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Jury d’évaluation
Président : Dr MESSAN Adamah
Membres : Dr BELLO David
M. SIMAL Amadou
Mme TRAORE Yasmine
Promotion [2015/2016]
Conception et dimensionnement d’un pont dans le cadre du projet d’aménagement et bitumage de
la route inter-états n°7 : tronçon Kandi-Ségbana-Frontière du Nigéria vers Samia
Proverbe chinois
Remerciements/ Dédicaces
Ce mémoire est le résultat d’un travail acharné de près de six mois. En
Monsieur AFFES Khaled, mon maitre de stage, pour son aide précieuse
et pour le temps qu’il m’a consacré
Le Docteur BELLO David, mon maitre de mémoire, pour l’engagement et
le suivi qu’il m’a témoigné durant la rédaction de ce mémoire
Monsieur MEHRI Samir, Directeur du projet/SOROUBAT-BENIN,
pour m’avoir accepté dans sa structure
La Direction du 2ie à travers son personnel administratif, son corps
professoral et son personnel assistant pour tout le dévouement dont ils
ont fait preuve tout au long de ma formation
Tout le personnel de l’entreprise SOROUBAT-BENIN pour l’aide qu’ils
m’ont apporté
Mes chers parents, pour leur patience illimitée, leur encouragement
contenu, leur aide ; en témoignage de mon profond amour et respect
pour leurs grands sacrifices.
Mes chers frères : Aaron, Marie Isabelle, et Isaac pour leur grand
amour et leur soutien ; qu’ils trouvent ici l’expression de ma haute
gratitude.
Ma très chère amie Maryiam pour ton soutien de chaque jour.
Mes chers amis qui m’ont toujours témoigné un soutien indéfectible tout
au long de ce travail et dans la vie.
Résumé
L’axe routier Kandi-Ségbana-Frontière du Nigéria se révèle être, pour le gouvernement
béninois, d’une importance capitale dans ses relations socio-économiques avec le voisin
nigérian. Cependant il est interrompu par endroit par des traversées d’eau ; ce qui nécessite
la construction d’ouvrages de franchissement.
Le pont du PK 40+880 est l’un d’eux et son étude conceptuelle ainsi que structurale est la
substance de ce mémoire. En effet, avec sa largeur de 9.6 m et sa longueur de 120 m, l’OA
63 remplacera l’ancien ouvrage qui a montré ses limites.
Après une analyse multicritère spécialement basée sur la facilité et le coût de réalisation,
l’ouvrage projeté sera un pont à poutres en béton armé. Il sera fondé sur un sol constitué
essentiellement de sable moyennement consolidé avec une pression limite moyenne de 20
daN/cm2. Les études hydrologiques ont révélé que les eaux s’écoulent le long du bassin
versant suivant un débit de 1137,602 m3/s. Il présentera 9 poutres avec une épaisseur du
hourdis de 0.20 m ; il est subdivisé en 06 travées de 20 m chacune. Les appuis
intermédiaires seront des piles-voiles d’une largeur de 3 m avec une épaisseur de 1.6 m. Ils
seront reliés par une semelle de 10.6 × 6 × 1.5 𝑚3 . L’ouvrage sera ancré sur des
fondations superficielles (radier général). Le calcul structural a abouti à une quantité de
béton de 3410.324 m3 et une quantité de fer de l’ordre de 476770.70 kg. L’ouvrage est
estimé à 1 670 897 429 FCFA et sera réalisé en 1 an. L’étude environnementale a relevé
les éventuels impacts et a permis d’élaborer les mesures nécessaires.
Mots clés :
Conception
Pont à poutres
Béton armé
Calcul structural
Impacts environnementaux
Abstract
Nigeria's Kandi-Ségbana-Frontière highway is proving to be of key importance to the
Benin government in its socio-economic relations with its Nigerian neighbor. However, it
is interrupted in places by water-ways ; Which requires the construction of crossing
structures.
The bridge of PK 40 + 880 is one of them and its conceptual as well as structural study is
the substance of this memoir. Indeed, with its width of 9.6 m and its length of 120 m, the
OA 63 will replace the old work which has shown its limits.
After a multicriteria analysis specially based on the ease and the cost of realization, the
projected structure will be a bridge with reinforced concrete beams. It will be based on a
soil consisting essentially of moderately consolidated sand with an average boundary
pressure of 20 daN/cm2. Hydrological studies have shown that water flows along the
watershed at a rate of 1137,602 m3/s. It will have 9 beams with a thickness of 0.20 m; It is
subdivided into 06 spans of 20 m each. The intermediate supports will be sail piles with a
width of 3 m with a thickness of 1.6 m. They will be connected by a base plate. The
structure will be anchored on superficial foundations (general floor). The structural
calculation resulted in a quantity of concrete of 3410.324 m3 and an iron quantity of the
order of 476770.70 kg. The work is estimated at CFAF 1,670,897,429 and will be realized
in 1 year. The environmental study identified possible impacts and helped to develop the
necessary measures.
Keywords:
Design
Reinforced concrete
Structural calculations
Environmental impacts
OA Ouvrage d’Art
PK Point Kilométrique
FP Fissuration Préjudiciable
HA Haute Adhérence
Listes de tableaux
Tableau 1 : Caractéristiques morphologiques du bassin versant……………………Page :12
Tableau 15 : Moments fléchissant et effort tranchant dus aux charges permanentesPage :32
Abstract………………………………………………………………………………...…..v
INTRODUCTION GENERALE
L’aménagement et le bitumage d’une route constituent l’un des premiers éléments qui
participent à l’amélioration des conditions de transport des personnes et biens..
L’augmentation du trafic générée par l’accroissement des activités économiques d’une
région doit s’accompagner d’infrastructures adéquates pour assurer le développement et
la prospérité à l’échelle nationale d’un pays. Conscient de cet état de fait, il a été retenu
par le gouvernement béninois, dans son Programme d’Action du Gouvernement (PAG) , le
renforcement et l’amélioration des infrastructures existantes.
Il s’agira dans ce mémoire de présenter une étude d’exécution détaillée de cet ouvrage.
Pour atteindre cet objectif, nous commencerons par une présentation du projet, articulée
principalement autour d’un bref état des lieux de l’ouvrage existant et des caractéristiques
de la zone du projet. Ensuite il sera question d’annoncer les caractéristiques fonctionnelles
de l’ouvrage projeté à travers l’identification des sollicitations, les études hydrologique et
hydraulique. Nous poursuivrons par le choix de l’ouvrage après analyse de plusieurs
variantes et nous procéderons au pré dimensionnement de la variante choisie. Enfin, il
s’en suivra le calcul structural de l’ouvrage aboutissant à l’élaboration des plans
d’exécution ; les études économiques et par suite une notice d’impacts environnementale.
I. Problématique
L’aménagement et le bitumage de la route Kandi-Ségbana-frontière du Nigéria, révèlent un
intérêt national et international pour le Bénin et la sous-région. En effet, cette route, longue
de 117,690 km environ, constitue une transversale du nord Bénin. Cette section traverse le
département de l’Alibori et constitue une portion de la transversale frontière du Burkina
Faso-Kérémou-Banikoara-Kandi-Ségbana-Frontière du Nigéria.
Cette route part de la frontière du Nigéria à la RNIE 2 à Kandi. Elle représente un intérêt
national et international pour l’économie du Bénin. Elle draine un trafic très important,
dont une forte proportion de poids lourds et constitue un maillon très important dans les
échanges commerciaux entre le Bénin, le Nigeria, le Burkina Faso et le Niger.
Malgré son rôle, elle est très peu praticable surtout en saison pluvieuse, en dépit des
nombreux investissements consentis chaque année. Il faut aussi dire que cette route permet
d’atteindre le Nigeria, dont les potentialités commerciales sont très importantes.
1. Objectif général
2. Objectifs spécifiques
Ils sont de :
Justifier la variante d’ouvrage choisie
Concevoir géométriquement l’ouvrage d’art
Procéder au pré dimensionnement de l’ouvrage d’art
Faire les études techniques des différentes parties de l’ouvrage d’art
Elaborer les différents plans d’exécution et de réalisation
Présenter une estimation du coût de l’ouvrage
Présenter une notice d’impact environnemental
1. Situation géographique
La Route en Terre Moderne d’une longueur de 117,690 Km environ, objet de l’étude est
située dans le département de l’Alibori, au nord du pays. Elle traverse deux (02)
communes, à savoir la commune de Kandi sur 41 km environ et celle de Ségbana sur près
de 78 km.
2. Climat et pluviométrie
La zone du projet est dominée par un climat de type tropical, assez humide, caractérisé par
deux principales saisons : une saison sèche et une saison pluvieuse. La température
moyenne annuelle est de 26.6°C avec un pic enregistré souvent en Mai dont la température
moyenne à cette période est de 33.1°C. Le mois le plus froid de l’année est Décembre avec
une température moyenne de 21.6°C.
La précipitation moyenne enregistrée est de 925 mm de pluie par an. Les précipitations les
plus importantes sont observées en juillet avec une moyenne de 229 mm. L’humidité
relative est supérieure à 75% de juin à octobre.
3. Géologie
Au point de vu de la géologie, cette région est occupée par deux formations géologiques :
Le projet est situé entre les parallèles 10’90’’ et 11’10’’. Dans cette zone, les sols sont
ferrugineux tropicaux. On distingue grossièrement en allant de Kandi vers Ségbana
4. Données géotechniques
Afin de mener à bien le dimensionnement de notre ouvrage, il est nécessaire d’avoir une
idée précise des caractéristiques du sol en place. Les relevés géotechniques nous
permettent d’obtenir une coupe stratigraphique du sol et nous orientent sur le type de
fondation à adopter. Pour notre projet, la campagne géotechnique effectuée par le Centre
National d’Essais et de Recherches des Travaux Publics (CNERTP) nous a fourni les
coupes des sols en place (Sondages carottés) et les tableaux récapitulatifs des résultats des
essais pressiométriques.
Sondages carottés
Ils permettent de découper un cylindre de terrain le plus intact possible afin de réaliser des
observations et des essais représentatifs des formations géologiques en place. Concernant
notre projet, 04 sondages carottés ont été effectués et montrent un sol en place
essentiellement constitué de sables. On retrouve une masse de sable consolidé avec un
affleurement granitique à des profondeurs comprises entre 10.50m et 20m.
La courbe pressiométrique (voir Figure 2) nous présente, pour les différents sondages, la
𝐸𝑀⁄
variation du rapport 𝑝𝑙 en fonction des différentes profondeurs.
Le pont sur la Sota qui date des années 1960 est l’ouvrage le plus important du tronçon. Il
s’agit d’un pont en béton armé de 4 travées de 26m chacune et d’une hauteur de 12.10m.
Après plus d’un demi-siècle de service, le diagnostic montre un ouvrage dépassé par les
contraintes actuelles.
En effet, le trafic routier sur l’axe Kandi- Ségbana a connu une nette augmentation au fil
des années. Les enquêtes préliminaires font référence d’une croissance de près de 35%. Ce
qui a eu pour effet d’éroder le remblai de raccordement coté Ségbana. L’analyse
statistique des données hydrométriques (de 1952 à 2006) recueillies auprès du service
hydrologique de la direction nationale de l’hydraulique du Bénin à Cotonou révèle que
l’ouvrage est submersible. Cette submersion est observée en 2005 avec une hauteur d’eau
de 11,50 m correspondant à une période de retour 30 ans. Le même phénomène serait
produit en 2007 selon les enquêtes effectuées sur le terrain ; mais les services techniques
n’ont pas pu mesurer la hauteur ni débit. Les marques laissées après le retrait de l’eau sont
toujours observables sur les piles et sur le tablier. Les gardes corps sont totalement rouillés
et sont manquants par endroit ; faisant courir un risque important aux usagers. Le tablier
est large de 4m et est totalement recouvert de latérite. Il faut signaler que la couche de
roulement est entièrement dégradée (Voir figure 3 : Vues sur l’ancien ouvrage). A part
quelques légères érosions sur la surface des piles, les appuis sont dans l’ensemble en bon
état.
L’analyse structurale montre que l’ouvrage est en bon état. Cependant avec sa largeur de
4m, il ne permet pas le dépassement des véhicules. Il ne cadre plus avec le tracé de la route
projeté. Il est submersible en période de crue exceptionnelle. Malgré sa bonne disposition
structurale, il est préconisé de construire un nouveau pont dimensionné pour une crue de
fréquence cinquantennale ou centennale correspondant respectivement à un ouvrage de
5x(20,00x14,00) ou 6x(20,00x15,00). Les calculs hydrologiques et hydrauliques ont
permis de mieux affiner ces résultats.
L’ouvrage projeté sera le plus important ouvrage de la route à aménager. En cela il est
essentiel de définir de manière rigoureuse les caractéristiques géométriques de l’ouvrage
et de relever avec précision les contraintes auxquelles il devra résister.
profil en travers est symétrique avec un toit sur l’axe longitudinal de pente égale à
3% de chaque côté.
La coupe transversale comporte deux voies de circulation de 2×3,50 m de largeur
et deux trottoirs de 2×1.3m de largeur.
L’ouvrage s’étend sur une longueur totale de 120 m et une largeur totale de 9.6 m.
Charges permanentes : qui sont constituées par le poids propre des différentes
structures et le poids des remblais
Charges routières : dans lesquelles on retrouve les charges du système A(l) et ceux
du système B (Bc ; Bt ; Br)
Les charges exceptionnelles : représentées par des convois spéciaux de natures
militaires (Mc80 et Mc120) ou exceptionnelles (transport à haut niveau de service
D240 et E360). Dans notre étude, on ne prendra en compte que les charges Mc120
Pour les besoins de l’étude hydrologique, il est préconisé de mettre au point une méthode
d'évaluation des débits de pointe des crues exceptionnelles pour les bassins versants des
ouvrages d’art, afin de proposer des éléments de calcul rationnels pour la conception des
ouvrages de drainage.
En tenant compte de l’importance des superficies des bassins versants relatifs aux ouvrages
d’art qui sont de loin supérieures à 4 km2 les calculs des débits des bassins versants seront
effectué par les méthodes d’ORSTOM et CIEH.
