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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche Scientifique


Institut de maintenance et sécurité industrielle
Département de Sécurité industrielle & Environnement

Les capteurs (partie2)


les thermomètres

Chargée de cours : Benomar fatima


I- Les capteurs de températures
1-Définitions
La température est une grandeur repérable( et non mesurable)
permettant d’évaluer la chaleur d’un corps à partir d’une échelle
conventionnelle 0-n divisé en n parties égales, appelées degrés.
2-Les échelles conventionnelles usuelles
2-1-Echelle Celsius
L’échelle la plus ancienne (Son nom est une référence à l’astronome
et physicien suédois Anders Celsius, inventeur en 1742 d’une des
premières échelles centigrades de température) et la plus
utilisée comme unité de température est l’échelle centésimale,
ou Celsius, basée sur la convention suivante:
-point 0 de l’échelle : température de la glace fondante.
-point 100 de l’échelle : température de l’ébullition de l’eau sous
1atm.
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-chaque 1/100 de l’échelle ainsi définie est appelé degré Celsius(°C),
et non degré centigrade.
2-2-Echelle Kelvin (1848)
Le kelvin (symbole K, du nom de William Thomson dit Lord Kelvin),
est l'unité de base SI de température thermodynamique.
Basée sur la convention suivante:
-point 0 de l’échelle : Zéro thermodynamique ou zéro absolu: 0 k
(-273.15°C);
-point 273.15 de l’échelle : température du point triple de l’eau
(glace, eau, vapeur) à 0.01°C
-chaque 1/273 de l’échelle ainsi définie est appelé Kelvin (K), et non
degré Kelvin.

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2-3-Echelle Fahrenheit
Le degré Fahrenheit (symbole : °F) est une unité de mesure de
la température, proposée par le physicien allemand Daniel
Gabriel Fahrenheit en 1724 .
La différence entre les deux températures de référence est dès lors
fixée à 12 × 8, soit 96 degrés (°F). Fahrenheit observa que, dans
son échelle, l'eau gèle, à pression atmosphérique normale, à 32
degrés et bout à 212 degrés, soit une différence de 180 degrés.
La convention est la suivante:
- Point 0 de l’échelle : température la plus basse réalisée à l’époque
( -17.8°C)
-point 100 de l’échelle : température voisine de celle du corps
humain (37.8°C)
-chaque 1/100 de l’échelle ainsi définie est appelé degré
Fahrenheit(°F).
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La correspondance entre l’échelle Celsius et Fahrenheit :
0°C = 32°F
100°C = 212°F
Soit un écart de 212 – 32 = 180°F
On peut exprimer la température en °C(tC) et la température en
°F(tC) en fonction de l’un et l’autre.

tF = 32 + 1.8tC

tC = tF - 32
1.8

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Fig.1 : les trois échelles de températures

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Les capteurs de température sont utilisés dans de nombreuses
industries.
- chimie
- alimentation
- analyse et optimisation de fonctionnement (moteur..;)
- gestion des bains de peinture, traitement des métaux....
- ....
Les capteurs de température sont classés en deux catégories
principales
1- les capteurs à contact (ou thermomètre à contact) : échange de
chaleur entre le milieu et le capteur jusqu'à établissement de
l'équilibre thermique.

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Les propriétés utilisés dans ce genre de thermomètre sont :
-dilatation des liquides.
-dilatation d’un gaz à volume constant.
-dilatation d’un solide.
-effet thermoélectrique.
-résistance électrique.
Toutes ces propriétés nécessitent :
-Un contact entre le corps dont on mesure la température et
l’élément sensible à cette température.
-Une mise en équilibre thermique entre le corps et l’élément
sensible.

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2-Les capteurs sans contact( Pyromètres optiques ) : basés sur la
relation entre la température d'un corps et son rayonnement
optique (infrarouge ou visible).
La propriété utilisé est :
- La radiation .
Cette propriété permet une mesure sans contact , et bien entendu,
sans attente d’une mise en équilibre thermique.

