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MINISTERE DE L’HABITAT
RECOMMANDATIONS
POUR
L’EXECUTION DES STRUCTURES
EN ACIER
MINISTERE DE L'HABITAT
RECOMMANDATIONS
POUR
L'EXECUTION DES TRUCTURES
EN ACIER
II
III
SOMMAIRE
1. INTRODUCTION GENERALITES
1.1. INTRODUCTION 1
1.2. OBJET 1
1.3. DEFINITIONS 1
1.4. DOSSIER DE PROJET 3
1.4. 1. CAHIER DES CHARGES DU PROJET 3
1.4. 2. DOSSIER CONSTRUCTEUR 3
CHAPITRE 2
2. MATERIAUX 6
2.1. GENERALITES 6
2.2. UTILISATION DES MATERIAUX 6
2,3. PRODUIT D'APPORT DE SOUDAGE 9
2.4. ELEMENTS DE FIXATION MECANIQUES 9
2.5. PRODUITS DE SCELLEMENT 12
2.6. BOULONS POURVUS DE DISPOSITIFS DE 12
BLOCAGE
2.7. GOUJONS CONNECTEURS 13
CHAPITRE 3
3. FABRICATION 14
3.1. GENERALITES 14
3.2. IDENTIFICATION 14
3.3. MANUTENTION ET STOCKAGE 15
3.4. COUPAGE 15
3.5. FORMAGE 15
3.6. PERÇAGE 16
3.7. DECOUPES 17
3.8. SURFACES D'APPUI PAR CONTACT PARFAIT 18
3.9. ASSEMBLAGES 18
IV
CHAPITRE 4
4. SOUDAGE 19
4.1. GENERALITES 19
4.2. PROGRAMME DE SOUDAGE 19
4.3. PROCEDES DE SOUDAGE 20
4.4. QUALIFICATION POUR LE SOUDAGE 21
4.5. PREPARATION ET EXECUTION DES SOUDURES 22
CHAPITRE 5
5. FIXATIONS MECANIQUES
31
5.1. GENERALITES 31
5.2. DIMENSIONS ET EMPLACEMENTS DES TROUS 32
5.3. MISE EN OEUVRE DES BOULONS 33
5.4. MISE EN OEUVRE DES ECROUS 34
5.5. MISE EN OEUVRE DES RONDELLES 34
5.6. SERRAGE DES BOULONS NON PRECONTRAINTS 35
5.7. SERRAGE DES BOULONS PRECONTRAINTS 36
5.8. SURFACES DE CONTACT DANS LES 41
ASSEMBLAGES RES1STANTS AU GLISSEMENT
UTILISATION DE METHODES DE FIXATIONS. ET
D'ELEMENTS DE FIXATION PARTICULIERS
CHAPITRE 6
6. MONTAGE 44
6.1. GENERALITES 44
6.2. CONDITIONS DE CHANTIER 44
6.3. DECLARATION DE METHODE DE MONTAGE 45
6.4. APPUIS 47
6.5. EXECUTION 50
CHAPITRE 7
7. TRAITEMENT DE PROTECTION 55
7.1. GENERALITES 55
7.2. PREPARATION DES SURFACES 56
7.3. METHODES D'APPLICATION DES REVETEMENTS 57
7.4. EXIGENCES PARTICULIERES 59
7.5. TRAITEMENT DES FIXATIONS 62
CHAPITRE 8
8. TOLERANCES GEOMETRIQUES 63
8.1. GENERALITES 63
8.2. TOLERANCES DE FABRICATION 64
8.3. TOLERANCES PREALABLES AU MONTAGE 72
8.4. TOLERANCES DE MONTAGE 73
CHAPITRE 9
ANNEXE A
VI
ANNEXE B 119
ANNEXE C 130
ANNEXE D 148
ANNEXE E 153
ANNEXE G 155
VII
ANNEXE H
VIII
Chapitre 1
1. 1. Introduction
(1) Le présent document énonce des exigences pour l'exécution des structures en
acier de façon à assurer un niveau approprié de résistance et de stabilité
mécaniques, d'aptitude à l'utilisation et de durabilité
(2) Le présent document présuppose que l'ouvrage est réalisé avec tout le savoir-
faire nécessaire, ainsi que l'équipement et les moyens appropriés pour effectuer le
travail conformément aux prescriptions du Cahier des Charges du Projet et aux
exigences énoncées dans le présent document.
Note: Le présent document ne comporte pas exigences d'assurance qualité, qui
doivent suivre les règlements nationaux appropriés.
1. 2. Objet
(1) Le présent document fixe des règles générales en vue de l'exécution de tous
les types de charpentes métalliques produites à partir d'aciers de construction
laminés à chaud finis à chaud et soudés..
(2) En outre, il énonce des règles détaillées applicables aux structures pour
lesquelles une vérification à la fatigue n'est pas nécessaire.
(3) Le présent document donne également la méthode de prescription à suivre
pour faire concorder les exigences de la norme et les exigences spécifiques du
projet.
(4) Le présent document s'applique également aux structures provisoires en acier.
1. 3. Définitions
Constructions :
Tout ce qui est construit ou résulte d'opérations de construction. Ce terme englobe à
la fois Ies travaux de bâtiments et de génie civil. II fait référence à la construction
complète comprenant les éléments structuraux et non - structuraux.
Constructeur :
Personne ou organisation réalisant l'exécution de l'ouvrage.
Exécution :
Totalité des activités effectuées en vue de la réalisation physique de la construction,
c'est-à-dire approvisionnement, fabrication, soudage, fixations mécaniques,
transports, montage, traitement de protection ainsi que tous contrôles et dossiers
concernant ces opérations.
Tolérances normales :
Limites fondamentales d'écarts dimensionnels nécessaires :
a) à la satisfaction des hypothèses de calcul pour les structures supportant des
charges statiques;
b) à la définition de tolérances acceptables pour les structures de bâtiments en
l'absence de toute autre régie.
Plan de sécurité :
Document fixant les dispositions qui garantissent raisonnablement la sécurité des
personnes concernées par l'exécution de travaux sur chantier.
Système secondaire :
Files et niveaux qui comprennent le système d'implantation secondaire.
Tolérances spéciales :
Tolérances plus rigoureuses nécessaires à la satisfaction des hypothèses de calcul
pour la sécurité ou autres exigences fonctionnelles.
Note : Dans le présent document le terme tolérances spéciales couvre aussi bien
les tolérances spéciales que les tolérances particulières.
Ouvrages :
Parties de la construction comprenant les éléments structuraux en acier, et décrits
dans le Cahier des Charges de Projet
1. 4. Dossier de projet
cahier des charges du projet concernant la dite partie de l'ouvrage doivent être
complètes.
(4) Le Cahier des charges du projet doit comporter des procédures relatives au
traitement des écarts par rapport aux dispositions convenues au préalable dans le
cahier des charges du projet.
1. 4. 2. Dossier du Constructeur
(1) Le Cahier des charges du projet doit spécifier si le constructeur est tenu de
présenter un plan qualité pour l'exécution de l'ouvrage.
Note : Au cas où aucun plan qualité n'est exigé, le cahier des charges du projet doit
être tel que les points applicables du paragraphe (2) ci-dessous soient bien
précisés.
(2) Au cas où un plan qualité est exigé, celui-ci doit définir les pratiques relatives à la
qualité, les ressources et séquences d'opérations spécifiques à l'ouvrage.
Note : Il convient qu'un plan qualité comporte les points ci-après :
a) une étude des exigences du cahier des charges comparées aux capacités
d'exécution
b) l'attribution spécifique des tâches et de l'autorité au cours des diverses
phases du projet
c) les procédures, méthodes et instructions de travail spécifiques à appliquer
d) des procédures de mise en oeuvre de toute exigence de qualité éventuelle
pour le soudage
e) un plan de contrôles et essais spécifiques à l'ouvrage
f) une procédure de traitement des changements et modifications
g) une procédure de traitement des non-conformités, demandes de dérogation et
litiges concernant la qualité
h) tout point d'arrêt pour approbation par seconde, ou tierce partie, ou toute
présence de leur part lors de contrôles ou d'essais, avec les exigences
correspondantes d'accès.
(1) Un dossier suffisant pour démontrer que les travaux sont réalisés conformément
au Cahier des charges du projet doit être préparé pendant l'exécution des travaux en
tenant compte de la structure telle que construite.
Chapitre 2
2. Matériaux
2.1. Généralités
(1) Le cahier des charges du projet doit spécifier tout matériau en acier à utiliser dans
l'ouvrage en termes de norme de produit selon les exigences techniques de livraison,
les dimensions et les tolérances.
(2) Au cas où des matériaux doivent subir un traitement avant leur mise en
fabrication, le cahier des charges du projet doit définir les exigences dudit traitement.
Note : Traitement thermique, cintrage ou pliage constituent des exemples de tels
traitements.
(3) Les éléments de fixation doivent être choisis conformément à l'article 2.4.
Note : Il convient de s'assurer que l'on utilise des combinaisons de vis et d'écrous
convenables.
(4) Les propriétés des matériaux fournis doivent être décrites sur les documents de
façon à permettre leur comparaison avec les exigences des charges du projet. Leur
conformité aux normes de produit correspondantes doit être vérifiée conformément
au paragraphe 9.2.
2.2.1. Identification
(1) Les matériaux doivent être identifiables à toutes les étapes depuis
I'approvisionnement jusqu'à la réception réalisée après incorporation dans l'ouvrage.
Note : L'identification peut être basée sur des procès-verbaux concernant des lots de
produits pour une gamme de production commune, à moins que le cahier des
charges du projet n'exige une traçabilité individuelle.
(1) Au cas où les matériaux ont été stockés dans des conditions ou pendant une
durée susceptible d'entraîner des dégradations significatives, ils doivent être
contrôlés avant utilisation pour s'assurer qu'ils répondent toujours aux normes de
produit applicable
Note : Les produits en acier de construction à résistance améliorée à la
corrosion atmosphérique peuvent nécessiter un léger sablage
avant utilisation de sorte à obtenir une base uniforme pour le
vieillissement
(2) Les matériaux ayant dépassé la durée de stockage précisée par le fournisseur
ne devront pas être utilisés
(3) Les matériaux doivent être stockés dans des conditions conformes aux
instructions éventuelles du fournisseur.
(1) Pour l'acier devant être incorporé dans des constructions soudées, la chimique
donnée dans le certificat matière doit être contrôlée quant à sa compatibilité avec la
méthode de soudage employée. La valeur de Carbone Equivalent (CEV) doit être
calculée à. partir de l'analyse de coulée selon la formule donnée dans la norme
15010025
(2) Pour l'acier de construction à résistance améliorée à. la corrosion atmosphérique
devant être soudé, le CEV ne doit pas excéder 0,54%.
(1) Le cahier des charges du projet doit mentionner toute restriction particulière
concernant les discontinuités de surface ou la réparation des défauts superficiels par
meulage conformément à l' EN 10163.
(2) Le cahier des charges du projet doit mentionner tout essai devant être effectué
sur les matériaux pour identifier les défauts internes, zones de ségrégation, ou
fissures dans les zones à souder, conformément à l'article 9.2.1.
(3) Le cahier des charges du projet doit mentionner toute obligation pour le matériau
de présenter des caractéristiques de déformation améliorées dans le sens
perpendiculaire à la surface du produit conformément à la norme ENI 0164.
Note : Ces caractéristiques sont souvent appelées « propriétés dans le
sens travers court ».
(1) Si un matériau quelconque est d'abord classé non conforme puis ultérieurement
reconnu conforme à la suite d'essais ou de contre-épreuves, les procès-verbaux des
essais devront être joints au dossier.
(1) Tous les produits d'apport de soudage doivent être conformes aux prescriptions
données dans la norme appropriée, sauf mention contraire dans le cahier des
charges du projet.
(2) Le type des produits d'apport de soudage doit être approprié au procédé de
soudage, au matériau à souder, et au mode opératoire utilisé.
(3) Dans le cas du soudage d'un acier de construction à résistance améliorée à la
corrosion atmosphérique, on doit utiliser des produits d'apport de soudage procurant
une résistance à la corrosion équivalente à. celle du métal de base, sauf autorisation
contraire mentionnée dans le cahier des charges du projet.
Note : Pour des soudures d'angle mono - passe, pour des soudures en bout dans des
matériaux d'épaisseur inférieure à 12 mm, et pour des passes autres que
celles de remplissage des soudures à pleine pénétration, il est possible que les
essais de mode opératoire doivent démontrer que la dilution est suffisante pour
assurer la résistance à la corrosion du métal fondu.
2.4.1.1. Terminologie
(1) Dans le cadre du présent document, seuls les titres des paragraphes
comprennent la désignation complète utilisée dans la norme ISD 1891.
(2) Dans le corps du texte, on utilise la terminologie abrégée suivante :
-avis» signifie : «vis à tête hexagonale»
− «écrou» signifie : «écrou hexagonal»
− «rondelle» signifie : «rondelle plate ou rondelle plate à un seul chanfrein»
(1) Les caractéristiques mécaniques des vis doivent être conformes à la norme
EN20898-1 ainsi qu'à l'une des classes de propriétés mécaniques suivantes :
Note : On doit prendre soin d'éviter toute fragilisation par l'hydrogène des matériaux
utilisés pour les vis, écrous ou rondelles, particulièrement au cours des
traitements de revêtements métalliques.
(2) Les caractéristiques mécaniques des tiges d'ancrage doivent, de manière
générale, être conformes aux dispositions de (1). Les tiges d'ancrages peuvent être
fabriquées à partir d’acier laminé à chaud conforme aux nuances S235, S275, S355
de l'EN 10025 ou aux nuances S275, ou S355 de l'EN 10113.
(3) Les caractéristiques mécaniques des écrous doivent être conformes à l'EN
20898-2 et à l'une des classes de propriétés mécaniques suivantes :
4, 5, 6, 8, 10 ou 12.
(4) Les propriétés mécaniques des rondelles doivent répondre aux prescriptions
contenues dans les normes ISO 7089, ISO 7090, ISO 7091.
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2.4.1.3. Boulons
(1) Les boulons doivent comprendre les vis, écrous et rondelles assortis selon une
combinaison appropriée.
(2) Lorsque le cahier des charges du projet l'exige, l'aptitude des boulons à la
précontrainte doit être vérifiée au moyen de la méthode d'essai décrite en A.1.
(1) Les rondelles indicatrices de précontrainte, ainsi que les rondelles durcies
associées à placer sous l'écrou et la tête du boulon, doivent respecter les normes y
afférentes.
(2) Les rondelles indicatrices de précontrainte ne doivent pas être utilisées avec les
aciers de construction à résistance améliorée à la corrosion atmosphérique.
