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Panthéon des Six Provinces :

Le panthéon cyclothéiste :

La Déesse Douce (Anséa) : Déesse tutélaire de l'enfance, du printemps et des


fleurs (Anséa est la facette juvénile de Matria).
Le Resplendissant (Leodegar) : Dieu de l'abondance, de l'été et de la lumière.
La Vieille Déesse (Matria) : Déesse de la viellesse, de l'automne et de la sagesse
(Matria est la facete vieillissante d'Anséa).
Le Desséché (Nacrossidès) : Dieu de la souffrance, de l'hiver et de la mort.

La religion clanique :

Aquilo : Dieu de la mer et des navigateurs.


Boesus : Dieu de la justice et de la guerre.
Gullweig : Dieu de la mine, de la forge et des secrets.
Ululata : Déesse de la magie et de la lune, associée aux marées (et confondue
parfois avec la Vieille Déesse).

La réforme Melrosienne :

L'Eglise de la Loi Eternelle.


- Religions cyclothéistes -

Culte de la Déesse Douce :

Symbole sacré : une jeune femme enceinte au visage souriant, ou un jeune visage
souriant.

Armes autorisées : fronde, bâton.

Ethique : une prière quotidienne à l'aurore, tourné vers le levant. Une fois par
semaine, une offrande de fleurs ou de lait à la Déesse. Alimentation exclusivement
végétarienne. Protection des enfants. Protection des animaux. Assister les
malades, les blessés et les déshérités.

Organisation : la séparation des sexes est stricte ; Les hommes font partie de
l'Ordre Irréprochable, un ordre combattant rompu aux techniques de combat
sans armes. les femmes appartiennent à l'Odre Vertueux, et sont affectées
essentiellement aux tâches d'administration et de soins.

Titres : les novices sont appelés les Enfants de la Déesse ou Esolani ; Les prêtres
et prêtresses consacrés sont appelés Ebasethe ; Les novices sont encadrés par
un(e) Maître(sse) des novices ou Solana. Les Ebasethe forment l'épine dorsale du
Culte de la Déesse Douce. Ils peuvent servir dans un chapitre monastique ou
diriger le culte d'une chapelle et accordent souvent des soins dans un hospice. On
les trouve également voyageant sur les chemins, apportant leur aide aux plus
nécessiteux. Dans chaque temple d'importance peut être croisé une Maîtresse des
Soins, ou Lerovana, ainsi qu'une Maîtresse des Archives, ou Avasana. La
Matriarche, ou Pelnala, est le chef du culte d'une province ou d'un royaume ; Elle
est forcément de sexe féminin.

Dogme : la Déesse Douce règne sur le printemps ; Elle est le principe maternel de
l'univers. C'est elle qui a accordé la vie à toutes les créatures de la terre, qu'elles
soient végétales, animales ou conscientes. Son culte est primordial, puisque les
elfes la vénéraient déjà avant la prédication d'Ocann le Dévoreur, prophète du
Désséché et même avant la rencontre des Hommes. C'est elle qui guida les elfes
vers les humains, pour leur transmettre la joie et l'insouciance, avec l'aide de ses
quatre prophètes : Belsiras, Maermal, Tirrala et Yselde.
La fête de la Déesse Douce est célébrée à l'équinoxe de printemps. On
l'appelle Fête des Fleurs. Tout le monde se couronne de fleurs, on sort la statue
de la Déesse de son sanctuaire pour la couvrir d'une pluie de pétales et on célèbre
les fiançailles des couples qui se marieront dans l'année. On remercie la Déesse
pour avoir chassé le Desséché et pour avoir ranimé la vie. Les Ebasethe
bénissent également les enfants nés dans l'année.
Une autre fête majeure, la Célébration du Renouveau, a lieu au solstice
d'hiver. C'est l'occasion pour les membres du clergé de réaffirmer leur foi à
travers un jeûne d'une semaine.

Secrets cléricaux : le Nom de la Déesse, Anséa, ne peut être communiqué qu'aux


membres de son clergé. Communiquer ce nom à toute autre personne est un
blasphème susceptible de priver le prêtre de toutes ses prérogatives, voire de le
menacer d'excommunication. La Déesse Douce n'est qu'un des deux visages de la
Déesse. Son autre visage est celui de la Vieille Déesse ; Les deux ne font qu'une
mais le mystère doit être gardé pour perpétuer l'alternance régulière des saisons.
Culte du Resplendissant :

Symbole sacré : un soleil radié ou un paladin aux mains jointes auréolé de lumière.

