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La modélisation et la simulation en
vue de la conduite des systèmes de
production
Nicolae Brinzei, George Draghici
L'Et at De L'Art Sur La Conduit e Des Syst emes Flexibles De Product ion
Nicolae Brinzei
1.1 Flexibilité
L'évolution croissante des besoins d'une entreprise fait que la conception du système de
production est de plus en plus orientée vers des familles de produits et non vers un seul type de
produit. Les systèmes correspondants à une telle exigence doivent se révéler flexibles.
La flexibilité d'un système de production se caractérise par sa capacité d'adaptation à la
production des nouveaux produits pour lesquels le système n'a pas été étudié. Cela suppose une
adaptation totale du système de production au produit courant (de la distribution des flux discrets
de composants aux opérations qu'effectuent les moyens de production sur le produit).
Plusieurs types de flexibilité [ABR 96], [ADA 97] ont été mis en évidence suivant leurs
incidences sur l'objectif qui est le produit fini et sur les moyens de production permettant la
réalisation de ce produit.
• flexibilité de produits : offre la possibilité d'une reconfiguration du système pour la prise en
compte d'un nouveau produit ou famille de produits permettant ainsi un gain de productivité ;
• flexibilité de mélange : c'est la possibilité de produire simultanément un ensemble de
produits ayant des caractéristiques de base communes ; cette flexibilité peut être mesurée par le
nombre de produits différents qui peuvent être fabriqués simultanément ;
• flexibilité de quantité : il s'agit de la capacité du système à faire face aux fluctuations de la
quantité des produits à fabriquer en modifiant les rythmes, ainsi que les temps de passage et
d'engagement des outils ;
• flexibilité de routage : offre au système les moyens d'un aiguillage plus souple, de façon à
servir les différents segments de procédés libres ou sous - engagés ;
La modélisation et la simulation en vue de la conduite des systèmes de production 111
• flexibilité d'ordre des opérations : permet de changer l'ordre des opérations en cours de
production (ce qui suppose l'existence d'une gamme principale et des gammes secondaires) ou de
choisir la destination suivante après chaque opération ;
• flexibilité d'expansion : autorise une extension et une modification de l'architecture du
système et elle exige une modélisation ;
• flexibilité des ressources : c'est la capacité des ressources à effectuer plusieurs tâches
élémentaires et de permettre la reprogrammation.
En considérant les définitions données ci-dessus on peut déduire que la flexibilité est un
facteur déterminant dans l'élaboration de la conception d'un système de production apte à fabriquer
plusieurs variantes de produits. Malheureusement, une forte accentuation sur cette flexibilité
engendre des investissements très élevés des ressources technologiques relevant de ce système, à
cause de leur surdimensionnement à l'installation, et entraîne une baisse de productivité. Au cours
de l'automatisation d'un système flexible de production il faut donc faire un compromis entre
flexibilité et productivité.
1.2 Réactivité
Une exigence importante du client est de recevoir sa livraison dans les délais impartis et ce
quel que soit le carnet de commande (variable). Satisfaire une telle exigence impose au système de
production d'être réactif, c'est-à-dire capable de répondre rapidement et économiquement à un
changement (fabrication multi-produit, introduction d'une commande urgente, modification d'une
norme etc.) ou à un aléa. Ces aléas peuvent provenir soit du système de production (défauts
d'alimentation, défauts de réalisations d'une tâche, pannes des machines, rebuts) soit de son
environnement (approvisionnements des matières premières).
La réactivité d’un système de production est définie comme l’aptitude à répondre (réagir)
dans un temps requis aux changements de son environnement interne ou externe (aléa, situation
nouvelle, perturbation, sollicitation, …) par rapport au régime (fonctionnement) permanent
(stable).
La réactivité se pose en terme de mesure de la qualité d'une certaine performance du
système de production. Celle-ci implique une maîtrise du système observé, une maîtrise du type de
performance à évaluer et de la pertinence sémantique et logique des données et des traitements mis
en œuvre. Il est donc plus que nécessaire de disposer d’une excellente connaissance sur la
composition interne du système, sa frontière, son environnement, ses interactions intra et extra
système, ses aspects technologiques, humaines, opérationnels, organisationnels, décisionnels et
économiques selon un horizon temporel d'évolution. On peut donc considérer des indicateurs de
réactivité : un indicateur d'a priori en vue de l'évaluation d'une réactivité potentielle, un indicateur
temps réel pour l'évaluation d'une activité courante et un indicateur d'a posteriori en vue d'une
archive historique des réactivités considérées dans le passé. Selon leur niveau de considération, ses
indicateurs sont de type spécifiques ou généraux, sélectifs ou universels (réactivité induite par les
perturbations), absolus ou relatifs (réactivité différentielle), instantanés ou cumulés, locaux ou
globaux.