(1) Les éléments de fixation particuliers sont des éléments de fixation qui ne sont
pas normalisés.
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(1) Le cahier des charges du projet doit préciser les produits de scellement à utiliser,
qui seront des produits de scellement à base de ciment, des produits spéciaux, ou du
béton fin,
(2) Les produits de scellement à base de ciment utilisés entre les embases
métalliques ou plaques d'appui et les fondations de béton doivent être comme suit :
a) Pour des épaisseurs nominales n'excédant pas 25mm :
Ciment Portland pur.
b) Pour des épaisseurs nominales de 25 à 50 mm :
Mortier de ciment Portland fluide dont la teneur en ciment mélangé avec un
granulat fin ne doit pas être inférieure à 1:2.
c) Pour des épaisseurs nominales de 50 mm et plus :
Mortier de ciment Portland aussi sec que possible, dont la teneur en ciment
mélangé avec un granulat fin ne doit pas être inférieure à 1:2.
(3) Les produits de scellement spéciaux doivent être accompagnés d'instructions
détaillées de mise en oeuvre attestées par le fabricant.
(1) Le cahier des charges du projet doit identifier tout élément de fixation pourvu de
dispositifs de blocage, comme les écrous autofreinés, ou autres types de boulons qui
empêchent efficacement tout desserrage de l'assemblage en cas d'impact ou de
vibration importante.
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Note: les produits normalisés qui entrent dans cette catégorie sont par exemple
ceux mentionnés dans les ISO/CD 10511, ISO/CD I0512, ISOICD 10513
(1) Le cahier des charges du projet doit préciser les connecteurs de cisaillement à
utiliser.
Note : dans l'attente d'une norme sur le soudage des goujons, il convient de
classer tous les connecteurs de cisaillement comme fixations particulières et de
respecter l'article 2.4.3.
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Chapitre 3
3. Fabrication
3.1. Généralités
3.2. Identification
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3.4. Coupage
(1) Les coupes doivent être réalisées par sciage, cisaillage, ou par coupage
thermique manuel ou automatique. On ne doit utiliser le coupage thermique manuel
que lorsque l'utilisation d'un procédé automatique n'est pas pratiquement
envisageable.
(2) Le matériel utilisé pour le coupage doit être contrôlé périodiquement selon les
prescriptions du paragraphe 9.3.2.1 et 9.3.2.2. selon le cas.
(3) Les chants coupés thermiquement et qui ne présentent aucune irrégularité
importante sont acceptables à condition que les calamines soient éliminés.
(4) Aux angles rentrants, il est interdit d'enlever trop de matière.
(5) Le cahier des charges du projet doit définir les zones devant être exemptes de
matériau écroui présentant une dureté de plus de 380 HV 10 après coupage.
3.5 Formage
(1) Les formes souhaitées peuvent être obtenues par pliage, pressage ou forgeage de
l'acier par les procédés à chaud ou à froid à condition que les propriétés du matériau
ne soient pas diminuées au-delà des limites prescrites.
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3.6. Perçage
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3.7. Découpes
(1) Les angles rentrants (angles dans lesquels l'angle ouvert formé par les faces de
coupes est inférieur à 180°) et les grugeages doivent être arrondis. Le rayon minimal
doit être de 5 mm. Des exemples sont donnés par la figure 1.
(2) Au niveau des découpes obtenues par poinçonnage dans des plaques d'une
épaisseur supérieure à 16 mm, les matériaux déformés doivent être éliminés par
meulage.
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(1) Le cahier des charges du projet doit spécifier si un appui avec contact parfait est
exigé pour un élément quel qu'il soit.
(2) La longueur de coupe doit respecter les tolérances prescrites au paragraphe
8.2.4 a, l'équerrage des extrémités doit respecter les prescriptions 8.2.4 d.
(3) Le paragraphe 8.2.9 précise la planéité requise pour une surface préparée pour
constituer un appui avec contact parfait
(4) Le paragraphe 8.4.4 précise les écarts autorisés entre les éléments après
montage pour un appui avec contact parfait.
(5) Les éléments destinés à un appui avec contact parfait peuvent être préparés
par sciage à condition que les exigences mentionnées ci-dessus soient respectées.
3.9. Assemblage
(1) Tous les éléments doivent être assemblés de telle façon qu'ils ne soient ni
détériorés ni déformés au-delà des tolérances prescrites.
(2) L'alignement de trous par blocage peut entraîner une ovalisation des trous de
0,5 mm au maximum. Les trous ne pouvant être alignés sans déformation excessive
doivent constituer une cause de rejet, sauf si l'agrandissement par alésage
respectant les tolérances mentionnées au paragraphe 8.2.6, est expressément
autorisé.
(3) Tous les assemblages d'éléments provisoires servant à la fabrication doivent
être réalisés conformément au présent document et leur respect des dispositions du
cahier des charges du projet doit être contrôlé.
(4) Après fabrication, l'ajustage entre deux éléments s'assemblant par plusieurs
points doit être vérifié au moyen de gabarits dimensionnels ou par un essai de
présentation.
(5) Toute exigence du cahier des charges du projet concernant les préréglages ou
les contre flèches devant être pratiqués sur les éléments fabriqués doit être vérifiée
après fabrication.
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Chapitre 4
4. Soudage
4.1. Introduction
(1) La présente clause précise les exigences concernant le soudage à l'arc des
aciers de construction définis au paragraphe 4.2.3.
(2) Une attention particulière doit être apportée au risque d'arrachement lamellaire
lorsque des efforts de traction sont transmis au travers de l'épaisseur du matériau.
(1) Un programme de soudage doit être mis à. la disposition des responsables des
opérations de soudage
(2) Un programme de soudage doit inclure les informations appropriées parmi la liste
ci-après:
a) les délais de l'assemblage
b) les dimensions et types des soudures (par ex d'angle, à pénétration partielle, etc)
c) les prescriptions concernant les modes opératoires de soudage, y compris les
exigences concernant les produits d'apport et un préchauffage éventuel
d) la séquence de soudage, les restrictions éventuelles sur les positions de départ et
d'arrêt, ainsi que les vérifications intermédiaires éventuelles
e) toute rotation d'élément à effectuer au cours du processus de soudage
f) le détail de tout bridage à effectuer
g) toutes mesures à prendre pour éviter l'arrachement lamellaire
h) correspondance avec le paragraphe pour le plan de contrôle et d'essais
i) toute exigence concernant l'identification des soudures
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(2) D'autres procédés, par ex. le soudage vertical sous laitier, ne peuvent utilisés
que s'ils sont autorisés par le cahier des charges du projet.
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(1) Le soudage doit être réalisé selon des descriptifs de modes opératoires qualifiés
selon l'EN 288.2
(2) Lorsque le cahier des charges du projet exige des essais de modes opératoires
de soudage, ces essais doivent être effectués conformément l'EN 288.3, avant le
début du soudage de production concerné. Ils sont obligatoires pour tous les
procédés entièrement mécanisés, lorsque l'on réalise des soudures à forte
pénétration. Dans le cas du soudage sur peintures primaires appliquées en usine, les
essais doivent être effectués sur l'épaisseur de couche maximale acceptée (nominale
+ tolérance).
(3) Lorsqu'un quelconque procédé de soudage qualifié par une épreuve de
qualification de mode opératoire de soudage n'a pas été utilisé par le constructeur
pendant plus de trois ans, un contrôle macrographique doit être effectué sur un
échantillon prélevé sur un essai de fabrication.
(4) lorsqu'on pratique le soudage avec électrodes pour forte pénétration ou le
soudage en deux passés sur deux faces sans meulage à la reprise, un contrôle
macrographique ou un essai de rupture approprié doit être effectué à intervalles
n'excédant pas six mois, en plus de l'épreuve de mode opératoire de soudage.
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(4) Les qualifications de soudeurs selon l'EN 187.1 doivent être certifiées par un
organisme accrédité.
(1) Les surfaces et les bords doivent être appropriés au procédé de soudage utilisé,
et exempts de fissures et entailles visibles.
(2) Les écarts autorisés pour la préparation des bords à souder et les ajustages
doivent respecter le descriptif de mode opératoire de soudage. Au cas où les
entailles de grande dimension ou autres défauts de géométrie d'assemblage sont
corrigés par rechargement, un mode opératoire qualifié doit être utilisé et les surfaces
rechargées doivent ensuite être lissées et égalisées à la meule de façon à rattraper
la surface adjacente.
(3) Toutes les surfaces à souder doivent être sèches et exemptes de toute
substance susceptible d'altérer la qualité des soudures ou de perturber les opérations
de soudage. Les peintures primaires appliquées en usine peuvent être laissées sur
les bords à souder uniquement si elles n'ont pas d'effet préjudiciable sur le
déroulement du soudage.
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(1) Le soudeur ainsi que l'assemblage à souder doivent être tous deux protégés
efficacement contre les effets directs du vent, de la pluie et de la neige,
particulièrement lors de l'utilisation de procédés de soudage avec protection
gazeuse.
(2) Les surfaces à souder doivent être maintenues sèches et exemptes de
condensation.
Note : Lorsque la température des matériaux à souder est inférieure à 0°C, un
dégourdissage approprié peut s'avérer nécessaire.
(1) Les éléments à souder doivent être correctement alignés et tenus en position par
pointage ou dispositifs externes et bloqués pendant le soudage initial.
Note : L'utilisation de gabarits et de supports est recommandée lorsqu'elle est
possible.
(2) L'assemblage doit être réalisé de façon à ce que la préparation des joints et les
dimensions finales des éléments respectent les tolérances
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requises. Des mesures appropriées doivent être prises en ce qui concerne les
déformations et retraits.
4.5.5. Préchauffage
(1) Dans le cas où l'on utilise le préchauffage, celui-ci doit s'étendre à une zone d'au
moins 75 mm sur chaque élément du métal de base.
(2) Le préchauffage doit être envisagé lorsque la composition de l'acier et la vitesse
de refroidissement de la soudure se combinent pour former une zone de
durcissement.
Note : Le préchauffage et la vitesse de refroidissement déterminés par une épreuve
de qualification de mode opératoire doivent être tels que la dureté de la zone
affectée thermiquement ne dépasse pas 380 HV 14 après soudage. D'autres
valeurs peuvent être prescrites par le cahier des charges du projet ou par
d'autres normes, par ex. pour le soudage de goujons.
(3) Le préchauffage prescrit doit être appliqué pendant toute la durée du soudage, y
compris le pointage et le soudage d'attaches provisoires.
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du projet doit préciser les zones où le soudage de fixations provisoires n'est pas
autorisé.
(2) Toutes les soudures d'éléments provisoires doivent être effectuées
conformément aux instructions de soudage prescrites.
(3) Lorsque des attaches provisoires soudées doivent être retirées par découpage
ou burinage, la surface du métal de base doit être soigneusement lissée à la meule.
(4) On doit s'assurer par un contrôle approprié que le matériau ne comporte pas de
fissure de surface au niveau de la soudure provisoire.
(1) La longueur des soudures de pointage ne doit pas être inférieure à quatre fois la
partie la plus épaisse de l'assemblage, ou 50 mm en prenant la plus petite des 2
valeurs.
(2) Pour les joints soudés avec un procédé automatique ou entièrement mécanisé,
les conditions de réalisation des pointages doivent figurer dans le mode opératoire de
soudage.
(3) Lorsqu'une soudure de pointage est incorporée dans un assemblage soudé, la
géométrie de la soudure de pointage doit être adaptée.
(4) Des soudures de pointage devant être incorporées dans la soudure finale
doivent être réalisées par des soudeurs qualifiés. Ces soudures de pointage doivent
être exemptes de défauts d'exécution et doivent être soigneusement nettoyées avant
le soudage final. Les soudures de pointage fissurées doivent être découpées.
(5) Toutes les soudures de pointage qui ne sont pas incorporées dans les soudures
finales doivent être éliminées.
(1) Les parties devant être assemblées par soudures d'angle doivent être placées en
contact le plus étroit possible.
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(2) Une soudure d'angle terminée ne doit pas être inférieure aux dimensions exigées
pour la valeur de gorge et/ou la longueur de jambe selon le cas, compte tenu de
l'utilisation de procédés à forte pénétration ou d'une pénétration partielle selon le cas.
4.5.9.1. Généralités
(1) Les extrémités des soudures en bout doivent être réalisées de sorte à assurer
une soudure saine sur toute l'épaisseur de l'assemblage.
(2) Le cahier des charges du projet doit mentionner si la pose d'appendices en début
ou en fin de cordon doit être utilisée pour assurer une soudure saine jusqu'aux
extrémités. La soudabilité de ces appendices ne doit pas être inférieure à celle du
métal de base.
Note: Les appendices sont souvent appelées à servir de témoins de
production. Des tôles larges supplémentaires constituant ces
témoins sont nécessaires pour les essais destructifs éventuels
devant être effectués conformément à l'article 9.44.
(3) Après achèvement des soudures, tous les appendices ou témoins
supplémentaires éventuels doivent être ôtés et cette opération doit être effectuée
conformément à l'article 4.56.
(4) Lorsqu'une surface arasée est exigée, l'excès de métal déposé doit être éliminé
de sorte à satisfaire les exigences de qualité.
(1) Les soudures à pleine pénétration exécutées d'un seul côté peuvent être
réalisées avec ou sans latte support envers.
(2) On ne doit utiliser un support envers subsistant que lorsque cette possibilité est
autorisée dans le cahier des charges du projet, et les exigences concernant cette
utilisation doivent figurer dans le mode opératoire de soudage approprié.
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(3) Le support envers doit être positionné au contact du métal de base. Note : Le
support envers est généralement continu sur la totalité de la longueur du joint.
(4) Les lattes envers servant de supports au joint pendant le soudage doivent faire
l'objet d'un contrôle pour s'assurer qu'ils présentent une résistance suffisante et que
leurs soudures de liaison sont appropriées aux conditions de charges de montage.
(1) Les trous destinés aux soudures en entaille et en bouchon doivent être
dimensionnées de sorte à ménager un accès approprié pour le soudage. Les
dimensions doivent être indiquées dans le cahier des charges du projet.
Note : Les dimensions convenables sont les suivantes :
Largeur : au moins deux fois l'épaisseur de tôle
Longueur de trou oblong : 70 mm ou cinq fois l'épaisseur de tôle (la plus
petite de ces valeurs).
(2) Les trous ne doivent pas être entièrement remplis de métal d'apport sauf si le
cahier des charges du projet exige des soudures en bouchon. Si des trous doivent
être remplis de métal d'apport, ce
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(1) Les zones de fixation des goujons soudés doivent être exemptes de rouille non
adhérente, de calamine, de graisses, et tout revêtement doit être éliminé de ces
zones avant le soudage, à moins que le mode opératoire de soudage ait été qualifié
en la présence du dit revêtement.
