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INTRODUCTION

Le rapport suivant a été élaboré grâce à des données provenant des enquêtes qui ont
été mené à Ndjili CECOMAF ET Ndjili brasserie dans le cadre du cours de Coopérative et
développement rural.

1. NAISSANCES DES COOPERATIVES MARAICHERES DE KINSHASA

L’Union des Coopératives Maraichères de Kinshasa, UCOOPMAKIN en sigle, est


constitué de 26 Coopératives maraichères et éleveurs. Elle a été créé en 1987 par la volonté de
l’Etat à travers le projet CECOMAF. Ce dernier est projet crée par les français en 1972 dans
le but d’encadrer les maraichers sur le plan de la formation, renforcement des capacités,
fournitures d’intrants agricoles. Lorsque ce projet a pris fin, l’arrêté qui crée CECOMAF n°
006/1972 stipule que l’actif et le passif du CECOMAF passera directement à
l’UCOOPMAKIN lorsque celle-ci sera créée et en 1989, UCOOPMAKIN est devenu
effective et elle remplace donc le projet CECOMAF.

Donc au départ il y avait des maraichers qui achetaient des morceaux de terres auprès
des chefs coutumiers et ils faisaient le maraichage sans aucun soutien. C’est ainsi que l’Etat,
voyant cette situation, décidera d’organiser les maraichers en créant des sites maraichers et
ces sites étaient organisés avec le projet CECOMAF. Durant cette période, l’Etat avaient
placé des agronomes pour diriger les sites (centres maraichers).

Ces centres maraichers étaient dirigés par des agronomes qui assumés la fonction de
chef de centre. Entre temps de 1972 à 1989, les maraichers au contact des agronomes sont
devenus matures. L’Etat décidera d’organiser ces sites maraichers pour qu’elles aient une
personnalité juridique, raison pour laquelle les coopératives ont créée. Après la création des
coopératives, les présidents de ces dernières remplaces les chefs de centre qui au départ
étaient des agronomes.
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1. CENTRE MARAICHER DE KIMBANSEKE


1.1. Création

Le centre maraicher de Kimbanseke (CMK) a été aménagé en 1956.

En 1958, il y a eu installation de 1230 ménages par le ministère de l’agriculture sur la


vallée de Ndjili.

Le centre maraicher de Kimbanseke en tant que coopérative maraichère de


Kimbanseke a été créé en 1962, agrée en 1964 sur arrêté ministériel 14/40 du ministère terre
de l’agriculture. Après plus ou moins 30 ans d’existence, en plaine assemblé il a été décidé de
changer la connotation CMK en COOPACEK, c’est-à-dire coopérative agricole du centre de
Kimbanseke et ceci 1997. Elle est reconnue par le ministère de l’agriculture et possède la
personnalité juridique F92 n° 19, 517 du 28 décembre 2012. Elle aussi enregistré au
Secrétariat général du ministère de l’agriculture, pèche et élevage sous le numéro
11/07DAGP/SG/AG/PE.

1.2. Situation géographique

Le centre maraicher de Kimbanseke a une superficie de 87 hectares dont 80 hectares


utilisables. Cette étendue est scindée en 4 blocs respectifs:

 Bloc A
 Bloc B
 Bloc C
 Bloc D

Le centre maraicher de Kimbanseke est sur la route Ndjili-sanda n° 67, Q/ Salongo, C/


de Kimbanseke, Ville-province de Kinshasa.

1.3. Les organes

La coopérative est composée de 4 organes :

 L’Assemblée Générale (AG), organe suprême de décision ;


 Le Comité de Gestion (CG), organe d’exécution et de direction ;
 La commission de contrôle (CoCo), organe de contrôle et de vérification ;
 La Gérance, qui est l’organe d’exécution.
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1.4. Document en possession

Elle possède un statut et le règlement d’ordre intérieur notarié

1.5. Répartition effectif des maraichers

1230 familles dont 709 sont des hommes, 501 sont des femmes. Elle possède 136
éleveurs.

1.6. L’accessibilité au centre

L’accessibilité au centre est par route, disponibilité.

1.7. La disponibilité en eau

La disponibilité en eau est parfaite avec un aménagement hydroagricole adapté. Des


micros barrages ont étaient installé.

1.8. Besoins des exploitants

- Création des marchés appropriés pour la vente de leur production maraichère ;


- Produits agricoles à revaloriser ;
- Faire du maraichage en chaine des valeurs ;
- Besoins pour le marché horticole : un marché approprié.

