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Sujet et thème.
Définitions.
Stratégies d’adaptation.
- Stratégies d’adaptation positives.
- Stratégies d’adaptation négatives.
- Ressources des personnels et stratégies d’adaptation rencontrées dans les
services à risque et pour les personnes à risque. (les personnes à risque
peuvent être touchées alors que le service ne comporte peu ou pas de risque
d’épuisement professionnel).
Conclusion.
Sujet et thème
C'est en 1974 qu'est apparu pour la première fois le terme de Burn Out ou
syndrome d'épuisement dans la littérature scientifique nord-américaine, alors
que Ginsberg menait une étude sur le stress. Ce concept caractérisait alors
les réactions physiologiques et comportementales des hommes d'affaires face
au stress chronique qu'engendrerait leurs esprits de compétition et leur
volonté d'ascension sociale.
Définitions.
* échouer, s’épuiser ;
* perte de créativité ;
* perte d’implication au travail ;
* dureté des collègues, du travail et de l’institution ;
* réponse au stress[30] chronique lié au fait de réussir, « d’aller loin » ;
* syndrome d’attitudes inappropriées envers les clients et envers soi-même.
Ils avancent toutefois une synthèse de toutes ces définitions:
La charge psychique ou émotionnelle ou encore affective concerne
l'incertitude sur la réponse à donner au malade ou l'ambiance difficile du
service, les relations au sein de l'équipe et avec les malades... Certains
facteurs peuvent représenter une contrainte psychoaffective permanente
(revue hospitalière française numéro 3 mai et juin 1991). D'après une étude
menée par Didier Martin la charge psychique peut se concevoir comme une
notion qui se trouve en adéquation avec une sphère collective (rassemblant le
fonctionnement global de l'organisation à travers les rapports à la hiérarchie
et à l'organisation du service) et une sphère individuelle (qui concerne un
ensemble de signes relatifs à l'individu et qu'il peut dans ce cas plus
facilement exprimer).
La charge affective se retrouve à travers un ensemble de manifestations qui
peuvent être la souffrance psychique, le syndrome d'épuisement, le stress, les
troubles mentaux.
Épuisement professionnel :
Christina Maslach définit l'épuisement professionnel comme « un syndrome
d'épuisement physique et émotionnel qui conduit au développement d'une
image de soi inadéquate, d'attitude négative au travail avec perte des intérêts
et des sentiments pour les clients ».
« Le travail de soins comporte une charge mentale et psychologique élevée
qui tient à la confrontation à la souffrance à la mort et aux formes
d'organisation du travail. Les effets de cette charge peuvent se manifester
dans le registre somatique ou bien dans le registre psychique ou affectif ».
Selon Didier Martin il s'agit de toute situation individuelle ou collective dans
laquelle le haut les salariés témoignent d'une impossibilité à assumer une
position professionnelle. Ceci inclut à la fois les manifestations corporelles
que sont les maladies psychosomatiques, la fatigue, les migraines...
Entraînant éventuellement des arrêts de travail successifs. Des
manifestations sociales que peuvent être la dépendance à la hiérarchie,
l'attentisme, la fuite des informations répétitives,le turn over important... Des
manifestations psychologiques que son les régressions psychoaffectives, le
fantasme de toute-puissance, de régression, de destruction...
* maux de ventre,
* douleurs musculo-squelettiques, en particulier le mal de dos,
* désordres psychosomatiques tels qu’ulcères et troubles gastro-intestinaux
dans certains cas,
* manifestations classiques du stress associées à des manifestations de
transpiration ou d’angoisse, etc.,
* réduction des défenses immunitaires,
* suivis de rhume prolongé
Positionnement du sujet.
Le thème que nous abordons porte sur la charge psychique des infirmières
dans le service traitant des pathologies graves et dans lequel l'infirmière est
confrontée à la souffrance et à la mort des patients.
Ce thème a déjà été abordé dans la littérature mais dans un contexte plus
large incluant l'étude de la charge mentale du personnel et de la charge
psychique. D'autres études portaient sur le burn-out. La caractéristique des
tout premiers travaux est concernée des professions dites «donnantes »,
c'est-à-dire celles qui demandent un investissement personnel important, puis
bons nombres d'auteurs se sont penchés sur la singularité du travail infirmier.
Autant que possible et dans le but d'optimiser la qualité des soins dispensés
nous devons être attentif en tant que professionnels de santé à s'assurer de
la plus s'ou moins bonne réalisation des 14 besoins fondamentaux, et aussi à
respecter la définition de l'organisation mondiale de la santé ainsi que la
définition de la profession d'infirmière. Ceci concerne bien entendu la
déontologie. Mais encore en tant que professionnels nous nous devons de
respecter un certain nombre de codes de bonne conduite en ce qui concerne
les relations humaines.