(2) Les goujons peuvent être soudés au travers de tôles d'acier profilées sur les
poutres porteuses si les conditions supplémentaires suivantes sont respectées :
a) Les tôles d'acier profilées non galvanisées doivent avoir une épaisseur
nominale n'excédant pas 1,5 mm et toute corrosion éventuelle doit être
minimale.
b) Les tôles d'acier profilées galvanisées doivent avoir une épaisseur nominale
n'excédant pas 1,25 mm et l'épaisseur nominale de galvanisation de chaque
face ne doit pas excéder 30 microns.
c) Les zones de soudage, y compris les zones situées sous et entre les tôles,
doivent faire l'objet d'un contrôle de conformité à l'article 4.5.3 en ce qui
concerne l'humidité constatée avant soudure.
d) Les tôles doivent être maintenues en contact de la poutre d'acier au moment
du soudage par une méthode qualifiée au cours des essais de mode
opératoire.
Note : Les jeux de plus de 2 mm sont susceptibles d'entraîner un nombre
inacceptable de défauts dans les soudures.
e) Le soudage ne doit pas être entrepris au travers de deux tôles galvanisées ou
au travers d'une tôle et d'un couvre chant sauf si cette technique a été qualifiée
par le mode opératoire de soudage.
f) Si le cahier des charges du projet ne précise pas les emplacements exacts,
les goujons doivent être positionnés selon l'axe central des ondes en creux de
la tôle d'acier profilée, ou en
28
(1) Les prescriptions concernant d'autres types de soudures, par ex. les soudures
d'étanchéité, doivent être mentionnées dans le cahier des charges du projet et doivent
être soumises aux mêmes exigences de qualité de soudage que celles prescrites
dans le présent document.
(1) Lorsque des éléments soudés doivent subir un traitement thermique, il doit être
démontré que les modes opératoires utilisés sont conformes au cahier des charges
du projet.
(1) Lorsque des déformations doivent être corrigées par chaudes de retrait, cette
opération doit être effectuée par application locale de chaleur, en s'assurant que la
température maximale du métal ainsi que la procédure de refroidissement sont
soigneusement contrôlées.
4.5.15. Exécution
(1) On doit prendre soin d'éviter les amorçages d'arc hors des bords à souder, et, s'il
se produit un amorçage intempestif, la surface de l'acier doit être légèrement meulée
et contrôlée.
(2) On doit prendre soin d'éviter les projections de soudure, et, en cas de
projections, celles-ci doivent être éliminées.
29
(3) Les défauts tels que les fissures, cavités locales, et autres défauts d'exécution
ne doivent pas être recouverts par les soudures ultérieures, ils doivent être éliminés
de chaque passe avant l'ajout de la passe suivante.
(4) Les réparations de soudures doivent être effectuées selon un descriptif de
mode opératoire.
(5) La totalité du laitier doit être éliminée de la surface de chaque passe avant
l'ajout de chaque passe suivante, ainsi que de la surface de la soudure finie. On doit
apporter une attention toute particulière aux jonctions entre le métal fondu et le métal
de base.
(6) Le cahier des charges du projet doit mentionner les exigences éventuelles
concernant le meulage et l'arasage de la surface des soudures terminées.
30
Chapitre 5
5. Fixations mécaniques
5.1. Généralités
(1) Le présent chapitre couvre les exigences concernant les fixations mécaniques en
usine et sur chantier.
(2) Les épaisseurs des éléments séparés faisant partie d'une épaisseur commune
ne doivent pas différer de plus de 2 mm en règle générale, ou de 1 mm dans les
applications où la précontrainte est utilisée, voir figure 2.
(3) Des foulures métalliques doivent être prévues aux emplacements nécessaires de
façon à ce que la différence d'épaisseurs ne soit pas supérieure à la limite indiquée
en (2).
(4) L'épaisseur des fourrures métalliques ne doit pas être inférieure à 2 mm.
Note : Si l'on utilise plus de trois fourrures, celles-ci doivent être maintenues en
place.
(5) Le diamètre nominal des fixations utilisées doit être au moins de 12 mm, sauf
mention contraire dans le cahier des charges du projet.
(6) Les exigences concernant les contrôles et essais sont mentionnées en 9.5.
31
(1) Le cahier des charges du projet doit définir les dimensions nominales des trous
ainsi que leurs emplacements. Dans le cas de trous oblongs, le cahier des charges
du projet doit également mentionner leur direction et préciser s'il s'agit de trous
oblongs longs, courts, ou de dimensions particulières. .
Note : La définition du diamètre nominal du trou combinée au diamètre nominal du
boulon à utiliser dans ce trou détermine l'appellation «normal» ou
«surdimensionné» pour ce trou. Les termes «court» et «long» appliqués aux
trous oblongs font référence à deux classes de trous utilisées dans les calculs
pour les boulons précontraints, mais ils peuvent être employés également pour
définir les jeux destinés aux boulons non précontraints. Des dimensions
particulières peuvent être nécessaires pour des joints articulés.
(2) Les valeurs nominales de jeux pour les boulons utilisés avec des trous normaux
doivent être les suivantes :
1 mm pour les boulons M I2 et M14
2 mm pour les boulons M16 à M24
3 mm pour les boulons M27 et au-dessus
Note : Il existe une possibilité d'incompatibilité pour les éléments de fixation
comportant un revêtement qui sont utilisés dans des trous présentant un jeu
de 1 mm, sauf si la dimension du trou est augmentée pour tenir compte de
l'épaisseur nominale du revêtement.
(3) Les valeurs nominales de jeux pour les boulons utilisés avec des trous ronds
surdimensionnés doivent être les suivantes :
3 mm pour les boulons M12
4 mm pour les boulons M14 à M22
6 mm pour les boulons M24
8 mm pour les boulons M27 et au-dessus
(4) Les valeurs nominales de jeux pour les boulons utilisés dans des trous oblongs
positionnés transversalement doivent être identiques aux valeurs de jeux de diamètre
mentionnées pour les trous ronds normaux ci-dessus.
32
(5) Les valeurs nominales de jeux pour les boulons utilisés dans des trous
oblongs courts positionnés longitudinalement doivent être les suivantes :
4 mm pour les boulons M12 et M14
6 mm pour les boulons M16 à M22
8 mm pour les boulons M24
10 mm pour les boulons M27 et au-dessus
(6) Les longueurs nominales des trous oblongs ne doivent pas excéder 2,5
fois le diamètre nominal du boulon.
(7) Les tolérances concernant les emplacements des trous sont
mentionnées en 8.2.6.
33
(2) Les écrous doivent pouvoir tourner librement sur leurs vis associées, et ceci
doit être vérifié avant la mise en place dans la mesure du possible. Si l'écrou ne
tourne pas librement lors d'un premier essai, on peut. procéder à un deuxième
essai.
Note : Cette précaution est particulièrement importante lorsque les éléments de
fixation comportent un revêtement métallique. Certains fournisseurs
proposent des boulons (vis + écrous + rondelles) compatibles.
(3) Les écrous doivent être assemblés de telle sorte que leurs repères de
désignation soient visibles après montage.
Note : Dans le cas d'écrous à embase (remplaçant la rondelle), cette précaution
est sensée garantir que l'embase de l'écrou est correctement positionnée,
bien qu'un tel appui ne soit pas essentiel pour que le boulon fonctionne par
pression diamétrale et cisaillement.
(4) Les écrous ne doivent pas être soudés, sauf mention contraire dans le cahier
des charges du projet.
(1) L'utilisation de rondelles n'est pas nécessaire avec des boulons non
précontraints utilisés dans des trous ronds normaux.
(2) si on utilise les rondelles sous les têtes de vis, elles doivent être chanfreinées
et positionnées avec le chanfrein orienté vers la tête de la vis.
Note : L'utilisation de rondelles peut limiter les détériorations locales des
revêtements métalliques, particulièrement lorsqu'il s'agit de revêtements
épais.
34
(3) Le cahier des charges du projet doit définir la dimension des rondelles à utiliser
avec des trous surdimensionnés ou des trous de dimensions particulières
conformément au paragraphe 5.2 et à toute exigence éventuelle concernant
l'utilisation de rondelles biaises.
(4) Pour les boulons précontraints, des rondelles plates trempées et revenues, ou
des rondelles biaises trempées et revenues lorsque exigées par le cahier des
charges du projet, doivent être placées à la fois sous la tête et sous l'écrou.
(5) Si le cahier des charges du projet permet l'utilisation de rondelles indicatrices
de précontrainte, celles-ci doivent être mises en oeuvre conformément aux
instructions du fabricant. Les rondelles indicatrices de précontrainte doivent être
montées avec les protubérances s'appuyant contre la sous -face de la tête de la vis
et la vis ne doit pas être tournée, sauf mention contraire dans le cahier des charges
du projet.
(1) Les éléments assemblés doivent être rapprochés de sorte à être maintenus
fermement en contact. Des jeux résiduels n'excédant pas 2 mm peuvent être laissés
entre les faces de contact, sauf dans les cas où un appui par contact parfait est
requis par le cahier des charges du projet. On peut utiliser des fourrures pour ajuster
l'assemblage, conformément à l'article 6.5.6.
(2) Au cours de cette opération, chaque boulon doit être serré jusqu'à la butée sans
surcharge des boulons. Pour les groupes comportant de nombreux boulons, le
serrage doit être effectué progressivement en partant du centre du groupe vers
l'extérieur. Si nécessaire, on pourra procéder à des cycles de serrage
suplèmentaires pour obtenir un serrage jusqu'à la butée uniforme des boulons.
Note : Le terme « serrage jusqu'à la butée » peut généralement être
défini comme pouvant être obtenu par l'effort d'un homme seul utilisant une
clé de dimension normale sans rallonge, et peut être fixé comme le point où
une clé à chocs commence à frapper.
35
5.7.1. Généralités
(1) Au moment de l'assemblage, les surfaces de contact devant être préparées pour
le frottement, si le cahier des charges du projet l'exige, doivent respecter les
prescriptions de l'article 5.8.
(2) Avant l'application de la précontrainte, les boulons d'un même groupe de boulons
doivent être serrés conformément à l'article 5.6.
(3) Le serrage doit être effectué progressivement en partant du centre de chaque
groupe de boulons vers l'extérieur. Si nécessaire, on pourra procéder à des cycles de
serrage supplémentaires pour obtenir une précontrainte uniforme.
(4) Les boulons doivent être serrés jusqu'à obtention d'au moins la précontrainte
minimale prescrite. Sauf mention contraire dans le cahier des charges du projet, la
précontrainte minimale prescrite doit être prise égale à :
Fp= 0,7 fub AS
36
(5) Le serrage doit être effectué en utilisant l'une des méthodes ci- après, sauf
mention contraire dans le cahier des charges du projet :
a) méthode par contrôle de couple selon le paragraphe 5.7.2.
b) méthode par trou d'écrou selon le paragraphe 5.7.3.
c) méthode par indicateur direct de tension selon le paragraphe 5.7.4.
d) méthode combinée selon le paragraphe 5.7.5. qui combine les
méthodes par contrôle du couple et, par tour d'écrou.
Note : la méthode par trou d'écrou est souvent appelée méthode « à rotation
partielle»
(6) La méthode de serrage doit être calibrée au moyen d'essais de mode
opératoire effectués conformément aux indications du paragraphe 5.7.6.
(7) Pour faciliter le serrage, on peut appliquer un lubrifiant entre les écrous et
leurs vis associées, ainsi qu'entre les rondelles et les éléments mobiles
adjacents, à condition que cette utilisation soit conforme aux essais de mode
opératoire et ne soit pas interdite par le cahier des charges du projet. On doit
proscrire une utilisation de lubrifiant risquant d'entraîner un risque de
contamination des surfaces de contact. L'utilisation des huiles pénétrantes
est interdite.
Note : L'utilisation de fixations comportant un revêtement métallique, particulièrement
une galvanisation avec centrifugation, peut souvent nécessiter une lubrification
pour obtenir un serrage convenable. On peut utiliser le bisulfure de molybdène, le
suif ou la cire d'abeille. Certains fabricants proposent des boulons (vis + écrous
+ rondelles) complets avec lubrification adaptée.
37
contrôle du couple, s'il peut être prouvé que ces boulons n'ont pas subi de
plastification lors du serrage initial.
(9) Les contrôles et essais doivent être conformes aux prescriptions du paragraphe
9.5.2.
(1) Les boulons doivent être serrés à l'aide d'une clé dynamométrique utilisée
conformément aux essais de mode opératoire selon 5.7.6. La clé doit être réglée à
une valeur de couple au moins égale au couple minimal exigé pour appliquer la
précontrainte minimale prescrite conformément au paragraphe 5.7.1.
Note : On peut utiliser des clés manuelles ou automatiques. Un couple supérieur
d'environ 5 % à la valeur minimale déterminée par les essais de mode
opératoire peut s'avérer nécessaire pour assurer la satisfaction des exigences
de contrôle.
(1) La position de l'écrou par rapport au filetage de la vis doit être repérée de façon
permanente après obtention du serrage jusqu'à la butée et avant de commencer le
serrage final, à l'aide d'un crayon marqueur ou une petite marque de peinture de
façon à pouvoir aisément déterminer la rotation finale de l'écrou par rapport au
boulon.
(2) Tous les boulons doivent enfin être serrés en appliquant la rotation nécessaire
déterminée par les essais de mode opératoire - voir 5.7.6.
N o t e : o n trouvera dans le tableau 5 des valeurs indicatrices pour
l'utilisation avec des boulons de la classe 8.8. Pour les boulons
de la classe 10.9, voir note 2 dans le tableau.
38
< 2d 120
≥ 2d mais < 4d 150
> 4d mais < 6d 180
210
≥ 6d mais < 8d 240
≥8d mais <10d
>10d Aucune indication
(1) Le présent paragraphe s'applique aux dispositifs, tels les rondelles indicatrices
de précontrainte, qui indiquent l'instant où la précontrainte minimale prescrite est
atteinte par mesure de la tractif n s'exerçant dans le boulon. Il ne concerne pas les
indicateurs basés sur la torsion. Il ne s'applique pas à la mesure directe de la
précontrainte des boulons à l'aide d'instruments hydrauliques.
(2) Après serrage uniforme jusqu'à la butée, tous les boulons doivent être serrés de
sorte à obtenir au moins la valeur de précontrainte minimale prescrite déterminée par
les essais de mode opératoire. On peut calculer la moyenne des interstices mesurés
sur la rondelle indicatrice pour établir l'acceptabilité du boulon.
