mouvement rectiligne
uniforme freine brusquement. On veut déterminer la valeur des
frottements.

Chapitre 13 3
➢ La chronophotographie (τ = 0,50 s) correspond au centre de masse du système vu de
dessus. L’échelle permet de mesurer Δv3 = 3,6 m.s-1

Δv ⃗⃗⃗⃗3
Δv
➢ Or, par définition a⃗ = Δt
d’où a⃗⃗⃗⃗3 = Δt
3,6
➢ La valeur de l’accélération est donc a3 = 2 ×0,50
= 3,6 m. s −2

⃗ = P
➢ D’après la 2ème loi de Newton ∑ F ⃗ + R
⃗ +F
⃗ = m × ⃗⃗⃗⃗
aG
➢ Comme ⃗P et ⃗R se compensent, on a ⃗F = m × ⃗⃗⃗⃗
aG et la valeur de F est accessible par :
F = m × a3 = 1000 × 3,6 = 3,6. 103 N

II. Mouvement dans un champ uniforme

1) Des champs uniformes

• Un champ vectoriel uniforme est un champ qui garde, en tout point d’une région ou de
l’espace, la même direction, le même sens et la même valeur.

• Le champ de pesanteur terrestre ⃗g est assimilable au champ


de gravitation terrestre au voisinage de la Terre. Il est dirigé
suivant la verticale du lieu, orienté vers le bas et a une valeur
g qui dépend de l’altitude et de la latitude du lieu considéré.
 Dans une région de l’espace de faibles dimensions par
rapport à la Terre, un champ de pesanteur ⃗g peut être
considéré comme uniforme.

• Un condensateur plan est constitué de deux plaques conductrices planes, parallèles et


séparées d’une distance d.
 Lorsqu’on applique une tension électrique U entre les plaques d’un condensateur plan,
elles se chargent électriquement. Il apparaît alors entre elles un champ électrique ⃗E
uniforme dont les caractéristiques sont :
− direction : perpendiculaire aux plaques
− sens : de la plaque chargée positivement vers la plaque
chargée négativement.
− valeur : d’autant plus élevée que la valeur absolue de la
tension U est grande et que la distance d entre les
plaques est faible.

2) Le mouvement dans un champ uniforme

• Le système étudié est le centre de masse M d’un corps. Son mouvement dans un champ
uniforme vertical est étudié dans un référentiel terrestre considéré comme galiléen.

Chapitre 13 4
• A la date t = 0 s, le vecteur vitesse 𝑣0 du système est contenu
dans le plan (Oxy). L’étude se fait dans un repère orthonormé de
l’espace (O,𝑖, 𝑗, 𝑘⃗ ) dont l’origine O est par exemple choisie en la
position initiale du système. On se place dans le cas où le
système est uniquement soumis à son poids (pour le champ de
pesanteur) ou à une force électrique (pour le champ électrique).

a) Détermination du vecteur accélération

• Le vecteur accélération du système est obtenu par application de la 2ème loi de Newton.

Mouvement dans un champ de pesanteur Mouvement dans un champ électrique


⃗ = ma⃗ soit mg
∑F ⃗ = ma⃗ et ainsi a⃗ = ⃗g vertical
q
➢ Le vecteur accélération est vertical vers ∑ ⃗F = ma⃗ soit q𝐸⃗ = ma⃗ et ainsi a⃗ = ⃗E
m
le bas. ➢ Le vecteur accélération est vertical, de
➢ Le vecteur accélération a pour ⃗ si la charge q est
même sens que E
coordonnées :
positive, et de sens contraire sinon.
ax = 0
➢ Le vecteur accélération a pour
a⃗ ay = −g
coordonnées :
az = 0 ax = 0
q ×E
a⃗ ay =
m
az = 0

b) Détermination du vecteur vitesse

• Puisque le vecteur accélération est la dérivée du vecteur vitesse par rapport au temps, les
coordonnées du vecteur vitesse sont obtenues en recherchant les primitives par rapport au
temps des coordonnées du vecteur accélération.
• Les constantes d’intégration apparues dans les primitives sont déterminées à l’aide des
conditions initiales : les coordonnées du vecteur vitesse à l’instant initial.