Armes autorisées : lances, épées, étoile du matin, masses, arcs.

Ethique : une prière quotidienne à midi, tourné vers le soleil. Une fois par semaine,
le sacrifice d'un couple de petits animaux ou une offrande de vin ou d'hydromel.
Dans les sanctuaires du Dieu, de grands feux aromatiques doivent toujours brûler,
surtout la nuit. Le prêtre ne doit boire que du vin ou de l'hydromel. Protection des
récoltes et des animaux domestiques. Protection des couples mariés et de la
famille. Destruction par le fer et par le feu des pillards et des créatures
maléfiques. Porter assistance aux blessés et aux combattants en difficulté sur le
champ de bataille.

Titres : les novices sont appelés les Frères mineurs ou les Soeurs mineures. Les
prêtres consacrés sont appelés les Prieurs ; Ils peuvent servir dans un chapitre
monastique ou diriger le culte d'une chapelle. Les Patriarches ou Matriarches sont
les prêtres d'un Temple, à la tête d'un chapitre monastique. Le Pontife Céleste
est le chef du culte d'une province ou d'un royaume.

Dogme : le Resplendissant règne sur l'été. Son prophète fut le Roi-Dieu Leodegar,
qui vécut six siècles après la prédication d'Ocann de Dévoreur, prophète du
Desséché.
Le Resplendissant est le principe de lumière et de gloire de l'univers. Le Roi-Dieu
fonda le culte du Resplendissant en l'an six du calendrier moderne. Leodegar ne fut
en fait que l'incarnation terrestre du Resplendissant. En vérité, le Dieu prit pitié
des hommes de Paorn, et c'est pourquoi il choisit de s'incarner dans un jeune
guerrier du clan Leogens pour pacifier les Terres Très Anciennes. Le
Resplendissant n'est donc pas le plus jeune des dieux, mais un dieu aussi ancien que
le soleil, qui répandit la bénédiction de sa force et de sa richesse sur les hommes.
Le Resplendissant est célébré au cours de deux fêtes. Le première est la
Fête du Soleil, célébrée au solstice d'été. On y commémore la victoire remportée
par Leodegar sur les hordes d'Uruk Maug à la bataille de la Rivière Sèche, qui
marque l'an zéro du calendrier moderne, et on y fête aussi la nouvelle année. La
seconde est la Fête des Moissons : on la célèbre aux derniers jours de l'été, quand
on rentre les récoltes de blé et d'orge, pour remercier le Resplendissant d'avoir
répandu ses bienfaits sur les champs et les vergers.

Secrets cléricaux : le Nom du Dieu, Sol, ne peut être communiqué qu'aux membres
de son clergé. Communiquer ce nom à toute autre personne est un blasphème
susceptible de priver le prêtre de toutes ses prérogatives, voire de le menacer
d'excommunication.
Le culte de Boesus, le dieu clanique de la guerre, est une branche archaïque et
héétiue de la religion du Resplendissant. Il faut dissimuler la relation qui existe
entre les deux cultes, sous peine de provoquer une confusion religieuse dangereuse
pour toute la spiritualité du vieux continent.
Culte de la Vieille Déesse :

Symbole sacré : une chouette effraie au centre d'une roue.

Armes autorisées : arcs, lances.

Ethique : une prière quotidienne au crépuscule, tourné vers le couchant ; Une


offrande par semaine, composée d'encens et d'une prière recopiée sur papier,
parchemin ou tablette ; Deux jours de jeûne par semaine ; Sauver et diffuser le
savoir ; Protéger les populations innocentes des savoirs et des entités
malfaisants ; Privilégier la diplomatie à la guerre dans la mesure où une issue
pacifique est possible ; Assister les vieillards et les mourants.