Les bassins versant ont été délimités autour de l’ouvrage d’art. La délimitation des bassins
versant a été basé sur la suivie des lignes de crête à l'aide des vues satellitaires de Google
Earth et Global mapper.
Long
Cours N° N° Surface BV Périmètre Z max Z
I (m/m) Thalweg
d'eau BV OA (Km²) BV (Km) (m) min(m)
(m)
Le
63 63 58.237 35.35 0.0281 329.00 210.00 10348.00
Sota
Désignation Fréquence
(ans)
Drainage longitudinal 10 ans
Petits et moyens cours d’eau 10 ans
Méthode OSTROM
La méthode ORSTOM, dite aussi de AUVRAY & RODIER (1976) est utilisée pour les
bassins forestiers en Afrique tropicale dont la superficie couvre généralement plus de 10
km² jusqu’à 2500 km² en théorie ; pour la zone sahélienne et la totalité des bassins d’une
superficie inférieure à 1500 km² pour la zone tropicale sèche. L’expression de cette
méthode est la suivante :
𝐴 × 𝑃10 × 𝑆
𝑄𝑚𝑎𝑥10 = 𝑚 × α10 × 𝐾𝑟10 ×
3.6 × 𝑇𝑏10
Avec :
Inférieur à 5 De 5 à 10 Supérieur à 10
Plaine 1,9 2,2 2,3
Montagne 2 2,3 2,5
On prendra le cas le plus défavorable en adoptant un coefficient de pointe égal à 2,5
• A : Coefficient d’abattement
Avec :
D’après la carte géologique du Benin, la zone du projet appartienne au bassin de Kandi qui
est formé de grés grossiers et fins avec présence de silts et d’argile. Le coefficient Kr10 est
calculé par la formule : Kr10 = 300 Pan-0.375 = 21,707 %
Tb10 = a S0.36 + B
Méthode CIEH
En se basant sur les études récentes du CIEH (C. Puech et D. Chabi Gonni) et en tenant
compte des caractéristiques des bassins et de leur emplacement, les équations de débit
décennal envisageables, sont celles calées pour les régions géographiques applicables au
Nord du Benin.
En premier lieux on optera pour le calcul des débits décennaux avec les équations
suivantes :
Avec :
Les méthodes ORSTOM et CIEH se référent au calcul de la crue décennale. La plupart des
études concernant le passage de la crue décennale à la crue de projet proposent une simple
relation linéaire du type :
QT = RT,Q . Q10
Avec
Avec :
Les recherches ont mené à déterminer approximativement les valeurs des rapports entre les
(𝑃100 −𝑃10 )
• Zone sahélienne : = 0.45
𝑃10
(𝑃100 −𝑃10 )
• Zone tropicale : = 0.38
𝑃10
La première étape consiste à effectuer le calcul des débits décennaux pour le bassin
versant. Ensuite on détermine les débits centennaux en calculant le coefficient de passage
d’un débit d’une crue décennale à un débit d’une crue centennale.
Le tableau n°5 présente la synthèse des résultats à l’issue des études hydrologiques
réalisées..
Débit
CIEH1 CIEH2 CIEH3 Formule Orstom
retenu
Coeff de Qmax,10
Tb10 Q100 Q100
N° passage Q10 (m3/s) Q100 (m3/s) Q10 (m3/s) Q100 (m3/s) Q10 (m3/s)
Q100
A Qr10 (m3/s) (m3/s)
OA (h) (m3/s) (m3/s) (m3/s)
RT,Q
63 236,16 3,30 325,066 1073,780 337,516 1114,904 344,387 1137,602 0,550 320,420 336,441 1111,352 1137,602
Afin de savoir la cote PHE à prendre en compte dans le projet, il faut déterminer la
cote naturelle de l’eau, au droit de franchissement, sans l’ouvrage et pour la crue de
projet. Elle est obtenue par l’application de la formule de Manning-Strickler ci-après
𝑄 = 𝐾 × 𝑆𝑚 × 𝑅ℎ 2/3 × 𝐼1/2
Avec :
𝑆
• Rh : Rayon hydraulique = 𝑃𝑚 ( en m)
𝑚
Sota
Z (m) 2,00 4,00 6,00 8,00 8,40 10,00 10,10 10,50 12,00
K 8 8 8 8 8 8 8 8 8
I (m/m) 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005
S (m2) 58,72 159,92 307,72 514,05 566,89 937,25 965,09 1100,02 1678,22
P (m) 42,57 62,21 87,52 129,00 140,90 305,42 314,59 351,07 410,85
R (m) 1,38 2,57 3,52 3,98 4,02 3,07 3,07 3,13 4,08
Q (m3/s) 41,16 169,76 402,50 730,90 811,21 1119,62 1152,63 1332,44 2425,87
V (m/s) 0,70 1,06 1,31 1,42 1,43 1,19 1,19 1,21 1,45
Le tirant d’air à adopter pour les ouvrages d’arts dépend essentiellement des risques de
charriages et de l’importance de l’ouvrage concerné. D’après l’¨Hydraulique Routière¨ le
tirant d’air minima à considérer est de 2.5m, compte tenu du fait que l’ouvrage est situé
dans une zone forestière. Etant donné que l’ouvrage a une longueur supérieure à 50m, alors
0.50m vont être additionner. Ce qui nous donne un tirant d’air maximal de 3m.
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont est prise comme la somme
des deux termes suivants :
I. Justification de l’ouvrage
Le guide SETRA nous propose un catalogue de pont types classées en 12 familles (voir
figure 5 )
- Les PI-CF : Passage Inférieur en Cadre Fermé ;
AVANTAGES INCONVENIENTS
TYPES
Coûteux en main d’œuvre
PSI-BA Économie de béton Consommation élevée en
Pont à poutres Portée allant de 10 à 25 m coffrage
Hauteur Hp
L L
≤ HP ≤
17 15
1,18 ≤ HP ≤ 1,33 ; 𝑯𝑷 = 𝟏, 𝟐𝒎
La largeur entre axe est de 1.05 m, alors Eh = 0,16 cm. Convenons de prendre pour
faciliter la mise en œuvre Eh = 0,20 cm
5. Equipements
Couche de roulement
Elle sera constituée par un tapis d’enrobé bitumineux de 8cm d’épaisseur et de poids
volumique réelle de 24 KN /m3.
Chape d’étanchéité
Il a pour rôle de protéger le tablier des diverses conséquences causées par les eaux de pluie
en évitant son infiltration. Il est assuré par les feuilles préfabriquées comportant une
couche de bitume ; le tout sur une épaisseur de 10cm.
Trottoirs
Ayant pour rôle d’assurer la circulation des piétons sur l’ouvrage, ils auront une largeur de
1,3 m avec une surélévation de 20 cm par rapport à la circulation automobile.
Dispositifs de retenue
Les dispositifs de retenue ont pour rôle d’assurer la sécurité des différents usagers du pont.
Il en existe de plusieurs types. Cependant, nous utiliserons des barrières BN4, qui sont de
type H et permettront de retenir les véhicules en cas de chute (SETRA, 2002).
Joints de chaussée
Afin de rendre le tablier librement dilatable, d’assurer la transmission entre deux travées
indépendantes, des joints seront placés perpendiculairement à la chaussée entre deux
travées successives (SETRA, 2006). Sur le projet le CIPEC Wd 80F sera utilisé.
Corniches
Elles sont situées à la partie haute du tablier et seront en béton préfabriqué. Notons aussi
que les barrières seront scellées dans les corniches.
L’évacuation des eaux étant nécessaire pour la pérennité de l’ouvrage et la sécurité des
usagers, grâce à la pente du profil en travers, les eaux seront recueillies par des gargouilles
(Ø200) qui déboucheront directement à l’air libre avec un espacement de 10 m ( BEN
OUEZDOU, 2012)
I. Hypothèses de calcul
1. Charges permanentes
Tableau 11 : Récapitulatif descente des charges sur une seule poutre
Poutre de rive Poutre intermédiaire
Largeur d'influence (m) 1.125 Largeur d'influence (m) 1.05
Longueur (m) 20 Longueur (m) 20
Valeurs Valeurs
Désignations Désignations
(kN/ml) (kN/ml)
Poids propre 12 Poids propre 12
Hourdis 5.625 Hourdis 5.25
Revêtements bitumineux
2.7
+étanchéité
Trottoirs 6.5 Revêtements bitumineux
2.52
Garde-corps 0.65 +étanchéité
Corniche 5
Bordure de trottoir 2
Poids total au ml 34.475 Poids total au ml 19.77
Poids total sur toute la travée Poids total sur toute la travée
689.5 395.4
(kN) (kN)
0,4 0,6
𝛿 =1+ +
1 + 0,2𝐿 1 + 4 𝐺
𝑆
Avec :
L : Longueur de l’élément considéré (m)
G : Charge permanente de l’élément considéré
S : La surcharge
Pour déterminer les coefficients de majoration dynamique à utiliser dans le calcul des
sollicitations du hourdis, il faut considérer une dalle carrée dont la longueur du côté est
égale à la largeur utile de la chaussée.
Le tablier est la partie de l’ouvrage qui porte la chaussée et les charges du trafic routier.
Ces charges sont par la suite transmises aux appuis. Le tablier regroupe essentiellement 03
grandes parties : le hourdis ; les poutres ; les entretoises (Voir figure 7).
Plusieurs méthodes ont été proposées pour le calcul du tablier des ponts à poutres. Elles
sont classées en deux catégories suivant la nature de la section transversale qui peut être
considérée comme étant déformable ou indéformable.
a) Sollicitations longitudinales
Les charges permanentes sont réparties sur toute la poutre. Elles varient en fonction de la
position des poutres. Les formules courantes de la RDM sont utilisées. Le tableau suivant
présente le récapitulatif des sollicitations obtenues.
Surcharges civiles
Système A
Dans ce cas, deux simulations de cas de chargement ont été faites :
- Cas d’une voie chargée : 𝐿𝑐 = 3,50 𝑚; 𝐴2 = 13.55 𝑘𝑁/𝑚𝑙
- Cas deux voies chargées : 𝐿𝑐 = 7,00 𝑚 ; 𝐴2 = 94.85 𝑘𝑁/𝑚𝑙
Le deuxième cas de chargement (deux voies chargées) étant le maximal, il en résulte pour
les sollicitations : Mmax = 4742.50 kN. m et Tmax = 948.5 kN.
Surcharge du système Bc
Le théorème de barré stipule que «le moment fléchissant est maximum au droit d’un essieu
lorsque cet essieu et la résultante générale du convoi se trouvent dans des sections
symétriques par rapport au milieu de la poutre » (TAMBOURA Issoufou, 2015).
D’où pour une portée l = 20 m, nous avons :
𝑀𝑓𝑏𝑐 = 𝑀𝑓 × 𝑛 × 𝑏𝑐 × 𝛿𝑏𝑐
Surcharge du système Bt
- Moment fléchissant
𝑀𝑓𝑏𝑡 = 𝑀𝑓 × 𝑛 × 𝑏𝑡 × 𝛿𝑏𝑡
Pour deux voies chargées, pont de classe 1 : 𝒏 = 𝟐 et 𝒃𝒕 = 𝟏, 00; 𝑀𝑓𝑏𝑡 = 3284.16𝑘𝑁. 𝑚
- Effort tranchant
Surcharge du système Br
- Moment fléchissant : 𝑀𝑓𝑏𝑟 = 𝑀𝑓 × 𝛿𝑏𝑟 = 523.2 𝑘𝑁. 𝑚
- Effort tranchant : 𝑇 = 100 𝑘𝑁; 𝑇𝑏𝑟 = 𝑇 × 𝛿𝑏𝑡 = 109 𝑘𝑁
- Effort tranchant
𝑇𝑏𝑐−𝑁𝑖𝑔𝑒𝑟 = 𝑇 × 𝑛 × 𝑏𝑐 × 𝛿𝑏𝑐
Surcharges militaires
Surcharge de trottoirs
𝑏 4 𝛾𝑝
- Le paramètre d’entretoisement :𝜃 = 𝐿 × √𝛾
𝐸
Avec :
K : le coefficient de Guyon-Massonnet qui est déterminé à l’aide des
abaques et formules de Massonnet-Sattler
n : nombre de poutres
(Voir Annexe 5 : Calcul des CRT).
Les valeurs des sollicitations réelles dans les poutres sont présentées dans le tableau
suivant. Les moments pondérés et les efforts tranchants pondérés ont été déterminés pour
chaque cas de charges et pour chaque type de poutres. Les valeurs maximales au niveau de
chaque cas de charges ont été relevées. Elles vont servir au calcul d’une poutre unique.
Des calculs fait à ELS nous obtenons les sections d’armatures suivantes :
3. Etude du Hourdis
La détermination des différentes sollicitations agissant sur la dalle se fera en considérant
un panneau de 1.05 m de largeur et de 20 m de longueur simplement appuyé sur 4 cotés.
Nous utiliserons les abaques de PIGEAUD (M.THEMOZ, 1972). Les calculs se feront au
mètre linéaire.
Pour l’estimation des sections d’armatures, ces efforts seront par la suite multipliés par 0.5
pour le calcul du ferraillage de l’appui et 0.8 pour le ferraillage en travée.
ELS ELU
Les aciers du hourdis seront calculés à ELU, rappelons que le calcul de la dalle se fait en la
simulant à une poutre rectangulaire de base égale à b =1 m et de hauteur égale à h= 20 cm.