Mouvement dans un champ de pesanteur Mouvement dans un champ électrique


𝑎𝑥 = 0 vx = Cx vertical
a⃗ ay = −g primitive ⃗
v vy = − g . t + Cy 𝑎𝑥 = 0 vx = Cx
𝑞 ×𝐸 𝑞 ×𝐸
az = 0 vz = Cz a⃗ ay = 𝑚
primitive ⃗
v vy = 𝑚
.t + Cy

➢ Utilisation des coordonnées de ⃗⃗⃗⃗


v0 az = 0 vz = Cz
vx0 = v0 . cos α = Cx ➢ Utilisation des coordonnées de ⃗⃗⃗⃗
v0
v0
⃗⃗⃗⃗ vy0 = v0 . sin α = −g × 0 + Cy vx0 = v0 . cos α = Cx
vz0 = 0 = Cz v0
⃗⃗⃗⃗ vy0 = v0 . sin α =
𝑞 ×𝐸
× 0 + Cy
𝑚

vz0 = 0 = Cz

Chapitre 13 5
➢ Les coordonnées du vecteur vitesse sont ➢ Les coordonnées du vecteur vitesse sont
donc : donc :
vx = v0 . cos α vx = v0 . cos α

v vy = − g. t + v0 . sin α 𝑞 ×𝐸

v vy = 𝑚
.t + v0 . sin α
vz = 0 vz = 0

• Au cours du mouvement, la coordonnée vz est constamment nulle. Le mouvement du


système est donc dans le plan contenant le vecteur vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗
𝑣0

c) Détermination du vecteur position

• Puisque le vecteur vitesse est la dérivée du vecteur position par rapport au temps, les
coordonnées du vecteur position sont obtenues en recherchant les primitives par rapport au
temps des coordonnées du vecteur vitesse.
• Les constantes d’intégration apparues dans les primitives sont déterminées à l’aide des
conditions initiales : les coordonnées du vecteur position à l’instant initial.

Mouvement dans un champ de pesanteur Mouvement dans un champ électrique


x = v0 . cos α. t + Dx vertical
1 x = v0 . cos α. t + Dx
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ primitive OM
v y = − 2 . g. t 2 + v0 . sin α. t + Dy
𝑞 ×𝐸 2
z = Dz ⃗ primitive ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
v OM y= 2𝑚
.t + v0 . sin α. t + Dy

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
➢ Utilisation des coordonnées de OM z = Dz
x0 = 0 = v0 . cos α × 0 + Dx ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
➢ Utilisation des coordonnées de OM
1 x0 = 0 = v0 . cos α × 0 + Dx
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
OM y = 0 = − . g × 02 + v0 . sin α × 0 + Dy
2
𝑞 ×𝐸
z = 0 = Dz ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0
OM y= 0 = × 02 + v0 . sin α × 0 + Dy
2𝑚

➢ Les coordonnées du vecteur position sont z = 0 = Dz


donc : ➢ Les coordonnées du vecteur position sont
x = v0 . cos α. t donc :
1 x = v0 . cos α. t
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM y= − . g. t 2 + v0 . sin α. t
2
𝑞 ×𝐸 2
z= 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM y= .t + v0 . sin α. t
2𝑚

z= 0

• z est constamment nulle, ce qui confirme la « planéité » de la trajectoire. Par la suite, on


⃗ ou ⃗E), à une étude dans un repère
limite l’étude des mouvements dans un champ uniforme (g
à 2 dimensions.

d) Détermination de l’équation de la trajectoire

• L’équation de la trajectoire d’un système est la relation mathématique entre ses


coordonnées spatiales. Dans un repère (O,𝑖, 𝑗), elle est obtenue en combinant les équations
horaires x = f(t) et y = g(t) de façon à « éliminer » la variable temps des équations.

