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Mesure de la temperature

Objectifs spécifiques

• Comprendre la notion de la température


• Présenter les différentes unités de température
• Convertir la valeur de la température d’une unité à l’autre
• Enumérer les différents critères de choix d’un phénomène
thermométrique
• Décrire le principe de fonctionnement des différents types de capteur
de température
Notion de température

• La température est une grandeur physique qui caractérise la


sensation de chaleur ou de froid laissée par le contact d’un corps. Si la
sensation de chaud augmente on dit que la température s’élève et
inversement. Cette définition simple de la température ne suffit pas
pour sa mesure, mais on remarque que la variation de température
d’un corps s’accompagne presque toujours par la variation de la
valeur d’une grandeur physique caractérisant ce corps à savoir :
• L’augmentation de la température d’un gaz maintenu à volume
constant se traduit par une augmentation de la pression.
• La variation de la température d’un liquide ou d’un métal sous la
pression atmosphérique par exemple est accompagnée par une
variation de volume.
• La variation de la température d’un métal est accompagnée par une
variation de sa résistance électrique.
Ainsi la température pourra donc se repérer par la mesure d’un volume, d’une longueur, d’une pression,
d’une résistance, dune luminance ou d’une fém.
Les critères de choix d’un phénomène
thermométrique sont les suivants :
• Il faut que la grandeur considérée ne puisse varier sans que la
température varie.
• A une valeur Y de cette grandeur ne doit correspondre qu’une valeur
et q’une seule de la température (relation univoque).
• Il faut que le phénomène soit fidèle (n mesures à même température
doivent donner des résultats identiques).
• Il faut que le phénomène soit sensible.
Unités et conversion
Echelle Celsius

• Cette échelle se caractérise par deux points fixes :


• le point zéro (0°C) de l’échelle Celsius qui est la température de la
glace fondante (ou température de fusion de la glace).
• le point d’ébullition de l’eau sous la pression atmosphérique (1atm),
et qui correspond à la température de 100 °C.
• L’unité de la température dans cette échelle est le degré Celsius noté
par °C. Le degré Celsius est la variation de température qui produit la
1/100 partie de l’accroissement de pression que subit la masse d’un
gaz parfait quand, à volume constant, la température passe du point 0
(glace fondante) au point 100 (ébullition de l’eau) ces deux points
étant déterminés sous la pression atmosphérique normale.
Echelle thermodynamique ou absolue

• L’étude des gaz à des pressions relativement basses a permis


d’exprimer la pression (P) et le volume (V) du gaz par les relations
suivantes :
à V = cte ;
• à P = cte ;
• si l’on considère une température égale à –273.15°C la relation (1) lui
fait correspondre une pression nulle. On ne peut imaginer atteindre
une température plus basse car l’on obtiendrait des pressions
négatives.
Lord Kelvin avait transformé les deux équations précédentes pour
devenir :

Avec
Cette température notée T est appelée
température absolue et elle est exprimée en Kelvin
(K)
Points fixes
Echelle Kelvin Echelle Celcius
Température de fusion de la
273,15 K 0 °C
glace
Température d’ébullition de
373,15 K 100°C
l’eau à 1atm
Echelle Fahrenheit

• Elle est utilisée dans les pays anglo-saxons et se caractérise par les
deux points fixes:
- température de fusion de glace : 32°F
- température d’ébullition de l’eau ( 1,013 bars ) : 212 °F
Les températures Fahrenheit et Celsius sont liées entre elles par la
relation suivante qui permet en même temps de faire la conversion
d’une température à l’autre: t (°F) = 1,8 t(°C) + 32
Exemple d’application :

