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ConfPlus

Nouvelle modalité aux EON 2023

Mt;en Bord'ner

r-:
ConfP/us

100 Questions
Zones à pointer
indispensables

EDITIONS
S-EDITIONS
1 route de Romainville 78470 Milon-La-Chapelle
Email : info@s-editions.com
www.s-editions.com

100 Questions Zones à pointer essentielles

Adrien Bordner
5 e au ECN 2019
Interne en Radiodiagnostic et Imagerie Médicale

Ce fichier a été initialement diffusé via Faille ECNi.

Faille ECNi est un groupe Telegram à but non lucratif de dif-


fusion de ressources ECNi

Lien du groupe : (projets, les discussions...) :

t.me/joinchat/GKyxjHK2DuyhyYRg

Lien DRIVE où toutes les ressources PDF sont centralisées :


https://drive.google.com/folderview?id=1wbt-
LPrvMlfw0pjuAJuQN-JI7Rx_wz0I

ISBN 978-2-35640-238-7
©2021 S-EDITIONS
Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le
consentement de l'auteur ou de ses ayants droits ou ayant cause, est illicite (loi du
11 mars 1957, alinéa 1e r de l'article 40). Cette représentation ou reproduction par
quelque procédé constituerait une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et
suivants du code pénal.
Remerciements

Je remercie 5-Editions et Benjamin Bojer pour m'avoir donné l'occasion 1d'écrire


' ce
livre et de diriger cette collection.

Merci à Annelise,
' : Olivier et Aliénor, conférenciers chez Conf-Plus, qui ont tr availlé
sur certaines de ces questions.
''
Merci à Rikku pour avoir marché sur 1le- jclavier
- -. et 'attaqué mon écran à de
''
1nombreuses
1 reprises: les pauses c'est aussi important.

Et surtout,
l 'merci à Morgane pour son soutien, pour le super t avail sur la maquette
- j r

intérieure et pour sa 'relecture


1 !
100 Questions Zones-à-pointer indispensables - Toutes spécialités

Les questions Zones à Pointer (ou Q-ZONE) sont une nouvelle modalité
docimologique prévue pour les épreuves dématérialisées nationale 2023 (EON, ex­
ECNi). Elle consiste à répondre à une question en « pointant » sur une image, un
texte ou un tableau.

Ces questions ne vont pas constituer une épreuve à part entière, mais devraient se
retrouver dans les différentes épreuves (DP, QI, ... ) ainsi que dans les prochains
examens universitaires.

Les questions zones à pointer nécessitent un entraînement spécifique. Il faut


apprendre à raisonner sur une image sans indice et sans item ! C'est en fait une
excellente façon d'apprendre l'imagerie médicale et de progresser dans sa
pratique clinique.

Tu tiens entre tes mains le tout premier livre d'entraînement consacré à cette
modalité. C'est aussi le premier d'une collection dédiée aux zones à pointer, qui
sera déclinée dans chacune des spécialités. Nous te proposons 100 questions qui
balayent l'ensemble des spécialités. Elles sont triées sur le volet pour revoir les
essentiels !

Bien que je conseille de toujours interpréter les images en fonction de la clinique,


j'ai pris le parti d'écrire des énoncés pauvres en clinique. Ce procédé renforce d'une
part l'analyse systématique et l'apprentissage des images spécifiques. D'autre
part, il arrive fréquemment qu'un examen radiologique apporte une information
inattendue au regard de la clinique, comme une embolie pulmonaire dans le cadre
d'un bilan d'extension néoplasique par exemple.

Ces images proviennent soit des entraînements de Conf Plus, soit des annales
officielles revisitées. Chaque image est légendée et commentée. Je vous donnerai
au fil de l'ouvrage les astuces que j'ai apprises pendant mon internat de radiologie.

Adrien Bordner
6 e au ECN 2019
Interne en Radiodiagnostic et Imagerie Médicale
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est l'embolie pulmonaire gauche?

Quel élément prouve que la radiographie est réalisée en


position debout?

5
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'un angioscanner thoracique. Le temps d'injection est artériel pulmonaire (cœur
droit mieux opacifié que le cœur gauche). On note un défect endoluminal d'une artère
pulmonaire segmentaire gauche. Le caractère central du thrombus est évocateur d'une
embolie pulmonaire récente. OD/OG: oreillette droite/gauche - VD/VG: ventricule
droit/gauche - Ao = aorte thoracique descendante.

La présence d'une bulle d'air gastrique supérieure montre que la radiographie a bien été réalisée en
position debout. Habituellement, la position du patient est écrite sur la radiographie.
On rappelle qu'il ne faut généralement pas interpréter l'index cardiothoracique (rapport entre la
silhouette cardiaque et le plus grand diamètre du thorax) sur une radiographie réalisée au lit. En effet,
l'incidence antéro-postérieure des rayons agrandit artificiellement la silhouette cardiaque.

6
100 Questions Zones à pointer indispensables

Douleur thoracique. Pointer la ou les principales anomalies.

• • , l l f I t t l • J 1 1

Pointer 3 bronchectasies de la base pulmonaire droite réalisant


un aspect de « bague à chaton ».

7
100 Questions Zones à pointer indispensables

Cette radiographie réalisée debout montre un émoussement du cul-de-sac pleural droit en rapport
avec un épanchement pleural de faible abondance. À noter la présence de fils de sternotomie.

Sur une radiographie de face en position debout, il faut se souvenir que l'épanchement n'est visualisé
qu'à partir d'environ 250 ml, ce qui correspond aux limites de cet examen.

L'aspect de« bague à chaton » correspond à une bronchectasie coupée transversalement, la bronche
(noire) étant plus large que l'artère (blanche). En longitudinale, la bronchectasie dépasse les 2/3
internes du poumon.
Les plages de verre dépoli, les réticulations intralobulaires (rayons de miel), la distorsion
architecturale et les bronchectasies de traction des bases pulmonaires réalisent un aspect de PIC
(pneumopathie interstitielle commune), compatible avec une fibrose pulmonaire idiopathique.

8
100 Questions Zones à pointer indispensables

Chat
chien Pollens de bouleau
l l témoin négatif
l

Meilleur Tesl avant ,BD Mellteur T esl. apres i;u


Norme Mas. %Nofme Mes. %Norme Oil. Pré Oil. Pré%
CV(L) 4,79 5,42 113 5,73 120 0,31 6
VT(L) 1,49 1,36 -0,13 ·9
VRl(L) 1,78 2,46 0;68 38
VRE(L) 2,15 1,92 -0,24 -11
Ct{L) 3.27 3,82 o,ss 17
VEMs/CVF(%) 79 58 73 63 80 5 9
VEMs/CV(%) 79 56 72 61 78 5 8
CVF(L) -4,60 5,30 115 5,57 121 0,27 5
VEMs(L) 3,12 3.05 82 3.50 9-4 0.-M 14

[...____ ___
Quel élément détermine à lui seul la présence ou l'absence de
trouble ventilatoire obstructif ? ),

9
100 Questions Zones à pointer indispensables

chien Pollens de bouleau


témoin négatif

Il s'agit d'un prick test, méthode de référence pour étudier la sensibilisation lgE-dépendante.
Le témoin positif est l'histamine, tandis que le témoin négatif est le sérum physiologique. Les
dermatophagoïdes sont des acariens.

