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Test Des Cubes de Kohs
Test Des Cubes de Kohs
MANUEL D'APPLICATION
DE
KOHS )
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LES EDITWNS
. DU CENTRE DE PSYCHOLOGIE APPUQUÉE
48, avenue Victor-Hugo - 75783 PARIS CEDEX 16 ,\ . "
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li -u 1. - HISTORIQUE
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4 MANUEL DU TEST
DES CUBES DE KOHS
5
La série initiale de modèles contient 35 dessins. Après les pre-
mières expériences, KoHs n'en conserve que 20. Puis, la durée de abandonner celle de KoHs, lorsque l'étude de G. ARTHUR, en 1933,
l'application étant en<:üie twp lüngue, KûHS élimine trois autres vint confirmer les résultats de HUTT en démontrant qu'aucune dif-
dessins. Le matériel standardisé de 1923 [21] se présente donc déjà férence significative n'apparaissait entre les notes des mêmes
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:::i(::l J.UJ.J.UC (;:l\.,;:L.UC..LJ.C d.VC:\.. ~C.:> .l.U t,.;u.uc;,:, lr...V.&.V.J.~.::J
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... ,... _,- ••• : . _ - sujets calculées avec et sans Pénalisation des mnuvPmPnt.c: r~1 r "
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modèles. Si les principes d'application n'ont pas subi non plus d-2 notation de KoHs fut alors définitivement abandonnée.
profondes ·modifications, la différence capitale entre l'épreuve Gr. ARTHUR apporte par ailleurs une modi.âc::.tion capitale au
originale et l'épreuve actuelle réside dans la méthode de notation. Test" de KoHs. Après avoir étudié le degré relatif de difficulté
KoHS esti.i:nait en effet que la note finale du test devait inclure ... présenté par chaque dessin, elle est en effet amenée à en changer
trois facteurs ayant chacun leur importance diagnostique : le suc- j l'ordre d'application. C'est ainsi que les dessins 7 et 8 se substi-
cès, le temps et l'exactitude\'[20]. KoHs poridéra empiriquement tuent l'un à l'autre comme le font les dessins 10 et 11, et 13 et 14.
chacun de ces facteurs, les poids étant respectivement de 4 pour Ce nouveau classement permet d'arrêter le test après trois échecs
le succès, de 2 pour le temps et 1 pour l'exactitude..U...'appréciation consécutifs au lieu de cinq comme le nécessitait la présentation de
de l'exactitude se faisait à partir du nombre de mouvements que KoHS.
le sujet avait effectués pendant la manipulation des cube~ ~tant
dit « mouvement » tout déplacement d'un cube de sa position Les modifications méthodologiques apportées par HUTT et la
originale. De même que le temps, le nombre de mouvements par standardisation de Gr. ARTHUR ont abouti à la constitution défini-
·dessin était limité. Chaque dessfii ·ayant une· valeur en' poînts tive de l'épreuve, telle qu'elle se présente.actuellement.
maximalet- on pénalisait d'un point le sujet ayant effectué un
Par la suite, un certain nombre de tests sont nés, directement
nombre de mouvements supérieur au nombre-limite. inspirés du Test des Cubes, mais présentant d'importantes varia-
La difficulté et le manque de précision de cette notation des tions tant matérielles que méthodologiques par rapport à l'épreuve
mouvements devinrent rapidement évidents aux praticiens. standardisée de 1933.
tDès 1930, HuTT signale l'obstacle que créent les défauts de Ces différentes versions sont en général nées des critiques
cette notation pour l'utilisation systématique des cubes [14]. Lors faites au KoHs-Gr. ARTHUR, dont les principales attaquent la durée
d'une première expérience effectuée sur 23 garçons et 10 filles âgés de l'application jugée toujours trop lorigue, le trop ·grand nombre
de 6 à 15 ans, il constate qu'en faisant noter l'exactitude d'un de couleurs utilisées, la différence gênante de grandeur entre les
même sujet par deux examinateurs, la différence entre les deux cubes r.éels et les cubes dessinés sur les modèles. Ces critiques, qui
résultats totaux, traduits en âge mental, peut aller de six mois à ne concernent d'ailleurs que le-matériel- du test et non· son prin-
un an. HuTT décide alors de réduire la notation à celle du temps cipe, ont conduit les auteurs à apporter des modifications plus ou
seul. Tous les tests sont recorrigés selon cette seconde méthode, et
les notes de chaque sujet sont traduites en âge mental à partil;..des
tables originales de KoHs. Les âges mentaux obtenus avec cette
-- moins ·profondes, pouvant aller de la simple suppression de
quelques dessins à la transformation radicale des cubes et des
dessins.
nouvelle notation corrèlent à .93 avec ceux: calculés par la méthode
de KoHs; d'une méthode à l'autre,· ils varient de 2,8 mois et les Q.I.