0°C = 32 °F
100°C = 212 °F
0°F = - 17,78 °C
100°F = 37,38 °C

le point commun est : - 40°C = - 40 °F


Conversion

• Tableau II.1 : conversion entre différentes échelles de température

°C K °F

°C 1 T(K) = t(°C) + 273,15 t(°F) =1,8 t(°C) + 32

t(°F) =1,8[T(K) - 273,15 ]+


K t(°C) = T(K) - 273,15 1
32

T(K) = [ t(°F) – 32 ]/1,8


°F t°C) =[ T(°F) – 32 ]/1,8 1
+273,15
Les instruments de mesure
introduction

• Les diverses méthodes de mesure de température découlent des


phénomènes physiques sensibles à celle-ci. A savoir :
• La variation de la température d’un métal s’accompagne d’une
variation de sa luminance, de sa longueur, de sa résistance électrique
ou de sa force électromotrice,
• La variation de la température d’un liquide s’accompagne d’une
variation de son volume,
• La variation de la température d’un gaz, à volume constant,
s’accompagne d’une variation de sa pression
• Les instruments de mesure de température peuvent être classés en trois
catégories :
1. Les thermomètres à dilatation ;
2. Les thermomètres électriques ;
3. Les pyromètres.
Thermomètre à dilatation de liquide

• à P = cte ;
avec
V : volume du liquide à t °C
V0 : volume du liquide à 0 °C
α : Coefficient de dilatation du liquide en °C-1
2. Description
• Il est constitué d’un réservoir rempli d’un liquide appelé liquide
thermométrique, surmonté d’un canal capillaire de section faible et
régulière (diamètre de l’ordre de 0,2 mm) se terminant par une
ampoule de sécurité (utile lors d’un dépassement de la température
admissible). L’ensemble réservoir et capillaire son réalisés en verre ou
silice, la nature du matériau dépend de la température à mesurer.
• Sous l’effet des variations de température le liquide se dilate et monte
dans le tube capillaire. Son niveau est repéré à l’aide d’une échelle
gravée sur l’enveloppe. Ces thermomètres sont généralement remplis
de mercure ou d’alcool, Cependant le mercure actuellement
commence à être interdit pour ses risques d’agression sur
l’environnement en cas de rejet..
L’espace libre au-dessus du liquide peut être vide. Toutefois, pour
empêcher la colonne de liquide de se fractionner facilement et aussi
pour permettre de mesurer les hautes températures, l’espace libre
est rempli d’un gaz inerte (azote ou argon) mis sous pression fonction
de la température à mesurer.
• Les thermomètres à mercure sont utilisables pour des rangées de
température allant de - 39°C (point de solidification du mercure) à +
350°C. Pour des températures plus élevées jusqu’à environ + 600°C, le
tube capillaire au-dessus du mercure doit être rempli d’azote sous
une pression de 20 bars.
Si pour la fabrication du thermomètre, on utilise une enveloppe en
quartz, au lieu d’une enveloppe en verre, on peut alors utiliser le
thermomètre jusqu’à des températures de +750°C.
thermométriques

Tableau II.2 : quelques liquides


thermométriques
Liquide Domaine d’utilisation (°C) α (°C-1 )

Pentane -200 à 20 *

Alcool éthylique -110 à 100 1,17

Toluène -90 à 100 1,03

Créosote - Alcool éthylique -10 à 200 *

Mercure -38 à 650 0,182

Mercure – Thallium -58 à 650 *

Mercure – Gallium 0 à 1000 *


Thermomètre à dilatation de gaz

• 1. principe
L’équation d’un gaz parfait est : P V = n R T
n : Nombre de mole
R = 8,3144 J . mol-1 K-1 : Constante des gaz p arfaits
T : Température absolue en K
P : Pression en Pa
Cette équation peut s’écrire sous l forme : P = n.R.T / V
On voit qu’ à volume V constant, la pression du gaz est
proportionnelle à la température absolue et une augmentation de la
température provoque une augmentation de la pression.
2. Description
• Un thermomètre à gaz est composée d’une sonde dite bulbe en
alliage de cuivre ou en acier inoxydable, formant une enveloppe dans
laquelle est enfermé le gaz thermométrique à haute pression. Cette
sonde est reliée par un tube capillaire de faible section à un tube de
Bourdon, appelé spirale de mesure.
Sous l’effet de la température du milieu dans lequel la sonde est
placée, la pression du gaz varie et la spire se déforme entraînant le
déplacement de l’aiguille sur le cadran portant des graduations
thermométriques. Les gaz les plus employés sont l’hélium,
l’hydrogène, l’azote, le gaz carbonique. L’étendue de mesure et de –40
à 400°C ; parmi les échelles disponibles industriellement on trouve :
Etendue d’échelle °C