Calcul du ferraillage
D’après le fascicule PP73, nous avons la formule suivante
𝑅𝑚𝑎𝑥 ×𝛾𝑠
𝐴𝑠 ≥ 0,04 = 0,79 𝑐𝑚2. Deux nappes seront placées perpendiculairement
𝑓𝑒
Cas 1 : En service
Cas 2 : En vérinage
ELU : Mmax en appuis : 3095 kN.m / Mmax en travée : 2240 kN.m et Tmax : 3561 kN
ELS : Mmax en appuis : 2293 kN.m / Mmax en travée : 1659 kN.m et Tmax : 2638 kN
Section d’armatures longitudinales ELS (voir Figure 15)
- Sur appuis : 18HA32 totalisant 144.76 cm2 esp : 10 cm
- En travée : 15HA32 totalisant 120.60 cm2 esp : 10 cm
Calcul des armatures de peau :𝟑𝐇𝐀𝟏𝟐 sur chaque face
Calcul des armatures transversales : ∅𝐭 = 𝟏𝟐 𝐦𝐦, st = 20 cm
Le ferraillage des colonnes est déterminé en flexion composée, donc nous allons utiliser les
abaques de la flexion composée du SETRA. Le dimensionnement sera fait à l’ELU.
Section d’armature
Armatures longitudinales : 32HA32 totalisant 257.34 cm2
Armatures transversales : HA16 espacées de St= 20 cm
1. Dalle de transition
Elle sera dimensionnée conformément aux recommandations du guide SETRA (SETRA,
1984). La dalle est assimilée à une poutre reposant sur deux appuis : la rotule du corbeau et
un appui fictif situé à 0.60m de l’autre extrémité de la dalle de transition.
Caractéristiques géométriques
- Longueur : D= 4 m
- Epaisseur e= 0.35 m
- Largeur L= 8 m
- Epaisseur couche de roulement eroul = 0.08 m
- Poids volumique couche de roulement 𝛾𝑟𝑜𝑢𝑙 = 24 𝐾𝑁/𝑚3
Sollicitations de calcul
Les sollicitations de calcul obtenues sont :
𝑴𝑬𝑳𝑼 = 𝟏𝟕𝟗. 𝟐 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎𝒍 𝒆𝒕 𝑴𝑬𝑳𝑺 = 𝟏𝟑𝟑. 𝟓𝟒 𝑲𝑵. 𝒎/𝒎𝒍
Dimensions : 𝑏 = 1 𝑚𝑙 𝑒𝑡 ℎ = 0,35𝑚
Notons que le ferraillage sera en double nappe (Voir Figure 17). Les aciers de répartition
seront pris égal à 30% des aciers longitudinaux. (DOSSIER PP73, 1977).
𝑚
A l’ELS : 𝑀𝑠 = 𝑀𝑡 + 𝑀𝑝 + 𝑀𝑓 = 58.91 𝐾𝑁. 𝑚𝑙
Ferraillage Horizontal
D’après les recommandations du SETRA, on adopte des HA10 tous les 12cm sur les deux
faces. (Voir Figure 18)
Ferraillage Vertical
3. Corbeau d’appui
Caractéristiques géométriques :
Hauteur du corbeau h= 0.9 m
Hauteur utile d= h-c = 0.87 m
Longueur sur laquelle la charge appliquée est répartie : l= 0.5 m
Largeur unitaire du corbeau : bo= 1 m
4. Mur en retour
Situés de part et d’autre du mur de front, ils ont pour principal rôle de soutenir les remblais
d’accès. Ils sont encastrés dans le mur de front (sens longitudinal) et dans la semelle (sens
transversal). Les calculs seront à l’ELS et en fissuration préjudiciable.
Les sollicitations
Forces verticales
𝑒
Effort tranchant : 𝑇𝑣 = 2.5 × 𝐿 × 𝐻 × 2 + 0.3𝐿 + 4 = 332.9 𝐾𝑁
𝑒
Moment d’axe vertical : 𝑀𝑣 = 2.5𝐿2 × 𝐻 × 6 + 0.3𝐿2 + 4(𝐿 − 1) = 462 𝐾𝑁. 𝑚
Forces Horizontales
𝐻
( +0.5)𝐿𝐻
3
Effort tranchant : 𝑇ℎ = + 2 = 769.3 𝐾𝑁
2
𝐻
( +0.5)𝐿2 𝐻
Moment d’axe Horizontal : 𝑀ℎ = 3
+ 2(𝐿 − 1) = 951.1 𝐾𝑁. 𝑚
6
Calcul des sections d’armatures :
Armature horizontale : 6HA25/ml totalisant 29.45 cm2/ml
Armature verticale : 5HA14/ml totalisant 7.7 cm2/ml
La figure 20 nous présente le détail du ferraillage du mur en retour
5. Mur de front
Il est calculé comme un mur de soutènement. La structure est considérée comme encastrée
à la semelle par sa base. Outre, les efforts de compression (Charges verticales), le mur de
front supporte un moment fléchissant résultant des poussées de terre, de la force de
freinage et des surcharges sur remblais. La fissuration est supposée très préjudiciable et les
sollicitations de calcul sont évaluées à ELU.
Sollicitations de calcul
𝑵𝒖𝒎𝒂𝒙 = 𝟗𝟒𝟑𝟕. 𝟔𝟑 𝑲𝑵 𝑒𝑡 𝑴𝒖𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟔𝟓𝟓𝟔. 𝟖𝟎 𝑲𝑵. 𝒎
Caractéristiques géométriques
Largeur de la semelle : B= 6m
Longueur de la semelle L= 10.6m
Epaisseur de la semelle h= 1.5m
Hauteur bossage + appareil d’appui : haa= 14cm
Il faut noter que le cas de chargement le plus défavorable est celui de deux travées
posées et chargées (exploitation).
Charges permanentes :
𝐺 = 𝐺𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒 + 𝐺𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖 + 𝐺𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 + 𝐺𝑟𝑒𝑚𝑏𝑙𝑎𝑖 = 𝟏𝟕𝟑𝟎𝟐. 𝟓 𝑲𝑵
Les sollicitations de calcul
A l’ELS : 𝑁𝑠𝑒𝑟 = 𝟒𝟏. 𝟓𝟖 𝑴𝑵
A l’ELU : 𝑁𝑢 = 𝟔𝟑. 𝟒𝟎 𝑴𝑵
1. Etude quantitative
Il est à noter que différentes qualités de béton ont été utilisées selon la partie d’ouvrage à
réaliser. Ainsi on a :
2. Etude estimative
L’estimation de la durée des travaux nous oriente sur une période de 01 an, principalement
occupée par les taches de gros œuvres. (Voir Annexe 20 : Planning prévisionnel)
Une grande partie des actions (activités et mesures) dans le cadre de ce projet se déroulera
pendant la phase de construction. Ces actions sont du ressort principal de SOROUBAT-
BENIN. L’épine dorsale des mesures proposées est une valorisation plus étendue des
ressources de l’environnement biophysique et humain.
Ce sont là, autant de bonnes conduites que l’entreprise est contraint de suivre tout au long
du chantier. La surveillance qu’assumera la Direction Générale des Travaux Publics avec
l’appui du Bureau de contrôle, le suivi de toutes les activités du Plan de Gestion par les
acteurs identifiés avec le soutien des collectivités locales, permettront de réaliser le projet
sans nuire de manière irréversible à cet environnement physique, biologique et humain.
CONCLUSION
L’axe routier Kandi-Ségbana- Frontière du Nigéria est un tronçon caractérisé par plusieurs
obstacles dont le principal est le fleuve Sota. A ce niveau, l’ouvrage existant, après des
décennies d’exploitation a montré ses limites. Un nouveau pont devra être réalisé pour
répondre efficacement aux nouvelles contraintes hydraulique, hydrologique et de trafic.
BIBLIOGRAPHIE
SETRA. 2007. Appareils d'appuis en élastomère frétté. Utilisation sur les ponts ,
viaducs et structures similaires. juillet 2007.
TAMBOURA Issoufou. 2016. Cours des Ponts et Ouvrages d'Arts. s.l. : Institut
Internationnal d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2IE), 2016.
Sites internet
Annexes
Sondages carottés
Il s’agit de découper un cylindre de terre le plus intact possible afin de réaliser des
observations et des essais représentatifs des formations en place. Quatre sondages carottés
ont été effectués. Les résultats sont transcrits dans le tableau suivant :
(Décembre 2014)
18,00 m à 22,00 m Sable fin blanchâtre
L’essai est un essai de chargement in situ effectué au sein même du terrain grâce à la
réalisation préalable d’un forage. L’analyse des résultats permet d’obtenir, pour une
profondeur donnée, les caractéristiques du sol et d’effectuer les calculs de fondation. Trois
caractéristiques du sol sont notamment déduites :
1 35 1.5 23
6 250 24 10.4
12 170 24.6 7
16 220 25 8.9
17 200 25.1 8
19 170 25.2 7
25 230 24.9 9
26 260 25 10.5
Niveau de la
nappe 0.10 m
1 150 23 6.4
16 140 21 6.5
18 110 22.2 5
26 220 21 10.6
28 95 17.2 5.6
29 150 16 9.5
Niveau de la 0.05 m
nappe
1 70 8.5 8.3
2 60 8.6 7.3
6 200 22 9.1
16 180 22 8.2
18 200 22.2 9
20 200 24.4 8
22 240 19.6 12
26 210 20 10.4
27 150 18.1 8
Niveau de la 2.25 m
nappe
Etude hydrologique
Déroulement de l’étude hydrologique
Pour les besoins de l’étude hydrologique, il est préconisé de mettre au point une méthode
d'évaluation des débits de pointe des crues exceptionnelles pour les bassins versants des
ouvrages d’art, afin de proposer des éléments de calcul rationnels pour la conception des
ouvrages de drainage. En tenant compte de l’importance des superficies des bassins
versants relatifs aux ouvrages d’art qui sont de loin supérieures à 4 km2 les calculs des
débits des bassins versants seront effectué par les méthodes d’ORSTOM et CIEH.
Les bassins versant ont été délimités autour de l’ouvrage d’art. La délimitation des bassins
versant a été basé sur la suivie des lignes de crête à l'aide des vues satellitaires de Google
Earth et Global mapper.
Long
Cours N° N° Surface BV Périmètre Z max Z Thalweg
I (m/m)
d'eau BV OA (Km²) BV (Km) (m) min(m)
(m)
Le
63 63 58.237 35.35 0.0281 329.00 210.00 10348.00
Sota
Méthode ORSTOM
La méthode ORSTOM, dite aussi de AUVRAY & RODIER (1976) est utilisée pour les
bassins forestiers en Afrique tropicale dont la superficie couvre généralement plus de 10
km² jusqu’à 2500 km² en théorie ; pour la zone sahélienne et la totalité des bassins d’une
superficie inférieure à 1500 km² pour la zone tropicale sèche. L’expression de cette
méthode est la suivante :
𝐴 × 𝑃10 × 𝑆
𝑄𝑚𝑎𝑥10 = 𝑚 × α10 × 𝐾𝑟10 ×
3.6 × 𝑇𝑏10
Avec :
Inférieur à 5 De 5 à 10 Supérieur à 10
Plaine 1,9 2,2 2,3
Montagne 2 2,3 2,5
On prendra le cas le plus défavorable en adoptant un coefficient de pointe égal à 2,5
• A : Coefficient d’abattement
Avec :
D’après la carte géologique du Benin, la zone du projet appartienne au bassin de Kandi qui
est formé de grés grossiers et fins avec présence de silts et d’argile. Le coefficient Kr10 est
calculé par la formule : Kr10 = 300 Pan-0.375 = 21,707 %
Tb10 = a S0.36 + B
Méthode du CIEH
En se basant sur les études récentes du CIEH (C.Puech et D.Chabi Gonni) et en tenant
compte des caractéristiques des bassins et de leur emplacement, les équations de débit
décennal envisageables, sont celles calées pour les régions géographiques applicables au
Nord du Benin.
En premier lieux on optera pour le calcul des débits décennaux avec les équations
suivantes
Avec :
Les méthodes ORSTOM et CIEH se référent au calcul de la crue décennale. La plupart des
études concernant le passage de la crue décennale à la crue de projet proposent une simple
relation linéaire du type :
QT = RT,Q . Q10
Avec :
Avec :
(𝑃100 −𝑃10 )
• Zone sahélienne : = 0.45
𝑃10
(𝑃100 −𝑃10 )
• Zone tropicale : = 0.38
𝑃10
La première étape consiste à effectuer le calcul des débits décennaux pour le bassin
versant. Ensuite on détermine les débits centennaux en calculant le coefficient de passage
d’un débit d’une crue décennale à un débit d’une crue centennale.
Etude Hydraulique
Détermination de la côte naturelle d’eau
Afin de savoir la cote PHE à prendre en compte dans le projet, il faut déterminer la cote
naturelle de l’eau, au droit de franchissement, sans l’ouvrage et pour la crue de projet.
𝑄 = 𝐾 × 𝑆𝑚 × 𝑅ℎ 2/3 × 𝐼1/2
Avec :
𝑆
• Rh : Rayon hydraulique = 𝑃𝑚 ( en m)
𝑚
Sota
Z (m) 2,00 4,00 6,00 8,00 8,40 10,00 10,10 10,50 12,00
K 8 8 8 8 8 8 8 8 8
I (m/m) 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005 0,005
S (m2) 58,72 159,92 307,72 514,05 566,89 937,25 965,09 1100,02 1678,22
P (m) 42,57 62,21 87,52 129,00 140,90 305,42 314,59 351,07 410,85
R (m) 1,38 2,57 3,52 3,98 4,02 3,07 3,07 3,13 4,08
Q (m3/s) 41,16 169,76 402,50 730,90 811,21 1119,62 1152,63 1332,44 2425,87
V (m/s) 0,70 1,06 1,31 1,42 1,43 1,19 1,19 1,21 1,45
Le tirant d’air à adopter pour les ouvrages d’arts dépend essentiellement des risques de
charriages et de l’importance de l’ouvrage concerné.
En général, pour les ponts de longueur inférieure ou égale à 50 mètres, on adopte un tirant
d’air au moins égal à :
Pour les ponts de longueur supérieurs à 50 mètres, on ajoute 0,50 m aux tirants d’air
minima cités ci-dessus.