Note : Cette méthode requiert une attention particulière quant à la planéité et aux
tolérances d'épaisseurs des plaques assemblées.
39
(1) Le serrage initial doit être effectué selon les prescriptions de l'article 5.7.2. La clé
doit être réglée sur une valeur de coupe nécessaire pour obtenir 75 % de la
précontrainte minimale prescrite conformément à l'article 5.7.1.
(2) Puis, la position de l'écrou doit être repérée conformément à l'article 5.7.3.
(3) La deuxième phase du serrage final, au cours de laquelle on applique une
rotation complémentaire, doit être effectuée conformément aux résultats d'essais
de mode opératoire - voir 5.7.6.
Note : On trouvera des valeurs indicatives dans le tableau 6.
< 2d
≥ 2d mais < 6d 60
≥ 6d mais < 10d 90
120
>10d
Aucune indication
Note : lorsque la surface située sous la tête du boulon ou sous l'écrou (compte
tenu des rondelles biaises éventuelles) n'est pas perpendiculaire à l'axe du
boulon, l'angle de rotation nécessaire doit être déterminé par essais.
(1) Le cahier des charges du projet doit mentionner les exigences concernant les
essais de mode opératoire conformément à l' Annexe A, sur la base des options ci-
dessous :
a) Essai de boulons conformément à A. 1.
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(1) Si le cahier des chargés du projet l'exige, les surfaces de contact des
assemblages précontraints doivent subir une préparation leur conférant la classe de
surface de frottement précisée dans le cahier des charges du projet.
(2) On trouvera dans le tableau 7 des détails concernant les traitements de surface
pouvant être considérés comme conférant la classe de surface de frottement
indiquée.
(3) La classe de surface de frottement obtenue par tout autre traitement ou
revêtement peut être déterminée à l'aide de la procédure indiquée dans l'annexe A.
(4) Toutes les mesures nécessaires doivent être prises en cours de fabrication et de
montage afin de s'assurer que la classe de surface de frottement prescrite est bien
obtenue.
(5) Les surfaces de contact doivent être nettoyées et rendues rugueuses par
sablage à l'aide d'un matériau approprié de façon à obtenir une surface conforme à la
qualité prescrite. Dans le cas de surfaces devant recevoir un revêtement, le traitement
ci-dessus doit être immédiatement suivi de l'application du revêtement approprié.
(6) Au moment de l'assemblage, les surfaces de contact doivent être exemptes de
toute souillure telle que huile, crasse ou peinture, à l'exception d'un revêtement anti-
glissant prescrit. Les bavures susceptibles d'empêcher l'accostage précis des parties
assemblées doivent être éliminées.
(7) Les traces d'huile doivent être éliminées des surfaces en acier à l'aide de
produits de nettoyage chimiques et non au chalumeau.
41
(8) Lorsqu'il est impossible d'assembler des surfaces non revêtues immédiatement
après la préparation des surfaces de contact, elles doivent être débarrassées de
toute pellicule fine de rouille ou d'autre matériau non adhérent par brossage à la
brosse métallique. On doit prendre soin de ne pas endommager ou polir la surface
rugueuse.
(1) Les éléments de fixation particuliers doivent être utilisés conformément aux
instructions du fournisseur et aux dispositions appropriés des articles 5.1. et 5.8.
Note; Ceci s'applique également aux tiges d'ancrage d'éléments de
structure en acier sur d'autres matériaux de construction.
(2) Le cahier des charges du projet doit définir tout essai de mode opératoire exigé
en vue de l'utilisation des éléments de fixation particuliers dans des applications
précontraintes ou non précontraintes.
42
43
Chapitre 6
6. Montage
6.1. Généralités
(1) Le montage ne doit pas commencer avant que le site prévu pour les travaux de
construction respecte les exigences du plan de sécurité des travaux élaboré
conformément au paragraphe 1.4.2.2. Le plan de sécurité doit tenir compte des
éléments suivants, selon les cas :
a) Aménagement et entretien des circulations en dures destinées aux engins de
levage et au matériel d'accès.
b) Accès au chantier et à l'intérieur de celui-ci.
c) Etat du sol en ce qui concerne la sécurité de fonctionnement des installations.
d) Tassement éventuel des appuis de la structure en cours de montage
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(1) Le cahier des charges du projet doit contenir la description d'une méthode de
montage prise en compte au moment de la conception de la structure. Cette méthode
de montage doit tenir compte des points ci-après, selon les cas :
a) L'emplacement et les types d'assemblages sur chantier
b) Les valeurs maximales de dimensions, poids et position des éléments
c) La séquence de montage
45
46
(5) La déclaration de méthode de montage doit comporter tous les points appropriés
mentionnés au paragraphe (1) ci-dessus, et doit en outre tenir compte des points
suivants, selon les cas :
a) L'expérience de tout montage à blanc éventuel réalisé selon le paragraphe
9.5.4.
b) Les bridages nécessaires pour garantir la stabilité avant le soudage et pour
prévenir tout déplacement local dans les assemblages.
c) Les moyens de levage nécessaires.
d) La nécessité de marquer les poids et/ou les centres de gravité sur les pièces
de grandes dimensions ou de formes irrégulières.
e) La relation existant entre les poids à lever et le rayon d'action correspondant de
l'appareil de levage utilisé.
f) L'identification des forces latérales, particulièrement celles dues aux conditions
de vent prévues sur le chantier pendant le montage, et les méthodes
appropriées pour préserver une résistance requise aux déplacements latéraux.
g) Les méthodes de traitement de tout risque pouvant compromettre la sécurité.
h) Les méthodes pour ménager un accès sûr aux postes de travail et pour offrir
des positions de travail présentant la sécurité nécessaire.
6.4. Appuis
(1) Toutes les fondations, tiges d'ancrage, et autres appuis prévus pour la
construction métallique doivent être convenablement préparés pour recevoir la
structure en acier. Le montage ne doit pas commencer avant que la conformité des
appuis aux exigences de contrôle et de relevé exposés en 9.7.1 ait été démontrée.
Note : Les tiges d'ancrage prévues pour un montage libre à l'intérieur d'un fourreau
doivent être équipées de fourreaux de 75 mm de
47
diamètre, ou de fourreaux d'un diamètre égal à trois fois le diamètre du boulon pour
des boulons d'un diamètre supérieur à 25 mm.
(1) Au cours du montage, les appuis destinés à la structure en acier doivent être
conservés dans un état équivalent à l'état dans lequel ils étaient au début du
montage. Le tassement éventuel des appuis ne doit pas être considéré comme une
modification d'état pour l'application de la présente clause.
Note : Il est souhaitable que le cahier des charges du projet identifie toutes les zones
d'appui qui requièrent une protection contre les tâches de rouille provoquées
par l'acier à résistance améliorée à la corrosion atmosphérique au cours de la
construction.
6.4.3. Calages
(1) Les fourrures et autres dispositifs d'appui utilisés comme calages provisoires
sous les plaques d'appui doivent présenter une surface plane côté plaque, et être de
dimensions, résistance et rigidité appropriées afin d'éviter l'écrasement local du
béton.
(2) Au cas où des calages sont laissés en place après le scellement, ils doivent
être constitués de matériaux possédant la même durabilité que celle de la structure.
(3) Si des calages sont destinés à être scellés ultérieurement, ils doivent être
positionnés de telle façon que le produit de scellement les englobe entièrement et
les recouvre d'au moins 25 mm, sauf mention contraire dans le cahier des charges
du projet.
6.4.4. Scellements
(1) Les espaces libres situés sous les plaques d'appui doivent être remplis de
matériau frais conformément au paragraphe 2.5.
48
49
6.5. Exécution
(1) Si des plans de montage sont nécessaires, ils doivent faire partie de la
déclaration de méthode de montage.
(2) Des plans doivent être préparés et comporter des vues en plan et en élévation
réalisées â une échelle permettant l'inscription lisible des repères de montage sur
tous les éléments.
(3) Les plans doivent faire apparaître les emplacements des trames et l'assemblage
des éléments ainsi que toutes exigences de tolérances spéciales.
(4) Les plans de fondations doivent faire apparaître l'implantation et l'orientation de
la structure, tous les autres éléments en contact direct avec les fondations, leur
implantation et niveau, ainsi que le niveau de référence. Les fondations doivent
inclure les appuis de pieds de poteaux et autres appuis de la structure.
(5) Les élévations doivent comporter les niveaux de planchers requis.
(6) Les plans doivent comporter Ies détails complets des exigences concernant la
fixation des pièces en acier ou tiges d'ancrage, méthode de réglage, interstices pour
les fourrures et scellement.
(7) Les plans doivent comporter les détails et la disposition de tout élément
métallique ou autre construction provisoires nécessaires au montage, afin de garantir
la stabilité de l'ouvrage ou la sécurité du personnel.
(8) Les plans doivent mentionner les poids de tous les éléments ou ensembles- de
plus de 5 tonnes ainsi que le centre de gravité de toutes pièces irrégulières de
grandes dimensions.
6.5.2. Marquage
50
Note : Il convient de placer les repères, dans la mesure du possible, de sorte qu'ils
soient visibles une fois stockés et après montage.
(3) Les méthodes de repérage doivent respecter les prescriptions de l'article 3.2.
(1) Si le cahier des charges du projet exige un montage à blanc, l'objet et l'étendue
de ce montage ainsi que les procédures d'acceptation doivent être mentionnées.
Note : Montage à blanc signifie assemblage d'un nombre suffisant d'éléments
d'une structure complète pour vérifier qu'ils s'ajustent bien. II convient
également que le constructeur envisage de procéder à un montage à.
blanc dans les cas suivants :
51
a) pour s'assurer du bon accostage d'éléments lorsque ceci n'est pas faisable par
gabarits ou essai de présentation selon 3.9.
b) pour valider une méthodologie lorsque l'ordre de montage destiné à garantir la
stabilité en cours d'opération nécessite une évaluation préalable.
c) pour vérifier la durée des opérations lorsque les conditions de chantier
imposent une limitation du temps d'intervention.
52
verticales, cette opération doit être effectuée progressivement, étage par étage.
Pendant ce détensionnement, un contreventement résiduel suffisant doit rester en
place pour assurer la stabilité. Le cas échéant, un contreventement supplémentaire
doit être ajouté provisoirement à cet effet.
(6) Tous les assemblages des éléments provisoires servant au montage doivent être
réalisés conformément au cahier des charges du projet et de façon à ne pas affaiblir
la structure permanente ni compromettre son aptitude au service.
(8) Tous les dispositifs d'ancrage provisoires doivent être protégés contre un
desserrage involontaire dans toute la mesure du possible.
(9) Le constructeur est tenu de s'assurer qu'aucune partie de la structure n'est
déformée de façon permanente ou surchargée outre mesure par l'empilage de
matériaux de construction ou par des surcharges de montage temporaire au cours
des opérations de montage avant la réception.
6.5.6. Alignement
(1) Chaque partie de la structure doit être alignée dès que possible après montage,
et le boulonnage final réalisé dès que possible.
(2) On ne doit pas réaliser d'assemblage permanent entre éléments avant qu'une
partie suffisante de la structure n'ait été alignée, mise de niveau, mise d' aplomb et
assemblée provisoirement pour garantir les éléments contre tout déplacement au
cours du montage ou de l'alignement ultérieur du reste de la structure.
(3) L'alignement de la structure et les défauts d'accostage au sein d'assemblages
peuvent être réglés au moyen de cales. Celles-ci doivent être fixées par soudage
lorsqu'elles risquent de se détacher. Les cales doivent être réalisées en acier, et
peuvent être constituées d'éléments plats en acier doux. Les cales doivent posséder
une durabilité identique à celle de la structure, et avoir une épaisseur d'au moins 4
mm en usage extérieur.
53
(4) Les jeux résiduels pour les boulons non précontraints et précontraints avant
application de la précontrainte, doivent respecter les prescriptions du paragraphe 5.6.
(5) Lorsqu'un défaut d'accostage entre éléments montés ne peut être corrigé au
moyen de fourrures, les éléments de la structure doivent être modifiés localement de
sorte à obtenir un accostage correct en recommençant les opérations de fabrication
et de soudage conformément au présent document. Ces travaux peuvent être
réalisés sur chantier. Dans le cas de structures construites à partir d'éléments en
treillis soudés et de structures tridimensionnelles, on doit prendre soin de s'assurer
qu'elles ne sont pas soumises à des efforts excessifs lors des tentatives d'accostage
forcé contrariant leur rigidité intrinsèque.
(6) Le brochage peut être utilisé pour aligner les assemblages. Les trous destinés
aux boulons utilisés pour la transmission des efforts ne doivent pas être ovalisés de
plus de 0,5 mm.
(7) En cas d'alignement défectueux de trous destinés à des boulons, la conformité
de la méthode de correction vis à vis du cahier des charges du projet doit être
vérifiée.
Note : La conformité des trous réalignés aux exigences concernant les trous oblongs
ou surdimensionnés mentionnées en 5.2 peut être admise à condition que l'on
ait procédé à une vérification du cheminement des efforts.
(8) La correction d'un alignement défectueux par alésage ou fraisage est
préférable, mais lorsque l'utilisation d'autres méthodes de coupe est inévitable, la
conformité au cahier des charges de la finition interne de tous les trous réalisés par
ces autres méthodes doit être spécifiquement vérifiée.
(9) Les assemblages terminés réalisés sur chantier doivent être contrôlés
conformément au paragraphe 9.51.
54
Chapitre 7
7. Traitement de protection
7.1. Généralités
(1) Le présent chapitre couvre les exigences concernant les traitements de protection
effectués en atelier et sur chantier.
(2) Le cahier des charges du projet doit définir les exigences concernant le traitement
de protection des surfaces. Ces exigences doivent être indiquées soit sous forme de
prescription générique du système de traitement à utiliser soit sous forme de
prescription de performance.
En ce qui concerne la prescription de performance, il est recommandé de mentionner
les informations appropriées parmi les points ci-dessous
a) la durée de vie exigée du système de protection.
b) la catégorie de corrosion atmosphérique ou le classement d'exposition en vue
de la protection anticorrosion.
c) toutes exigences concernant la protection contre l'incendie ou le classement de
résistance au feu.
d) toutes préférences ou exigences concernant la métallisation, la galvanisation ou
la peinture en particulier.
e) toutes exigences concernant les surfaces de frottement, les classes de
traitement ou les essais imposés, conformément à l'Annexe A.
f) toutes exigences concernant les revêtements décoratifs ultérieurs.
g) toutes restrictions sur le choix des teintes pour les produits de revêtement.
h) toutes exigences particulières concernant les interfaces bimétalliques.
