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CONCEPTION DU

THERMOMÈTRE
RÉALISÉ PAR : Sous l’encadrement du professeur :
✓ GUEMIMI CHAFIK
✓ AIT MASSAOUD MOHAMMED
SOMMAIRE
Introduction 1
CHAPITRE 1 : Mesure de la Température 2
-Définition de la température 3

- La thermométrie 4

- La Définition d’un thermomètre 5

- L’unité de mesure de la température 6

- Quelques instruments de mesure 7


Etude d’un thermomètre à thermocouple de type T :
o Définition 8

o Matériels d’un thermocouple 9

o Les métaux qui compose un thermocouple type T 10

o Principe de fonctionnement 11

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Introduction
La mesure de la température a été précédée d’une longue période, tout au long du 18ème siècle, où d’abord
empiriquement, puis progressivement de plus en plus précisément ont été mises au point les échelles de
mesure, les points fixes permettant l’étalonnage, et où furent découverts tous les phénomènes physiques
permettant sa mesure: dilatation des gaz, dilatation des liquides, températures de liquéfaction, d’ébullition,
magnétisme, dilatation des métaux , thermoélectricité.
Ce n’est cependant qu’avec la recherche de l’économie dans les coûts de chauffage que se développèrent
les thermostats, tout d’abord pour les couveuses, à la fin du 18ème siècle, avec l’ingénieur français Jean
Simon Bonnemain qui réalisa le premier thermostat à canne bimétallique de précision en 1788 (Nommé alors
gouverneur ou régulateur du feu), ainsi que le premier système de chauffage par thermosiphon. Dans le
premier quart du 19ème siècle, l’expansion du chauffage central à vapeur et à eau chaude généralisa les
systèmes de régulation, puis l’arrivée de l’électricité à usage domestique à la fin du 19ème siècle initia la
recherche puis la découverte pendant les 50 premières années du 20ème siècle de la quasi-totalité des
systèmes thermostatiques actuels.
Le premier thermostat à canne dit “régulateur de feu” inventé et construit par Jean Simon Bonnemain,
ingénieur Français, pour réguler la température d’un couvoir des faubourgs de Paris chauffé par la première
chaudière à thermosiphon, aussi inventée pour l’occasion.
Mesurer la température du corps humain peut être très utile notamment afin de
détecter des personnes malades. En effet, beaucoup de maladies, bénignes
pour certaines, plus graves pour d’autre, vont faire augmenter notre
température corporelle. C'est ce qu'on appelle la fièvre, et c'est le moyen de
défense de notre corps contre les intrus ; bien entendu, mesure la température
du corps humain ne permet aucunement d'identifier une maladie bactérienne ou
virale, mais c'est une bonne méthode pour identifier une personne fiévreuse.
Qu’est-ce que la température ?
✓ La température est une grandeur physique qui caractérise
la sensation de chaleur ou de froid laissée par le contact
d’un corps. Si la sensation de chaud augmente on dit que
la température s’élève et inversement. Cette définition
simple de la température ne suffit pas pour sa mesure,
mais on remarque que la variation de température d’un
corps s’accompagne presque toujours par la variation de
la valeur d’une grandeur physique caractérisant ce corps
La thermométrie

▪ est une branche de la physique qui a pour objet la mesure des


températures.

1. Définition du thermomètre:
Un thermomètre est un appareil qui sert à mesurer et à afficher la valeur des températures. C'est le
domaine d'étude de la thermométrie.
La plupart des thermomètres mesurent leur propre température (celle de sa partie qui sert à faire la
mesure). Cette température n'est celle du milieu ambiant que s'il y a équilibre thermique entre
le thermomètre et le milieu ambiant.
Les unités de mesure de la température

1) Celsius (°C) :
Le Celsius est actuellement une unité dérivée de température dans le système SI
La température en Celsius (TC) est liée à la température en fahrenheit (TF) par la
relation : TF = 32 + 1.8 ∗ TC

2) Kelvin(K) : Le kelvin est l’unité de base de la température dans le système SI


La température en kelvin (TK) est liée à la température en Celsius (TC) par la relation :
TK = 273.15 + TC

3) Fahrenheit (°F) : Les deux principaux points de référence de l’échelle sont le point
de congélation de l’eau défini à 32 °F et la température du corps humain à 96 °F.