𝑄2 𝑎 × 𝑉𝐴𝑀 2
∆𝑍 = − + ∆ℎ𝑓
2 × 𝑔 × 𝐶 2 × 𝑆0 2 2×𝑔
Avec :
𝑄2
2 × 𝑔 × 𝐶 2 × 𝑆0 2
𝑇0 𝑆0 × 𝑅0 2/3 × 𝐾0
𝑚 =1− =1−
𝑇𝐴𝑀 𝑆𝐴𝑀 × 𝑅𝐴𝑀 2/3 × 𝐾𝐴𝑀
OA b/B0 m CC x CE
OA63 0,08 0,04 0,96
OA θ m Cθ
OA63 0 0,04 1,00
OA b/B0 np/B0 m CP
OA63 0,08 0,06 0,04 1,00
OA F CF
OA63 0,13 0,93
OA (Ya + Yb)/2B0 CY
OA63 0,02 1,00
OA Ta/Tb CX
OA63 0,91 1,00
Dans le présent projet, il n’y a pas lieu de mettre en charge les ouvrages
d’art, le coefficient CS n’intervient pas dans le calcul du coefficient du débit C.
OA CC x CE Cθ CP CF CY CX C
OA63 0,96 1,00 1,00 0,93 1,00 1,00 0,89
Et la perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques du pont est égale à :
Tableau : Perte de charge due aux caractéristiques hydrauliques
𝑉𝐴𝑀 2
La pression dynamique amont se calcule par la formule : α
2×𝑔
𝑆𝐴𝑀 2
α= × (𝐾𝑑 3 × 𝑅𝑑 2 × 𝑆𝑑 + 𝐾𝑚 3 × 𝑅𝑚 2 × 𝑆𝑚 + 𝐾𝑔 3 × 𝑅𝑔 2 × 𝑆𝑔
𝑇𝐴𝑀 3
Avec :
• b : largeur moyenne des culées ;
• LAM : distance entre l’ouvrage et une section amont suffisamment
loin les perturbations provoquées par l’ouvrage. On prend en
général LAM = B0, B0 étant le débouché linéaire du pont.
OA Q (m3/s) CFE (m) PHE pdc (m) Revanche Cote min V (m/s)
(m)
OA63 1137,602 267,60 12 0.92 3,0 281,18 1,38
La profondeur d’affouillement au droit des piles d’un pont peut être considérée comme la
somme des deux termes suivants :
D’après les courbes (E/Pl) des essais pressiométriques ci-dessous, nous relevons les
premières discontinuités pour les différents sondages au niveau de l’ouvrage d’art et par
conséquent les profondeurs des affouillements normaux au droit de l’ouvrage.
Figure : Variations de la compacité du sol (E/PI) en fonction de la profondeur au niveau de l’ouvrage d’art
OA 63
HL = 2 x D
Avec :
En multipliant la profondeur d’affouillement local due à la présence de piles pour une pile
de forme cylindrique ci-dessus présentée (HL) par un coefficient d’affouillement (K)
propre à une forme de pile déterminée.
Ci-dessous le tableau qui présente les profondeurs des affouillements dues à la présence
des piles des ouvrages d’arts :
La réduction des affouillements par l’enrochement du lit du cours d’eau est la méthode la
plus couramment utilisée. Pour l’ouvrage d’art OA63 on va appliquer un tapis
d’enrochement sur toute la surface du cours d’eau.
𝜌𝑠 −𝜌 𝑉𝑚𝑎𝑥 2 ×𝜌
𝑉𝑚𝑎𝑥 = 0.6 × √2𝑔 × ×𝐷 → 𝐷=
𝜌 0.62 ×2𝑔(𝜌𝑠 −𝜌)
Avec :
COMPOSANTES DU TABLIER
Poids propre
d'une entretoise
Les surcharges civiles qui regroupent les charges du système A et B (Bc, Bc-niger, Bt
et Br).
Système A
36000
𝐴(𝑙) = 𝑚𝑎𝑥 [(230 + ); (400 − 0,2 𝐿)]
𝐿 + 12
Avec : L la portée de la poutre
Cas de chargement
Largeur roulable (LR) : Elle est la distance disponible entre les dispositifs de retenue
(Bordures).
𝐿 7
Nombre de voies ( 𝑁𝑣 ) : 𝑁𝑣 = 𝐸𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 ( 3𝑐) = 𝐸𝑛𝑡𝑖𝑒𝑟 (3) = 2
Classe du pont
1 2 3 4 ≥5
Nombre de voies
1 1 0,9 0,75 0,7
Première classe
Deuxième classe 1 0,9
Et
𝐿𝑐
𝑣= = 3,5 𝑚
𝑁𝑣
D’où 𝒂𝟐 = 𝒂𝟏 = 𝟏
36000
𝐴(𝑙) = 𝑚𝑎𝑥 [(230 + ) ; (400 − 0.2 × 20)] = 𝟏𝟑𝟓𝟓 𝒅𝒂𝑵/𝒎𝟐
20 + 12
Système Bc
Le système Bc comporte deux camions types, disposées par file égale au nombre de voies.
Le camion type du système Bc a une masse totale de 30 tonnes :
Figure : Système Bc
Les charges Bc sont pondérées par les coefficients δ (Coefficient de majoration dynamique)
et bc. Le tableau ci-dessous présente les différents coefficients bc affectés aux charges du
système Bc en fonction de la classe du pont et du nombre de files considéré.
Nombre de files 1 2 3 4 ≥5
𝑏𝐶 = 1,10
Calcul de la surcharge bc
𝑆 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑒𝑠 × 𝛴𝑃 × 𝑏𝐶
𝑆 = 2𝑓𝑖𝑙𝑒𝑠 × 600 × 1,10 = 𝟏𝟑𝟐𝟎 𝒌𝑵
Système Bt
Figure : Système Bt
Les valeurs prises en compte sont multipliées par les coefficients suivants :
𝑏𝑡 = 1,00
Calcul de la surcharge Bt
𝑆 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑒𝑠 × 𝛴𝑃 × 𝑏𝑡
𝑆 = 2𝑓𝑖𝑙𝑒𝑠 × 320 × 1,00 = 𝟔𝟒𝟎 𝒌𝑵
Système Br
Composé d’une roue isolée de masse égale à 10 tonnes. Sa surface d´impact sur la
chaussée est un rectangle uniformément chargé dont le côté transversal mesure 0,60 m et le
côté longitudinal 0,30m.
Figure : Système Br
𝑆 = 𝟏𝟎𝟎𝒌𝑵
Système Bc-Niger
𝑆 = 𝑁𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑖𝑙𝑒𝑠 × 𝛴𝑃 × 𝑏𝐶
𝑆 = 2𝑓𝑖𝑙𝑒𝑠 × 775 × 1,10 = 𝟏𝟕𝟎𝟓 𝒌𝑵
Charge militaire
Un véhicule type Mc 120 comporte deux chenilles et répond aux caractéristiques suivantes
𝑆 = 𝟏𝟏𝟎𝟎 𝒌𝑵
Nous considérons les charges locales d’intensité égales à 450 kg/m2 pour le calcul des
entretoises et hourdis, et seront de 150 kg/m2 pour le calcul des poutres principales.
Avec :
0,4 0,6
𝛿𝑏𝑐 = 1 + + = 1,12
1 + 0,2 × 20 1 + 4 × 4228.7
1320
Système Bt
0,4 0,6
𝛿𝑏𝑡 = 1 + + = 1,10
1 + 0,2 × 20 1 + 4 × 4228.7
640
Système Br
0,4 0,6
𝛿𝑏𝑟 = 1 + + = 1,09
1 + 0,2 × 20 1 + 4 × 4228.7
100
Système Bc-Niger
0,4 0,6
𝛿𝑏𝑐−𝑛𝑖𝑔𝑒𝑟 = 1 + + = 1,13
1 + 0,2 × 20 1 + 4 × 4228.7
1705
Système Militaire Mc 120
0,4 0,6
𝛿𝑀𝐶120 = 1 + + = 1,12
1 + 0,2 × 20 1 + 4 × 4228.7
1100
𝐾𝑁
𝑔 = 79.1 → 𝑮 = 𝒈 × 𝟕 = 𝟓𝟓𝟑. 𝟕 𝑲𝑵
𝑚
Figure: Poutre en T
Les charges permanentes sont réparties sur toute la poutre. Elles varient en
fonction de la position des poutres. Les formules courantes de la RDM sont utilisées.
20 ,00 m
Moment Fléchissant
𝐺𝐿2
𝑀𝑓 =
8
- Poutres de rive
34.475 × 202
𝐺 = 34.475 𝑑 ′ 𝑜𝑢 𝑀𝑓 = = 1723.75 𝑘𝑁. 𝑚
8
- Poutres intermédiaires
30,63 × 202
𝐺 = 19.77 𝑑′ 𝑜𝑢 𝑀𝑓𝑖𝑛𝑡 = = 988.5 𝑘𝑁. 𝑚
8
Effort tranchant
𝐺𝐿
𝑇=
2
- Poutres de rive
34.475 × 20
𝑇𝑟𝑖𝑣𝑒 = = 344.75𝑘𝑁
2
- Poutres intermédiaires
19.77 × 20
𝑇𝑖𝑛𝑡 = = 197.7 𝑘𝑁
2
𝑻𝒊𝒏𝒕 = 𝟏𝟗𝟕. 𝟕 𝒌𝑵
A(l)
20 ,00 m
36000
𝐴(𝑙) = 𝑚𝑎𝑥 [(230 + ); (400 − 0,2 𝐿)]
𝐿 + 12
Avec : L la portée de la poutre
36000
𝐴(𝑙) = 𝑚𝑎𝑥 [(230 + ); (400 − 0,2 × 20)]
20 + 12
𝐴(𝑙) = 𝑚𝑎𝑥[ 1355; 396]
𝐴(𝑙) = 1355𝑑𝑎𝑁/𝑚2
Moment Fléchissant
𝐴(𝑙)×𝐿2
- 𝑀𝑓𝐴𝑙 = avec :𝐴(𝑙) = 94,85 𝑘𝑁/𝑚𝑙
8
94,85 × 202
𝑀𝑓𝐴𝑙 = = 4742,5 𝑘𝑁. 𝑚
8
Effort tranchant
𝐴(𝑙)×𝐿
- 𝑇𝐴𝑙 = avec : 𝐴(𝑙) = 94,85 𝑘𝑁/𝑚𝑙
2
94,85 × 20
𝑇𝐴𝑙 = = 948,5 𝑘𝑁
2
𝑻𝑨𝒍 = 𝟗𝟒𝟖, 𝟓 𝒌𝑵
Q = 1,5kN/m2
Moment Fléchissant
𝑞 × 𝐿2 3.9 × 202
𝑀𝑓𝑡𝑟 = = = 195 𝑘𝑁. 𝑚𝑙
8 8
Effort tranchant
𝑞 × 𝐿 3.9 × 20
𝑇𝑡𝑟 = = = 39 𝑘𝑁
2 2
𝑻𝒕𝒓 = 𝟑𝟗 𝒌𝑵
Système Bc
Les études basées sur le théorème de barré appliqué au convoi de type Bc, nous
permet de connaitre la position la plus défavorable des essieux en fonction des longueurs
des travées et donne l’expression du moment maximal correspondant. (Voir tableau ci-
dessous)
Tableau : Valeurs des moments maximaux (Mmax) du système bc , Source : Poly –OA-ENIT. Tome 2-201
14,878
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 𝑃(1,25 𝑙 + − 13,125)
𝑙
Moment fléchissant
14,878
𝑀𝑚𝑎𝑥 = 120 (1,25 × 20 + − 13,125) = 1514,27𝑘𝑁. 𝑚
20
𝑀𝑓𝑏𝑐 = 𝑀𝑓 × 𝑛 × 𝑏𝑐 × 𝛿𝑏𝑐
Effort tranchant
L’effort tranchant est maximal lorsque l’une des charges est située sur l’appui
Système Bt
Moment fléchissant
Position de la résultante 𝑥𝑅
𝑅 = 2𝑃 = 2 × 160 = 320𝑘𝑁
𝑃 × 1,35
𝑥𝑅 = = 0,675𝑚
𝑅
Moment maximal au passage d’un convoi se produit au droit d’un essieu tel que cet essieu
soit symétrique par rapport au milieu de la poutre, de la résultante des forces engagées sur
la poutre.
20 10,338 ′
𝑦1 ; = 𝑑 𝑜𝑢 𝑦1 = 5,00
9,663 𝑦1
20 9,663 ′
𝑦2 ; = 𝑑 𝑜𝑢 𝑦2 = 4,34
8,987 𝑦2
𝑀𝑓𝑏𝑡 = 𝑀𝑓 × 𝑛 × 𝑏𝑡 × 𝛿𝑏𝑡
Effort tranchant
𝑦1 = 1 ; 𝑦2 = 0,93 ;
𝑻𝒃𝒕 = 𝟔𝟖𝟓, 𝟓𝟒 𝒌𝑵
Système Br
Moment fléchissant
Effort tranchant
L’effort tranchant est maximal lorsque la roue est placée sur l’appui
𝑇 = 𝑃 = 100𝑘𝑁
𝑻𝒃𝒓 = 𝟏𝟎𝟗 𝒌𝑵
Système Bc-Niger
Moment fléchissant
Position de la résultante 𝑥
𝑀𝑓𝑏𝑐−𝑁𝑖𝑔𝑒𝑟 = 𝑀𝑓 × 𝑛 × 𝑏𝑐 × 𝛿𝑏𝑐−𝑁𝑖𝑔𝑒𝑟
Effort tranchant
L’effort tranchant est maximal lorsque l’une des charges est située sur l’appui
𝑻𝒃𝒄−𝑵𝒊𝒈𝒆𝒓 = 𝟏𝟏𝟎𝟓. 𝟗𝟓 𝒌𝑵
Surcharge militaire
Moment fléchissant
Etant des charges réparties, on détermine le moment maximal en multipliant la charge par
l’aire maximale correspondante en utilisant les lignes d’influences.
