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La Comptabilité Comme Instrument de Gestion
La Comptabilité Comme Instrument de Gestion
ch
LEP
—
Jürg Leimgruber
Urs Prochinig
LA COMPTABILITÉ
COMME INSTRUMENT
DE GESTION LA COMPTABILITÉ
Cet ouvrage traite des interrelations dans l’entreprise en se focalisant sur
quatre thèmes en particulier : le tableau des flux de trésorerie et la planifi-
COMME INSTRUMENT
cation financière, l’analyse du bilan et du résultat, la comptabilité analytique
ainsi que le calcul d’investissement. Entièrement revu depuis la dernière DE GESTION
édition, l’ouvrage se compose d’explications théoriques et de nombreux
exercices. Un livre avec les corrigés des exercices est disponible séparément.
URS PROCHINIG
des écoles techniques supérieures et des universités ainsi qu’aux cycles
de formation pour la préparation aux diplômes professionnels supérieurs,
par exemple dans l’informatique de gestion, les banques et assurances,
le marketing et la vente, ou aux responsables qualifiés dans le secteur
comptable et fiduciaire. Il s’adresse également à tous les praticiens de
l’économie et de l’administration.
JÜRG LEIMGRUBER
INSTRUMENT DE GESTION
LA COMPTABILITÉ COMME
Traduction
Syntax Traductions SA, Zurich (1re édition) et Otto Raemy, Fribourg
Mise en pages
Macgraph, Yves Gabioud, Puidoux
Relecture
SEC Formation, Fribourg
Relecture typographique
Catherine Vallat, Moutier
Edition 2015
© LEP Loisirs et Pédagogie SA, 2015
Le Mont-sur-Lausanne
ISBN 978-2-606-01555-8
LEP 935171A2
II 0616 2COU
Imprimé en Suisse
www.editionslep.ch
Préface
Les activités de direction deviennent de plus en plus complexes et exigeantes pour les cadres
de tous niveaux. C’est la raison pour laquelle les cadres dirigeants se doivent de maîtriser
les principaux instruments de la gestion financière de l’entreprise.
Ce manuel traite moins des processus de technique comptable que des interrelations dans
l’entreprise, qui sont à la fois précisées et mises en évidence. Il se limite donc à l’essentiel
et donne un aperçu sur :
Nous remercions tous les collègues qui nous ont soutenus par leurs conseils lors de l’élabo-
ration de ce manuel. Nous remercions tout particulièrement Theres Schwaiger pour sa relec-
ture minutieuse et sa critique du manuscrit. Nous recevrons volontiers toute suggestion
constructive.
Nous vous souhaitons beaucoup de plaisir lors de votre lecture et une grande réussite lors
de l’application de ce qui aura été appris.
Jürg Leimgruber
Urs Prochinig
La nouvelle édition de cet ouvrage tient compte des nouvelles prescriptions de tenue et de
présentation des comptes du Code des obligations, en vigueur depuis le 1er janvier 2013.
Annexe
䉯 Le nouveau Plan comptable suisse PME de Sterchi, Mattle et Helbling a été repris sous la
forme d’un extrait (à des fins de formation).
Théorie Exercices
1 partie Tableau des flux de trésorerie
re 11 160
11 Introduction 11
12 Tableau des flux de trésorerie 15 160
13 Planification financière 33 208
Annexes
Bibliographie 457
Index 458
Table 1 : facteurs d’actualisation 461
Table 2 : facteurs d’actualisation d’une annuité 463
Définitions des ratios 466
Valeurs de ratios de la pratique 467
Extrait du Plan comptable suisse PME 469
Théorie
11
Introduction
Dans la comptabilité, le bilan se présente selon les règles de la tenue des comptes en partie
double ; dans les rapports de gestion, la présentation du bilan sous forme de rapport (ou
liste) lui est souvent préférée.
Bilan Bilan
Actifs (patrimoine)
Capitaux étrangers ./. Capitaux étrangers (dettes)
(dettes) = Fonds propres (patrimoine net)
Actifs (patrimoine)
Il ressort des deux présentations que les fonds propres, dans le bilan, sont constitués d’un
solde : ils attestent de l’excédent des avoirs par rapport aux dettes.
Les défenseurs de la théorie statique du bilan considèrent celui-ci comme la partie la plus
importante de la comptabilité et estiment que le but essentiel de la comptabilité consiste à
déterminer le patrimoine net et à permettre une reddition des comptes envers les bailleurs de
fonds, qui présente l’utilisation du capital et sa couverture par les avoirs. Ce point de vue est
sous-jacent aux prescriptions d’évaluation du droit des obligations dont l’idée de base est en
fin de compte que la protection des créanciers et la pérennité de l’entreprise semblent plus
assurées par une situation saine sur le plan des avoirs que grâce à la capacité bénéficiaire de
l’entreprise.
Introduction
11
Le compte de résultat donne des indications sur les augmentations et les réductions des
fonds propres au cours d’une période donnée par suite de l’activité d’exploitation de
l’entreprise sous la forme d’un calcul lié à un intervalle de temps.➀ Le résultat est le solde
du compte de résultat et débouche sur un bénéfice ou une perte en fonction de la taille
respective des produits et des charges.
Solde = bénéfice
➀ Dans le compte de résultat, les entrées et les sorties de fonds propres qui sont provoquées par les relations
avec les propriétaires de l’entreprise ne sont pas prises en compte, par exemple les augmentations et les
réductions de capital ainsi que les distributions de bénéfice.
Introduction
11
Le tableau des flux de trésorerie indique, en tant que décompte lié à une période de temps, les
origines des augmentations et des réductions de trésorerie (liquidités) au cours d’une période
donnée. Le solde est la variation des liquidités de la période sous revue (dans l’exemple présenté
sous forme de comptes, il s’agit d’une augmentation).
Solde = augmentation
des liquidités
Le tableau des flux de trésorerie est également appelé tableau de financement en Suisse
parce qu’il présente les variations de certaines globalités de moyens – en général, les liqui-
dités.➀
Les Allemands utilisent le concept de tableau de flux de capitaux pour le tableau des flux
de trésorerie, concept qui a également été utilisé dans le passé en Suisse, mais qui n’est plus
considéré actuellement comme approprié, étant donné que le concept de capital est utilisé
de manière très variée dans la pratique et qu’il ne reflète pas du tout la nature du tableau
des flux de trésorerie – notamment la présentation des flux de liquidités.
➀ Les globalités de moyens sont également décrites en tant que fonds (de l’américain funds = liquidités ;
respectivement du latin fundus = réserve d’actifs constituée à des fins déterminées) :
䉯 Par fonds des disponibilités, on entend tous les états en espèces ainsi que les valeurs d’actifs assimilées
aux espèces. Le tableau de financement relatif aux fonds des disponibilités sera appelé tableau
des flux de trésorerie. Il est le cœur de cet ouvrage.
䉯 Le fonds de l’actif circulant net comprend les actifs circulants moins les fonds étrangers à court terme.
Introduction
11
Les premières présentations théoriques sur les tableaux des flux de trésorerie ont déjà été
publiées aux Etats-Unis en 1910 ; de tels tableaux ont acquis une signification pratique seu-
lement après la Seconde Guerre mondiale, d’abord aux Etats-Unis, puis en Europe. En
Suisse, la première publication d’une preuve du financement et de l’investissement supplé-
mentaires fut publiée dans le rapport annuel de Landis & Gyr SA en 1957, puis Karl Käfer
(Zurich, 1967) en a défini pour la première fois les bases dans son ouvrage Tableau de flux
de capitaux.
La nécessité des tableaux des flux de trésorerie provient essentiellement du fait que le bilan
et le compte de résultat ne couvrent pas deux besoins importants en informations de la
direction et des investisseurs (actionnaires) :
䉯 Les tailles intrinsèques des flux qui peuvent donner des indications sur les variations de
la structure du capital et de la fortune de l’entreprise ne sont pas indiquées.
䉯 L’analyse statique des liquidités sur la base du bilan➀ ne donne pas suffisamment d’in-
formations sur l’évolution de la capacité de paiement, notamment parce que les chiffres
sont liés à un instant donné, qu’ils ne contiennent aucune indication sur les origines et
que le compte de résultat n’est pas pris en considération.
