Doumbia Sekou

ETUDE D’UN SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS
DU SERVICE NEUF DE TRAUMATOLOGIE DE L’HOPITAL GENERAL DE

TOUMODI-COTE D’IVOIRE
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

MASTER EN GENIE ELECTRIQUE, ENERGETIQUE ET INDUSTRIEL
SPECIALITE : ENERGIE RENOUVELABLE
Présenté et soutenu publiquement le [28 /01/2021] par :
DOUMBIA Sekou (2017 0325)
Encadrant 2iE : Dr.-Ing. Sayon dit Sadio SIDIBE Maître de conférence CAMES Laboratoire
Energies Renouvelables et Efficacité Energétique (LabEREE, Institut 2iE)
Maître de stage : Charbel FADDOUL, Ingénieur mécanique, Manager projet

FOX COOLING CI
Jury d’évaluation du stage :
Président : Ing. Francis SEMPORE
Membres et correcteurs : Dr.-Ing. habil. Kokouvi Edem N’TSOUKPOE

Dr.-Ing. Sayon dit Sadio SIDIBE
Promotion [2020/2021]
Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

Tél. : (+226) 25. 49. 28. 00 - Fax : (+226) 25. 49. 28. 01 - Mail : 2ie@2ie-edu.org - www.2ie-edu.org
ETUDE D’UN SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS DU SERVICE
NEUF DE TRAUMATOLOGIE DE L’HOPITAL GENERAL DE TOUMODI
DEDICACES
A mon père DOUMBIA SOULEYMANE

Qu’il trouve ici mon amour et éternelle reconnaissance pour tout son amour et soutien qu’il me
porte au quotidien.
A ma chère mère KONE MAIMOUNA

Les mots sont dérisoires à coté de ce que je ressens au plus profond de mon être pour lui
exprimer mon amour et mon éternelle reconnaissance.
A mon frère DOUMBIA Amadou

Qu’il trouve ici l’expression de mon amour et ma reconnaissance.
A mon tuteur DJIBO Mamadou

Qu’il trouve ici l’expression de mon amour et ma reconnaissance pour son hospitalité et son aide.
A mes chers frères et sœurs

Qu’ils trouvent ici l’expression de mon amour et ma reconnaissance.
A mes chers amis

Une pensée très spéciale envers mes collègues et amis pour leurs soutiens.
DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

I
CITATIONS
«L'individu ne reçoit une dimension humaine que par la reconnaissance d'autrui. »
Simone de Beauvoir

II
REMERCIEMENTS
Je souhaiterais adresser mes remerciements aux professeurs ainsi qu’à l’équipe administrative de
l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE) pour tout le savoir et outils
qui m’ont fourni afin de réaliser mon projet d’étude.
J’adresse également l’expression de ma profonde gratitude et ma haute reconnaissance à :

M. Sayon SIDIBE, mon encadreur académique, pour sa disponibilité, sa compréhension ainsi que
son encadrement, et cela malgré la distance.
M. Nicolas FARES, Gérant de l’entreprise FOX COOLING CI, pour m’avoir offert l’opportunité
de faire ce stage au sein de son entreprise.
M. Charbel FADDOUL, mon encadreur professionnel, pour son suivi et ses conseils, lui qui
malgré ses nombreuses responsabilités en tant que Manager projet, qui a été très disponible et m’a
surtout accordé de la confiance tout au long du stage.
M. Mrad CHEHADE, le Directeur technique de FOX COOLING CI, pour sa proximité et sa bonté
à mon égard.
OUATTARA MOHAMED, pour m’avoir accueilli, intégré et permis de vivre cette aventure
incroyable à ses cotés à l’entreprise.
A mes promotionnaires et à toutes les personnes non citées, qui m’ont apporté leur aide, trouvent
ici l’expression de ma profonde gratitude.

III
RESUME
La présente étude, qui s’inscrit dans le cadre du projet de construction, d’équipement et de
maintenance d’un service neuf de traumatologie à l’hôpital général de Toumodi - Côte d’Ivoire, a
porté sur l’étude d’un système de traitement d’air d’une salle blanche.
Notre travail a été de réaliser une étude technique garantissant une qualité d’air irréprochable
et une efficacité énergétique. Pour ce faire, nous avons évalué les points réglementaires et normatifs
auxquels sont soumises les salles blanches et cela nous a permis de définir le risque de niveau 3
pour les salles d’opération et le risque de niveau 2 pour les autres salles du bloc opératoire.
La détermination du bilan thermique, nous a permis d’abord de déterminer 3 CTA :
‐ Une CTA pour une salle d’opération de puissance frigorifique 20 kW avec un débit de
1850 m3/h et reliée à une unité extérieure de 22.4 kW ;
‐ Une CTA pour la salle d’opération et le SAS d’entrée de puissance frigorifique 20 kW avec
un débit de 2080 m3/h et reliée chacune avec une unité extérieure de 22.4 kW ;
‐ Une CTA pour les autres salles de puissance frigorifique 68 kW avec un débit de 6400 m3/h
et reliée à des unités extérieures combinées dont deux unités de 22.4 kW et une unité de
28 kW.
Ensuite, des moyens de contrôles de la qualité d’air ont été proposés en vue de maintenir les
conditions minimales requises dans ces salles blanches.
Enfin, un devis quantitatif et estimatif a donc été réalisé permettant d’estimer le coût de
réalisation du projet qui s’élève à 148 726 845 F CFA.
De cette étude, il ressort également l’impact environnemental et social par l’importance toute
particulière accordée à la surveillance, la maintenance préventive et l’entretien des composants du
système de traitement d’air.
Mots Clés
1 - Salle blanche
2 – Bilan thermique
3 – Qualité de l’air
4 – Centrale de traitement d’air

IV
ABSTRACT
This study, which is part of the project for the construction, equipment and maintenance of a
new traumatology department at the Toumodi General Hospital - Ivory Coast, focused on the study
of a clean room air treatment system.
Our job was to carry out a technical study to guarantee impeccable air quality and energy
efficiency. To do this, we evaluated the regulatory and normative points to which clean rooms are
subject and this enabled us to define the level 3 risk for the operating rooms and the level 2 risk for
the other rooms in the operating theatre.
The determination of the heat balance first allowed us to determine 3 AHUs:
- One AHU for an operating theatre with a cooling capacity of 20 kW and a flow rate of 1850
m3/h and connected to an outdoor unit of 22.4 kW;
- One AHU for the operating theatre and the SAS inlet with a cooling capacity of 20 kW and
a flow rate of 2080 m3/h and each connected to a 22.4 kW outdoor unit;
- One AHU for the other rooms with a cooling capacity of 68 kW and a flow rate of
6,400 m3/h and connected to combined outdoor units including two 22.4 kW units and one
28 kW unit.
Then, means of air quality control were proposed to maintain the minimum conditions required in
these clean rooms.
Finally, a quantitative and cost estimate was therefore drawn up, making it possible to estimate
the cost of carrying out the project, which amounts to 148,726,845 F CFA.
The environmental and social impact is also evident from this study through the particular
importance given to the monitoring, maintenance and upkeep of the air handling system
installations.
Key words:
1 - Clean room
2 - Heat balance
3 - Air quality
4 - Air handling unit

V
LISTE DES ABREVIATIONS

2iE : Institut International de l’Eau et de l’Environnement
ΔP : Gradient de pression
𝝉 : Taux de brassage
AFNOR : Association Française de Normalisation
ASHRAE : American Society of Heating, Refrigerating and Air-Conditioning Engineers
ASPEC : Association pour la Prévention et l’Etude de la Contamination
CEN : Comité Européen de Normalisation
CMU : Couverture Maladie Universelle
CTA : Centrale de Traitement d’Air
PRG : Potentiel de Réchauffement Global
THE : A Très Haute Efficacité
K : Coefficient de déperdition thermique
MPPS : Taille des particules les plus pénétrantes
TCO2 : Taux de dioxyde de Carbone
UFC : Unité Formant Colonie
ULPA : A Très Faible pénétration
VMC : Ventilation Mécaniquement Contrôlée
VRV : Volume de Réfrigérant Variable
ZEC : Zone à Empoussièrement Contrôlée

VI
SOMMAIRE
DEDICACES ................................................................................................................................... I
CITATIONS.................................................................................................................................... II
REMERCIEMENTS .................................................................................................................... III
RESUME ....................................................................................................................................... IV
ABSTRACT .................................................................................................................................... V
LISTE DES ABREVIATIONS.................................................................................................... VI
SOMMAIRE ................................................................................................................................ VII
LISTE DES TABLEAUX .............................................................................................................. X
LISTE DES FIGURES................................................................................................................ XII
INTRODUCTION ........................................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU PROJET ET DU CADRE D’ETUDE.......... 2
I. Présentation de la structure d’accueil ................................................................................... 3
I.1. Historique et statut ............................................................................................................................. 3
I.2. Organisation ....................................................................................................................................... 3
I.3. Mission ................................................................................................................................................ 3
I.4. Service d’accueil ................................................................................................................................. 3
II. Présentation du projet............................................................................................................. 3
I.1. Localisation ......................................................................................................................................... 3
I.2. Contexte et justification ..................................................................................................................... 4
I.3. Objectifs de l’étude ............................................................................................................................ 5
I.3.1. Objectif principal ............................................................................................................................ 5
I.3.2. Objectifs spécifiques........................................................................................................................ 5
DEUXIEME PARTIE : DEVELOPPEMENT DU SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR

VII
D’UNE SALLE BLANCHE ........................................................................................................... 6
I. SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS D’UNE

TRAUMATOLOGIE ...................................................................................................................... 7
I.1. Définition des salles blanches ................................................................................................... 7
I.1.1. Définitions et Généralités ............................................................................................................... 7
I.1.2. Classification des salles blanches ................................................................................................... 7
I.2. Traitement de l’air .................................................................................................................... 8
I.2.1. Généralité sur le traitement de l’air .............................................................................................. 8
I.2.2. Moyens permettant la maîtrise de la qualité de l’air ................................................................... 9
I.2.3. Les critères déterminants pour la maitrise de la qualité de l’air .............................................. 10
I.2.3.1. La filtration de l’air ................................................................................................................... 11
I.2.3.2. Les différents types de diffusion ............................................................................................... 14
I.2.3.3. Le taux de renouvellement d’air ............................................................................................... 16
I.2.3.4. La cascade de pression [10] ....................................................................................................... 16
I.2.3.5. Le contrôle des conditions physiques de l’air .......................................................................... 17
I.2.4. Classification des zones à risque .................................................................................................. 18
I.2.5. Les performances à atteindre en milieu hospitalier ................................................................... 19
TROISIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE DU SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR

ET NOTICE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE .................................... 21
I. ETUDES TECHNIQUES ..................................................................................................... 22
I.1. Présentation du plan d’étude ................................................................................................. 22
I.2. Dimensionnement des différents équipements .............................................................................. 24
I.2.1. Les bases de calcul ......................................................................................................................... 24
I.2.2. Bilan thermique ............................................................................................................................. 27
I.2.3. La sélection des différents équipements ...................................................................................... 30
I.2.3.1. La sélection des centrales de traitement d’air ......................................................................... 30

VIII
I.2.3.2. La sélection des éléments terminaux de diffusion ................................................................... 37
I.2.3.3. Dimensionnement du Réseau de distribution d’air : les gaines ............................................. 41
I.2.3.5. La sélection des groupes à détente directe ............................................................................... 46
I.2.3.6. Détermination des sections des liaisons frigorifiques des unités extérieures ........................ 48
I.2.3.7. Les schémas synoptiques des liaisons frigorifiques entre les CTA et les groupes à détente
directe ...................................................................................................................................................... 50
I.2.3.8. Accessoires des réseaux de distribution d’air .......................................................................... 52
I.2.3.9. Présentation du schéma de principe de l’installation T .......................................................... 54
I.3. Moyens de contrôle de la qualité de l’air ....................................................................................... 55
I.4. Le devis quantitatif et estimatif du projet ...................................................................................... 58
II. NOTICE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE................................... 61
II.1. Identification des impacts positifs et négatifs du projet .............................................................. 61
II.1.1. Impacts positifs du projet ........................................................................................................... 61
II.1.2. Impacts négatifs du projet .......................................................................................................... 62
CONCLUSION ET RECOMMANDATION .............................................................................. 65
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................ 67
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................................ 69

IX
LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:Classification de la propreté de l’air" (Juillet 1999) [3] ........................................... 8
Tableau 2:Illustration d’une chaine de filtration de l’air ......................................................... 12
Tableau 3: Classification des zones à risques en milieu hospitalier [7] .................................. 18
Tableau 4:Valeurs guides de performance au repos en fonction du niveau de risque selon la norme
NF S 90351 [11] ...................................................................................................................... 20
Tableau 5: Le niveau de performances de classification à atteindre pour l'installation .......... 26
Tableau 6: Caractéristiques thermiques du bâtiment ...............Error! Bookmark not defined.
Tableau 7:Différence de température entre les différentes faces des parois [13] ................... 28
Tableau 8 : Chaleur latente et sensible [13] ............................................................................ 28
Tableau 9: Apport des équipements .........................................Error! Bookmark not defined.
Tableau 10 : Tableau des puissances frigorifiques requises par local ..................................... 29
Tableau 11: les débits d'air des CTA avec un gradient de pression nul ................................. 36
Tableau 12:les débits d'air des CTA avec un gradient de pression ........................................ 36
Tableau 13: Présentation des puissances des batteries froides ................................................ 37
Tableau 14: Sélection des diffuseurs de filtration de la zone à risque 2 ................................. 38
Tableau 15:Caractéristiques des caissons portes filtres des salles d'opération ....................... 39
Tableau 16: la sélection des grilles de reprise ......................................................................... 40
Tableau 17: Résultats des dimensions de réseau de soufflage de la CTA 01 ......................... 44
Tableau 18:Résultats des dimensions de réseau de soufflage de la CTA 02 .......................... 86
Tableau 19:Résultats des dimensions de réseau de soufflage de la CTA 03 .......................... 86
Tableau 20:Résultats des dimensions de réseau de reprise de la CTA 01 .............................. 44
Tableau 23:Détermination des pertes de charge dans le réseau de soufflage ......................... 45
Tableau 24:Détermination des pertes de charge dans le réseau de reprise ............................. 45
Tableau 25:Caractéristiques des centrales de traitement d’air sélectionnées .......................... 46
Tableau 26:La sélection des groupes des CTA 01 et CTA 02 ................................................ 47
Tableau 27:La sélection des groupes des CTA 03 .................................................................. 48
Tableau 28:Détermination des sections des tuyauteries des unités extérieures ...................... 48
Tableau 29: Détermination des sections des tuyauteries entre points de raccordement ........ 48
X
Tableau 30:les catégories de section et leurs différentes longueurs ........................................ 49

Tableau 31:Types de raccords REFNET ................................................................................. 49
Tableau 32 : Informations sur le réfrigérant utilisé ................................................................. 51
Tableau 33:Informations sur le réfrigérant utilisé ................................................................... 52
Tableau 34:Informations sur le réfrigérant utilisé ................................................................... 52
Tableau 35: Identification des impacts négatifs et leurs mesures d'atténuation ...................... 62

XI
LISTE DES FIGURES

Figure 1:Carte du site retenu pour le projet de Trauma center .......................................................... 4
Figure 2: Schéma d'une centrale de traitement d'air avec trois étage de filtration [5] .................... 10
Figure 3: Choix des filtres en fonction des polluants et des tailles de particules (Source :
France Air) ...................................................................................................................................... 13
Figure 4: représentation d'un flux non unidirectionnel [8] .............................................................. 14
Figure 5:Représentation d'un flux unidirectionnel [8] .................................................................... 15
Figure 6:Représentions des écoulements non unidirectionnel et unidirectionnel des flux d'air ..... 15
Figure 7: Plafond filtrant pour bloc opératoire [9] .......................................................................... 16
Figure 8:exemple de cascade de pression [8] .................................................................................. 17
Figure 9: Illustration de la classification des zones à risque dans un bloc opératoire [11] ............. 19
Figure 10: Le plan d'étude du bloc opératoire ................................................................................. 23
Figure 11: Présentation de l'écran du logiciel HAP ........................................................................ 27
Figure 12: La répartition des puissances obtenues par calcul du bilan thermique .......................... 29
Figure 13: les diffuseurs de filtration du modèle DIF WS ............................................................. 38
Figure 14: Caisson porte filtre DIF-2A-43L ................................................................................... 40
Figure 15: Grille de reprise porte filtre DEC S FL/50F .................................................................. 40
Figure 16: Réseaux de distribution d'air dans le bloc opératoire .................................................... 43
Figure 17:le synoptique de la connexion à détente directe ( Source : Daikin) ................................ 47
Figure 18:Raccord REFNET ........................................................................................................... 49
Figure 19:Kit de tuyau de raccordement ......................................................................................... 49
Figure 20:schéma synoptique de liaison frigorifique entre l’unité VRV et CTA 01. ..................... 50
Figure 21: schéma synoptique de liaison frigorifique entre l’unité VRV et CTA 02. .................... 50
Figure 22: Schéma synoptique de liaison frigorifique entre les unités VRV et CTA 03 ................ 51
Figure 23:Bouteille de R-410 .......................................................................................................... 51
Figure 24:volet de dosage................................................................................................................ 53
Figure 25:Piège à son ...................................................................................................................... 53
Figure 26: schémas de principe de l’installation des CTA 01 et CTA 02 ....................................... 54
Figure 27: Schéma de principe de l’installation de la CTA 03 ...................................................... 54
Figure 28:Test d'intégrité (source : France Air) .............................................................................. 56
Figure 29:Un Compteur de particule ............................................................................................... 57
XII