Pour 𝑦1 = 𝑦2 = 3,475
3,475 + 5 1100
𝑀𝑓 = 𝛺 × 𝑞 = [( ) × 3,05] × 2 × = 4661,47𝑘𝑁. 𝑚
2 6,10
Effort tranchant
L’effort tranchant est maximal lorsque la charge uniformément répartie commence sur
l’appui
𝑦1 = 1 ; 𝑦2 = 0,695 ;
1 + 0,695 1100
𝑇 = 𝛺 × 𝑞 = [( ) × 6,91] × = 932,31𝑘𝑁. 𝑚
2 6,10
𝑇𝑀𝑐120 = 𝑇 × 𝛿𝑀𝑐120 = 932,31 × 1,12 = 1044.19 𝑘𝑁. 𝑚
∑ 𝑀/𝑜𝑥
𝑌𝐺/𝑜𝑥 =
∑𝑆
1.125
1 0,2 0.225 1,10 0,247 0,00075 0,38 0,033
Σ 0,625 Σ
0.447 Σ 0.0861
𝐵𝑃 𝐸 × 𝐼𝐺𝑋 𝐵𝐸 𝐸 × 𝐼𝐸
𝜌𝑝 = = ; 𝜌𝐸 = =
𝐵1 𝐵1 𝑙 𝑙
Avec
E Module de Young ;
Application
𝐵𝑃 𝐸 × 𝐼𝐺𝑋 0.0861
𝜌𝑝 = = = 𝐸 = 0,082 E
𝐵1 𝐵1 1.05
Et
𝐵𝐸 𝐸 × 𝐼𝐸 (0.3 × 13 )
𝜌𝐸 = = = 𝐸 = 0,00125 𝐸
𝑙 𝑙 12 × 20
𝐶𝑃 𝐺 × 𝐽 𝐽 𝐸 × 𝐼𝐸
𝛾𝑝 = = = × E; 𝛾𝐸 =
𝐵1 𝐵1 2𝐵1 12
Avec
E Module de Young ;
Application
On suppose que le coefficient de Poisson du matériau constitutif est nul (=0) alors : G =
E/2.
𝐽 = 𝐽1 + 𝐽2
1 1 1.125×0,203
𝐽1 = 2 × 3 × 𝐵1 × 𝐻1 3 = = 0,0015 𝑚4 ;
6
2(ℎ𝑝 −ℎ𝑏 )
𝐽2 = 𝑘 ( ) × (ℎ𝑝 − ℎ𝑏 ) × 𝑏𝑎 3
𝑏𝑎
1
𝐽2 = 𝑘 (2 × ) × 1 × 0.43 = 0.0279 𝑚4
0.4
𝐽 0.0294
𝛾𝑝 = ×E= 𝐸 = 0,014 𝐸
2𝐵1 2 × 1.05
Et
𝛾𝐸 = 𝜌𝐸 = 0,00125 𝐸
- Le paramètre de torsion
𝛾𝑃 + 𝛾𝐸 0,014𝐸 + 0,00125𝐸
𝛼= = = 0.75
2√(𝜌𝑝 ∗ 𝜌𝐸 ) 2√0,082𝐸 × 0,00125𝐸
- Le paramètre d’entretoisement
𝑏 4 𝛾𝑝 4.8 4 0,014 𝐸
- 𝜃 = 𝐿 × √𝛾 = × √0,00125 𝐸 = 0,44
𝐸 20
𝐾
𝜂=
𝑛
Avec
n: nombre de poutres.
𝛼 = 0.75 𝑒𝑡 𝜃 = 0,44
Courbe de K
- Interpolation suivant α
𝐾 = 𝐾0 + (𝐾1 − 𝐾0 )√𝛼 si θ ≥ 1
K0 et K1 sont donnes par les tables de Guyon-Massonnet en fonction de θ et y.
θ) 0.065− 0.44
On a 𝜃 = 0,44 → 𝐾 = 𝐾0 + (𝐾1 − 𝐾0 )𝛼 (1−𝑒 𝑎𝑣𝑒𝑐 θ0 = = −0.56
0.663
−0.56 )
D’où 𝐾 = 𝐾0 + (𝐾1 − 𝐾0 )𝛼 (1−𝑒 = 0.88𝐾1 + 0.12𝐾0
Kb=K/y=b et K0,75b=K/y=3b/4
K0,875b = 0.5 K + 0,5 K0,75
- Interpolation suivant θ
𝜃 = 0,44 Le tableau de Massonet nous donne les valeurs de K pour 𝜃1 = 0,40 et
𝜃2 = 0.45
𝐾𝜃 = 0.2𝐾𝜃1 + 0.8𝐾𝜃2
𝐾𝛼 = 0.88𝐾1 + 0.12𝐾0
𝐾0.875𝑏 = 0.5𝐾𝑏 + 0.5𝐾0.75𝑏
𝐾𝜃 = 0.2𝐾𝜃1 + 0.8𝐾𝜃2
Il ne reste plus qu’à retrouver K=K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour
Θ=0.40
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K3b/4 -1,1286 -0,6344 -0,135 0,3801 0,9225 1,5005 2,1128 2,7438 3,3702
K0 Kb -1,7381 -1,1286 -0,5106 0,1337 0,8273 1,5316 2,44 3,3702 4,356
K0.875b -1,43335 -0,8815 -0,3228 0,2569 0,8749 1,51605 2,2764 3,057 3,8631
K3b/4 0,5903 0,6613 0,7429 0,842 0,9613 1,0994 1,2489 1,394 1,5188
K1 Kb 0,5148 0,5903 0,6778 0,7862 0,922 1,0893 1,2893 1,5188 1,768
K0.875b 0,55255 0,6258 0,71035 0,8141 0,94165 1,09435 1,2691 1,4564 1,6434
Kα Kθ2 0,314242 0,444924 0,586372 0,747236 0,93364 1,144954 1,389976 1,648472 1,909764
Les valeurs de K0 et de K1 pour K3b/4 et Kb sont recopiées directement à partir des
tableaux de Massonnet (les 2 premières lignes pour chaque K) ; Ensuite, on effectue une
première interpolation sur y pour obtenir K0.875b, à savoir :
La deuxième interpolation a été effectuée sur α en utilisant la 3ème ligne pour chaque K
pour obtenir la dernière ligne Kθ1. Kα = 0,88 K1 + 0,12 K0
Θ=0.45
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K3b/4 -1,064 -0,606 -0,1402 0,3495 0,8811 1,4671 2,1063 2,7708 3,434
K0 Kb -1,6003 -1,064 -0,5152 0,073 0,7355 1,5059 2,4061 3,434 4,5496
K0.875b -1,33215 -0,835 -0,3277 0,21125 0,8083 1,4865 2,2562 3,1024 3,9918
K3b/4 0,5202 0,5969 0,6881 0,8029 0,9458 1,1152 1,3013 1,4809 1,6291
K1 Kb 0,4418 0,5202 0,6142 0,7355 0,8933 1,0938 1,34 1,6291 1,9476
K0.875b 0,481 0,55855 0,65115 0,7692 0,91955 1,1045 1,32065 1,555 1,78835
Kα Kθ1 0,263422 0,391324 0,533688 0,702246 0,9062 1,15034 1,432916 1,740688 2,052764
De même que pour le tableau N°2, ici, on a utilisé les 2 interpolations sur y puis sur α.
Dans notre cas : θ =0.44 ; On effectue alors la troisième interpolation sur θ en utilisant la
dernière ligne de chaque tableau à savoir :
Ainsi, on obtient :
Θ=0.44
e -4,8 -3,6 -2,4 -1,2 0 1,2 2,4 3,6 4,8
K 0,27 0,40 0,54 0,71 0,91 1,15 1,42 1,72 2,02
Les valeurs de K sont arrondies à 2 chiffres après la virgule pour qu’on puisse tracer la
courbe de K.
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
-6 -4 -2 0 2 4 6
Ligne d'influence de la poutre de rive
1 1 𝑏 1 𝑏
= 𝐿 [2 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐶) + 𝐾 (𝑒 = 2) + 2 𝐾(𝑒 = 𝑏 − (𝐿𝑡𝑟 + 𝑉))] × 4
𝐴𝑙
1 1 3𝑏 𝑏 1 𝑏 𝑏
=𝐿 [2 𝐾 (𝑒 = ) + 𝐾 (𝑒 = 2) + 2 𝐾 (𝑒 = 4)] × 4
𝐴𝑙 4
1 1 1 4.8
=3.5 [2 (1.72) + 1.42 + 2 × 1.15] × 4
KAl = 0.98
𝟎.𝟗𝟖
Le CRT ηAl est: η= = 𝟎. 𝟏𝟏
𝟗
𝑆
KAl = 𝐿𝐴𝑙
𝐴𝑙
1 1 3 𝑏 𝑏 1 −𝑏 𝑏
= 𝐿 [2 𝐾 (4 𝑏) + 𝐾 (2) + 𝐾 (4) + 𝐾(0) + 2 𝐾 ( 4 )] × 4
𝐴𝑙
KAl = 0.80
𝟎.𝟗𝟏
Le CRT ηAl est: η= = 𝟎. 𝟎𝟖
𝟗
Conclusion :
- Charge ηtr
Ltr = 1,3 m et le cas est le plus défavorable revient à charger deux (2) voies.
Ktr
𝐿 𝐿
= [𝐾(𝑒 = 𝑏) + 𝐾(𝑒 = 𝑏 − 𝐿𝑡𝑟 )] 𝐿𝑡𝑟 + [𝐾(𝑒 = −𝑏 + 𝐿𝑡𝑟 ) + 𝐾(𝑒 = −𝑏)] 𝐿𝑡𝑟
𝑡𝑟 𝑡𝑟
= [2.02+1.72+0.40+0.27]
Ktr = 4.41
𝟒.𝟒𝟏
η tr = = 𝟎. 𝟒𝟗
𝟗
- Charge Bc
Le cas le plus défavorable est le cas où on a deux (2) files de camions Bc, avec bc=1,10.
1 1
KBc = 2 ∑4𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 )
Les valeurs de K sont directement lues sur le graphique, chaque coefficient étant la
projection de l’essieu sur la ligne d’influence Li de K tracée.
1
KBc = 2 (1.62+1.17+1.05+0.77) = 2.30
𝟐.𝟑𝟎
η bc = = 𝟎. 𝟐𝟓
𝟗
- Charge Bt
1 1
KBt= 2 ∑4𝑖=1 𝐾𝑖 = 2 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 )
Les valeurs de K sont directement lues sur le graphique, chaque coefficient étant la
projection de l’essieu sur la ligne d’influence Li de K tracée.
1
KBt = 2 (1.55 + 1.10 + 0.91 + 0.60) = 2.08
𝟐.𝟎𝟖
η bt = = 𝟎. 𝟐𝟑
𝟗
- Charge Br
KBr = 0.91 (valeur directement lue sur le graphique).
𝟎.𝟗𝟏
ηBr = = 𝟎. 𝟏𝟎
𝟗
ηBr = 0.10
- Charge Mc 120
1
KMc120 = 4 (𝐾1 + 𝐾2 + 𝐾3 + 𝐾4 ) ,
1
KMc120 = 4(1.70+1.47+1.04+0.88) = 1.27
𝟏.𝟐𝟕
ηMc 120 = = 𝟎. 𝟏𝟒
𝟗
Pour la poutre de rive, résumons dans le tableau ci-dessous les différentes valeurs de CRT
obtenues pour les différents types de surcharges.
Tableau : Les CRT pour les différents types de surcharges (poutre de rive)
𝐾𝛼 = 0.82𝐾1 + 0.18𝐾0
𝐾0.875𝑏 = 0.5𝐾𝑏 + 0.5𝐾0.75𝑏
𝐾𝜃 = 0.4𝐾𝜃1 + 0.6𝐾𝜃2
Il ne reste plus qu’à retrouver K=K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour
Θ=0.42
e -4,8 -3,6 -2,4 -1,2 0 1,2 2,4 3,6 4,8
K 0,17 0,33 0,49 0,69 0,91 1,17 1,47 1,80 2,13
Les valeurs de K sont arrondies à 2 chiffres après la virgule pour qu’on puisse tracer la
courbe de K.
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
-6 -4 -2 0 2 4 6
Ligne d'influence de la poutre intermédiaire
En adoptant la même méthodologie que pour la poutre de rive, on a les résultats suivants :
Tableau : Les CRT pour les différents types de surcharges (poutre intermédiaire)
Afin de calculer une poutre unique, les valeurs des différents CRT pour les deux types de
poutres, seront comparer. Les valeurs maximales vont être relever pour chaque surcharge.
Nous choisissons les valeurs les plus défavorables pour calculer une poutre unique (poutre
modèle). Ainsi, toutes les poutres auront le même ferraillage.
