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Maths

MPSI 1 Cours Séries


Année 2013-2026

Les séries

Rqs perso : Stirling en DM 17 , faire au moins une accélération de convergence.

Définitions basiques :

N
X
D1 : Soit (uk )N une suite de K et N ∈ N , alors SN = uk somme partielle d’indice N
P k=0
de la série uk .
Rq : S0 = u0 et ∀n > 0 , un = Sn − Sn−1 .

La suite (uk )N est donc déterminée par la donnée des sommes partielles : (Sn )n≥0 .
P
D2 : Soit (uk )N une suite de K . On dira que la série uk est convergente si la suite (S
Pn )N
des sommes partielles est convergente . Dans le cas contraire , on dira que la série uk
est divergente .

X
P
D3 : Soit uk une série convergente . Alors on pourra noter : lim SN = uk .
+∞
k=0
P
Rq : Ceci n’est qu’une notation pour la somme de la série uk .

Rq : Il y a bien sûr unicité de la limite .

Le principal risque ( on y reviendra ...) est de confondre la nature de la suite et celle de la


série ! !
Deux problématiques :

1) Déterminer la nature d’une série ( convergente ou divergente) .

2) Calculer la somme en cas de convergence .

Parfois les deux problèmes peuvent être traités simultanément , MAIS

l’énoncé pourra exiger de prouver d’abord la convergence puis calculer la somme après.

1
2

Influence de la modification d’un nombre fini de termes.


P
On ne modifie pas la nature de la série uk en changeant la valeur d’un nombre fini
des uk .

Par contre en cas de convergence , on aura modifié la somme de la dite série .


' $
Preuve : ∃N0 ∈ N/∀k ≥ N0 , vk = uk . ( N0 est le plus grand indice changé ...)
N
X N
X0 −1 N
X N
X0 −1 N
X 0 −1 N
X
vk = vk + vk = vk − uk + uk .
0 0 N0
|0 {z 0
} 0

Constante
& %

Rq : Si la suite (un )N n’est définie que pour n ≥ p , on adapte facilement les défnitions
précédentes ...

X
Si convergence : uk sera la limite .
p

D4 : Reste d’ordre N d’une série convergente .


P
Soit uk une série convergente de somme S et N ∈ N .

X
RN = S − SN = uk
k=N +1

Par définition : lim RN = 0 . Mais il est interdit de dire qu’une série est convergente

ssi Rn → 0 . Car l’existence même de ce reste suppose déjà que la série est convergente .

Exemples de départ :
N N  
X 1 X 1 1 1
I = − =1− après téléscopages.
k=1
k(k + 1) k=1 k k + 1 N + 1

X 1
La série est donc convergente et = 1.
1
k(k + 1)
N
X xk
II ( Série exponentielle ) .
0
k!
3
' $
Preuve : Rappel Taylor-intégral
n b
(b − a)k (b − t)n (n+1)
X Z
n+1 (k)
f ∈C ([a, b]), f (b) = f (a) + f (a) + f (t)dt
1
k! a n!
Attention : ceci est global à la différence d’un DL qui est local ! !
n x n x
xk (x − t)n t X xk ex
X Z Z
Donc e = x
+ e dt ⇒ ex − (x − t)n dt ≤

0
k! 0 n! 00
k! n!
x n+1 x n+1
 
e (x − t) x
− = ex → 0 (Bien remarquer que x est fixé ! ! !)
n! n+1 0 (n + 1)! n→∞
Ceci est donc une conséquence des suites de références .
& %


x
X xk
Conclusion fondamentale : e = .
0
k!

III L’Harmonique ...


N N Z k+1
X 1 X dt
≥ = ln(N + 1) −→ +∞
k=1
k k=1 k t
Donc lim SN = +∞ la série harmonique est donc divergente .
+∞

IV L’Harmonique alternée ...