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I- Les capteurs à contact
On y trouve les:
1- Les systèmes de mesures mécaniques:
− lames bimétalliques (pyromètre à bilame);
− les thermomètres à bulbes ou à dilatation;
2- les systèmes de mesure électrique:
− les thermistances;
− les thermomètres à résistances RTD;
− les thermocouples;

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1- Les mesures mécaniques
1-1-Lames bimétalliques ( bilame)
L’élément primaire de ce type de thermomètre est constitué par
deux lamelles métalliques soudés l’une à l’autre et dont le
coefficients de dilatation linéaire sont différents .L’une des
extrémités de la lame est bloqué mécaniquement, alors que
l’autre est libre. Une élévation de température de l’élément
primaire engendre un couple mécanique faisant fléchir la lame.

Fig.2 : Circuit de commande avec lame bimétallique


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Exemple:

Un tel dispositif est utilisé pour déclencher une alarme ou un


dispositif de commande TOR par l’intermédiaire d’un contact
électrique.

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L'étendue de mesure recommandée est de -25°C à +500°C. La
sensibilité est excellente, et le temps de réponse est bon. La
précision est de l'ordre de 1% à 2% de l'étendue de l'échelle.

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Pour réaliser un thermomètre reposant sur se principe, l’élément
bimétal est enroulé en hélice, le métal possédant le plus grand
coefficient de dilatation linéaire se trouvant à l’intérieur de
l’hélice. L’hélice est placé dans un tube protecteur en acier
immobilisé au fond de ce tube , alors que son autre extrémité est
rendue solidaire d’une tige portant une aiguille située au dessus
d’un cadran.
Lorsque l’hélice est soumise à une élévation de température,
l’extrémité libre de l’hélice pivote et entraine la rotation de
l’aiguille. Le cadran est gradué en unité de température.

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1-2-Les thermomètres à bulbes ou à dilatation
Ces thermomètres utilisent les effets de la température sur un
liquide (dilatation ou tension de vapeur) ou sur un gaz (dilatation
à volume constant).Ils sont constitués par :
-Un bulbe métallique contenant
un fluide , entièrement soumis
à la température à mesurer.
-Un capillaire prolongeant le bulbe.
-Un manomètre relié au capillaire,
gradué en unités de température
(°C ou °F)

Fig.3: Thermomètre à bulbe


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L'étendue de mesure recommandée est de -50°C à +1000°C. La
sensibilité est bonne, et le temps de réponse est bon. La
précision est de l'ordre de 0,5% à 2% de l'étendue de l'échelle.

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2- Les systèmes de mesures électriques
Les capteurs à signal électrique ont l'avantage d'une plus grande
souplesse d'emploi (information transmissible, enregistrement) tout
en gardant une précision suffisante pour les emplois industriels et
beaucoup d'emplois de laboratoire.
2-1-Thermomètres à résistance et à thermistance
Le fonctionnement des thermomètres à résistance et des
thermistances est basé sur un même phénomène physique, à savoir
la variation de la résistance électrique d'un conducteur avec la
température. Les lois de variation étant très régulières, il est
possible de les utiliser pour repérer les températures par des
mesures de résistance. Mais comme ces lois sont différentes suivant
qu'il s'agit d'un métal ou d'un agglomérat d'oxydes métalliques,
deux cas ont été distingués sous
les appellations de thermomètre à résistance d'une part et de
thermistance d'autre part

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2-1-1- Thermomètres à thermistance
Une thermistance est un agglomérat d'oxydes métalliques frittés,
c'est-à-dire rendus compacts par haute pression exercée à
température élevée, de l'ordre de 150 bars et 1000 °C. La
composition d'une thermistance peut-être, par exemple :
• Fe2O3 (oxyde ferrique),
• MgAl2O4 (aluminate de magnésium),
• Zn2TiO4 (titane de zinc).
La résistance électrique d'une thermistance est très sensible à
l'action de la température. Il existe deux types de thermistance:
- les CTN à coefficient de température négatif (NTC thermistor en
anglais) dont la résistance diminue quand sa température
augmente.