Le tableau des flux de trésorerie complète, au titre de troisième compte annuel, les
carences en information du bilan et du compte de résultat, dans la mesure où il donne
des renseignements sur :
䉯 l’évolution des liquidités
䉯 les processus d’investissement
䉯 les mesures de financement
au sein de périodes commerciales passées ou futures.
Liquidités + créances
Degré de liquidité 2
Capitaux étrangers à court terme
Actifs circulants
Degré de liquidité 3
Capitaux étrangers à court terme
12
Ce sont des objectifs en matière Ce sont des objectifs en termes de Ces objectifs se réfèrent aux propres
de fourniture de prestations et de l’état du patrimoine, de la situation collaborateurs, à la société ou à
ventes. financière et des résultats. l’environnement.
Dans ce manuel, les deux principaux objectifs financiers sont placés au premier plan :
䉯 L’objectif principal est, pour la plupart des entreprises, l’obtention d’un bénéfice : à
long terme, une entreprise ne peut survivre que si elle peut couvrir ses charges et dégager
un bénéfice, afin de rémunérer sous forme appropriée les fonds propres investis
(rentabilité des fonds propres).➀
䉯 La garantie d’une capacité permanente de paiement (liquidités) est, en temps normal,
le principal objectif secondaire et devient souvent, en temps de crise, l’objectif principal.
L’incapacité de paiement est de loin la principale cause de faillite des entreprises.
➀ Une exception majeure est constituée par les organisations à but non lucratif (Non Profit Organizations)
pour lesquelles ce n’est pas la réalisation d’un bénéfice, mais la satisfaction des besoins qui passe au premier
plan, par exemple une entreprise de transports publics, des clubs de loisirs, des églises, des organisations
caritatives. Toutefois, il faut aussi que les charges soient couvertes par les produits.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Le bilan en tant que décompte statique ne fournit que des indications partielles sur l’atteinte
des objectifs, à savoir l’état des liquidités, ainsi que le bénéfice obtenu en tant qu’accroissement
des fonds propres.
Il ne révèle aucunement les origines de la constitution de ces grandeurs.
Bilan
Liquidités
Capitaux étrangers
Autres actifs
Fonds propres en début
d’exercice
Bénéfice
Pour illustrer ces origines, deux décomptes dynamiques différents (liés à des intervalles de
temps) sont nécessaires en comptabilité en dehors du bilan en tant que décompte statique
(lié à un instant donné), à savoir le tableau des flux de trésorerie et le compte de résultat :
Décomptes dynamiques des origines
Le tableau des flux de trésorerie est une confronta- Le compte de résultat est la confrontation entre les
tion des recettes (augmentations des liquidités) et charges (réductions des fonds propres) et les pro-
des dépenses (réductions des liquidités) au cours duits (augmentations des fonds propres) au cours
d’une période. d’une période.➀
Le tableau des flux de trésorerie est un décompte Le compte de résultat est un décompte des ori-
des origines : il indique comment la situation en gines : il indique pour quelle raison les fonds pro-
termes de liquidités s'est développée. pres augmentent ou diminuent.
C’est sur la base de ces réflexions que l’on trouve, dans la comptabilité générale, les trois
décomptes globaux présentés à la page suivante.
➀ Dans le compte de résultat, les augmentations et les réductions des fonds propres qui découlent des rela-
tions avec les propriétaires de l’entreprise ne sont pas prises en compte, par exemple les augmentations et
les réductions de capital ainsi que les distributions de bénéfice.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Cette présentation indique sous forme schématique les interrelations entre les trois
décomptes :
Bilan d’ouverture
Liquidités
Fonds propres
Dépenses Charges
Recettes Produits
Augmentation
Augmentation
des fonds pro-
des liquidités
pres (bénéfice)
Bilan de clôture
Liquidités
Augmentation
des liquidités
Fonds propres
Augmentation
des fonds pro-
pres (bénéfice)
Tableau des
flux de trésorerie
12
Liquidités➀
Le concept de tableau des flux de trésorerie (en anglais cash flow statement) induit ainsi
le fait que ce décompte présente les augmentations et les réductions des liquidités au cours
d’une période donnée.
Ainsi, le concept de liquidités est compris d’une manière large : il intègre non seulement
les espèces en caisse et les fonds immédiatement réalisables sur les comptes bancaires et
postaux, mais aussi les autres placements d’argent extrêmement liquides qui ne sont sujets
qu’à un faible risque de variation de valeur et qui peuvent être convertis en espèces à court
terme.
Le plus simple est encore d’utiliser le concept de liquidités étendu par le terme générique
de liquidités (ou disponibilités) (en anglais, cash and cash equivalents) :
Liquidités nettes
Liquidités
./. Engagements bancaires à vue (comptes courants)
= Liquidités nettes
La composition du fonds utilisé (liquidités ou liquidités nettes) doit être publiée dans l’annexe.
L’inventaire initial et final des fonds doit correspondre aux postes du bilan.
➀ Comme le Code suisse des obligations ne contient aucune prescription sur le tableau des flux de trésorerie,
les indications suivantes se basent sur la Swiss GAAP RPC 4.
Une vue d’ensemble des dispositions légales et des normes reconnues est reproduite aux pages 29 et 30.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Le tableau des flux de trésorerie est expliqué dans les pages suivantes à l’aide de deux exemples.
➀ En Europe, on utilise souvent, dans le même sens, le concept de cash flow pour parler de flux de trésorerie
qui découlent de l’activité d’exploitation :
Ce qui, sur le plan terminologique, est faux, étant donné que la traduction du concept anglais de cash flow
est simplement flux de trésorerie. Et les flux de trésorerie se trouvent dans les trois domaines du tableau
des flux de trésorerie, pas seulement sur le plan opérationnel. Le descriptif de cash flow d’exploitation
serait plus approprié.
Une expression assimilée pour les flux de trésorerie qui découlent de l’activité d’exploitation est :
䉯 Financement interne
Un cash flow d’exploitation négatif est appelé cash drain (mot à mot écoulement de liquidités).
Tableau des
flux de trésorerie
12
Opérations 20 _1
Tableau des
flux de trésorerie
12
Activité de financement
+ Augmentation du capital-actions 20
./. Remboursement de l’emprunt – 25 – 5
= Augmentation des liquidités 5
Les explications sur le tableau des flux de trésorerie ainsi que sur le calcul du cash flow se
trouvent dans la double page suivante.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Le compte de résultat a été présenté à la page précédente sous forme de rapport (par
niveaux) comme c’est généralement le cas dans les rapports de gestion, afin d’améliorer la
compréhension des personnes peu formées sur le plan de la comptabilité. En comparaison,
voici le même compte de résultat sous la forme de comptes :
Compte de résultat 20 _1
Charges Produits
Frais de personnel 120 Produits de finances de cours 250
Autres charges 90
Amortissements de mobilier 9
Amort. d’installations informatiques 24
Bénéfice 7
250 250
Les opérations portées dans le compte de résultat constituent la base du calcul de cash flow
qui peut s’effectuer de deux manières différentes :
Calcul de cash flow (flux de trésorerie provenant de l’activité d’exploitation)
Bénéfice Bénéfice
➀ Des expressions similaires pour les monétaires sont : recettes provenant de l’activité d’exploitation, produits
ayant une influence sur les liquidités ou recettes en espèces. Dans le même esprit, on peut également parler,
en lieu et place de charges monétaires de dépenses découlant de l’activité d’exploitation, de charges ayant
une influence sur les liquidités ou de dépenses en espèces.
Tableau des
flux de trésorerie
12
➀ La comparaison visuelle du calcul direct et indirect de cash flow à l’aide du compte de résultat n’est possible
que dans les cas commerciaux simples, raison pour laquelle on doit renoncer à une présentation graphique
dans l’exemple 2.
➁ De nombreux profanes pensent que le cash flow peut augmenter grâce à un accroissement des amortisse-
ments, ce qui est impossible puisque aucun flux d’argent n’est engendré par les amortissements (sur le plan
comptable, une charge supérieure d’amortissements débouchera au contraire sur une baisse d’autant du
bénéfice en tant que solde du compte de résultat, de sorte que la somme qui découle du bénéfice et des
amortissements restera la même).