Z 1 N Z 1X N Z 1
1 k−1
X (−1)k−1 k−1 1 − (−t)N
∀k ≥ 1, = t dt donc SN = = (−t) dt = dt
k 0 1
k 0 1 0 1+t
Z 1 Z 1
(−t)N (−t)N 1
= ln(2) − dt . Or dt ≤ . Cf Exo 12 feuille 17.
0 1+t 0 1+t N +1
La série harmonique alternée est donc convergente :

X (−1)N −1
= ln(2)
1
N

V La même par rassemblement :


2N
X (−1)k−1 1 1 1 (−1)2N −1
=1− + − ... + =
1
k 2 3 4 2N
4

2N N
X 1 X 1
−2 = ln(2N ) + γ + 0(1) − (ln(N ) + γ + o(1)) = ln(2) + o(1)
K=1
K K=1
2K
Explications au tableau .

Propriétés des séries convergentes :

−→ Linéarité de la somme . Soient (uk )N , (vk )N 2 séries convergentes et λ ∈ R .



X ∞
X ∞
X
P
La série (λuk + vk ) est convergente et (λuk + vk ) = λ uk + vk .
0 0 0

Structure d’espace vectoriel .


 
N
X N
X N
X ∞
X ∞
X
Preuve : (λuk + vk ) = λ uk + vk −→ λ uk + vk
0 0 0 0 0
 
P P
Rq très importante : ∀λ 6= 0 , les séries uk et λuk sont de même nature.
1 3
On va réutiliser ça a de nombreuses reprises ... λ ∈ {−1, , }.
2 2

−→ Propriété utile ! CV+DIV=DIV


' $
Preuve : Par l’absurde . Soient (uk )N , (vk )N 2 séries , la première convergente et

la seconde divergente . Alors si la somme des 2 était convergente , on pourrait appliquer


P P
la linéarité de la somme à (uk + vk ) et (−uk ) qui resterait convergente , or c’est

la série des (vk )N qui est divergente...


& %

Rq : On a utilisé qu’une série est soit convergente soit divergente , rien d’autre .

♠ Petit piège : deux séries divergentes peuvent avoir une somme convergente ...
X1 X 1 1

Exemple : et − . Preuve un peu plus loin.
k k2 k
−→ Propriété : Condition nécessaire et vraiment pas suffisante pour la convergence d’une
série .
5
P
Si uk converge alors lim uk = 0.

' $
Preuve : D’abord un Contre-exemple fondamental !
X1 1
La série harmonique est divergente et pourtant lim = 0.
1
k ∞ k

N
X
SN = uk donne uN = SN − SN −1 → L − L = 0
+∞
k=1
& %
Rq : Je ne suis surtout pas parti de lim uk = l car on n’est même pas sûr qu’elle existe...

Vocabulaire : Si uk ne tend pas vers 0 alors on dira que la série est

grossièrement divergente .

Les séries géométriques : Si a 6= 1 .


N
X 1 − aN +1
ak = bref elles convergent ssi |a| < 1 .
k=0
1−a
∞ ∞
X
k 1 aN +1 X
En ce cas a = et RN = = ak .
0
1 − a 1 − a N +1
1 − aN +1
Si |a| > 1 , ça diverge grossièrement et → +∞.
1−a
Si |a| = 1 , ça diverge grossièrement et l’objet peut être cyclique dans le cas où a ∈ Up .

−→ Propriété : Lien (suite - série ).

Soit (uk )N une suite de K .


P
Alors la suite (uk ) et la série (uk+1 − uk ) sont de même nature .

X
En cas de convergence , on a (uk+1 − uk ) = (lim uk ) − u0 .

k=0
X
Cette propriété ramène l’étude d’une suite (uk ) à celle d’une série (uk+1 − uk ).
0
P
Elle permet aussi d’étudier vk si on sait écrire vk sous le format vk = uk+1 − uk .

Des exemples suivront après ...


6

Les séries à termes complexes :

Soit (zk )N une suite à valeurs complexes.


P P P
La série zk est convergente ssi les séries réelles Re(zk ) et Im(zk ) le sont .