II
INTRODUCTION
En Côte d’Ivoire, environ 12% des patients qui séjournent à l’hôpital contractent une infection
nosocomiale au sein d’un établissement de santé [1]. Parfois l’air qui circule entre les salles de
consultation, les blocs opératoires ou encore les laboratoires n’est pas traité convenablement.
Les conséquences de ces forfaitures sont parfois désastreuses pour les patients, les
professionnels et les visiteurs.
Face à cette situation, le conditionnement d’air devra répondre à des critères déterminants
permettant la filtration et diffusion de l’air, la pression dans la salle et le contrôle des conditions
physiques dans la salle.
La maitrise de la qualité d’air est un des éléments de la prévention du risque d’infection mais
l’impact de cette mesure est difficile à quantifier au sein d’une stratégie multimodale de
prévention. De plus, il est important notamment pour les établissements de santé qui se
restructurent ou qui se modernisent de disposer d’éléments guidant la réflexion locale sur la
maitrise de la qualité d’air au sein de ces secteurs [2].
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre projet qui consiste à réaliser une étude de mise en
œuvre d’un système de traitement d’air à l’intérieur de l’hôpital en s’appuyant sur la norme et
respectant le cahier des charges.
L’objectif principal de notre travail est donc de réaliser une étude technique garantissant une
qualité d’air irréprochable et une efficacité énergétique aujourd’hui indispensable dans les
salles blanches de ce service neuf de traumatologie.
Pour mener à bien cette étude, Notre travail s’articulera autour de trois grands axes :
- Le premier axe est la présentation du projet et cadre d’étude ;
- Le second axe est consacré au développement du système de traitement d’air d’une
salle blanche ;
- Le dernier portera sur l’étude technique, le Coût du projet et l’étude d’impact
environnemental et social.

1
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DU PROJET ET DU
CADRE D’ETUDE

2
I. PRESENTATION DE LA STRUCTURE D’ACCUEIL

I.1. Historique et statut
Fondée en 2009, FOX COOLING CI fait partie des entreprises leaders en Afrique de l’Ouest
dans le domaine de l’électromécanique. Au fil des années, FOX COOLING s’est associée aux
marques les plus réputées de l’industrie notamment DAIKIN, TECNAIR pour la climatisation
et SODECA pour la ventilation et le désenfumage et bien d’autres.
Son siège situé au Ghana couvre les pays anglophones de l’Afrique de l’ouest. La succursale
de la Côte d’Ivoire située à zone 4, rue Thomas Edison, Abidjan couvre les zones francophones
de la sous régions.
I.2. Organisation
L’entreprise est organisée comme suit : Le Directeur Général dont la charge est la gestion
quotidienne de la société. A cette Direction Générale sont rattachées, la Direction Commerciale
et service après-vente et la Direction d’Etudes Techniques.
I.3. Mission
FOX COOLING CI a pour mission d’offrir à tous ses clients à travers l’Afrique un service de
qualité fiable et professionnel, complémenté par les technologies et les processus les plus
avancés pour les applications de la climatisation, la ventilation, le désenfumage et l’électricité.
I.4. Service d’accueil

Le stage a été effectué au sein de la direction d’études technique (DET). Elle a à sa tête un
directeur des opérations qui est chargé de coordonner toutes les activités depuis la phase de
signature des accords jusqu’à l’aboutissement du projet.
En plus du directeur des opérations, la DET est constituée des éléments suivants :
Des Managers projet, des Ingénieurs projet et des Techniciens en froid et climatisation.
II. PRESENTATION DU PROJET

I.1. Localisation
Le projet de construction du service neuf de traumatologie dit Trauma Center est situé au sein
de l’hôpital général de Toumodi, une ville du centre de la Côte d'Ivoire, proche de

3
Yamoussoukro dans le district des Lacs, la région du Bélier. Le site du projet couvre une
superficie de 7120 m² et se situe entre les coordonnées géographiques 6° 55’ 28.55’’ de
longitude ouest et 5° 01’ 18.43’’ de latitude nord (Toumodi, 2020).
Le site choisi pour la construction du Trauma Center est indiqué par la figure 1 ci-dessous :
TOUMODI
Source: RGPH 2014, Répertoire des localités, Région Bélier
Figure 1:Carte du site retenu pour le projet de Trauma center

I.2. Contexte et justification
Dans le cadre du projet de construction, d’équipement et de maintenance d’un service neuf
de traumatologie à l’hôpital général de Toumodi (Cote d’Ivoire), l’une des priorités du
Programme social du gouvernement Ivoirien dans la perspective de la Couverture maladie
universelle (CMU) est de faire en sorte que l’hôpital général de Toumodi connaisse une
véritable prise en charge des populations et des accidentés, évitant ainsi l’évacuation des
blessés plus loin vers Yamoussoukro ou Abidjan (Source : Ministère de la santé).Ce service de
traumatologie qui dispose des blocs opératoires (salles d’opération, salles de réveil, de
réanimation et de stérilisation …) appelés salles blanches dont les risques d’infections
nosocomiales dues à une contamination par l’air sont non négligeables. Toutefois la prévention
de ces infections nosocomiales liée au vecteur air en milieu hospitalier, passe nécessairement
par le traitement de l’air puisqu’il doit permettre d’une part de protéger la zone à risque contre
toute contamination microbiologique, mais aussi d’autre part procurer un certain confort pour

4
l’équipe chirurgicale et le patient.

Ici il est donc question pour nous d’étudier le système de traitement d’air de ces salles
blanches afin de maitriser toute contamination qu’elle soit particulaire, microbiologique ou
chimique dans des proportions acceptables.
I.3. Objectifs de l’étude

I.3.1. Objectif principal
La thématique de qualité d'Air en milieu hospitalier est un enjeu majeur de santé publique pour
l'ensemble de la population de Toumodi, le personnel de santé, les patients et les visiteurs.
L’objectif principal de notre travail est donc de réaliser une étude technique garantissant une
qualité d’air irréprochable et une efficacité énergétique aujourd’hui indispensable dans un
service de traumatologie.
I.3.2. Objectifs spécifiques
L’objectif principal ne peut être atteint sans passer par les objectifs spécifiques cités comme
suit :
 Evaluer les points réglementaires et normatifs appliqués aux conceptions des
salles blanches.
 Evaluer les différents types de système de traitement d’air, choisir les
équipements de traitement appropriés et proposer les moyens de contrôles des
salles blanches.
 Réaliser un devis quantitatif et estimatif du projet
 Identifier les impacts environnementaux et sociaux et proposer un plan de
gestion palliatif aux impacts négatifs.

5
DEUXIEME PARTIE :
DEVELOPPEMENT DU SYSTEME DE
TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE
BLANCHE

6
I. SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS D’UNE

TRAUMATOLOGIE
Dans cette seconde partie, il s’agira d’illustrer les notions générales sur les salles blanches et
la protection sanitaire des patients, le personnel chirurgical et le site opératoire en lien avec la
qualité du traitement de l’air dans un service de traumatologie.
I.1. Définition des salles blanches

I.1.1. Définitions et Généralités
Rappelons la définition d’une salle blanche suivant la norme NF EN ISO 14 644-1 (Voir
annexe 1) : Salle dans laquelle la concentration en nombre de particules en suspension
dans l’air est maîtrisée, construite et utilisée de façon à réduire au minimum l’introduction,
la production et la rétention de particules à l’intérieur de la pièce, et où les paramètres relatifs
au fonctionnement en condition de propreté, comme par exemple la température, et la pression
sont maîtrisés comme il convient [3].
Ces salles sont aussi appelées « Salles propres ». On trouve aussi d’autres appellations comme
« Zones à Empoussièrement Contrôlée » (ZEC) ou « Salles à Contamination Maîtrisée »
fournissent des moyens pour maîtriser la contamination particulaire de l’air, à des niveaux
appropriés pour les activités sensibles à la contamination.
I.1.2. Classification des salles blanches

Les salles blanches sont classées selon le nombre et la taille des particules admises par volume
d’air. Pour toute conception d’une salle blanche, il faut dans un premier temps définir le niveau
de propreté particulaire de l’air à atteindre dans cette salle. Ce niveau est exprimé en termes de
classe ISO N suivant les dispositions de l’ISO 14644 -1. Cette classe représente, pour chaque
taille particulaire considérée, la concentration maximale admissible (en particules par cube
d’air) applicable à cette salle blanche.
La concentration maximale admissible C (en particules par mètre cube d'air) pour chaque
particule de taille d est donnée par l'équation suivante :
C = 𝟏𝟎𝑵 𝟎. 𝟏/𝐝 𝟐.𝟎𝟖

avec d ≥ 0.1 μm (1)
Elle est l’élément déterminant dans la caractérisation rapide des performances d’une salle

7
blanche. La classe de propreté doit être définie pour l’un ou plusieurs des trois états
d’occupation de l’installation, qui sont ceux “après construction”, “au repos” ou “en activité”.
Tableau 1:Classification de la propreté de l’air" (Juillet 1999) [3]
Concentration maximale admissible (particules /m3

Classe d'air) en particules de taille égale à celle donnée ci-
dessous
ISO (N) 0,1µm 0,2µm 0,3µm 0,5µm 1µm 5µm
ISO 1 10 2 - - - -
ISO 2 100 24 10 4 - -
ISO 3 1000 237 102 35 8 -
ISO 4 10000 2370 1020 352 83 -
ISO 5 100000 23700 10200 3520 832 29
ISO 6 1000000 237000 10200 35200 8320 293
ISO 7 - - - 352000 83200 2930
ISO 8 - - - 3520000 832000 29300
ISO 9 - - - 35200000 8320000 293000
Ce tableau permet de classifier les zones à empoussièrement contrôlées en fonction du nombre

de particules présentes dans l'air et définit le nombre maximal de particules admises par taille
et par classe de particule.
I.2. Traitement de l’air

I.2.1. Généralité sur le traitement de l’air
Le traitement d'air dans les salles blanches signifie par-dessus tout le contrôle des
particules indésirables en suspension. Il a des objectifs de confort et de sécurité sanitaire en
prévenant la survenue des infections liées au vecteur air [2].
I.2.1. Objectif de confort

L’objectif du traitement de l’air est aussi de créer chez les occupants une sensation de bien-être
lorsqu’ils exposés à une ambiance intérieure. Ceci s’obtient par une parfaite diffusion d’air
dans la zone d’occupation [4].

8
I.2.2. Objectif de sécurité sanitaire

Le traitement de l’air en milieu hospitalier vise à limiter les risques de contamination, et par
conséquent de protéger les patients et le personnel soignant. Cette protection va donc consister
à [5]:
 Prévenir la contamination extérieure :
- Par filtration de l’air extrait ;
- Par le maintien de la surpression dans le local.
 Eliminer la contamination produite sur place :
- Par le renouvellement d’air important ;
- Par le brassage de l’air.
Dans un autre cas de figure, ce traitement de l’air pourrait être utilisé pour la protection de
l’environnement du local contre une éventuelle infection provenant d’un patient infecté telles
que la tuberculose, la covid-19.
I.2.2. Moyens permettant la maîtrise de la qualité de l’air

I.2.2.1. Ventilation Mécaniquement Contrôlée (VMC)
La ventilation mécanique permet la maîtrise de la qualité de l’air introduit dans les locaux
et la maîtrise du taux de renouvellement de l’air. Dans les versions les plus abouties, elle
comprend la possibilité d’un recyclage de l’air et la récupération des calories de l’air repris [6].
L’air est introduit dans le bâtiment par le biais d’une centrale de traitement d’air (CTA) qui
assure la distribution et le conditionnement de l’air. L’air est acheminé à travers le bâtiment
par le biais de conduits de ventilation.
Ainsi on distingue deux principes de ventilation mécanique [7] :
VMC simple flux : permet de renouveler l'air en mettant les pièces en légères dépressions.
Cette VMC est constituée d'un groupe d'extraction de l'air relié par un réseau de gaines à des
bouches d'extraction calibrées pour un débit d'air donné. Le renouvellement d'air se fait par
l'aspiration de l'air des autres pièces et de l'extérieur par les portes et les fenêtres non totalement
étanches.
VMC double flux : permet de maintenir la pièce en légère surpression. Il comprend un

9
groupe extracteur de l'air vicié, un groupe d'insufflation de l'air neuf et un caisson de mélange
dans lequel l'air vicié peut assurer la mise en température de l'air neuf.
L'apport d'air neuf et l'extraction de l'air vicié permet une élimination et une dilution des bio-
contaminants libérés dans l'air par le personnel et les équipements.
I.2.3. Les critères déterminants pour la maitrise de la qualité de l’air

Les moyens techniques à mettre en œuvre dans le traitement de l’air pour obtenir un niveau de
performance, compatible avec la maîtrise du risque infectieux ,sont au nombre de cinq [3]:
 La filtration de l’air ;
 La diffusion de l’air ;
 Le maintien en surpression ou en dépression ;
 Le taux de brassage (recyclage et/ou extraction) ;
 Le contrôle des conditions physiques de l’air.
L’ensemble de ces éléments techniques constitue une partie des paramètres de sélection d’une
centrale de traitement de l’air (CTA).
Figure 2: Schéma d'une centrale de traitement d'air avec trois étage de filtration [5]

10
La centrale permet de réaliser [7]:

- L'extraction de l'air vicié ;
- Le filtrage, la mise à température, l'humidification ou déshumidification et l'apport de
l'air neuf ;
- La circulation d'air (Extraction de l'air vicié et apport d'air neuf) est assurée par un
ventilateur et un système de réseau de gaine.
 L'air vicié peut assurer la mise en température de l'air neuf dans le caisson de mélange
ou lors du transport.
 Les échangeurs thermiques ou batterie : Ils permettent d’obtenir grâce à un thermostat
la température prescrite de l'air ambiant :
- Batterie froide : est alimentée en eau refroidie ou en fluide frigorigène. Elle a une
double action de mise en température de l'air à traiter et de déshumidification par
formation d'eau condensée. Pour éviter les risques de contamination. Les circuits
d'élimination des condensas doivent être maîtrisés.
- Batterie chaude : est alimentée en eau chaude, vapeur ou énergie électrique elle
assure le préchauffage de l'air en cas de besoin.
 L'humidificateur : L'eau arrivant à l'humidificateur ne doit pas générer de germes. Il
existe deux types de technologies :
- Humidificateur type bouilleur qui injecte de la vapeur. L'eau est ainsi stérilisée
(conseillé).
- Humidificateur à pulvérisation qui pulvérise directement l'eau. (Déconseillé à cause
du fort risque de contamination notamment par les légionnelles.) Si cette
technologie est déjà en place, il est conseillé d'effectuer des contrôles réguliers de
la qualité de l'eau.
I.2.3.1. La filtration de l’air

Le but de la filtration est de faire chuter la concentration en particules aéroportées :
 De l'extérieur, chargés de polluants, vers l'intérieur, représentant un environnement de

vie (habitat, bureaux, salles d’opérations) ou de process (usine, production) ;
 De l'intérieur, contexte qui peut se charger en polluants, vers l'extérieur, où

l'environnement naturel est à préserver.