Les tests sont positifs lorsque la papule est supérieure à 3 mm par rapport au témoin négatif.

Meilleur Test evant 90 MeHJeur Test apret �u


Norme Mes. %Nonne IMes. %NOi"l'lï& Dif. Pré Oil, Pfé%
CV(L) 4,79 5,42 113 5,73 120 0,31 6
VT(L) 1,411 1,3& -0,13 ·9
VRl(L) 1.78 2,46 0,88 38
VRE(L) 2,15 1;92 --0,24 -11
Cl(L) 3.27 3.82 0,55 17
VEMs/CVF(%)
VEMs/CV(%)
CVF(L)
79
79
4,80
<=>
5,30
73
72
115
83
61
6.51
80
78
121
5
5
0,27
9
8
5
VEMs(L} 3,n 3,05 82 3,5o 94 0.44 14

Le trouble ventilatoire obstructif est défini par un rapport VEMS/VCF < 0,70. Il s'agit directement de
la valeur mesurée et non du pourcentage d'une valeur théorique (0,73). C'est un piège classique.

Cet EFR montre donc qu'il existe un trouble ventilatoire obstructif persistant(= non complètement
réversible) car ce rapport après bronchodilatation reste< 0, 70. Il existe une réversibilité significative
car le VEMS augmente de 450 ml(> 200 ml) et de 15% par rapport à sa valeur initiale.

Cet EFR doit être confronté à la clinique : asthme ou BPCO.

10
100 Questions Zones à pointer indispensables

Spirpmétrie '8nte et fël"cée-sans{ayec test de réyersibllité


. -- MeilteurTestavantBD Meilleur TêsîàPrès BD
Norme Mes. %Norme Mes. %Norme Dif. Pré Oif, Pré%
� 1,83 53
L) 3,47
w
1 VRl{L)
�"
0,54
VRE(L) 1,11
Cl(L) 0,73
VEMs/CVF(%) 82 91 111
VEMs/CV(%) 82 91 111
CVF(L) 3,41 1,84 54
VEMs(L) 2,95 1,67 57
DEP(US) 6,79 5,85 86
D75(US) 5,95 5,75 97
D50(US) 4,25 3,22 76
D25(US) 1,90 1,12 59
DEM(US) 3,71 2,71 73

.. - -- r·
Pléthysmographie aveç OU sans résistances des voies aériennes
L_ ___

�illeurtest avant 80 Meilleur test après BD


Norme Mes. %Norme Mes. %Norme Dif. é% Off. Pré%
CPT(L) 5,04 3,22 64 �
I
o
CV (cpt)(L) 3,47 1,82 53 0
VGT(L) 2.72 2,55 94 o
VR(L) 1,56 1,39 89 o
VRICPT(%) 31,63 43,27 137 o
RAW(cmH2O/US) 1,41 1,00 71 0
0,71 1,00 141

!
GAW(US"cmH2O) o
SRAW(cmH2o·s) 4,34 2,35 54

r-
o
SGAW(1/S•cmH2O) 0,23 0,43 185 o
��[i:�cité de diffusion du mono�de de carbone CQ:
Test 1 Test2 Moyenne
Mes. %Norme Mes. %Norme Mes. %Norme
Hb(gr/100ml) 13.40 11,00 11,00 11,00
Vl(L) 3,47 1,63 47 1,63 47 1,63 47
VA(L) 5,04 2,65 53 2,75 55 2,70 54
KCO co�mUmmH 5,24 5,33 102 5,26 100 101
OLCO cor(mUmmH i: 26,41 , 14,10 53 14,49 55 14,29
5,30
54

Quel élément suffisant montre qu'il existe un syndrome restrictif?

Où est l'extrémité du cathéter veineux central?

11
100 Questions Zones à pointer indispensables

-
Spirgmétrje lente et forcée sans/avec test de�-
e n Meilleur Test après BÔ
. --- - N rm�ëm ur�!.ava t��orme 1 Mes. %Norme Oif Pré Dif. Pré%
� o
L) 3,47 1,83 53
L) 0,19
1 VRl(L) 0,54
VRE(L) i 1,11
l

I 111
82
��s/CVF(%)
o,;:
VEMs/CV(%) 82 91 111
CVF(L) 3,41 1,84 54
VEMs(L) 2,95 1,67 57
DEP(US) 6, 79 5,85 86
O75(US) 5,95 5,75 97
76

- -- r
D50(US) 4.25 3,22
D25(US) 1,90 1,12 59
DEM(US) 3,71 2,71 73

Pléthysmographie avec ou sans résistances des voies aériennes


MeilleurtestavantBO Meilleur test après BO
Norme Mes. %N Mes. %Norme Dif. é% OîL Pré%
CPT(L) 5,04 3,22 \;)
84 I � 0
CV (cpt)(L) 1 3.47 1,82 0
VGT(L) 2,72 2,55 94 0
VR(L) 1,56 1,39 89 0

1
VRICPT(%) 31,63 43,27 137 0
RAW(cmH2O/lJS) 1,41 1,00 71 0
GAW(US"cmH2O) 0,71 1,00 141 0
0

r-
SRAW(cmH2O"s) 4.34 2,35 54

1
SGAW(1/S"cmH20) 0,23 0,43 185 0

Qa�cilé de diffusion du mono�d� Q� �rnQne CQ:


Test 1 Test 2 Moyenne
Mes. %NOfme Mes. %NOfme Mes. %Norme
Hb(gr/100ml) 13,40 11,00 11,00 11,00
Vl(L) 3,47 1,63 47 1,63 47 1,63 47
VA(L) 5,04 2,65 53 2,75 55 2,70 54
KCO co�mUmmH 5,24 5,33 102 5,26 100 5,30 101
DLCO cor(mUmmH i; 26,41 14,10 53 14,49 55 14,29 54

Cet EFR montre un syndrome restrictif avec une CPT< 80% de la théorique et un trouble de la diffusion
alvéolocapillaire avec un DLCO < 70% de la théorique.

L'extrémité du cathéter veineux central (KTC) introduit par voie jugulaire droite est en place, à la
jonction veine cave supérieure/oreillette droite. Elle ne doit pas être située dans l'oreillette droite,
c'est-à-dire plus bas que sur cette image, en raison d'un risque de trouble du rythme induit.

On note la présence d'une sonde nase-gastrique (SNO) dont l'extrémité est sous-diaphragmatique et la
sonde d'intubation (51) qui est moins bien visible sur cette radiographie.

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100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est l'extrémité de la sonde d'intubation?

FAST-echo réalisée dans un contexte d'AVP (accident de la voie


publique). Situer la principale anomalie.

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Ce fichier a été initialement diffusé via Faille ECNi.
100 Questions Zones à pointer indispensables
Faille ECNi est un groupe Telegram à but non lucratif de
diffusion de ressources ECNi

L'extrémité de la sonde d'intubation est située à la hauteur de TS. On la reconnait par son double
contour. Sa position normale est environ de 5 cm au-dessus de la carène, ou plus simplement à mi­
distance entre les clavicules et la carène. On note la présence d'un cathéter veineux central (KTC).