X ∞
X ∞
X
En cas de convergence , on a zk = Re(zk ) + i Im(zk ).
' 0 0 0 $
Preuve : Si les séries réelles sont convergentes :
N
X N
X N
X ∞
X ∞
X
zk = Re(zk ) + i Im(zk ) → Re(zk ) + i Im(zk ) .
+∞
0 0 0 0 0

Réciproquement :
N
X
Si la série complexe converge zk → L = a + ib , alors
+∞
0
N
! N
!
X X
Re(zk ) − a +i Im(zk ) − b → 0 donc le module au carré aussi .
+∞
0 0

N
!2 N
! N
! 2
X X X
Ainsi Re(zk ) − a ≤ Re(zk ) − a +i Im(zk ) − b → 0
+∞
0 0 0
N
X
Ainsi Re(zk ) → a . Pareil pour les parties imaginaires.
+∞
0
& %

Les séries à termes positifs :

Convergence par comparaisons :

−→ Propriété ( convergence par majoration des sommes partielles ).


P
Soit uk une série à termes positifs , il est clair que la suite (SN )N des sommes

partielles est croissante !

Donc la somme partielle converge ssi elle est majorée.

Rq 1 : Si la positivité de uk n’est vraie que à partir d’un certain rang p , ça ne change rien.
7

Rq 2 : On peut remplacer positif par négatif en remplaçant majorée par minorée.

L’essentiel est donc que le signe soit constant à partir d’un certain rang.

Il suffit de multiplier par −1 au bon moment !

−→ Propriété ( convergence par domination ).

Soient deux séries , telles que ∀k ≥ p , 0 ≤ uk ≤ vk .


P P
♦ Si la série uk est divergente , alors la série vk diverge .

X ∞
X
P P
♦ Si la série vk est convergente , alors la série uk converge et uk ≤ vk .
p p
' $
Preuve : 1 ) Comme (SN )N est croissante et qu’elle diverge elle n’est pas majorée
0 0
et donc tend vers +∞ . Donc SN ≥ SN → +∞ ⇒ SN → +∞ .

X
0
2) On peut contraposer le cas précédent , ou encore SN ≤ SN ≤ vk .
p

Relire le cours des suites où il a été prouvé que si une suite converge en croissant ,

elle reste sous sa limite. (SN )N est donc croissante majorée.


& %
−→ Propriété ( convergence par équivalence ).
P P
Soient uk et vk deux séries à termes positifs ( à partir d’un certain rang) .

Alors si uk ∼ vk , les séries sont de même nature .


Rq : L’essentiel est de signe constant.


'   $
uk uk uk
Preuve : lim = 1 ⇒ ∀ε > 0, ∃p/∀n > p, − 1 < ε ie 1−ε< <1+ε
∞ vk vk vk
1 1 3
On impose ε = , ça donne : vk < uk < vk .On applique le critère de domination :
2 2 2
P P
Si la série des uk est convergente , celle des vk aussi.
P 1 3
Si elle diverge, celle des vk aussi. Car les facteurs et ne changent rien...
2 2
& %
8

Il nous faudra plus loin un contre exemple très explicite pour expliquer l’aspect fondamental
de séries à termes positifs...CE+

−→ Propriété ( comparaison série-intégrale ).

Pour commencer un schéma fondamental !

Soit f : [p, +∞[→ R+ , une fonction continue décroissante à valeurs positives.


Z n+1 Z n
Pour tout entier n > p , on a l’encadrement : f (t)dt ≤ f (n) ≤ f (t)dt.
n n−1
Z N +1 N
X Z N
On en déduit que ∀N > p , f (t)dt ≤ f (n) ≤ f (t)dt.
p+1 p+1 p
Z N
P
Il en résulte que la série uk converge ssi lim f (t)dt ∈ R.
N →+∞ p
' $
Explications : La première inégalité découle de la croissance de l’intégrale.

La deuxième par sommation et relation de Chasles.