➂ Le cash flow peut également être présenté sous forme directe.
➃ Pour faire la distinction par rapport au financement interne (activité d’exploitation, cash flow), la notion de
financement externe est utilisée.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Opérations 20 _1
N° Opération Montant
➀ Le compte Débiteurs est, selon le CO, désigné par Créances résultant de la vente de biens et de prestations
de services, le compte Créanciers par Dettes résultant de l’achat de biens et de prestations de services. Cet
ouvrage utilise le plus souvent les désignations Débiteurs et Créanciers, car elles sont plus courantes dans
la pratique et requièrent moins de place dans les exemples du manuel.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Activité de financement
+ Augmentation du capital-actions 50
+ Augmentation de l’hypothèque 35
./. Versement des dividendes – 20 65
= Réduction des liquidités – 7
Les explications sur le calcul de cash flow figurent sur la double page suivante.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Les écritures provoquées par l’activité d’exploitation constituent la base du calcul de cash
flow :
Calcul de cash flow
䉯 A la fois les augmentations des créanciers et les diminutions de stocks signifient que les
charges de marchandises sont supérieures aux paiements aux fournisseurs. Le bénéfice
est donc inférieur au cash flow, raison pour laquelle les différences doivent être ajoutées
au bénéfice lors du calcul de cash flow.
Problèmes choisis
Lors de la création des tableaux des flux de trésorerie, on se heurte à des questions comp-
tables exigeantes, raison pour laquelle de bonnes connaissances en comptabilité générale
(ou comptabilité financière) sont indispensables.
Tableau des
flux de trésorerie
12
䉴 Provisions
Les provisions sont des engagements à court ou à long terme qui sont indéterminés le jour
de la clôture du bilan soit en termes de montant, soit en termes de moment de leur surve-
nance.
Les provisions sont provoquées fondamentalement par l’activité d’exploitation, raison pour
laquelle les variations sont présentées dans l’activité d’exploitation. On fait la distinction
entre trois situations :
䉯 La constitution et la dissolution de provisions ont un effet sur le résultat, mais pas sur
les liquidités, raison pour laquelle ces processus ne sont présentés, dans le calcul indirect
de cash flow, qu’en tant que différences entre le bénéfice et le cash flow.
䉯 L’utilisation des provisions (paiements à la charge des provisions) est passée dans la
méthode directe de cash flow en tant que dépenses. En outre, cette situation est égale-
ment à mentionner dans la méthode indirecte de cash flow parce qu’elle constitue une
différence entre le bénéfice et le cash flow : l’utilisation est neutre en termes de bénéfice,
mais elle débouche sur une réduction du cash flow.
Tableau des
flux de trésorerie
12
Dispositions générales Présentation des comptes des Etats financiers établis selon une
(CO 957) grandes entreprises (CO 961) norme comptable reconnue (CO 962)
Ces dispositions sont applicables Des dispositions particulières En plus des comptes annuels établis
䉯 à toutes les entreprises indivi- s’appliquent aux entreprises conformément au CO, les entre-
duelles et sociétés de personnes soumises à un contrôle ordinaire. prises cotées en bourse sont encore
à partir d’un chiffre d’affaires Il s’agit en principe d’entreprises qui tenues de dresser des états finan-
annuel de Fr. 500 000.–➁ dépassent les grandeurs suivantes : ciers selon une norme reconnue de
total du bilan de 20 millions, présentation des comptes. Pour les
䉯 aux personnes morales telles 40 millions de chiffre d’affaires, entreprises non cotées en bourse,
que SA ou Sàrl 250 emplois à plein temps. au minimum 20 % des associés
peuvent exiger de tels états.
Font partie des dispositions Ces entreprises doivent en plus Les états financiers doivent refléter
générales : 䉯 intégrer un tableau des flux une image fidèle de la réalité du
䉯 les principes applicables de de trésorerie dans leurs patrimoine, de la situation financière
tenue régulière de la comptabilité comptes annuels ; et des résultats de l’entreprise,
et de présentation des comptes ; la fameuse True and fair view.
䉯 rédiger un rapport annuel Les exigences en matière de tenue
䉯 la structure et le contenu des présentant la marche passée et et de présentation des comptes sont
comptes annuels présentés dans future des affaires ainsi que la très élevées.
le rapport de gestion, à savoir situation économique de
bilan, compte de résultat et l’entreprise. Les normes reconnues sont les Swiss
annexe ; GAAP RPC, les IFRS et, exception-
nellement, les US GAAP.➂
䉯 l’évaluation des actifs et des
dettes.
Le tableau des flux de trésorerie selon le Code des obligations est structuré de la même
manière qu’avec les normes reconnues.
➀ Le législateur distingue entre tenue des comptes et présentation des comptes. La tenue des comptes décrit
l’activité de tenue de la comptabilité, la comptabilisation. La présentation des comptes désigne le résultat
des opérations saisies dans la comptabilité.
➁ Les entreprises individuelles et les sociétés de personnes ayant réalisé un chiffre d’affaires inférieur à
500 000 francs doivent, selon la loi, tenir uniquement une comptabilité simple (avec recettes et dépenses
ainsi qu’un état du patrimoine, dans ledit « carnet du lait »).
➂ Conformément à l’Ordonnance du Conseil fédéral sur les normes comptables reconnues (ONCR).
Tableau des
flux de trésorerie
12
Ces trois normes requièrent la publication d’un tableau des flux de trésorerie dans le rapport
de gestion. La forme et le contenu sont imposés de manière détaillée. Le présent manuel
tient compte de ces exigences.
➀ En 2009, l’IASB (International Accounting Standards Board) a publié une version raccourcie des IFRS com-
plètes, les IFRS for SMEs (Small and Medium-sized Entities), qui sont également considérées comme une
norme reconnue en Suisse.
➁ IAS = International Accounting Standard
➂ FAS = Financial Accounting Standard
Tableau des
flux de trésorerie
12
Résumé
Le tableau des flux de trésorerie comble, en tant que troisième décompte annuel, les
carences en informations du bilan et du compte de résultat, dans la mesure où il donne des
indications sur :
䉯 l’évolution des liquidités
䉯 les processus d’investissement
䉯 les mesures de financement
à l’intérieur d’une période commerciale passée ou future.
Le tableau des flux de trésorerie est un décompte des origines : il indique comment la
situation en termes de liquidités s’est développée.
Le tableau des flux de trésorerie est décomposé en trois domaines d’activités et repré-
sente, sous forme de solde, la variation des liquidités :
Tableau des flux de trésorerie Cash flow statement
Flux de trésorerie provenant de l’activité Cash flows from operating activities
d’exploitation
(cash flow, financement interne)
+/– Flux de trésorerie provenant de l’activité +/– Cash flows from investing activities
d’investissement
+/– Flux de trésorerie provenant de l’activité de +/– Cash flows from financing activities
financement
= Augmentation ou réduction des liquidités = Increase or decrease in cash and cash
equivalents
Le cash flow est le terme courant en Europe du flux de trésorerie qui découle de l’activité
d’exploitation. Il constitue la principale source de liquidités d’une entreprise et est donc un
élément indispensable dans l’évaluation de la situation financière parce qu’il fournit des
informations sur la capacité d’une entreprise à :
䉯 financer ses investissements à partir de son activité opérationnelle
䉯 distribuer des bénéfices
䉯 rembourser ses dettes.
Le cash flow peut se déterminer de deux manières :
䉯 Dans la méthode directe, les recettes et les dépenses qui découlent de l’activité d’ex-
ploitation sont confrontées les unes avec les autres. Ce qui rend visibles les processus de
paiement et qui sert surtout au tableau des flux de trésorerie orienté vers l’avenir dans
le cadre de la planification des liquidités.
䉯 Dans la méthode indirecte, il s’agit d’un calcul par dérivation à partir du bénéfice en
partant du compte de résultat pour aboutir au cash flow, conformément au tableau des
flux de trésorerie par le listage de toutes les différences. Dans le rapport de gestion,
presque toutes les entreprises présentent le cash flow sous forme indirecte parce que le
calcul est plus simple.