~ .. -
Rappelons, dans l'ordre clJ.:rQnologique, quelques-unes de ces
d~ 1,5 point. Renouvelant son expérience en 1932 sur 100 filles et
1 épreuves modifiées :
garçons âgés de 6 à 15 ans, HuTT trouve entre les âges men- !
~- - En 1934, Grace KENT sélectionne 8 dessins du KoHs qui consti-
taux calculés selon les deux méthodes une corrélation· · de --. -·'"""'""'.
tuent la série « supérieure » de son test de cubes, et ajoute qua-
.992 ± .001 et entre les Quotients Intellectuels une corrélation de tre dessins faciles formant la série « inférieure » [19]. Les deux
.994 + .001 [15]. Les résultats obtenus par la notation simplifiée échelles sont .applicaBles soit ensemble, soit séparément pour les
sont donc très proches de ceux de KàHs.
âges 8 à 11 ans (les items de l'échelle inférieure peuvent servir
L'efficacité, la précision accrue, l'économie de. temps que pré- de « repêchage » lorsqu'il y a échec aux items supérieurs). Les
sentait cette nouvelle méthode incitaient déjfi les praticiens à douze modèles sont dessinés à l'éch_elle de grandeur des cubes ;1
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réels. Si l'épreuve semble différencier suffisairunent les enfants.
6 MANUEL DU TEST DES CUBES DE KOHS
7
1 en fonction de l'âge, les résultats des malades mentaux sont pour la reproduction des dessins, eux-mêmes blancs et rouges,
moins élevés qu'aux tests de langage. Le test ne semble pas les autres faces étant noires [6].
mesurer l'intelligence mais une « aptitude spéciale »; sa place
1
i
1
semblerait plutôt dans une batterie, comme épreuve de mise en - En Hl53, REISSENWEBER utilise une epreuve de cubes pour l'exa-
"':" <:it.11 ::> t.i nn men et la rééducation des traumatisés mentaux f29l. Les rnhes
... ULlllses sont bicolores, blancs et noirs. Les dessins sont . pré-
- En 1941, GoLDSTEIN et SCHEERER utilisent onze modèles du KoHs, sentés sur des plaques pern:!':ttant d'indiquer en relief les
en ajoutent un nouveau et intègrent cette série àans leur bat- démarcations des cubes et les diagonales. Grâce à cette présen-
1 terie destinée à mesurer les comportements abstrait et tation, les malades peuvent avoir une connaissance tant kines-
concret [13]. Le Test des Cubes leur permet de décrire deux
types d'approche, concret et abstrait, et différents échecs et r thésique que visuelle des dessins.
sont en ordre décroissant de difficulté et appliquée!! dans cet - En 1963, lNIZAN introduit une épreuve de cubes de KoHs dans
1 ordre en fonction de l'échec du sujet devant l'un des modèles.
Une adaptation française du KoHs-GoLDSTEIN a été publiée par
GALIFRET-GRANJON et SANTUCCI [12].
sa batterie prédictive d'apprentissage de la lecture [17]. Cette
épreuve comporte sept cartons extraits des carnets du GoLD-
STEIN-SCHEERER. En cas d'échec, il propose à l'enfant, comme
....,
dans le KoHs-GoLDSTEIN, les mêmes dessins agrandis aux
) J
- Pendant la dernière guerre, TRIST et MISSELBROOK utilisent,
pour la sélection militaire britannique, une série de planches
dimensions des cubes et portant le tracé des limites des cubes.
comprenant chacune plusieurs modèles à construire sans inter- Ces différentes versions du test original de KoH:::; ont toujours
ll
ruption, avec 24 cubes, en douze minutes. donné des résultats extrêmement satisfaisants, et \VECHSLER,
comme Gr. ARTHUR l'avait constaté pour sa propre batterie, estime
- WECHSLER, en 1944, introduit l'épreuve des cubes dans l'Echelle
que les cubes constituent le meilleur subtest àe son échelle.
de Bellevue [35]. Sept nouve~ux dessinsi uniquement en blanc
et rouge, constituent le _test dont le temps d'application est ainsi ·Cependant, l'épreuve or.iginale, __dans la -version -définitive de
réduit, mais la difficulté accrue puisque les cubes sont toujours Gi ÀRTHUR, présentera tùujours sur le plan clinique d'irrempla-
·1 multicolores. En 1949, WECHSLER utilise le même type de test çables avantages que ne peuvent· offrir les versions écourtées.
dans son échelle WISe pour enfants. Enfin, dans la dernière Notamment, la gradation lente et fine de la difficulté des dessins
révision de son échelle pour aP,ultes de 1955 0N AIS), les cubes permet une observation approfondie et contrôlée du mode
sont à leur tour uniquement colorés en blanc et rouge.
