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CPGE- Prince Moulay El Hassan Etude des systèmes PCSI

Partie I :

Etude des systèmes.

→ Présentation générale des systèmes.

→ Modélisation des systèmes complexes.

→ Analyse globale des systèmes.

CPGE-PCSI

Par : Youness AKARNE


Ingénieur d’Etat-ENSMR et
professeur agrégé en SIIIM.

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Introduction

Un ingénieur est un professionnel traitant des problèmes complexes d’ingénierie,


notamment en concevant des produits et des processus avec des moyens novateurs, et dirigeant la
réalisation et la mise en œuvre de l’ensemble : produit, systèmes et services. Il crée, conçoit et
innove dans plusieurs domaines tout en prenant en compte les facteurs sociaux, environnementaux
et économique propre au développement durable. Il lui faut non seulement pour cela des
connaissances techniques, mais économique, sociales, environnementales et humaines reposant sur
une solide culture scientifique et générale.

Cette définition du métier de l’ingénieur résume bien ce que l’on entend par “étude des
systèmes”. Dans cette partie, on expose les concepts de bases et le vocabulaire technique et
technologique nécessaires pour la compréhension des textes techniques décrivant un produit, on
apprend aussi à lire et décoder les cahiers des charges détaillant le besoin exprimé par le client
dons l’objectif de pouvoir mener correctement une analyse globale (fonctionnelle, structurelle ou
comportementale) d’un système complexe.

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Chapitre I : Présentation générale des systèmes.

I- Systèmes.

Définition : Un système est un arrangement d'éléments en interactions, organisé en vue


d’atteindre un objectif défini.

Un système est dit complexe au sens de la multitude des paramètres qui interviennent fait
qu’un projet industriel n’as pas une solution unique. La solution adoptée est issue d’un ensemble de
solutions possibles. Son choix et le résultat d’un compromis nécessaire entre des intérêts rarement
convergentes.

Remarque : Un élément peut être lui-même un système, et système peut-être lui-même un


élément d’un système plus grand.

Exemple de systèmes :

➢ Une machine est un système transformateur d’énergie.


➢ Un moteur est une machine qui transforme l’énergie électrique en énergie mécanique.

➢ Un moteur peut-être un élément d’un système plus grand (système de traction, système de
levage …)

II- Système et milieu environnant :

Définition : On appelle milieu environnant d’un système l’ensemble des éléments de


l’univers en relation avec lui.

Les éléments du milieu environnant sont généralement classés dans quatre grandes familles
:

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• L'environnement humain ;
• L'environnement matériel ;
• L'environnement énergétique ;
• La matière d’œuvre.

Univers

Système

Milieu environnant

Exemple : Dispositif de prélèvement sanguin Hemomixer.

Ce dispositif, adapté aux unités mobiles, permet de réaliser des prélèvements de sang.

Sur la figure ci-dessous, on demande de :

Découvrir et nommer les différentes images de la figure.


Encercler le système “Hemomixer” en trait continu.
Encercler, avec trait interrompu, le système “Hemomixer” et les éléments qui font
partie de son milieu environnant.
Compléter le tableau suivant en regroupant les éléments environnants du système
selon leurs nature.

Environnement humain :

Environnement matériel :

Environnement énergétique :

Matière d’œuvre :

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Hemomixer

III- Matière d’œuvre et valeur ajoutée.

III.1 Matière d’œuvre (MO).

Définition : On appelle matière d’œuvre d’un système tout élément modifié par son
intervention.

Il existe trois grands types de matière d’œuvre :

• Un produit ou une matière ;


• Une énergie ;
• Une information.

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Remarque : La matière d’œuvre ne change pas de nature ! Seules évoluent ses


caractéristiques.

III.2 Valeur ajoutée (VA).

Définition : On appelle valeur ajoutée ce qui caractérise la modification des propriétés de la


matière d’œuvre après passage dans le système.

Cette modification concerne la forme, la position ou l’état de la matière d’œuvre.

III.3. Exemple : Ouvre-portail.

Le système ci-dessus permet la commande des portails à battants.

Matière d’oeuvre: ..........................................................

Valeur ajoutée : ..............................................................

III- Fonction globale d’un système.

Définition : La fonction globale d’un système est de conférer une valeur ajoutée à la matière
d’œuvre entrante.

Remarque : LA fonction d’un système s’énonce par une phrase commençant par un verbe.

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Exemple :

Exprimer la fonction globale des deux systèmes suivants :

Hemomixer
Ouvre-portails

III- Classification des systèmes industriels complexes.