Tableau des
flux de trésorerie
12
13
Planification financière
Tous les individus planifient dès qu’ils ont prévu quelque chose qui s’écarte de la routine
quotidienne. Dans ce contexte, le principe de base de la planification est toujours le même,
indépendamment du fait que ce soit une personne physique ou une entreprise qui réalise
la planification :
La planification est un processus dans le cadre duquel
䉯 les objectifs sont déterminés
䉯 les mesures à prendre en vue d’atteindre les objectifs sont fixées
䉯 l’engagement des moyens requis est coordonné
■ Exemple 2 Entreprise
Objectif Une école s’est fixé comme but de faire partie des principaux four-
nisseurs de cours informatiques de Zurich.
Mesures Pour y parvenir, il faut réaliser des investissements importants dans
les derniers matériels et logiciels. En outre, de nouveaux engage-
ments d’enseignants expérimentés ainsi que de collaborateurs dans
la vente, la technique et l’administration sont requis. Par ailleurs, il
faut adapter les locaux (transformations, extension des capacités).
Moyens financiers L’achat et l’entretien de ces matériels et logiciels débouchent sur des
dépenses uniques et répétitives qui doivent être couvertes à court
terme par les finances de cours. En outre, il faut pouvoir payer les
salaires et les frais de locaux supplémentaires.
Planification
financière 13
➀ Le concept remonte au mot grec stratos qui signifie armée. Par stratégie, on entendait, à l’origine, l’art de
la guerre.
➁ Le mot latin operari signifie travailler, faire un effort.
Dans ce manuel, nous n’aborderons pas la planification tactique. La planification tactique touche l’exé-
cution concrète des mesures décidées dans le cadre du processus d’économie financière et de prestations.
Des exemples sont constitués par le contrôle de la fabrication, la planification de la main-d’œuvre, les com-
mandes ou la planification des liquidités à très court terme. La planification tactique est une pure planifica-
tion d’exécution.
➂ Le plan annuel détaillé est appelé budgétisation dans la pratique. Ainsi, les plans annuels s’appellent des
budgets.
Planification
financière 13
Planification stratégique
Les entreprises ne peuvent survivre avec succès dans un monde en rapide mutation que si
elles observent en permanence leur environnement, si elles l’analysent, si elles identifient
les tendances, si elles anticipent les changements et si elles y réagissent rapidement. Ce pro-
cessus permanent de suivi des tendances et de réaction créative est le cœur de la gestion
stratégique.
Mais des réactions efficaces ne sont possibles que lorsque celles-ci correspondent aux pro-
pres capacités de l’entreprise et aux attentes des employés en termes de valeurs. C’est la
raison pour laquelle l’analyse de l’environnement et l’analyse de la propre entreprise vont
toujours ensemble.
Analyse
➀ La tête signifie ici l’intellect, le ventre l’intuition : la pensée logique abstraite et analytique de l’hémisphère
gauche du cerveau doit être reliée à la sensation intuitive et globale imagée de l’hémisphère droit.
Cette approche globale n’est pas étrangère au thème de l’image qui figure sur la couverture de ce manuel
(voir le descriptif au dos de la couverture).
Planification
financière 13
Planification opérationnelle
La double page présente sous forme schématique les interrelations entre les plans partiels
et les plans globaux dans le cadre de la planification opérationnelle :
Les prévisions de chiffre d’affaires ou des ventes constituent toujours le point de départ
de la planification. Elles sont élaborées par le marketing ou le département des ventes.
Les prévisions des ventes sont difficiles à évaluer dans la pratique puisqu’elles dépendent
fortement de la clientèle et de la concurrence, autrement dit de facteurs qui ne peuvent
être que très partiellement influencés par l’entreprise concernée. C’est la raison pour
laquelle différentes prévisions sont souvent réalisées et des variantes optimistes, réalistes ou
pessimistes élaborées.
Les chiffres d’affaires estimés sont reportés dans la comptabilité en tant que produits dans
le compte de résultat prévisionnel et en tant que recettes dans le tableau prévisionnel des
flux de trésorerie. Dans la mesure où les clients ne paient pas tous en espèces, les produits
et les recettes se distinguent par les variations de débiteurs : si, par exemple, les débiteurs
augmentent, cela signifie qu’on a vendu plus que ce que les clients ont payé ; les produits
sont alors supérieurs aux recettes.
La planification de la production et de l’infrastructure administrative➀ repose sur les
ventes prévisionnelles. Ces estimations provoquent des charges et des dépenses. Il faut
observer que les amortissements et les constitutions de provisions, si elles représentent des
charges, ne sont pas des dépenses. D’autres différences entre les charges et les dépenses
découlent des variations de créanciers et de stocks.
Le plan des investissements contient les acquisitions envisagées d’actifs immobilisés qui
sont requis pour la fourniture des quantités de production prévues. Il contient également
des désinvestissements, c’est-à-dire les ventes d’actifs immobilisés qui ne sont plus néces-
saires.
Le plan de financement donne des indications sur le financement externe, c’est-à-dire sur
la couverture d’une insuffisance de financement par l’apport de capitaux étrangers et de
fonds propres ainsi que sur le définancement, c’est-à-dire le remboursement des crédits par-
venus à échéance. Le versement des dividendes peut être affiché, au choix, soit en tant que
différence entre cash flow brut et net (ce qui est le cas dans le schéma de la page suivante),
soit en tant que définancement.
Les effets comptables des plans partiels ci-dessus sont regroupés dans les plans globaux qui,
en dehors de l’organisation du processus de planification, représentent la principale tâche
de la comptabilité. Une importance centrale est vouée au tableau des flux de trésorerie
prévisionnels.➁ Il comprend toutes les recettes et dépenses d’une période donnée,
décomposées en activités d’exploitation, d’investissement et de financement et indique
pour solde la variation de liquidités.
Le compte de résultat prévisionnel➂ donne, en tant que plan général complémentaire,
un aperçu sur l’ensemble des variations de fonds propres qui sont survenues en raison de
l’activité d’exploitation au cours de la période considérée et indique donc le résultat.
Le bilan prévisionnel à la fin de la période de prévision en résulte automatiquement.
La conjonction des plans partiels et globaux est présentée sous forme schématique à la page
suivante :
➀ Par planification de la production, on entend ici, sous forme simplifiée, différents plans partiels d’un secteur
à l’autre, par exemple les plans pour l’achat de matières, le flux de matières et le stockage ou les plans de
l’engagement de personnel et de machines.
➁ Le tableau des flux de trésorerie prévisionnel est appelé également dans la pratique plan financier ou budget
des liquidités.
➂ Le compte de résultat prévisionnel est également appelé résultat budgété.
Planification
financière 13
Bilan prévisionnel
./. Définancement
= Variation des liquidités
Planification
financière 13
■ Exemple Tableau des flux de trésorerie prévisionnel (plan financier, budget des liquidités)
20 _1➀ 20 _ 2➀ 20 _ 3➀
Activité d’exploitation
Paiements des clients 200 220 250
./. Paiements aux fournisseurs – 120 – 130 – 150
./. Paiements du personnel – 30 – 35 – 38
./. Paiements du loyer – 10 – 10 – 10
./. Paiement des autres charges – 15 – 15 – 17
= Cash flow (brut) 25 30 35
./. Versement de dividendes➁ – 12 – 15 – 18
= Cash flow (net) 13 15 17
Activité d’investissement
./. Investissements (achat d’actifs immobilisés) – 20 – 20 – 20
+ Désinvestissements (vente d’actifs immobilisés) 0 0 6
= Free cash flow, c.-à-d. excédent de financement (+) – 7 – 5 3
resp. insuffisance de financement (–)
Activité de financement
+ Financement externe (obtention / libération de capital) 0 10 0
./. Définancement (remboursement du capital) – 2 – 2 – 2
= Augmentation ou réduction des liquidités – 9 3 1
Le tableau des flux de trésorerie prévisionnel fait partie des instruments financiers
de direction les plus importants dans le cadre de la planification opérationnelle parce
qu’il regroupe sous forme résumée dans un décompte les activités d’exploitation, d’in-
vestissement et de financement et qu’il convient donc parfaitement à la coordination
des objectifs fixés, des mesures prévues et des moyens financiers existants.