1.9. Suggestions et Recommandations

 Les maraichers tiennent à ce qu’il y a la sécurisation physique du centre et la


sécurisation foncière du site de la coopérative
 La création des nouveaux marchés horticoles
 Appui pour parvenir à réaliser les chaines de valeurs des produits maraichers, donc
faire du maraichage de l’agri business
 Formation pour l’agri business

1.10. Organisation

La coopérative est constituée en son sein d’une organisation des femmes appelé
ELIKIA YA BALONGI qui est une microfinance. Elle a 9 ans d’existence. Elles sont à leur
4ème promotion Grâce à celle-ci, les membres obtiennent du crédit.

Elle a également l’association des éleveurs AECMK (Association des éleveurs du


maraicher de Kimbanseke. Donc il y a des maraichers coopérateurs et des maraichers
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simplement et la coopérative encadre toutes ces organisations. Ces dernières utilisent toutes le
F92 du centre.

1.11. Appuis Extérieur

La coopérative est soutenue par la FIDA, PAPAKIN, CECFOR, CEPROCEM,


Fondation la Colombe.

Il y a également le fond national de microfinance qui promotionne les femmes


maraichères. Elle a fourni à ces dernières une formation en microfinance pour permettre
d’être en mesure de gérer de manière adéquate la microfinance de la coopérative.

CECFOR apporte des appuis en intrants, en formation technique culturelle, sur la


gestion des crédits agricoles.

Présentement, les aides proviennent en grande partie de CEPROCEM qui est une
organisation espagnole.

- De 2000-2019 : Il y a eu l’intervention de l’action contre la faim, Il y a eu le projet


TRIAS : Mbongwana, le TROKER

1.11. Objectifs

La COOPACEK poursuit les objectifs suivants :

 Assurer aux membres un encadrement technique adapté ;


 Former les membres en principes coopératifs, en gestion, en suivi-évaluation, en
contrôle, etc ;
 Faciliter l’accès des maraichers aux moyens de production nécessaires pour mieux
rentabiliser leurs exploitations ;
 Faciliter l’évaluation et la commercialisation des produits maraichers ;
 Procéder à l’arbitrage des conflits entre coopérateurs ;
 Faciliter l’approvisionnement des maraichers en intrants agricoles nécessaires ;
 Elaborer les projets de financement au profit de la coopérative ;
 Favoriser la solidarité et la coopération entre les membres de la coopérative, entre les
coopératives et d’autres organismes coopératifs ;
 Sécuriser le périmètre maraicher ;
 Adhérer éventuellement à une union des coopératives.
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1.12. Spéculations exploités :

Les spéculations exploitées sont les légumes feuilles et les légumes fruits

1.13. Approvisionnement en intrant agricoles : Circuit informel

1.14. Fumier

- Engrais verts ;
- Fientes des poules ;
- Excrément des porcs ;
- Feuilles mortes

1.15. Types d’aménagements hydroagricoles

Il y a 2 micro barrages et des canaux d’irrigations (2 principaux) et différents canaux


d’irrigations (canaux secondaires)

1.16. Boutiques des intrants

Les boutiques des intrants existantes, mais fermées à cause du circuit informel.

1.17. Points de ventes

- Le marché Zigida
- Le marché cecomaf
- Le marché Gambela
- Le marché de la Liberté
- Différents marchés approximatifs (quartier 5, quartier 6, Mokali,...)

Tableau 1. Spéculations rencontrées sur le terrain

Feuille Fruit Tubercules Bulbes


Amarante Concombre Carottes Ciboule
Choux pommé Aubergine Navet Poireau
Choux blanc Haricot vert Radis
Oseille de Guinée Courgette
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Bowa Gombo
Céleri Piment ordinaire
Persil Piment caienne
Cousbarg Poivron
Gombo feuille Tomate
Morelle Carrela
Epinard Solo (aubergine
Menthe locale)
Matembele
Choux Kollar
Nkeka

1. 18. Problèmes

- Problème de transport ;
- La spoliation : par des chefs coutumiers s’accordent avec des policiers pour spolier les
exploitations ;

2. COOPERATIVE DE TADI (COOPMAT)

2.1. Origine

La coopérative de TADI Crée 1972, en majorité par les enseignants provenant du


Kongo central.

Au début le site maraicher de TADI dépendait de la coopérative de Kimbanseke. Le


site de TADI étant considéré à l’époque comme un bloc du centre maraicher de Kimbanseke.
Mais au fil des années, voyant que des individus compétents sont en leur sein, les exploitants
du site maraicher de TADI vont mener des démarches au niveau du ministère de l’agriculture
pour avoir un agreement de manière à ce que ce site devienne également une coopérative.
C’est ainsi que la coopérative de TADI avait été créé.