Les systèmes industriels peuvent être classés suivant différents critères qui sont:

• Le domaine d’application :
➢ L’aéronautique : avion, système de navigation, système d’arme …
➢ L’automobile : voiture, système de climatisation, ABS, direction assistée...
➢ L'électroménager : machine à laver, cafetière, four, micro-onde...
➢ L'électronique grand public : téléviseur, téléphone portable, lecteur DVD …
➢ La domotique : store, ouvre-portail, climatisation...
➢ Le service : Distributeur de billet, station de lavage, ascenseur …
➢ Le médical : respirateurs, pompes, rein artificiel …

• Le contexte technico-économique :

On distingue :

➢ Les systèmes de diffusion limitée rencontrés dans les usines de production


industrielle. Ils sont souvent unitaires.

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➢ Les systèmes de grande diffusion rencontrés dans l’électroménager, la domotique, la


distribution. Ces systèmes produits en grande série, font l’objet d’études poussées
pour optimiser les coûts. Le design est souvent un élément important.

• La nature de la matière d’œuvre et de la valeur ajoutée :

• La nature de flux :

On distingue :

➢ Les flux continus qui concernent les systèmes dont la matière d’œuvre évolue de
manière continue (industrie chimique, centre de traitement des eaux, exploitation
du gaz...)
➢ Les flux discontinus qui concernent les systèmes dont la matière d’œuvre évolue de
manière séquentielle (stockage de produit, fabrications par opérations successives
…)
➢ Flux mixtes correspondant à un mélange des deux flux précédents.

IV- Cycle de vie d’un produit.

Produit : ce qui est ou sera fourni à l’utilisateur pour répondre à un besoin.

Cycle de vie : ensemble de toutes les phases de l'existence d'un produit, de sa naissance à
sa disparition.

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Analyser le besoin : « Un besoin est une nécessité ou un désir éprouvé par un utilisateur »
(NF X 50-150). Le besoin évolue constamment.

Etablir le Cahier des Charges Fonctionnel (CdCF) : Document par lequel le demandeur
exprime ses besoins en termes de fonctions de service et de contraintes. Pour chacune d’elles sont
définis des critères d’appréciation ainsi que leurs niveaux, chacun d’entre eux étant assorti d’un
certain degré de flexibilité.

Concevoir : A partir du cahier des charges fonctionnel, le bureau d'étude modélise le


produit sous forme de maquette numérique. Les simulations et tests effectués sur la maquette
initiale la feront évoluer progressivement vers la conception finale à adopter.

Matières premières : Le choix des matières premières est important dans le cycle de vie
puisqu'il conditionne le prix du produit. Il faut également penser au recyclage du produit lors du
choix des matériaux.

Industrialiser : L'industrialisation est le processus de fabrication des produits avec des


techniques permettant une forte productivité du travail.

Homologuer : L'homologation est la certification conforme d'un produit à une norme, ou


une réglementation en vigueur dans le pays de sa commercialisation.

Transporter : Le transport du produit est un point important dans l'analyse du cycle de vie
du produit. Le coût et la qualité du produit en dépendent.

Commercialiser, utiliser le produit : C'est là que l'on peut constater si le client est satisfait
par le produit ou pas.

Eliminer/Recycler : L'objectif actuel est de recycler un maximum de composants mais


beaucoup de matériaux ne peuvent pas l’être.

V- Impacts environnementaux.

Les impacts environnementaux sont classés en 3 familles :

✓ Ressources naturelles non renouvelables ;


✓ Pollutions ;

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✓ Nuisances.

A chaque impact correspond alors une substance ou une unité de référence :

Afin de pouvoir comparer les différents impacts environnementaux, on peut par exemple
déterminer le taux de CO2 équivalent émis.

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Chapitre II : Modélisation globale des systèmes complexes -


SysML.

I- Pourquoi des modèles de description des systèmes ?

Une description consiste à réunir toutes les informations concernant un système. Le langage
utilisé pour la description doit donc être compréhensible par tous les acteurs pour faciliter les échanges
et le travail collaboratif.

Un modèle SysML est fait pour représenter des systèmes complexes mettant en œuvre des
technologies issues de corps de métiers différents comme la mécanique, l’électronique et
l’informatique…

Pour décrire complètement un système, il est nécessaire de se placer suivant plusieurs points de
vue qui dépendent de l’intention à communiquer :

• Fonctionnel : permet de recenser toutes les fonctions à réaliser et leurs niveaux ;


• Structurel : permet de mettre en évidence les composants du système et leurs interactions ;
• Comportemental : permet de définir les conditions et paramètres de fonctionnement du
système de manière ordonnée et optimisée, et les interactions avec les acteurs ;
• Réaliste : permet de représenter les formes du système et de ses composants à l’aide de dessins
ou de modèles 3D ;
• Schématique : permet de décrire le système à l’aide de schémas de principe (non normalisés) ou
de symboles normalisés.

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II- Langage SysML.