-40 à 40 0 à 120 0 à 250


0 à 60 0 à 160 0 à 300
0 à 100 0 à 200 0 à 400

Ces instruments peuvent être menus d’un contact électrique


pour réguler par exemple un four ou un autoclave ou signaler
une alarme ou un défaut de fonctionnement. Ces contacts
ferment ou ouvre des circuits électriques de puissance ou
d’alarme en fonction de la position de l’aiguille par rapport à
un index de contact réglé sur un point de consigne choisi sur le
cadran.
Thermomètre à dilatation de solide
• 1. principe
Dans ce type d’appareil, on utilise la dilatation linéaire d’une barre
solide (ou un tige métallique) qui est régit par la loi suivante :

L : longueur de la tige à t °C
Lo : longueur de la tige à 0 °C
t : température en °C
λ : Coefficient de dilatation linéaire du métal
λ = 9 10-6 °C-1 pour le platine
λ = 30 10-6 °C-1 pour le zinc
•La mesure ou la détection de la variation de
longueur (L-L0) nous permet de déterminer
la température de la tige métallique qui est
supposée égale à la température du milieu
environnant.
2. La bilame
• Une bilame thermique est constituée de deux bandes d’alliages dont
les coefficients de dilatation sont très différents, soudées sur toute
leur surface et l’une des extrémités est fixe. Sous l’effet de la variation
de la température, les dilatations différentes des deux bandes
provoquent un déplacement de l’extrémité libre qui à son tour fait
bouger une aiguille indicatrice de la température.
3. Le pyromètre linéaire
• La sonde est formée d’une gaine de silice dans laquelle est placé un
barreau métallique dilatable. Une tige transmet la dilatation du
barreau à un système amplificateur permettant la lecture de la
température.
Thermomètres électriques

• Un thermomètre électrique est un système permettant de repérer et


d’indiquer la température. Il est constitué d’un capteur électronique
(élément sensible) et d’un circuit électronique permettant de mesurer la
caractéristique variable avec la température.
• Thermomètre à résistance
• 1. Principe: La résistance électrique d’un conducteur métallique croit avec
la température. Cette variation est parfaitement réversible. On peut donc
établir une relation R = f (t) entre la résistance R et la température t, et
repérer ainsi t par des mesures de R on constitue pour cela des sondes
appelées thermosondes à résistance, ou sondes à résistance. Elles sont
incluses dans un ensemble de mesure, et éventuellement de régulation,
qui constitue un thermomètre à résistance.
t : la température en °C
Ro : la résistance à 0 °C (en Ω)
R : la résistance à t °C (en Ω)
a, b et c : des coefficients positifs spécifiques au métal
Exemples de composition d’une thermistance :
• Fe2 O3 : Oxyde ferrique
Mg Al2O3 : Aluminate de magnésium
Zn2 TiO4 : Titane de zinc
Couples thermoélectriques ou thermocouples

• Un thermocouple est constitué de deux conducteurs A et B soudés à


leurs extrémités formant ainsi une jonction dite soudure chaude.
Cette dernière constitue l’élément sensible du thermocouple.
• Entre les deux autres extrémités des deux conducteurs, s’établit une
différence de potentiel ( V ) qui ne dépend que de :
- la nature des conducteurs,
- la température de la jonction de mesure ou Soudure chaude (T),
- la température de la jonction de référence ou Soudure froide (Tr),
• Les forces électromotrices (f.é.m. ou V) fournies par les
thermocouples normalisés sont données sous formes de polynômes
ou de tables de correspondances par la norme NF C 42- 324 (1993).
Ainsi la connaissance de la f. é .m. (V) aux bornes du thermocouple
permet de déterminer alors la température à mesurer.
L’ensemble des couples thermoélectriques aujourd’hui couramment
utilisés permet de couvrir un large domaine de température allant de
–250°C à plus de 2000°C. Parmi les différentes paires de matériau
utilisées, on peut distinguer deux grandes familles :
• les thermocouples en métal précieux à base de platine, les plus
stables mais aussi les plus chers et les moins sensibles ;
• les thermocouples en métaux communs, les moins stables mais aussi
les moins chers et les plus sensibles.
• Un type de thermocouple est généralement désigné par une lettre. Le
tableau 4 donne les caractéristiques essentielles des thermocouples
les plus utilisés. Le tableau 5 rappelle sommairement le domaine
d’utilisation des principaux couples thermoélectriques.
• Des couleurs conventionnelles sont utilisées pour identifier le couple
ou le câble, le conducteur positif et le conducteur négatif. Ainsi la
norme NF C 42-324 définit les codes de couleur indiqués sur le
tableau 6. D’autres normes définissent certaines caractéristiques
techniques ou géométriques des couples, gaines protectrices ou des
isolants ainsi que certains essais pour vérifier ces caractéristiques.
Tableau 4 : Désignation des couples thermoélectriques usuels