Dans le cas où elle existerait dans certains services, nous pouvons nous
demander comme l'écrit Henri Poinsignion si c'est bien l'organisation du
travail qui se doit de prendre en considération (au niveau de la gestion des
équipes, de la gestion des horaires, des plages disponibles laissées au temps
de parole...) ; Est-ce le rôle des surveillants, est-ce dans leur domaine de
compétence ?
Si cela est le cas dans certains services (prise en charge par l'organisation du
travail) alors qu'elle plaçait laisser à la communication et comment l'équipe fait
qu'elle fasse sur le plan individuel et collectif pour gérer cette charge ?
- turn-over
- changements fréquents de postes
- demande massive de formation
- mauvaise ambiance
- incertitudes concernant les traitements
- qualité de vie du patient insuffisamment pris en compte
- plaintes au sujet des horaires
- manque d'égards vis-à-vis du patient
- répugnance par rapport aux soins
-...
Ces deux notions concernent l'ergonomie du travail mais ce qui les différencie
est que la charge mentale porte essentiellement sur l'organisation du travail.
Alors que la charge psychique concerne plutôt le côté relationnel avec les
malades et entre les membres de l'équipe soignante (aliénation au travail,
passivité dans l'acte de soins...). Ainsi que l'organisation du travail
Tout cela peut agir sur la qualité des soins, la qualité du travail même parfois.
Le patient est dans une situation de faiblesse lorsqu'il vient à l'hôpital. Autant
que faire se peut il serait bon pour lui de passer un séjour agréable. Plutôt
que d'entendre dire à sa sortie en se plaignant : « on a fait que des piqûres... !
»,..., « L'infirmière n'était pas gentille... ! ».
- Les responsabilités
Il s’agit la plupart du temps de la responsabilité des traitements donnés aux
patients. La responsabilité de gérer l’équipe des aides soignantes ainsi que
leurs désaccords par rapport aux diverses situations…Les conflits de rôle.
- Les objectifs en inadéquation
Les personnes malades en fin de vie ont une finalité vers le décès, et
l’infirmière aussi doit accepter que l’on ne peut pas guérir de toutes les
maladies. Les objectifs du service doivent être en accord avec les ressources
du service ainsi que les temps laissés à la formation des personnels pour
s’adapter aux changement dans le fonctionnement du service de soins. Il est
souvent difficile pour une infirmière de trouver le temps de parler avec son
patient, ce qui peut représenter un idéal professionnel pour une infirmière.
Il est ,par exemple, inutile d’avoir à s’acharner à faire marcher une personne
qui ne pourra plus marcher.
- L’usure professionnelle
A longue échéance, l’exercice de la profession d’infirmière peut devenir
pesante. Les relations entre les professionnels ( la gestion des conflits entre
les personnes) peut devenir tendue et finir par être insupportable. La charge
émotionnelle peut être telle que les défenses personnelles s’affaiblissent. Au
fil du temps, à force de côtoyer des personnes en fin de vie, le stress
émotionnel peut s’avérer être trop fort…
Et certaines solutions comme dans tous les cas peuvent être proposées.
Exemple de questionnaire :
10e question : votre travail aquilin ressenti sur votre humeur à l'extérieur de
l'hôpital ?
15e question : êtes-vous bien préparés pour répondre aux questions des
malades et de la famille ?
17e question : parlez avec les malades, cela a-t-il un aspect négatif sur eux
(parler de leur maladie, évoquaient leurs angoisses face à la fin de vie, ou par
rapport à la gravité de leur maladie...) ?
18e question : cela a-t-il un aspect sur vous-même qui est positif ou négatif ou
nul ?
22e question : quel est le temps de cette transmission, pour l'ensemble des
patients ?
23e question : qui participent à la transmission ?
28e question : qui se charge de la relation avec les familles ou les malades
lors des cas graves (phase terminale, aggravation de la maladie...) ?
Conclusion
Les exemples que nous pouvons rencontrer sur les lieux de travail son variés.
Les personnels des services les plus touchés par le syndrome d’épuisement
professionnel sont touché par ses symptômes, et cherchent refuge dans les
groupes de parole, et parfois dans des activités en dehors de la structure de
soins. La gestion de ce phénomène est différente selon les services.
De plus en plus les responsables de services, forment ces groupes de
discussion et ces groupes de parole ainsi parfois que des groupes de
relaxation pour le personnel soignant.
Il est laissé cependant libre cours aux individus de se retrouver en dehors de
horaires de travail, ou bien quand les horaires le permettent l’occasion de
pratiquer une activité ludique ou sportive.
Des voies sont souvent offertes par les comités d’entreprise des structures de
soins afin de permettre aux personnels de soulager leurs émotions et de ne
pas rester cantonné dans leurs retranchements.
Bibliographie:
- Sites internet.