II.1. Introduction.

UML : (Unified Modeling Language), est un langage de modélisation graphique utilisé comme
méthode normalisée de visualisation dans les domaines du développement logiciel.

Le langage SysML (Systems Modeling Language) est un profil de l’UML enrichis de quelques
notions et adapté à l’ingénierie système. C’est un langage de modélisation permettant de décrire tout
ou partie d'un système technique, d'un point de vue transversal, comportemental ou structurel.

Il existe 9 diagrammes en sysML dont 7 sont au programme des CPGE.

req : diagramme des exigences c : diagramme des cas d’utilisation


bdd : diagramme de définition des blocs Stm : diagramme (machine) d’état
ibd : diagramme des blocs internes sd: diagramme de séquence
par : diagramme paramétrique

Élément graphique commun entre les diagrammes : Tous les diagrammes SysML comportent
en haut à gauche un cartouche, qui permet d'identifier le diagramme en indiquant au minimum le type
de diagramme et le nom de l'élément concerné.

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Dans la suite du cours, la présentation des diagrammes sysML sera établis par l’exemple du
système de prélèvement de sang : Emo-mixer.

II.2. Diagramme de contexte.

Le diagramme de contexte permet de définir les frontières de l'étude et en particulier de


préciser la phase du cycle de vie dans laquelle on situe l'étude (généralement la phase d'utilisation).

Il répond à la question : « Quels sont les acteurs et éléments environnants du système ? ». Il


n'y a pas de syntaxe spécifique à utiliser.

Ce diagramme s’appuie sur la notion de bloc (Voir diagramme bdd).

II.3. Diagramme de cas d’utilisation.

Le diagramme des cas d'utilisation est un diagramme fonctionnel qui montre les fonctionnalités
offertes par le système.

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Il répond à la question : « Quels services rend le système aux différents acteurs ? ».

Un acteur est un utilisateur (stickman) ou bien un élément extérieur (bloc).

Associations pouvant être utilisées :

➢ Extend : le cas d'utilisation source est une extension possible du cas d'utilisation
destination.
➢ Include : le cas d'utilisation source comprend obligatoirement le cas inclus.

II.4. Diagramme des exigences.

Notion d’Exigence :

Une exigence permet de spécifier une capacité ou une contrainte qui doit être satisfaite par un
système. Elle peut spécifier une fonction que le système devra réaliser ou une condition de performance
technique, physique, de fiabilité, de sécurité, etc. Les exigences servent à établir un contrat entre le
client et les réalisateurs du système.

Diagramme des exigences :

C’est un diagramme fonctionnel qui décrit les exigences du cahier des charges fonctionnel. Il
répond à la question : « Quels sont les contraintes et les fonctionnalités du système ? »

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Définitions de quelques associations possibles :

➢ : Relation de contenance, une exigence contient plusieurs autres exigences.


➢ DeriveReqt : une ou plusieurs exigences sont dérivées d'une exigence ;
➢ Satisfy : un ou plusieurs éléments du modèle permettent de satisfaire une exigence ;
➢ Refine : un ou plusieurs éléments du modèle permettant d’affiner une exigence.

II.5. Diagramme de définition des blocs.

Le diagramme de définition des blocs décrit la hiérarchie du système et les classifications


système/composant.

Il répond à la question « qui contient quoi ? », ce qui permet de voir rapidement la structure
globale du système.

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II.6. Diagramme des blocs internes.

Le diagramme ibd permet de représenter les échanges de matière, information et énergie


entre les éléments d’un même bloc.

II.7. Diagramme paramétrique.

Le diagramme paramétrique permet d’intégrer dans le modèle des représentations de


contraintes ou d’équations.

Chaque contrainte est d’abord définie par des paramètres ainsi qu’une règle décrivant
l’évolution des paramètres les uns par rapport aux autres.

Une contrainte est représentée par un bloc avec un stéréotype « constraint ».

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Nota : Ce diagramme ne devient intéressant que si on procède à sa simulation.

III- schémas normalisés-symboles.

III.1. Définition.

Un schéma normalisé est une représentation conventionnelle d’un circuit (électrique,


pneumatique où hydraulique) utilisant des symboles normalisés pour designer chacun de ses
constituants.

À partir d’un schéma normalisé on peut identifier la composition de ce système et la nature des
flux véhiculés.

III.2. Symboles des convertisseurs d’énergie.

Moteurs électriques :

Fonction globale : Transformer l’énergie électrique en énergie mécanique de rotation (ou de


translation pour certains moteurs).

Un moteur électrique est constitué d’un stator (Partie fixe) et d’un rotor (Partie tournante).
Plusieurs types de moteurs électriques existent :

• Moteur pas à pas : le rotor ne tourne pas d’une façon continue. Le nombre de pas par
tour varie entre 48 et 200.

