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I. Remerciements :
Il m’est très agréable de réserver cette page en tant que témoin de reconnaissance à
toutes les personnes qui m’ont soutenu et encadré pour atteindre ce travail, une page qui
est certes petite par son espace, mais grande par les sentiments les plus distingués dont
elle est imprégnée.
Ainsi nos remerciements les plus sincères vont à Mme. El Aychi Sanae de m’avoir
offert l’opportunité d’effectuer un stage au sein du holding koutoubia.
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II. Introduction générale : Secteur avicole
Le secteur avicole constitue l’une des activités agricoles les plus dynamiques au Maroc.
Compte tenu de ses prix relativement bas par rapport aux autres denrées animales, les produits
avicoles sont consommés par l’ensemble de la population et constituent le seul recours pour
l’amélioration de la sécurité alimentaire de notre pays en termes de protéines d’origine animale.
Ce secteur couvre actuellement :
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III. Présentation du groupe Koutoubia :
KOUTOUBIA est une entreprise marocaine opérant dans le secteur d’agroalimentaire. Elle
s’étale sur 30000 m2 et 60 MDH ont été investie dans deux pôles : l’abattage et la découpe de
la volaille et la charcuterie, la salaison et les conserves de viande. Un abattoir de dindes a été
acquis pour le traitement 1200 unités par heure. La capacité de production, elle, a été portée à
50 tonnes par jour. Elle ne fabrique pas moins de 60 produits différents. Le personnel est passé
des 6 employés, souvent désœuvrés, au départ, à 250 permanents, avec des pointes de 320 en
été. Ses équipements (hachoirs, poussoirs, fours, chambres froides…) ont été soit renforces soit
modernises Koutoubia est des lors, entrain de prospecter le marché à l’export.
SAPAK
La SAPAK est l’une des filiales de KOUTOUBIA, elle est connue pour ses produits de
charcuterie et ses poulets conditionnés vendus dans les rayons de grands magasins.
Progressivement, la société a élargi son périmètre d’action grâce, d’abord, à son propre réseau
de point de vente. Chaque année KOUTOUBIA sa taille la part du lion sur ce marche en captant
65% de la demande.
Aujourd’hui, SAPAK va plus loin. Elle a en effet signé, un accord de partenariat avec un
géant mondial de la restauration, à savoir la chaîne américaine Fridays, qui vient d’ouvrir son
premier restaurant à Rabat. L’inauguration du restaurant a eu lieu le même jour.
KOUTOUBIA ELEVAGE
TRADASTAR
TRADASTAR, est une entreprise de commercialisation des produits des différents sites
de production, elle est dotés de moyens logistique performant.
DELICE VIANDES
Ainsi, la filiale Délices Viandes, spécialiste de la volaille, c’est une société d’abattage
halal, découpe, et de congélation de Viandes de Volailles, elle fabrique également
plusieurs assortiments de produits appelés produits élaborés tels que : les saucisses,
brochettes…elle le fournisseur exclusif de la chaine américaine qui compte ouvrir
d’autres restaurants dans d’autres villes du Royaume.
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IV. Fiche technique : (Délices viandes)
Capital 195000000,00 DH
Patente 39551810
N° Registre de 139203
commerce
Téléphone 05 23 31 90 90
Télécopie 05 23 31 49 66
Web www.koutoubia.net
Certification assurance
qualité
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V. Processus de production :
1. Processus avant transformation de la matière première :
Le processus d’achat et d’approvisionnement des volailles passe par plusieurs étapes et prend
en considération plusieurs facteurs macroéconomique liées au secteur de volailles à savoir : la
grippe aviaire, les changements climatique…, La planification des achats permet de gérer les
délais d’approvisionnement pour éviter les ruptures de stocks ainsi que la gestion des échéances
dans le but de répondre aux besoins des clients.
Il commence d’abord, avec :
La définition des besoins annuels, mensuels et journaliers par le responsable
planification qui calcule le besoin en matière première, puis il établit le planning
prévisionnel d’achat toute en prenant en considération les changements
environnementaux, la nature de matière première et les ventes des années précédentes
et en attribuant les quantités au prorata du rendement de chaque fournisseur.
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- La finalisation de la réception se fait par le traitement des bons de livraison sur le
système SAGE X3. La personne chargée de la création des demandes d’achat sur
système doit recevoir un dossier contenant les deux tickets de pesage interne et
externe, le bon de livraison et le bon de commande, afin de pouvoir créer le bon
de réception sur système et les remettre à la comptabilité pour facturation et par la
suite à la trésorerie pour règlement, (à noter que le règlement se fait par effet de
90 jours pour la dinde et 30 jours pour le poulet).