I
d'approche intellectuel adopté par les sujets dans la solution de
- ALEXANDER, en 1946, sélectionne 10 dessins de KoHs, modifie les dijférentes situations. Cette complexité graduelle jointe au nom"
temps-liinites et réduit ainsi le temps d'application à 26 mi- bre élevé de dessins donnent aux sujets s'adaptant lentement
nutes maxtintun. [2]. l'apprentissage progressif indispensable à leur réussite. Enfin,
l'échelle de difficulté est suffisamment étendue pour que le test
- En 1948, BoNNARDEL applique en un temps-limite de 10 minutes puisse être efficacemenj; appliqué sur les sujets du niveau le plus
faible comme su:r ceux .du plus élevé.
r les 17 dessins de KoHS, la note totale étant le nombre de cubes
correctement placés pendant ces 10 minutes [5]. En 1953, ce
même auteur crée le Test B-101 dont les cubes ne sont plus que
\
L'épreuve constitue ainsi un outil complet d'une remarquable
blancs et rouges et ne possèdent-qu'une seule face. utilisable qualité.
r .. tr.
-~
8 MANUEL DU TEST DES CUBES DE KOHS 9
i
décision, le test des cubes peut en toute justice être considéré
comme faisant appel à l'intelligence et, dans ces limites, comme la moyenne des échantillons masculins et féminins, ce phénomène
mesurant cette capacité mentale ». apparaissant régulièrement dans les tests de représentation spa-
~
tiale [25].
L'utilisation continue ou systématique du test a donné aux
praticiens la possibilité de préciser _cette notion assez vague
VALIDITÉ DU TEST
d' « intelligence » telle qu'elle est atteinte par les cube~.
La qualité principale reconnue à l'épreuve est son efficacité à Les études de validité ont été basées sur trois critères classi-
ques:
mesurer l'expression analytique et synthétique de la pensée
conceptuelle,, jusqu'à son niveau le plus élevé. Les structures de 1) degré de différenciation des sujets par les résultats au test,
plus en plus complexes qu'elle présente nécessitent l'intervention
de fonctions intellectuelles três proches <1.-celles que les tests 2) corrélations du KoHs avec-d'autres tests d'intelligence, {"'
verbaux requièrent. Par ses diverses caractéristiques, et principa- 3) corrélations avec des critères externes.
lement par la différence d'échelle entre les cubes réels et les cubes
dessinés, qui nécessite un effort de structuration spatiale, elle met 1. Différenciation de.; sujets par leurs résultats au test.
en jeu les activités symboliques de la pensée.
Pour ces différentes raisons, l'épreuve est très sensible à la
détérioration mentale. Elle constitue un excellent test de filtrage
r Dans la table de transformation -des notes en âges mentaux
établie par KoHs, les normes vont de 1 point pour un âge mental
+ de 5 ans 7 mois à 131 pour un âge mental de 19 ans a mois [20].
des arriérés dès-l'âge de 8 ans. Elle provoque en outre l'échec t KoHS fait remarquer que, pour chaque anné~ d'âge en plus, le pro-
caractéristique des · dyslexiques, des alexiques, et de certains grès des notes est plus notable que dans le -test de BINET.
aphasiques:
En fait, si l'Qn compare pour le BINET et pour le KoHS, les mé-
Les analyses factorielles effectuées par BALINSKI et THURSTONE dianes des âges rhentaux par année d'âge réel, on constate que la
concernent des formes réduites du Test de KoHs, et nous n'avons
pas connaissance d'études semblables sur l'épreuve originale.
t progression est plus régulière pour le Test de KoHs que pour celui
de BINET, maisque, pour chaque âge réel, les médianes sont assez
--... l'-.
1
10 MANUEL DU TEST DES CUBES DE KOHS 11
proches. Si l'on considère la proximité des médianes BINET et marqué pour le KoHs que po~r le BINET. Le KoHs ne peut donc
KoHs {alors que les Cubes sont libres du facteur langage) on peut être que plus valide. HuTT conclut que « l'augmentation de l'âge
facilement en conclure à la validité du KoHs pour différencier les mental moyen pour chaque niveau d'âge et les déviations quar-
enfants d'âges réels différents. tiles relativement petites en dépit des larges variations des
Q.I., tendent à confirmer plutôt qu'à infirmer la thèse selon
'~ Ce n'est pas l'avis de BROWN (1930) qui applique le test ~ ,, , . yu ».
'. Ht.Y.UCJ..J.C:: .LC l..t:~l.. .LUe.:)ULt: Ult::U l,;t:: H UU.Lt.. .LUC:~U.LCJ.
9 ans 10 ans 11 ans Pour les 609 enfants normaux âgés de 5 à 9 ans, les pourcen-
tages de réussite par âge évoluent nettement, montrant bien la
Normes de KoHs ............. 18 25,5 36 difficulté croissante des images. L'évolution d'âge en âge est satis-
[ Médianes de BROWN .......... 16 ± 13 20 ± 15 27 ±Hi faisante. Par ailleurs, DuaossoN constate que si les temps-limites
sont diminués de 30 secondes, ou même de 15 seulement, les
Moyenne arithmétique courbes ne sont plus gaussiennes.
de BRow;< ................. 1 lD ::.!.: 13 1 ~4 :±: 15 34 ± 1ô 1
[ Les enfants « bien doués » (âgés de 5-6 ans et 9-10 ans) don-
nent des résultats significativement différents de ceux des sujets
BROWN en conclut que, jugée sur le principe de la démarca-
tion des groupes d'âge, la validité du Kans est d'une valeur cl:ni- normal,lx. Les résultats des enfants arriérés présentent un déca-
lage constant par rapport aux notes des normaux.