11
Les systèmes de filtration comporteront au minimum trois étages de filtration d’efficacité

croissante afin d’insuffler un air stérile dépourvu de tout spore:
 Le premier étage de filtration à l’entrée de la centrale de traitement d’air assure la

protection de celle-ci pour limiter l’encrassement des composants. On recommande
généralement un filtre classé d’efficacité égale à 85% au rendement opacimétrique (F7)
selon la norme NF EN 779 (Cf. Annexe 2).
Le plus grand risque avec les filtres est l'encrassement c'est pourquoi il est généralement
indiqué de disposer de pré filtres d’efficacité gravimétrique (G4). (Cf. Annexe 2)
 Le deuxième étage de filtration à la sortie de la centrale de traitement d’air assure la

protection du réseau aéraulique de distribution d’air et des filtres terminaux.
Il est souhaitable d’utiliser un filtre d’efficacité égale à 95 % au rendement

opacimétrique (F8 à F9) (Cf. Annexe 2) ;
 Le troisième étage de filtration est constitué par les filtres absolus proches de la zone
à protéger pour garantir la classe d’empoussièrement requise.
Toutefois, on recommande le filtre H14 pour les locaux sensibles selon la norme NF EN 1822
(Cf. Annexe 2).
Ainsi le tableau 2 donne un exemple de chaine de filtration de l’air que l’on pourrait avoir dans
un système de traitement d’air d’une salle blanche.
Tableau 2:Illustration d’une chaine de filtration de l’air
Degré de filtration Localisation Type de filtres Norme

G4 Entrée centrale Filtres gravimétriques EN 779: 2012
F7 Entrée centrale Filtres opacimétries EN 779: 2012
Filtres à air Particulaires

E10 Sortie de centrale EN 1822
efficaces
Filtration terminale Filtres à air Particulaires
H13 EN 1822
Avant soufflage haute efficace

12
I.2.3.1.1. Classification des filtres

L'efficacité d'un filtre est synthétisée de façon précise par une série de grandeurs dépendant des
caractéristiques de l'air entrant : température et humidité, teneur en poussières, granulométrie
des poussières, nature et structure physique des poussières. Concrètement, cela se traduit par
une classification des performances en fonction des particules à arrêter. Ainsi le tableau indiqué
en annexe 2 nous donne la classification des groupes de filtres en fonction des normes.
La dénomination de leur classe dépend de la méthode de mesure utilisée pour les essais.
On classe les filtres à couche poreuse en fonction de leur efficacité :
 Filtres à moyenne efficacité (classes G1 à G4) : Filtre plan ;
 Filtres à haute efficacité (classes F5 à F9) : Filtre à poches, Filtre plissé ;
 Filtres à très haute efficacité ou absolus (classes H10 à H14) : Filtre absolu.
Figure 3: Choix des filtres en fonction des polluants et des tailles de particules
(Source : France Air)
I.2.3.1.2. Filtres et énergie [8]

Le risque avec un filtre est son encrassement tout au long de son cycle de vie, augmentant
ainsi sa perte de charge et donc la charge du ventilateur. Au global, on estime que 30 % de
l’énergie requise par une installation de ventilation est imputable à la filtration. Pour ce faire,
la sélection des filtres doit être faite en fonction de deux principaux critères à savoir : le degré
de filtration et la classe énergétique des filtres. Le classement énergétique prend en compte

13
plusieurs éléments pour déterminer la consommation énergétique annuelle d’un filtre :

• Le débit de référence : Q ;
• La perte de charge moyenne : ∆P ;
• La durée de fonctionnement : t ;
• Le rendement du ventilateur : η ;
La suit consommation est calculée comme:

𝑸 ∆𝑷 𝒕
𝑬/𝒂𝒏 𝒌𝑾𝒉 (2)
𝜼 𝟏𝟎𝟎𝟎
La consommation annuelle est ensuite rapportée à un classement allant d’A (consommation

faible) à E (consommation plus élevée).
I.2.3.2. Les différents types de diffusion

Le choix d’une bonne diffusion d’air permet d’assurer l’évacuation correcte de la
contamination.
 La diffusion par flux non unidirectionnel : Diffusion par dilution.

L’air est soufflé à travers des diffuseurs repartis ponctuellement dans la salle. Il se mélange par
effet d’induction de manière idéale a l’air ambiant d’où une dilution des impuretés de l’air
ambiant de la salle propre.
Figure 4: représentation d'un flux non unidirectionnel [9]

14
 La diffusion par flux unidirectionnel : Diffusion par captation linéaire.

La zone à protéger est totalement balayée par un écoulement d’air propre à vitesse régulière,
les filets d’air étant à peu près parallèles. Le flux laminaire s’obtient avec une vitesse d’air
autour de 0,45 m/s. Les impuretés libérées par le poste de travail, sont directement refoulées
hors de la zone.
Figure 5:Représentation d'un flux unidirectionnel [9]
Figure 6:Représentions des écoulements non unidirectionnel et unidirectionnel des flux d'air
 Le plafond soufflant (ou filtrant) à déplacement d’air à basse vitesse :

Le plafond filtrant pour salles d’opération réalise une diffusion contrôlée d’air filtré par des
filtres absolus au-dessus du bloc opératoire. Les diffuseurs d’air sont intégrés aux filtres
absolus pour obtenir une diffusion unidirectionnelle de l’air au-dessus de la zone occupée par
l’équipe chirurgicale. Le système permet un différentiel de vitesse d’air décroissant du centre

15
vers l’extérieur du plafond en assurant ainsi un lavage continu et efficace de la zone à traiter
même en dessous du débit nominal. Les filtres sont dotés d’un élément de répartition qui
maintient l’uniformité de l’air nécessaire même en régime de basse vitesse.
Figure 7: Plafond filtrant pour bloc opératoire [10]
I.2.3.3. Le taux de renouvellement d’air

Le traitement de la décontamination nécessite un taux de renouvellement d’air important qui
pourra être en recyclage ou tout air neuf, dont le rapport du volume d’air soufflé sur le volume
de l’enceinte est appelé : le taux de brassage d’air.
L’air soufflé étant quasiment exempt de contaminants, plus le renouvellement d’air est
important, plus les particules présentes seront évacuées rapidement.
Il dépend de :
- La classe d’empoussièrement souhaitée ;
- Des charges internes (apports, dissipations) ;
- De la concentration particulaire (due aux équipements, occupants etc.).
I.2.3.4. La cascade de pression [10]

Pour assurer une meilleure étanchéité de l’enceinte aux contaminants extérieurs, on maintient
dans celle-ci une légère surpression par rapport aux locaux adjacents. Cette surpression assure
une asepsie progressive depuis la salle la plus sale vers la salle la plus propre. Un des principes
fondamentaux à respecter est celui de « la marche en avant ».
Les pressions sont toujours étagées (+, ++ ou +++) (Figure 6) des pièces les plus propres aux
plus contaminées. Dans certains cas bien spécifiques, on maintient l’enceinte en dépression par

16
rapport aux locaux adjacents.
Figure 8:exemple de cascade de pression [9]
Pour un bloc opératoire ce principe délimite cinq zones d’asepsie différente et croissante, tout
le long du cheminement, depuis l’extérieur du bloc opératoire jusqu’à la table d’opération.
L’asepsie progressive va être obtenue par la mise en place d’une surpression d’environ 15
pascals entre différentes zones du bloc opératoire et le franchissement de « douanes » dont le
rôle est de réduire l’introduction de micro-organismes de la zone d’amont vers la zone d’aval.
I.2.3.5. Le contrôle des conditions physiques de l’air

En complément du rôle de vecteur décontaminant des salles blanches, le traitement de l’air
devra assurer le maintien en compensant :
 Apports ou déperditions de parois : Conduction et Ensoleillement ;
 Apports de chaleur sensible et/ou latente : Occupants, Process, Équipements,
Éclairage ;
 Apports ou déperditions des conditions physiques de l’air extérieur : Température,
Hygrométrie.
Ces conditions réunies déterminent en fonction de l’écart de température ΔT°
SOUFFLAGE/AMBIANCE un débit d’air minimal de soufflage à comparer à celui déterminé
pour la classe d’empoussièrement souhaité.

17
I.2.4. Classification des zones à risque

La norme NF S 90-351 demande que dans les établissements de santé, les exigences de
maîtrise de la contamination diffèrent selon les actes médicaux pratiqués, dans les zones
affectées à ces activités. Pour répondre à ces exigences, il faut au préalable réaliser une analyse
des risques qui permettra de définir une classe de propreté particulière appropriée aux besoins
spécifiques de chaque zone. Cette démarche conduit ensuite à déterminer le niveau de
performance à atteindre pour l'installation et à faire le choix des équipements adaptés aux actes
pratiqué. Un concept important mis en avant par les normes ISO 14698 et NF S 90-351 est
celui des zones à risques. Par définition, une zone à risque de biocontamination est un lieu
défini et délimité dans lequel les sujets et/ou les produits sont particulièrement vulnérables aux
particules viables ou inertes. Ainsi, nous trouvons 4 niveaux de zones à risques en fonction du
risque d’infection :
Tableau 3: Classification des zones à risques en milieu hospitalier [11]
Zone 4 à très haut risque infectieux bloc aseptique, greffe, prématuré, cancérologie
Bloc opératoire conventionnel, salle d'exploration

Zone 3 à haut risque infectieux
fonctionnelle, réanimation, soins intensifs, stérilisation
Consultations externes, maternité, rééducation

Zone 2 à risque infectieux moyen
fonctionnelle, service moyen et long séjour, stérilisation
Zone 1 à risque faible ou négligeable Bureaux, maisons de retraite
Il est très important de noter que c'est à l'établissement de santé d'identifier le niveau de risque
de la salle blanche.

18
Figure 9: Illustration de la classification des zones à risque dans un bloc opératoire [12]
I.2.5. Les performances à atteindre en milieu hospitalier

La norme définit ensuite des niveaux de performance à atteindre en fonction des zones à
risque définies (Tableau 4) :
La classe particulaire est celle définie par la norme NF EN ISO 14644‑1. La norme donne aussi
des limites de température, d’humidité et les niveaux acoustiques à atteindre en activité.
La cinétique d'élimination des particules est définie par "le temps nécessaire pour obtenir
une décontamination de 90 % par rapport au pic de pollution initial".
La classe de propreté microbiologique définit une concentration maximale de particules viables
par m3 à ne pas dépasser. Enfin, cette démarche conduit à mettre en face des moyens et des
équipements appropriés afin d’atteindre les objectifs en termes de propreté que l’on s’est fixés.

19
Tableau 4:Valeurs guides de performance au repos en fonction du niveau de risque selon la

norme NF S 90351 [10]
Régime
Classe Classe Classe Pression d'écoulement Taux de
Classe Plage de
de d'élimination micro différentielle de l'air de la brassage de l'air
particulaire température
risque des particules biologique (+ ou -) zone à de la zone
protéger
.Sous le flux
vitesse d'air de
0,25m/s à
15Pa (+ ou - Flux
4 ISO 5 CP5 M1 19°C à 26°C 0,35m/s
5Pa) unidirectionnel
.Ensemble du
local> 6
volumes/h
Flux
15Pa (+ ou - Taux de brassage
3 ISO7 CP10 M10 19°C à 26°C unidirectionnel
5Pa) > 15 volumes/h
ou non
15Pa (+ ou - Flux Taux de brassage

2 ISO 8 CP20 M100 19°C à 26°C
5Pa) unidirectionnel > 10 volumes/h

20
TROISIEME PARTIE : ETUDE

TECHNIQUE DU SYSTEME DE
TRAITEMENT D’AIR ET NOTICE
D’IMPACTS ENVIRONNEMENTALE
ET SOCIALE

21
I. ETUDES TECHNIQUES
Dans cette partie, il s’agira de présenter l’organisation de l’espace du bloc opératoire,
dimensionner les équipements de l’installation du système de traitement d’air et donner le cout
financier de l’étude du projet.
I.1. Présentation du plan d’étude

Le service neuf de traumatologie de Toumodi dispose d’un bloc opératoire comprenant :
- Deux salles d’opération ;
- Une salle de réveil ;
- Une salle de soins ;
- Une salle stérilisation ;
- Une salle de conditionnement ;
- Des sas.
Toutes ces salles sont indiquées sur la figue 10.

22
SALLE DE SOINS
Vestiaires
Sas de transfert Sas Sas
Prépa Prépa
Sallepatients
de réveil patients
45.4 m2 Salle de soins
STERISATI 47.9 m2
Sas de Sas Sas

Transfert
Prépa Prépa
patients patients
Sas
Conditionnement
30.5 m2
Stock stérile Salle d’opération 01 Salle d’opération 02
2
26.3 m 33.6 m2 33.6 m2
Figure 10: Le plan d'étude du bloc opératoire
I.1.1. L’organisation de l’espace

L’espace hospitalier est défini selon la population microbienne qu’il est susceptible d’héberger.
Cela va des lieux à population microbienne nulle appelés zones stériles jusqu’aux lieux à
population microbienne abondante et dangereuse appelés zones sales.
Quatre zones sont alors distinguées dans le bâtiment du Trauma Center :

23
 Zone stérile ou l’entrée est interdite : stérilisation, bloc opératoire ;

 Zone propre, décomposée en deux sous-groupes très propre (salle de soins et réveil),
propre (services) ;
 Zone sale, décomposée en deux sous-groupes sales (local ménage) et très sales
(stockage déchet) ;
 Zone sociale correspond aux espaces communs bureaux, salles d’attente,
couloirs…Cette est inclassable car elle reçoit des populations variées et difficilement
contrôlables.
Des séparations sont nécessaires pour protéger la zone propre de la zone sale tels que des sas
(stockage, vestiaire) ou des cloisonnements. Cette disposition architecturale est bien décrite sur
le plan (Annexe 3).
Ce mémoire traitera uniquement les zones à empoussièrement contrôlé. Il s’agira ici des
locaux suivants : Salle de réveil, Salle de soins, Salle de stérilisation, Salle de conditionnement,
Circulation (sas de transfert, sas d’entrée), Salle d’opération 01 et Salle d’opération 02.
I.2. Dimensionnement des différents équipements

I.2.1. Les bases de calcul
I.2.1.1. Cahier de charges
Les paramètres environnementaux listés ci-après tels qu’imposé par le cahier de charge,
représentent les conditions minimales à maintenir dans les locaux et les données extérieures de
calcul pour le dimensionnement des installations.
Les calculs de déperditions et d’apports seront calculés par logiciel HAP (Carrier) :
Conditions climatiques extérieures
Les réseaux de climatisation seront dimensionnés avec les données climatiques extérieures
suivantes :
Ville : TOUMODI
Température extérieure : 43°C (Bulbe sec) ;
Température Humide : 32°C.

24
Charges internes
Locaux : éclairage : 10 W/m² ;

Equipement électriques : 20 W/m².
Caractéristiques thermiques du bâtiment
Les données suivantes sont uniquement les données de base prises en phase d’étude.
Vitrage : Facteur solaire :0.88 ;
K = 3.23 W/m² K.
Confort Thermique Façades : Les calculs de dimensionnement des installations seront effectués
avec stores sur les façades.
Murs extérieurs : K = 1.6 W/m² K ;

Murs intérieurs : K = 2.2 W/m² K ;
Terrasse : K = 0.76 W/m² K.
Charges calorifiques internes et taux d'occupation
Suivant les équipements effectivement installés.
Zones à risque
Un concept important mis en avant par la norme NF S 90-351 version 2013 est celui des zones
à risques.
Ainsi, nous trouvons dans notre projet 3 niveaux de zones à risques en fonction du risque
d’infection : Zone à risque 3 : haut risque infectieux ;
Zone à risque 2 : risque infectieux moyen ;
Zone à risque 1 : risque nul.
Risque 3
Taux de brassage : 15 vol/h ;
Filtration terminale : H13.

25
Risque 2
• Taux de brassage : 10 vol/h ;
• Filtration terminale : H11.
Le tableau 5 donne les performances de classification à atteindre pour l’installation.
Tableau 5: Le niveau de performances de classification à atteindre pour l'installation
Locaux Classe Classe Degré de Température Pression Taux de Taux de
de particulaire filtration sèche différentielle brassage renouvellement
risque intérieure d’air neuf
10
Salle de réveil 2 ISO8 E10/H11 22 +10/+15 Pa 6 Volume/heure
Volume/heure
10
Salle de soins 2 ISO8 E10/H11 22 +10/+15 Pa 6 Volume/heure
Volume/heure
Salle de 10
2 ISO8 E10/H11 22 +10/+15 Pa 6 Volume/heure
stérilisation Volume/heure
Salle de 10
2 ISO8 E10/H11 22 +10/+15 Pa 6 Volume/heure
conditionnement Volume/heure
10
Circulation 2 ISO8 E10/H11 22 +10/+15 Pa 6 Volume/heure
Volume/heure
Salle 15
3 ISO7 H13/H14 18-22 +30/-10 Pa 6 Volume/heure
d’opération 01 Volume/heure
Salle 15
3 ISO7 H13/H14 18-22 +30/-10 Pa 6 Volume/heure
d’opération 02 Volume/heure
Commentaire : Selon la norme ISO 14644-1 le taux de brassage pour la classe

d’empoussièrement ISO 7 et ISO 8 sont différents de ceux donnés par le cahier de charge dans
le tableau 5. De ce fait nous donnons le tableau 6 indiquant les valeurs préconisées par cette
norme comme suit :
Tableau 6: le Taux de renouvellement en fonction de la classe d'empoussièrement
selon la norme IS0 140644-1 [10]
ISO 14 644-1 Type de flux Taux de

usuel renouvellement
(Volume/Heure)
ISO 8 Turbulent 15 à 30
ISO 7 Turbulent 30 à 50
En ce qui concerne les centrales de traitement d’air, ce qui a été imposé par le cahier de
charges est indiqué en annexe 6.