La Coopérative des Maraîchers de Tadi comprend sept blocs qui sont subdivisés en
regroupements, donnant ainsi lieu à 54 regroupements dans l’ensemble :
2.2. Les spéculations exploitées

Les spéculations exploitées sont les légumes feuilles et les légumes fruits.
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2.3. Difficultés rencontrées par la coopérative

- Abandon de l’Etat : Aucun apport de la part du gouvernement, les maraichers


dépendent uniquement de leur propre et maigre moyen et ne reçoivent aucune aide
extérieur.
- Problème de commercialisation : Absence de marché approprié pour que les
maraichers de TADI écoulent leur produit. Zigida est le seul marché.
- Spoliation : beaucoup de maraichers ont perdu leur terre.

Au vue des problèmes, notre interlocuteur affirme que la coopérative fonctionne à


50%.

2.4. Recommandation de la coopérative de TADI

- Soutien provenant de l’Etat au travers du ministère de l’agriculture


- Soutien extérieur provenant des organisations internationales

3. CONSTAT TENANT COMPTE DE L’ENSEMBLE DES COOPERATIVES


ENQUETES.

Le constat que nous faisons de ces coopératives suite à nos investigations est la
suivante :

- La coopérative la mieux organisée et fonctionnelle est celle du centre


maraicher de Kimbanseke au vue des données fournies, de l’organisation au
sein de la coopérative et au vue de nos enquêtes à l’UCOOPMAKIN.
- En grande partie, ce sont les chefs des coopératives qui connaissent réellement
le fond de la coopérative. Très peu de membres mesurent réellement la valeur,
l’importance et les bénéfices qu’ils peuvent tirer en formant une coopérative
pour parler d’une seule voix. D’où les boutiques d’intrants mises en place par
les coopératives ne sont pas soutenues par les propres membres de la
coopérative.
- Toutes les tâches administratives sont sur le dos des présidents et secrétaires
généraux.
- Des Tensions au sein des coopératives sont remarquables au vue des propos de
certains membres des ceux-ci.
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- Lors de nos investigations à la coopérative de Ndjili, nous n’avons pas pu


recueillir des informations, faute étant que les représentants de la coopérative
exigeaient une contrepartie financière en échange des informations.

4. NOS RECOMMANDATIONS

Pour que ces coopératives soient mises en place, il a fallu que l’Etat joue son rôle
régulateur. De même, pour relancer ces coopératives qui sont pour la plupart essoufflées, nous
pensons qu’il est nécessaire que l’Etat prenne les choses en main en leur apportant leur
soutien aussi bien sur le plan de la formation que sur le plan financier et matériel.

La formation ne doit pas seulement tabler sur les techniques culturales mais aussi et en
profondeur sur la manière et les principes de gérance d’une coopérative et de l’importance
que celle-ci en découle sur leur revenu et la sécurité alimentaire. Nous estimons que le
développement de ces coopératives dépend en grande partie de la gestion, de la notion que les
membres ont de cette dernière.
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ANNEXE
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Table des matières


INTRODUCTION................................................................................................................................1
1. NAISSANCES DES COOPERATIVES MARAICHERES DE KINSHASA...............................1
1. CENTRE MARAICHER DE KIMBANSEKE..............................................................................2
1.1. Création......................................................................................................................................2
1.2. Situation géographique.............................................................................................................2
1.3. Les organes.................................................................................................................................2
1.4. Document en possession............................................................................................................2
1.5. Répartition effectif des maraichers..........................................................................................3
1.6. L’accessibilité au centre............................................................................................................3
1.7. La disponibilité en eau..............................................................................................................3
1.8. Besoins des exploitants..............................................................................................................3
1.9. Suggestions et Recommandations.............................................................................................3
1.10. Organisation............................................................................................................................3
1.11. Appuis Extérieur.....................................................................................................................4
1.11. Objectifs...................................................................................................................................4
1.12. Spéculations exploités :...........................................................................................................4
1.13. Approvisionnement en intrant agricoles : Circuit informel.................................................5
1.14. Fumier......................................................................................................................................5
1.15. Types d’aménagements hydroagricoles.................................................................................5
1.16. Boutiques des intrants.............................................................................................................5
1.17. Points de ventes........................................................................................................................5
1. 18. Problèmes................................................................................................................................6
2. COOPERATIVE DE TADI (COOPMAT).....................................................................................6
2.1. Origine........................................................................................................................................6
2.3. Difficultés rencontrées par la coopérative...............................................................................7
2.4. Recommandation de la coopérative de TADI..........................................................................7
3. CONSTAT TENANT COMPTE DE L’ENSEMBLE DES COOPERATIVES ENQUETES... .7
4. NOS RECOMMANDATIONS........................................................................................................8
ANNEXE...............................................................................................................................................9

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