Titres : les novices sont appelés les Aînés. Les prêtres consacrés sont appelés
Augures, les prêtresses Vestales ; Ils peuvent servir dans un chapitre
monastique ou diriger le culte d'une chapelle et servent souvent de maître d'école.
Les Mystagogues sont les prêtre(sse)s d'un temple, à la tête d'un chapitre
monastique. La Sophonte est le chef du culte d'une province ou d'un royaume ; Elle
doit être de sexe féminin, avoir plus de cinquante ans et son visage doit rester
inconnu.

Dogme : la Vieille Déesse est le principe de la sagesse et de la maturité. Elle est


aussi vieille que le Monde, et son culte remonte à une époque antérieure à la
prédication d'Ocann le Dévoreur, prophète du Desséché. La Vieille Déesse a
enseigné aux hommes la sérénité face à l'adversité, la maladie et la mort. C'est
une consolatrice des angoisses de l'âme, qui aide à se mettre en règle avec soi-
même et avec les autres. C'est aussi la protectrice du savoir, qui encourage son
peuple dans la voie de la connaissance ; C'est pourquoi c'est la déesse tutélaire de
l'étude.Mais elle protège également les innocentes des arts noirs : elle est donc
aussi la déesse du secret. C'est pourquoi la Sophonte est toujours voilée.
La Vieille Déesse est célébrée au cours de la Fête du Bain de la Déesse, à
l'équinoxe d'automne. On y sort la statue de la déesse en procession pour lui
retirer les vêtements qu'elle porte depuis une année et pour la plonger dans une
rivière ou un lac. Puis on la revêt avec de nouveaux vêtements offerts par les
croyants. Ce rite symbolise la mort et la résurrection de la déesse, et répand une
bénédiction sur tous les croyants pour les aider à passer l'hiver. Quelques
personnes sont désignées par les oracles de la déesse pour lui présenter ses
nouveaux vêtements : ce sont les "Retranchés", qui sont placés sous "l'oeil de la
Déesse". Mis à part pour la cérémonie, ils n'ont aucun rôle particulier, mais il
arrive plus souvent que la moyenne qu'ils soient mêlés à des événements
extraordinaires au cours de l'année suivante, qu'il s'agisse de coups du sort
heureux ou malheureux.
Secrets cléricaux : le Nom de la déesse, Matria, ne peut être communiqué qu'aux
membres de son clergé. Communiquer ce nom à toute autre personne est un
blasphème susceptible de priver le prêtre de toutes ses prérogatives, voire de le
menacer d'excommunication.
La Vieille Déesse n'est qu'un des deux visages de la Déesse. Son autre visage est
celui de la Déesse Douce ; Les deux ne font qu'une. Mais le mystère doit être
gardé pour perpétuer l'alternance des saisons.
Le culte d'Ululata, la déesse clanique de la lune (appelée aussi Déesse Folle),
est un schisme hérétique du culte de la Vieille Déesse. Il faut dissimuler la
relation qui existe entre les deux cultes, sous peine de provoquer une confusion
religieuse dangereuse pour toute la spiritualité du vieux continent.
Culte du Desséché :

Symbole sacré : une faux ébréchée ou un crâne édenté.

Armes autorisées : arcs, armes d'hast, lames courbes, masses, étoile du matin.

Ethique : une prière quotidienne à minuit, à plat ventre, le front dans la poussière
et les bras en croix ; Un sacrifice hebdomadaire de jeune ainmal ou une libation en
sang humain (l'équivalent d'un gobelet) ; Nourriture exclusivement carnivore ;
Accomplir les rites funéraires ; Garder les nécropoles et les cimetières contre les
profanations ; Veiller au respect des dernières volontés des morts (en particulier
dans l'attribution des legs ou la perpétuation d'une vengeance) ; Servir de
garants de la parole donnée dans les occasions solennelles.

Titres : les novices sont appelés les Fossoyeurs. Les prêtres consacrés sont
appelés Embaumeurs ; Ils peuvent servir dans un chapitre monastique ou diriger
le culte d'une chapelle et dirigent souvent les inhumations. Les Nécrophores sont
les prêtre(sse)s d'une nécropole, à la tête d'un chapitre monastique. Les
Archontes forment un collège de quatre membres et représentent l'autorité
suprême du Culte.