(3) Le constructeur doit élaborer un plan de traitement donnant tous les détails des
méthodes à utiliser pour respecter le cahier des charges du projet en ce qui concerne
le traitement de protection.
55
Note : Il convient que le plan de traitement 'fournisse les détails des points
suivants, selon le cas
a) préparation des surfaces pour les éléments fabriqués en acier.
b) produits et méthodes de travail exacts pour les traitements effectués hors
chantier en vue de la protection anticorrosion ou contre l'incendie des
éléments fabriqués en acier.
c) modes opératoires pour le traitement des éléments de fixations.
d) produits et méthodes de travail exacts pour -la protection
anticorrosion et les réparations effectuées sur chantier .
Les méthodes de travail doivent préciser si l'opération en question doit être
effectuée avant ou après la fabrication. Les exigences concernant les protections
contre l'incendie appliquées sur le chantier ne sont pas couvertes par le présent
document.
(4) Les matériaux servant au traitement de protection doivent être utilisés
conformément aux instructions du fournisseur. Les procédures de stockage et de
manipulation de ces matériaux doivent garantir que les durées de conservation et
d'utilisation après ouverture ou mélange des produits à employer sont respectées.
(5) Les modes opératoires concernant les réparations doivent être appropriés aux
détériorations susceptibles de se produire lors des manipulations et du stockage
réalisés conformément aux articles 3.3 et 6.5.3.
(6) Les exigences concernant le contrôle et la réception de la protection de
surface achevée sont données à l’article 9.6.
56
(3) Le décapage des surfaces par projection doit être effectué à l'aide d'abrasifs
compatibles avec les produits de revêtement devant être appliqués.
Note : En règle générale, les peintures nécessitent un grenaillage à billes ou à
grains de fils d'acier coupés et la métallisation nécessite un sablage.
(4) Des essais de modes opératoires doivent être effectués sur les traitements de
décapage par projection afin de déterminer la propreté et la rugosité de surface
pouvant être obtenues. Ces essais doivent être répétés à intervalles adéquats en
cours de production.
(5) Les résultats des essais de modes opératoires pratiqués sur les traitements. de
décapage par projection doivent être suffisants pour établir que le traitement en
question convient à l'application de revêtement ultérieure, sauf. mention contraire
dans le cahier des charges du projet comme indiqué en 9.6.4.
(6) Lorsque des imperfections de surface en acier décelées au cours de la
préparation des surfaces sont réparées selon des méthodes conformes au présent
document , le matériau réparé peut être utilisé à condition qu'il respecte les
caractéristiques nominales prescrites pour le matériau d'origine.
7.3.1. Métallisation
57
7.3.2. Galvanisation
(1) La galvanisation doit être effectuée conformément aux normes ISO 1459,ISO
1460 ou ISO 1461
(2) Lorsqu'un décapage à l'acide chimique doit être effectué avant la galvanisation,
toutes les soudures doivent être rendues étanches avant ce décapage de sorte à
empêcher la pénétration d'acide.
(3) Si l'élément fabriqué comporte des espaces clos, des trous d'aération et
d'évacuation doivent être pratiqués aux emplacements prescrits par le cahier des
charges du projet. Le cahier des charges du projet doit également préciser si
l'espace vide doit être galvanisé intérieurement, si les trous doivent être obturés
après galvanisation et, dans l'affirmative, par quel moyen.
(4) Au cas où des réparations sont nécessaires, on peut utiliser des peintures
adéquates sur les zones altérées avec un recouvrement minimum de 10 mm sur les
zones intactes.
(5) Les surfaces galvanisées doivent être nettoyées et traitées avec un primaire
réactif approprié ou par soufflage avant le revêtement de peinture.
7.3.3. Peinture
58
(1) Les surfaces destinées à être en contact avec du béton ne doivent recevoir
aucun revêtement sauf mention contraire dans le cahier des charges du projet.
Lorsqu'elles sont dépourvues de tout revêtement, ces surfaces doivent être sablées
ou brossées à la brosse métallique pour éliminer la calamine non adhérente, et
nettoyées pour éliminer la poussière, l'huile et la graisse.
(2) Lorsque des surfaces traitées jouxtent des surfaces destinées à se trouver en
contact avec du béton, le système de traitement doit s'étendre sur une distance d'au
moins 30 mm dans l'interface.
(1) Le cahier des charges du projet doit préciser l'étendue des surfaces devant
transmettre des efforts par frottement avec emploi de boulons précontraints.
(2) La méthode de traitement doit être choisie parmi toutes les options appropriées
proposées dans le tableau 7, ou être déterminée par des essais de mode opératoire
conformément à l' Annexe A.
(3) Toute contamination des surfaces de frottement par de l'huile doit être éliminée à
l'aide de nettoyants chimiques et non à la flamme.
59
(4) Les surfaces de frottement doivent être recouvertes après leur préparation et
jusqu'à l'assemblage et boulonnage final par des protections résistant aux
intempéries.
(5) Les zones non traitées se trouvant en périphérie d'un assemblage serré ne
doivent pas être traitées avant que le contrôle de l'assemblage n'ait été effectué.
(1) Lorsqu'un élément doit être soudé par la suite, les bords à souder et les
surfaces adjacentes situées à moins de 150 mm autour de la soudure prévue ne
doivent recevoir que des revêtements non susceptibles d'altérer la qualité du
soudage.
(2) Les soudures ainsi que le métal de base adjacent ne doivent pas être peints
avant l'élimination du laitier.
(3) Une retouche doit être appliquée sur les surfaces soudées d'éléments protégés
par un produit primaire, si cela est mentionné dans le cahier des charges du projet.
(1) Les zones et surfaces difficilement accessibles après assemblage doivent être
traitées avant l'assemblage.
(2) Une couche supplémentaire doit être appliquée sur les chants des
constructions en acier devant être exposées aux intempéries, si cela est exigé par
le cahier des charges du projet.
(3) Les surfaces de contact d'assemblage encore revêtues de peinture fraîche ne
doivent être boulonnées que si cela est autorisé par le cahier des charges du projet.
Note : Cette pratique peut être recommandée pour les constructions en acier
devant être exposées aux intempéries.
60
(1) Le cahier des charges du projet doit définir tous les modes opératoires
nécessaires pour garantir un aspect visuel acceptable de la surface des aciers de
construction à résistance améliorée à la corrosion atmosphérique après
vieillissement.
Note : Les zones exposées peuvent nécessiter un décapage par projection pour
garantir un vieillissement uniforme, et il convient de prescrire des modes
opératoires afin de prévenir la contamination par l'huile, la graisse, la
peinture, le béton ou l'asphalte.
(2) Le cahier des charges du projet doit définir le traitement nécessaire pour Ies
surfaces des autres types d'aciers lorsque ceux-ci sont en contact avec des aciers de
construction à résistance améliorée à la corrosion atmosphérique non revêtus.
(1) Le cahier des charges du projet doit spécifier si les espaces clos doivent être
obturés par soudage ou s'ils doivent recevoir un traitement de protection interne.
(2) Au cas où des volumes doivent être entièrement fermés par des soudures
d'étanchéité afin de prévenir la pénétration d'humidité, le cahier des charges du projet
doit préciser si les défauts de soudures (tels que la porosité) autorisés par les
prescriptions de soudage nécessitent une retouche par application d'un produit de
remplissage approprié.
(3) Au cas où des volumes doivent être entièrement fermés afin de prévenir la
pénétration d'humidité par des soudures uniquement destinées à garantir l'étanchéité,
l'intégrité de ces soudures peut être établie par un seul contrôle visuel, et les
exigences de l'article 9.4.2.3 ne s'appliquent pas à de telles soudures.
61
(4) Lorsque des fixations mécaniques traversent la paroi d'espaces clos étanchés,
le cahier des charges du projet doit définir la méthode à utiliser pour garantir
l'étanchéité de l'interface.
(1) Les traitements des éléments de fixation doivent être compatibles avec les
points ci-après :
a) le classement de protection anticorrosion spécifié dans le cahier des charges
du projet.
b) le matériau de l'élément de fixation.
c) Les matériaux adjacents en contact avec l'élément de fixation lorsque celui-ci
est en place, ainsi que tout revêtement de ces matériaux.
d) la méthode de serrage de l'élément de fixation.
e) toute nécessité ultérieure de réparation du traitement de l'élément de fixation
après serrage.
(2) Les tiges d'ancrage doivent être laissées sans traitement sauf mention contraire
dans le cahier des charges du projet.
(3) Les éléments de fixation ayant subi un pré -traitement conforme à la classe de
protection anticorrosion prescrite dans le cahier des charges du projet ne doivent
recevoir aucun traitement supplémentaire après leur installation, sauf mention
contraire dans le cahier des charges du projet.
Note : Ceci n'exclut pas la nécessité de réparation du traitement de tels
éléments de fixation le cas échéant.
(4) Tout traitement appliqué à un élément de fixation après son installation ne doit
être entrepris qu'après réalisation des contrôles de cet élément de fixation.
62
Chapitre 8
8. Tolérances géométriques
8.1. Généralités
(1) Le présent chapitre définit les types d'écarts géométriques concernant les
structures de bâtiments, et donne des résultats quantitatifs pour les valeurs autorisées
pour la classe normale de tolérances.
(2) Les exigences concernent les tests d'acceptation finale du produit fini. Lorsque
des éléments fabriqués sont destinés à faire partie d'une structure devant être montée
sur chantier, tout contrôle intermédiaire des éléments fabriqués doit être subordonné au
contrôle final de la structure montée conformément à l'article 9.7.4.2.
(3) Le cahier des charges du projet doit identifier toutes les surfaces de liaison
d'éléments où les efforts doivent être transmis avec un contact parfait entre ces surfaces.
(4) Le cahier des charges du projet doit identifier toutes les exigences éventuelles
concernant les classes de tolérances autres que la classe normale, et les informations
suivantes doivent dans ce cas être indiquées :
a) toute modification des écarts autorisés pour les types d'écarts figurant dans les
tableaux du chapitre 8.
b) Tout autre type d'écart à vérifier, accompagné de la définition des paramètres et
de leurs valeurs autorisées.
c) Si ces tolérances particulières s'appliquent à la totalité des éléments
concernés ou à des éléments particuliers dûment identifiés.
63
(1) Après incorporation d'un produit dans un élément fabriqué, les écarts autorisés
indiqués par la norme de produit restent applicables excepté lorsqu'ils sont visés par
d'autres critères mentionnés dans le présent chapitre.
Note: A titre d'exemple, les tolérances de section transversale des poutres ajourées
devraient rester conformes à la, norme de produit concernée, sauf pour la hauteur
hors -tout qui doit être conforme aux dispositions de la clause 8.2.2a.
Les écarts des profilés en I reconstitués par rapport aux dimensions de section
transversale prescrites ne doivent pas excéder les valeurs indiquées par la figure 3
et, en ce qui concerne la géométrie de l'âme, par la figure 6a.
64
65
66
67
68
69
70
(1) Les écarts des éléments composés en treillis ne doivent pas excéder les
valeurs indiquées par la figure 9.
71
(1) Les surfaces doivent être mises à l'équerre par rapport à la direction de
l'effort axial s'exerçant dans l'élément conformément à l'article 7.2.4.
(2) Lorsque la planéité d'une seule surface est vérifiée par rapport à un bord
d'équerre, avant assemblage avec la surface correspondante, le jeu existant entre
la surface et le bord d'équerre ne doit pas être supérieur à 0,5 mm en tous points.
Note : Il n'est précisé aucun critère de rugosité pour ces surfaces, mais
l'exigence conduit à limiter les aspérités à une valeur inférieure à 0,5
mm.
(3) Si les surfaces à assembler font, partie d'éléments, devant être assemblés
par boulonnage, les exigences d'ajustage après alignement et boulonnage
complet sont exposées en 7.4.4.
Note : Dans ce cas, si un essai de présentation est effectué conformément à
l'article 3.9 pour vérifier cette exigence d'ajustage, il convient de
l'interpréter avec prudence car il se peut que l'opération de montage
restreigne la possibilité d'aligner les éléments exactement de la même
façon que lors de l'essai de présentation, et le poids propre de la
construction peut éliminer les aspérités locales des surfaces.
(4) Si des raidisseurs sont ajoutés dans le but de transmettre les efforts dans les
appuis avec contact parfait, le jeu existant entre les surfaces d'appui ne doit pas
être supérieur à 1 mm en tous points, et doit être inférieur à 0,5 mm sur au moins
deux tiers de l'aire de contact nominale.
(1) Les écarts des appuis doivent être mesurés par rapport à un système
secondaire mis en place selon la norme ISO 4463.1.
72
(2) Les points de repère qui indiquent l'emplacement prévu pour le montage de
composants isolés doivent respecter la norme ISO 4463.L
(3) Les écarts d'éléments montés doivent être mesurés par rapport à leurs points de
repère. En l'absence d'un point de repère établi, les écarts doivent être mesurés par
rapport au système secondaire.
(1) La position des points centraux d'un groupe de tiges d'ancrage ne doit pas
s'écarter de plus de ± 6 mm de la position exigée par rapport au système secondaire.
Note : il convient de choisir une position moyenne pour vérifier un groupe de
tiges d'ancrages réglables.
73
Figure 10 Ecarts autorisés pour les tiges d'ancrage ainsi que pour les autres dispositifs
d'appuis
74
(1) Les écarts autorisés pour l'alignement et le niveau des poutres s'appliquent
également aux autres éléments structuraux primaires horizontaux, et inclinés aux
niveaux intermédiaires et de faîtage, pour lesquels les écarts sont mesurés par
rapport à leur plan prévu plutôt qu'à leur niveau.
Note : La mise en oeuvre de ces exigences conformément à l'article 9.7.4.6 nécessite
une certaine prudence lorsque les poutres ou les arbalétriers font partie
d'ossatures non contreventées, étant donné que les déplacements et flèches
élastiques peuvent être relativement importants.
(2) Les écarts autorisés pour les poutres sont donnés par la figure 14.
(3) Les niveaux des poutres sont mesurés par rapport aux niveaux de planchers tels
que construits, qui résultent d'un compromis entre le niveau requis et les tolérances
de hauteur des poteaux.
75
(4) L'écart autorisé à mi-portée pour la contre flèche d'une poutre montée est la
portée/500 mesurée par rapport à ses points d'appui.
(5) L'écart autorisé pour la contre flèche d'une poutre à treillis montée d'une portée
supérieure à 20 mètres et assemblée sur chantier est la portée/300 mesurée par
rapport à ses points d'appui.
(6) L'écart autorisé pour le préréglage de l'extrémité d'une poutre en console est la
longueur/300 mesurée par rapport à son point d'appui.