Code Conducteur positif Conducteur négatif

T Cuivre Nickel-Cuivre (Constantan)

J Fer Nickel-Cuivre (Constantan)

E Nickel-Chrome (Chromel) Nickel-Cuivre (Constantan)

K Nickel- Chrome (Chromel) Nickel- Aluminium (Alumel)

S Platine - 10 % Rhodium Platine

R Platine- 13 % Rhodium Platine

B Platine- 30 % Rhodium Platine- 6 % Rhodium

N Nickel- Chrome -Silicium(NicroSil) Nickel- Silicium -Magnésium(NiSil)


Tableau 5 : Domaine d'utilisation en température
des couples thermoélectriques usuels
Code Sensibilité moyenne (μV/°C) domaine d'utilisation (°C)
T 51 -200 à 370
J 55 -40 à 800
E 78,5 -270 à 870
K 41 -270 à 1270
S 11,4 -50 à 1600
R 12,9 -50 à 1600
B 10,6 0 à 1700
N 38 -270 à 1300
Pt 0,1 Mo/Pt 0,5 Mo 13 à 36 0 à 1600
Pt/Pd 20 0 à 1500
Pt/Au 25 0 à 1000
Tableau 6 : Code des couleurs des couples
thermoélectriques usuels
Pyromètres optiques

• Principe
• Tout corps à une température supérieure au zéro absolu émet un
rayonnement constitué d’un ensemble de radiations dont les
longueurs d’onde appartiennent au domaine infrarouge ou visible du
spectre électromagnétique. Ce rayonnement dépend de la nature, de
l’état de surface et de la température du corps. La pyrométrie optique
consiste à déterminer la température en mesurant le rayonnement
émis.
• L'intérêt de la pyrométrie optique est de permettre la
détermination d'une température sans contact avec l'objet;
c'est donc une méthode appropriée quand les conditions
expérimentales n'autorisent pas l'utilisation de capteurs
thermométriques classiques :
• Température très élevée (>2000 C) ;
• Mesures à grande distance ;
• Environnement très agressif ;
• Pièce en mouvement ;
• Localisation des points chauds.
Lois du rayonnement thermique

• Ces lois sont d’abord établies pour un corps idéal, le corps noir, le
rayonnement thermique d’un corps réel, se rapproche plus ou moins
de celui du corps noir.
On définit le corps noir soit comme étant un corps qui absorbe tout le
rayonnement qui lui parvient et n’en réfléchit ou n’en transmet rien,
soit comme un corps qui émet à chaque température considérée la
plus grande quantité de rayonnement thermique à toute longueur
d’onde. C’est pourquoi il est utilisé comme référence à laquelle on
compare les caractéristiques de rayonnement des autres corps.
• On définit l’émittance En, c’est la puissance totale rayonnée dans un
hémisphère par unité de surface de l’émetteur.
On définit aussi l’émittance spectrale Eλ,n : c’est la densité spectrale de
puissance rayonnée dans un hémisphère, par unité de surface de
l’émetteur à une longueur d’onde λ.
• 1. Corps noir
La loi fondamentale de l’émission thermique est la loi de Planck :
• Ou :
C1 = 2 . h . C 2
C2 = h . C / k
T : Temperature absolue ( K )
K : Constante de Boltzmann = 1,38054 10-23 W s K-1
C : Vitesse de la lumiere = 2,998 108 m / s
h : Constante de Planck = 6,6256 10-34 W s2
λ : Longueur d'onde
• La figure présentée ci-après représente l’évolution de l’émittance
spectrale en fonction de la longueur d’onde pour diverses
températures. On remarque l’augmentation rapide de l’émittance
avec la température, le déplacement du spectre de l’infrarouge vers le
visible (de 0,4 µm à 0,8 μm ) au fur et à mesure que la température
augmente.
l'évolution de l'émittance spectrale en fonction de
la longueur d'onde pour diverses températures
2. Corps réel
• La formule de l’émission thermique devient :
Eλ( T ) = ε (λ,T) . Eλ,n ( T )
Eλ ( T ) : Emittance spectrale du corps réel
Eλ,n ( T ) : Emittance spectrale du corps noir
ε (λ,T) : Emissivité à la longueur d’onde λ et à la
température T du matériau constituant le corps. ε
varie entre 0,1 et 1.
Principes généraux des pyromètres optiques