26
I.2.2. Bilan thermique

La détermination du bilan thermique a été réalisé à partir du logiciel HAP (Voir Annexe 4).
Les paramètres environnementaux listés ci-dessus (Tableau 5) imposés par le cahier de
charge, représentent les conditions minimales à maintenir dans les locaux et les données
extérieures de calcul pour le dimensionnement des installations. Les calculs de déperditions et
d’apports tiennent compte de l’orientation du bâtiment et le système de ventilation utilisé.
Figure 11: Présentation de l'écran du logiciel HAP

I.2.2.1. Conditions de base climatique

27
Le mois de Février est le mois où les charges frigorifiques seront les plus importantes : Les
conditions suivantes ont été fixées pour le calcul du bilan thermique :
 Conditions intérieures de base : T (°C) = 22 ; e = 50 % ; soit : x = 8.2 g/kgAs
 Conditions extérieures de base : T (°C) = 43 ; e = 48 % ; soit : x = 26.6 g/kgAs
Ces conditions de base climatique sont représentées sur un diagramme hygrométrique (Voir
annexe 5).
I.2.2.2. Quelques constantes utilisées pour le calcul du bilan thermique.
La différence de température entre les différentes faces des parois est donnée dans le tableau
ci-dessous :
Tableau 7:Différence de température entre les différentes faces des parois [13]
Type de parois ∆T [°C]

Parois extérieurs ensoleillés ∆T= Te - Ti
Parois en contact avec les locaux non conditionnés ∆T= Te - Ti- 3 °C
Plafond sous comble ventilé ∆T= Te - Ti+ 3 °C
Plancher sur terre ∆T= 0
Les charges internes.
 Apport de chaleur par les occupants
Pour notre cas, il s’agit d’un établissement de santé donc les individus sont du type assis travail
léger donc le tableau suivant donne les valeurs des chaleurs sensibles et latentes :
Tableau 8 : Chaleur latente et sensible [13]
Valeur des chaleurs [W]

Type d’individus
Sensible Latente
Individus assis (travail léger) 69,67 46.44
Présentation des résultats obtenus
L’introduction des paramètres dans le logiciel HAP approuvé par ASHRAE nous donne les
charges frigorifiques au niveau du local à traiter et au niveau du système de climatisation mis

28
en œuvre.
Ainsi les charges frigorifiques obtenues sont résumées dans le tableau 10.
Tableau 9 : Tableau des puissances frigorifiques requises
Sensible (W) Latente (W) Total

Local
(W)
Local Système Local Système
Salle de réveil 5758 3 258 522 6 837 16 375
Salle de soins 6896 1900 522 3 479 12 797
Salle d’opération 01 3150 4 307 522 10 783 18 762
Salle d’opération 02 3488 4 343 522 10 783 19 136
Conditionnement 2473 2 155 261 4 646 9 535
Stérilisation 2583 1 837 348 4 001 8 769
Circulation 4406 3 541 435 7 617 15 999
Une illustration de la répartition des puissances est fournie dans le graphe ci-dessous :
REPARTITION DES PUISSANCES
20 000
18 000
16 000
PUISSANCE (kW)
14 000
12 000
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
0
LOCAUX
Sensible (W) Latente (W) Total (W)
Figure 12: La répartition des puissances obtenues par calcul du bilan thermique

29
I.2.3. La sélection des différents équipements

Le choix des équipements concerne les unités intérieures, les unités extérieures, le
dimensionnement de la tuyauterie cuivre, les gaines, le système de ventilation, la centrale de
traitement d’air.
I.2.3.1. La sélection des centrales de traitement d’air

Le bloc opératoire disposera de CTA spécifique de type mélange, possédant trois étages de
filtration dont un à haute efficacité et un recyclage de l’air. Chaque salle d’opération aura sa
propre CTA et une CTA pour l’ensemble des autres salles blanches (Salle de réveil, salle de
soins, stérilisation, conditionnement et les circulations du bloc opératoire).
On désigne par :
 CTA 01 : Centrale de traitement d’air de la salle d’opération 01 ;
 CTA 02 : Centrale de traitement d’air de la salle d’opération 02 ;
 CTA 03 : Centrale de traitement d’air de la salle de La circulation du bloc opératoire,
salle de réveil et soins, salle de conditionnement et stérilisation.
 Salles d’opération 01- Salles d’opération 02-Risque 3

Le choix s’est porté sur une centrale double flux d’air hygiénique à détente directe pour la salle
d’opération.
Le mode de refroidissement s'effectue à détente directe, la CTA fonctionne en recyclage + air
neuf + extraction.
 La circulation du bloc opératoire, salle de réveil et soins, salle de
conditionnement et stérilisation
Le choix s’est porté sur une centrale de traitement d’air double flux hygiénique à détente direct
Le mode de refroidissement s'effectue à détente directe, l'armoire fonctionne en recyclage.
La construction de toutes ces centrales de traitement d’air sera faite selon les descriptifs
indiqués en (annexe 6).
I.2.3.1.1. Dimensionnement des centrales de traitement d’air.

Le dimensionnement des CTA consiste à déterminer le débit d’air soufflé, la puissance de la
batterie froide et la pression du ventilateur.

30
Le débit d’air soufflé
Pour le calcul du débit d’air soufflé, nous prendrons en compte le débit d’air de fuite et la
variation du débit dû au gradient de pression qu’il y a entre les locaux adjacents, Car il faut une
compensation de débit dans la pièce afin de préserver la classe de propreté particulaire
souhaitée selon les normes en vigueur. Ainsi le calcul se fera en trois étapes :
Première étape : Calcul de débit pour un gradient de pression nul

Connaissant le taux de brassage et le volume du local, le calcul du débit est fait selon
l’expression suivante :
QVas = 𝝉 𝑽 (3)
Avec QVas : Débit d’air soufflé (m3/h)

𝜏 : Taux de brassage (volume/h)
V : Volume du local (m3)
Deuxième étape : Evaluation du débit de fuite

Cette évaluation tient compte du débit de fuite sous portes et les infiltrations d’air extérieur.
 Débit de fuite sous les portes

Ce débit de fuite continu a pour origine le vide ou interstice sous les portes d’accès des locaux
s’il existe un gradient de pression entre le local et l’extérieur.
Le calcul du débit est fait selon l’expression suivante :
Qvf =CD ꞏSꞏ(2 ꞏ Δp / ρ )1/2 (4)
Avec S : Surface de l’ouverture [m2]

Δp : Gradient de pression [Pa]
ρ : masse volumique de l’air [kg/m3]
CD : Coefficient de décharge qui est en fonction du type d’ouverture, la viscosité du
fluide.

31
‐ CD= 0,61 pour une ouverture de très faible hauteur

‐ Le coefficient CD , pour une grande ouverture entre locaux, est calculé par les
relations suivantes :
Si 0,2 ≤ Hrel ≤ 0,9 : CD = 0,609 ꞏ Hrel – 0,066 (5)
Si 0,9 < Hrel : CD = 0,4821
avec Hrelatif = Hrel = et Ho : hauteur de l'ouverture, Hp : hauteur de la zone d'accès
 Infiltrations d'air extérieur par différence de température et sous l'effet du vent
Les infiltrations d'air extérieur au local sont causées par le gradient de pression dû au vent
combiné ou non à une dépression dans le local (mauvais réglage des débits).
 De la perméabilité à l'air du bâtiment et de ses ouvrants ;

 Des ouvertures des portes et fenêtres ;
 De la différence de pression et de température entre le local et le milieu extérieur.
Cette intensité est exprimée par un taux en volume d’air infiltré et le volume du local étant pris
comme référence dans le calcul :
Qvinf = τinf V en [m3/h] (6)
Ici nous prendrons un taux de 2.2 volume/h pour les classes de risque 2 et 1.2 volume/h les
classes de risque 3 car les volumes des locaux sont compris entre 100 et 500 m3.
En plus d’un sas de transfert, les salles d’opérations ont un sas d’entrée d’où ce faible de taux
en volume d’air infiltré par rapport aux autres salles.
 La variation de débit nécessaire pour un gradient de pression
Pour obtenir un gradient de pression de ∆P, la variation de débit nécessaire est égale à :
𝚫𝐩 𝐐𝐯 𝐕𝐨 𝐓𝐨 𝐓
ΔQv = (7)
𝐑 𝐓𝐨²

32
Avec :
Δp : Gradient de pression en [Pa] ; V0 : Volume molaire [l/mol] ; Qv : Débit d’air neuf [m3/h],
R : Constante universelle des gaz parfaits [J/mol .K] ; 𝑇 : Température du local [K] ; T0 : Température
[K] (CNTP)
Troisième étape : Mise en œuvre du gradient de pression
Cette variation peut être obtenue en modifiant :
- Le débit volumique d'air neuf admis dans le local ; le débit volumique d'air rejeté restant
constant ;
- Ou le débit volumique de rejet ; le débit volumique d'air neuf restant constant.
Nous désignons les différents types d’air par :

Arj : air rejeté ; Arp : air repris ; An : air neuf ;
Am : air du mélange ; Arc : air recyclé ; As : air soufflé.
Ainsi nous proposons trois possibilités de solutions et les conséquences que celles-ci
impliquent :
 Action sur le débit d'air neuf et le débit de soufflage :
Dans ce cas on augmente le débit d’air neuf. Le débit de soufflage, dans cette solution, suit
naturellement cette augmentation ; le débit d’air recyclé ne variant pas pour garder un débit de
rejet constant.

33
Les conséquences sont les suivantes :
 Augmentation de la charge du ventilateur de soufflage, augmentation de l'énergie

consommée ;
 Le taux de brassage n'est pas rigoureusement respecté. Mais la diminution de l'écart au
soufflage va dans le sens d'une amélioration du confort du personnel lorsque les vitesses
résiduelles dans le local sont grandes ;
 Le point de mélange se déplace vers le point figuratif de l'air neuf (augmentation du
taux d'air neuf).
 Action sur le débit d'air neuf seul et le débit de reprise :
L’augmentation de pression étant toujours obtenue par action sur l’air neuf, le débit de
soufflage et le débit de rejet restant constants. Le débit de reprise doit être diminué
proportionnellement pour obtenir un débit de soufflage constant.
 La charge du ventilateur de soufflage reste constante. Le taux de brassage est respecté ;

 Le point de mélange se déplace vers le point figuratif de l'air neuf : augmentation d'air
neuf. La consommation d'énergie sur le traitement est plus grande que dans le premier
cas ;

34
 La charge et la consommation d’énergie du ventilateur de reprise diminuent.
 Action sur le débit d'air rejeté et le débit de reprise:
Dans ce cas on diminue Le débit d’air rejeté et le débit de reprise. Le débit de soufflage et le
débit d’air recyclé restent constants.
Le taux de brasage ne varie pas ainsi que le taux d’air neuf. Le point de mélange ne change
pas de position.
 La charge du ventilateur de reprise diminue ainsi que l'énergie consommée ;

 Le taux de brassage, le débit de soufflage, l'écart de température au soufflage et le
taux de renouvellement d'air sont inchangés.
Cette dernière solution est la meilleure du point de vue énergie mais elle montre ses limites
lorsque le taux d’air neuf est faible, les fuites et les suppressions demandées sont élevées.
Présentation des résultats
Le tableau 11 donne les débits de soufflage, de reprise, d’air neuf, de rejet pour un gradient de
pression nul.

35
Tableau 10: les débits d'air des CTA avec un gradient de pression nul
CTA Débit d’air Débit d’air Débit d’air Débit d’air Débit d’air
soufflé neuf repris rejeté recyclé
(m3/h) (m3/h) (m3/h) (m3/h) (m3/h)
CTA 1 2079 832 2079 832 1247
CTA 2 1613 645 1613 645 968
CTA 3 6345 3807 6345 3807 2538
Le tableau 12 donne les débits de soufflage, de reprise, d’air neuf, de rejet pour les gradients
de pression +30 Pa et +15 Pa respectivement pour les zones à risque 3 et 2.
Tableau 11:les débits d'air des CTA avec un gradient de pression
CTA Variation Débit d’air Débit d’air Débit d’air Débit d’air Débit d’air
du débit soufflé neuf repris rejeté recyclé
totale (m3/h) (m3/h) (m3/h) (m3/h) (m3/h)
(m3/h)
CTA 1 476 2079 832 1603 356 1247
CTA 2 379 1613 645 1234 266 968
CTA 3 2264 6345 3807 4081 1543 2538
La variation du débit due au gradient de pression a été calculée à l’aide des équations (4), (5),
(6) et (7) (Voir annexe 7). Les débits soufflés ont été obtenus par action sur le débit d'air rejeté
et le débit de reprise en retranchant la variation de débit du au gradient de pression aux débits
de rejet et de reprise indiqué au tableau 11. Toutefois les débits de soufflage et d’air neuf restent
inchangés. Ce sont ces valeurs qui sont retenues pour le dimensionnement du système de
traitement d’air mis en œuvre dans le cadre cette étude.
La puissance de la batterie froide
La puissance de la batterie a été calculée avec le logiciel HAP, c’est la puissance obtenue lors
du calcul du bilan thermique.

36
Tableau 12: Présentation des puissances des batteries froides
CTA Puissance de la batterie froide (W)
CTA 01 18 762
CTA 02 19 128
CTA 03 65 089
Pression du ventilateur
La sélection d’un ventilateur s’effectue principalement sur la base du débit volumique voulu et
de la pression désirée auxquels viennent s’ajouter un certain nombre de critères à savoir le
niveau sonore, le prix, l’encombrement, le rendement, etc.
La pression représente la résistance créée par les autres composants de l’installation :
- les conduits d’air ou gaines ;
- les singularités des conduits d’air (coudes par exemple) ;
- les éléments terminaux (grilles, bouches) ;
- les accessoires divers (filtres, volet de réglage, éventuellement une batterie).
On sélectionne donc d’abord les ventilateurs pouvant délivrer le débit et la perte de charge
souhaitée. On sélectionnera ensuite, à partir des courbes caractéristiques, le ventilateur dont la
pression dynamique est minimum au débit voulu, de manière à minimiser la hauteur
manométrique totale à fournir. Ensuite on repère le ventilateur dont le rendement est maximum
au point de fonctionnement.
Ayant les débits de soufflage et de reprises, il s’agira maintenant de déterminer les pertes de
charge dans le réseau de distribution d’air.
I.2.3.2. La sélection des éléments terminaux de diffusion

Les diffuseurs, bouches ou grilles de diffusion d’air permettent de répartir de façon homogène
le débit soufflé et la température dans une ou plusieurs pièces. Et sont aussi utilisées comme
amenée d’air ou grille de reprise.
Les Critères principaux de sélection d’un diffuseur sont :
 Débit d'air en m3/h ;
 La classe de risque

37
 La vitesse de l’air en m/s ;

 Les pertes de charges en Pa ;
 Le niveau sonore en dB (A) ;
 Portée de la veine d’air en m (Taux de brassage).
Le débit d’air total de chaque CTA est partagé entre les différents locaux qui lui sont raccordés,
et ce en fonction de leur volume. Les éléments terminaux de diffusion choisis doivent avoir un
débit supérieur ou égal aux débits calculés.
La sélection des diffuseurs pour les zones à risque 2

Notre choix s’est porté sur les terminaux de filtration DIF WS qui ont une double fonction :
confinement du filtre absolu et diffusion de l’air dans l’environnement. Cette famille de
diffuseurs permet de réaliser des environnements stériles et des salles blanches en installant les
filtres absolus directement dans le local à traiter l’air, filtre au niveau de pureté souhaité, y est
donc diffusé.
Figure 13: les diffuseurs de filtration du modèle DIF WS
Le tableau 14 donne le modèle et la quantité des diffuseurs installés dans chaque local.
Tableau 13: Sélection des diffuseurs de filtration de la zone à risque 2
Débit d'air soufflé Référence du Débit du diffuseur Quantité