( que douteuse.
Les conclusions de HuTT, en 1932, viennent à leur tour infir- Le test apparaît donc comme très différenciateur, à l'intérieur
mer celles de BROWN (15]. Reprenant les mêmes groupes d'âge que d'un groupe normal comme pour la différenciation d'un tel groupe
[ Age mental KoHs ... 114 ± 9,0 110 ± 13,0 142 ± 28,0 1
A) Dès sa première expérience de 1920, KoHs met en corrélation
les âges mentaux et les quotients intellectuels obtenus d'une
BINET 122 ± 18,0 100 ± 26,5 122,5 ± 35,0 . part avec le BINET et, d'autre part, avec son test. Il trouve les
» » 0 0
résultats suivants sur 366 enfants dont 291 des Public Schools
( Ces données indiquent un chevauchement marqué aussi bien
et 75 débiles :
- âge mental BINET et âge mental Cubes: .82 (± .01), sur le
pour le KoHS que pour le BINET. Si donc l'on conclut que la vali-
groupe total de 366;
dité clinique du KoHs est douteuse, il faut considérer celle du
~ BINET comme l'étant tout autant. Or, non seulement la validité du
BINET est assurée, mais le chevauchement des âges est moins
-=- âge mental BINET et âge mental Cubes: .67
75 débiles;
(± .05) sur
l' .,,
)1
il
i
tr: B) BROWN, dans son étude de u;~~'i' utilise deux tests d'intelli-
gence : le National A Form 1 qu'il applique aux classes de 3 à 8 •1
-
-
âg.; !'!lentai 3>i·ŒT et âge mental KOHS : .698 (± .034),
âge mentai BINET et âge mental KoHs révisé : .708 (± .033),
et le PintneT-Cunningham Prima1·y, pour les classes 1 et 2. Le
t: groupe comprend en tout 80 garçons et 74 filles, élèves des
- Q.I. BINET et Q.I. KOHS : .644 (± .039),
t' - Q.I. BUŒT et Q.I. KOHS révisé : .630 (± .040).
~:
Public Schools [8].
r La corrélation entre les âges mentaux du National A et les âges Au cours de cette expérience, HuTT étudie à part un groupe
mentaux du BINET est de .46. La faiblesse de cette corrélation de 22 sujets « frontières » présentant des Q.I. BINET de 70 à 79.
11 Pour ces sujets, la corrélation entre les Q.I. BINET et les Q.I.
s'explique, selon l'auteur, par la nature du test d'intelligence
utilisé qui est non seulement verbal mais comporte la lecture KOHS (notation révisée) est de .13 (± .15). HuTT, contrairement
d'une importante quantité de textes. Or KoHs avait déjà à WILE et DAVIs, pense que l'on ne peut pas conclure d'un tel
signalé que les Cubes corrélaient beaucoup plus faiblement avec résultat à !'invalidité des Cubes étant donné que le BINET, qui
la lecture et le langage qu'avec toute autre matière scolaire. représentait alors le critère, est ·loin d'être un test infaillible,
particulièrement pour les enfants inadaptés. En fait, si l'on
C) BROOM (1929) rapporte une corrélation de .65 (± .08) entre les examine l'échelle des Q.I. obtenus sur le KoHs, on s'aperçoit
âges mentaux BINET et Cubes; pour 22 enfants de l'école élé- que trois sujets ont un Q.I. supérieur à 89 alors que, pour l'en-
mentaire [7]. semble du groupe, les Q.I. au KoHs sont inférieurs aux Q.I.
BINET. Etant donné que, par ailleurs, des facteurs extérieurs tels
D) LESTER (1929), dans une étude portant sur un petit groupe que le langage ont moins d'influence sur les résultats du KoHs
d'enfants étrangers, obtient .60 entre les âges mentaux BINET et que sur ceux du BINET, le premier test semble meilleur que le
Cubes [24]. second pour détecter les cas « frontières » parmi un groupe.
d'individus mal adaptés.