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2. Processus de transformation :
a. L’abattage :
L’abattage est la première étape du processus de transformation des volailles. Un
bon abattage et une bonne plumaison ont une incidence considérable sur la qualité, la durée
de vie, l’aspect et la couleur du produit final.
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Après avoir coupé les pattes les volailles sont mises sur un tapis roulant et après dans
des chariots pour un dernier arrosage d’eau. Les chariots subissent un dernier pesage
pour être transportés vers des chambres de ressuyage permettant de sécher la carcasse
c’est-à-dire la perte de l’eau et par conséquent, le poids allant jusqu’à 8% du poids
total, ainsi elle permet le refroidissement interne de la carcasse à une température entre
4°C et 8°C. l’abaissement rapide de la température de la volaille est nécessaire dans
le but de garantir une bonne découpe et préserver la qualité de la viande. Le temps de
ressuage est entre 2 heures à 4 heures ou plus selon le calibre de la volaille.
Avant de passer à la section découpe, et en se basant sur les commandes des clients,
il y’a une quantité qui passe directement à la section d’emballage en poulet entier sans
passer par la découpe.
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Les machines et systèmes utilisées dans cette section sont :
Le convoyeur aérien où la volaille est accrochée.
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Bac de saigné : la volaille reste suspendue pour égouttage pour une durée en
moyenne de 3 min. Elle se vide de son sang dans le bac de saigné.
Bac d’échaudage : La volaille est immergée dans un bac rempli d’eau d’une
température de 52 à 54 °C pour une durée d’environ 2 min afin de faciliter
l’opération plumaison par la suite. Le changement de l’eau dans le bac
d’échaudage se fait tous les 4 heures (donc 4 fois par jour). Le remplissage du bac
prend une durée de 20 min (son nettoyage et remplissage se fait généralement hors
les heures de production : à 7h30, à 12h40, 16h30 et à 19h)
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Plumeuse attaqueuse : elle fait la plumaison des grandes plumes (70%).
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Eviscération :
Aspirateur de boyau
Aspirateur de poumons
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Chariot : il y a 4 types de chariot où la volaille est mise pour entrer à la chambre de
ressuyage (un avec 72 crochets et un avec 78 ,89 ,114).
b. Le ressuyage :
Après mise sur chariot, la volaille est conduite à une des six chambres de ressuyage qui
est d’une température variante de 4à 6°c. Elle prend un certain nombre d’heures selon de
calibre de la volaille
Dinde : male 4 à 5h /femelle 2h30 à 3h
Poulet et coquelet : 1h30
La capacité de chaque chambre varie de 15 à 24 chariots et le système déployer est
le système FIFO (first in first out).
c. La découpe :
Après le ressuyage des volailles, les chariots sont transportés directement vers la section
de découpe. Cette étape permet la découpe des volailles en morceaux en se basant sur les
commandes des clients.
Avant là de découpe, les chariots subissent un deuxième pesage au niveau de la salle de
découpe afin de calculer le rendement de la volaille après ressuyage. En effet on distingue
deux étapes de découpe :
La découpe primaire se fait manuellement sur 3 lignes de découpe : deux
lignes pour la dinde et une ligne pour le poulet puisque le poulet est vendu
habituellement en entier, ces lignes sont équipées par des machines à obus
automatiques sur lesquels une personne positionne les volailles pour être découper
en respectant un certain ordre de découpe.
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En premier lieu, la découpe des fouets, des ailerons, des blanquettes, des pilons, haut
de cuisses, du filet, des petites viandes, du cou. Après la découpe un autre traitement
d’affinement du filet et du haut de cuisse par la séparation de la peau. Un tri des
non-conformités se fait en parallèle par d’autres personnes. Ensuite la mise en place
des produits dans des caisses en plastique subissant un pesage avec une soustraction
du poids de la caisse qui fait 1kg à 1,5Kg pour avoir le poids net. Finalement le
stockage des produits dans des chambres froides positives. Destinés à la section
emballage.
La découpe secondaire consiste à une découpe manuelle loin des lignes de
découpes pour répondre à la commande des clients pour certains produits (osso
bucco dinde, escalope, émincés, désossé de poulet…) ou elle pourra être faite par
des machines dans le cas des brochettes, des cous de dindes ….
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d. Traitements des déchets :
Ce service est connecté avec les différents services du processus de transformation pour
évacuer leurs déchets.
Les déchets sont tout d’abord filtrés et les eaux sont reconduites pour être réutilisées.
Après passage par le filtre, les déchets passent à l’aide d’un tapis roulant à une presse
pour éliminer ce que reste d’eau.
Le bac de saigné est relié par une pompe qui permet de stoker ces déchets séparément de
ceux des déchets solides.