Local (m3/h) diffuseur choisi (m3/h)
Salle de réveil 1362 DIF 43X 2K-WS 680 2

38
Salle de soins 1737 DIF 43X 2K-WS 680 3

Stérilisation 789 DIF 44L 2K-WS 900 1
Conditionnement 901 DIF 44L 2K-WS 900 1
Circulation 1530 DIF 42 2K-WS 300 6
La sélection des diffuseurs pour les zones à risque 3

La salle d'opération risque 3 suivant la norme NF S 90351 sera équipée de caissons portes
filtres, muni de prises de pression et de filtres terminaux d’efficacité et grilles de diffusion.
3 critères doivent être pris en compte pour la sélection d’un caisson porte filtre :
 La norme NF S 90-351 préconise des taux de brassages différents selon que l’on traite
une zone à risque à risque 3 ;
 D’une analyse de risque doit découler la taille de protection (donc de plafond) voulue
par le futur utilisateur.
 Pour fonctionner correctement, la plage de vitesse de soufflage d’un plafond
unidirectionnel doit être respectée : de 0,25 à 0,45 m/s.
Le choix s’est donc porté sur les caissons portes filtres de la marque Sagicofim qui présentent
les caractéristiques suivantes
Tableau 14:Caractéristiques des caissons portes filtres des salles d'opération
Local Débit d'air Référence du Débit du diffuseur Quantité

soufflé (m3/h) diffuseur choisi (m3/h)
Salle d’opération 1 1600 DIF-2A-43L 400 4

Salle d’opération 2 1600 DIF-2A-43L 400 4
SAS 450 DIF-2A-43L 450 1

39
Figure 14: Caisson porte filtre DIF-2A-43L
La sélection des grilles de reprise

Notre choix s’est porté sur les grilles de reprise pour environnements à contamination contrôlée
DEC S FL/50F de la marque Sagicofim pour les zones à risque 3, ce sont des grilles porte
filtre d’efficacité M6 qui assure une simplicité d’utilisation. Pour les zones à risque 2 notre
choix s’est porté sur les grilles DC 200 de la marque Kbe International (Voir annexe 10
pour les caractéristiques).
Figure 15: Grille de reprise porte filtre DEC S FL/50F
Tableau 15: la sélection des grilles de reprise
Débit de la
Débit d'air Référence de la
Local grille Quantité
repris (m3/h) grille choisie
(m3/h)
Salle d’opération 01 1600 400 7

Salle d’opération 02 1200 DECS FL/50F 400 6
SAS 400 400 1
Salle de réveil 910 530 2
Salle de soins 1167 425 3
Circulation 965 CD 200 210 5
Stérilisation 520 530 1

40
I.2.3.3. Dimensionnement du Réseau de distribution d’air : les gaines

On dimensionne nos réseaux aérauliques par la méthode de pertes de charges
constante, cette méthode consiste à fixer une vitesse dans le tronçon principal c’est-
à-dire le tronçon le plus défavorable du réseau aéraulique et on déduit la perte de
charge linéaire unitaire correspondante en fonction du débit à l’aide d’un abaque
présenté en annexe 8. Connaissant le débit dans chaque tronçon du réseau, Cette
perte de charge linéaire unitaire lue est ensuite gardée constante pour les tronçons
secondaires.
Connaissant le débit et la perte de charge linéaire, on en déduit la vitesse lue dans
chaque tronçon, puis on fixe une hauteur de gaine en vue de déterminer le diamètre
équivalent du conduit rectangulaire par l’équation (10) [14].
Les sections, les longueurs et les diamètres équivalents peuvent être respectivement
calculées par les formules suivantes :
𝑆 (8)
𝑙 (9)
.
𝐷𝑒𝑞 1.265 (10)
Tout d’abord on dimensionnera le réseau de soufflage, puis le réseau de reprise. Les résultats
obtenus sont récapitulés dans les tableaux ci-dessous.
 Calcul de pertes de charge totales dans le réseau de distribution d’air

Il existe deux types de pertes de charges :

Perte de charges linéaires dues aux frottements dans les conduites rectilignes. Elle est
calculée par la formule suivante :
∆𝑃 𝑙 𝑗 𝐿 (11)
Perte de charge linéaire unitaire j est donnée par l’abaque des pertes de charges pour chaque type
de matériau utilisé.
Perte de charge singulière due aux éléments du circuit présentant une particularité telle qu’un
coude ou un rétrécissement. Elle se calcule par la formule :

41
ΔPs = 𝛏∗ ∗ 𝝎2 [𝑷𝒂] (12)
Avec
ρ: Masse volumique de l’air
ξ: coefficient de perte de charge singulière de l’élément considéré
 0,40 pour les coudes rectangulaires
 0,24 pour les coudes circulaires
 0,34 pour les Té
 0,15 pour les rétrécissements
Ces coefficients sont additionnés lorsqu’il y a plusieurs singularités sur un tronçon donné.
Les pertes de charges totales sont obtenues par la formule suivante :

∆𝑃 ∆𝑃 𝑙 ΔPs (13)
Les schémas synoptiques des réseaux de gaines dessinés avec l’Autofluid sont indiqués sur la
figure ci-dessous :

42
Figure 16: Réseaux de distribution d'air dans le bloc opératoire
I.2.3.3.1. Dimensionnent du réseau de soufflage

Le dimensionnement du réseau de soufflage s’est fait selon la méthodologie décrite ci-dessus.
Les schémas synoptiques sont donnés en annexe 10. Les résultats des calculs pour la CTA 01
sont résumés dans les tableaux ci-dessous.

43
 Le réseau aéraulique de la CTA 01

Tableau 16: Résultats des dimensions de réseau de soufflage de la CTA 01
Tronçon Q j Vitesse S H l D L pertes coef pertes pertes de
(m3/h) (Pa/m) (m/s) (mm²) (mm) (mm) équivalent (m) linéaires singulières charge
(mm) (Pa) (Pa) totales
(Pa)
Q0Q2 2080 0,568 4,07 142,0 350 405,6 414,7 5,8 3,2944 0,74 6,129013 9,423413
Q2Q4 1280 0,568 3,8 93,6 250 374,3 335,5 1,5 0,852 0,49 3,5378 4,3898
Q4Q5 480 0,568 3,2 41,7 200 208,3 224,8 1,6 0,9088 0,63 3,2256 4,1344
Q1N3 400 0,568 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,6248 0 0 0,6248
Q1N4 400 0,568 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,6248 0 0 0,6248
Q3N1 400 0,568 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,6248 0 0 0,6248
Q3N2 400 0,568 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,6248 0 0 0,6248
Les autres tableaux du dimensionnement des réseaux aérauliques sont indiqués en annexe 9.
I.2.3.3.2. Dimensionnent du réseau de reprise de chaque CTA
Le dimensionnement du réseau de reprise s’est fait selon la méthodologie décrite ci-dessus.
Tableau 17:Résultats des dimensions de réseau de reprise de la CTA 01
Tronçon Q j V S h l D L pertes coef pertes pertes
(m3/h) (Pa/m) (m/s) (mm²) (mm) (mm) équivalent (m) linéaires singulières de
(mm) (Pa) (Pa) charge
totales
(Pa)
P1-P2 1600 0,483 3,63 122,4 350 349,8 385,3 5,8 2,8014 1,54 10,146213 12,9476
P2-P3 1200 0,483 3,5 95,2 250 381,0 338,4 1,5 0,7245 1,29 7,90125 8,62575
P3-P4 800 0,483 2,73 81,4 250 325,6 313,6 1,6 0,7728 0,63 2,3476635 3,12046
P4-P5 400 0,483 2,6 42,7 200 213,7 227,6 1,1 0,5313 0,39 1,3182 1,8495
Les autres tableaux du dimensionnement des réseaux aérauliques sont indiqués en annexe 9.
I.2.3.3.3. Les matériaux utilisés pour la fabrication des gaines
Les réseaux de gaines seront principalement de forme rectangulaire et les différents piquages
seront des gaines en forme circulaire.
 Gaine rectangulaire
Le réseau des gaines de soufflage et de reprise sera réalisé en gaines pré-isolées.
Les gaines rectangulaires et les pièces de forme seront fabriqués en tôle d’acier galvanisé.
 Gaine circulaire en tôle spiralée
Les conduits circulaires spiralés sont fabriqués à partir d'un feuillard d’acier galvanisé enroulé
en hélice et agrafé sur lui-même de façon à résister à une dépression allant d’au moins 120

44
mm CE.
I.2.3.4. Calcul de pertes de charge totales dans les réseaux de gaine
Il s’agira de déterminer toutes les pertes de charge dans tout le réseau de soufflage et de reprise
d’air y compris celles des éléments terminaux. Quant aux éléments terminaux, nous relèverons
les valeurs de perte de charge indiquées sur leur fiche technique.
 Présentation des résultats de calcul

Les différentes pertes de charge dans le réseau aéraulique de soufflage sont résumées dans le
les tableaux 18 et 19.
Tableau 18:Détermination des pertes de charge dans le réseau de soufflage
CTA Débit Perte de charge Perte de charge Perte de charge totale Perte de charge
(m3/h) linéaire (Pa) singulière (Pa) dans les éléments Totale
terminaux (Pa) (Pa)
CTA 01 2080 7,9 12,9 100 120,8
CTA 02 1600 6,1 7,42 100 113,52
CTA 03 6400 25,66 18,43 260 304,09
Tableau 19:Détermination des pertes de charge dans le réseau de reprise
CTA Débit Perte de charge Perte de charge Perte de charge totale Perte de
3
(m /h) linéaire (Pa) singulière (Pa) dans les éléments charge Totale
terminaux (Pa) (Pa)
CTA 01 1600 8,1 21,7 312 341,8
CTA 02 1200 8,3 15,98 234 258,28
CTA 03 4200 16,09 15,88 408 439,97
Ainsi connaissant la puissance de la batterie froide, les différents débits (soufflage, reprise), les
pertes de charges totales dans les différents réseaux de gaines, nous pouvons donc procéder à
la sélection des CTA ainsi que leur ventilateurs (Voir Annexe 11 pour les caractéristiques
des CTA et ventilateurs).

45
Le choix s’est donc porté sur les centrales de traitement d’air de la marque DAIKIN dont les
caractéristiques sont résumées dans le tableau ci-dessous.
Tableau 20: Caractéristiques des centrales de traitement d’air.
Caractéristiques CTA 01 CTA 02 CTA 03

Puissance Frigorifique(kW) 20 20 68
Puissance Calorifique (kW) 6 6 10
Débit de soufflage (m3/h) 2080 1600 6400
Débit de reprise (m3/h) 1600 1200 4200
Débit d'air neuf (m3/h) 850 850 3700
Débit d'air extrait (m3/h) 400 400 2300
I.2.3.5. La sélection des groupes à détente directe

Le choix s’est donc porté sur une technologie Daikin qui permet de connecter l’unité de
traitement de l’air à toute unité de condensation à Inverter VRV ou ERQ de Daikin. Cette
technologie intègre une vanne de détente et un boîtier de commande qui en font une véritable
solution "plug-and-play".
Ce mécanisme unique en son genre permet une durabilité supérieure à long terme, car les
utilisateurs réalisent des économies sur les coûts énergétiques tout en réduisant les émissions
de carbone de leur système.

46
Figure 17:le synoptique de la connexion à détente directe ( Source : Daikin)

La sélection de l’unité extérieure VRV est faite en fonction de la puissance de la batterie froide
de la centrale de traitement d’air. Cette puissance doit être supérieure ou égale à celle de la
batterie froide. Aussi la sélection de la vanne de détente est faite en fonction de la puissance
autorisée de l’échangeur de chaleur du système. Et à chaque vanne de détente correspond un
boitier de commande. Les tableaux 21 et 22 donnent les informations sur les différentes
sélections effectuées.
Tableau 21:La sélection des groupes des CTA 01 et CTA 02
CTA 01 et CTA 02
Désignation Reference Puissance (kW) Quantité
Unité extérieure RXYQ8TY1 22,4 2
Vanne de détente EKEXV200 20 2
Boitier de commande EKEQMCB - 2

47
Tableau 22:La sélection des groupes des CTA 03
CTA 03
Désignation Reference Puissance (kW) Quantité
RXYQ8TY1 22,4 2
Unité extérieure
RXYQ10TY1 28 1
Vanne de détente EKEXV400 40 2
Boitier de commande EKEQMCB - 2
I.2.3.6. Détermination des sections des liaisons frigorifiques des unités extérieures
En fonction du type et de la capacité de l’unité extérieure à installer, la détermination des
sections des liaisons frigorifiques est résumée dans le tableau 23.
La détermination de la section des tuyauteries (côté gaz ou liquide) est fortement liée à l’indice
appropriée de cette unité.
Tableau 23:Détermination des sections des tuyauteries des unités extérieures
type d'unité extérieure Tuyauterie côté liquide Tuyauterie côté gaz
RXYQ8TY1 3/8'' 3/4''
RXYQ10TY1 3/8'' 7/8''
 Les sections des liaisons frigorifiques entre deux points de raccordement
Tableau 24: Détermination des sections des tuyauteries entre points de raccordement
Liaison Tuyauterie côté liquide Tuyauterie côté gaz

Té – Té 1/2'' 1''1/8
Té – Refnet 3/4'' 1''3/8
Refnet – CTA 1/2'' 1''1/8
Toutes les catégories de section utilisées dans le cadre de cette étude et leurs longueurs sont
résumées au tableau 25.

48
Tableau 25:les catégories de section et leurs différentes longueurs
Tuyauterie 3/8'' 1/2'' 3/4'' 1''1/8 1''3/8

Longueur (m) 30 12 45 12 15
 Détermination des raccords REFNET
Pour la CTA 03 nous avons deux vannes de détente parallèlement raccordée à elle à l’aide d’un
raccord refnet qui permet une répartition homogène du fluide et optimise les pertes de charge.
Le choix des raccords est basé sur le calcul de la somme des indices des unités à raccorder
Les différents types de raccords REFNET sont résumés dans le tableau 26.
Tableau 26:Types de raccords REFNET
Indice cumulé Indice cumulé Type de raccords
< 200 KHRQ22M20T

200 ≤ x < 290 KHRQ22M29T
290 ≤ x < 640 KHRQ22M64T
> 640 KHRQ22M75T
Figure 18:Raccord REFNET

Un seul raccord refnet de type KHRQ22M20T a été utilisé pour cette étude.
 Kit de tuyau de raccordement des unités extérieures
Un seul kit de type BHFQ22P1517 a été utilisé pour cette étude.
Figure 19:Kit de tuyau de raccordement

49
I.2.3.7. Les schémas synoptiques des liaisons frigorifiques entre les CTA et les groupes à
détente directe
Figure 20:schéma synoptique de liaison frigorifique entre l’unité VRV et CTA 01.
Figure 21: schéma synoptique de liaison frigorifique entre l’unité VRV et CTA 02.

50
Figure 22: Schéma synoptique de liaison frigorifique entre les unités VRV et CTA 03
I.2.3.8. Fluide frigorigène utilisé
Le fluide frigorigène utilisé est le R-410A. L’utilisation du
réfrigérant haut rendement R-410A permet au système VRV de
fonctionner avec une charge plus faible, ce qui entraîne une
réduction du diamètre de la tuyauterie de liquide et de gaz.
Figure 23:Bouteille de R-410

I.2.3.9. Détermination de la quantité de réfrigérant à ajouter
L’unité extérieure est chargée de réfrigérant à l’expédition depuis l’usine, mais en fonction de
la taille et de la longueur des canalisations lors de l’installation, elle peut avoir besoin d’une
charge supplémentaire.
 Pour l’unité extérieure de la CTA 01
Tableau 27 : Informations sur le réfrigérant utilisé
Type Réfrigérant GWP Charge usine Charge additionnelle (kg) TCO2 équivalent
R410A 2087.5 5,9 0,9* 14.2

51
Charge additionnelle de réfrigérant = 15,0 m (ø3/8 ") × 0,059 = 0,9kg

 Pour l’unité extérieure de la CTA 02
Tableau 28:Informations sur le réfrigérant utilisé
Type Réfrigérant GWP Charge usine (kg) Charge additionnelle (kg) TCO2 équivalent
R410A 2087.5 5,9 0,9* 14.2
*Charge additionnelle de réfrigérant = 15,0 m (ø3/8 ") × 0,059 = 0,9kg

 Pour les unités extérieures de la CTA 03
Tableau 29:Informations sur le réfrigérant utilisé
Type Réfrigérant GWP Charge usine (kg) Charge additionnelle (kg) TCO2 équivalent
R410A 2087.5 17,8 5,3* 14.2
* Charge additionnelle de réfrigérant = 15,0 m (ø3/4 ") × 0,26 + 12,0 m (ø1/2 ") × 0,12 =5,3kg
Notons que la charge additionnelle est calculée à partir des longueurs des tuyauteries
frigorifiques.
I.2.3.8. Accessoires des réseaux de distribution d’air
Ces accessoires sont d’une importance capitale à la mise en œuvre d’un réseau de distribution
d’air dans le contexte du traitement d’air d’une salle blanche.
Le volet de dosage
Cet organe est installé sur les réseaux de gaines, il a pour rôle :
 L’équilibrage des réseaux c’est à dire la répartition des débits d’air dans les différents
tronçons d’un réseau ;
 La fermeture totale ou modulée d’un tronçon de réseau. Ils peuvent être à commandes
manuelle, électrique ou pneumatique.
Pour sélectionner un volet de dosage, il faut connaître la perte de charge à créer ainsi que le
débit de passage.
Le choix s’est donc porté sur le modèle KACLO10 de la marque Kbe International.