4) Rankine (°R): Le point de référence de l’échelle Rankine est le zéro absolu à 0 °R,
et Le point de congélation de l’eau est égal à 491,67 °Rankine.
les échelles de température
Quelques instruments de mesure
❑ Thermomètre à dilatation de liquide
Il est constitué d’un réservoir rempli d’un liquide appelé liquide thermométrique, surmonté d’un canal capillaire de
section faible et régulière (diamètre de l’ordre de 0,2 mm ) se terminant par une ampoule de sécurité ( utile lors d’un
dépassement de la température admissible ). L’ensemble réservoir et capillaire son réalisés en verre ou silice, la nature
du matériau dépend de la température à mesurer. Sous l’effet des variations de température le liquide se dilate et
monte dans le tube capillaire. Son niveau est repéré à l’aide d’une échelle gravée sur l’enveloppe.
❑ Le pyromètre :
Ce sont des appareils optiques, utilisés pour des domaines de
températures plus élevées. En médecine, ou pour des thermomètres
d'intérieur, on se sert des cristaux liquides.

❑Le thermocouple :
Un thermocouple est constitué de deux conducteurs A et B soudés à
leurs extrémités formant ainsi une jonction dite soudure chaude.
Cette dernière constitue l’élément sensible du thermocouple
Fig1 : pyromètre :

Fig2 : Le thermocouple
Etude d’un thermomètre à thermocouple de type T

Définition :
Un thermocouple Type T (Cuivre / Constantan) :
En dessous de 0°C et surtout vers la température zéro absolue la sensibilité des thermocouples diminue
considérablement. Le couple cuivre / constantan ne fait pas exception à ce comportement général, mais l'effet est
moins prononcé que pour les autres couples. Il est, pour cette raison, surtout utilisé à des températures cryogéniques. Le
cuivre employé est le cuivre OFHC. L'alliage constantan que l'on combine avec le cuivre n’est pas tout à fait identique
au constantan utilisé pour la fabrication des couples fer / constantan et a donc des caractéristiques thermoélectriques
légèrement différentes. En raison de la mauvaise résistance à l'oxydation du cuivre pur, la température devrait rester
en dessous de 350°C dans les atmosphères oxydantes. Composition : cuivre / Constantan (alliage cuivre + nickel)
usage de -250 °C à 400 °C. Répétabilité exceptionnelle de +/-0 1 °C de −200 °C à 200 °C. Forte conductivité
thermique du cuivre. Couleurs selon CEI 584-3 : Gaine Marron / + Rouge / - Blanc Couleurs selon NF C 42-323
1985 : Gaine Violet / + Jaune / - Blanc Couleurs selon ANSI MC96-1 : Gaine Bleu / + Bleu / - Rouge [2].
Matériels d’un thermocouple

thermocouple type T
Les métaux qui compose un thermocouple type T:

o Constantan © :
- Le constantan est un alliage métallique constitué de cuivre et de nickel. Sa masse volumique est de 8,91 g.cm-3. Sa
résistivité est quasiment indépendante de la température. Cette caractéristique n'existe que pour une proportion très
précise des deux métaux (55 % cuivre, 45 % nickel), raison pour laquelle le constantan lui-même ne fut découvert qu'au
XXe siècle alors que le cuivre et le nickel sont des métaux communs [3].

• Propriétés physiques (60 % Cu - 40 % Ni).