La réactivité d'un système de production impose une vision dynamique des événements qui
se passent dans le système. Afin d'assurer cette propriété de réactivité du système de production,
trois fonctions annexes s'avèrent nécessaires :
• une fonction d'observation qui collecte les variables nécessaires au suivi, afin de connaître
l'état courant du système (disponibilité et état des produits, disponibilité et état des moyens de
production) ;
112 Les Cahiers des Enseignements Francophones en Roumanie, 1998
• une fonction de surveillance qui détecte (suite au résultat d'une observation) et interprète les
écarts et les changements entre le plan prévisionnel et le plan courant par anticipation ;
• une fonction de correction qui tente à tout instant de corriger les écarts entre ces plans, ce
qui implique un ordonnancement dynamique.
1.3 Proactivité
Aujourd’hui, l'évolution rapide de l'environnement, la complexité croissante des processus
de production conduisent à considérer comme nécessaire une adaptation permanente, dans un
monde où l'aléa constitue la règle et non l'exception. La réactivité est donc nécessaire, mais elle
n’est pas suffisante et les systèmes de production doivent présenter une nouvelle propriété : la
proactivité.
Un système de production proactif est avant tout un système réactif. La proaction sous-
entend l’existence de la réaction. La réaction consiste dans l’application de règles fixées, en réponse
aux événements, tandis que la proaction, en considérant la définition donnée ci-dessus, ajuste en
quelque sorte son environnement et modifie les règles de fonctionnement afin de gérer et maîtriser
les aléas néfastes à la performance industrielle.
1.4 Robustesse
Une autre exigence du client est d'acquérir sa commande avec la garantie d'une certaine
qualité. Cela oblige le concepteur du système de production à imposer au système de production
une certaine robustesse.
La robustesse d'un système de production se définit par son aptitude à produire
conformément aux résultats attendus. Cela suppose la garantie de l'obtention des performances
souhaitées en présence d'incertitudes dans le système.
L'acquisition de ces quatre propriétés est liée à une réorganisation notable du système de
production existant, notamment au niveau de la conduite du système par la prise en compte des
nouvelles approches.
produits (finis) à partir des produits bruts avec les moyens de production et les opérateurs de
production. La partie conduite a pour fonction d’élaborer les ordres nécessaires à la partie opérative.
Le rôle de la conduite des systèmes de production est de diriger, guider et piloter, de
manière à assurer la pertinence et la cohérence du système dans un environnement donné. La
conduite peut être considérée comme l’art d’adapter en permanence les objectifs de l’entreprise à
l’évolution de l’environnement à travers l’analyse des contraintes et des opportunités. En tenant
compte de la définition de la réactivité donnée ci-dessus, la conduite réactive d’un système de
production [JIA 97] se définit ainsi comme la capacité à répondre à une demande fluctuante en
nature et en quantité de produits variés et personnalisés, dans des délais respectés et de plus en plus
courts. C’est une démarche visant à répondre à la demande du client et correspond à l’un des
facteurs mesurant la compétitivité industrielle de l’entreprise. Un système est réactif si les
conditions de flexibilité sont assurées au sein de l’entreprise.
Les principales missions du système de conduite peuvent être résumées de la façon
suivante : auto-organisation, adaptation, optimisation et régulation.
D’une manière générale, le système de conduite se trouve à tous les niveaux de l’entreprise,
il est en relation étroite avec les autres fonctions de l’entreprise soit par les actions de coordination,
soit par des actions de coopération. On peut distinguer essentiellement cinq structures différentes
[TRE 96] :
• structure centralisée, caractérisée par un pilotage localisé au sein d’une ressource unique qui
supervise la production ;
• structure hiérarchisée, dont chaque niveau coordonne les unités de pilotage du niveau
inférieur, et ce jusqu’au niveau le plus bas ;
• structure coordonnée, correspond à un ensemble de structures hiérarchisées où une
coopération est possible au sein d’un même niveau ;
• structure distribuée, fondée sur une distribution totale des capacités de décision ;
• structure distribuée supervisée, caractérisée par un ensemble d’entités coopérantes sous le
contrôle d’une entité superviseur dont le rôle est d’imposer, de conseiller ou de modifier une
décision afin de respecter un objectif plus global.