76
77
78
1) La notation (∆) = min. de « signifie que la plus petite des deux valeurs doit être
respectée
79
(1) Les écarts autorisés pour l'alignement et le gabarit des chemins de roulement
de ponts roulants doivent respecter les indications de la figure 15, cas a, b, c, et e.
Note : Comme pour les autres tolérances particulières, il convient que le cahier des
charges du projet définisse toutes les tolérances nécessaires pour que les
chemins de roulement de ponts roulants correspondent aux exigences du
fabricant du pont roulant.
(2) Les écarts autorisés pour les niveaux de poutres de roulement ou rails de
ponts roulants adjacents ou au niveau d'un assemblage doivent respecter les
indications de la figure 15, cas d, f et g.
(1) Lorsqu'un appui avec contact parfait est prescrit pour des assemblages
boulonnés, l'ajustage des surfaces des éléments montés doit respecter les
indications de la figure 16 après alignement et boulonnage complet.
(2) Lorsque le jeu est supérieur aux limites spécifiées, il est admis d'utiliser des
fourrures pour le réduire aux limites d'écart autorisé. Les fourrures peuvent être
constituées de plats en acier doux. II y a lieu de ne pas utiliser un nombre de
fourrures supérieur à trois, quel que soit l'emplacement. Si nécessaire, les fourrures
peuvent être maintenues en place à l'aide de soudures d'angle ou d'une soudure à
pénétration partielle s'étendant sur la longueur des cales, comme indiqué sur la
figure 17.
80
Figure 15. Ecarts autorisés pour les poteaux de roulement et rails de ponts roulants
81
Figure 17. Options pour la fixation des fourrures utilisées pour les assemblages
boulonnés dans un appui avec contact parfait.
82
Chapitre 9
(1) L'objectif de qualité globale est de garantir que la structure en acier achevée
présente un niveau approprié de stabilité et de résistance mécanique, d'aptitude à
l'utilisation prévue et de durabilité. Note : Certaines caractéristiques indispensables à
la satisfaction de
cet objectif ne sont pas susceptibles d'être soumises aux essais
et contrôles finaux effectués sur le produit fini après exécution,
qui est en règle générale constitué par une structure en acier
montée sur le site.
(2) Les contrôles, les essais et les réparations doivent être réalisés sur l'ouvrage par
rapport aux exigences du cahier des charges du projet dans le cadre de l'objectif de
qualité exposé ci-dessus.
(3) 'Les contrôles et les essais doivent être effectués selon un programme élaboré
par le constructeur.
Note : L'Annexe G contient des directives concernant le programme de contrôle et
d'essais.
(4) La totalité des contrôles et essais effectués ainsi que les réparations associées
doivent faire l'objet de procès-verbaux.
(5) Au cas où les essais d'acceptation aboutissent à l'identification d'une non
conformité concernant les écarts autorisés pour les dimensions. géométriques
exposées au chapitre 8, le traitement de cette non conformité doit être la suivante :
a) Dans la mesure du possible, la non conformité doit être corrigée et soumise à un
nouvel essai.
b) Si la correction n'est pas réalisable, le constructeur peut apporter des
modifications à la structure en acier afin de compenser la non conformité à condition
que ces modifications respectent le cahier des charges du projet et qu'une demande
de dérogation soit formulée si nécessaire.
Note : Certaines tolérances figurant dans le chapitre 8 sont
83
9.2.1. Matériaux
(1) Les documents fournis avec les matériaux doivent être vérifiés pour s'assurer
que les matériaux fournis correspondent bien aux matériaux commandés.
Note : Il convient que ces documents contiennent les certificats d'essai des
matériaux ainsi que les déclarations de conformité des fournisseurs. La
vérification de ces documents est destinée à éviter d'avoir à effectuer
systématiquement des essais des matériaux.
(2) Le contrôle de la surface des matériaux en vue de la détection des défauts
apparus lors de la préparation des surfaces doit être inclus dans le programme de
contrôle et d'essais de l'ouvrage.
(3) Aucune exigence n'est formulée pour les essais des matériaux sauf mention
contraire dans le cahier des charges du projet.
(1) Les documents fournis avec les produits fabriqués doivent être vérifiés pour
s'assurer que les produits fournis correspondent bien aux produits commandés
Note : Ceci s'applique aux produits partiellement fabriqués réceptionnés dans
les ateliers d'un constructeur en vue d'un traitement supplémentaire (par
ex profilés en I reconstitués pour incorporation dans des poutres à âme
pleine), ainsi
84
qu'aux produits réceptionnés sur chantier en vue d'un montage devant être
effectué par le constructeur si ces produits ne sont pas fabriqués par ce
dernier
(2) Au cas où le dossier. soumis ne comporte pas de déclaration du fournisseur
stipulant que les produits sont bien conformes aux parties concernées du cahier des
charges du projet; ces produits doivent être considérés comme non conformes
jusqu'à ce que le constructeur puisse démontrer qu'ils respectent les exigences du
programme de contrôles et d'essais
9.3. Fabrication
85
(5) Les opérations effectuées sur les non conformités doivent respecter les
dispositions du paragraphe 9.1. Les réparations doivent être réalisées selon des
méthodes conformes au présent document.
(6) Au cas où l'on effectue des essais de présentation selon le paragraphe 3.9,
les exigences de contrôle doivent figurer dans le programme de contrôles et
d'essais.
(1) Si l'on utilise des procédés de coupage thermique, la validité du procédé doit
être vérifiée périodiquement en s'aidant éventuellement des prescriptions de la
norme ISO 9013.
(2) Quatre échantillons devront être produits à partir d'essais de modes opératoires
comme suit :
a) un échantillon de coupe droite du matériau présentant la plus forte épaisseur
coupée par le procédé.
b) un échantillon de coupe droite du matériau présentant la plus faible épaisseur
coupée par le procédé.
c) un angle vif
d) un arc de cercle
(3) Des mesures doivent être effectuées sur les deux échantillons droits sur une
longueur d'au moins 200 mm chacun, et comparées aux exigences exposées à la
clause (4). Les échantillons avec angle vif et arc de cercle doivent être contrôlés
pour vérifier que leurs bords présentent une qualité équivalente à ceux des
échantillons droits.
(4) Les surfaces doivent être évaluées sur la base des deux valeurs suivantes
U ≤ 1+0,015a
R2 ≤ 110+1,8a
Où:
a représente l'épaisseur du matériau en mm
u représente l'écart d'équerrage ou l'inclinaison nominale en mm
R2 représente la hauteur des aspérités (rugosité) en microns
86
87
(1) Si l'on utilise des procédés de perçage, la validité du procédé doit être vérifiée
périodiquement comme suit :
a) Huit échantillons devront être produits à partir d'essais de mode
opératoire sur des matériaux englobant la gamme des diamètres de trous,
des épaisseurs de matériaux et des nuances et qualités d'acier utilisés.
b) Les dimensions de trous doivent être contrôlées aux deux extrémités de
chaque trou à l'aide de calibres « tout ou rien ».
88
9.4. Soudage
(1) Il est recommand6 de faire figurer les contrôles effectués avant et pendant le
soudage dans le programme de contrôles et d'essais de l'ouvrage.
9.4.2.1. Délais
(1) Le contrôle final par Essai Non Destructif (END) d'une soudure doit être effectué
après un délai d'au moins 16 heures suivant l'achèvement de la soudure à vérifier,
ou d'au moins 40 heures dans le cas de soudures à pleine pénétration d'une
épaisseur supérieure à 40 mm.
(2) Toute soudure devant devenir inaccessible en raison de travaux ultérieurs doit
être contrôlée préalablement à l'exécution de ces travaux.
(3) Lorsqu'une déformation inacceptable a été réparée, les soudures situées dans
la zone concernée doivent faire l'objet d'un nouveau contrôle.
(1) Le contrôle visuel doit être effectué sur la totalité de la longueur de toutes les
soudures. Des méthodes d'END supplémentaires peuvent être prescrites. Le cahier
des charges du projet doit identifier les méthodes à utiliser ainsi que l'emplacement
des soudures à contrôler.
(2) On peut utiliser le Tableau 8 pour déterminer l'étendue des contrôles par END.
89
90
Soudures sur
Soudures en usine
charnier
91
(1) Les critères d'acceptation concernant les soudures doivent être précisés dans le
cahier des charges du projet.
Note : L'Annexe H contient des directives concernant les limites de défauts des
soudures adaptées aux contrôles de qualité en général.
92
Tableau 9 - Champ d'application des méthodes d'END pour les joints à pleine pénétration
FIGURES
t = élément le plus épais
d'un assemblage en bout
CONTROLE VISUEL quel que quel que quel que soit t quel que
METHOD CONTROLE quel que quel que quel que soit t quel que
E MAGNETOSCOPIQUE son t soit t soit t
D'END (Note 3)
Note 1 : SR = sans reprise envers ; AR = avec reprise envers ; SE = avec support envers
Note 2 : Le contrôle par ultrasons peut être effectué avec quelques réserves concernant la
détection des défauts de racine.
Note 3 : On peut substituer le contrôle par ressuage au contrôle magnétoscopique si ce
dernier n'est pas réalisable.
Note 4 : On peut utiliser le contrôle radiographique au lieu du contrôle par US petit la
détection si t < 30 mm.
Le contrôle par US peut s'avérer nécessaire pour aider à l'évaluation.
93
FIGURES
CONTROLE VISUEL quel que sait quel que soit t quel que soit t
MÉTHODE quel que soit t quel que soit t
D 'END
quel que soit t
CONTROLE
MAGNETOSCOPIQUE
(Note 1)
Note 1 : On peut substituer le contrôle par ressuage au contrôle magnétoscopique si ce dernier n'est pas réalisable.
Ncte 2 : On peut utiliser le contrôle par ultrasons pour détecter l’arrachement lamellaire du matériau.
Tableau 10 : Champ d’application des méthodes d’END pour les soudures d’angle et à
pénétration partielle.
94
Note : Toutes les soudures situées dans les zones d'assemblage doivent être
traitées comme soudures transversales, sauf prescription contraire.
Légende :
C = zones d'assemblage
M = zones d'élément
- .- = axe d'élément
- = limite entre zones d'élément et d'assemblage
T = soudure transversale par rapport à l'axe de l'élément (toute direction)
L = soudure longitudinale (parallèle à l'axe de l'élément)
95
(1) Sauf mention contraire dans le cahier des charges du projet, les prescriptions
suivantes doivent être appliquées :
La qualité du soudage de goujons pour les structures mixtes acier -béton doit être
vérifiée par contrôle visuel. Si des goujons ne présentent pas une fusion totale ou
un cordon de soudure ininterrompu sur 360°, chacun d'eux doit être plié à froid
manuellement selon un angle d'au moins 15° en direction de l'extrémité la plus
proche de la poutre, au moyen d'un tube enfilé sur le goujon. A condition qu'un
contrôle visuel supplémentaire ne décèle aucune fissuration de la soudure, ces
goujons doivent être acceptés et laissés en position courbée. Tout goujon
défectueux doit être remplacé. Il est recommandé que les goujons de
remplacement soient soudés sur un emplacement voisin différent. Lorsque le
contrôle visuel initial est satisfaisant, un minimum de 1% des goujons sélectionnés
aléatoirement,- doit être soumis à l'essai de pliage à froid selon un angle d'au moins
15° comme indiqué ci-dessus.
(1) Le cahier des charges du projet doit mentionner tout autre essai éventuel
concernant le soudage, comme indiqué dans le tableau G. 1.
(1) Tous les assemblages comportant des éléments de fixation mécanique non
précontraints doivent être contrôlés visuellement après boulonnage complet et
alignement local de la structure.
96
Note : Si, au cours des vérifications de détails, un assemblage est identifié comme
ne possédant pas la totalité de ses boulons, il est recommandé de toujours
contrôler l'ajustage de cet assemblage après mise en place des boulons
manquants.
(2) Les critères d'acceptation et les corrections des non-conformités doivent
respecter les paragraphes 5.6 et 6.5.6.
(3) Si la non-conformité est due à des différences d'épaisseurs de matériau
dépassant les critères indiqués en 5.1, l'assemblage doit être refait. Dans les autres
cas, les non-conformités peuvent être corrigés, dans la mesure du possible, en
réglant l'alignement local de l'élément défectueux.
(4) Les assemblages corrigés doivent être contrôlés à nouveau après réfection.
97
(1) Si le contrôle des éléments de fixation mis en place est effectué au moyen d'un
indicateur direct de précontrainte intégré dans l'ensemble de l'élément de fixation
après achèvement, ce moyen doit être utilisé conjointement avec le contrôle des
méthodes de travail en cours d'installation, sauf lorsque le dispositif indicateur n'est
soumis qu'à des déformations élastiques.
Note : Ceci s'applique à la méthode par indicateur direct de précontrainte selon
l'article 5.7.4, et peut être appliqué aux éléments de fixation particuliers
selon l'article 5.9.
98
(1) Les boulons installés par la méthode de serrage par contrôle du couple doivent
être contrôlés en choisissant 10% des boulons parmi les groupes de boulons dont
l'installation est achevée (ou deux boulons si l'on utilise moins de 20 boulons). Ces
boulons doivent être contrôlés par une nouvelle application de la clé dynamométrique
soit sur la vis soit sur l'écrou (en fonction de celui qui a servi au serrage), avec un
réglage identique à celui utilisé pour le serrage.
Note : Ceci s'applique également au couple appliqué lors de la Première phase de la
méthode combinée selon l'article 5.75.
(2) Les clés utilisées doivent posséder une précision d'utilisation de ± 5%.
(3) Au cas où une vis ou écrou quelconque tourne de plus de 15° sous l'application
de la clé de contrôle, tous les boulons du groupe incriminé doivent être contrôlés.
(4) On peut utiliser d'autres méthodes de vérification de la méthode par contrôle du
couple si elles sont autorisées par le cahier des charges du projet.
(5) Le cahier des charges du projet doit mentionner si une vérification de serrage
excessif est exigée, et précise. a méthode à appliquer.
(6) Les défauts de conformité doivent être corrigés par resserrage de la totalité des
boulons du groupe dans l'ordre correct, jusqu'à ce qu'ils présentent la valeur de
couple correcte lors d'un contrôle rigoureux.
99
(1) Le cahier des charges du projet doit comporter des exigences détaillées en ce
qui concerne les contrôles de modes opératoires éventuels à effectuer concernant
la précontrainte des boulons selon le paragraphe 5.7.6, ou sur l'utilisation des
éléments de fixation particuliers ou de méthodes de fixation particulières selon le
paragraphe 5.9.