52
Figure 24:volet de dosage

Il sera installé deux volets de dosage (Soufflage et reprise) par local afin d’obtenir le débit
souhaité dans chaque local à traiter.
Piège à son
Un piège à son est une gaine de ventilation équipée de baffles en laine minérale. Les baffles
sont montés en parallèle dans le sens de l’air. Un piège à son rectangulaire est optimisé en
fonction des exigences du chantier.
Pour faire la sélection d’un piège à son, une étude acoustique dynamique du réseau aéraulique
est donc nécessaire qui répondra aux exigences du bureau d’études acoustiques.
Figure 25:Piège à son

Clapet coupe-feu
Un clapet coupe-feu est un dispositif automatique

de fermeture permettant d'empêcher la
propagation d'un incendie par les conduits de
ventilation, en stoppant les fumées et les gaz
chauds. Il est installé aux traversées des parois de
compartiments coupe-feu par le réseau de
ventilation.
Figure 26:Le clapet coupe-feu rectangulaire

53
I.2.3.9. Présentation du schéma de principe de l’installation

Les figues 25 et 26 montrent les schémas de principe de toute l’installation du système de
traitement d’air mis en œuvre dans le service neuf de traumatologie de l’hôpital général de
Toumodi.
Figure 27: schémas de principe de l’installation des CTA 01 et CTA 02
Figure 28: Schéma de principe de l’installation de la CTA 03

54
I.3. Moyens de contrôle de la qualité de l’air

Avant toute intervention de qualification d’une salle par les équipes, il est nécessaire qu’une
mise à gris du local et environnement soit effectuée. La mise à gris est une action de nettoyage
qui comprend un balayage humide, une détergence et une désinfection des sols, murs, plafonds,
vitres, tout matériel de diffusion et d’extraction d’air ainsi que des équipements installés avant
les qualifications. Il est également nécessaire que les opérations de nettoyage des réseaux
aérauliques aient été réalisées bien avant.
 Les critères d’acceptation

Pour un filtre très haute efficacité H14 ayant une efficacité de filtration de 99,995 % (valeurs
intégrales MPPS), il conviendra une tolérance de pénétration d’aérosol de 0,01 %
conformément à la norme NF EN ISO 14644-3. Dans des cas particuliers, ces tolérances
peuvent varier selon accord préalable entre client et installateur.
A l’issue des contrôles, le prestataire effectuera un rapport établi pour chaque filtre, les résultats
d’intégrité. Ce contrôle se fera en trois phases comme suit :
A. Les tests d’intégrité

 Le but
Le test d’intégrité consiste en la recherche de fuites sur les éléments filtrants (filtres HEPA ou
ULPA) installés.
 Le principe
Un aérosol est émis en amont du filtre par la centrale de traitement d’air ou par une grille de
reprise de la salle à contrôler en cas de recyclage d’air. La prestation de test consiste en un
balayage du média, du cadre et du joint du filtre installé, ainsi que du système de support grâce
à un appareil appelé photomètre. Le rapport des concentrations amont et aval de l’aérosol
donnera l’assurance de l’intégrité du filtre et de son support.
- Mode opératoire schématisé pour le test d’intégrité d’une salle équipée d’un plafond filtrant
(Emission de l’aérosol par une CTA située en local technique - Préfiltration de préférence non
montée).

55
Figure 29:Test d'intégrité (source : France Air)

B. Les mises à blanc
Nettoyage complet de la salle en vue de l’obtention de la classe particulaire désirée. Il s’agit
tout simplement d’une mise à gris complétée d’une désinfection aérienne.
C. La validation particulaire
La prestation de base proposée comprend les opérations suivantes :
- Le comptage particulaire ou propreté particulaire ;
- La cinétique de décontamination ou temps de récupération particulaire ;
- Les mesures aérauliques.
 Le comptage particulaire
Cette opération consiste au mesurage de la concentration de particules en suspension dans l’air
et réfute ou valide la classe de propreté particulaire de la zone conformément à la norme NF
EN ISO 14644-1.
L’unité est le mètre cube. Il conviendra de choisir deux tailles de particule avec un écart de 1,5
entre les deux diamètres de particules.
En général, les tailles de particules retenues pour le comptage sont de 0,5 et 5 μm.

56
Figure 30:Un Compteur de particule

 La cinétique de décontamination
Le mesurage consiste à vérifier la capacité de l’installation de traitement d’air à évacuer les
particules en suspension dans l’air de la zone à étudier. L’arrêt du comptage se fait lorsque
l’ambiance est dépolluée de 90%.
 Le principe
- Positionnement de la sonde au point de prélèvement (sous flux d’air) ;
- Pollution artificielle de la zone au-dessus de la zone de prélèvement (Pré-filtration en
CTA montée) ;
- Comptage au temps T = 0 de la concentration en particules (de 0,5 μm selon la NFS
90351), celle-ci étant considérée comme étant 100% du taux de particules ;
- Enregistrement de la valeur du temps T = n pour laquelle le taux de particules
atteint10% de la concentration initiale (soit 90% de décontamination).
 Les critères d’acceptation
Selon la norme NF S 90 351 (établissement de santé), les critères d’acceptation sont :
- Pour les zones de risque 2 et 3 correspondants aux classes ISO 7 et ISO 8,
un temps de récupération T ≤ 20 minutes (CP 20) ;
- Pour les zones de risque 4 correspondant à la classe ISO 5,
un temps de récupération T ≤ 10 minutes (CP 10).
 Les mesures aérauliques
 Les pressions différentielles :
Ce mesurage permet de vérifier la capacité de l’installation de traitement d’air à conserver des

pressions différentielles stables et spécifiées entre la zone contrôlée et son environnement
immédiat. Usuellement, en milieu hospitalier, les valeurs de différences de surpression entre

57
différentes pièces (Bloc/SAS/Couloirs) sont comprises entre 15 et 20 Pa.

 Les vitesses d’air sur l’élément diffusant :
La vitesse d’écoulement d’air détermine les performances de la zone contrôlée, elle valide
l’uniformité de la diffusion unidirectionnelle et permet également d’en déduire le débit mis en
œuvre soufflage/extraction, ainsi que le taux de renouvellement de la salle.
Notons qu’il y a aussi des opérations de contrôle complémentaires telles que :
 Analyses microbiologiques (air, surface, gaz)
Prélèvements dans la zone à contrôler.
- Vérification du nombre d’UFC (Unité formant colonie) numérotation des flores
bactérienne et fongique et si besoin toute recherche et caractérisation de micro-
organismes pathogènes ou indésirables ;
- Détermination de la classe bactériologique de la zone à protéger.
 Les paramètres de confort
Dans les salles d’opération, les mesures des paramètres de confort font également partie des
contrôles à réaliser.
Les valeurs mesurées sont : Les pressions sonores, l’hygrométrie, la luminosité, les
températures.
I.4. Le devis quantitatif et estimatif du projet
Ici il est donc question d’évaluer la faisabilité financière du projet en estimant le coût des
travaux pour la réalisation de l’ouvrage.
Tableau 30: Le devis quantitatif et estimatif du projet

Type DESIGNATION UNIT QTE Prix unitaire Montant F CFA
E F CFA
Groupe RXYQ26U U 1 14 600 000,00 14 600 000,00
extérieur
VRV RXYQ8Y1 U 2 5 400 000,00 10 800 000,00
Centrale de traitement U 1 7 650 000,00 7 650 000,00

d'air BLOC 1 : 20 kW
Centrale de Centrale de traitement U 1 7 650 000,00 7 650 000,00
traitement d’air BLOC 2 : 20 kW
d’air double Centrale de traitement U 1 16 000 000,00 16 000 000,00
flux a détente d’air Couloir+salle de
directe soins
intensif+stérilisation :
68 kW
Kit de KHRQ22M20T U 1 26 750,00 26 750,00
raccordement BHFQ22P1517 U 1 26 750,00 26 750,00

58
Evacuation condensat en U 15 15 000,00 225 000,00

Accessoires PVC Ø32 A 40
Armoire électrique E 1 687 000,00 687 000,00
Débit = 300 à 800 m3/h U 23 113 000,00 2 599 000,00

Débit = 900 m3/h U 2 118 000,00 236 000,00
Grille de Caisson porte filtre U 9 336 000,00 3 024 000,00
soufflage et terminal + H14
de reprise (soufflage),Débit = 250 à
800 m3/h
Caisson porte filtre U 14 248 000,00 3 472 000,00
terminal (reprise) + filtre
M6 ,Débit = 400 m3/h
Grille d'air De 401m3/h à 1000 U 3 199 000,00 597 000,00

neuf avec m3/h
registre
800*500 U 1 332 000,00 332 000,00
600*500 U 1 255 000,00 255 000,00
Clapet coupe-
feu 400*350 U 1 208 000,00 208 000,00
Rectangulair 350*350 U 1 197 000,00 197 000,00
e 400°c/2H 400*300 U 1 196 500,00 196 500,00
350*250 U 1 189 000,00 189 000,00
800*500 U 1 166 000,00 166 000,00
600*500 U 1 127 500,00 127 500,00
Piège à son 400*350 U 1 104 000,00 104 000,00
350*350 U 1 98 500,00 98 500,00
400*300 U 1 98 250,00 98 250,00
350*250 U 1 94 500,00 94 500,00
Gaine rectangulaire en M2 245 76 000,00 18 620 000,00
pré-isolé type hygiénique
intérieur
Gaine Gaine rectangulaire en M2 100 94 500,00 9 450 000,00
rectangulaire pré-isolé type hygiénique
extérieur
Gaine rectangulaire en M2 10 13 000,00 130 000,00
tôle d'acier galvanisé
Gaine Ø200 ML 15 12 300,00 184 500,00
circulaire en Ø250 ML 10 14 000,00 140 000,00
tôle d'acier Ø315 ML 10 17 800,00 178 000,00
spiralé
Ø355 ML 4 20 500,00 82 000,00
Gaine flexible Ø200 ML 7 6 000,00 42 000,00
isolée Ø250 ML 5 7 500,00 37 500,00
Ø315 ML 5 8 900,00 44 500,00
Ø355 ML 2 10 300,00 20 600,00
Liaison 3/8'' ML 30 2 965,00 88 950,00
frigorifique+ 1/2'' ML 12 3 625,00 43 500,00
armaflex 3/4'' ML 45 5 025,00 226 125,00

59
1''1/8 ML 12 6 940,00 83 280,00

1''3/8 ML 15 8 035,00 120 525,00
SOUS TOTAL HTVA 99 151 230,00
TOTAUX Installation +Transport Ens 50% 49 575 615,00
TOTAL HTVA 148 726 845,00
Le coût global de mise en œuvre du système de traitement d’air des salles blanches du service
neuf de traumatologie de l’hôpital général de Toumodi est estimé à :
Cent quarante-huit million sept cent vingt-six mille huit cent quarante-cinq
(148 726 845) Francs CFA.

60
II. NOTICE D’IMPACTS ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE

La présente étude consiste à identifier et à analyser tous les impacts environnementaux et
sociaux directs, cumulatifs indirects ou induits majeurs et proposer des mesures de sauvegarde
à court, moyen et long termes afin d’améliorer l’environnement du projet.
II.1. Identification des impacts positifs et négatifs du projet

Cette première partie de notre NIES sera définie comme suit :
● Les différentes phases du projet : la préparation, l’installation, l’exploitation ;
● Les composantes du milieu récepteur : sol, air, milieu socio-économique ;
● Les sources d’impact : qui comprennent toutes les activités susceptibles d’avoir un effet
direct ou indirect sur une ou plusieurs composantes du récepteur ;
● La nature de l’impact : l’effet de l’impact sur la composante du milieu (description de
l’impact).
Nous utiliserons la matrice de Léopold afin d’identifier et de prévoir les activités susceptibles
d’entraîner des modifications de l’environnement ainsi que les impacts engendrés.
II.1.1. Impacts positifs du projet
Tableau 31: Identification des impacts positifs
Activités/Sources Description de Composante du
Phases du projet Impact
d’impact l’impact potentiel milieu affectée
Pré-construction/ Aménagements Recrutement de personnel pour Opportunités
Humain
Préparation préliminaires travaux d’emplois
Mise en place d'un Humain
Activités génératrices de Amélioration du
Installation système de climatisation Economie
revenus cadre de vie
et de traitement d'air
Fourniture d'une Humain
ambiance
Amélioration de la qualité de confortable et une
La maitrise de la qualité
Exploitation l'air et décontamination des protection sanitaire
de l'air Air
locaux des patients,
visiteurs et
personnel de santé.

61
ETUDE D’UN SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS DU SERVICE NEUF DE TRAUMATOLOGIE DE L’HOPITAL
GENERAL DE TOUMODI
II.1.2. Impacts négatifs du projet

Les impacts négatifs du projet concernent aussi bien la composante environnementale qu’humaine. Ces impacts négatifs ont été identifiés et
résumés dans le tableau 33.
Tableau 32: Identification des impacts négatifs et leurs mesures d'atténuation

Phase du Activités/Sources Impact Description de Composante Intensité Portée Mesures d'atténuation
projet d’impact l’impact potentiel du milieu Impact
affectée
Pré- Manutention Atteinte à la déplacement manuel Humain forte locale Equiper les travailleurs avec
construction/ santé des ou mécanique des les EPI
Préparation travailleurs équipements, des Air
produits
Mouvements des Pollutions Poussières Humain Moyenne locale le port obligatoire des EPI
engins et matériels atmosphériques ou de bouchon antibruit pour
de chantier le personnel exposé ;
-la réalisation de box
Air insonorisés pour des
Atteinte à la Bruits, Nuisance Humain travaux nécessitant un
santé des sonores, accident de contact physique
travailleurs travail direct avec les moteurs ;
Perturbation de Humain
la circulation - l’insonorisation des

62
GENERAL DE TOUMODI
équipements bruyants
Fabrication et pose Atteinte à la Nuisance sonores, Humain Moyenne locale Equiper les travailleurs avec
des gaines santé des accident de travail les EPI
travailleurs
Installation
Installation des Destruction de Echappement du Humain Forte Régionale Mise en œuvre de
unités extérieures la couche fluide frigorigène l’amendement de Kigali
des CTA d’ozone par les R410A pendant la dans un futur proche qui
charge additionnelle
HFC : les gaz à ajoute au Protocole de
de réfrigérant
effet de serre Montréal la réduction
rejet du gaz dans la Air
ayant un progressive de la
nature du au tirage à
pouvoir de production et de la
vide du circuit
réchauffement consommation des HFC
frigorifique
global (PRG) en remplaçant les HFC par
élevé HFO (R410A par R32)
Test d'intégrité Intoxication aux émission d'aérosol en Air Suivre la procédure normale
polluants amont du filtre par la de test de classification des
centrale de traitement Humain forte locale zones à empoussièrement
d’air ou par une grille contrôlé selon les
de reprise de la salle à recommandations de
contrôler l'ASPEC etc.

63
GENERAL DE TOUMODI
Passage des câbles Atteinte à la santé possibilité Humain Equiper les travailleurs avec les
électriques des travailleurs et d'électrocution et risque EPI
Dégât des biens d'incendie Moyenne locale
matériels
Air
Nettoyage des Pollution du sol Déversements Eau Utilisation des produits

Locaux à pollutions accidentels des détergent non dangereux pour
spécifiques produits dangereux l'environnement
utilisés pour l’entretien Humain Moyenne locale
des locaux, des
équipements.
Exploitation rejet d'air chargé de Pollutions Production de CO, CO2, Air
polluants atmosphériques N2O
Humain Utilisation rationnelle des gaz
Atteinte à la santé Intoxication aux CO, Humain forte locale d'anesthésie et de désinfection
des travailleurs CO2, SO2, N2O
Possibilité Humain
ventilation des d'encrassement des
locaux filtres Air Forte Locale Entretien, maintenance et
Pollution d'air Développement des Air surveillance des unités et les
champignons dans les réseaux de distribution d'air
gaines.