N.B : Les déchets solides seuls et ceux liquide /visqueux seuls.
e. L’emballage :
Objet destiné à envelopper ou à contenir temporairement, un produit ou un ensemble
de produits pendant leur manutention, leur transport, leur stockage ou leur présentation,
en vue de les protéger ou de faciliter ces opérations. Dans un sens plus général, ce mot
désigne également les moyens et les méthodes employés pour réaliser ces opérations.
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Emballage tertiaire :
Qui permet le stockage, le transport et la distribution du produit par lots. Dans le cas de
l’entreprise d’accueil KOUTOUBIA délice viande, j’ai eu affaire à ces genres d’emballage
et conditionnement :
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Mise un élastique pour chaque poulet entier/coquelet « à la
fois on a le triage des produits non-conforme »
Mise un seul poulet en barquette/ 2 coquelets par barquette
Lancement de cycle de la barquette
Mise le film 400 à l’aide de la machine 55
Pose des étiquettes
Mise les barquettes en carton /en caisse selon la satisfaction
du client
Carton : 5 poulets
Caisse : 10 coquelets /poulet : 8 pour chaque caisse
Mise les cartons /caisses par un palet pour expédition
NB : Dans les cas des BIM avant mise des étiquettes on a mesuré le poids net de chaque poulet.
Les mêmes étapes pour la ligne de découpe (1 ,5 kg par barquette).
Emballage Dinde :
Dans cette section, il y a trois types d’emballage : emballage en barquette à la Film 55 (la
même que celle du poulet), emballage à la Thermo formeuse MULTIVAC, et emballage à là sous
vide double cloche.
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VI. Département maintenance :
La maintenance est l’une des fonctions de l’entreprise, mais elle n’est pas une fin en
soi. À ce titre, elle est peu lisible et parfois méconnue des décideurs qui sous-estiment
son impact. Et pourtant, elle devient une composante de plus en plus sensible de la
performance de l’entreprise. Il est donc important de la faire mieux connaître.
Concevoir, produire et commercialiser sont des fonctions « naturelles » facilement
identifiables et rarement négligées, à juste titre. Par contre, la maintenance n’est qu’un
soutien à la production, son principal client. C’est donc une fonction « masquée »,
agissant comme prestataire de service interne et, de plus, fortement évolutive. Bien
organisée, elle est un facteur important de qualité, de sécurité, de respect des délais et de
productivité, donc de compétitivité d’une entreprise évoluée : c’est incontestable après
expérience, mais ce n’est pas évident de prime abord. C’est souvent « par défaut » que
preuve est faite : le coût des conséquences d’une panne majeure, sa médiatisation parfois,
joue un rôle moteur dans la prise de conscience qu’on ne peut pas faire l’économie d’une
maintenance efficace. Positionner la maintenance au sein de l’appareil de production est
un exercice difficile, comme il est toujours difficile de faire simple dans un
environnement complexe.
Le service maintenance au sein du groupe KOUTOUBIA joue un rôle crucial en
assurant la continuation de la production des produits principaux avec une cadence bien
déterminé et d’une façon efficace ainsi que toutes les taches secondaires associée à celle-
ci comme le traitement des résidus …Il participe également dans des projets
d’amélioration du processus industriel.
L’intervention technique de ce service se fait soigneusement selon un plan d’action de
maintenance afin de répondre aux contraintes de qualité, de sécurité et d’environnement
tout en exploitant un minimum de ressources.
Un atelier bien équipée est mis à la disposition de plusieurs techniciens qualifiées et
expérimentés dans ce domaine dans le but de mettre ces derniers dans un climat de
confort en exécutant leurs taches. L’atelier contient un poste de soudage, une machine-
outil à percer conventionnel, une cisaille électrique et des tables équipées en étaux ainsi
que tout le matériel nécessaire pour la réparation et le réglage. Il se situe près d’un
magasin qui contient un stock des pièces mécaniques et électriques fréquemment
utilisées, un groupe d’employées assure la planification des commandes et la gestion du
stock.
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1. Les facteurs qui favorisent le passage de l’entretien à la maintenance :
– la sensibilisation des décideurs aux économies et aux gains de performance que l’on
peut espérer d’une maintenance optimisée du parc. Or tous ne sont pas également
sensibilisés.
– le potentiel d’investissement de l’entreprise, qui favorise la dotation en équipements
cohérents en disponibilité propre et qui donne les moyens de préserver cette disponibilité.
– la nature du parc à maintenir : des équipements homogènes, dont les technologies sont
standardisées, de conception modulaire, se prêtent mieux à la maintenance qu’un parc
disparate.
– l’automatisation des processus, bien sûr, intégrant des technologies diverses dans un
environnement informatisé.
– la criticité d’un matériel, sur le plan de la sécurité ou des coûts indirects engendrés par
une défaillance. Deux matériels identiques peuvent être l’un critique, l’autre non, suivant
leur position dans le processus.