Moment Effort
Moment Effort Moment
pondéré tranchant Effort tranchant pondéré T
Mo tranchant η η pondéré
Mf pondéré T (KN)
(KN.ml) To (KN) Mf (KN.ml)
(KN.ml) (KN)
Moment Effort
Mmax Tmax Etats
Sollicitations fléchissant tranchant Combinaisons
(KN.ml) (KN) Limites
(KN.ml) (KN)
Charge Permanente 1723,75 344,75
ELU 4101,0113 956,0637
Surcharges Civiles 1013,168 287,547
Surcharges Militaires 783,1275 156,6285
ELS 3035,1016 708,9164
Surcharges Trottoirs 95,55 19,11
Combinaisons
ELU
𝑴𝒖 = 𝟒𝟏𝟎𝟏, 𝟎𝟏 𝑲𝑵. 𝒎
𝑻𝒖 = 𝟗𝟓𝟔, 𝟎𝟔 𝑲𝑵
ELS
𝑻𝒔𝒆𝒓 = 𝟕𝟎𝟖, 𝟗𝟐 𝑲𝑵
ℎ
Moment de résistance de la section 𝜎𝑏𝑐 ( 𝑑 − 3𝑜 )
MN.m × 𝑏 × ℎ0 2 0.372
(Mrser)
30(𝑑 − ℎ𝑜 )
Choix : Nous optons pour 20 HA32 ce qui fait une section réelle de 160.84 cm2
20HA32 totalisant 160.84 cm2
ℎ 𝑏𝑜
∅𝑡 ≤ min( ; ; ∅ ) = 26,67 𝑚𝑚
35 15 𝑙
𝑇𝑢
𝜏𝑢 = = 2.38 𝑀𝑃𝑎
𝑏𝑜 𝑑
Calcul de la contrainte limite de cisaillement
0,15𝑓𝑐28
𝜁𝑢 = min ( ; 4MPa)
𝛾𝑏
𝜁𝑢 = min (3; 4Mpa) = 3MPa
Conclusion 𝜏𝑢 ˂ 𝜁𝑢 condition de contrainte de cisaillement vérifiée
Calcul des espacements des armatures d’âmes
0,9𝑓𝑒 𝐴𝑡
𝑠𝑡 ≤ = 56.57 𝑐𝑚
𝛾𝑠 𝑏𝑜 (𝜏𝑢 − 0,3𝑓𝑡𝑗 )
Prenons un espacement de 20cm (𝑆𝑡 = 20𝑐𝑚 )
ELS : Mmax en appuis : -238.6 KN.m / Mmax en travée : 223.2 KN.m et Tmax : 528.9 KN
ELU : Mmax en appuis : -322.11 KN.m/ Mmax en travée : 301.32 KN.m et Tmax : 714.01 KN
𝑏 = 1.05 𝑚 ℎ𝑝 = 1 𝑚
𝑏0 = 0.40 𝑚 ℎ0 = 0.2 𝑚
Armatures longitudinales
Calcul à l’ELS
yser
Bras de levier m d- 0.733
3
𝑀𝑢𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖
𝑇𝑢 −
𝐴𝑡 = 0.9𝑑 = 27.79 𝑐𝑚2
𝑓𝑒
Armatures transversales
On prend 3 cm2/ml de hauteur d’entretoise. On a donc : 1𝑚 ×3cm2/ml = 3cm2
Armatures de peau
∅𝐭 = 𝟖 𝐦𝐦 espacé de 12 cm
Selon les règles de la RDM ( Jean COURBON et Jean -Noel THEILLOUT), nous avons la
𝐿
condition suivante: 𝛼 = 𝐿𝑥 = 0,05 < 0,4 , la dalle porte dans un sens, celui de la petite
𝑦
portée. Notons que pour la détermination des sollicitations, les surcharges A (L) ne sont
pas prises en compte dans le calcul du hourdis car les effets sont moins défavorables. Les
calculs se feront au mètre linéaire.
Les abaques de PIGEAUD, nous permettent d’avoir les valeurs des moments fléchissant
transversal et longitudinal pour chaque type de surcharge ; les charges étant disposées dans
la position la plus défavorable. Afin de tenir compte de la continuité de la dalle, les
différents moments seront affectés d’un coefficient de 0,80 en travée et de 0,5 sur de
l’appui (M.THEMOZ, 1972).
Civiles
Bt 1.3 0.095 0.12 83.81 108.95
1.35 G 1.60 Br
G
1.2 Br
Pour l’estimation des sections d’armatures, ces efforts seront par la suite multipliés par 0.5
pour le calcul du ferraillage de l’appui et 0.8 pour le ferraillage en travée.
ELS ELU
Les aciers du hourdis seront calculés à ELU. Rappelons que le calcul du hourdis se fait en
la simulant à une poutre rectangulaire de base égale à b =1 m et de hauteur égale à h= 0.20
m.
Dimensions de la dalle
- Epaisseur ℎ0 = 0.20 𝑚
- Largeur 𝑏 = 1 𝑚
Armatures longitudinale
Sur appui
0.23 × 𝑓𝑡28
𝐴𝑠𝑚𝑖𝑛 = × 𝑏 × 𝑑 = 2.48 𝑐𝑚2
𝐹𝑒
𝑨𝒔𝒎𝒊𝒏 = 𝟐. 𝟒𝟖 𝒄𝒎𝟐
En travée
En utilisant la même méthode que pour le calcul de la section d’acier en appui, nous
arrivons à une section d’acier en travée de As= 6.86 cm2.
Ils sont en élastomères frettées. Le dimensionnement des appareils d’appui se basera sur la
norme NF EN 1337-3 qui définit les caractéristiques couramment utilisés (SETRA, 2007).
Ainsi, le type d’appareils d’appui choisi est B (Comportant au moins 2 frettés) et de forme
rectangulaire.
Dimensionnement géométrique : En fonction du nombre de frettés la dénomination
d’un appareil d’appui se présente comme suit : 𝑎 × 𝑏 ; 𝑛( 𝑡𝑖 + 𝑡𝑠 ) ; 2𝑒
Réactions maximales Rmax =1030.58 kN
Aire de l’appareil d’appui :
- Dilatation thermique due à la variation de la température ; 𝜀𝑡 = 3 ∗ 10−4 et l = 20
m
𝑈𝑡 = 𝜀𝑡 × 𝑙 = 6 𝑚𝑚
- Retrait du béton : 𝜀𝑟 = 4 ∗ 10−4 et l=20 m
𝑈𝑟 = 𝜀𝑟 × 𝑙 = 8 𝑚𝑚
- Hauteur nette de l’élastomère T ˃ 2𝑈1
Or 𝑈1 = 𝑈𝑟 + 𝑈𝑡 = 14 𝑚𝑚 𝑇 > 28 𝑚𝑚
𝑻 = 𝟔𝟎 𝒎𝒎
- Superficie de l’élastomère
5𝑇 < 𝑎 < 10𝑇 → 300 < 𝑎 < 600
𝒂 = 𝟒𝟎𝟎 𝒎𝒎
𝑅𝑚𝑎𝑥
𝑎×𝑏 > → 𝑎 × 𝑏 > 687.05 𝑐𝑚2
15
𝑎 × 𝑏 = 1200 𝑐𝑚2 → 𝒃 = 𝟑𝟎𝟎 𝒎𝒎
Dimensions du bossage
𝑎𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 = 50 𝑐𝑚
𝑏𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 = 55 𝑐𝑚
ℎ𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 = 10 𝑐𝑚
𝑎0−𝑎𝑝𝑝 = 30 𝑐𝑚
𝑏0−𝑎𝑝𝑝 = 40 𝑐𝑚
𝑏𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 4 𝑎𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 4
Condition vérifiée si : { ≥ 𝑒𝑡 ≥
𝑏0−𝑎𝑝𝑝 3 𝑎0−𝑎𝑝𝑝 3
𝑏𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 55 4
= = 1.375 >
𝑏0−𝑎𝑝𝑝 40 3
{𝑎𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝 50 4
donc condition de débord minimal
= = 1.66 >
𝑎0−𝑎𝑝𝑝 30 3
vérifiée.
Vérification sur K
𝑅𝑢 𝑎𝑝𝑝 0.85 𝑓𝑐 28
Contrainte de la pression localisée vérifiée si ≤ 𝐾 ×𝜃𝛾
𝑎0−𝑎𝑝𝑝 ×𝑏0−𝑎𝑝𝑝 𝑏−𝑓𝑜𝑛𝑑
𝑅𝑢 𝑎𝑝𝑝
= 5.74 𝑀𝑃𝑎
𝑎0−𝑎𝑝𝑝 × 𝑏0−𝑎𝑝𝑝
0.85 𝑓𝑐 28
𝐾 ×𝜃𝛾 = 15.44 𝑀𝑃𝑎
𝑏−𝑓𝑜𝑛𝑑
vérifiée.
Frettage de surface As
𝑅𝑢 𝑎𝑝𝑝 × 𝛾𝑠
𝐴𝑠 = 0.04
𝑓𝑒
= 0.79 𝑐𝑚2
Ferraillage d’éclatement
Δ’
𝑏0−𝑎𝑝𝑝
𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝛥 ∶ 𝑅∆𝑎𝑝𝑝 = 0.25 (1 − ) 𝑅𝑢 𝑎𝑝𝑝
𝑎𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝
= 34.47 𝐾𝑁
𝑎0−𝑎𝑝𝑝
𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 ∆′ : 𝑅∆′ 𝑎𝑝𝑝 = 0.25 (1 − 𝑎 ) 𝑅𝑢 𝑎𝑝𝑝
𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑎𝑝𝑝
= 68.95 𝐾𝑁
𝑅∆𝑎𝑝𝑝 × 𝛾𝑠
𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 ∆ ∶ 𝐴𝑒∆ = = 0.99 𝑐𝑚2
𝑓𝑒
𝑅∆′ 𝑎𝑝𝑝 × 𝛾𝑠
𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 ∆′ : 𝐴𝑒∆′ = = 1.98 𝑐𝑚2
𝑓𝑒
Dimensions du bossage :
𝑎𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 40 𝑐𝑚
𝑏𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 40 𝑐𝑚
ℎ𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 4.4 𝑐𝑚
𝑎0−𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 10 𝑐𝑚
𝑏0−𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 10 𝑐𝑚
vérifiée.
Vérification sur K
𝑅𝑢 𝑣é𝑟𝑖𝑛
= 34.475 𝑀𝑃𝑎
𝑎0−𝑣é𝑟𝑖𝑛 × 𝑏0−𝑣é𝑟𝑖𝑛
0.85 𝑓𝑐 28
𝐾× = 36.125 𝑀𝑃𝑎
𝜃 𝛾𝑏−𝑓𝑜𝑛𝑑
𝑅𝑢 𝑣é𝑟𝑖𝑛 0.85 𝑓𝑐 28
On remarque que < 𝐾 ×𝜃𝛾 donc condition de pression localisée
𝑎0−𝑣é𝑟𝑖𝑛 ×𝑏0−𝑣é𝑟𝑖𝑛 𝑏−𝑓𝑜𝑛𝑑
vérifiée.
Frettage de surface As
𝑅𝑢 𝑣é𝑟𝑖𝑛 × 𝛾𝑠
𝐴𝑠 = 0.04
𝑓𝑒
= 0.40 𝑐𝑚2
Ferraillage d’éclatement
∆′
𝑏0−𝑣é𝑟𝑖𝑛
𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝛥 ∶ 𝑅∆𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 0.25 (1 − ) 𝑅𝑢𝑣é𝑟𝑖𝑛
𝑎𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑣é𝑟𝑖𝑛
= 64.64 𝐾𝑁
𝑎0−𝑣é𝑟𝑖𝑛
𝑠𝑢𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 ∆′ : 𝑅∆′ 𝑣é𝑟𝑖𝑛 = 0.25 (1 − 𝑎 ) 𝑅𝑢𝑣é𝑟𝑖𝑛
𝑏𝑜𝑠𝑠−𝑣é𝑟𝑖𝑛
= 64.64 𝐾𝑁
𝑅∆𝑣é𝑟𝑖𝑛 × 𝛾𝑠
𝐴𝑒∆ = = 1.86 𝑐𝑚2
𝑓𝑒
Ils joueront le rôle de raidisseur, donc ne seront pas dimensionnés comme des éléments
porteurs. Néanmoins, pendant les opérations de vérinage des efforts sont créés et doivent
être pris en compte dans le dimensionnement du chevêtre.