Z N
La conclusion vient du fait que f (t)dt est croissant par rapport à N .
p

Donc reste en dessous de sa propre limite. (SN )N serait donc croissante majorée.
Z N
Si f (t)dt diverge , c’est vers +∞ .
p

(SN )N serait donc minorée par un objet qui tend vers l’infini.
& %
−→ Propriété ( Séries de références ).
9

Théorème : Séries de Riemann


X 1
La série est convergente ssi α > 1.
n≥1


X 1 π2
Rq : Nous avons déjà montré que 2
= .
n 6
' 1 $
Preuve : Ici nos fonctions sont bien continues positives et décroissantes.
Z N
1
Si α = 1 ( série harmonique ) dt = [ln(t)]N
p = ln(N ) − ln(p) → +∞.
p t
Z N  N
1 1 1−α −1 1−α
Si α > 1 , α
dt = t → p .
p t 1−α p 1−α
Z N  N
1 1 1−α
Si α < 1 , dt = t → +∞.
p tα 1−α p
& %

N
X 1 √
−→ Exercice de cours : SN = √ ∼ 2 N.
k +∞
' 2 $
1
Preuve : Tout d’abord ici α = , série divergente.
2
Z k+1 Z k
1 1 1
Suite au schéma fondamental : √ dt ≤ √ ≤ √ dt donc
k t k k−1 t
N
Z N +1
1 X 1 Z N
1 √ √ √
√ dt ≤ √ ≤ √ dt ⇒ 2 N + 1 − 2 2 ≤ SN ≤ 2 N .
2 t 2 k 1 t
r r
N +1 2 SN
On divise pour avoir des gendarmes : − ≤ √ ≤ 1. Fini.
N N 2 N
& %

−→ Propriété : Utilisation des séries de références.

−→ Proposition ( utilisation des séries de Riemann) :

Si il existe α > 1 et M > 0 tels que pour k > p , 0 ≤ k α uk ≤ M alors la


P
série uk converge.
1
C’est par exemple le cas si lim k α uk = 0 , c’est comme si uk = o( ).
∞ kα
10

M P
A contrario , si il existe M > 0 tel que pour k > p , uk > , alors la série uk diverge.
k
λ
C’est par exemple le cas si uk ∼ avec λ 6= 0.
∞ k
' $
Preuve :
M
Pour la première idée , ∀k > p , 0 ≤ uk ≤ , convergence par domination (α > 1).

Pour la deuxième idée , on traduit la phrase quantifiée avec ε = 1 .

On est alors revenu sur la première idée .

Pour la troisième idée , divergence par domination .

Pour la dernière , on décrète λ > 0 , ( feinte du × − 1 ) .


1 1 uk 3
On traduit la limite avec ε = , on a alors ∀k > p , < λ < .
2 2 (k) 2

Et ainsi ∀k > p , uk > , → troisième idée .
2k
& %

−→ Proposition (Règle de d’Alembert) :


uk+1
Soit (uk )N une suite de R+
∗ . On suppose que lim = α.
∞ uk
P
Si 0 ≤ α < 1 , alors la série uk converge.

Si α = 1 , on ne peut rien dire : c’est le cas ambigü de la règle de d’Alembert.

Si α = 1+ ou α > 1 , alors la série est grossièrement divergente.


11
' $
Preuve : Le début a été rédigé lors du cours des suites ( Alembert) .

uk+1
Comparaison avec les séries géométriques . ∀ε > 0 , ∃p > 0 tel que ∀k > p , −α <ε
uk
1−α uk+1 1+α
On impose ε = > 0 . Donc ∀k > p , 0 < <α+ε= =µ<1.
2 uk 2
us
Il en ressort que ∀s > p , < µs−p .
up
( Multiplications successives de termes positifs avec téléscopages).

∀s > p , us < Kµs , convergence par domination avec une série

géométrique de raison inférieure à 1.

Si α = 1 , deux contre exemples simples sont utiles .


 2
k k
Les séries harmonique et de Riemann avec la puissance 2 : → 1 et →1
k+1 k+1
Pour α > 1 , la suite est positive et croissante...
& %

−→ Convergence absolue .