Noter que le cliché n'est pas strictement de face (oblique postérieur droit), ce qui a pour effet de
déplacer les structures médiastinales vers la droite.

On observe un épanchement intrapéritonéal dans l'espace hépato-rénale de Morison. Cet espace est
normalement virtuel, alors qu'il existe ici une image hypoéchogène. Bien que la différence soit subtile, le
liquide est généralement anéchogène alors que le sang est plutôt hypoéchogène.

Dans ce contexte, il faut évoquer un hémopéritoine.

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100 Questions Zones à pointer indispensables
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Artériographie réalisée pour choc hémorragique dans un contexte de


pseudo-anévrisme de l'artère splénique compliquant une pancréatite
chronique. Montrer le saignement actif.

Pointer la ou les fractures suite à un traumatisme facial.

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15
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100 Questions Zones à pointer indispensables

A. gastrique gauche

Il s'agit d'une artériographie à visée d'embolisation pour saignement actif sur pseudoanévrysme d'une
branche de l'artère splénique. L'extravasation de produit de contraste est évidente et traduit le
saignement actif. Le diagnostic est généralement fait sur l'angioscanner abdominal.

Pour rappel, le tronc cœliaque donne 3 principales branches: l'artère hépatique commune, l'artère
gastrique gauche et l'artère splénique.

On observe une fracture en trappe du plancher de l'orbite gauche, avec incarcération de la graisse péri­
orbitaire (banale). Contrairement aux fractures en Blow out où le plancher est détruit, ces fractures sont
à risque d'incarcération du muscle droit inférieur, qui est une véritable urgence fonctionnelle.
On différencie bien la graisse hypodense des muscles orbitaires hyperdenses.

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100 Questions Zones à pointer indispensables

Où sont les processus ptérygoïdes ?

De quelles structures anatomiques émergent les nerfs


alvéolaires inférieurs ?

17
100 Questions Zones à pointer indispensables

Le processus ptérygoïde est un des 3 prolongements latéraux de l'os sphénoïde avec les grande et petite
ailes. Il peut être atteint dans les fractures de Le Fort I, Il et Ill.

Les nerfs alvéolaires inférieurs (branche sensitive du V3) cheminent dans le canal
mandibulaire jusqu'aux foramens mentonniers. Ils innervent les mandibules (dents et os), la
muqueuse des incisives inférieures à la première molaire, la lèvre inférieure et le menton.

18
100 Questions Zones à pointer indispensables

Quelle(s) fracture(s) est ou sont susceptible(s) de léser le nerf


alvéolaire inférieur ?

Pointer le ou les hémosinus devant ce traumatisme facial.

19
100 Questions Zones à pointer indispensables

Toutes les fractures atteignant le canal mandibulaire, entre la partie inférieure de la branche montante
et le foramen mentonnier, sont susceptibles de léser le nerf alvéolaire inférieur.
Ici, on observe une fracture parasymphysaire droite et de l'angle mandibulaire gauche non déplacées.

On observe un hémosinus maxillaire gauche et un simple épaississement muqueux de la paroi


postérieure du sinus maxillaire droit. Les coupes coronales montraient une fracture des parois du sinus.

C'est le caractère franchement hyperdense (visible seulement en fenêtre parenchymateuse comme ici)
qui différencie le saignement d'un comblement d'une autre nature. On rappelle que le sang frais a une
densité de 60 UH alors que le liquide a une densité de 0-20 UH.

20
100 Questions Zones à pointer indispensables

( Montrer 2 éléments permettant de déterminer quelle oreille


(droite ou gauche) est examinée. ]

dJ Patient 1 Patient 2
d3
0

-
0

--0 ·�
0
0
20
V 20

---
r--..
• _,.,.,
lO
30
:::
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60
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70
80
80
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90

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100
100
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"'
1..::, 2� SOO '
1� •oœ •sœ 20CO lCCO CC,()0 10:::0 8000
>t,

[ Parmi ces audiogrammes réalisés chez 2 patients différents,


pointer l'anomalie évocatrice d'otospongiose.
J
21
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une oreille droite


- Le triangle lumineux est du même côté que l'oreille (ici à droite).
- Le relief du marteau ressemble à un nez de profil qui pointe le côté de l'oreille (ici à droite).

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0

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TI) 1
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00
00
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100
100
zcao lCOO ,axi flCO) eooo: < ., .,

Le patient 1 présente une surdité mixte avec une encoche de Carhart, évocatrice d'otospongiose. 11
s'agit d'une encoche visible sur la fréquence 1000 ou 2000 Hz.

Le patient 2 présente une surdité de perception prédominant sur les hautes fréquences (son aigu),
compatible avec une presbyacousie.

22
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est l'artère mésentérique supérieure ?

Où est la vésicule biliaire ?

23
100 Questions Zones à pointer indispensables

Le repère à connaître est celui de la pince aorte-mésentérique, espace entre l'aorte et l'artère
mésentérique supérieure dans lequel passe la veine rénale gauche.

li existe plusieurs implications pathologiques: ischémie mésentérique d'origine artérielle, syndrome de


la pince aorto-mésentérique, ...

24
100 Questions Zones à pointer indispensables

[ Pointer la principale anomalie de découverte fortuite chez de ce


patient diabétique.

Pointer la ou les principales anomalies.

25
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'un scanner abdominal sans injection. Le foie est hypodense par rapport à la rate alors qu'il
devrait avoir une densité similaire. Cela traduit une stéatose hépatique.

Ce constat n'est vrai que sur un scanner sans injection. En échographie, le foie est hyperéchogène par
rapport au rein droit.

Il s'agit de l'aspect classique de pneumopéritoine sur une radiographie réalisée debout ou assis. Même
sans contexte particulier, il doit être identifié car il met en jeu le pronostic vital du patient. Ne pas le
confondre avec la bulle d'air gastrique.

Le diagnostic porté était une perforation d'ulcère duodénal.

26
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer les diverticules coliques non compliqués.

Montrer la diverticulite et un signe de complication.

27
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'un scanner réalisé après opacification par voie basse (non réalisée en pratique courante). On
identifie des images d'addition aérique au niveau de la paroi colique correspondant à des diverticules,
sans épaississement pariétal ni densification de la graisse périphérique.

Ne pas confondre les bulles d'air de la lumière colique avec des diverticules, bien que la différence soit
parfois subtile.

Sur ce scanner avec injection, on note la présence d'un diverticule épaissie (image de droite) avec
densification de la graisse périphérique (flèche pleine) comparée à la graisse à distance (flèche
pointillée).
Sur l'image coronale à gauche, on observe une bulle d'air extradigestive, faisant suspecter une
perforation qui est contenue.

28
100 Questions Zones à pointer indispensables

Montrer la principale anomalie de la vésicule biliaire.

29
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une coupe de scanner reconstruite dans le plan de l'appendice. Celui-ci est épaissi (diamètre>
6 mm, environ 10 mm ici), non aéré, présente des stercolithes (sans valeur pathologique) et une
infiltration de la graisse périphérique (hyperdense, à comparer à la graisse à distance hypodense).

On ne visualise pas de collection, d'épanchement ni de pneumopéritoine sur cette coupe.