– la présence de techniciens acceptant le travail en équipe polyvalente, prêts à prendre
des initiatives en temps réel et à participer à des démarches « diagnostic ».
– l’embauche de jeunes techniciens formés dans l’état d’esprit « maintenance »
– certains aspects réglementaires peuvent favoriser la structuration d’un service
maintenance. Il en est ainsi de façon caractéristique pour la maintenance hospitalière (par
l’accréditation des établissements et l’organisation du réseau de matériau-vigilance, par
exemple).
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2. Formes de maintenance normalisée :
Maintenance préventive : Maintenance exécutée à des intervalles prédéterminés ou
selon des critères prescrits et destinés à réduire la probabilité de défaillance ou la
dégradation du fonctionnement d’un bien, elle est subdivisée en :
– Maintenance conditionnelle : Maintenance préventive basée sur une surveillance du
fonctionnement du bien et/ou des paramètres significatifs de ce fonctionnement et
intégrant les actions qui en découlent.
– Maintenance prévisionnelle : Maintenance conditionnelle exécutée en suivant les
prévisions extrapolées de l’analyse et de l’évaluation de paramètres significatifs de la
dégradation du bien.
– Maintenance systématique : Maintenance préventive exécutée à des intervalles de
temps préétablis ou selon un nombre défini d’unités d’usage mais sans contrôle préalable
de l’état du bien.
Maintenance corrective : (anciennement curative) : Maintenance exécutée après
détection d’une panne et destinée à remettre un bien dans un état dans lequel il peut
accomplir une fonction requise.
Maintenance
Préventive Corrective
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3. Spécification du service à étudiée :
Notre étude portera sur le service maintenance intégré, en effet, ce cadre organisationnel
est le plus complet et le plus exigeant : la plupart des méthodes développées dans un
service de maintenance interne peuvent s’adapter aux autres activités concernées par la
maintenance : prestataires de service, services après-vente (SAV) ou maintenance
immobilière.
Organisation du Organisation de
FABRICANT l’UTILISATEUR
d’équipement d’équipement
Entreprise de Service
SAV du SAV du maintenance
prestation de
fabricant distributeur intégré (interne)
service
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4. Les missions du service maintenance intégré :
Missions Principales :
Nous pouvons caractériser la mission globale de la maintenance par la gestion optimisée
du parc matériel en fonction des objectifs propres à l’entreprise. La maintenance est ainsi
en prise directe avec la stratégie de l’entreprise à un moment donné. Pour exemple, une
ligne de production ne sera pas prise en charge avec le même soin préventif selon qu’elle
est requise à sa capacité maximale de production, ou qu’elle n’est requise que de façon
intermittente. D’où la nécessité de dégager une politique de maintenance :
– conforme aux textes réglementaires,
– assise sur le soutien à la production (quantité, qualité et délais),
– intégrée à l’amélioration de productivité,
– assurant la sécurité des biens et des personnes,
– assurant l’amélioration de l’environnement interne et le respect de l’environnement
extérieur.
Nous pouvons synthétiser les missions de la maintenance en les plaçant sur trois plans
interdépendants.
Au plan technique :
– accroître la durée de vie des équipements,
– améliorer leur disponibilité et leurs performances.
Au plan économique :
– réduire les coûts de défaillance, donc améliorer la productivité et les prix de revient,
– réduire le coût global de possession de chaque équipement sensible.
Au plan social :
– réduire le nombre des événements « fortuits », car moins d’interventions en urgence
réduit le risque d’accidents,
– revaloriser la nature du travail : équipe, polyvalence, qualité, initiatives, anticipation,
etc.
Responsable de l’état et de la conservation du matériel, la maintenance ne peut imposer
sa vision à long terme que si elle n’est pas en état de dépendance (hiérarchique et
budgétaire) par rapport à la production.
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Actions correspondantes :
La première action du service est donc de déterminer, à partir de l’inventaire du parc à
maintenir, la criticité de chacun des équipements. Par défaut. C’est-à-dire par
l’importance supposée de la perturbation générée par la défaillance intempestive d’un
équipement. Suivant un critère de sécurité d’abord, puis économique : il y aura arrêt de
production ou non. Il faut ensuite « proportionnaliser » l’effort de prise en charge
(documentation technique y comprise) à cet indice de criticité. Il appartient ensuite au
service de préparer et de réaliser des actions :
– en temps réel : surveillance du fonctionnement, traitement des alarmes,
– à court terme : propreté, inspections et actions correctives (dépannages),
– à moyen terme : actions préventives, révisions, actions externalisées, améliorations et
modernisations,
– à long terme : grands arrêts, participation aux « travaux neufs » et à la caractérisation
des nouveaux équipements.
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VII. Conclusion :
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La figure ci-dessous illustre les différents flux d’information à
l’intérieur du service, que les supports soient imprimés ou
informatisés.
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