E) WILE et DAVIS (1930) obtiennent, sur 250 cas, des corrélations
de .63 (± .02) entre les Q.I. BINET et Cubes et de .82 (± .01) H) Gr. ARTHUR, dans la standardisation 1933 de sori échelle,
entre les âges mentaux à ces mêmes tests. Etudiant d'autre part trouve, sur 574 sujets âgés de 5 à 15 ans et ayant passé le Bi:NET
un groupe de 45 sujets « frontière », ils trouvent une corréla- ou le KuHLMAN-BINET, une correspondance étroite entre les Q.I.
tion de .02 entre les Q.I. BINET et les Q.I. Cubes, et concluent à BINET et les Q.I. de son échelle [3]. Etant donné que les Cubes
la non-différenciation possible de tels sujets par les cubes [37]. J de KoHS présentent, de tous les subtests de la batterie, les plus
F) HuTT (1930) applique le KoHS et le BINET-STANFORD à 10 filles
et 23 garçons âgés de 6 ans 8 mois à 15 ans 3 mois [14]. Dans
cette expérience, FluTT corrige les Cubes deux fois : selon la
[
1
hautes corrélations avec le résultat total, on peut en conclure à
une liaison étroite entre les résultats au KoHs et au BINET.
méthode de KoHS (que nous appellerons KoHS) et selon la mé- I) En 1952, A. !NIZAN étudie systématiquement les relations entre
thode simplifiée (que nous appellerons KoHS révisé), excluant la le KoHS et le BINET-SIMON [16]. Les sujets obtenant des résultats
notation des mouvements. Le& corrélations entre les Cubes et le égaux pour les deux tests caractérisent le groupe « adapté ». Les
BINET sont les suivantes: différences entr,e les résultats aux deux épreuves signalent au
contraire des difficultés d'adaptation caractéristiques selon le
- âge mental BINET et. âge mental KoHS : .43, sens de cette différence. L'utilisation systématique de ces deux
- âge mental BINET et âge mental KoHS révisé : .46. tests semblerait donc donner sur le sujet des informations
....
1!'
~
DES CUBES DE KOHS 15
14 MANUEL DU TEST
J[
B) Corrélations avec les estimations des professeurs sur l'in-
complémentaires et du plus haut intérêt tant pour l'estimation telligence :
des capacités mentales que pour l'appréciation cliniqüe des
fl troubles psychiques : Sur son groupe de 291 écoliers, KoHs trouve que l'âge mental au
,.,______ - - '., ' ......
.LJ.J..J.';..C.J.
.. .. . .
'-'V.&.J..C.1C:
,
a. .""X, GlV C:\... .LC'.::> C,.:JL.J. .LJ.J.U\,.lUJ..LJ U.C:..:l
('
.1:-'.I.VJ.C.::h:)CUJ...::JJ
~
Gl.LUJ..::J
Sujets B.S. + 1 K -- - intelligence normale mais superfi- que l'âge mental au KoHs ne corrèle plus qu'à .25 environ avec
cielle, ces mêmes estimations [20]. L'auteur rappelle que l'on a préci-
11\ s~ment reproché à l'Echelle de BINET de mesurer plutôt l'appren-
··, - inaptitude relative aux activités tissage scolaire que l'intelligence. Ces coefficients montrent que
~ abstraites, • le facteur culturel intervient plus fortement dans la réussite au
l' -
-
enfants dyslexiques,
lésions avec apraxie, aphasie m:
BINET que dans les résultats aux Cubes.
~~
r. ~~ voque des réactions émotionnelles perturbant le fonctionnement
intellectuel. La <'OUlP.ur int.>rvi<>nt r~,.,,.,,. ""...,..,...,..,"' i'-:--:~-::::::- ~: ::-2::::;~~~
ou d'échec pour les Cubes puisqu'elle rend plus difficiles l? recon-
'. ~J naissance des formes et leur compréhension visuelle r.t qu'c.i!e p<:ut IV. - IN5TFUC'TIONS
al provoquer des réactions anxieuses et impulsives.
Asseoir confortablement le sujet devant une table de façon
Les psychologues praticiens utilisent le KoHs depuis de si que son angle de vision, lorsqu'il travaille, ne soit pas supérieur à
longues années que son usage leur a suffisamment appris l'effi- 45 dt•grés. L'examinateur est assis en face du sujet.
cacité et l'intérêt de ce test. Cependant, si la preuve en était encore
à faire, les différentes études que nous venons de passer en revue Le sujet ne doit pas voir les dessins pendant les instructions
suffiraient à démontrer la validité de ce test, d'autant plus remar- préliminaires et ne devra voir, au cours du test, qu'un seul dessin
quable que les critères ufilisés pour l'établir furent en général des à la fois.
épreuves où le langage jouait un rôle primordial. Comme on l'o. Renverser la boîte de cubes sur la table et les étaler à proxi-
vu, ies critiques formulées par WILE et DAVIS quant à l'inaptitude mité de la main droite du sujet.
du JS:oHs à différeiJ.cier les sujets « frontières » ont été facilement -::.
réfutées par les résultats de HuTT. Il f(l.ut croire que ce dernier ··--·
avait raison, puisque le Test des Cubes est devenu l'un des prin- A) CONSIGNES D'APPLICATION
1
('
cipaux outils de la psychologie clinique et qu'il s'y révèle l'un des Dire au sujet en prenant l'un des cubes :
tests les plus sensibles à la détérioration.