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Les CTP a coefficient de température positif (PTC thermistor) dont la
résistance augmente avec la température.
Elles sont utilisées comme :
- Capteurs de température ;
- Elément de protection contre les surintensités et les surchauffe à la
matière d'un fusible ;
- Elément de chauffage s'auto-régulant.
La loi de variation est de la forme :
R = a eb/T

a et b sont deux paramètres de la thermistance (donnés par le


constructeur ou obtenus expérimentalement ) qui sont des
constantes caractéristiques du composant valides à toute
température;

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Les CTN
Les CTN sont fabriquées à base d'oxydes de métaux de transition
(manganèse, cobalt, cuivre et nickel). Ces oxydes sont semi-
conducteurs.
Les CTN peuvent être utilisées dans une large plage de
températures, de -200 °C à + 1 000 °C, et elles sont disponibles
en différentes versions : perles de verre, disques, barreaux,
pastilles, rondelles, puces etc. Les résistances nominales vont de
quelques ohms à une centaine de kOhms. Le temps de réponse
dépend du volume de matériau utilisé.
Les CTN sont utilisées pour les mesures et le contrôle de la
température, la suppression d'impulsions transitoires, la mesure
de flux de liquides.

Représentation
schématique d’une
CTN
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Les CTP
Les CTP (Cœfficient de Température Positif, en anglais PTC,Positive
Temperature Cœfficient) sont des thermistances dont la résistance
augmente fortement avec la température dans une plage de
température limitée (typiquement entre 0 °C et 100 °C), mais
diminue en dehors de cette zone.
Les CTP sont fabriquées à base de titanate de baryum. Elles sont
comme les CTN, disponibles en différentes variantes et valeurs.
Les CTP peuvent être utilisées :
- comme détecteur de température, pour protéger des composants
(moteurs, transformateurs) contre une élévation excessive de la
température ;
- comme protection contre des surintensités ;

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comme détecteur de niveau de liquide : la température de la CTP et
par conséquent sa résistance, sera différente quand le capteur
est dans l'air ou plongé dans un liquide.

Représentation
Schématique d’une CTP

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2-1-2-Résistance thermoélectrique(Résistance Temperature
Detector RTD)
Une résistance thermoélectrique est un conducteur dont la valeur
ohmique traduit la température du milieu qui l’environne, la
résistance ohmique augmentant avec la température selon la
relation approchée.
RT = R0 [1 + α ( T – T0)]
-RT : résistance à T(°C) en Ω.
-R0 : résistance à T(°C) en Ω.
- α : coefficient de température de la thermorésistante.
Ces résistances sont de meilleur précision que les thermistances.
Ce capteur comporte des fils de platine, de cuivre ou de nickel,
enfermés dans un boîtier étanche en matériau non corrosif .
De tous les métaux utilisés, on retrouve surtout des thermomètres à
fil de platine.
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Ces thermomètres sont habituellement plongés dans les liquides
dont on veut connaître la température.
Le RTD platine 100Ω normalisé est devenu une norme en
instrumentation. Celui-ci offre une résistance de 100Ω pour une
température de 0,0°C et il peut mesurer des températures allant
de (-180°C jusqu'à +650°C).
La matériau de la sonde est en acier inoxydable («stainless steel»).
Le RTD est l’un des capteurs de température les plus précis. Non
seulement il offre un bon niveau de précision, mais il est
également extrêmement stable et fiable.
Elle est constituée d’un fil très fin en platine enroulé autour d’un
mandrin et recouvert d’un enduit de protection en verre (-200°C
à 350°C) ou en céramique (-200°C à 650°C).