Caractéristiques géométriques
Longueur : L= 9.6m
Hauteur : h = 1m
Largeur : b = 2m
Section : S = 2 m2
Inertie : I = 0.67 m4
Réaction du tablier
𝑃𝑇 (𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒 − 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑡𝑜𝑖𝑠𝑒)
𝐺𝑡 =
𝑁𝑝
1379 + 2767.8
= = 460.75 𝐾𝑁
9
- ELS : 𝐶𝑓 × 𝐺𝑡 = 921.5 𝐾𝑁
- ELU : 1.35 × 𝐶𝑓 × 𝐺𝑡 = 1244.02 𝐾𝑁
𝑃𝑇 (𝑡𝑟𝑎𝑣é𝑒)
𝐺𝑣 =
𝑁𝑣
4228.7
= = 1057.17 𝐾𝑁
4
- ELS : 𝐶𝑓 × 𝐺𝑣 = 2114.34 𝐾𝑁
- ELU : 1.35 × 𝐶𝑓 × 𝐺𝑣 = 2854.36 𝐾𝑁
Cas 1 : En service
Cas 2 : En vérinage
Sollicitations
Cas1 :
ELU : Mmax en appuis : -2724 KN.m / Mmax en travée : 2240 KN.m et Tmax : 3561 KN
ELS : Mmax en appuis : -2017 KN.m / Mmax en travée : 1659 KN.m et Tmax : 2638 KN
Cas2 :
ELU : Mmax en appuis : -3095 KN.m / Mmax en travée : 594 KN.m et Tmax : 3219 KN
ELS : Mmax en appuis : -2293 KN.m / Mmax en travée : 440 KN.m et Tmax : 2384 KN
Calcul à l’ELS
yser
Bras de levier Z m d- 0.79
3
En travée
1.659
𝐴𝑠𝑡 =
0.79 × 215.55
= 97.42 𝑐𝑚2
Figure
Caractéristiques géométriques
Efforts Normaux
Nombre de poutre : Np = 9
2𝑁𝐴𝑙−𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 × 𝑁𝑝
𝑁𝐴𝑙 =
𝑁𝑐
2 × 104.33 × 9
= = 938.97 𝐾𝑁
2
2𝑁𝐵𝑐−𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 × 𝑁𝑝
𝑁𝐵𝑐 = = 2986.02 𝐾𝑁
𝑁𝑐
𝑁𝑀𝑐120−𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = 344.58 𝐾𝑁
2𝑁𝑀𝑐120−𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 × 𝑁𝑝
𝑁𝑀𝑐120 = = 3101.22 𝐾𝑁
𝑁𝑐
Efforts Horizontaux
- Force de freinage
(𝑎1 × 𝑎2 × 𝐴𝑙 × 𝑆𝑐ℎ
𝐹𝑟𝐴𝑙 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑆𝑐ℎ = 𝐿𝑐ℎ × 𝐿𝑐 = 133 𝑚2
20 + 0.0035 × 𝑆𝑐ℎ
1 × 1 × 13.55 × 133
𝐹𝑟𝐴𝑙 = = 88.06 𝐾𝑁
20 + 0.0035 + 133
𝐹𝑟𝐵𝑐 = 300 𝐾𝑁
- Retrait du béton
𝑅𝑒𝑡 = 25.22 𝐾𝑁
- Dilatation thermique
𝑇𝐶𝐷 = 36.41 𝐾𝑁 𝑒𝑡 𝑇𝐿𝐷 = 30.27 𝐾𝑁
Combinaison des charges
A l’ELS
C1 = G + Ret
C4 = C1 + Mc120 + 0.6⋅TLD
C5 = G + Ret + TCD
A l’ELU
A l’ELS :
Efforts Horizontaux
Efforts Normaux
NC5 : = NG = 3102.75 KN
Moments
𝑁𝐺
𝑀𝑐1 = × 𝑒𝑝 + 𝑅𝑒𝑡 × 𝐿𝑐 = 1218.95 𝐾𝑁. 𝑚
2
𝑁𝐴𝑙
𝑀𝑐2 = 𝑀𝑐1 + 1.2 [ × 𝑒𝑝 + 𝐹𝑟𝐴𝑙 (𝐿𝑐 + 1.1)] + 0.6[𝑇𝐿𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1)] = 3460.62 𝐾𝑁. 𝑚
2
𝑁𝐵𝑐
𝑀𝑐3 = 𝑀𝑐1 + 1.2 [ × 𝑒𝑝 + 𝐹𝑟𝐵𝑐 (𝐿𝑐 + 1.1)] + 0.6[𝑇𝐿𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1)] = 8103.66 𝐾𝑁. 𝑚
2
𝑁𝑀𝑐120
𝑀𝑐4 = 𝑀𝑐1 + [ × 𝑒𝑝] + 0.6[𝑇𝐿𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1)] = 2355.11 𝐾𝑁. 𝑚
2
𝑁𝐺
𝑀𝑐5 = × 𝑒𝑝 + 𝑅𝑒𝑡(𝐿𝑐 + 1.1) + 𝑇𝐶𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1) = 1814.68 𝐾𝑁. 𝑚
2
A l’ELU
Efforts Horizontaux
Efforts Normaux
Moments
𝑁𝐴𝑙
𝑀𝑐6 = 1.35𝑀𝑐1 + 1.6 [ × 𝑒𝑝 + 𝐹𝑟𝐴𝑙 (𝐿𝑐 + 1.1)] + 0.78[𝑇𝐿𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1)]
2
= 4625.03 𝐾𝑁. 𝑚
𝑁𝐵𝑐
𝑀𝑐7 = 1.35𝑀𝑐1 + 1.6 [ × 𝑒𝑝 + 𝐹𝑟𝐵𝑐 (𝐿𝑐 + 1.1)] + 0.78[𝑇𝐿𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1)]
2
= 10815.76 𝐾𝑁. 𝑚
𝑁𝑀𝑐120
𝑀𝑐8 = 1.35𝑀𝑐1 + 1.35 [ × 𝑒𝑝] + 0.78[𝑇𝐿𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1)] = 3165.23 𝐾𝑁. 𝑚
2
1.35𝑁𝐺
𝑀𝑐9 = × 𝑒𝑝 + 𝑅𝑒𝑡(𝐿𝑐 + 1.1) + 1.35𝑇𝐶𝐷 (𝐿𝑐 + 1.1) = 2312.12 𝐾𝑁. 𝑚
2
Sollicitations de calcul
A l’ELS
A l’ELU
Calcul de ferraillage
Le ferraillage des colonnes est déterminé en flexion composée, donc nous allons utiliser
les abaques de la flexion composée du SETRA.
- Armature longitudinale
32𝑀𝑚𝑎𝑥−𝐸𝐿𝑈
𝜇= 𝑎𝑣𝑒𝑐𝑓𝑏𝑢 = 14.17 𝑀𝑃𝑎
(𝑓𝑏𝑢−𝐸𝐿𝑈 ) × 𝑏ℎ3
= 1.99 𝑚−1
10𝑁𝑚𝑎𝑥−𝐸𝐿𝑈
𝜗= = 1.66
(𝑓𝑏𝑢−𝐸𝐿𝑈 ) × 𝑏ℎ
Armature transversale
5𝐵
𝐴𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑚𝑎𝑥 = = 960 𝑐𝑚2
100
𝐴𝑙𝑜𝑛𝑔 < 𝐴𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑚𝑎𝑥 → 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
𝐴𝑙𝑜𝑛𝑔 𝑚𝑎𝑥 = 960 𝑐𝑚2 → 8𝐻𝐴40
∅ 𝑙 𝑚𝑎𝑥 40
∅𝑡 ≥ = = 13.33
3 3
Choix : HA16
Espacement
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛[40𝑐𝑚 ; (𝑎 + 10𝑐𝑚) ; 15∅𝑙𝑚𝑖𝑛 ]
𝑆𝑡 ≤ 𝑚𝑖𝑛(40𝑐𝑚 ; 170𝑐𝑚 ; 42𝑐𝑚)
𝑆𝑡 ≤ 40 𝑐𝑚
Choix : 𝑺𝒕 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Donc on a des cadres en HA16 espacés de 𝑺𝒕 = 𝟐𝟎 𝒄𝒎
Caractéristiques géométriques
Longueur : D= 4 m
Epaisseur e= 0.35 m
Largeur L= 8 m
Epaisseur couche de roulement eroul = 0.08 m
Poids volumique couche de roulement 𝛾𝑟𝑜𝑢𝑙 = 24 𝐾𝑁/𝑚3
𝑮 = 𝟑𝟒. 𝟔𝟕 𝑲𝑵/𝒎𝟐
Charges d’exploitation : Les charges d’exploitation considérées sont les rangés de roues
arrière Bc ou Bt assimilées chacune à une charge linéaire répartie de 𝑝 = 57.2 𝐾𝑁/𝑚𝑙.
Ces charges sont affectées d’un coefficient de majoration dynamique de 1.2.
𝒑 = 𝟓𝟕. 𝟐 𝑲𝑵/𝒎𝒍
Moment de flexion
3.62
𝑀𝐺 = 34.67 × = 56.16 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
8
𝑝𝑙 𝑎 2
𝑀𝑝 = [1 − ( )]
2 2𝑙
2
1.5
𝑀𝑝 = 0.5 × 57.2 × 3.6 [1 − ( × 3.6)] = 64.53 𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
2
ELU
Ferraillage longitudinale
Fibre inférieure :
Calcul à l’ELS
yser
Bras de levier Z m d- 0.26
3
Aciers transversaux :
Caractéristiques géométriques
Sollicitations
Poussée des terres
ℎ3
𝑀𝑡 = 𝛾 × 𝐾𝑎 × 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝛾 = 20𝐾𝑁/𝑚3 ; 𝐾𝑎 = 0.3
6
1.43
𝑀𝑡 = 20 × 0.3 × = 2.74𝐾𝑁. 𝑚/𝑚𝑙
6
Combinaison de calcul
A l’ELS : 𝑀𝑠 = 𝑀𝑡 + 𝑀𝑝 + 𝑀𝑓
Calcul de ferraillage
𝑏0 = 1𝑚
𝑑 = 𝑒 − 𝑐 = 0.23𝑚
Ferraillage horizontal
D’après les recommandations du SETRA, on adopte des HA10 tous les 12cm sur les deux
faces.
Ferraillage vertical
Fibre intérieure
𝐴𝑖𝑛𝑓 = 𝐴𝑚𝑖𝑛
𝑓𝑡28
𝐴𝑖𝑛𝑓 = 0.23𝑏0 𝑑 = 3.73 𝑐𝑚2 /𝑚𝑙
𝑓𝑒
Fibre extérieure
Calcul à l’ELS
yser
Bras de levier Z m d- 0.22
3
Caractéristiques géométriques :
= 9.45 𝐾𝑁
Sollicitations de calcul
= 56.64 𝐾𝑁. 𝑚
𝑀𝑢
Distance de la résultante de la charge au nue de la section d’encastrement : 𝑎 = =
𝑉𝑢
0.33 𝑚
max(𝑎 ; 𝑙) = 0.5 𝑚
𝑑
𝜌 = 𝑚𝑖𝑛 ( ; 4) = 2.63
𝑎
= 0.52 𝑚
𝑉𝑢
𝜏𝑢 = = 0.19 𝑀𝑃𝑎
𝑏0 × 𝑑
Ferraillage
Acier supérieur
𝑀𝑢
𝐴𝑠 = = 3.13 𝑐𝑚2
𝑓𝑒
𝑍× 𝛾
𝑠
Acier inférieur
𝐴𝑠
𝐴𝑖 = = 0.39 𝑐𝑚2
10
Acier de répartition
1 𝜏𝑢
𝜆 = 𝑚𝑎𝑥 [ (𝜌 + − 1) ; 0.1]
4 𝑓𝑐28
= 0.41
𝐴𝑟 = 𝐴𝑠 𝜆 = 1.61 𝑐𝑚2
La présente note de calcul a pour objet de faire l’étude du mur en retour de l’ouvrage d’art
OA 63. Pour le calcul du mur en retour, il faut tenir compte des charges suivantes, qui
peuvent être appliquées ensemble :
- Poids propre y compris des superstructures
- Poussée horizontale répartie (effet du poids des terres appliquées au mur ; effet
d’une charge uniforme sur le remblai)
- Charges concentrées vers l’extrémité du mur
Caractéristiques géométriques
Longueur L : 3.6 m
Hauteur H : 10.45 m
Epaisseur e : 0.6 m
Sollicitations
Forces verticales
Elles sont constituées par le poids propre du mur, y compris les superstructures et la charge
concentrée de 4t à l’extrémité.
= 33.29 𝑡
= 46.20 𝑡. 𝑚
Forces horizontales
Par convention, elles sont constituées d’une force concentrée de 2t et d’une poussée
répartie sur toute la surface du mur, d’intensité uniforme (H/3 + 0.5) en t/m2
𝐻
Effort tranchant : 𝑇𝐻 = ( 3 + 0.5) 𝐿𝐻/2 + 2
𝑻𝑯 = 𝟕𝟔. 𝟗𝟑 𝒕
𝑴𝑯 = 𝟗𝟓. 𝟏𝟏 𝒕. 𝒎
b= 1 m
h= e= 0.6 m
d= h-c= 0.57 m
𝑓𝑡28
Acier minimal : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.23𝑏 × 𝑑 ×
𝑓𝑒
= 𝟔. 𝟖𝟖 𝒄𝒎𝟐 /𝒎𝒍
Ferraillage Horizontal (coté remblai)
Calcul à l’ELS
yser
Bras de levier Z m d- 0.44
3
𝑀𝑉
𝐴𝑠𝑉 =
Z × H × σst
Tête de culée
48 3.15 151.2
hydrostatique
9.6×ℎ𝑒𝑎𝑢
Poussée hydrostatique : 𝑝 = ℎ𝑒𝑎𝑢 × 𝛾𝑤 ( ) + 𝑆ℎ𝑦𝑑𝑟𝑜 × 𝑒𝑝𝑠𝑒𝑚𝑒𝑙𝑙𝑒
2
9.6 × 2
= 2 × 10 ( ) + 20 × 1.5 = 222 𝐾𝑁
2
∑𝑀𝑠
𝐾𝑠 = = 2.88
∑𝑀𝑟
276.48 - 0 0
Charges
Tête de culée
48 - 0.85 40.8
permanentes
grève
Tablier 2114.35 - 0 0
A(l) 1897 - 0 0
Bc 1320 - 0 0
Surcharges
Bt 640 - 0 0
venant du
tablier Br 200 - 0 0
Bc-Niger 1705 - 0 0
Mc-120 1100 - 0 0
Trottoir 39 - 0 0
= 4692.18 𝐾𝑁
= 16155.71 𝐾𝑁. 𝑚
= 10757.52 𝐾𝑁. 𝑚
= 9437.63 𝐾𝑁
= 7007.58 𝐾𝑁
= 16556.80 𝐾𝑁. 𝑚
= 11057.4 𝐾𝑁. 𝑚
Ces moments restent identiques pour tous les autres cas de charges.
= 15754.62 𝐾𝑁. 𝑚
= 10457.64 𝐾𝑁. 𝑚
= 8511.55 𝐾𝑁
= 6315.18 𝐾𝑁
= 7420.15 𝐾𝑁
= 5499.18 𝐾𝑁
= 6713.95 𝐾𝑁
= 4971.18 𝐾𝑁
= 9129.47 𝐾𝑁
= 6777.18 𝐾𝑁
= 8158.45 𝐾𝑁
= 6051.18 𝐾𝑁
𝑁𝑢𝑚𝑎𝑥 = 9437.63 𝐾𝑁
𝑁𝑠𝑒𝑟𝑚𝑎𝑥 = 7007.58 𝐾𝑁
Calcul du ferraillage
Calcul à l’ELS
Base m B 1,000
Hauteur m H 0,85
𝑀𝑠𝑒𝑟
Excentricité eo m 𝑒𝑜 = 1,57
𝑁𝑠𝑒𝑟
Coefficient de 𝑁𝑠𝑒𝑟
remplissage du 𝜑1 = 0,048
diagramme de contrainte 𝑏 × ℎ × 𝜎𝑏
𝜑1 ˂ 0,81
𝑒𝑜 > 𝑒𝑁𝐶 , la section est partiellement comprimée et l'état limite peut ne pas être atteint
𝑛 𝜎𝑏𝑐
Coefficient α 𝛼𝑠𝑒𝑟 = 0,556
𝑛𝜎𝑏𝑐 + 𝜎𝑠𝑡
𝐴𝑠𝑡
Acier de répartition : = 16,79 𝑐𝑚2 /𝑚𝑙. Convenons de prendre
4
6HA20/ml totalisant 18.85 cm2/ml
Caractéristiques géométriques
Largeur de la semelle : B= 6m
Longueur de la semelle L= 10.6m
Epaisseur de la semelle h= 1.5m
Hauteur bossage + appareil d’appui : haa= 0.14m
Type de fondation
𝐷 4
𝐷 =4𝑚 → = 6 = 0.66
𝐵
𝐷
<4 → 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑢𝑝𝑒𝑟𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒
𝐵
𝐿
= 1.77 < 10 → 𝑓𝑜𝑛𝑑𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑖𝑠𝑜𝑙é𝑒
𝐵
On remarque que le cas de chargement le plus défavorable est celui de deux travées posées
et chargées(exploitation).