Dogme : le Desséché règne sur l'hiver. Son prophète fut Ocann le Dévoreur, qui
vécut six siècles avant Leodegar, convertit une grande partie de la population
humaine et fut ravi par le Desséché au cours de la bataille de Funaria en -548.
Le Desséché est un dieu ancien ; A ceux qui prétendent que les deux Déesses
sont antérieures, Ocann le prophète a répondu que la religion de la Mort était
plus vieille, mais que ses premiers croyants n'avaient pa laissé de trace parce
qu'ils avaient tous disparu des millénaires plus tôt, par dégoût de la vie et par
adoration du Desséché...
Le Desséché est le principe de la souffrance et de la mort. La doctrine du
Desséché est doloriste : la maladie et la privation apportent la sagesse, la
rédemption et transcendent l'âme, alors que l'abondance et les plaisirs noient
l'esprit dans l'animalité charnelle. Le Desséché a enseigné aux Hommes que l'être
parfait est le mort, parce qu'il s'est coupé du corps pour devenir d'essence
purement spirituelle. Les morts étant les créatures les plus nobles, il faut
respecter leurs volontés dans le monde des vivants et les servir vec
empressement et humilité.
Le Desséché est célébré au cours de la Fête des Retrouvailles, au solstice
d'hiver. Aucune célébration populaire n'est entreprise : au contraire, tout le monde
se cadenasse chez soi et prie le Desséché d'être clément. En effet, au cours de la
nuit, les morts qui ont une vengeance à accomplir, qui désirent obtenir une
réparation ou qui veulent faire appliquer un testament négligé se relèvent et
visitent les vivants. La vraie fête a lieu en général le lendemain à l'aube, quand
tout le monde se réjouit d'avoir survécu à cette nuit d'épouvante.

Secrets cléricaux : le Nom du Desséché, Nacrossidès, ne peut être communiqué


qu'aux membres de son clergé. Communiquer ce nom à toute autre personne est un
blasphème susceptible de priver le prêtre de toutes ses prérogatives, voire de le
menacer d'excommunication. Le Sinaséen, la langue la plus ancienne du vieux
continent, serait selon l'enseignement d'Ocann la langue des premiers sectateurs
du Dieu. Il convient de garder secrète cette information et de sauvegarder les
rarissimes documents écrits en Sinaséen, de préférence en les dissimulant aux
autres cultes.
- Religions claniques -

Culte d'Ululata (Déesse de la Lune) :

Symbole sacré : un croissant de lune.

Armes autorisées : petites lames courbes, cimeterre, arcs.

Ethique : un chant d'action de Grâces à chaque lever de lune. Une fois par cycle
lunaire, une offrande de fleurs ou d'argent dans une vasque d'eau où se reflète la
lune ; Protection des loups et des chiens errants ; Protection des fous et des
simples d'esprit ; Protection des voyageurs et des nomades ; Protection des
parjures, des menteurs et des imposteurs.

Titres : les novices sont appelés Lévites. Les prêtres consacrés sont appelés
Sélènes. L'Astrogogue est le chef du culte dans une province ou un royaume.

Culte de Boesus (Dieu de la Guerre) :

Symbole sacré : une hache à double tranchant.

Armes autorisées : toutes celles qui privilégient un engagement rapproché.

Ethique : entonne un péan (chant de guerre) avant et après chaque combat ; La


moitié du butin ramassé par le prêtre doit être versée au Dieu ; Doit combattre
au prmeier rang et ne jamais prendre la fuite ; Entre une solution pacifique et
une solution guerrière, doit toujours prendre le parti de la guerre ; Le duel
judiciaire (même au premier sang) est la meilleure façon de rendre la justice.

Titres : les novices sont appelés les Sacrifiés. Les prêtres consacrés sont appelés
les Bellophores. Le Polémarque est le chef du culte dans une province.
Culte de Gullweig (Dieu de la mine, de la forge et des secrets) :

Symbole sacré : un marteau sur une enclume.

Armes autorisées : marteaux et masses.

Ethique : une prière propitiatoire à l'entrée de tout complexe souterrain ;


Quelques gouttes de sang ou de vin étalées sur la lame de tout nouvel outil ou de
toute nouvelle arme ; Protection des artisans et des mineurs ; Interdiction de
porter des armures non métalliques ; Protection du commerce ; Protection des
filons métallifères.

Titres : les novices sont appelés les apprentis. Les prêtres consacrés sont appelés
Chamanes. Le Runoia est le chef du culte dans une province.