• Suivant qu'on utilise les grandeurs spectrales à une longueur d'onde


déterminée ou les grandeurs intégrales sur l'ensemble du spectre visible et
infrarouge, les résultats obtenus n'ont pas la même signification physique.
On doit distinguer :
• Les pyromètres monochromatiques,
• Les pyromètres bichromatiques,
• Les pyromètres mesureurs d'énergie.
• Un dispositif optique forme l'image de la source S sur la surface S' du
récepteur avec juxtaposition d'une source de référence dans les appareils
de zéro.
Précautions d’emploi

• Pour que la mesure de la température soit correcte, il faut que la


colonne de liquide thermométrique soit complètement immergée
dans l’enceinte dont on mesure la température

En effet, si une partie de la colonne n’est pas immergée dans l’enceinte, elle sera en contact avec la
température ambiante, et par conséquent sa dilatation sera différente de celle de la partie immergée.
Thermomètres à résistance

• Les thermomètres à résistance sont solides et stables, mais il faut


prendre certaines précautions pour s’assurer qu’elles ne sont pas
soumises à des vibrations ou à des chocs mécaniques
Thermocouples

• Lorsqu’un thermocouple est soumis à de hautes températures au delà


de son domaine d’utilisation, il peut être le siège de modification
physico-chimique qui peut induire éventuellement à des erreurs de
mesure de température ou même sa détérioration. De plus, il faut
éviter les contraintes mécaniques lors de son utilisation.
1.L'échelle Celsius se caractérise par deux points fixes :
1. la tempérture de fusion de la glace (10°C) et la tempérture d'ébullition de l'eau (150°C).
• la tempérture de fusion de la glace (-10°C) et la tempérture d'ébullition de l'eau (200°C).
1. la tempérture de fusion de la glace (0°C) et la tempérture d'ébullition de l'eau (100°C).
•la relation qui relie l'échelle Celsius et l'échelle Kelvin est
1. t(°C) = T(K) / 273,15
• t(°C) = T(K) - 273,15
• T(K) = t(°C) / 273,15
1. t(°C) = 273,15 - T(K)
•On ne peut jamais avoir une température inférieure à
1. 5 °C
• 100 K
• - 250 °C
• - 273,15 °C
Thermomètre à thermistance

• Une thermistance est un agglomérat d’oxydes métalliques frittés, c’est à


dire rendu compacts par haute pression exercée à température élevée.
La résistance électrique d’une thermistance est très sensible à l’action de la
température.
La loi de variation est de la forme : R = R0*exp[B*(1/T-1/T0)]
• T : Température absolue
To : Température de référence 298 K
B : Indice de sensibilité thermique propre au matériau de la thermistance
en K
Ro : Résistance à la température de référence
Ainsi, la mesure de la résistance R permet de déterminer la température T.
Critères de choix d’un capteur