Symbole :.

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• Moteur à courant alternatif : alimenté en courant triphasé ou monophasé, ce moteur


permet d’obtenir des couples élevés.

Symboles :

• Moteur à courant continu : ce moteur tourne à des vitesses nominales allant de 100
tr/mn à 10000 tr/mn.

Symbole :.

• Moteur frein : lorsque l’alimentation est coupée le rotor est freiné par rapport au
stator.

Vérins :

Fonction globale :Transformer l’énergie pneumatique ou hydraulique en énergie mécanique de


translation.

Deux types de vérins existent :

• Vérin simple effet : la sortie de la tige est obtenue par le fluide sous pression. Sa
rentrée s’obtient par un ressort.

Symbole :

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• Vérin double effet : la rentrée de la tige ainsi que sa sortie sont obtenues par le fluide
sous pression.

Symbole :

Moteurs hydrauliques (pneumatiques) :

Fonction globale : Permettent de transformer l’énergie hydraulique (pneumatique) en énergie


mécanique de rotation.

Leurs avantages résident dans leur puissance massique élevée et leur capacité à supporter les
variations brusques des couples résistants, ainsi que la possibilité de changer facilement le sens et la
vitesse de rotation.

Symboles :

Moteur thermique :

Transforment l’énergie thermique en énergie mécanique.

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Chapitre III : Analyse globale des systèmes.

I- Organisation structurelle d’un système complexe.

Un système comporte deux parties :

• La partie commande (PC) :

Représente les organes de décision (Cerveau), qui assurent le fonctionnement de la P.O. Elle
gère le déroulement des opérations à réaliser en fonction des informations issues de la P.O et des
Interfaces Homme-Machine (IHM)).

• La partie opérative (PO) :

Effectue le travail prévu (Muscles).

II- Chaines fonctionnelles (chaine d’énergie et chaine d’information).

Un système complexe peut être décomposer en sous-systèmes qui peuvent être des chaines
fonctionnelles, composants ….

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Dans une chaine fonctionnelle, On distingue deux chaînes, l’une agissant sur les flux de données,
appelée chaîne d’information (PC), l’autre agissant sur les flux de matières et d’énergies, appelée chaîne
d’énergie (PO).

La chaîne d’information (PC) permet de :

• acquérir les informations ;


• coder les informations ;
• élaborer les ordres pour piloter le fonctionnement du système ;
• mémoriser l’information puis la restituer ;
• communiquer les informations vers l’extérieur

La chaîne d’énergie (PO) permet de :

• stocker l’énergie ;
• alimenter le système ;
• moduler l‘énergie en vue de sa conversion ;
• convertir l’énergie en l’adaptant, pour la transmettre ;
• agir sur la matière d’œuvre entrante.

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Un lien de puissance véhicule deux informations dont le produit est une puissance :

• Une grandeur de type « effort »


• l’autre est de type « flux ».

Selon les grandeurs mises en jeu, la nature de l’énergie change :

III- Constituants d’une chaine fonctionnelle.

III.1. Constituants de la chaine d’énergie.

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Interfaces de commande et de puissance (Pré-actionneurs) :

Fonction : Permettent, à partir d’un signal basse énergie (de commande), de mettre en relation
l’actionneur avec la source d’énergie (Haute énergie : de puissance).

III.2. Constituants de la chaine d’information.

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Capteurs :

Fonction : Les capteurs appelés aussi détecteurs, recueillent une information sur le
comportement de la P.O et/ou sur l’état de l’environnement et la transforment en une information
exploitable par la P.C.

On distingue plusieurs Types de capteurs :

• Capteurs T.O.R (Tout Ou Rien) : le signal supportant l’information captée ne peut


prendre que deux états possibles (Vrai – Faux).
• Capteurs analogiques : Ces capteurs délivrent une image proportionnelle à la grandeur
captée.
• Capteurs numériques : Ces capteurs sont capables de détecter une grandeur physique
et de la coder en un signal binaire.
• Capteurs intelligents : Capables de capter la grandeur, traiter les données,
communiquer avec l’extérieur et de diagnostiquer les pannes.

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Conclusion
Dans cette première partie intitulée « étude des systèmes », l’objectif était l’analyse des CDCF
des systèmes complexes.

À partir de la déscription du système souhaité par le client (texte technique, diagrammes sysML,
schémas normalisés …), on étudie le fonctionnement, la structure et le comportement des systèmes
complexes. La décomposition de ces systèmes en chaines fonctionnelles permet de bien mener cette
étude. Dans le programme des CPGE, on s’intéresse principalement au sérvomécanisme dont le schéma
d’organisation fonctionnelle est donné dans la figure ci-dessous.

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