➀ Dans la planification à moyen terme, les années 1 à 3 sont présentées sous forme de colonnes. Dans la plani-
fication annuelle (budgétisation), les colonnes sont décomposées, selon les besoins de contrôle des liquidités,
en trimestres ou en mois, ou même en intervalles de temps plus courts.
➁ Le versement de dividendes peut également être présenté en tant que définancement.
Planification
financière 13
Financement d’entreprise
Le financement est l’approvisionnement en liquidités de l’entreprise, afin que celle-ci soit
en mesure :
䉯 de réaliser le processus de chiffre d’affaires ;
䉯 de procéder à des investissements ;
䉯 de distribuer des bénéfices.
Les différentes formes de financement peuvent être récapitulées comme suit :
Financement
Approvisionnement en liquidités
Financement propre
Constitution de fonds propres
Financement étranger
Constitution de fonds étrangers
21
Introduction
Présentés de manière simplifiée et significative, les trois points de vue suivants sont princi-
palement étudiés dans une analyse d’entreprise :
Analyse
Le point de départ de l’analyse financière est constitué par des bilans, des comptes de résultat
et des tableaux des flux de trésorerie bien structurés et fidèles à la réalité. Cette thématique
sera traitée au chapitre 22 de ce manuel.
Introduction
21
Certains éléments figurant dans les états financiers sont d’un intérêt particulier pour un lecteur
averti, parce qu’ils permettent d’obtenir des indications essentielles, sous une forme résumée.
On appelle de tels éléments des ratios ou des chiffres clés ou encore des indicateurs.
Les ratios absolus➀ sont des chiffres bruts n’ayant Les ratios relatifs permettent généralement une
pas subi de traitement et figurant tels quels dans le analyse plus approfondie. Ce sont des proportions,
bilan, le compte de résultat ou le tableau des flux des pourcentages ou des facteurs tirés des diffé-
de trésorerie. Exemples de ratios absolus figurant rentes parties du bilan, du compte de résultat et du
dans les comptes annuels : le bénéfice, le cash tableau des flux de trésorerie.
flow, les dettes ou les fonds propres. Les ratios relatifs sont le résultat du rapport entre
Les autres ratios absolus doivent être d’abord cal- deux grandeurs. Souvent, on exprime une relation
culés. de cause à effet au moyen d’un ratio.
Ainsi, le free cash flow se calcule à partir du tableau Des exemples de tels ratios relatifs sont les rentabi-
des flux de trésorerie. lités, les marges ou des indications en % sur la
structure du bilan.
En règle générale, un ratio seul n’indique pas grand-chose sur la situation économique
d’une entreprise ; c’est seulement en relation avec d’autres ratios qu’une évaluation per-
tinente est possible.
䉯 Par la comparaison avec des ratios usuels de la branche, la force d’expression peut être
accrue. En particulier, les valeurs du leader du marché (concurrent le plus efficace)
conviennent au titre de benchmark (valeur cible, échelle d’évaluation).
䉯 Des conclusions sur l’évolution économique d’une entreprise peuvent être tirées sous la
forme de séries chronologiques s’étendant sur plusieurs périodes.
Les analystes formés et expérimentés choisissent, en fonction du problème, les ratios cor-
respondants et étudient surtout les processus d’économie réelle qui sont sous-jacents aux
chiffres, ce qui permet d’obtenir des conclusions significatives.
22
a) Structure
Une structure appropriée sur le plan économique du bilan, du compte de résultat et du
tableau des flux de trésorerie constitue la première condition pour une analyse financière
pertinente. Les structures sont présentées dans ce paragraphe. Vous trouverez les exem-
ples chiffrés correspondants dans la partie des exercices.
Structure du bilan➀
Actifs (patrimoine)➁ Passifs (capitaux)➂
Actifs circulants Capitaux étrangers (dettes)➃
Liquidités Capitaux étrangers à court terme
Créances Capitaux étrangers à long terme
Stocks
➀ Il s’agit ici d’un schéma général contenant les principaux groupes de comptes en vue d’effectuer une ana-
lyse. Un schéma détaillé de structure avec les comptes les plus utilisés est imprimé en annexe sous la
forme du plan comptable suisse pour les petites et moyennes entreprises actives dans la production, le com-
merce et les prestations de services (Plan comptable suisse PME).
Il faut tenir compte du fait que les postes de correction de valeur sont affectés aux comptes principaux : par
exemple, le ducroire doit être déduit des débiteurs dans une avant-colonne, les postes de correction de
valeur sur les actifs immobilisés doivent être soustraits des colonnes principales concernées et les fonds
propres corrigés des montants des actions détenues en propre :
Bilan
Actifs Passifs
… …
Débiteurs 100
./. Ducroire – 5 95
… Capital-actions 150
Machines 200 Réserves issues du capital 20
./. Correction de valeur – 120 80 Réserves issues du bénéfice 50
./. Propres actions – 30 190
Préparation des
données chiffrées 22
Les actifs indiquent le patrimoine disponible pour Les passifs indiquent les prétentions des bailleurs
l’activité d’exploitation et sont décomposés en de fonds sur le patrimoine de l’entreprise. Ils sont
actifs circulants et en actifs immobilisés. décomposés en capitaux étrangers et en fonds
propres.
Actifs circulants
Relèvent des actifs circulants les liquidités et les par-
ties du patrimoine qui sont destinées à être conver- Capitaux étrangers (dettes)
ties en argent dans un intervalle d’une année. Les Les capitaux étrangers ou dettes regroupent les
actifs circulants sont classés par ordre de liquidités prétentions de bailleurs de fonds externes (créan-
(aptitude à devenir liquides). ciers) sur le patrimoine de l’entreprise. Les capitaux
étrangers sont classés en fonction de la date
d’échéance du remboursement (les prétentions qui
Liquidités viennent le plus rapidement à échéance sont énu-
mérées en premier).
Le bilan est présenté ici sous la forme traditionnelle de comptes. Les actifs et les passifs peuvent également
être indiqués, au lieu de postes à gauche (débit) et à droite (crédit), les uns au-dessous des autres sous ce
que l’on appelle la forme de rapport, respectivement de liste, par exemple :
➃ Pour effectuer des analyses, les dettes sont parfois décomposées en capitaux étrangers d’exploitation et en
capitaux étrangers financiers au lieu de l’être en tant que capitaux étrangers à court et à long terme :
䉯 Les capitaux étrangers d’exploitation découlent automatiquement du processus d’entreprise et sont
exempts d’intérêts. Les principaux postes sont les créanciers, les passifs transitoires et les provisions à titre
de garantie. C’est le management de l’exploitation qui est responsable de la gestion de ces dettes.
䉯 Les capitaux étrangers financiers proviennent de la contraction de crédits et doivent être rémunérés.
Les principaux postes sont les dettes bancaires, les emprunts, les hypothèques et les emprunts obligataires.
C’est le directeur financier, respectivement la directrice financière qui est responsable de la gestion de ces
dettes.
➄ Les réserves issues du bénéfice (légales ou facultatives) proviennent de bénéfices retenus, non distribués.
Les réserves issues du capital sont dues à des produits dégagés lors de l’émission d’actions au-dessus de
leur valeur nominale, ce qui est notamment le cas de l’agio (surcote) lors d’augmentations du capital-
actions.
Préparation des
données chiffrées 22
Exploitation Neutre
But majeur/domaine de Centre de profit Pas typique de l’entreprise, Qui ne se reproduit pas et
base au sein de l’entreprise mais qui se reproduit qui est important
Sur la base de cette répartition, on peut créer des comptes de résultat à plusieurs niveaux
qui permettent une analyse différenciée de la clôture.
Les exemples suivants sont schématiques, étant donné que les descriptifs de comptes utili-
sés et les résultats présentés par degrés dépendent fortement du secteur et de la taille de
l’entreprise.
Compte de résultat
Produits des marchandises 100
./. Charges de marchandises – 60
= Bénéfice brut 40
./. Frais de personnel – 25
./. Charges de loyer Frais généraux – 7
./. Autres frais généraux – 16
= Perte d’exploitation – 8
+ Produits des immeubles 15
Charges et
./. Charges des immeubles – 6
produits neutres
+ Bénéfice provenant d’aliénation 9
= Bénéfice de l’entreprise 10
➀ La répartition des opérations sur les différentes activités de l’entreprise n’est pas toujours évidente et est
effectuée de manière très variée dans la pratique.