(1) Si des revêtements sont appliqués, leur épaisseur doit être soumise à essai
après séchage. Des vérifications ponctuelles doivent être effectuées à quatre
emplacements au moins sur un minimum de 10% des éléments traités, à l'aide
d'une méthode adéquate choisie de la norme ISO 2808. L'emplacement de ces
vérifications ponctuelles ne doit pas nécessairement être concentré sur les bords
ou autres zones sujettes à un amincissement du. revêtement pendant l'application,
sauf mention contraire dans le cahier des charges du projet.
(2) L'épaisseur moyenne de revêtement sur chaque élément doit être supérieure à
l'épaisseur nominale exigée pour ce revêtement. Pas plus
100
d'une seule mesure par élément ne pourra être en dessous de la normale, et cette
mesure doit être supérieure à 80% de l'exigence nominale.
(3) Les éléments défectueux doivent subir un nouveau traitement puis de nouveaux,
essais.
(4) Au cas où des lots d'éléments présentent des défauts persistants, des essais
d'épaisseur de peinture fraîche, comme indiqué ci-dessous, doivent être effectués
jusqu'à l'amélioration de l'efficacité du traitement.
(5) Si l'on doit procéder à des essais d'épaisseur de peinture fraîche, des
vérifications ponctuelles doivent être effectuées à quatre emplacements au moins sur
un minimum de 10% des éléments traités, à l'aide d'une méthode adéquate choisie
dans de la norme ISO 2808 L'emplacement de ces vérifications ponctuelles doit être
concentré sur les bords ou autres zones sujettes à un amincissement du revêtement
pendant l'application.
(6) Toutes les mesures de peinture fraîche doivent être supérieures aux valeurs
exigées concernant l'épaisseur de revêtement sec correspondant et la teneur en
solides de la couche. Les revêtements doivent être appliqués sous supervision jusqu'à
disparition des défauts persistants.
(1) Lorsque des réparations ont été effectuées sur des revêtements superficiels,
celles-ci doivent subir un contrôle visuel s'assurant de leur exécution complète et de
leur conformité avec la méthode de réparation basée sur les instructions du
fournisseur pour le produit utilisé.
(2) Les zones s'avérant défectueuses doivent être repeintes et subir un nouveau
contrôle sauf si leur conformité est démontrée par des essais d'épaisseur de
revêtement sec effectués conformément au paragraphe 9.6.2.
101
(1) Lorsque des procédés de décapage par projection sont utilisés pour la
préparation des surfaces, la validité du traitement doit être vérifiée à intervalles de
trois mois comme exposé ci-dessous.
(2) Il doit être produit un échantillon de section dont le profil est représentatif des
éléments soumis au traitement, tout en étant le moins adapté à l'équipement de
sablage utilisé.
(3) L'échantillon doit être évalué visuellement selon de la norme ISO 85011 et les
quatre points les moins satisfaisants et séparés d'au moins 300 mm doivent être
choisis. Des essais de propreté de surface doivent être effectués sur ces quatre
points conformément à la norme ISO 8502.2 et 3, Ainsi que des essais de rugosité
superficielle selon la norme ISO 8503.2.
Note : Les zones durcies par le coupage thermique sont souvent celles où la
rugosité de surface est difficile à obtenir.
(4) Au cas où le procédé ne respecte pas les exigences concernant les produits
appliqués, il ne doit pas être utilisé avant correction.
(1) Le cahier des charges du projet doit comporter des exigences détaillées
concernant tout autre essai d'acceptation ' devant être effectué sur les revêtements.
102
9.7. Montage
(1) Les mesures de l'ouvrage sur chantier doivent être effectuées par rapport au
système établi pour l'implantation et les mesures des ouvrages de construction
conformément à la norme ISO 4463.1
(2) Un relevé d'un quadrillage secondaire doit être préparé et utilisé comme système
de référence pour l'implantation de la structure en acier. Les coordonnées du
quadrillage secondaire indiquées dans cette étude doivent être acceptées comme
exactes si elles respectent les critères d'acceptation indiqués dans la norme ISO
4463.1
(3) La température de référence pour l'implantation et les mesures de la construction
en acier doivent être précisée dans le cahier des charges du projet.
(4) Le montage ne doit pas débuter avant que l'implantation et les niveaux des
appuis soient conformes aux critères d'acceptation donnés en 8.3.2, ou qu'un
amendement approprié du cahier des charges du projet n'ait été délivré.
(5) L'étude de conformité utilisée pour vérifier l'implantation des appuis doit faire
l'objet d'un procès-verbal.
(1) Le constructeur est tenu de procéder à un contrôle visuel de l'état des appuis
avant de les accepter comme aptes au commencement du montage.
(2) Au cas où les appuis n'offrent pas la sécurité nécessaire au montage de la
structure en acier, ils doivent être corrigés avant le commencement du montage. Les
autres non-conformités doivent faire l'objet d'un procès-verbal.
103
(1) Le cahier des charges du projet doit comporter des exigences détaillées
concernant tout montage à blanc éventuel selon l'article 9.5.4.
(1) L'état de la structure montée doit être contrôlé immédiatement avant réception
pour repérer les éléments ayant subi une déformation ou des efforts excessifs, et
pour s'assurer que toutes les fixations provisoires éventuelles ont été ôtées de façon
satisfaisante ou sont conformes aux exigences du cahier des charges du projet
(2) Si des réparations s'avèrent nécessaires, elles doivent être effectuées selon des
méthodes conformes aux prescriptions du présent document.
(1) Un levé de la position de la structure achevée doit toujours être effectué. Ce levé
doit être établi par rapport au quadrillage secondaire.
(2) Les méthodes et instruments utilisés doivent être choisis parmi ceux énumérés
dans la norme ISO 7976.1 et 2. Ce choix doit tenir compte de la validité de la
méthode de levé en termes de précision par rapport aux critères d'acceptation. Le
cas échéant, le levé doit être corrigé en fonction des effets de la température, et la
précision des mesures par rapport à celle mentionnée en 9.7.1.1 doit être estimée
selon les parties appropriées de la norme ISO 8322.
Note : Dans la plupart des cas où les levés sont effectués par des températures
ambiantes de 5°C à 1.5°C, aucune correction n'est nécessaire.
104
(1) Le système d'écarts autorisés est élaboré à partir de points de repère au niveau
de base, d'une enveloppe pour la verticalité des poteaux, et d'une série de niveaux
intermédiaires et de toiture appelés niveaux de planchers tels que construits.
(2) Les écarts autorisés spécifiés dans la classe 11 concernent les constructions en
acier dans les bâtiments.
(3) Chaque valeur isolée doit être conforme aux valeurs dérivées des figures et des
tableaux. La somme des valeurs discrètes ne doit pas être supérieure aux écarts
autorisés pour la totalité de la structure.
(4) Le système impose des exigences pour les positions des assemblages. Entre
ces positions, les tolérances de fabrication définissent des écarts autorisés.
(5) Le système n'impose pas d'exigences explicites pour les éléments de structure
secondaires tels les potelets et pannes. Les exigences concernant ces éléments
peuvent être déduites des tolérances de fabrication des éléments eux-mêmes, ainsi
que des tolérances de fabrication et de montage des éléments auxquels ils sont
assemblés.
(6) Un soin particulier doit être apporté à la détermination des files et des niveaux
dans le cas d'un raccordement à une construction existante.
(1) Les tolérances de montage doivent normalement être définies par rapport aux
points de référence suivants sur chaque barre :
a) pour les barres situées dans une limite de 10° de la verticale : centre réel de la
barre à chaque extrémité,
b) pour les barres situées dans une limite de 45° de l'horizontale (y compris les
sommets de fermes en treillis) : centre réel de la surface supérieure à chaque
extrémité,
c) pour les barres internes dans les fermes et poutres à treillis reconstituées :
centre réel de la barre à. chaque extrémité,
105
d) pour les autres barres : les plans de montage doivent indiquer les points de
référence qui doivent en général être les surfaces supérieures ou extérieures
des barres principalement soumises à flexion, et les axes des barres
principalement soumises à compression ou traction directe.
(2) On peut substituer â ces points d'autres points de référence pour des raisons
de commodité, à condition que ceux-ci aient des effets similaires à ceux définis ci-
dessus.
(1) Les mesures de la position des éléments adjacents aux noeuds d'assemblages
sur chantier ne doivent être effectuées que de la façon indiquée ci-dessous, sauf
mention contraire dans le cahier des charges du projet. L'emplacement et la
fréquence des mesures doivent être précises dans le plan de contrôle et d'essais.
Note : D est recommandé que le cahier des charges du projet identifie toutes
vérifications critiques des dimensions de la structure montée
éventuellement nécessaires par rapport aux tolérances particulières, et que
ces vérifications soient incluses dans le plan de contrôle et d'essais.
(2) D est recommandé de mesurer la précision de position de la construction
métallique montée sous sa charge de poids propre uniquement, sauf mention
contraire dans le cahier des charges du projet qui doit alors définir les conditions
dans lesquelles cette mesure doit être effectuée.
Note : Le cahier des charges du projet doit définir les écarts et déplacements dus
aux surcharges, autres que ceux dus au poids propre de la construction en
acier, lorsque ces écarts et déplacements sont susceptibles d'affecter les
vérifications de dimensions.
106
(1) Les critères d'acceptation doivent respecter les dispositions du paragraphe 8.4.
(1) Les actions concernant les défauts de conformité doivent respecter les
dispositions du paragraphe 9.1. Les corrections doivent utiliser des méthodes
conformes aux prescriptions du présent document.
(2) Lorsqu'une structure est livrée avec des défauts de conformité en attente de
correction, ces défauts doivent faire l'objet d'une liste récapitulative.
Note : Toute exigence éventuelle sur l'enregistrement des informations concernant
la livraison doit figurer dans le cahier des charges du projet comme indiqué en
1.4.2.3.
107
( 1) Lorsque les éléments d'une structure doivent être montés en fonction d'une
charge spécifique plutôt que d'une position, le cahier des charges du projet doit
mentionner les exigences détaillées, y compris la plage de tolérances concernant la
charge.
108
ANNEXE A
(1) Les boulons doivent être conformes aux exigences concernant l'aptitude à
l'emploi figurant dans la norme appropriée.
(2) Sauf dans le cas où des essais appropriés sont exigés par le cahier des charges
du projet, on peut considérer que l'article (1) est satisfait si tous les éléments de
fixation utilisés dans un boulon sont fournis par un unique fabricant qui atteste
de leur conformité aux exigences spécifiées pour les boulons.
(1) La validité des résultats d'essai pour les surfaces revêtues est limitée aux cas où
toutes les véritables significatives sont identiques à celles des échantillons soumis à
l'essai.
109
110
A.2.3. Echantillons
(1) Les échantillons doivent être conformes aux détails dimensionnels indiqués par
la figure A.1. L'acier doit être conforme aux normes EN 10025.
111
(2) Afin de garantir que les deux plaques intérieures sont de même épaisseur, elles
doivent être produites par découpe consécutive de la même pièce et assemblées dans
leurs positions relatives d'origine.
(3) Les plaques doivent présenter des bords coupés avec précisions et ne gênant
pas le contact entre les surfaces de plaques. Elles doivent posséder une planéité
suffisante pour permettre aux surfaces préparées d'être en contact après
précontrainte des boulons conformément aux articles 5.1 et 5.6.
(4) La précontrainte appliquée aux boulons doit' être mesurée directement à l'aide
d'instruments possédant une précision de ± 5% et la valeur mesurée doit se situer à ±
5% de la précontrainte prescrite pour la dimension et la classe de propriété du boulon
utilisé.
(5) Les traitement et revêtement de surface prescrits doivent être appliqués sur les
surfaces de contact des échantillons de façon compatible avec l'application
constructive prévue. L'épaisseur moyenne de revêtement de la surface de contact des
échantillons doit être supérieure d'au moins 25% à l'épaisseur nominale prescrite pour
l'utilisation dans la structure.
(6) Les échantillons doivent être assemblés de telle sorte que les boulons soient en
pression diamétrale dans une direction opposée à la traction appliquée.
(1) L'essai doit porter sur cinq échantillons. Quatre doivent être mis en charge à
vitesse normale (durée de l'essai 10 à 15 minutes environ). Le cinquième échantillon
doit être utilisé pour un essai de fluage.
(2) Les échantillons doivent être soumis à l'essai dans une machine à traction. La
relation charge glissement doit être enregistrée dans le procès-verbal.
(3) Le glissement doit être considéré comme le déplacement relatif entre points
adjacents sur une plaque intérieure et une plaque de recouvrement, dans la direction
de la charge appliquée. Il doit être mesuré séparément pour chaque extrémité de
l'échantillon. Pour
112
n ≥( δ/3,5)2
Où
n représente le nombre d'échantillons
δ Représente l'écart -type pour les cinq premiers échantillons (dix
valeurs) en pourcentage de la valeur moyenne.
(1) Lorsqu'il est nécessaire d'effectuer des essais de fluage prolongés, à la suite
des opérations exposées en A.2.4 (6), au moins trois échantillons (six assemblages)
doivent être soumis à essai.
(2) On doit appliquer une charge spécifique déterminée à l'aide du coefficient de
frottement prévu pour l'utilisation en construction réelle. Si une classe est prescrite, la
valeur du coefficient de frottement
113
doit être prise égale à la valeur de calcul pour la classe prescrite conformément aux
normes y afférentes (voir A.2.6).
(3) Une courbe «déplacement- log temps» doit être tracée (voir figure A.2) afin de
démontrer que la charge déterminée à l'aide du coefficient de frottement prévu ne
provoquera pas de glissement supérieur à 0,3 mm au cours de la durée de vie de la
structure estimée à 50 ans sauf prescription contraire. La courbe «déplacement - log
temps» peut être extrapolée de façon linéaire dès que la tangente a pu être
déterminée avec une précision suffisante.
(1) La valeur de calcul du coefficient de frottement 1.1 doit être considérée comme la
valeur fractile de 5% avec un niveau de confiance de 75%.
(2) Pour dix valeurs, obtenues avec cinq échantillons, la valeur caractéristique peut
être considérée comme étant la valeur moyenne moins 2,05 fois l'écart -type.
(3) En ce qui concerne l'essai de fluage prolongé, le coefficient de frottement de
calcul peut être considéré comme la valeur dont on a démontré qu'elle satisfait à la
limite de fluage prescrite - voir A.2.5 (3).
(4) Les coefficients de frottement déterminés à l'aide de boulons de classe de
propriété 10.9 peuvent également être utilisés pour les boulons de classe 8.8. On
peut aussi effectuer des essais séparés pour les boulons de classe 8.8. Les
coefficients de frottement déterminés à l'aide de boulons de classe 8.8 ne doivent pas'
être considérés comme valables pour les boulons de classe 10.9.