Chapitre 13 6
Mouvement dans un champ de pesanteur Mouvement dans un champ électrique

➢ On extrait t de l’expression de x = f(t) vertical


x ➢ On extrait t de l’expression de x = f(t)
t=
v0 . cos α x
t=
➢ On remplace t dans l’expression de y = v0 . cos α
f(t) ➢ On remplace t dans l’expression de y =
1 x 2 x f(t)
y(t) = − . g. ( ) + v0 . sin α.
2 v0 . cos α v0 . cos α 𝑞 ×𝐸 x 2 x
y(t) = .( ) + v0 . sin α.
➢ La trajectoire du système est donc : 2𝑚 v0 . cos α v0 . cos α
𝑔 ➢ La trajectoire du système est donc :
𝑦= − . 𝑥 2 + 𝑡𝑎𝑛 𝛼. 𝑥
2(𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼)² 𝑞 ×𝐸
𝑦= . 𝑥 2 + 𝑡𝑎𝑛 𝛼. 𝑥
2𝑚. (𝑣0 . 𝑐𝑜𝑠 𝛼)²

• La trajectoire du système est une portion de parabole, dans le plan vertical contenant ⃗⃗⃗⃗
v0 .
Elle dépend des conditions initiales (vitesse initiale ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗0 ).
v0 et position initiale OM

e) Aspects énergétiques

• Le poids et la force électrique sont des forces conservatives.


• Lors du mouvement d’un système dans un champ de pesanteur ou électrique uniforme, en
l’absence de forces non conservatives, l’énergie mécanique du système se conserve. Son
énergie cinétique est totalement convertie en énergie potentielle, et inversement.
• Le théorème de l’énergie cinétique (ou la conservation de l’énergie mécanique du système)
permet de calculer des valeurs de vitesse ou la coordonnée verticale du système selon les
données disponibles.

Mouvement d’un projectile dans un champ de pesanteur

➢ Dans le cas du mouvement d’un projectile dans le champ de


pesanteur uniforme ⃗g et en l’absence de toute force de frottement,
la conservation de l’énergie mécanique entre l’origine du
mouvement (O) et un point M quelconque de sa trajectoire s’écrit :
Em(O) = = Em(M) donc Ec(O) + Epp(O) = Ec(M) + Epp(M)

Chapitre 13 7
Au point O, y0 = 0 ce qui revient à écrire :
1 1 2 2
. m. v02 = . m. vM + m. g. yM soit v02 = vM + 2. g. yM
2 2
➢ On peut donc déterminer la vitesse en tout point M
connaissant son altitude ou son altitude en tout point M
connaissant sa vitesse.

Mouvement d’une particule chargée dans un champ électrique uniforme

➢ Le théorème de l’énergie cinétique, appliqué à la particule entre sa porition de dpéart O et


une position M quelconque s’écrit :
U
Ec(M) − Ec(O) = WOM (F⃗)=F ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = F × OM × cos (F
⃗ . OM ⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) = q. E × d × cos 0 = q. OM × d = q. UOM
; OM
d
1
. m. v 2 − 0 = qUOM
2
➢ Cela fournit la vitesse acquise par la particule pour une tension UOM :

2. q. UOM
v= √
m

f) Principe de fonctionnement d’un accélérateur linéaire de particules chargées

• Pour accélérer fortement une particule chargée électriquement avec un condensateur plan,
il faut lui imposer une grande tension U.
• En pratique, on fait passer la particule dans une succession de condensateurs plans : c’est
le principe d’un accélérateur linéaire de particules chargées.

Mis en service en 2017, la Linac 4


permet d’obtenir des faisceaux
d’électrons de 160 MeV

• Dans un tel accélérateur, chaque fois que la particule « change de condensateur », les
charges électriques portées par les armatures changent, les tensions sont ainsi inversées.
Ainsi, en utilisant des tensions pouvant être relativement faibles, on peut accélérer
fortement une particule chargée électriquement.

Lorsque la particule chargée Lorsque la particule se retrouve dans C2,


positivement est dans le on inverse la polarité du générateur (et
condensateur C1, elle est accélérée. donc des armatures des condensateurs)
pour qu’elle soit de nouveau accélérée.

Chapitre 13 8

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