Culte d'Aquilo (Dieu de la mer) :

Symbole sacré : une conque marine.

Armes autorisées : harpon, épieu, trident.

Ethique : entonne une courte prière à chaque marée ; Un sacrifice important doit
être fait à chaque marée d'équinoxe ; Doit bénir navires et équipages avant
chaque voyage au long cours ; Ne doit se nourrir que de poissons et de fruits de
mer ; Ne doit jamais passer plus d'un an loin de l'océan ; Doit protéger les veuves
et les orphelins des marins disparus en mer ; Sur un navire en train de sombrer,
doit être le dernier à quitter le bord ; En cas de famine, doit désigner les membres
de l'équipage à sacrifier.

Titres : les novices sont appelés les Nautilons. Les prêtres consacrés sont appelés
les Hiéronautes. Le Thalassarque est le chef du culte sur une mer.
La réforme Mélrosienne

L’église de la Loi éternelle


L’église de la Loi éternelle est vouée au respect de la Loi et à la guerre contre le
Chaos. Ses adeptes sont surnommés melrosiens. D’après les historiens, cette
puissante secte est apparue en lointain Occident, lorsque saint Melrose reçut des
mains de la Déesse les tables de la Loi. D'autres affirment simplement qu'il s'agit
d'un schisme du panthéon cyclothéiste, en particulier des cultes de la Déesse
Douce et de la Vieille Déeese. De fait, les cyclothéistes ne portent pass les
melrosiens dans le cœur.
A l’origine, elle se présente comme une réforme, c’est-à-dire comme une meilleure
manière d’honorer les dieux. L’église s’adresse à une divinité impersonnelle, la Loi.
Les simples croyants l’appellent la Déesse. Elle apparaît comme une femme
aveugle, portant une épée et tenant une balance. Toutefois, les théologiens
estiment qu’il s’agit d’un principe plutôt que d’une déesse. Ils ne reconnaissent
aucun dieu ou déesse comme autre chose que l’émanation de la Loi ou du Chaos. Il
y a donc une seule essence divine, qui est la Loi elle-même. Les dieux et déesses
sont considérés par les théologiens comme des émanations de la Loi, quand leur
culte est conforme à ses préceptes.
De manière plus pratique, les prêtres de la Loi s’accommodent volontiers des
cultes locaux qu’ils rencontrent, tant qu’ils ne sont pas manifestement des
émanations du Chaos. Dans les terres éloignées, ils tendent à être plus stricts et
à ne manifester de fidélité qu’envers les saints de la Loi. A ce titre, les cultes des
dieux indigènes et des religions claniques sont réputés oeuvres du Chaos.
Pour les théologiens Melrosiens, le monde est incréé, ou plus exactement, il n’existe
que comme discordance entre la Loi et le Chaos. Un monde parfait serait réglé par
la seule Loi au point de se fondre en elle. Le temps n’a pas véritablement sa place
pour la Loi, car tout devrait être immuable.
Néanmoins, il s’est développé une forte croyance dans l’avènement de la Loi, qui
chasserait définitivement le Chaos et l’impureté du monde. Les ordres de
chevalerie sont fortement influencés par cette croyance.
Les principes de la Loi
Les principes essentiels des Melrosiens sont le strict respect de la Loi, de l’ordre
établi et des serments, le respect scrupuleux des prières et des valeurs
chevaleresques de merci, de courage, de vaillance, de générosité, de protection des
faibles et des pauvres. La Loi est au dessus de l’individu, au dessus de la société,
c’est un principe auxquels tous les autres doivent être subordonnés : l’obéissance
aux préceptes religieux de Pureté, de Chevalerie et de Chasteté de Chevalerie
sont ses fondements essentiels.
La Loi exige de ses adeptes le strict respect des lois, de l’autorité et de la
hiérarchie, le sens de la justice, la primauté de la communauté sur l’individu. Elle
implique également une notion de pureté, qui implique notamment :
† De bénir ce que l’on s’apprête à boire ou à manger (et plus généralement, de
bénir les objets potentiellement impurs, comme les armes, les vêtements, etc.).
† De s’abstenir de toucher de choses mortes ou du sang, et de se purifier si on
est contraint de le faire.
† De se tenir à l’écart des choses réputées impures, contaminées par le Chaos
et ses manifestations.
Les clercs de la Loi sont obsédés par l’impureté et plus encore, par la souillure du
Chaos, qui peut se manifester sous les apparences les plus trompeuses. A l’entrée
des églises se trouve le Seuil de pureté. On peut écouter les sermons sans le
franchir, mais il faut être en état de pureté pour entrer au-delà. Les prêtres,
moines et moniales sont supposés prier six fois par jour, se purifier régulièrement,
vivre pauvrement, ne pas manger de viande qui n’ait pas été sacrifiée
rituellement, ne pas boire d’alcool, ni prendre de drogue d’aucune sorte, ne pas
avoir de relations sexuelles, ni aucune forme de vice.
Les relations sexuelles sont sources d’impureté. Un prêtre qui faillit à ce devoir
doit se purifier avant de pouvoir retourner dans un temple. En pratique, elles
sont mieux tolérées pour les prêtres que pour les moines et les moniales, dont la
chasteté est sacrée.