Il s'agit d'un calcul vésiculaire, correspondant à une image arrondie hyperéchogène au sein de la
vésicule avec un cône d'ombre postérieur.

Les parois de la vésicule sont fines et elle n'est pas distendue, ce qui va contre la cholécystite.

30
100 Questions Zones à pointer indispensables

Montrer la jonction entre le grêle plat et le grêle dilaté.

Quelle(s) anomalie(s) est ou sont d'origine veineuse?

31
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une occlusion de l'intestin grêle sur un scanner avec injection.


1) Repérer si l'occlusion est colique ou grêle. Les colons droit et gauche sont les structures digestives
les plus latérales et postérieures en général. Ici ils sont fins.
2) On repère le grêle dilaté(> 3 cm, ici plutôt 4-5 cm) et le grêle plat.
3) On repère la zone de jonction entre les deux, site de l'occlusion.

Figures 1 et 3 : ulcères veineux. Figure 2 : ulcères artériels. Figure 4 : varices.

Les ulcères veineux sont uniques, de grande taille, périmalléolaire jusqu'au tiers inférieur du mollet,
non creusant avec une dermite ocre associée. Les ulcères artériels sont uniques ou plus souvent
multiples, à l'emporte-pièce, profond, de topographie suspendue ou distale.

32
100 Questions Zones à pointer indispensables

Quelles sont les zones bastions du psoriasis ?

, r/

Quelle est la topographie habituelle de la gale ?

33
100 Questions Zones à pointer indispensables

0
JÎ 0

0 f 6
00 1

,,.
00

Les zones« bastions» du psoriasis sont les coudes(+- bord ulnaire avant-bras), les genoux, les jambes,
la région lombo-sacré(non représenté ici), le cuir chevelu et les ongles.

0
foo
do o
Ü r /Q

,,.
La topographie classique de la gale correspond à la face antérieure des poignets et des avant-bras, aux
espaces interdigitaux, aux coudes, à l'ombilic, à la face interne des cuisses, aux OGE chez l'homme, aux
mamelons et aréoles mammaires chez la femme et aux fesses.

Le visage est épargné.

34
100 Questions Zones à pointer indispensables

Quelle(s) image(s) représente(nt) des bulles ou vésicules ?

Quelle(s) image(s) représente(nt) des lésions malignes ou à


[ risque de transformation ?

35
100 Questions Zones à pointer indispensables

Figure 1, 2 et 6 : vésicu les à contenu c1arr


. ou trou ble (frg 1) groupees en bouquets, évoquant soit un
herpès, soit un zona selon le caractère métamérique ou non.
Figure 3 et 5 : pemph igoïde bulleuse, avec bulles tendues, érosions post-bulleuses et placard urticarien.
Figure 4 : urticaire (p apules œdémateuses bien délimitées, confluentes, à centre clair avec aspect ortié).

Figure 1 - Kératose séborrhéique : papule pigmentée régulière, hyperkératosique, cérébriforme =


lésion bénigne du sujet âgé.
Figure 2 - Kératose actinique : lésion croûteuse+- érythémateuse en zone photo-exposé= lésion à
risque de transformation en carcinome épidermoïde.
Figure 3 - Angiome sénile (tache rubis), fréquent et bénin
Figure 4 - Carcinome basocellulaire : nodule ulcéré.
Figure 5 - Mélanome : asymétrique, contour irrégulier, avec composante superficielle et nodulaire.

36
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Quelle(s) image(s) représente(nt) un exanthème morbilliforme?

Lien du groupe : (projets, les discussions...) :

Quelle(s) image(s) évoque(nt) une infection à dermatophyte?

t.me/joinchat/GKyxjHK2DuyhyYRg

Lien DRIVE où toutes les ressources PDF sont centralisées :


37
https://drive.google.com/folderview?id=1wbt-
100 Questions Zones à pointer indispensables

Les figures 1, 3 et 4 représentent des exanthèmes morbilliformes, avec un aspect maculo-papuleux


confluent par endroit en plaques et avec des intervalles de peau saine.

La figure 2 correspond à un exanthème roséoliforme, formées de petites macules rosées, pâles, bien
séparées les unes des autres.

Figure 1 et 2 - Dermatophyte : érythème centrifuge avec guérison centrale, fond propre non fissuraire
Figure 3 - Impétigo (strepto A ou staphylocoque aureus) : croutes mélicériques péribuccales.
Figure 4 - Candidose : Intertrigo des grands plis, fissuraire avec des dépôts blanchâtres.
Figure 5 - Teigne (dermatophyte microscoporique) : grande plaque alopéciante avec lésions
érythémateuse annulaire au niveau du zygoma gauche.
Les élément discriminants candidose vs dermotophyte sont en gras.

38
100 Questions Zones à pointer indispensables

Sur cette coupe d'immunofluorescence directe (IFD) d'une


biopsie cutanée, où prédomine(nt) la ou les anomalies ?

39
100 Questions Zones à pointer indispensables

Les dépôts d'immunofluorescence (vert) prédominent au niveau du sommet des papilles dermiques.
Les localisations à connaître des dépôts en IFD sont:
- Le long de la jonction derme-épidermique (JDE) : dermatite bulleuse sous-épidermique (pemphigoïde
bulleuse, dermatose à lgA linéaire, épidermolyse bulleuse acquise).
- lntraépidermique sur les membranes des kératocytes : pemphigus.
- Au sommet des papilles dermiques (cas présent) : dermatite herpétiforme.

L'unique but de cette image est de rappeler qu'un train peut en cacher un autre. L'erreur la plus
fréquente est d'arrêter la recherche dès qu'une anomalie est visualisée.

Cette image montre une fracture bilatérale du col du fémur, Garden 3-4 à droite (doute sur persistance
d'un contact osseux) et 4 à gauche. N'oubliez pas de suivre le cadre obturateur (ECN 2020).

40
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où se projetterait la tête humérale en cas de luxation


antérieure d'épaule (radiographie normale) ?

Pointer 2 principaux signes d'agressivité de cette tumeur.

41
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'un profil de Lamy(« aspect de Y»). La tête humérale se projette en position antéroinférieure
en cas de luxation antérieure (flèche pleine). Le contexte est habituellement traumatique.

En cas de luxation postérieure, le diagnostic est difficile sur l'incidence de face et évident sur le profil
de Lamy (flèche pointillée). Le contexte est habituellement une crise d'épilepsie, un traumatisme de
haute cinétique ou une épaule instable.

L'examen est un scanner sans injection, en fenêtre et filtre osseux. Il s'agit d'un ostéosarcome du fémur
qui est une tumeur agressive. Il présente une réaction périostée (croissant) et une lyse corticale (ovale)
témoignant de son caractère rapidement évolutif. On note une matrice d'ossification centrale.

L'IRM est l'examen complémentaire de référence. La région examinée sera large (fémur entier) afin
d'évaluer précisément l'extension aux parties molles et à l'os.

42
100 Questions Zones à pointer indispensables

Quelle(s) articulation(s) est ou sont pathologique(s) ?

Quelle anomalie est très évocatrice et permet le diagnostic ?