• Le type de mesure définira le type du capteur. Le choix du capteur adéquat


dépend de différents critères :
• l’application
• l'étendue de mesure
• la précision
• la fidélité
• le temps de réponse
• prix
• durée de vie (la robustesse).
• sa forme
• Selon l’application on distingue les instruments de mesure avec
contact et ceux sans contact. Pour de nombreuses applications, les
méthodes de mesures traditionnelles avec contact engendrent des
valeurs de température erronées. Depuis plus de 15 ans, pour de
telles applications, les mesures de température sans contact ont fait
leurs preuves.
Et comme applications de ces derniers on cite :
• Mesures sur des éléments en mouvement, par exemple, bandes de
papier sur rouleaux, feuilles plastifiées, ...
• Mesures sur des éléments qu'on ne peut toucher, par exemple,
éléments conducteurs, laqués ou surfaces stratifiées.
• Mesures de température sur de petites pièces de faible masse et
capacité thermique, par exemple, composants électroniques.
• Mesures réalisées sur de mauvais conducteurs, par exemple,
matériaux isolants.
• Le tableau suivant résume les différents types de capteurs de
température, leurs avantages et inconvénients et leurs domaines
d’utilisation.
Tableau II.5 : Avantages, inconvénients et domaines d’utilisation des différents types de capteurs de
température.

Instrument de Domaines
avantages Inconvénients
mesure d’utilisation

Thermomètre à - simplicité d’emploi - Fragilité Mercure :


Dilatation de liquide - prix modeste - temps de réponse - 39 °C à 600 °C
- grande sensibilité assez élevé
- faible étendue de
mesure
Instrument de Domaines
avantages Inconvénients
mesure d’utilisation

Thermomètre à * Les bilames * Les bilames * Les bilames


Dilatation de solide - échelle linéaire - Sensibilité à la -50 °C à 200 °C
- peu coûteux surchauffe * Les thermomètres à
- robustes * Les thermomètres à tige
* Les thermomètres à tige 0 °C à 900 °C
tige - fragilité
- échelle linéaire - assez cher
. nstrument de mesure avantages Inconvénients
Domaines
d’utilisation

Thermomètre à Dilatation - appareillage simple - dimension extérieure - 100 à 650 °C


de gaz - robuste du tube élevée ( Ø 15 )
- peu coûteux
- échelle linéaire
- temps de réponse
intéressant
Domaines
. nstrument de mesure avantages Inconvénients
d’utilisation

Thermomètre Electrique à - faible encombrement Ø < - prix assez élevé - platine -200 à 100 °C
résistance 2 mm - échelle non linéaire - cuivre -130 à 180 °C
- gamme de température - dimensions importantes - nickel -130 à 250 °C
importante
. nstrument de mesure avantages Inconvénients
Domaines
d’utilisation

Thermomètre Electrique à - encombrement très - échelle non linéaire - 120 °C à 500 °C


thermistance réduit
. nstrument de mesure avantages Inconvénients
Domaines
d’utilisation

Les couples - gamme de température - échelle non linéaire *Cuivre-Constantin:


thermoélectriques très importante (nécessitant un étalonnage - 200 °C à 300 °C
- mesure ponctuelle en plusieurs points) *fer-Constantin:
- instabilité au delà 1500 K 200 °C à 700 °C
*nickel chrome-nickel allié:
300°C à 1100°C
*platine rhodié-platine:
1000 °C à 1500 °C
. nstrument de mesure avantages Inconvénients
Domaines
d’utilisation

Les pyromètres - accession aux hautes - étalonnage délicat 500 °C à 2000°C


températures (dépend du milieu visé)
- durée de vie illimitée
- grande souplesse
d’utilisation
- mesure sans contact
- temps de réponse très
faible
1.Un thermomètre à dilatation de liquide sert à mesurer :
1. la tempérture
• le volume
• la masse
1. la pression
•Le liquide qui remplit le thermomètre à dilatation de liquide est appelé :
1. liquide thermométrique
• liquide thermique
• liquide de refroidissement
1. liquide manométrique
•Pourle mesurer des températures de l'ordre de 700 °C, l'espace libre au dessus du liquide thermométrique
doit être rmpli par :
1. l'alcool
• le savon
• l'eau
• l'huile
• un gaz inerte, sous pression
1.Le bilame thermique est un capteur de :
1. pression
• tempérture
• volume
1. vitesse
•Les sondes à résistance ou thermosondes sont des capteurs de température basés sur :
1. la variation de la résistance électrique sous l'effet de la température
• la variation de la pression sous l'effet de la température.
• la variation de la température sous l'effet de la pression.

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