Toute viande destinée à la consommation du clergé doit être sacrifiée


rituellement afin d’être vidée de son sang. Les laïcs qui cherchent à vivre selon la
Loi peuvent consommer cette viande mais n’y sont pas astreints. Par contre, les
sacrifices publics ne sont pas encouragés. Là où ils coexistent avec des cultes de
divinités bien établis, les adeptes de la Loi découragent les sacrifices sanglants,
car le sang est impur. Le seul véritable sacrifice, c’est celui de soi même : se
battre contre le Chaos, défendre l’église, sont un honneur immense. toute souillure
éloigne de la sainteté. Certaines sectes estiment que l’expiation publique de la
souillure par la flagellation permet de rétablir la pureté, mais l’église n’encourage
pas vraiment ces déviances – sans les condamner.
Le nombre 6 possède un caractère sacré pour les Melrosiens. C’est le nombre des
plaies infligées à saint Melrose durant son martyre. Le symbole de la Loi est la
croix potencée. Les melrosiens portent volontiers un hexagone en pendentif et
prient en faisant le signe de l’hexagone.
Le clergé est très hiérarchisé, de même que des couvents d’hommes ou de
femmes voués à la religion. Si la Loi, comme déesse, est assez lointaine et
abstraite, de nombreux saints et saintes fournissent au peuple des exemples à
suivre.
Les vrais adeptes de la Loi croient à la réincarnation des âmes. D'autres
religions aussi, d’ailleurs. La principale différence, c’est que l’observance des rites
permet de progresser d’incarnation en incarnation vers la sainteté.
Rien n’interdit à un Melrosien d’entrer dans un temple d’une divinité, si celle-ci
n’est pas ostensiblement une incarnation du Chaos. Par contre, il lui est interdit
de prendre part à une cérémonie qui implique un sacrifice sanglant.
Les saints et les saintes jouent un rôle important pour les melrosiens. Ce sont de
simples mortels, mais leur foi, parfois leur sacrifice, leur donne un rôle
d’exemplarité. Il existe des anges, tout comme il y a des démons. Ils ne jouent
toutefois pas un rôle important, sauf dans les élaborations des théologiens.
Sainte Morgane est la farouche protectrice de la Loi. Elle est surnommé la
Louve d’acier et représentée en guerrière vêtue d’une armure. C’est la sainte
patronne des croisés et des ordres de chevalerie.
Sainte Rebecca est la guérisseuse, la dispensatrice des rites. De nombreux
monastères de femmes lui sont dédiés. Les religieuses portent un voile gris, signe
de modestie.
Saint Fredrik est le protecteur des nains, et par extension, des métiers qu’ils
occupent traditionnellement comme la forge ou la brasserie. C’est aussi un saint
protecteur des maisons, car il est particulièrement méfiant et vigilant.
Saint Dougall le sombre est un ancien voleur repenti, qui s’est sacrifié au service
de la Loi. Enfin, c’est comme ça que les prêtres de la Loi présentent les choses. De
nombreuses légendes populaires en font un sympathique larron, et les nomades
prétendent qu’il faisait partie de leur peuple. C’est le saint patron des serruriers,
des marchands et des nomades.
Saint Sylvère à la Feuille d’argent est un personnage un peu mystérieux,
protecteur silencieux des elfes. Il apparaît fréquemment aux côtés des saints
dans les légendes populaires.
Saint Antonius le sage est réputé protéger contre les morts-vivants.
Saint Bruno le batailleur est l’ennemi des gobelins et consorts, connu pour sa
vivacité au combat.
Saint Gantry est un guérisseur, souvent associé au saint Huxley, un saint
protecteur contre le Chaos.
Saint Gary est un vieux sage et un devin, qui envoie les autres saints dans des
quêtes périlleuses.
Saint Sarien est le protecteur du sommeil et des rêves.
Saint Tars est un saint guerrier, qui se lance fougueusement dans la mêlée
contre les troupes du Chaos.
Six ordres de chevaliers Melrosiens sont constitués. Quoique rivaux au point d’en
arriver parfois à des guerres intestines, ils règnent d’une main de fer sur les
continents occidentaux. Un Suprême Conseil, formé des six Grand-maîtres, est
chargé de la direction de l'Eglise et d’arbitrer les conflits.