« Tu vois, ce cube est rouge d'un côté, bleu d'un autre.
jaune d'un autre côté et blanc de celui-là. Sur ce côté-lâ
r.
il est jaune et bleu, et sur celui-ci il est rouge et blanc.
III. - DESCRIPTION DU MATÉRIEL Tous les cubes sont pareils. »
Le matériel comprend les seize cubes multicolores décrits plus Le lui faire constater.
r
haut \ les 17 dessins portant les numéros I à XVII originaux, mais Replacer le cube de démonstration parmi les autres.
présentés selon le classement standardisé de 1933, et les feuilles
de notation. Cubes et dessins sont placés à l'intérieur d'une même Essai I.
boîte.
« Avec 4 cubes, fais-moi un carré tout rouge. »
Chaque dessin est imprimé sur une carte blanche. Sur chaque
carte, le numéro original est indiqué à gauche du dessin, et le S'aider au besoin du geste. ·-
temps-limite .. est.inscrit à droite•et à l'en,vers de façon que l'exa- Aider l'enfant s'il ne réussit pas.
minateùr, placé e~ face du sujet, puisse le lire. L'en·semble' des
dessins, classés dans.Jeur ordre-de présentation, forme un carnet. Essai II. (1
),·
Le sens de présentation des dessins au sujet est le sens dans Bien, maintenant, fais-en un exactement comme ça. »
«
lequel il peut lire le numéro situé à gauçhe du dessin.
Présenter le carton d'essai au sujet, nommer les couleurs:
La feuille de notation présente les points à attribuer pour cha-
« Tu v?is, ça c'est rouge et ça c'est bl~_u. »
que dessin en fonction çiu temps passé. Le calcul des points se fait'
donc par simple lecture directe (voir le § « Notation »). On montre les couleurs sur le carton.
r
Aider-l'enfant s'il ne réussit pas.
1. Voir historique, page 3.
Insister pour que le dessin soit rep:~;oduit dans la position correcte.
........... , ~
1: 19
18 MANUEL DU TEST DES CUBES DE KOHS
1
;':
Carton I.
« Maintenant, tu vas faire celui-là. Tu vois, ça c'est rouge
- Le maniement du chronomètre sera 'iussi discret que pos-
sible. ·
et ça c'est bleu. » - La lecture du temps doit toujours être falte « au vol »,sans
arrêter le chronomètre.
1 On montre les couleurs sur le carton.
Aider l'enfant s'il n'a pas réussi danl'Î~ temps de .1 mn 30 s. Le carton d'essai.
1(\
"1
1:
.--- Il en existe plusieurs modèles qui diffèrent par la couleur.
»• Dans toute la mesure du possible, utiliser le carton moitié
Carton II.
Même. procédure que pour le carton I.
1 rouge moitié bleu.
:---- Si le sujet réalise sa construction « en pointe », lui di:re :
« Mets-le tout à fait comme le modèle. » L'y aider au
Carton III et suivants. besoin.
Ne plus nommer les couleurs.
Le modèle.
· Ne plus aider en cas d'échec.
- Si l'enfant déplace le modèle, le lui laisser mettre où il
veut, mais le remettre discrètement en bonne position si le
ARRÊT DE L'ÉPREUVE :
sujet a tourné le dessin dans un mauvais sens, l'a mis de
~ travers, ou si le carnet semble gêner la manipulation des
5 échecs successüs
cubes.
ou 3 échecs successifs aux cartons de 16 cubes.
L'ordre de présentation.
B) PRÉCISIONS TEC~IQUES - On respectera, comme il est d'usage, l'ordre de Grace
ARTHUR qui comporte trois permutations par rapport à
La position des cubes. l'ordre établi par KoHs :
VIII est présenté avant VII
- Lès cubes sont éparpillés devant le sujet.
XI est présenté avant X
- Après chaque construction, .éparpiller les cubes qui vien- XIV esf présenté avant -XIÏI
nent d'être utilisés, sans les mélanger avec les autres restés
en réserve. - L'ordre de présentation est donc :
- Bien noter qu'on n'indique jamais au ·sujet, au départ,
combien il doit utiliser de cubes (sauf à l'essai 1).
La notation du temps.
- Pour les cartons. 1 et· II, déclencher le chronomètre après '
,. '
-~
1. II. III. IV. V. VI. VIII. VII. IX. XI. X. XII. XIV. XIIl.
XV. XVI. XVII. ~- ~ .- __..
C'est l'ordre qui figure sur les feuilles dEnfota:tion:
......
li
bES CUBES DE KOHS 21
20 MANUEL DU TEST
i.
22 MANUEL DU TEST
DES CUBES DE KOHS
23
Le tableau ci-dessous donne, pour chaque carton, le temps Dessins III à XVII :
limite et les attributions de points en fonction du temps.
- Ne plus montrer les couleurs à utiliser ni aider le sujet à
-
·"'
"·
~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ·~ ~ 1
"' "' 0"' 0"'
terminer le dessin.
