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:Réaliser par
Introduction:
L'erreur expérimentale est très courante dans une certaine mesure, inhérente à toute mesure.
Elle n'est généralement pas considérée comme une "erreur" au sens traditionnel du terme, car
un certain degré d'erreur est perçu comme faisant partie intégrante du processus scientifique.
Cependant, en acceptant et en comprenant les façons dont l'erreur expérimentale peut avoir un
impact sur chaque procédure scientifique, les scientifiques peuvent réduire l'imprécision et
obtenir des résultats plus proches de la vérité.
Voici les raisons pour lesquelles une telle erreur peut se produire dans une expérience et
celles-ci peuvent être divisées en sous-catégories : erreurs systématiques, erreurs aléatoires.
L’analyse statistique des données expérimentales par Origin permet l’obtention d’une
évaluation générale et notamment descriptive de l’erreur, à travers la possibilité de donner et
de déterminer les valeurs des principales fonctions indispensables à estimer lors d’un calcul
d’erreur.
Moyenne (Mean) : les premiers indicateurs statistiques pour une série de résultats.
Coefficient de variation : est un paramètre normalisé qui indique la variabilité des données par
rapport à la valeur moyenne.
L’incertitude : Les expériences sont impérativement liées aux erreurs suite à l’influence des
différents facteurs du processus de manipulation, les mesures expérimentales doivent donc
impérativement être accompagnées de la mesure d’incertitude.
1) Instrumentale: Lorsque l'outil avec lequel vous mesurez fournit des résultats
incorrects, par exemple, le fluide dans un thermomètre ne représente pas correctement
la température de l'eau.
2) Observation : Lorsque la mesure est systématiquement erronée, par exemple lorsqu'un
chercheur enregistre l'eau dans un gobelet à mesurer depuis le haut et que l'angle
masque la hauteur réelle de l'eau dans le gobelet.
3) Environnemental : Lorsque l'environnement du laboratoire influence involontairement
les résultats du test, par exemple, la chaleur du laboratoire est toujours trop élevée et
provoque l'évaporation de l'eau d'une boîte de Pétri à une vitesse supérieure à la
normale.
4) Théorique : Lorsque le modèle utilisé pour calculer les données donne des résultats
inexacts, par exemple lorsqu'on utilise une formule pour calculer l'influence de la
gravité sur l'accélération, mais que la formule ne tient pas compte de l'effet de la
résistance de l'air sur l'accélération.
Erreurs aléatoires (standards, SE of mean) : Ces types d'erreurs sont causés par des
facteurs imprévisibles et inconnus entourant l'expérience. Elles se traduisent souvent par
des fluctuations aléatoires dans les ensembles de données mais peuvent être identifiées ou
estimées par une analyse statistique.
Limite de quantification : est définie comme étant la quantité la plus faible de substance
chimique dans un échantillon qui peut être déterminée quantitativement avec une exactitude et
une précision appropriées dans les conditions expérimentales décrites de la méthode. Cette
limite est définie par :
Le rapport S/B : C’est le fonctionnement même de ses composants qui génère ce bruit.
Partie pratique:
Dans ce TP, on va déterminer :
Application I :
A l’aide d’un spectrophotomètre UV-Visible, neuf étudiants ont effectué la mesure de la
longueur d’onde du colorant rouge basique utilisé en industrie textile.
i étudiant 1 2 3 4 5 6 7 8 9
λRB (nm) 530 525 540 510 537 528 542 534 532
On a Représente les longueurs d’ondes λRB en fonction de i étudiants en nuage de points puis
dans logiciel de traitement des données Origin (Analysis puis Statistics puis Descriptive
Statistics puis Open Dialog…cliquer sur Quantites pour sélectionner les statistiques
demandées puis OK.
Longeur d'onde d RB
600
500
Longeur d'onde d RB (nm)
400
300
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
i étudiant
On détermine
se
On a: RB= +
√n
Application II :
L’analyse par DRX d’un échantillon de charbon actif a permis l’obtention d’un
diffractogramme qui contient un signal de bruit de fond remarquable (fichier Excel).
On utilise le logiciel Origin pour minimiser l’apparition du bruit en augmentant le rapport
signal/bruit "S/B" en utilisant l’opération du traitement de signal "Smooth" .
Le graphe represente le bruiton appliquant "smooth" :