Charges permanentes G
- Largeur colonne : Bc = 3m
- Epaisseur colonne : Ec = 1.6m
- Longueur colonne : Lc = 14.5m
- Nombre colonne : Nc = 2
𝐺𝑝𝑜𝑢𝑡𝑟𝑒 = 2 × 𝑁𝑝 × 𝑅𝑝
= 6202.5 𝐾𝑁
= 4752 𝐾𝑁
𝑮 = 𝟏𝟕𝟑𝟎𝟐. 𝟓 𝑲𝑵
= 5713.2 𝐾𝑁
= 1224.72 𝐾𝑁
Actions variables Q
Descente de la charge de la poutre (charges routières) : 𝑅𝑃−𝑟𝑜𝑢𝑡 = 344.58 𝐾𝑁
𝑄𝑃 = 𝑁𝑃 × 𝑅𝑃−𝑟𝑜𝑢𝑡
= 3101.22 𝐾𝑁
Force de freinage appliquée :𝑄𝑓 = 220.40 𝐾𝑁 (Voir Annexe 9: Calcul des appareils d′ appuis)
Combinaisons d’actions
A l’ELU
Combinaison fondamentale
𝑉𝐸𝐿𝑈−𝑓𝑜𝑛𝑑 = 1.35𝐺 + 1.35𝐹𝑊−𝑉 + 1.6(2𝑄𝑃 ) = 40.995 𝑀𝑁
= 24.955 𝑀𝑁. 𝑚
Combinaison accidentelle
𝑉𝐸𝐿𝑈−𝑎𝑐𝑐 = 𝐺 + 𝐹𝑊−𝑉 + 2𝑄𝑃 = 29.22 𝑀𝑁
= 26.183 𝑀𝑁. 𝑚
A l’ELS
Combinaison fréquente
𝑉𝐸𝐿𝑆−𝑓𝑟𝑒𝑞 = 𝐺 + 𝐹𝑊−𝑉 + 1.2(2𝑄𝑃 ) = 30.46 𝑀𝑁
Combinaison rare
𝑉𝐸𝐿𝑆−𝑟𝑎𝑟𝑒 = 𝐺 + 𝐹𝑊−𝑉 + 1.2(2𝑄𝑃 ) = 30.46 𝑀𝑁
Calcul de ferraillage
A l’ELS
𝑀𝐸𝐿𝑆−𝑟𝑎𝑟𝑒
- Excentrement : 𝑒𝐸𝐿𝑆 = = 0.73 𝑚
𝑉𝐸𝐿𝑆−𝑟𝑎𝑟𝑒
3×𝑒𝐸𝐿𝑆
- Effort Normal appliqué : 𝑁𝑠 = 𝑉𝐸𝐿𝑆−𝑟𝑎𝑟𝑒 × (1 + )
𝐵
= 41.58 𝑀𝑁
𝑠 𝑁 (𝐵−𝐷𝑐 )
- Section d’acier nécessaire : 𝐴𝑠 = 8×𝑑(𝜎 avec 𝜎𝑠 𝑎𝑑𝑚 = 161.31 𝑀𝑃𝑎
𝑠 𝑎𝑑𝑚 )×𝐿
𝐴𝑠 = 92.23 𝑐𝑚2 /𝑚
A l’ELU
𝑀𝐸𝐿𝑈−𝑓𝑜𝑛𝑑
- Excentrement : 𝑒𝐸𝐿𝑈 = = 0.61 𝑚
𝑉𝐸𝐿𝑈−𝑓𝑜𝑛𝑑
3×𝑒𝐸𝐿𝑈
- Effort Normal appliqué : 𝑁𝑢 = 𝑉𝐸𝐿𝑈−𝑓𝑜𝑛𝑑 (1 + )
𝐵
= 63.40 𝑀𝑁
𝑈 𝑁 (𝐵−𝐷𝑐 )
- Section d’acier nécessaire : 𝐴𝑠 = 8×𝑑(𝑓𝑒𝑑 avec 𝑓𝑒𝑑𝐸𝐿𝑈 = 347.83 𝑀𝑃𝑎
𝐸𝐿𝑈 )×𝐿
𝐴𝑈 = 65.22 𝑐𝑚2 /𝑚
Diamètre de la colonne : Dc = 3m
𝐴𝐵−𝑖𝑛𝑓
𝐴𝐿 𝑖𝑛𝑓 = = 23.06 𝑐𝑚2 /𝑚
4
Etude quantitative
Il est à noter que différentes qualités de béton ont été utilisées selon la partie
d’ouvrage à réaliser. Ainsi on a :
Quantité
Ouvrage Appui N° Elément Article Qualité Unité
Prévue
OA63 Culée 1 Fondation Béton Q350 m3 219,702
Mur de
OA63 1 Fondation Béton Q350 m3 301,891
soutènement
m3
OA63 Culée 1 Semelle Béton Q350 95,400
m3
OA63 Culée 2 Semelle Béton Q350 95,400
m3
OA63 Pile 1 Semelle Béton Q350 99,000
m3
OA63 Pile 2 Semelle Béton Q350 99,000
m3
OA63 Pile 3 Semelle Béton Q350 99,000
m3
OA63 Pile 4 Semelle Béton Q350 99,000
m3
OA63 Pile 5 Semelle Béton Q350 99,000
m3
OA63 Culée 1 Mur Frontal Béton Q350 144,666
m3
OA63 Culée 2 Mur Frontal Béton Q350 144,666
m3
OA63 Pile 1 Colonne Béton Q350 137,760
m3
OA63 Pile 2 Colonne Béton Q350 132,768
m3
OA63 Pile 3 Colonne Béton Q350 132,576
m3
OA63 Pile 4 Colonne Béton Q350 115,584
m3
OA63 Pile 5 Colonne Béton Q350 75,936
m3
OA63 Pile 1 Chevêtre Béton Q350 17,856
m3
OA63 Pile 2 Chevêtre Béton Q350 17,856
m3
OA63 Pile 3 Chevêtre Béton Q350 17,856
m3
OA63 Pile 4 Chevêtre Béton Q350 17,856
m3
OA63 Pile 5 Chevêtre Béton Q350 17,856
Mur de m3
OA63 1 Radier et voiles Béton Q350 227,595
soutènement
Mur de m3
OA63 2 Radier et voiles Béton Q350 221,281
soutènement
m3
OA63 Bossages Piles 5 Bossages Béton Q350 2,520
m3
OA63 Bossages Culées 2 Bossages Béton Q350 0,504
m3
OA63 Tablier Prédalle Béton Q350 27,845
Pour l’acier, nous avons en majorité des HA Fe400 d’une masse globale de 476 770.70 Kg.
HA FE400
OA63 Culée 2 Appui Ferraillage Kg 19 790,000
HA FE400
OA63 Pile 1 Appui Ferraillage Kg 29 335,000
HA FE400
OA63 Pile 2 Appui Ferraillage Kg 29 060,000
HA FE400
OA63 Pile 3 Appui Ferraillage Kg 29 050,000
HA FE400
OA63 Pile 4 Appui Ferraillage Kg 27 519,000
HA FE400
OA63 Pile 5 Appui Ferraillage Kg 24 277,000
Mur de HA FE400
OA63 1 Radier Ferraillage Kg 33 051,000
soutènement
Mur de HA FE400
OA63 2 Radier Ferraillage Kg 33 038,000
soutènement
Hourdis et HA FE400
OA63 Tablier Ferraillage Kg 52 950,000
entretoise
HA FE400
OA63 Tablier Prédalle Ferraillage Kg 4 496,000
Etude estimative
OUVRAGE D'ART
I TERRASSEMENT ET TRAVAUX PREPARATOIRES
I.1 Etude d'exécution ens 1 20 000 000 20 000 000
Contrôle et suivi
I.2 ens 1 20 000 000 20 000 000
des travaux
Installation et
I.3 repliement de ens 1 55 000 000 60 000 000
chantier
Implantation et
I.4 ens 1 5 000 000 7 500 000
piquetage
Terrassements,
I.5 m3 2012,084 50 000 100 604 200
fouilles
SOUS TOTAL I 208 104 200
II FONDATIONS
m3
Béton de propreté
II.1 sous semelle de 76,221 70 000 5 335 470
liaison (150kg/m3)
VI EQUIPEMENTS
Béton de propreté
sous la dalle de
VI.1 m3 4,8 70 000 336 000
transition
(150kg/m3)
Garde-corps de
VI.2 ml 240,5 350 000 84 175 000
type BN4
VI.3 Etanchéité m2 840 20 000 16 800 000
VI.4 Joints ml 49 250 000 12 250 000
Fourreaux de
VI.5 160mm de u 12 170 000 2 040 000
diamètre
Gargouilles PVC
VI.6 de 200mm de u 14 180 000 2 520 000
diamètre
Appareils d'appuis
VI.7 en élastomère u 108 1 100 000 118 800 000
fretté
VI.8 Signalisation ens 1 1 500 000 1 500 000
SOUS TOTAL VI 238 421 000
TOTAL OUVRAGE 1 151 714 770
VII ETUDE IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Etude impact
VII.1 ff 1 264 300 000 264 300 000
environnemental
TOTAL ETUDE IMPACT ENVIRONNEMENTAL 264 300 000
TOTAL HT 1 416 014 770
TOTAL TVA (18%) 254 882 659
TOTAL TTC 1 670 897 429
Gestion de la route
À ce niveau, il y a lieu :
Pour cette gestion, il faut ouvrir les carrières loin des agglomérations et de préférence dans
les zones d’élevage pour ne servir de points d’eau au bétail et éviter les zones de culture.
De même, il faut aussi calibrer et consolider la base des caniveaux et ou fossés en cas de
besoin pour assurer leur bon fonctionnement et éviter l’ensablement.
En ce qui concerne la protection de la diversité biologique, il faut éviter autant que possible
les essences de valeur lors de l’ouverture des carrières et emprunts, de l’ouverture des
fossés d’évacuation des eaux de ruissellement et en élargissant la route.
Les impacts les plus significatifs qui résultent des analyses précédentes sont ceux qui
touchent un grand nombre de milieux sensibles ou ceux qui touchent un milieu assez limité
mais avec une forte acuité. On peut les distinguer selon leur ordre d’apparition dans le
processus d’évolution du projet, selon qu’ils soient positifs ou négatifs.
Impacts positifs
Les études d’impact environnemental ont offert l’occasion d’éclairer davantage le choix du
site d’accueil du projet et de préciser les conditionnalités éventuellement sous-estimées au
départ du milieu récepteur.
Mesure de maximisation
Les dimensions du projet sont précisées à travers la revue des études techniques détaillées
de la présente mission. Les autorités seront à même d’envisager, en particulier, le nombre
et la localisation précise des pistes connexes à déterminer au moyen d’une mise en
cohérence des objectifs du projet et des possibilités contributives des usagers/bénéficiaires.
Mesure de maximisation
Les différentes négociations et autres clarifications, qui ont eu lieu pendant les études ont
abouti à une adhésion enthousiaste des principaux acteurs à la réalisation du projet routier
frontière du Nigéria-Ségbana-Kandi.
Impacts négatifs
Les impacts négatifs du projet à cette phase sont mineurs et sont relatifs au maintien des
divinités se trouvant dans l’emprise qui est accepté après les clarifications apportées par la
présente mission.
Impacts positifs
a) La création d’emplois
Les travaux de construction de la route sur ce site ainsi que ceux de l’aménagement des
divers ouvrages vont donner lieu à la création d’emplois divers, que ce soit directement sur
les chantiers ou indirectement au niveau des prestations de service.
Mesures de maximisation
réaliser les travaux avec une formule qui soit favorable, dans la mesure du possible,
à l’utilisation de la main d’œuvre, en particulier locale ;
recenser au préalable les demandeurs potentiels d’emplois, ressortissants des
localités des communes touchées et les informer régulièrement des offres par les
élus locaux et par la radio locale.
Les travaux de construction de la route comprennent non seulement la plantation des arbres
d’alignement de rue à la traversée des agglomérations en rattrapage de la couverture des
formations végétales détruites, mais aussi le gazonnement des carrefours et des talus.
Mesures de maximisation
Impacts négatifs
Plusieurs hectares de cultures et de jachères seront détruits pour libérer les emprises (route,
pistes et espaces à aménager ou à construire).
Mesures d’atténuation
Mesures d’atténuation
c) L’émission de poussière
Mesures d’atténuation
Mesure d’atténuation
Impacts positifs
a) La création d’emplois
Des emplois seront créés, qu’il s’agisse d’emplois qualifiés pour conducteurs de véhicules
ou d’emplois directs non qualifiés pour gestionnaires de parkings et racoleurs.
Le nombre d’emplois directs attendus est d’environ trois cents au terme des trois phases
sans compter les centaines d’emplois indirects dans différents secteurs économiques de la
région ou d’ailleurs, en particulier dans le secteur de l’écotourisme (site métallurgique de
Bensékou actuellement à l’abandon).
Mesures de maximisation
Mesures de maximisation
Le projet routier offre l’occasion d’un transfert technologique par le biais des entreprises
industrielles qui viendront s’installer. Le brassage entre ouvriers qualifiés et tout autre
travailleur crée un contexte favorable à cela.
Mesures de maximisation
Impacts négatifs
Mesures d’atténuation
Mesures d’atténuation
Mesure d’atténuation
Promouvoir des activités culturelles qui valorisent les diversités d’ordre traditionnel.
d) Les pollutions
Les pollutions du sol, de l’air et de l’eau sont inhérentes à tout aménagement. Ces
pollutions proviennent en particulier des établissements classés dangereux, incommodes ou
insalubres qui pourraient s’établir au bord de la route, mais aussi de la circulation sur la
route.
Mesures d’atténuation
Les accidents sont de nature et vont de simples collisions aux incendies en passant par les
émanations toxiques de camions gros porteurs transportant des produits dangereux.
Mesures d’atténuation