43
100 Questions Zones à pointer indispensables

On observe une rhizarthrose(trapézométacarpienne), une arthrose STT(scapho-trapézo­


trapézoïdienne) et une arthrose radiocarpienne avec un pincement et condensation sous-chondrale.
Les deux dernières sont évocatrices de chondrocalcinose car ce sont des articulations peu fréquemment
touchées par l'arthrose maladie. La condensation de la STT marquée(« au surligneur ») est évocatrice.
Il n'existe pas de calcification du ligament triangulaire du carpe(triangle bleu) mais un fin liseré de
chondrocalcinose dans l'interligne scapho-lunaire.

La présence d'un tophus en regard de la tête du 1" métatarsien est très évocatrice du diagnostic de
goutte. On note la présence d'érosions osseuses articulaires et para-articulaires de grande taille en
regard du/des tophus(flèches), réalisant un aspect en « hallebarde » de la première phalange. Ces
érosions signent le caractère chronique.

Le caractère para-articulaire des érosions(à distance de l'insertion de la synoviale) est très évocateur.

44
100 Questions Zones à pointer indispensables

Douleur de l'épaule sans traumatisme. Notion d'effort sportif la

[______- _- --===.---===.---===.-~-]
veille. Quelle anomalie est en cause ?

45
100 Questions Zones à pointer indispensables

La présence de calcifications au niveau des ménisques est évocatrice de chondrocalcinose (rhumatisme


à pyrophosphate de calcium).

Les autres localisations évocatrices (parmi beaucoup d'autres) sont le poignet (ligament triangulaire du
carpe), la symphyse pubienne et le ligament transverse de C2 (dent couronné).

On remarque la présence d'une calcification en projection du tendon supra-épineux. Les limites floues
évoquent la résorption de la calcification, qui est douloureuse et responsable d'une tendinopathie
inflammatoire.
Ce diagnostic est fréquent et doit être évoqué chez des patients jeunes qui présentent une douleur
inflammatoire à distance d'un effort sportif et en l'absence de traumatisme.

46
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer l'anomalie la plus évocatrice de polyarthrite


rhumatoïde débutante.

L'auteur présente un épanchement de faible abondance du


genou droit. Quel est le site de ponction ?

47
100 Questions Zones à pointer indispensables

Les érosions typiques de polyarthrite rhumatoïde sont des érosions articulaires marginales, au niveau
de l'insertion de la membrane synoviale. L'atteinte de la tête du S' métatarsien (bord latéral en
particulier) est précoce. A noter une raréfaction osseuse subtile des autres têtes métatarsiennes, voire
une érosion de la tête du 3' métatarsien.
L'articulation interphalangienne du 1"' rayon du pied droit présente un pincement, une condensation
sous-chondrale, des ostéophytes et des géodes sans véritable érosion marginale (arthrose).

La voie d'abord habituellement utilisée est antéro-latérale avec une aiguille verte longue
(intramusculaire), en conditions stérile et après avoir vérifié les contre-indications (anticoagulant),
toutes relatives en cas de suspicion d'arthrite.
A la palpation, on pique à la jonction des tiers moyen et supérieur de la patella. Il est utile d'exercer
une pression à la face médiale de la patella pour la subluxer vers l'extérieur.

48
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer les anomalies évocatrices de spondyloarthrite ankylosante.

Pointer la principale anomalie expliquant la lombalgie haute de


la patiente.

49
100 Questions Zones à pointer indispensables

On note la présence de syndesmophytes, très caractéristiques des spondyloarthropathies axiales.

Il ne faut pas confondre avec les ostéophytes (ou« becs de perroquet») qui forment des crochets
horizontaux entre les vertèbres alors que les syndesmophytes sont strictement verticaux.

Il s'agit d'une fracture-tassement du plateau vertébral supérieur d'une vertèbre thoracique basse (non
comptable sur cette radiographie), avec une diminution de la hauteur vertébrale d'environ 25%.

On note l'absence de recul du mur postérieur ou de lésion lytique ou condensante sous-jacente sur
cette vertèbre en-dessous de T4, ce qui fait évoquer une fracture plutôt ostéoporotique.

50
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est la hernie discale ?

Pointer les noyaux caudés.

51
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une IRM lombaire en coupes axiales pondéré T2 sans effacement du signal de la graisse,
passant par l'étage LS-S1.

Il existe une hernie discale para-médiane gauche (pas de foramen visible sur cette coupe) qui rétrécit
l'espace où passe normalement la racine S1 gauche.

Il s'agit d'une IRM cérébrale en pondération Tl (substance blanche= blanc, grise= gris). Les noyaux gris
profonds sont donc gris.

Les noyaux caudés sont au contact de la corne frontale des ventricules latéraux. Plus latéral, on
observe les noyaux lenticulaires (pallidum en interne, putamen en externe). Plus postérieurs, ce sont
les thalamus qui ont un signal plus pâle.

52
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer les calcifications physiologiques.

53
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une IRM cérébrale en pondération Tl (substance blanche= blanc, en l'occurrence ici le corps
calleux; liquide céphalorachidienne noir) en coupes sagittales.

L'hypophyse est constituée de 2 parties : !'antéhypophyse et la post-hypophyse. Cette dernière


présente un hypersignal Tl physiologique qui doit être retrouvé.

Les plexus choroïdes et la glande pinéale présentent souvent des calcifications physiologiques qui ne
doivent pas être prises pour des saignements.

L'hémorragie intraventriculaire aiguë est moins dense et déclive.

54
100 Questions Zones à pointer indispensables

Quels éléments vous permettent d'affirmer que l'ischémie date


de plus de 6 heures ?

Quel élément vous permet de déterminer la pondération de


cette séquence d'IRM ?

55
100 Questions Zones à pointer indispensables

Les 4 séquences de l'alerte thrombolyse sont : diffusion, FLAIR, 30 TOF et susceptibilité magnétique
(T2* dit écho de gradient, SWI/SWAN).
La colonne de gauche correspond à une séquence FLAIR (substance grise est blanche, LCR noir) et la
colonne de droite correspond à la diffusion (boîte crânienne non visible).
Les AVC de moins de 6h ne sont visibles qu'en diffusion. L'hypersignal FLAIR apparaît à plus de 6
heures dans les accidents ischémiaues constitués.

Lorsqu'on cherche à déterminer la séquence d'IRM, il faut avant tout« traquer» le liquide. Le liquide
céphalorachidien est en hypersignal T2 et est visible du cou jusqu'en lombaire.
Sur les IRM ostéo-articulaires, l'épanchement intra-articulaire physiologique est en hypersignal T2.

56
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer la ou les hémorragies intraventriculaires.

Où sont les principales anomalies (céphalée brutale) ?

57
100 Questions Zones à pointer indispensables

On observe un hématome intraparenchymateux profond droit hyperdense avec un œdème


périlésionnel hypodense et un effet de masse sur les ventricules latéraux et la ligne médiane
(engagement sous-falcoriel).
On visualise les plexus choroïdes et la glande pinéale calcifiée (voir QS0), ainsi qu'une hémorragie
intraventriculaire bilatérale avec un sédiment hyperdense déclive. Le caractère récent du saignement
est affirmé sur le caractère hyperdense (50-60 UH) alors que le saignement ancien est hypodense.