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Fig.4: Thermomètre à résistance RTD
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Le coefficient de température α de la résistance
Valeur moyenne de la variation de résistance entre 0°C et 100°C
définie comme suit :
R100 – R0
α=
100R0
Pour la sonde platine Pt 100 normalisée ( R0 = 100Ω):
α = 0.00385055 Ω/Ω/°C entre 0°C et 100°C
Exemple : à 50°C la sonde Pt 100 présente une résistance théorique
de : RT = 100 [1 + 0.00385055 (50 – 0 )] = 119.25 Ω
Le Tableau fournit le coefficient de température pour les
principaux matériaux utilisés pour la fabrication d'un RTD.

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Tableau.1 : les coefficients de température les principaux matériaux
utilisés pour la fabrication d’un RTD
Matériau Coefficient de température Plage d’utilisation
Cuivre 0.00600 (Ω/°C) -40°C à +150°C

Nickel 0.00393°C (Ω/°C) -150°C à +300°C

Platine 0.00385 (Ω/°C) -180°C à +650°C

Le tableau 2 donne les valeurs de la RTD à différentes températures

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Tableau .2 :Température et résistance pour RTD platine 100Ω
Temp.°C R(Ω) Temp.°C R(Ω) Temp.(°C) R(Ω)
-150 39.65 0 100.00 150 157.32
-140 43.80 10 103.90 160 161.04
-130 47.93 20 107.79 170 164.76
-120 52.04 30 111.67 180 168.47
-110 56.13 40 115.54 190 172.16
-100 60.20 50 119.40 200 175.84
-90 64.25 60 123.24 210 179.51
-80 68.28 70 127.07 220 183.17
-70 72.29 80 130.89 230 186.82
-60 76.28 90 134.70 240 190.46
-50 80.25 100 138.50 250 194.08
-40 84.21 110 142.28 260 197.70
-30 88.17 120 146.06 270 201.30
-20 92.13 130 149.82 280 204.88
-10 96.07 140 153.57 290 208.46

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2-2-Les thermocouples
En 1826 Thomas, J. Seebeck observe que, lorsque deux conducteurs
de matériaux différents, sont reliés ensemble et que leurs points
de jonction sont maintenus à des températures différentes, une
force électromotrice est développée.
Un thermocouple consiste en deux conducteurs de métaux
différents connectés entre eux à une extrémité, de sorte que le
point de connexion est le point de mesure.

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Lorsque l'on chauffe le point de mesure, la tension sur les
extrémités du câble (jonction froide) est générée (figure 5) ; elle
représente la température du point de mesure. (Effet
thermoélectrique = effet Seebeck).

Les tensions disponibles à la sortie du thermocouple sont de l’ordre


du millivolt.
Si la température de référence (jonction froide) est maintenue
constante, la variation de la tension de sortie dépendra
uniquement de la température à la jonction chaude.

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Cette tension (FEM = force électromotrice) est produite à cause de la
différente densité en électrons des deux conducteurs en métal
(différents) utilisés, en combinaison avec la différence de
température entre le point de mesure et la jonction froide. Tout
simplement, un thermocouple ne mesure pas la température
absolue, mais la température différentielle entre le
■ T1 : Point de mesure (jonction chaude)
Et
■ T2 : Point froid (jonction froide).

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Fig.5 : le thermocouple : symboles et principes
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Remarque:
Le thermocouple et la résistance thermométrique sont souvent
enfermés dans un tube protecteur appelée gaine thermométrique
( ou puits thermométrique, ou doigt de gant) pour mesurer la
température d’un produit sous pression ou sous vide et qui
nécessite une séparation physique entre le capteur et le procédé,
séparation qui doit répondre aux conditions d’étude des
équipements du procédé.

Fig.6: Gaines thermométriques


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Cette séparation permet de :
- De protéger le capteur contre les agressions chimiques et
physiques du procédé.
- De pouvoir démonter/remonter l’élément de mesure en marche.