Le choix de structure dépend essentiellement d’un compromis entre le degré d’autonomie et
la cohérence de décision.
La conduite d'un système de production consiste à utiliser un système de décision pour faire
exécuter par le système physique l'ensemble des opérations de fabrication qui lui sont affectées :
• en respectant au mieux les objectifs de production fixés, tout en satisfaisant les contraintes
spatiales, temporelles et de coûts ;
• en s'assurant que chaque ordre transmis est cohérent vis-à-vis du caractère perturbé de
l'environnement dans lequel évolue le système ;
• en utilisant un système d'information cohérent réalisant une interface robuste entre le
système physique et le système de décision.
Le système de décision définit des cadres de décisions dans lesquels il précise les opérations
à accomplir, les grandeurs sur lesquelles il est possible d'agir, les méthodes à suivre ainsi que les
limites. Il s'articule autour d'une organisation en boucle (figure 1) constituée de quatre activités
suivantes :
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Planification
Réaction
Lancement Suivi
Pour gérer le déroulement des opérations sur les moyens de production la conduite doit
respecter les contraintes techniques suivantes :
• une machine exécute au plus une opération à la fois (contrainte d'exclusion mutuelle) ;
• une opération commencée sur une machine doit être terminée sans interruption sur la même
machine (contrainte de non - préemption) ;
• la fabrication d'une pièce nécessite un ensemble d'opérations qui doivent être effectuées
dans un ordre spécifique (contrainte de précédente).
La partie conduite d’un système de production doit disposer d’un modèle de la partie
opérative du système, afin de réaliser son objectif. Dans ce but, plusieurs approches de modélisation
du système de production ont été envisagées. En ce qui suit nous présentons deux des principales
approches existantes pour la conduite des systèmes de production.
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physique. Elle valide les messages reçus, en fonction de l’état courant. Si le message est validé,
alors une routine spécifique correspondante à ce message est exécutée, sinon une réponse négative
est envoyée vers l'émetteur du message. La partie générale est identique pour tous les objets qui
représentent des équipements physiques ayant des comportements similaires. A ce niveau, la
représentation des équipements physiques est abstraite, afin d'utiliser des modèles génériques.
Ceux-ci permettent un développement facile du système par l'ajout des nouveaux modules ou par le
remplacement des certains modules par des autres, sans nécessiter des grandes modifications. La
flexibilité du système est ainsi augmentée. La partie spécifique, quant à elle, assurent la liaison avec
l'objet externe. Elle permet l'implémentation des toutes les fonctions de l'équipement, décrites de
façon abstraite dans la partie générale. L'utilisation des objets internes garantit une séparation entre
le contrôleur et le niveau équipements, qui permet au contrôleur de ne pas s'occuper avec les tâches
spécifiques des équipements.
Contrôleur
Partie générale
Echange des messages de
haut niveau
Etat courant de
l'équipement modélisé
Objet interne Objet interne Objet interne
Partie spécifique
Traduction des messages
Implémentation des
caractéristiques spécifiques
Objet externe Objet externe Objet externe aux équipements
globale à partir d'information locale. La coopération peut être appréhendée selon les trois concepts
suivants [ESP 95] :
• la coordination : acte de gérer les interdépendances des différentes activités exécutées
pendant la réalisation d'un but ;
• l'organisation : détermine le statut et les comportements des agents et les relations qui
permettent d'unir des agents au sein d'un groupe par rapport à la décision ou par rapport à la
coordination ;
• la communication : ensemble des processus effectués pour la mise en relation d'un agent
(l'émetteur) avec un ou plusieurs agents (les récepteurs) afin d'atteindre certains objectifs ; elle n'est
pas réduite à un simple échange des données, mail il s'agit d'un acte intentionnel qui se traduit par
une modification de la connaissance des agents.