Ordre de sainte Morgane : Cet ordre dédié à la Louve d’acier met l’accent sur les
vertus chevaleresques et sur l’amour courtois. C’est le plus important des six
ordres, par le nombre de ses chevaliers comme par ses possessions terriennes.
L’héroïsme pouvant aller jusqu’à la folie y est plus prisé que la merci. Malgré leur
prestige, les morganides ont mauvaise réputation, du fait de leurs excès et de
leur violence. Il est dirigé par le terrible frater Stalhberg.
Ordre de saint Bruno le batailleur : Cet ordre est dédié à la conquête et à la
guerre. Moins prisé que le précédent, il est aussi plus organisé et plus agressif.
Ses chevaliers sont réputés pour leur implacable rectitude dans toutes leurs
conduites publiques et privés. Il est très hostiles aux superstitions shamaniques
et aux cultes claniques. Les brunides sont dirigés par le grand-maître sire Key.
Ordre de Sainte Rebecca : Cet ordre est voué à la justice et à la compassion.
Les chevaliers de cet ordre ouvrent leurs rangs à toutes les races conscientes,
dans la mesure où elles respectent les préceptes de la Loi. Nombre d’entre eux
sont des paladins. Ils se querellent fréquemment avec les brunides, malgré les
admonestations de la grande maîtresse Tenaïa.
Ordre de Saint Tars : cet ordre est voué à l’honneur militaire. Son grand-
maître, Stepan, est un wolfen – ce qui lui vaut de nombreuses suspicions de la
part de ces collègues. Les chevaliers de Saint Tars prennent une importance
croissante. La puissante forteresse de Butasov leur a été confiée.
Ordre de Saint Dougall : Ce petit ordre, voué à la stricte discipline de l’arc, puise
ses origines dans les troupes légères. Au départ, il s’agissait simplement d’une
confrérie d’archers militaires, mais ils ont revendiqué le rang d’Ordre et l’ont
obtenu. Leur régiments d’élites pratiquent désormais le tir à l’arc monté. Les
Dougallides sont aussi réputés pour être des espions de talent. Ils sont dirigés
par le grand-maître Domenn.

Ordre de Saint Gary : Cet ordre est l’une des clefs de la puissance Melrosienne.
Il est le seul a être ouvert aux mages et à avoir ouvert une académie de Magie.
Il est dirigé conjointement par un homme et une femme : maître Vasil et
maîtresse Karlota, réputés vivre un amour purement platonique. Leurs terres se
trouvent au plus lointain septentrion.
Les hérésies
Il existe de nombreuses sectes et hérésies melrosiennes. La plus connue,
néanmoins, sont les Kahirim, dits de l’Ancienne observance, qui refuse toute forme
d’aménagement ou d’assouplissement de la Loi, et récuse le culte des saints et les
superstitions populaires. Ils estiment que les tables de la Loi n’ont jamais été
retrouvées et que saint Melrose est un imposteur. Parmi certains chevaliers
s’est développée la Stricte observance, qui se caractérise par l’accent mis sur la
valeur chevaleresque, une attitude plus stricte à l’égard des anciens dieux et de
leur culte, et le goût du martyr.

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