Préparation des
données chiffrées 22
■ Exemple 2 Compte de résultat à plusieurs niveaux sur la base du Plan comptable suisse PME
Dans le Plan comptable suisse PME, la numérotation dans les classes de comptes 3 à 8 a été
ainsi choisie, afin qu’un compte de résultat à plusieurs niveaux sous forme de rapport se
présente comme suit (classes de comptes, respectivement groupes principaux de comptes,
dans la colonne tout à droite) :
Compte de résultat
En ce qui concerne les détails relatifs au tableau des flux de trésorerie, nous renvoyons à la
première partie de ce manuel.
Pour les entreprises cotées en bourse, il faut appliquer les directives qui découlent de
normes spécifiques telles que les Swiss GAAP RPC, IFRS ou les US GAAP. Vous en trouverez
un aperçu à la page 30 de ce manuel.
➀ EBITDA Earnings (résultat) before (avant) Interest (intérêts), Taxes (impôts), Depreciation (amortissements
d’immobilisations corporelles) and Amortization (et amortissements d’immobilisations incorporelles). Ce
concept anglais est largement répandu dans la vie des entreprises ainsi que dans la presse économique.
Préparation des
données chiffrées 22
b) Evaluation
Lors de la clôture, la question se pose de savoir à quelle valeur évaluer les postes individuels
du bilan dans le bilan lui-même. Cette activité de détermination de la valeur est appelée
évaluer et le résultat est une évaluation.
Seuls les actifs et les dettes doivent être évalués, les fonds propres (patrimoine net) étant
un solde :
Bilan
Actifs Passifs
Capitaux étrangers
(dettes)
Actifs (patrimoine)
Fonds propres
(patrimoine net)
Toutefois, dans la plupart des postes du bilan, la valeur n’est pas si facile à constater, par
exemple :
䉯 L’immeuble commercial doit-il être porté au bilan à son ancienne valeur d’achat ou à la
valeur estimée actuelle ?
䉯 Quel doit être le montant des amortissements sur le mobilier ?
䉯 Quelle est la valeur du stock de marchandises ?
䉯 Combien de débiteurs pourraient ne pas payer ?
䉯 Quelles sont les provisions qui doivent être constituées ?
䉯 A quel cours de change doit-on convertir les avoirs et les dettes en devises étrangères ?
Comme l’évaluation des actifs et des fonds étrangers est d’une importance capitale pour la
détermination des fonds propres et du résultat de la période, le Code des obligations
contient également des dispositions pour l’évaluation.➀
➀ Un aperçu des prescriptions sur la tenue et la présentation des comptes est reproduit à la page 29 du présent
manuel.
Préparation des
données chiffrées 22
Les prescriptions d’évaluation du Code des obligations des art. 960 ss peuvent être
récapitulées comme suit :
Prescriptions d’évaluation du Code des obligations
Les actifs et les dettes doivent en règle générale Les actifs cotés en bourse (par exemple titres ou
être évalués individuellement. L’évaluation doit métaux précieux) peuvent être évalués au cours à
être prudente, mais ne doit pas empêcher une la date du bilan, même si celui-ci est supérieur à la
appréciation fiable de la situation économique. valeur d’acquisition.
Les actifs doivent être évalués au plus à leur coût Les stocks doivent être évalués au plus à leur coût
d’acquisition ou à leur coût de revient➀. Les pertes d’acquisition ou à leur coût de revient. Si leur
de valeur dues à l’utilisation et au facteur temps valeur à la date du bilan est inférieure à la valeur
doivent être prises en compte par des amortisse- vénale nette➁, c’est cette valeur moindre qui doit
ments ou des corrections de valeur. être utilisée.
Les dettes sont portées au bilan à leur valeur Les participations (en règle générale dès 20 %
nominale. Les provisions doivent être au moins des parts du capital) font partie des immobilisa-
aussi élevées que la perte d’avantages écono- tions et doivent figurer au bilan à leurs coûts d’ac-
miques attendue. quisition. Voir complément ci-après.
Complément : selon le manuel de la Chambre fidu-
ciaire, les participations cotées en bourse peuvent
également être évaluées au cours boursier en
vigueur au jour de l'établissement du bilan.
Préparation des
données chiffrées 22
Le principe de prudence L’évaluation doit fournir une L’évaluation des actifs et des La permanence dans la
requiert que l’entreprise ne image qui correspond aux dettes doit se faire normale- présentation et dans
se présente pas vis-à-vis des relations réelles de l’entre- ment en partant du principe l’évaluation signifie que les
autres comme étant plus prise : soit elle correspond de la poursuite de l’exploita- formes de présentation et
riche qu’elle ne l’est, mais, aux faits, soit elle repose sur tion de l’entreprise.➀ les principes d’évaluation
en cas de doute, sous une des estimations raisonnables choisis sont conservés au
forme plus pauvre que la et non arbitraires. fil des ans.
réalité.
Les actifs et les produits doi-
vent donc être évalués plu-
tôt trop faiblement, les
dettes et les charges plutôt
trop fortement.
➀ Une dérogation importante figure par exemple à l’art. 725 du CO, qui stipule que, en cas de doute fondé
de surendettement, un bilan intermédiaire doit être dressé aux valeurs d’aliénation (valeurs de liquidation).
➁ Imparité signifie littéralement inégalité. Ici, les bénéfices et les pertes non réalisés ne sont pas traités de la
même manière.
Préparation des
données chiffrées 22
Quelles entreprises Toutes les entreprises astreintes à tenir une comp- Ces prescriptions s’appliquent surtout aux sociétés
doivent appliquer les tabilité en Suisse. cotées en bourse. Pour les autres entreprises,
prescriptions ? de tels comptes annuels doivent être établis à la
demande des sociétaires (par exemple des action-
naires représentant au moins 20 % du capital
social).
Quel est le principe La prudence est le principe dominant : les destina- L’image fidèle est le premier principe. Les
central régissant taires du rapport de gestion doivent pouvoir se fier comptes annuels doivent présenter une image
l’établissement régulier au fait que la société se porte au moins aussi bien reflétant fidèlement la réalité du patrimoine, de la
des comptes ? que présenté dans la clôture annuelle. situation financière et des résultats de l’entreprise
(ladite True-and-Fair-View).
Qui se place au centre La protection des créanciers a priorité : Les investisseurs (les actionnaires) doivent être
des regards, le créancier un créancier doit pouvoir se fier au fait que informés conformément à la vérité sur la situation
ou l’investisseur ? l’entreprise se porte aussi bien, sur le plan économique de leur entreprise.
économique, que présentée dans la clôture
annuelle. L’information correcte des propriétaires
(les actionnaires) passe au second plan.
Quelles sont les réserves Les prescriptions d’évaluation du CO reposant sur Il est interdit à la direction de constituer arbitraire-
latentes autorisées ? le principe de prudence au bilan permettent la ment des réserves latentes.
constitution de réserves latentes arbitraires
(voir chapitre suivant).
Il existe en Suisse plus de 400 000 entreprises, dont seules un peu de plus de 300 sont cotées
en bourse. C’est pour cette raison que ce manuel se concentre sur les prescriptions géné-
rales du Code des obligations ; la présentation des comptes de sociétés cotées en bourse
n’est pas traitée plus à fond.
➀ Les normes reconnues citées par le Code des obligations sont décrites à la page 30 de ce manuel.
Préparation des
données chiffrées 22
c) Réserves latentes
La comptabilité constitue le principal outil d’information d’une entreprise. Les informations
s’adressent à des destinataires internes et externes :
Destinataires
Externes Internes
➀ Comme les actionnaires n’ont aucune obligation de loyauté envers la société anonyme (un actionnaire peut
détenir simultanément des actions de deux entreprises en concurrence), ils ne disposent pas d’un droit à
une information complète.