L’approche multi-agents a été utilisée par Querrec et al. [QUE 97] au Laboratoire
d’Informatique Industrielle de Brest, qui ont proposé une architecture multi-agents générique pour
des systèmes réactifs tels qu’une cellule de production. Chaque entité de la cellule est représentée
par un agent autonome qui possède un comportement individuel et la capacité de prise de décision
locale. Les entités sont constituées d’une Partie Opérative et de son contrôleur (Partie Conduite),
selon le modèle de la figure 3. Cette architecture assure le découplage des parties opérative et
conduite, permet de s’affranchir d’un contrôleur global à la cellule, ce qui facilite la réutilisation des
composants dans des nouvelles configurations. Les Parties Opératives constituent des prototypes
virtuels sur lesquels les Parties Conduites peuvent être mises au point et validées hors-lignes.
Agent
Contrôle
Partie Opérative Contrôleur
Informe
Un agent réagit aux messages qu’il reçoit, compte - tenu de son objectif et de son état
interne. Les propriétés d’un agent sont donc des attributs qui caractérisent son état interne, des
méthodes qui constituent les actions potentielles de l’agent et un canal de réception des messages
qui le rend réceptif à son environnement (boîte à lettre).
Les contrôleurs des agents sont spécifiés sous la forme des réseaux de Petri ordinaires. Les
réseaux de Petri implémentés dans les contrôleurs ont ensuite été dérivés en réseaux de Petri
synchronisés de la façon suivante :
• en synchronisant les transitions sur des événements externes, i.e. la réception de message ;
• en associant aux places l’appel d’une méthode de l’agent ou l’émission d’un message.
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Toutes les transitions ne sont pas systématiquement synchronisées sur un événement externe
(on leur associe alors l’événement e, toujours occurent). Les messages émis lors du marquage
d’une place sont de deux types : des ordres destinés à la Partie Opérative de l’agent et des
informations susceptibles d’intéresser le contrôleur d’un autre agent. De manière symétrique, les
événements synchronisant une transition sont de deux types : des messages émis par la Partie
Opérative de l’agent et des informations diffusées par un autre élément de la cellule.
La modélisation par système multi-agents proposée favorise la modularité de la conception
et de la réalisation en localisant la prise de décision au niveau des agents eux-mêmes. Le traitement
local d’information amène à modifier la conception des éléments de la Partie Opérative de la cellule
de production conçus initialement pour une approche centralisée. Cela conduit le plus souvent à
rajouter explicitement des agents capteurs, afin que les différents éléments disposent localement de
toute l’information nécessaire à la réalisation des leurs objectifs. Ceci revient à considérer que
chaque élément serait piloté par un petit automate programmable industriel (API) qui lui serait
entièrement dédié.
L’architecture multi-agents proposée permet pendant la simulation de la cellule de
production : la reconfiguration dynamique de celle-ci (l’introduction d’une source d’alimentation
supplémentaire), l’interaction de l’utilisateur par le déclenchement d’événements indépendament du
contrôleur (l’ajout ou la suppression dynamique des pièces), le changement dynamique d’un
contrôleur (son remplacement par un autre contrôleur implémenté dans un autre formalisme que
celui de réseaux de Petri synchronisés).
Une autre implémentation des systèmes multi-agents pour la conduite d’un système de
production a été réalisée au Laboratoire Sols, Solides, Structures (3S) de Grenoble par Brun-Picard
et al. [BRU 96], [BRU 97]. Une synthèse des architectures de conduite des systèmes de production,
basées sur l’approche objet et sur l’approche multi-agents se trouve dans [BRI 98].
Enoncé du problème
Modélisation
Acquisition de
données
Vérification du modèle
Validation du modèle
Expérimentation
Exploitation,
évolution future
Avant de commencer la simulation d’un système nous devons fixer les critères pour pouvoir
obtenir des bons résultats. Quelques critères d’un bon modèle de simulation sont :
• connaissance du but de la simulation ;
• compréhension parfaite du système ;
• modèle évolutif (démarrer simple ==> complexe) ;
• modèle complet sur les caractéristiques principales (décrit les phénomènes principaux avec
exactitude) ;
• modèle flexible, facile à modifier et à mettre à jour ;
• modèle solide, qui reste valide face à un grand nombre de situations ;
• modèle facile à mettre au point ;
• modèle qui donne des résultats de façon claire.
La modélisation et la simulation en vue de la conduite des systèmes de production 123
Méthodes Simulation
analytiques
Résultats
STOCK DE
PIECES
COUPEES A
PREPARER ZONE DE
PREPARATION
DES AUTRES
PIECES
STOCK DE
PIECES
COUPEES ET
PREPAREES
STOCK DE
COIFFES
ASSEMBLEES
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