(5) Le classement de traitement superficiel doit être déterminé de la façon suivante :
Si µ ≥ 0 ,50 classe A
Si 0 ,50 > µ ≥ 0,40 classe B
Si 0,40 > µ ≥ 0,30 classe C
Si 0,30 > µ ≥ 0,20 classe D
114
Note
L Durée de vie de la construction
t1 Durée minimale pour essai 1
t2 Durée minimale pour essai 2
(1) Lorsque le cahier des charges du projet l'exige, des essais doivent être effectués
sur un échantillon d'un assemblage complet.
Note : Cette procédure peut également être utilisée pour déterminer si un
assemblage est satisfaisant dans le cas de divergence avec les modes opératoires de
fabrication prescrits, ou d'un défaut de conformité concernant les tolérances
prescrites.
(2) L'échantillon doit être représentatif de la situation la plus défavorable dans la
structure réelle.
115
A.4.1. Généralités
(1) La méthode de serrage doit être étalonnée par des essais de mode opératoire
afin de s'assurer que l'on obtient la précontrainte minimale prescrite comme indiqué
en 5.7.1 (4).
Note : L'essai de mode opératoire peut être effectué conformément à A.1.
(2) Des étalonnages séparés doivent être effectués pour chaque type de
combinaison de vis et écrou utilisée.
Note : Certains fabricants produisent des vis et des écrous lubrifiés appropriés
sans différence significative de frottement entre les lots.
(3) L'étalonnage de la méthode de serrage doit être revérifié à chaque arrivée de
nouveaux boulons provenant d'un lot différent ou présentant des différences
importantes d'état de surface ou de lubrification des filetages des boulons, des vis,
ou des rondelles.
(4) Les échantillons de boulons (vis, écrous, rondelles) utilisés pour l'étalonnage
ne doivent être réutilisés ni pour l'étalonnage ni pour la structure.
(5) Un dispositif de mesure de traction doit être utilisé pour les essais
d'étalonnage des méthodes de serrage prescrites.
(6) Le dispositif de mesure de traction doit posséder une précision de ± 1% et doit
être lui-même étalonné au moins une fois par an (ou plus fréquemment en fonction
des recommandations du fabricant) par un organisme d'essai reconnu.
116
(7) Les boulons représentatifs doivent être constitués de six vis et six écrous de chaque
classe de propriété et diamètre de boulons à utiliser, chacun équipé d'une rondelle
sous la tête de la vis ou sous l'écrou selon que l'un ou l'autre doit être tourné au
serrage.
(1) La rotation finale de l'écrou par rapport à la vis et à partir du serrage uniforme à la
butée initiale, nécessaire pour obtenir au moins la précontrainte minimale prescrite,
doit être vérifiée par serrage d'échantillons représentatifs de boulons dans un dispositif
de mesure de traction.
117
(1) Il doit être vérifié sur le chantier que la méthode de serrage choisie peut être
utilisée avec des résultats corrects.
(2) Avant la mise en place de boulons précontraints (voir clause 6.5), un accostage
et un alignement corrects doivent être effectués (à l'aide de broches et/ou de
boulons de montage).
(3) Outre les exigences concernant la manutention et le stockage sur chantier
(6.5.3), les produits lubrifiés doivent subir un contrôle visuel régulier,
particulièrement s'ils ont été laissés exposés pendant un certain temps. Les
mesures correctives, sous forme de lubrification sur chantier de vis ou écrous secs
ou rouillés, ne doivent être autorisées que lorsqu'elles sont indiquées dans les
essais de mode opératoire (8.7.6) et dans le cahier des charges du projet. ,
Note : Ceci est particulièrement important lorsque l'on utilise la méthode de serrage
par contrôle du couple.
(4) Les clés dynamométriques utilisées doivent présenter une précision de ± 5%.
La précision de chaque clé doit être contrôlée au moins une fois par journée de
travail, et, dans le cas de clés pneumatiques, à chaque changement de longueurs
de flexibles d'alimentation en air.
118
ANNEXE B
EN 288- 2992: Descriptif et qualification d'un mode opératoire de soudage pour les
matériaux métalliques - partie 2 :.Descriptif d'un mode opératoire
de soudage pour le soudage à l'arc.
119
120
PrEN 1029 Revêtements par galvanisation var bain à chaud des produits ferreux
fabriqués - Prescriptions.
121
122
PrEN 10219-1
Profils creux pour la construction formés à chaud en aciers de
construction non alliés et à grains fins - Partie 1 : Conditions
techniques de livraison.
123
124
prEN 27040 Ecrous hexagonaux auto freinés (avec anneau non métallique).
style 1 - Classes de qualité 5, 8 et 10.
prEN 27042 Ecrous hexagonaux auto freinés tout métal - Classes de qualité
5,8,10 et 12.
prEN 27719 : Ecrous hexagonaux auto freinés tout métal. style 1 - Classes de
qualité 5. 8 et 10.
125
126
127
ISO/CD 10511 Ecrous hexagonaux minces auto freinés (avec anneau non
métallique).
ISO/CD 10512 Ecrous hexagonaux minces auto freinés (avec anneau non
métallique), style 1, avec filetage fin au pas métrique --Classes de
qualité 6,8 et 10.
ISO/CD 10513 Ecrous hexagonaux minces auto freinés tout métal avec filetage fin au
pas métrique - Classes de qualité 8, 10 et 12.
128
129
ANNEXE C
(1) Le tableau C contient un résumé des informations dont la présence peut être
exigée dans le cahier des charges du projet, accompagnées des références
croisées des articles correspondants figurant dans le corps du texte principal. Pour
des détails complets, il convient de se reporter à l'article original cité.
(2) Le cahier des charges du projet est défini en 3.11. Cette définition signifie que
le cahier des charges du projet n'est pas entièrement complet jusqu'à ce que les
exigences appropriées du tableau C 1 soient convenablement établies.
(3) Le tableau C l a été élaboré et ordonné de façon à suivre approximativement
les processus de calcul et de description dans l'ordre chronologique. Cela a été fait
pour permettre le choix de la limite entre les informations figurant dans le cahier des
charges et l'achèvement du processus de description en fonction des dispositions
arrêtées pour l'exécution des travaux.
La disposition du tableau C.1 est ordonné comme suit :
1. Etablissement du dossier de calcul de la structure
2. Analyse de la structure
3. Clarification des conditions de chantier
4. Calcul fondamental de la structure
5. Spécifications techniques
6. Calcul des assemblages
7. Dessins d'exécution détaillés et finalisation des spécifications
130
131
132
133
134
6.3 (1)
135
136
137
138
139
140
Note : Ces
descriptions ne sont
qu’indicatives
6. Calcul des assemblages
Dossier de calait des 1.4.1 (1) Détails de toute condition
assemblages y d'environnement susceptible d'affecter le
compris tous calcul des assemblages
projets de calcul et 1.4.1 (1) Normes de calcul é utiliser pour les
conceptualisation calculs des assemblages si différents
d'assemblages des Eurocodes
« typiques » Liste complète des changes à utiliser
1.4.1 (1) pour le calcul des assemblages,
mentionnant les forces et moments, ainsi
que leur combinaison, devant être
transmis par chaque assemblage et
précisant si les charges indiquées sont
141
Calcul détaillé des 2.1 (1) Nuances et qualité d'acier à utiliser pour
assemblages en vue les assemblages y compris toutes options
de la stabilité et de la éventuelles choisies parmi celles figurant dans
résistance mécanique les Nommes Européennes concernées
142
Calcul détaillé des 4.5.11 (2) Emplacements exacts pour les goujons
assemblages en vue soudés
de la stabilité et de la
résistance mécanique Autorisation d'utilisation des éléments de
5.1 (5) fixation d'un diamètre nominal inférieur à
12 mm
5.2 (1) Dimensions et positions des trous
destinés aux boulons, y compris toutes
vis à tête fraisée, boulons ajustés ou à
5.2 (1) injection
Utilisation de trous ronds
surdimensionnés, oblongs courts et
oblongs longs
5.3 (4) Acceptation du soudage des vis et écrous
5.4 (4)
143
144
145
146
147
ANNEXE D
(1) La présente annexe contient des directives concernant les systèmes de contrôle de
conformité pour trois classes d'éléments. Ces systèmes sont basés sur les systèmes qui
sont proposés pour des produits de construction existant sur le marché et présentent une
importance similaire quant à la sécurité.
(2) Les éléments fabriqués en acier des structures en acier ne sont généralement pas
destinés à la vente ouverte sur le marché de la construction, mais font l'objet d'un contrat
spécifique comportant des exigences techniques exposées dans le cahier des charges du
projet.
(3) La plupart des éléments en acier intégrés dans des structures en acier sont importants
pour la résistance mécanique et la stabilité de la structure finie.
(4) Certaines méthodes utilisées pour la fabrication des éléments en acier sont des
opérations pour lesquelles le contrôle et les essais finaux du produit ne peuvent garantir la
conformité de ce produit aux exigences techniques.
(5) Il est donc important d'utiliser des méthodes de fabrication sûres fondées sur un
système de contrôle de la production en usine.
(6) La présente Annexe prend pour hypothèse que la sécurité des structures fabriquées en
acier constitue un point critique, en laissant au cahier des charges du projet le soin
d'énoncer des exigences différentes en fonction des règlements nationaux.
148
Note : Il est raisonnable de classer comme produits de classe de base les produits
fabriqués en aciers S235 et S275 dont l'épaisseur n'excède pas 30 mm et destinés à
des structures pour lesquelles une vérification à la fatigue n'est pas nécessaire, sauf
dans les cas particuliers, tels des dimensions/poids de pièces importants, l'utilisation
de boulons précontraints, boulons ajustés ou rivets, ou lorsque ces produits sont
préparés pour un soudage sur chantier en tant qu'éléments constructifs principaux.
(1) Ces produits sont définis comme des produits fabriqués en acier en vue de leur
intégration dans des structures présentant une importance particulière pour des
raisons de sécurité ou de conséquence de ruine.
(2) Il convient que des règlements nationaux ou le cahier des charges du projet
identifient les structures concernées et, par conséquent, le classement des éléments
de ces structures en produits de classe spéciale.
Note : Des groupes d'éléments formant des structures séparées au sein d'un même
bâtiment ou projet peuvent faire l'objet de classements différents de groupes situés
dans d'autres structures à l'intérieur du même bâtiment ou projet, à condition qu'elles
se comportent comme des structures indépendantes.
149
(1) Le contrôle de conformité d'un produit fabriqué en acier peut être réalisée par le
constructeur, et afin de procéder à l'évaluation de la conformité d'un produit fabriqué
en acier par le constructeur, il convient que celui-ci dispose de systèmes de contrôle
appropriés (contrôle interne).
(3) Pour Ies produits de classe supérieure il convient que le constructeur satisfasse
aux exigences fixées pour les produits classe de base et, en outre, qu'une tierce
partie certifie le système de contrôle de production du constructeur.
(1) Il convient que le contrôle de conformité d'un produit de classe spéciale soit
effectué par une tierce partie (contrôle externe) de la façon suivante :
a) Il convient que le constructeur satisfasse aux exigences fixées pour les produits
de classe supérieure.
150
(1) Le contrôle de conformité d'un produit isolé de classe supérieure peut être effectué
par une tierce partie (vérification unitaire) de la façon suivante :
Il convient que :
a) Le constructeur satisfasse aux exigences concernant la production de produits
de classe de base
Note : Le système de contrôle de production en usine du constructeur ne nécessite
aucune certification, et cette procédure d'exécution peut être utilisée par le
constructeur pour accroître son domaine de compétence de fabrication de produits de
classe de base à la fabrication de produits de classe supérieure.
b) La tierce partie procède à la vérification des procès-verbaux d'essais effectués
par le constructeur.
c) La surveillance externe soit suffisamment complète pour garantir la conformité
de l'élément à la présente Prénorme Européenne, la nature et la fréquence des
vérifications sont généralement déterminées par la tierce partie.
d) Le certificat de conformité soit délivré par la tierce partie.
151
(1) Le présent document peut être utilisé pour garantir un niveau approprié de
résistance mécanique et de stabilité de la structure en acier lorsque de tels produits
fabriqués en acier y sont incorporés.
152
ANNEXE E
E.1. Généralités
(1) Le tableau E.1 contient des directives pour l'application de l' EN 719 à l'exécution
des structures en acier,
153
Notes :
1) Limitation en fonction de nonnes d'application particulières
2) 2) « Spécifique a accepté pour les productions de série avec une expérience
d'application d'au moins 3 ans
154
ANNEXE G
G.1 Généralités
(1) Les exigences concernant les contrôles et essais sont différentes selon chaque
projet. Les types de contrôles et d'essais appropriés aux différentes opérations
d'exécution sont exposés dans le tableau G. 1.
155
156
157
158
Notes :
1. Le terme contrôle signifie vérification visuelle, cependant, dans certains cas, il
peut s'avérer nécessaire de compléter cette vérification visuelle par l'utilisation
d'instruments de mesure simples (tels des cales d'épaisseur).
3. Les essais basés sur des témoins de production ne conviennent qu'aux produits
pris dans un processus de fabrication par lots.
4. Les procédés spéciaux sont ceux qui ne sont pas susceptibles de subir un
contrôle ou essai final, et qui requièrent une qualification de leur traitement avant le
contrôle ou essai final de produit fini (ceci peut consister en une préqualification par
un essai de mode opératoire ou qualification en cours de traitement).
6. Le «calendrier » des essais doit également être défini lorsqu'il existe des
restrictions techniques indispensables.
159
ANNEXE H
H.1 Généralités
(1) Les limites dé défaut dans les soudures données dans la présente annexe sont
destinées au contrôle de la qualité.
(2) Les limites de défaut dans les soudures données dans la présente annexe
s'appliquent aux structures pour lesquelles une vérification à la fatigue n'est pas
nécessaire.
(3) Le cahier des charges du projet peut fixer des limites de défaut adaptées aux
soudures pour lesquelles une vérification à la fatigue est nécessaire.
(4) Les limites de défaut dans les soudures sont basées sur l'EN 25817.
(1)Les définitions et symboles utilisés dans la présente annexe sont conformes aux
dispositions de l'EN 25817.
160
161
162
A paraître
♦ Dalles et volées d'escalier préfabriqués.
♦ Dalles et chapes à base de liants hydrauliques.
♦ Travaux de cuvelages.
♦ Panneaux de façades préfabriqués.
1-
Co-édition OPU/CGS.
2-
- Titre épuisé.
3-
Publication AGS diffusée par CGS.
ISBN 9961-923-05-7
ISBN 9961-923-05-7
Dépôt légal 1068-98
Prix public T.T.C. 400 DA