Il s'agit d'un scanner sans injection de produit de contraste mettant en évidence une hyperdensité
spontanée des citernes de la base correspondant à une hémorragie méningée.

Il faut compléter l'examen par un scanner injecté dans un premier temps pour rechercher un
anévrysme intracrânien.

58
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est l'anévrysme (même patient que Q54) ?

Montrer la ou les principales anomalies.

59
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une artériographie de la carotide interne. On met en évidence une image d'addition de
l'artère cérébrale moyenne (segment Ml), correspondant à un anévrysme. En termes d'anatomie, la
carotide interne se termine (hors variante) en donnant deux branches : l'artère cérébrale antérieure
qui monte (ACA) et l'artère cérébrale moyenne qui est horizontale (ACM). Les anévrysmes sont
fréquemment localisés à la terminaison carotidienne, à l'artère communicante antérieure (court
segment entre les deux ACA) et au niveau du segment proximal de l'ACM.

Il s'agit d'un scanner avec injection (présence de nombreux vaisseaux) mettant en évidence un défect
endoluminal central du sinus sagittal supérieur(« signe du Delta »}. Cet aspect est pathognomonique
d'une thrombophlébite cérébrale.
Il faut rechercher des saignements ou des infarctus associés.

60
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointez les hypersignaux évocateurs de sclérose en plaques


selon les critères de dissémination spatiale de McDonald 2017.

Surdité brutale. Montrer la principale anomalie.

61
100 Questions Zones à pointer indispensables

Les critères de McDonald 2017 considèrent les localisations suivantes: périventriculaire (figure 1 et 2),
juxtacorticale ou corticale (absentes ici), sous-tentorielle (absente ici) et médullaire (myélite partielle).
Les figures 1 et 2 sont des IRM cérébrales en T2 FLAIR, la figure 3 est une IRM médullaire en T2.

Bien que l'analyse soit difficile sur une unique image, il faut noter que les hypersignaux non entourés
sur 1 et 2 sont sous-corticaux et ne font pas partie des critères. Les véritables signaux juxtacorticaux
moulent véritablement le cortex: on parle de fibre en « U ».

Il s'agit d'une coupe axiale d'IRM cérébrale injectée et passant au niveau de la fosse cérébrale
postérieure.
On observe une formation nodulaire prenant le contraste au niveau de l'angle pontocérébelleux
gauche, correspondant à un neurinome du VIII.

62
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer le ou les microbleeds.

Montrer l'atrophie hippocampique.

63
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une IRM en séquence SWAN (ou SWI selon la marque de l'IRM) qui est une séquence de
susceptibilité magnétique équivalente à l'écho de gradient T2*. Cette séquence est proche d'un Tl,
mais on la reconnaît par son aspect très« blanc ».
Sur ces séquences, les calcifications et saignement génèrent des artéfacts en franc hyposignal. Ici, on
voit 2 microbleeds profonds.

T2 FLAIR montre une atrop ie ippocampique I atera e. 1 existe une


ppocampique (Scheltens), allant de O à 4. Cette classification est basée sur la

64
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer l'adénopathie hyperfixante hilaire droite.

Où est l'extrémité du cathéter veineux central ?

65
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'un TEP scan mettant en évidence plusieurs ganglions hyperfixants médiastinaux et hilaires,
dont les plus significatifs en taille sont hilaire droite et sous-carinaire.

ATA: aorte thoracique ascendante. ATD: aorte thoracique descendante.

L'extrémité du cathéter veineux central est située à la jonction entre l'oreillette droite et la veine cave
supérieure, ce qui est la position recommandée. En effet, plus bas située elle peut être responsable de
trouble du rythme cardiaque (ACFA) lors de l'utilisation.
Noter la présence d'une chambre implantable (flèche) et l'élargissement du médiastin antérieur
gauche.

66
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer l'adénomégalie para-oesophagienne.

r
Q64

• •
Pointer les lymphocytes.

67
100 Questions Zones à pointer indispensables

Ce scanner injecté montre de nombreuses adénomégalies (petit axe> 1 cm) dont certaines sont
calcifiées (flèches). On les reconnait car elles se réhaussent moins que les vaisseaux adjacents.
NPTI : nœuds paratrachéaux inférieurs droite (loge de Barety) et gauche -ATA et ATD : aorte
thoracique ascendante et descendante -AP: artère pulmonaire - VCS : veine cave supérieure avec un
bout de crosse azygos -Az : veine azygos.

GR

On observe 3 lymphocytes (noyau unique basophile avec rapport noyau/cytoplasme élevé), de


nombreux globules rouges (GR), quelques plaquettes (têtes de flèche) et une cellule éclatée (flèche).

Si on observe de nombreux lymphocytes avec des stades de maturation différents (pas le cas ici) et de
nombreuses cellules éclatées, il faut évoquer un syndrome mononucléosique.

68
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est l'artère interventriculaire antérieure ?

Pointer la sténose serrée.

69
100 Questions Zones à pointer indispensables

Sur cette coronarographie, on reconnaît immédiatement l'artère coronaire droite en forme de C.


Le tronc commun (TC) se divise en artère interventriculaire antérieure (IVA) et circonflexe (Cx). L'IVA
donne de nombreuses branches de ramification : septales et diagonales.

Attention ! Selon l'orientation des rayons, les positions de l'IVA et la Cx peuvent être interverties. Il
faut donc s'habituer à reconnaître les différentes vues (voir question 66).

On remarque une sténose très serrée et pré-occlusive de l'artère circonflexe (Cx) et des plaques
d'athérome diffuses (flèches) responsable d'une irrégularité de calibre des artères interventriculaire
antérieure (IVA) et circonflexe (Cx).

70
100 Questions Zones à pointer indispensables

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Montrer sur le 1 er complexe QRS l'anomalie suspecte d'embolie


pulmonaire si le contexte clinique est compatible.

n~ _f. J . . . _ _ _ _ L _
+ •
Il T aVL V :V6

1· ~ f ➔• ~

n ~
. mr--,r----,~~v•
1
n

Pointer les sus-décalages ST significatifs.

71
100 Questions Zones à pointer indispensables

...,.,,."-'·-,·f',--1......_,.,,v,\"�·! _:_, ,--J _.,,--J ,r--.,' ..r-:1


! i >

U6
~ ....--.......~-----i'.J"""'--~v--....~..,,,,..........1:.r--',.,.r-.. .:
1 '

Il s'agit d'un S1Q3 retrouvé dans 10% des embolies pulmonaires. On rappelle que l'onde S est la
première déflexion négative suivant une onde R et que l'onde Q est la première déflexion négative.