Continuer le test en interprétant gestuellement la suite des
cons1gnes veroa1es aonnees aans 1a pRnJe 1.
0 0
M M M M
=
e
c:
s s a
c: c: V. - NOTATION
"'
~
"' =
e sc: sc: M
c:
s M M M
c:
e c:s sc: L'essai n'est pas noté. La notation porte uniquement sur les
0 Dessins I à XVII inclus. ·
sQ)
C'? ~ ~ ~ ~ M ~ ~ ~ ~ • ~
f-<, C: C: ·CU c: C: .cu ·CU "' •CU Ill ·CU ·= Chaque .construction doit être effectuée en un temps-limite spé-
"' """"'"' ......."' .....,. "' "' "'
•:U
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~ ~ ~
"' e e "' "'
~ ~ ~ ~
......
M ~ ~ • M ~ ~ ~
cifique. Est donc échec, et notée 0, toute construction non achevée
~
-cu -~
Q
•CU ·CU
....... .......
c:
""""'
c: c: c:
Q Q
dans la limite du temps alloué ou qui, au bout de ce temps, ne
c: c: c: c: c: c: c:
-: 1
"' ......"' e .,....."' co"' e e e e e s e s s
co E
reproduit pas rigoureusemet le dessin du modèle.
C'? ~ ~ ~ ~ ~ ~ N ~ ~ M M ~ Lorsqu'il y a réussite, c'est-à-dire lorsque les cubes reprodui-
..
ll') -
.......
tn
""""
en
"1""'1 ~
rn
~
"' "' ~
"'
.......
"' "' e e e a E E S e
....... ~
réel. Il lira immédiatement à gauche de cette limite de temps le
~ .. C'? ~ M C'? C'? ..,. ..,. ~ ~ ~ -~- ~~~ ~ ~.~
nombre .de~points-'à.accorder.
a::"' lM ll') ~ ['ooo ['ooo ['ooo 00 ['ooo ~ 00 ~ ~ ~
'
~ ~ 0
~
~
~ Exemple 1. - Soit un sujet ayant construit le Dessin I, en
_:
"' U2 Wl en Cil rn
"' "' t" 30 ~~ondes, le nombre de points à attribuer est 2 : la limite immé-
~ :g ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ diatëment supérieure à trente secondes est 1. minute 30 et le nombre
de po!nt~ correspondant à cette limite, et indiqué à sa gauche, est 2.
e e e= =
"'
"' "' "' o"' o"' "' e= =
e =
e =
e· = #
~ c:
"' cc "' e
~
ll') ll')-
0
~
0 0
~
0 ll')
C'? ...... ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~
Exemple 2. - Soit un sujet ayant constr.uit le Dessin VII, en
.cu
Cr)
-cu 4
Cr)
-cu
Cr)
4 ·toi 4 .-cu. 4
ll')
-cu 4 4 4 .cu -cu ·toi ·= 50 secondes, le nombre depCimts à attribuer est 6. -·-
0 ·C: 0 Q Q Q Q Q Q Q o. 0 0 Q Q 0 0
0 ·0 Q'
Exemple 3. - Soit un sujet ayant terniiné le Dessin XIII en
o o ·o- 0
....
"'Q)
~
C? Cr) C'? Cr) C'? .C'? CQ 2 minutés. Le nombre de points correspondant est 9.
S'"' ·=e ed e= ed =
e e a e e= ed e= e e e e a e
d d d c:: c c.i:: c:: c
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Q)e
E-t=
"'"'
Q)c:
~ ~ - ~ ~ ~ ~ ~ ~ Cr) Cr) Cr) Cr) ~
...
• • ....
Pour chaque dessm, l'examinateur inscrit le nombre de points
ainsi accordé dans la dernière colonne de droite de la feuille de
notation.
.......... ·> ... ... .... ....- ... > .... .....
..... .....
.
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z="'Q 1 ~- ;; ;
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1-1 1>< "" .... ... ... ;a< ,. >
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La note totale au test est la somme des points obtenus aux
dix-sept dessins.
.....
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\
MANUEL DU TEST DES CUBES DE KOHS 25
24
Î !
logues scolaires de l'éducation nationale. Construit au cours des
années 1969-1970, il porte sur 1 735 enfants de 5 à 11 ans (876 gar-
çons et 859 filles). 250 psychologues scolaires environ y ont parti-
La partie statistique du travail et l'élaboration finale des
étalonnages sont l'œuvre du service d'études des Editions du Cen-
tre de Psychologie Appliquée.
cipé, appartenant à toutes les régions de la France métropolitaine,
ce qui confère à l'échantillon un caractère national, avec une excel- Il est de tradition de donner des étalonnages du KoHS qui per-
lente représentativité au point de vue de la dispersion géogra- mettent la conversion des notes en âge mental. C'est ainsi que
_phique. ~
Grace ARTHUR avait étalonné le test, et c'est ainsi qu'on l'utilise
::i
depuis 1933. Le principe d'un tel étalonnage est simple, voire sim-
Par convention, les enfants ont été choisis dans les limites de
pliste. On fait correspondre à chaque âge, 5 ans, 6 ans, 7 ans, etc.,
trois mois de part et d'autre de leur anniversaire. Les sujets de
~ la médiane de la distributlilli~ âe- Cet âge; ici 2 pofuts, 8 points,
7 ans, par exemple, ont été choisis tels qu'ils avaient, le jour du
17 points, etc. Puis; entre deux âges successifs on découpe l'année
test, entre 6 ans 9 mois et 7 ans 3 mois.