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2-Les capteurs sans contact
Les mesures thermiques sans contact sont essentiellement optiques
et sont basées sur l’effet photoélectrique pour convertir le flux
énergétique perçu par la cellule sensible du détecteur en courant
électrique.
Thermomètres optiques IR (pyromètre)
Pour mesurer des températures supérieures à 200 °C (métallurgie,
fonderies, verreries... ), on utilise des pyromètres optiques ou
pyromètres infrarouges, qui mesurent l'énergie émise dans
l'infrarouge.
Chaque corps dont la température est supérieure au point zéro
absolu de -273,15°C (= 0 Kelvin) émet en sa surface un
rayonnement électromagnétique proportionnel à sa propre
température appelé rayonnement propre. Une partie de ce
rayonnement est un rayonnement infrarouge pouvant être utilisé
pour la mesure thermique.
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Ce rayonnement traverse l’atmosphère et est capté par le
pyromètre.
La composition d’un pyromètre
Le pyromètre le plus basique est composé d’une lentille
(optique d’entrée) qui focalise l’énérgie radiative infrarouge sur un
détecteur qui la convertit en un signal électrique proportionnel
au rayonnement.
Le signal est amplifié et transformé après compensation via un
traitement numérique subséquent en une température
proportionnelle à celle de l‘objet.
La valeur de mesure peut faire l‘objet d‘un affichage sur écran ou
être émise sous forme de signal analogique permettant un simple
raccordement aux systèmes de régulation de la commande de
processus (Fig. 7).

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Fig.7 : Système à infrarouge

Pour compenser les influences de la température ambiante, il est fait


appel à un second détecteur qui mesure la température de
l’appareil de mesure ou de son canal optique. Le calcul de la
température de l’objet à mesurer s’effectue donc en trois étapes :
1. Transformation du rayonnement infrarouge reçu en signal
électrique
2. Compensation du rayonnement de fond de l’appareil et de
l’objet
3. Linéarisation et émission de la température.
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Fig.8 : Système de mesure infrarouge

Fig.9 : Schéma fonctionnel d’un thermomètre optique

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Pourquoi nous faisons une compensation
Du point de vue pratique, le flux radiatif perçu par un détecteur est
converti en courant électrique via l’effet photoélectrique. Ce flux
dépend de la température de la surface émettrice, de son
émissivité ,de l’environnement , ainsi que de l’atmosphère entre
la surface et l’appareil de mesure (Figure 10).

Fig.10 : Influence de l’environnement

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Régler un thermomètre infrarouge pour un certain domaine spectral
(pyromètre à bande spectrale) s’avère en outre nécessaire en
raison de la transmissivité spécifique du parcourt effectué par les
radiations, c.-à-d.. de l’atmosphère en règle générale.
Certains composants de l’atmosphère, comme la vapeur d’eau et le
gaz carbonique, absorbent les radiations infrarouges à une
certaine longueur d’onde et provoquent des pertes de
transmission.
Si l’on ne tient pas compte de ces fluides d’absorption, la
température affichée peut être inférieure à la température réelle
de l’objet.
De nos jours, les fabricants ont équipé pratiquement tous leurs
appareils de mesure par infrarouge de filtres de corrections
atmosphériques.

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Il est également important de tenir compte des sources de
rayonnement thermique situées à proximité de la cible. Par
exemple, la température mesurée sur des pièces métalliques
dans un four industriel peut être faussée par les températures
élevées des parois.
la compensation des radiations
environnantes est importante
pour les cibles qui sont plus froides
que leur environnement.

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Ce système permet ainsi de mesurer à distance la température
d'un objet avec une grande précision. Parmi les applications
courantes, on trouve les mesures sur les objets en mouvement,
corrosifs, en réacteur sous vide ou soumis à des champs
électromagnétiques intenses mais aussi l'ensemble des
applications strict des temps de réponses particulièrement
courts.

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