64
 Utilisation du fluide frigorigène R410A

La 28e réunion des parties signataires du protocole de Montréal sous la direction du PNUE
(Programme des Nations Unies pour l’environnement) s’est tenu à Kigali. Il s’agit de
l’amendement de Kigali qui avait pour objectif global la réduction progressive de la production
et de la consommation des HFC qui ont un pouvoir de Réchauffement Global (PRG) trop élevé.
Le principal bémol du fluide frigorigène R410A réside dans son PRG. Plus un fluide affiche
un PRG élevé, plus il contribue à l’augmentation de l’effet de serre une fois relâché dans
l’atmosphère. Le Fluide frigorigène R410A avec un PRG de 2088 est l’un des HFC
(hydrofluorocarbures) que l’amendement de Kigali vise à faire disparaitre [15].
Certaines applications du secteur du froid notamment la climatisation des bâtiments sont

affectés par l’amendement de Kigali car Le plus gros marché pour les HFC est celui de la
réfrigération, du conditionnement de l’air et des pompes à chaleur [16].
Il pourrait être remplacé par le R32, plus écologique, plus performant, mais peu inflammable
[17].
Toutefois la rareté et le prix exorbitant des équipements fonctionnant avec le R32 sur le marché
jouent à la faveur du R410A auprès des clients dans un pays comme la Cote d’Ivoire où les
recommandations de Kigali jusqu’à le 1er janvier 2019 tardait encore à rentrer en vigueur [18].
Au cas où les recommandations de Kigali venaient à rentrer en vigueur dans notre pays, le
R410A sera peut-être remplacé par le R32, cela impliquera le remplacement des groupes VRV
actuellement installés par les VRV de remplacement développés par Daikin (la nouvelle
génération des groupes SkyAir A-series au R32). Cette technologie permet d’opérer ce
changement sans toucher les réseaux de cuivre frigorifiques déjà en bon état, également pour
certaines unités intérieures.

65
CONCLUSION ET RECOMMANDATION
Le but de ce travail réalisé était d’étudier un système de traitement d’air d’une salle
blanche dans un service neuf de traumatologie de l’hôpital général de Toumodi-Cote
d’Ivoire. Cette étude a fait ressortir l’évaluation des points réglementaires et normatifs assurant
le confort et la sécurité sanitaire des patients et les techniciens qui y travaillent et à définir les
performances techniques à atteindre pour maîtriser la contamination aéroportée selon les zones
à risques définies dans les établissements de santé.
Quant au traitement d’air, une étude technique a été réalisée, aboutissant à la sélection de
trois centrales de traitement d’air hygiénique à détente directe dont deux ayant une puissance
frigorifique égale à 20 kW chacune, qui serviront à traiter et maintenir respectivement la
surpression dans les salles d’opération 01 et 02. Et la troisième centrale avec une puissance
frigorifique de 68 kW servira à traiter et maintenir la surpression dans les salles de réveil, de
soins, de stérilisation et conditionnent. Chaque CTA est muni d’un système de filtration
comportant au minimum trois étages de filtration d’efficacité croissante afin d’insuffler un air
stérile (G4, F7 et F9). A cela, nous avons 9 caissons portes filtres (H13) et 13 grilles portes
filtres (M6) pour les salles d’opérations et 32 diffuseurs pour les autres locaux permettant
d’atteindre la classe particulaire souhaité. Cette étude technique s’est soldée par un devis
quantitatif et estimatif donnant le coût du projet qui s’élève à 148 726 845 F CFA.
Pour maîtriser les paramètres liés au confort et à la sécurité du malade et du personnel en
bloc opératoire, une importance toute particulière doit être portée sur la mise en œuvre, la
surveillance et la maintenance préventive des différents composants de l’installation de
traitement d’air, encore appelée centrale de traitement d’air.
Au niveau de la notice d’impacts environnementale et sociale, le bilan est acceptable
même si les risques d’accidents et les dangers ne sont pas ignorés. Face à ces situations, des
mesures d’atténuation et de protection ont été mises en place.
Au vu de tout ce qui précède, notre expertise pourrait être recommandée dans d’autre
étude axée sur le désenfumage de ce service neuf de traumatologie. Un domaine important et
obligatoire à prendre en compte dans ces locaux sensibles. Cela permettra à ce service de
répondre d’avantage aux exigences des normes sanitaires

66
BIBLIOGRAPHIE
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patients en Cote d'Ivoire,» chez Conférence Internationale sur la Prévention et le controle de l'infection
(ICPIC), Abidjan, 2011. Recuperé sur https://www.icpic.com/images/2011/RIPAQS.pdf
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https://www.sf2h.net/wp-content/uploads/2015/05/SF2H_recommandations_qualite-de-l-air-au-bloc-
operatoire-et-autres-secteurs-interventionnels-2015.pdf
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https://www.er2i.eu/wp-content/uploads/2015/01/Salles-propres-Conception-des-installations-et-
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physico-chimiques?,» Nice, 2006. Recuperé sur
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[11] Guide UNICLIMA, traitement de l'air en milieu hospitalier, Separ, 1998.
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67
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disparaitre.html
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[16] ActionOzone, Présentation de l’Amendement de Kigali,Paris,France. Recuperé sur
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[18] Declaration du délegué de la Cote d'Ivoire «Trentième réunion des Parties au Protocole de Montréal
relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone», Equateur, novembre 2018. Recuperé sur
https://ozone.unep.org/system/files/documents/Cote%20d%27Ivoire%20Statement.pdf

68
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1: Liste des normes publiées ou l'état de projet au mois de janvier 2011 .................. 70
Annexe 2: Classification des groupes de filtre selon les normes ............................................. 71
Annexe 3:Le plan architectural du service neuf de traumatologie de Toumodi ...................... 72
Annexe 4:Présentation du logiciel d’étude : HAP ................................................................... 73
Annexe 5:les caractéristiques physiques et thermodynamiques de l’air sur le diagramme
psychrométrique....................................................................................................................... 77
Annexe 6: les descriptifs des centrales de traitement d'air ...................................................... 78
Annexe 7:Calcul de la variation de débit du au gradient de pression ...................................... 82
Annexe 8: Abaque pour la détermination des pertes de charge unitaire.................................. 85
Annexe 9: Dimensionnement des réseaux de gaines ............................................................... 86
Annexe 10:Schémas synoptiques des réseaux de gaines ......................................................... 88
Annexe 11:Les Réseaux de distribution d’air dans le bloc opératoire..................................... 90
Annexe 12:Feuilles de catalogues des équipements ................................................................ 91

69
Annexe 1: Liste des normes publiées ou l'état de projet au mois de janvier 2011
Version
Indice de Titre du document français Salles
disponible Date cible de
Indice ISO classement Propres et Environnements Statut Actuel
(nombre de publication
français maitrisés apparentés
pages)
Norme en cours de
NF EN ISO publié révision Enquête
Partie 1:Classification de la Version révisée
ISO 14644-1 X44-101 en juillet publique sur DIS entre
propreté de l'air 2012
1999(p26.) 11/01/2011 et
28/03/2011
Norme en cours de
Partie2:Spécification pour les essais NF EN ISO
révision Enquête
et la surveillance en vue démontrer publiée en Version révisée
ISO 14644-2 X44-102 publique sur DIS entre
le maintien de la conformité avec novembre 2012
11/01/2011 et
l'ISO 14644-1 2000(8p.)
28/03/2012
NF EN ISO
Révision démarrée en
ISO 14644-3 X44-103 Partie 3:Méthodes d'essais publiée en mars
octobre 2010
2006(65p.)
NF EN ISO
Partie 4:Conception, construction et
ISO 14644-4 X44-104 publiée en juillet
mise en fonctionnement
1999(p26.)
NF EN ISO
ISO 14644-5 X44-105 Partie 5: Exploitation publiée en juillet
2001 (52p.)
Version Anglaise
et Française de
ISO 14644-6 X44-106 Partie 6: Vocabulaires Doit disparaitre
Septembre
2007(33p.)
Partie 7: Dispositifs NF EN ISO
Séparatifs(postes à air propres, publiée en
ISO 14644-7 X44-107
boites à gants, isolateurs et mini- décembre
environnements 2004(p57.)
NF EN ISO
Partie 8:Classification de la
publiée en
ISO 14644-8 X44-108 contamination moléculaire En cours de révision
décembre
aéroportée
2006(19p.)
ISO/FDIS 14644- Partie: Classification de la propreté En cours d'élaboration-

X44-109 2011
9 particulaire des surfaces Vote sur FDIS clos

70
8/09/2010
Annexe 2: Classification des groupes de filtre selon les normes
CLASSIFICATION
Moyenne CEN* EN EUROVENT 4/5 Rendement
Efficacité 779 Gravimétrique
G2 EU2 65%
G3 EU3 80%
G4 EU4 90%
Haute efficacité CEN* EN EUROVENT 4/5 Rendement Opacimétrie
779
F5 EU5 40%
F6 EU6 60%
F7 EU7 80%
F8 EU8 90%
F9 EU9 95%
Très Haute EN1822 EUROVENT 4/4 DOP 0,3 mû MPPS*
efficacité
H10 EU10 >95% >85%
H11 EU11 >99,9% >95%
H12 EU12 >99,97% >99,5%
H13 EU13 >99,99% >99,95%
H14 EU14 >99,999% >99,995%
U15 >99,9995%
U16 >99,99995%
U17 >99,999995%
*CEN : Comité Européen de Normalisation
*MPPS : Most Penetrating Particle Size (Entre 0.1 et 0.2µm)
*HEPA High Effiency Particulate Air (Filter)
*ULPA Ultra Low Penetration Air Filter

71
Annexe 3:Le plan architectural du service neuf de traumatologie de Toumodi
Service Radiologie/Imagerie
Bloc opératoire
Chambres des patients
Locaux administratifs
Zone de stockage

72
Annexe 4:Présentation du logiciel d’étude : HAP
HAP est un logiciel sous Windows de CARRIER SA pour le calcul des charges de
climatisation et de consommation énergétique des locaux tertiaires.
D’une utilisation très professionnelle et intuitive, HAP utilise la méthode des facteurs de
réponse pour le calcul des charges horaires.
Les espaces ou locaux sont décrits en 7 pages de saisie sous forme d’onglets :
 Une page pour les données générales d’espace : surface, hauteur moyenne sous plafond,
masse du bâtiment.
 Une page pour les apports internes : éclairage général, éclairage des postes de travail,
équipement électrique, densité de personne et activité, charges diverses en sensible et
latent. Chaque charge interne peut-être affectée d’une intermittence.
 Une page pour décrire les murs, vitrages, et portes. Les coefficients K de parois sont
décrits dans un fichier séparé de manière très détaillée avec épaisseur, masse, résistance
thermique, chaleur spécifique, couleur. Les coefficients des vitrages sont également
décrits dans un fichier distinct avec de nombreux paramètres tel que nature du châssis
(bois, pvc, alu...), nature des rideaux intérieurs (15 types), type de vitrage permettant
de définir les coefficients de transmission, de réflexion et d’absorption.
 Une page pour la toiture et les fenêtres de toit.
 Une page pour décrire dans le détail les infiltrations
 Une page pour décrire les planchers (4 solutions)
 Une page pour les parois vers locaux non climatisés.
La copie d’espaces est aisée avec l’aide de la touche de droite de la souris.

73
Les systèmes de climatisation sont décrits en 4 pages de saisie sous forme d’onglets
 Une page pour définir le système de climatisation : type d’équipement (5 familles) et

type de distribution de l’air conditionné (CAV, VAV, VVT)
 Une page avec 17 paramètres pour définir les composants du système.
 Une page pour décrire les espaces à inclure dans le système.
 Une page pour décrire les paramètres de dimensionnement : température ou débit de
soufflage, débit d’air neuf, température de l’eau glacée éventuellement...
Une fenêtre permet de sélectionner le site météo et ajuster certains paramètres tel que
l’altitude, longitude, l’écart diurne, etc.
Les sites météo sont définis à partir des pays ou continents suivants : USA, Canada,
Amérique centrale, Amérique du sud, Europe, Moyen orient, Afrique, Asie, et Pacifique
De nombreuses éditions permettent de faire un rapport de calcul (en couleur) très complet
avec la charge totale par zone et par système.
HAP est un logiciel complet qui séduit les climaticiens exigeants : techniciens et ingénieurs
CVC en
bureau d'étude et entreprises du génie climatique.
L’écran principal de HAP 49 est tel que présenté ci-dessous :

74
Les résultats du bilan thermiques sont donnés dans les tableaux ci-dessous :

75

76
Annexe 5:les caractéristiques physiques et thermodynamiques de l’air sur le diagramme psychrométrique
Absolute humidity (kg/kg)

Relative humidity (%) 100 90 80 70 60 50 40
0,0450
150
140
30 0,0400
130
120 0,0350
110
0,0300
100 P1
20
90 0,0250
80
0,0200
70
60
0,0150
50 10
40
P2 0,0100
30
20
10 0,0050
0
-10
Enthalpy (kJ/kg) -20
0,0000
-40 -35 -30 -25 -20 -15 -10 -5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
Dry bulb temperature (°C)
P1 P2
t (dry bulb) 43,0°C t (dry bulb) 22,0°C
t (wet bulb) 32,2°C t (wet bulb) 15,4°C
t (dew point) 29,6°C t (dew point) 11,1°C
Pressure 101325,0Pa Pressure 101325,0Pa
RH 48,0% RH 50,0%
g 0,0266kg/kg g 0,0082kg/kg
Enthalpy 111,8kJ/kg Enthalpy 43,0kJ/kg
Density 1,099kg/m³ Density 1,190kg/m³
Airflow 110,0l/s Airflow 110,0l/s

77
Annexe 6: les descriptifs des centrales de traitement d'air
Dans le cadre de cette étude, la construction des CTA se fera selon les descriptifs suivants :
 Panneau extérieur :
En tôle d’acier zingué à chaud, protection anti corrosion par poudre de polyester.
 Panneau intérieur :
En tôle d’acier zingué à chaud.
 Mode de construction du module
Structure de caisson démontable par des raccords à vis pour une mise en place facile sur le
chantier.
Anneau de levage sur le toit de la CTA.
 Portes d’inspection
Portes d’inspection avec joints de caisson profilé creux périphériques à pores fermés et fixés
définitivement à la porte.
Joint profilé creux coupé et soudé aux coins, pour une étanchéité maximale à l’air par une
pression constante, sans renflement.
 Fond de la centrale
Sans creux ou coins inaccessibles pour un nettoyage et un entretien aisé. Tôle d’acier zingué
en standard.
 Bac à condensat
En acier inoxydable ; ils présentent des pentes sur tous les côtés et l’évacuation est située en
partie basse. 7
 Châssis support
Châssis support périphérique en U sous toutes les sections du caisson,
 Registres
Exécution standard en tôle d’acier zingué avec lamelles profilées et entraînement par roue
denté.
- Entraînement par biellettes externes.