!
t:t
en mois par interpolation linéaire. Un tel étalonnage ne tient
Les sujets ont été choisis au hasard de la façon suivante : le -, compte que de la seule médiane de chaque distribution et néglige
psychologue scolaire qui avait à tester dix enfants de 7 ans, par rt totalement la dispersion qui varie notablement d'une tranche
exemple, était invité à tirer au sort les noms de ces dix enfants v. d'âge à l'autre (voir Tableau 1). D'autre part, une telle pratique
parmi ceux de tous les enfants de 7 ans ± 3 mois de son groupe ir aboutit inévitablement au calcul d'uri. Q.I. au KoHS, et on peut
··.<scolaire, quel que soit leur cours. Tous les protocoles ont été établis Ji être légitimement sceptique sur la valeur d'un tel Q.I. calculé sur
· '~pécialement pour l'étalonnage. On a écarté les protocoles établis un matériel aussi homogène.
ait cours des consultations dans les centres médico-psycho-pédago-
giques ou les centres de neuro-psychiatrie infantile. 1 C'est pour ne pas trop gêner les psychologues habitués depuis
longtemps à ces conversions en âge mental qu'un tel étalonnage a
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MANUEL DU TES'I:
DES CUBES DE KOHS 27
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CUBES DE KOHS _1___
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TABLEAU 1 1 1
7 ---t-·-
Tableau des moyennes, médianes et écarts-types
7 ans
G
F
126
118
20,18
15,50 12,40 13 3· , /
/
/
/,
t-----
G 140 28,62 20,80 24
~
7 1/'
-F- / ./
8 ans
104 19,18 15,92 17 â 7
/ /
25,44 33 20 / 1
G 122 38,70
./ /
9 ims
F 131 31,10 22,40 26 ~ _...... ·""
- G 118 50,06 29,04 45
/
/
JO .....
10 ans
114 42,70 26,44 37 101 7/
F
- G 141 69,76 34,76 65 ./-
17........
'
11 ans.
156 . 54,68 31,92 46 -~-- 1
F 17 1
5 6 7 8 9 10 11
,.
:0 Ages
FIGURE 1
1
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~ 28 MANUEL DU TEST DES CUBES DE KOHS 29
1! Pts Fis 1
Pts 1
AGE
Pts
1
AGE
--·-·-----·· -·1 .2
Année Mois Il t
/.nnéc Mois 1
41 5
~ 6 39 (j
ï 6 0 42 7
6 8 40 7 8 2 43 8
i' 7 10 41 8
'' 9 4 44 9
8 6 0 42 9
10 6 45 11
10
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43
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10
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1 7 0
12 5 46 1 1
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15 6
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16 9
15 9 49 2 ~ 17 8 0
1
3
16
17 7
11
0
50
51 4
1 18 1 1
19 3
18 2 52 4
20 4
19 3 53 5 r
21 5
20 5 54 5
22 7
2i 7 55 6
23 8
22 8 56 7
24 9
23 10 57 7
25 11
24 8 0 58 8
26 9 0 <!
25 1 59 8
27 1
26 3 60 9
28 2
27 4 61 10
29 3
28 5 62 10
30 4
29 7 63 11
31 5
30 8 64 11
32 7
31 9 65 11 0
33 8 '
32 11 34 9
33 9 0
35 10
34 1 36 11
35 2
?"'··
...-..)_.·.
'STOW 9 'sue 8 v .:moÇ t +<~ S!OW 9 'sue L ap
a]qeJeA 1sa st: e 8 auuoJo:l HJ : a]dwax:;r -~nb!PHl a~v.l ap .mo1n t- S!OW 9 + ap S<~l!WH sa1 suep a1qesnnn +sa auuo1oo anoet{;)
o·oc r n : + F r.n '+ liiïm + la <is- Ol + 13 !}g + J<l ÇJ> +}a Ot +}a tl Ol
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ë::'J>S 9'n: L 80l·JOJ t8·99 &9-6t L 9t·L& L&-6C:: I:C::·SJ OJ·L L
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0'8!l 9l 9 JS-!.9 &9-U• 81':-Ji': 9 8c::-oc:: SJ·H n-s - !l
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32 MANUEL DU TEST
DES CUBES DE KOHS
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1r
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