Préparation des
données chiffrées 22
En général, les actifs sont sous-évalués dans les bilans externes et les dettes surévaluées. Les
fonds propres (en tant que différence de solde du bilan) sont donc inférieurs, dans le bilan
externe, à ceux du bilan interne. La différence entre les fonds propres présentés dans le bilan
externe et les fonds propres effectifs selon le bilan interne est appelée réserves latentes.➀
Liquidités 20 Liquidités 20
Fonds propres 90
Réserves apparentes➁ 20 Réserves apparentes➁ 20
Actifs immobilisés 40
Bénéfice reporté➂ 20 Actifs immobilisés 60 Bénéfice reporté➂ 20
Réserves latentes➃ 20
➀ Ces réserves sont appelées latentes parce qu’elles ne sont pas visibles dans le bilan externe, c’est-à-dire
qu’elles ne sont pas identifiables par des personnes externes.
➁ Contrairement aux réserves latentes, les réserves apparentes sont présentées dans le bilan externe, c’est-
à-dire qu’elles sont visibles pour des personnes externes. Les réserves apparentes se composent de la
réserve légale issue du capital, de la réserve légale issue du bénéfice et des réserves facultatives issues du
bénéfice.
➂ Le bénéfice reporté comprend le bénéfice dégagé en 20_1. Les bénéfices reportés externe et interne sont
toujours identiques. L’Assemblée générale décide de l’affectation de ce montant. Seuls les chiffres externes
sont connus des actionnaires, raison pour laquelle le bénéfice reporté ne peut contenir aucune réserve
latente.
➃ Etant donné que le bilan interne doit présenter le montant correct des fonds propres, les réserves latentes
sont à présenter en tant qu’élément des fonds propres dans le bilan interne. Ce poste du bilan indique de
combien les fonds propres ont été réduits dans le bilan externe.
Préparation des
données chiffrées 22
Liquidités 20 Liquidités 20
Fonds propres 70
Fonds propres 90
Réserves apparentes 20 Réserves apparentes 20
Actifs immobilisés➀ 40
Bénéfice reporté 20 Actifs immobilisés 60 Bénéfice reporté 20
Réserves latentes 20
Charges de Charges de
marchandises 140 marchandises 140
Recettes Recettes
des ventes 300 des ventes 300
Frais de personnel 60 Frais de personnel 60
Amortissements 10
Amortissements➁ 20
Charges diverses 60
Charges diverses 60
Bénéfice 30
Bénéfice 20
Préparation des
données chiffrées 22
Liquidités 25 Liquidités 25
Capitaux étrangers 45 Capitaux étrangers 45
Débiteurs 35 Débiteurs 35
Fonds propres 75
Capital social 30 Capital social 30
Actifs immobilisés 50
Réserves latentes➃ 30
Par la constitution de réserves latentes, les charges sont trop élevées et le bénéfice trop
faible dans le compte de résultat externe.
➀ Les actifs immobilisés sont sous-évalués de 20 dans le bilan d’ouverture externe au 1.1.20_2. La situation
initiale des réserves latentes se monte donc à 20 (voir le bilan de clôture au 31.12.20_1).
➁ Des réserves latentes supplémentaires de 10 sont constituées dans le compte de résultat externe au cours
de l’année 20_2 par suite d’amortissements excédentaires.
Actifs immobilisés Amortissements
Solde
initial 40
amortissements corrects
10 10
10 10
constitution de réserves latentes
Solde
final 20 Solde 20
40 40 20 20
L’écriture indique que, par la constitution de réserves latentes, les charges sont trop élevées dans le compte
de résultat externe et que le patrimoine l’est de manière insuffisante dans le bilan externe.
Amortissements / actifs immobilisés 10
(+ Charges) (– Patrimoine)
Etant donné que les charges effectives sont inférieures de 10 aux charges présentées en externe, le bénéfice
effectif est supérieur de 10.
➂ Des dividendes de 15 ont été versés à partir du bénéfice reporté et 5 ont été affectés aux réserves. Le nouveau
bénéfice reporté contient le bénéfice dégagé en 20 _ 2.
➃ Les actifs immobilisés sont sous-évalués de 30 dans le bilan de clôture externe au 31.12.20 _ 2. La situation
finale des réserves latentes est donc de 30.
Cette situation finale est également obtenue lorsque l’on ajoute à la situation initiale les réserves latentes
nouvellement constituées au cours de la période 20 _ 2 :
Situation initiale des réserves latentes selon le bilan d’ouverture 20
Augmentation des réserves latentes selon le compte de résultat 10
Solde final des réserves latentes selon le bilan de clôture 30
Préparation des
données chiffrées 22
Liquidités 25 Liquidités 25
Capitaux étrangers 45 Capitaux étrangers 45
Débiteurs 35 Débiteurs 35
Fonds propres 75
Capital social 30 Capital social 30
Actifs immobilisés 50
Réserves latentes➀ 30
Charges Charges
de marchandises 160 de marchandises 160
Recettes Recettes
des ventes 320 des ventes 320
Amortissements➁ 5 Amortissements➁ 10
Bénéfice 30 Bénéfice➁ 25
Préparation des
données chiffrées 22
Liquidités 25 Liquidités 25
Capitaux étrangers 40 Capitaux étrangers 40
Débiteurs 40 Débiteurs 40
Capital social 30 Capital social 30
Fonds propres 90
Par la dissolution de réserves latentes, les charges sont trop faibles et le bénéfice trop
élevé dans le compte de résultat externe.
➀ Les actifs immobilisés sont sous-évalués de 30 dans le bilan d’ouverture externe au 1.1.20_ 3. Le solde initial
des réserves latentes se monte donc à 30 (voir le bilan de clôture au 31.12.20 _ 2).
➁ Dans le compte de résultat externe, les réserves latentes constituées précédemment sont réduites de 5 au
cours de l’année 20 _ 3 par suite d’amortissements insuffisants.
Actifs immobilisés Amortissements
Solde
initial 20
amortissements corrects
10 10
5 5
dissolution de réserves latentes
Solde
final 15 Solde 5
25 25 10 10
L’écriture signifie que, par la dissolution de réserves latentes, les charges sont trop faibles de 5 dans le
compte de résultat externe. La sous-évaluation des actifs immobilisés est réduite de 5 dans le bilan externe.
Actifs immobilisés / amortissements 5
(+ Patrimoine) (– Charges)
Etant donné que les charges effectives sont supérieures de 5 aux charges présentées en externe, le béné-
fice effectif est inférieur de 5.
➂ Des dividendes de 15 ont été versés à partir du report à nouveau et 5 ont été affectés aux réserves appa-
rentes. Le nouveau bénéfice reporté contient le bénéfice dégagé en 20 _ 3.
➃ Les actifs immobilisés sont sous-évalués de 25 dans le bilan de clôture externe au 31.12.20 _ 3. Le solde
final des réserves latentes est donc de 25.
Cette situation finale est également obtenue lorsque l’on ajoute à la situation initiale les réserves latentes
nouvellement dissoutes au cours de la période 20 _ 3 :
Solde initial des réserves latentes selon le bilan d’ouverture 30
Dissolution des réserves latentes selon le compte de résultat – 5
Solde final des réserves latentes selon le bilan de clôture 25
Préparation des
données chiffrées 22
Compte de résultat
Charges Produits
Préparation des
données chiffrées 22
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
➀ L’augmentation des réserves latentes de 60 est ajoutée aux réserves latentes de 440 avant l’enregistrement
du bénéfice, ce qui donne des réserves latentes de 500 après l’enregistrement du bénéfice.
➁ Le bénéfice reporté externe et interne est identique parce qu’il s’agit d’un montant sur lequel les action-
naires peuvent décider lors de l’assemblée générale dans le cadre de l’affectation du bénéfice. Seuls les
chiffres externes sont indiqués aux actionnaires.
Préparation des
données chiffrées 22
Résumé
Par la constitution de réserves latentes, les charges sont trop élevées dans le compte de
résultat externe (respectivement les produits sont insuffisants) et le bénéfice est présenté
de manière trop faible.
La dissolution de réserves latentes est effectuée avec les écritures inverses. Ainsi, les
charges publiées dans le compte de résultat externe sont trop faibles (resp. les produits trop
élevés) et le bénéfice affiché est trop élevé.
Préparation des
données chiffrées 22
Les états des réserves latentes dans le bilan peuvent varier de période en période par la
constitution ou la dissolution de réserves latentes.
L’état des réserves latentes
C’est la différence entre les fonds propres externes et
internes.