D5 :(Convergence absolue d’une série numérique) :


P P
On dit que la série uk est absolument convergente si la série |uk | est convergente.

P
−→ Propriété : Si la série uk est absolument convergente alors elle est convergente et

X ∞
X
uk ≤ |uk | .
k=0 k=0
12
' $
Preuve : Tout d’abord la réciproque est fausse .
X (−1)k
Contre exemple fondamental de cours la série harmonique alternée : .
k
Pour le résultat proposé : On définit deux nouvelles suites, ak = uk quand uk ≥ 0

et 0 sinon. bk = −uk quand uk < 0 et 0 sinon.

Il en ressort que ∀k ∈ N , ak ≥ 0 et bk ≥ 0 et uk = ak − bk .

Donc ∀k ∈ N , 0 ≤ ak ≤ |uk | et 0 ≤ bk ≤ |uk | .


X X
Ainsi les séries ak et bk sont convergentes par domination.
X
Et alors uk l’est aussi par combinaison linéaire .
& %

→ Compléments :

En exercice nous prouverons le "fameux" CSSA :

Soit (an )N une suite réelle , telle qu’elle soit positive décroissante de limite nulle.

(−1)n an est convergente.


P
Alors la série

Application directe : le CE+ ...


X (−1)k
1) √ est donc une série convergente !
k
(−1)k
 
2) La série des ln 1 + √ lui est équivalente en l’infini ( mais de signe non constant).
k
(−1)k (−1)k
 
1 1
Et pourtant elle est divergente ! Car ln 1 + √ = √ − + o( ).
k k 2k k
Le premier morceau est de nature convergente et le deuxième divergente , or CV+DIV=DIV .
1 1 1
Le deuxième est − + o( ) ∼ − série de Riemann divergente .
2k k ∞ 2k
De signe constant pour k grand et critère par équivalence.

Représentation décimales des réels :


13

−→ Propriété : Développement décimal propre d’un réél .

∀x > 0 , ∃!(uk )N telle que ∀k ≥ 1 , uk ∈ J0, 9K et ∀p ∈ N/∃k > p, uk 6= 9 .



X
Et x = u0 + uk 10−k
k=1

' $
Preuve : u0 = bxc ⇒ 0 ≤ x − u0 < 1 ⇒ u1 = b10(x − u0 )c ∈ J0, 9K
u1 u1 1
Donc u1 ≤ 10(x − u0 ) < 1 + u1 ⇒ u0 + ≤ x < u0 + + .
10 10 10
Rq : ceci est un encadrement à 10−1 près .

Ceci est aussi l’initialisation de notre récurrence .

HRn , supposons qu’on ait construit des entiers uk , 0 ≤ uk < 10 , (des chiffres),
j  u1 u2 uk−1 k
tels que uk = 10k x − u0 − − 2 − ... − k−1 = b(10k x)c − 10b(10k−1 x)c
10 10 10
n−1
! n n
X u k
X uk X uk 1
Donc uk ≤ 10n x − k
< uk + 1 ⇒ k
≤ x < k
+ k
.
0
10 0 $
10 0
10 10
n
! n
!!%
X u k
X uk
Ainsi 0 ≤ 10n+1 x − k
< 10 et un+1 = 10n+1 x − ∈ J0, 9K
0
10 0
10k
n n
X uk X uk 1
Posons a0 = u0 et b0 = uo + 1 , an = k
, bn = k
+ n .
0
10 0
10 10
an est une valeur approchée de x de type décimale par défaut à 10−n près.

bn est une valeur approchée de x de type décimale par excès .


un
La suite (an )N est croissante car ∀n, an − an−1 = .
10n
un − 9
La suite (bn )N est décroissante car ∀n, bn − bn−1 = ≤ 0.
10n
Ces suites sont donc adjacentes de limite commune x .
& %
Rq : Cela montre que tout réel est limite d’une suite croissante de rationnels .

Et donc la densité de Q dans R.


14

Rq : On montre que x est rationnel SSI le développement est périodique.

Rq : x = 0.399999... est un développelment impropre.

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