Le S1Q3 est un signe parfois utilisé pour renforcer l'hypothèse d'une embolie pulmonaire et traduit une
dextrorotation. Il est peu spécifique car il se retrouve physiologiquement chez l'adulte longiligne, lors
du bloc de branche droite et dans toutes les maladies responsables d'hypertension artérielle

~m·
~ mQ
~~~v•

Un sus-décalage ST est significatif quand il fait plus de 0,1 mV (= 1 mm) sur toutes les dérivations sauf
V2-V3 où il doit faire plus de 0,2 mV chez l'homme et 0,15 mV chez la femme.

On note la présence d'un miroir. Le territoire atteint est inféra- (Il, Ill, aVF) latéral (VS, V6).
Pour rappel : Vl à V4 : septo-opical - VL et Dl : latéral hout - VS et V6 : latéral bas - V7 à V9 : latéro­
basale - V3R et V4R : ventricule droit.

72
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100 Questions Zones à pointer indispensables
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Où est le ventricule gauche ?

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Pointer la ou les anomalies.

t.me/joinchat/GKyxjHK2DuyhyYRg
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73
LPrvMlfw0pjuAJuQN-JI7Rx_wz0I
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une coupe parasternale grand axe. Le ventricule droit (VD) est au premier plan étant donné la
position de la sonde. On visualise l'oreillette gauche (OG) et le ventricule gauche (VG) ainsi que la
chambre de chasse avec l'aorte. Cette dernière permet de reconnaître facilement le plan de coupe. On
peut étudier les valves mitrale et aortique.

On observe des adénomégalies hilaires bilatérales, symétriques, non compressives. Il n'y a pas
d'atteinte parenchymateuse associée. Cet aspect est évocateur de sarcoïdose médiastino-pulmonaire
de type 1.

74
100 Questions Zones à pointer indispensables

Montrer le principal élément en faveur d'un phénomène de


Raynaud secondaire.

El«mJplwriu u,pfJIIIJt't' dtt pr<Jllm~, Tr4Ut#


.......... �llfl''C. . Ε�

Pointer la ou les principales anomalies.

75
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'un phénomène de Raynaud en phase ischémique (syncopale, blanche): c'est la phase qui
permet le diagnostic positif.

L'atteinte du pouce est un élément en faveur d'une atteinte secondaire. Il semble exister également
une cicatrice de la pulpe du pouce.

IJ

j1
/Ill �·-
r----::.J--"ly
\ =---.:r�F , -
\
7

Il s'agit d'une électrophorèse des protides sériques qui met en évidence une hypergammaglobulinémie
polyclonale, sans autre anomalie évidente.
Les principales causes sont: les infections virales (VIH}, parasitaires et bactériennes chroniques, les
hépatopathies, la sarco'idose, le syndrome de Gougerot-Sjëgren, le lupus et les syndromes
lymphoprolifératifs.

76
100 Questions Zones à pointer indispensables

Anticorps anti-nucléaires
Dépistage positif
(/mmunofluorescence sur cellules Hep2 Bio-Rod}
1/160

Anticorps anti-dsDNA
(technique immunologique Multiples en fluorimétrie de flux)
Anticorps anti-ADN natif Positif 15 Ul/ml (< 5,0)

Anticorps anti-SSA-SSB-Sm-RNP-Histones-PM/SCL-PCNA
(technique fluorimétrie de flux BDM}

Ac anti SSA 60 kD Positif


Positif
Positif
Négatif
Négatif
Ac anti histones Négatif
Négatif

Quelles sont les deux anomalies les plus spécifiques de lupus


systémique ?

77
100 Questions Zones à pointer indispensables

Anticorps anti-nucléaires
Dépistage positif
(Jmmunofluorescence sur cellules Hep2 Bio-Rad)
Titre 1/160

Anticorps anti-dsDNA
(technique immunologique Multiples en fluorimétrie de flux)
Anticorps anti-ADN natif Positif 15 Ul/ml (< 5,0)

Anticorps anti-SSA-SSB-Sm-RNP-Histones-PM/SCL-PCNA
(technique fluorimétrie de flux BOM)

Ac anti SSA 60 kD Positif


Ac anti SSB Positif
IAc anti SM Positif 1
Ac anti RNP Négatif
Ac anti PM/SCL Négatif
Ac anti histones Négatif
Ac anti Scl-70 Négatif
Ac anti J0-1 Négatif

Les anticorps anti-nucléaires sont constants dans le lupus, mais peu spécifiques. Les deux anticorps les
plus spécifiques sont anti-ADN natifs et anti-SM, bien qu'ils soient peu sensibles.
SSA et SSB ne sont pas spécifiques et sont notamment présents dans le Gougerot-Sji:igren.
RNP évoque un syndrome de Sharp (connectivite mixte), histone suggère un lupus médicamenteux, Scl-
70 une sclérodermie, J0-1 une myosite, PM/SCL une polymyosite ou dermatomyosite.

Il s'agit d'un calcul urinaire hyperdense situé dans l'uretère lombaire droit. On note une densification
de la graisse périphérique (flèche), souvent retrouvé à proximité du calcul ou du rein dans un contexte
de colique néphrétique.

78
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est le calcul urinaire ?

Pointer la principale anomalie (même patient que Q75).

79
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit également d'un calcul urinaire hyperdense, situé à la jonction vésico-urétérale droite.

Cette localisation est particulièrement fréquente. En échographie, elle est bien visible lorsque la vessie
est pleine.

Il s'agit d'une dilatation des cavités pyélocalicielles droite. Elle est définie par une augmentation de
plus de 1 cm du pyélon intrasinusal, mesuré en antéropostérieur (environ 2 cm ici). On peut s'aider en
comparant avec le rein controlatéral qui ne présente pas de dilatation (bien qu'ici la coupe soit trop
basse pour étudier le pyélon). Elle est fréquemment retrouvée lors des épisodes de colique néphrétique
(échographie ou scanner).

80
100 Questions Zones à pointer indispensables

tructure du néphron qui est anormale sur cette


biopsie rénale.

Montrer les lésions secondaires d'un cancer prostatique.

81
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une biopsie rénale colorée au trichrome de Masson. Le glomérule est la structure anormale.
Autour, on visualise en violet des tubules.
On note un épaississement mésangial diffus (flèches pour exemples), en coloration bleu-vert. En
immunofluorescence (non présentée), on retrouvait des dépôts d'lgA mésangiaux dans ces localisations.
li s'agissait donc d'une glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d'lgA.

es metastases prostatiques sont une es pnnc1pa es causes e metastases osseu


l'homme. L'autre primitif à évoquer systématiquement est le cancer bronchopulmonaire.

82
100 Questions Zones à pointer indispensables

'o.79

Quels éléments montrent qu'il s'agit d'un champ visuel de l'œil droit?

Où se trouve la zone en ischémie?

83
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une angiographie à la fluorescéine de l'œil droit (nerf optique à droite, fovea à gauche),
montrant une ischémie sectorielle de la tête du nerf optique.
La région fovéolaire centrale (flèche) est avasculaire de manière physiologique, il ne s'agit donc pas
d'une ischémie à ce niveau.

84
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer un signe d'artériosclérose.

Où se trouve l'élément à l'origine des différents anomalies


trouvées sur ce fond d'œil ?

85
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une occlusion de la veine centrale de la rétine de l'œil gauche.

On observe des hémorragies superficielles en flammèches (flèche), des hémorragies profondes en


tache (tête de flèche) et des nodules cotonneux (cercle pointillé).

86
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer l'anomalie expliquant une céphalée brutale chez ce