78
 Protection contre les intempéries

Toiture étanché résistante aux UV et larmier. Larmier en partie inférieure de caisson dans le
ton RAL de la CTA.
 Aspiration de l’air neuf rejets d’air
Auvent ou grille de protection contre les intempéries en tôle d’acier zingué à chaud avec
revêtement en poudre de polyester dans le coloris RAL de la CTA
 Portes d’inspection
Toutes les portes d’inspection à partir d’une largeur de 459 mm sont protégées contre une
fermeture brusque involontaire par un dispositif de blocage de porte.
Groupe de condensation à détente direct
Les compresseurs seront de type hermétique rotatif scroll, à haute efficacité énergétique et
faible niveau sonore, avec protection thermique incorporée. Monté sur plots anti-vibratiles et
avec charge d'huile.
 Circuit frigorifique :
Le circuit frigorifique entre la CTA et le groupe de condensation disposera de tous les éléments
nécessaires : receveur de liquide, filtre déshydrateur, voyant liquide, détendeur thermostatique,
raccordements extérieurs, pressostats bas et haute pression (avec réarmement manuel).
Le fluide frigorigène sera le R-410A. Y compris isolation avec traitement UV.
 Echangeur :
L'unité sera munie d'un échangeur avec tube en cuivre et ailettes en aluminium avec traitement
hydrophile pour favoriser l’écoulement des condensats.
Les échangeurs seront munis d’un bac en acier inoxydable avec tube d’évacuation.
 Batterie Froide
Refroidissement & Déshumidification Air
‐ Nb de circuit(s) frigorifique(s) : 1,00 U à 2.00 U
‐ Vitesse d'air frontale 2,00 m/s
‐ Bac condensât en acier inoxydable, équipé d'un siphon d'évacuation en Pvc avec
bouchon de curage
 Batterie Chauffage après batterie froide Air Soufflé

Résistances électriques triphasées 1 à 2 étages puissance

79
‐ Vanne de Courant 0-100% Capacité

‐ Thermostats sécurité réarmement automatique et manuel
 Un Ventilateur de Soufflage/ Un Ventilateur d’Extraction
‐ Roue libre à réaction - moteur EC à rotor extérieur accouplement direct
‐ Régulation (variateur de vitesse) débit d'air constant par contrôle de la pression
pavillon aspiration du ventilateur.
‐ Pression statique disponible 500 à 600 Pa
 Armoire électrique :
L'armoire électrique d'alimentation et de commande sera câblée, résistera aux intempéries et
sera conforme aux normes IEC 204-1/EN60204-1. Elle sera munie de sectionneur général
d'arrêt d'urgence avec poignée extérieure, la protection des compresseurs et des ventilateurs se
fera par contacteurs.
Alimentation électrique : 400V/50Hz/3Ph+N.
 Régulation
Les centrales de traitement d’air seront pilotées par un régulateur numérique communicant
intégré aux camisoles fonctions suivantes seront à assurer :
 Une ouverture du registre motorisé admission air neuf à la mise en route du ventilateur
avec temporisation.
 Un pressostat de contrôle du débit déclenchera une alarme en d’arrêt de fonctionnement
des ventilateurs
 Un pressostat de contrôle d’encrassement des filtres déclenchera une alarme en cas d’un
encrassement des filtres supérieur à +50% de pertes de charge par rapport à celle d’un
filtre a poche propre
 Une sonde CO2 montée à la reprise permettra de maintenir un taux de CO2 < 1000ppm
dans les salles d’opération via une action sur les registres du caisson de mélange.
 Une sonde au soufflage permettra de maintenir une température de consigne par action
sur la production frigorifique intégrée. Une sonde de limite basse en cas d’abaissement
anormale de température de l’air au soufflage, déclenchera l’arrêt des ventilateurs et un
signal d’alarme. La remise en route de l’installation ne pourra se d’aire que
manuellement.
 Gérer les alarmes

80
 Arrêter la centrale par fermeture du registre d’air neuf

 Une horloge à programme journalier /hebdomadaire /annuelle généra la mise en route
ou l’arrêt y compris la fermeture
La fermeture /ouverture du registre d’air neuf.
 Asservissement entre la centrale et l’extracteur.
 Filtration
Le médium filtrant sera en matériau incombustible et sera composé de 03 étages de filtres :
 Préfiltre G4 gravimétrique.
 Filtre F7 avant la batterie
 Filtre F9 après la batterie.
La CTA disposera :
 01 Commandes Marche / Arrêt ventilateur
 Registres motorisés
 Manchettes souples
 Traitement anti corrosion pour milieu salin

81
Annexe 7:Calcul de la variation de débit du au gradient de pression
 Calcul du débit de compensation pour la salle d’opération 01+ sas d’entrée ;

 Surface totale = 39.6 m2 ;
 Hauteur sous plafond de la salle = 3.5 m ;
 Taux d’air neuf = 6 volume/h ;
 Porte double de 1.4 m de passage libre et interstice en bas de porte de 2ꞏ10-3 m ;
 Gradient de pression = 30 Pa ;
 CD =0.61.
1) Débit fuite sous porte
Ce débit est calculé avec la formule suivante :

qvf = CDꞏ S ꞏ (2 ꞏ Δp / ρ)½
= 0.61ꞏ (2ꞏ10-3 ꞏ1,4) ꞏ (2 ꞏ 30 / 1.2)½
= 0.006 m3/s
=0.01207 * 3600
Qvf = 43.48 m3/h (1)
2) Débit d’air d’infiltration par différence de température
Ce débit est calculé avec la formule suivante :
Qvinf = τinf ꞏ V
- Volume du local
V= 39.6*3.5
V= 138.5 m3
Avec un taux d’infiltration de 1.2 volume/h on aura donc :
Qvinf = 1.2*138.5
Qvinf = 166.2 m3/h (2)

82
3) La variation de débit nécessaire pour un gradient de pression 30 Pa
Pour obtenir un gradient de pression de 30 Pa, la variation de débit nécessaire est égale à
𝚫𝐩 𝐐𝐯 𝐕𝐨 𝐓𝐨 𝐓
ΔQv =
𝐑 𝐓𝐨²
 Débit d’air neuf

Connaissant le taux d’air neuf et le volume du local égales respectivement à 6 volume/h et
138.5 m3 nous pouvons calculer le débit d’air neuf Qv :
AN: 𝐐𝐯= 6*138.5 𝐐 𝐯= 831m3/h
Avec
To= 273.15 K;
R = 8.31441 J/mol.K;
Vo= 22,41383 l /mol;
T= 22 °C.
Nous pouvons à présent calculer la variation de débit nécessaire :
𝟑𝟎∗𝟖𝟑𝟏∗ 𝟐𝟐.𝟒𝟏∗ 𝟐𝟕𝟑.𝟏𝟓 𝟐𝟐

AN : ΔQv =
𝟖.𝟑𝟏 𝟐𝟕𝟑.𝟏𝟓²
ΔQv = 265.86 m3/h (3)
Ainsi la compensation de débit est obtenue par la sommation des résultats (1), (2) et (3).
Soit Qc le débit de compensation, on aura donc :
Qc = Qvf + Qvinf+ ΔQv
AN: Qc = 43.48+166.2+265.86 Qc = 475.54 m3/h
Nous avons procédé de cette manière pour déterminer le débit de compensation pour chaque
salle à traiter tel qu’indiqué dans le tableau ci-dessous :

83
GRADIENT DE PRESSION
Debit de
Delta P Qv Vo T0+T R T0 dQv (gradient)
compensation
30 832 22,41 295,15 8,31 74610,92 266
OPERATION 1
476
Cd S Delta P Rho Qv fuite sous porte Qv infiltration
0,61 0,0028 30 1,2 43,479 166,32
Debit de
P Qv Vo T0+T R T0 dQv (gradient)
compensation
30 645 22,41 295,15 8,31 74610,92 206
OPERATION 2
379
0,61 0,0028 30 1,2 43,48 129,024
Debit de
compensation
SALLE DE REVEIL 15 817 22,41 295,15 8,31 74610,92 131
452
0,28 0,0042 15 1,2 21,30 299,64
Debit de
compensation
15 1042 22,41 295,15 8,31 74610,92 167
SALLE DE SOINS
595
0,61 0,0042 15 1,2 46,12 382,14
Debit de
compensation
15 473 22,41 295,15 8,31 74610,92 76
STERILISATION
249
0,61 0,0018 0 1,2 0 173,58
Debit de
compensation
CONDITIONNEMENT -15 549 22,41 295,15 8,31 74610,92 88
309
0,61 0,0018 15 1,2 19,76 201,3
Debit de
compensation
15 918 22,41 295,15 8,314 74610,92 147
CIRCULATION
659
0,61 0,016 15 1,2 175,68 336,6

84
Annexe 8: Abaque pour la détermination des pertes de charge unitaire

85
Annexe 9: Dimensionnement des réseaux de gaines
Le réseau aéraulique de la CTA 02

Tableau 33:Résultats des dimensions de réseau de soufflage de la CTA 02
totales
(Pa)
P0-P2 1600 0,516 3,7 120,1 300 400,4 380,9 6 3,096 0,74 5,0653 8,1613
P2-P4 800 0,516 3,1 71,7 250 286,7 294,7 1,5 0,774 0,49 2,35445 3,12845
P1-M3 400 0,516 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,5676 0 0 0,5676
P1-M4 400 0,516 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,5676 0 0 0,5676
P3-M1 400 0,516 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,5676 0 0 0,5676
P3-M2 400 0,516 2,9 38,3 200 191,6 215,5 1,1 0,5676 0 0 0,5676

Tableau 34:Résultats des dimensions de réseau de soufflage de la CTA 03

totales
(Pa)
A-S0 6400 0,393 5 355,6 500 711,1 654,6 11,5 4,5195 0,4 5 9,5195
S0-S10 3580 0,393 4,3 231,3 500 462,5 529,5 10 3,93 0 0 3,93
S10-S13 2628 0,393 4,1 178,0 400 445,1 464,5 9,5 3,7335 0,49 4,11845 7,85195
S13-S14 1820 0,393 3,7 136,6 400 341,6 406,8 8 3,144 0,39 2,66955 5,81355
S11-S12 800 0,393 2,9 76,6 300 255,4 304,6 5,4 2,1222 0,39 1,63995 3,76215
S0-S4 2820 0,393 3,3 237,4 500 474,7 536,5 6,8 2,6724 0,68 3,7026 6,375
S4-S6 1880 0,393 2,8 186,5 400 466,3 475,3 2,7 1,0611 0 0 1,0611
S6-S7 1410 0,393 2,6 150,6 400 376,6 427,4 3 1,179 0,15 0,507 1,686
S7-S8 940 0,393 2,4 108,8 350 310,8 363,1 2 0,786 0,15 0,432 1,218
S3-S5 470 0,393 2,2 59,3 250 237,4 268,3 2,3 0,9039 0 0 0,9039
S1-S2 470 0,393 2,2 59,3 250 237,4 268,3 1,9 0,7467 0 0 0,7467
S8-S9 470 0,393 2,2 59,3 250 237,4 268,3 2,2 0,8646 0,15 0,363 1,2276

86

Tronçon Q j V S h l D L pertes coef pertes pertes de
(m3/h) (Pa/m) (m/s) (mm²) (mm) (mm) équivalent (m) linéaires singulières charge
(mm) (Pa) (Pa) totales
(Pa)
O1-O2 1200 0,664 3,81 87,5 250 350,0 324,8 4,7 3,1208 1,54 11,177397 14,298197
O2-O3 800 0,664 2,73 81,4 250 325,6 313,6 4,4 2,9216 1,29 4,8071205 7,7287205
O3-O4 400 0,664 2,6 42,7 200 213,7 227,6 3,5 2,324 0 0 2,324

Tronçon Q j V S h l D L pertes Coef pertes pertes
(m3/h) (Pa/ (m/s) (mm²) (mm) (mm) équivalen (m) linéaires singu de
m) t (Pa) lières charge
(mm) (Pa) totales
(Pa)
A-R0 4200 0,282 3,89 299,9 500 599,8 602,6 13 3,666 0,4 3,02642 6,69242
R0-R8 1840 0,282 3,2 159,7 500 319,4 437,9 2,5 0,705 0,68 3,4816 4,1866
R8-R11 1110 0,282 2,88 107,1 350 305,9 360,2 2,37 0,66834 0 0 0,66834
R11-R12 740 0,282 2,6 79,1 300 263,5 309,5 3,3 0,9306 0,15 0,507 1,4376
R12-R13 370 0,282 2,1 48,9 200 244,7 243,4 2,2 0,6204 0,15 0,33075 0,95115
R8-R9 730 0,282 2,6 78,0 300 260,0 307,4 3,2 0,9024 0 0 0,9024
R9-R10 360 0,282 2,1 47,6 250 190,5 239,9 2,5 0,705 0,15 0,33075 1,03575
R0-R1 760 0,282 2,5 84,4 250 337,8 319,3 2,4 0,6768 0 0 0,6768
R1-R2 380 0,282 2,2 48,0 250 191,9 240,8 2,2 0,6204 0,15 0,363 0,9834
R0-R3 1900 0,282 3,3 159,9 400 399,8 440,4 4,5 1,269 0 0 1,269
R3-R5 1520 0,282 3 140,7 400 351,9 413,0 8,1 2,2842 0,49 2,205 4,4892
R5-R6 360 0,282 2,1 47,6 250 190,5 239,9 2,3 0,6486 0,15 0,33075 0,97935
R4-R7 400 0,282 2,1 52,9 250 211,6 253,1 8,5 2,397 0,24 0,5292 2,9262

87
Annexe 10:Schémas synoptiques des réseaux de

i
 Réseaux de gaine de soufflage
Réseau CTA 03
Réseau CTA 02 Réseau CTA 01

88
 Réseau de gaine de reprise
Réseau CTA 03
Réseau CTA 02 Réseau CTA 01

LEGENDE
: Diffuseur ou Grille

89
Annexe 11:Les Réseaux de distribution d’air dans le bloc opératoire
LEGENDE
: Gaine de soufflage
: Gaine de reprise
: Grille de soufflage
: Grille de reprise

90
Annexe 12:Feuilles de catalogues des équipements
La centrale de traitement d’air CTA 02
2000

91

92

93
La centrale de traitement d’air CTA 03

94

95

96
Diffuseur de soufflage + reprise
Grille extérieure d’air neuf Volet de dosage

97

98

Doumbia Sekou

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ETUDE D’UN SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS

DU SERVICE NEUF DE TRAUMATOLOGIE DE L’HOPITAL GENERAL DE

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME D’INGENIEUR 2IE AVEC GRADE DE

Présenté et soutenu publiquement le [28 /01/2021] par :

DOUMBIA Sekou (2017 0325)

Maître de stage : Charbel FADDOUL, Ingénieur mécanique, Manager projet

Jury d’évaluation du stage :

Président : Ing. Francis SEMPORE

Membres et correcteurs : Dr.-Ing. habil. Kokouvi Edem N’TSOUKPOE

Institut International d’Ingénierie Rue de la Science - 01 BP 594 - Ouagadougou 01 - BURKINA FASO

A mon père DOUMBIA SOULEYMANE

A ma chère mère KONE MAIMOUNA

A mon frère DOUMBIA Amadou

A mon tuteur DJIBO Mamadou

A mes chers frères et sœurs

A mes chers amis

DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

«L'individu ne reçoit une dimension humaine que par la reconnaissance d'autrui. »

DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

J’adresse également l’expression de ma profonde gratitude et ma haute reconnaissance à :

DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

LISTE DES ABREVIATIONS

DOUMBIA Sekou Promotion 2020-2021 Soutenu le 28/01/2021

REMERCIEMENTS .................................................................................................................... III

LISTE DES ABREVIATIONS.................................................................................................... VI

SOMMAIRE ................................................................................................................................ VII

LISTE DES TABLEAUX .............................................................................................................. X

LISTE DES FIGURES................................................................................................................ XII

PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU PROJET ET DU CADRE D’ETUDE.......... 2

I. Présentation de la structure d’accueil ................................................................................... 3

I.1. Historique et statut ............................................................................................................................. 3

I.2. Organisation ....................................................................................................................................... 3

I.3. Mission ................................................................................................................................................ 3

I.4. Service d’accueil ................................................................................................................................. 3

II. Présentation du projet............................................................................................................. 3

I.1. Localisation ......................................................................................................................................... 3

I.2. Contexte et justification ..................................................................................................................... 4

I.3. Objectifs de l’étude ............................................................................................................................ 5

I.3.1. Objectif principal ............................................................................................................................ 5

I.3.2. Objectifs spécifiques........................................................................................................................ 5

DEUXIEME PARTIE : DEVELOPPEMENT DU SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR

D’UNE SALLE BLANCHE ........................................................................................................... 6

I. SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR D’UNE SALLE BLANCHE : CAS D’UNE

I.1. Définition des salles blanches ................................................................................................... 7

I.1.1. Définitions et Généralités ............................................................................................................... 7

I.1.2. Classification des salles blanches ................................................................................................... 7

I.2. Traitement de l’air .................................................................................................................... 8

I.2.1. Généralité sur le traitement de l’air .............................................................................................. 8

I.2.2. Moyens permettant la maîtrise de la qualité de l’air ................................................................... 9

I.2.3. Les critères déterminants pour la maitrise de la qualité de l’air .............................................. 10

I.2.3.1. La filtration de l’air ................................................................................................................... 11

I.2.3.2. Les différents types de diffusion ............................................................................................... 14

I.2.3.3. Le taux de renouvellement d’air ............................................................................................... 16

I.2.3.4. La cascade de pression [10] ....................................................................................................... 16

I.2.3.5. Le contrôle des conditions physiques de l’air .......................................................................... 17

I.2.4. Classification des zones à risque .................................................................................................. 18

I.2.5. Les performances à atteindre en milieu hospitalier ................................................................... 19

TROISIEME PARTIE : ETUDE TECHNIQUE DU SYSTEME DE TRAITEMENT D’AIR

I. ETUDES TECHNIQUES ..................................................................................................... 22

I.1. Présentation du plan d’étude ................................................................................................. 22

I.2. Dimensionnement des différents équipements .............................................................................. 24