• Résistivité électrique à température ambiante 49,0 × 10-8m.
• Coefficient thermique à 20 °C 0,00002 K-1
• Densité 8910 kg/m³.
• Température de fusion 1221 à 1 300 °C.
• Capacité calorifique massique 390 J/ (kg·K).
• Conductivité thermique à 23 °C 19,5 W/ (m.K).
• Coefficient de dilatation thermique linéaire entre 20 °C et 10°C 14,9×10 K-1
• Résistance à la traction 400 à 490 MPa.
• Allongement à la rupture <45

o Le cuivre (Cu):

Le cuivre est un élément chimique de symbole Cu et de numéro atomique 29. Naturellement présent dans la croûte
terrestre, il est essentiel au développement de toute forme de vie. Métal de couleur rougeâtre ou rouge, le cuivre
possède une exceptionnelle conductivité thermique et électrique. Le métal très pur est très résistant à la corrosion, mais
aussi très malléable.

➢ Propriétés électriques de cuivre :

La similitude de leur structure électronique fait que le cuivre, l’argent et l’or sont analogues sur de nombreux
points : tous les trois ont une conductivité thermique et électrique élevée, et tous trois sont malléables. Parmi
les métaux purs et à température ambiante, le cuivre présente la seconde conductivité la plus élevée
(59,6×106 S/m)), juste après l’argent. Cette valeur élevée s’explique par le fait que, virtuellement, tous les
électrons de valence (un par atome) prennent part à la conduction. Les électrons libres en résultant donnent
au cuivre une densité de charges énorme de 13,6×109 C/m3.
Cette forte densité de charges est responsable de la faible vitesse de glissement des
courants dans un câble de cuivre (la vitesse de glissement se calcule comme étant le rapport
de la densité de courant à la densité de charges).

Barre de cuivre NF diamètre 3 / 8 longueur 4 m épaisseur 1 mm


Principe de fonctionnement :

1-Effet seebeck :

➢ c’est un phénomène physique dont l’origine provient du transport de chaleur et d'électricité dans des conducteurs
métalliques, de façon indissociable l’un de l’autre puisque se produisant de façon concomitante. A ne pas
confondre avec l'effet Joule (effet irréversible), il est néanmoins présent dans tout conducteur résistif parcouru par
un courant, indépendamment des effets thermoélectriques pouvant se manifester. Ce phénomène est dû à
l’interaction des porteurs de charge en mouvement (caractérisant le courant électrique) avec les atomes constitutifs
du milieu dans lequel ils se déplacent.

Illustration de l’effet Seebeck


2-L’effet Peltier :

c’est lorsqu'un courant électrique passe dans une jonction de deux conducteurs de métaux différents, on
observe une augmentation ou une baisse de température selon le sens du courant ; la quantité de chaleur
dégagée ou absorbée étant proportionnelle à l'intensité du courant. C'est, en quelque sorte l'inverse de
l'effet Seebeck. Le passage d'un courant peut donc absorber de la chaleur.

3- L’effet Thomson :

L'effet Thomson se rapporte à la production « ou à l'absorption » de chaleur


provoquée par le passage d'un courant dans une portion de conducteur, en présence
d'une différence de température entre les extrémités du tronçon [2] .
Si ∆T est la différence de température entre deux points distants d'une unité de
longueur, la puissance échangée PT par unité de longueur, lorsque le conducteur
est parcouru par un courant I, est :
PT= .∆T.I
est le coefficient de Thomson. Il est cette fois caractéristique du seul conducteur
considéré. L’effet Thomson est réversible comme l'effet Peltier : une inversion de
courant par rapport au sens du gradient de température inverse le sens des effets
thermiques.
Le signe du coefficient de Thomson est pris positif si le conducteur absorbe de la
chaleur lorsque les gradients de température et de tension sont dans le même sens (le
courant circule de l'extrémité chaude vers l'extrémité froide). L'unité pratique est le
µV.K-1
; par exemple pour le Cuivre, on a τ = 2,2 µV.K-1 et pour le Fer τ = -8,4
µV.K-1

L’effet Thomson est généralement, négligeable devant les effets


Seebeck et Peltier

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