patient suivi pour un adénome hypophysaire.

[ Où sont les surrénales ?

87
100 Questions Zones à pointer indispensables

li s'agit d'une IRM cérébrale en pondération Tl (le corps calleux = substance blanche est blanc).
L'hypophyse est augmentée de taille et il existe une portion supérieure bombante en hypersignal Tl.
L'hypersignal Tl traduit en IRM soit de la graisse, soit un saignement.

li s'agit d'une apoplexie pituitaire, qu'il faut évoquer systématiquement en cas de céphalée et trouble
visuel dans un contexte d'adénome hypophysaire.

88
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer l'élément qui montre qu'il s'agit d'une échographie


endovaginale.

89
100 Questions Zones à pointer indispensables

On remarque la forme circulaire de la sonde, caractéristique de l'échographie endovaginale. Les deux


échographies complémentaires du pelvis féminin sont l'échographie sus-pubienne (vessie pleine) et
endovaginale (vessie vide).
Elle montre une formation anéchogène à renforcement postérieur, compatible avec un kyste annexiel.

90
100 Questions Zones à pointer indispensables

[ Où est l'endomètre?
]

[ Où est la grossesse extra-utérine?

91
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une échographie endovaginale mettant en évidence l'endomètre. Son épaisseur et


échogénicité croissent pendant le cycle menstruel. Son épaisseur totale varie de 4-8 mm en première
partie de cycle à 8-14 mm en deuxième partie de cycle.
Chez la femme ménopausée sans traitement substitutif, elle est inférieure à 5 mm.

92
100 Questions Zones à pointer indispensables

Montrer les contractions utérines.

Montrer les décélérations du rythme cardiaque fœtal.

93
100 Questions Zones à pointer indispensables

-- -
- -00
- -
-1---
tŒ=t=t�:>.=t=H:Ët±=i=EÈ::±3::Et= ISC - 1

Il s'agit d'un monitoring, avec la courbe du haut représentant le rythme cardiaque fœtal et la courbe du
bas le tonus des muscles abdomino-pelviens (tocographie externe). On observe des contractions
utérines rapprochées.

On observe un rythme cardiaque fœtal anormal, avec des décélérations(> 15 bpm, > 15 min) dont
certaines sont profondes.
Le rythme n'est pas oscillant(6-25 bpm sur 4 cycles/min) ni réactif(pas d'accélération=> 15 bpm et
durée 15 s à 2 min).
On pourra comparer avec le rythme de la question précédente qui est normal.

94
100 Questions Zones à pointer indispensables

( Où est la vessie ?
]

Où est l'utérus ?

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100 Questions Zones à pointer indispensables

11 s'agit d'une IRM pelvienne en séquence sagittale T2 sans effacement de la graisse. Les liquides sont
en effet blancs, comme le LCR ou la vessie.
La vessie est la structure liquidienne la plus antérieure. Le rectum (contenant du produit de contraste)
est postérieur. Entre les deux se trouve le vagin, en continuité avec l'utérus.

On repère l'endomètre en hypersignal T2. L'utérus est antéversé et antéfléchi. Sa taille est normale.

96
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer le quadrant supéro-externe du sein droit.

Quel est la principale anomalie post-traumatique ?

97
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une mammographie comprenant 2 incidences obligatoires : face (image du haut) et oblique
(image du bas). Sur la face, le côte externe est en haut de l'image par convention.

Il s'agit d'un épanchement intra-articulaire (hémarthrose) du coude. L'épanchement est traduit par
une opacité qui est en soi difficilement visible.
Il faut repérer la clarté de la graisse (contour bleu), normalement fine et linéaire le long de l'humérus,
qui est refoulée vers l'extérieur par l'épanchement (flèches). On l'observe à la face antérieure du
coude, puis des deux côtés quand l'épanchement est abondant.
Il faut évoquer une fracture articulaire, notamment supra-condylienne non déplacée.

98
100 Questions Zones à pointer indispensables

Pointer la ou les lésions osseuses post-traumatiques (enfant de 4 ans).

Où est le thymus chez cet enfant de 18 mois ?

99
100 Questions Zones à pointer indispensables

On observe deux fractures pédiatriques typiques:


1) Une déformation plastique à la jonction du tiers moyen et inférieur de la fibula.
2) Une fracture en motte de beurre de l'extrémité inférieur du tibia, mieux visible de profil. Ce type de
fracture est toujours à la jonction métaphysodiaphysaire sans rupture corticale. On note une irrégularité
de la trame osseuse en regard.

Il s'agit de l'aspect classique du thymus chez le nourrisson: une opacité médiastinale antérieure
(effaçant la silhouette cardiaque), relativement transparente comme un « voile », aux contours
bosselés.
Le thymus diminue progressivement de taille avec l'âge. Il reste visible chez l'enfant plus grand (8-10
ans), mais il est beaucoup moins large que chez le nourrisson.

100
100 Questions Zones à pointer indispensables

Où est la principale anomalie chez cet enfant de 11 ans ?

L'individu 1-2 est porteur d'une maladie récessive liée à l'X.


Quel(s) individu(s) de la génération Il est (sont) porteur(s) de
l'allèle pathologique ?

101
100 Questions Zones à pointer indispensables

Il s'agit d'une masse médiastinale antérieure (silhouette cardiomédiastinale effacée) et moyenne


(déviation trachéale) chez un enfant de 11 ans. On la différencie du thymus d'une part par sa taille
compte-tenu de l'âge, d'autre part par la présence d'un effet de masse sur la trachée qui est déviée
vers la gauche.

Il faut évoquer en premier lieu un lymphome dans ce contexte.

11-3 11-5 11-6

(
Dans les maladies récessives liées à l'X, toutes les filles d'un père atteint sont conductrices, car elles
reçoivent toutes un allèle X de leur père.
Aucun fils n'est atteint car ils reçoivent tous un allèle Y de leur père. ]
102
100 Questions Zones à pointer indispensables

Malades Non malades Total


Exposés 200 BOO 1000
Non exposés 100 900 1000
Total 300 1700 2000

Les résultats précédents sont issus d'une cohorte prospective.


Vous souhaitez estimer le risque relatif RR à partir de ces
données.

Quels sont les éléments du tableau strictement nécessaires


pour votre calcul ?

r Q100
""'

Malades Non malades Total


Exposés 200 800 1000
Non exposés 100 900 1000
Total 300 1700 2000

En fait, les résultats précédents étaient issus d'une étude cas-


témoin. Vous souhaitez estimer l'odd-ratio OR, car vous savez
que le risque relatif ne peut pas être estimé étant donné que le
nombre de témoin a été fixé par l'investigateur de l'étude.

Quels sont les éléments du tableau strictement nécessaires


pour votre calcul ?

\..

103
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100 Questions Zones à pointer indispensables

Malades Non malades Total


Exposés 200 800 1000
Non exposés 100 900 1000
Total 300 1700 2000

Le risque chez les exposés est 200/1000 et le risque chez les non exposés est 100/1000 Le rapport des
deux est le risque relatif RR qui vaut 2.

Malades Non malades Total


Exposés 200 800 1000
Non exposés 100 900 1000
Total Il Il 2000

La côte chez les exposés est 200/800 = 1/4 et chez les non exposés est 100/900= 1/9 Le rapport des
côtes ou OR vaut 9/4 soit 2,25.

Impression & brochage sepec - France - N ° d'impression : 04575210904 - Dépôt légal : octobre 2021

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