Comme les actifs sont sous-évalués et les fonds étrangers sur-
évalués dans le bilan externe, les fonds propres publiés dans le
bilan externe sont inférieurs à ceux du bilan interne.
La différence est appelée réserves latentes, car cette partie des
fonds propres n’est pas visible pour le lecteur du bilan externe.
Le montant des réserves latentes est augmenté si, Les montants des réserves latentes constituées
durant une période, les charges, respectivement par le passé peuvent à nouveau être réduits si,
les produits comptabilisés, sont supérieures, durant une période, les charges, respectivement
respectivement inférieurs aux montants les produits comptabilisés, sont inférieures,
économiquement justifiés. respectivement supérieurs aux montants
économiquement justifiés.
Exemples :
Exemples :
䉯 L’entreprise amortit trop, ce qui entraîne une
augmentation de la sous-évaluation des actifs. 䉯 L’entreprise n’amortit pas assez, ce qui entraîne
䉯 L’entreprise constitue trop de provisions, une diminution de la sous-évaluation des actifs.
augmentant du même coup la surévaluation 䉯 L’entreprise constitue trop peu de provisions,
des fonds étrangers. réduisant du même coup la surévaluation des
fonds étrangers.
Du fait de la constitution de réserves latentes,
le bénéfice publié est inférieur à ce qu’il est Du fait de la constitution de réserves latentes,
en réalité. le bénéfice publié est supérieur à ce qu’il est
en réalité.
Préparation des
données chiffrées 22
Réserves latentes
Les réserves forcées naissent automatiquement, Les réserves arbitraires (aussi appelées intention-
sans intervention de la direction, en raison des nelles ou administratives) sont constituées de
augmentations de valeur qui ne doivent pas être manière consciente par la direction dans l’objectif
présentées du fait des prescriptions maximales d’influer sur la présentation du patrimoine et
légales d’évaluation des actifs. du résultat.
Exemples : Exemples :
䉯 Un terrain peut être évalué au maximum à 䉯 Les stocks de marchandises sont portés au
sa valeur d’acquisition, même si sa valeur bilan aux deux tiers de leur valeur d’acquisi-
de marché augmente. tion, comme permis fiscalement.
䉯 Une participation peut être évaluée au maxi- 䉯 Les provisions sont consciemment plus élevées
mum à sa valeur d’acquisition, même si la que celles qui seraient justifiées du point de
valeur de la participation augmente. vue de la gestion d’entreprise.
Du point de vue de la législation fiscale, on peut distinguer en outre les réserves latentes
fiscalement reconnues de celles qui ne le sont pas :
Réserves latentes admises par le Code des obligations
Le Code des obligations permet en principe de Quelques réserves latentes permises par le Code
constituer un montant quelconque de réserves des obligations ne sont pas admises par les lois
latentes. De nombreuses réserves latentes sont fiscales et sont compensées par les autorités
également reconnues par le droit fiscal. fiscales en vue d’assurer des recettes fiscales
équitables.
Exemples :
Exemples :
䉯 Les stocks peuvent être sous-évalués d’un tiers.
䉯 Le ducroire peut être fixé de manière forfaitaire 䉯 Les provisions économiquement injustifiables
(5 % sur les créances suisses, 10 % sur les ne sont fiscalement pas reconnues.
étrangères). 䉯 Les amortissements trop élevés sont compen-
sés (différemment d’un canton à l’autre).
Préparation des
données chiffrées 22
➀ L’autofinancement apparent par conservation volontaire d’une partie du bénéfice aurait toutefois le même
effet, sur le plan économique, que l’autofinancement occulte ; il est toutefois plus difficile à mettre en pratique
dans la réalité par rapport à des actionnaires avides de dividendes.
23
Analyse de bilan
■ Exemple Les quatre groupes de ratios du bilan sont déterminés à l’aide du bilan suivant d’une entre-
prise commerciale :
Bilan de clôture
Actifs Passifs
CE à long terme
Emprunts 50
B Hypothèques 200 250 A 550
Fonds propres
Capital-actions 300
Actifs immobilisés
Réserves issues du 60
Mobilier 100 capital
D
Immeubles 300 400 Réserves issues du 90 450
bénéfice
1 000 1 000
Analyse de bilan
23
Liquidités 60
Degré de liquidité 1 20 %
Capitaux étrangers à court terme 300
Liquidités + créances 60 + 330
Degré de liquidité 2 130 %
Capitaux étrangers à court terme 300
Actifs circulants 600
Degré de liquidité 3 200 %
Capitaux étrangers à court terme 300
Liquidités 60
./. Capitaux étrang. à court terme – 300
= Insuffisance 1er niveau – 240
+ Créances 330
Niveau des liquidités
= Excédent 2e niveau 90
+ Stocks 210
= Excédent 3e niveau
(actif circulant net) 300
Degré de couverture Fonds propres + capitaux étrang. à long terme 450 + 250
175 %
des immobilisations 2 Actifs immobilisés 400
Les ratios ci-dessus sont abordés dans les pages suivantes sous les lettres correspondantes.
➀ Aucun format uniforme n’a réussi à s’imposer pour l’indication du ratio de financement et d’investissement.
Pour déterminer le ratio d’investissement, on aurait également pu utiliser, au lieu de 60 % sur 40 % comme
dans la solution ci-dessus, par exemple 60 sur 40 ou 6 sur 4 ou 3 sur 2 ou 1,5 sur 1. Ou la relation aurait
pu (plus rarement) être indiquée sous la forme d’un pourcentage à hauteur de 150 %.
Analyse de bilan
23
Objectifs de l’entreprise
Sécurité Rentabilité
Parmi les principaux objectifs de sécurité d’une entreprise La rentabilité (ou le rendement) est un ordre de grandeur
figurent des liquidités suffisantes, afin de garantir une relatif qui reflète, en pourcentage, la relation entre le béné-
capacité permanente de paiement. Ce n’est pas sans rai- fice (le cas échéant avec des intérêts en plus) et le capital
son que la liquidité d’une entreprise est comparée à la res- engagé.➀
piration de l’être humain : une petite pause peut déjà La rentabilité d’une entreprise est souvent comparée à
signifier un déclin pour l’entreprise. l’alimentation des individus : l’atteinte d’une rentabilité
Font également partie des objectifs de sécurité la préserva- appropriée est requise impérativement pour permettre la
tion de la solvabilité (capacité ou aptitude à honorer ses continuation d’une entreprise à long terme.
engagements ou encore à obtenir un crédit) ainsi que la
garantie d’indépendance.
Analyse de bilan
23
䉯 Du fait d’un endettement accru, les liquidités diminuent (capacité de paiement) norma-
lement car les intérêts étrangers convenus doivent être payés indépendamment du résul-
tat de l’activité. Au contraire, on peut renoncer, en cas de financement propre, à la dis-
tribution du bénéfice dans les périodes difficiles en termes de liquidités. En outre, les
liquidités sont également influencées par les obligations de remboursement existantes
lors du recours à des capitaux étrangers.
䉯 Un endettement supérieur a des effets négatifs sur la solvabilité, de sorte qu’une cer-
taine flexibilité financière est perdue parce que, par exemple, aucun crédit supplémen-
taire ne pourra être acquis en cas de problèmes financiers (absence de borrowing power).
Une plus mauvaise solvabilité débouche en outre sur des taux d’intérêts supérieurs pour
les dettes existantes et futures en raison du risque plus élevé pour le prêteur.
䉯 L’indépendance de l’entreprise vis-à-vis des prêteurs se réduit en cas de recours à un
endettement accru.
➀ Le mot anglais lever signifie levier. Le leverage est l’effet de levier des capitaux étrangers sur la rentabilité
des fonds propres. L’effet de levier, ou leverage, est décrit de manière plus détaillée au chapitre 24,
paragraphe A.
Analyse de bilan
23
Analyse de bilan
23
Degré d’autofinancement
L’autofinancement, c’est-à-dire la capacité de dégager des fonds propres sous la forme de
réserves issues du bénéfice, est le plus conforme aux exigences d’un financement sûr :
䉯 Les fonds propres dégagés ne requièrent, contrairement au capital-actions, aucun verse-
ment périodique sous la forme de dividendes et ne provoquent, à la différence des capi-
taux étrangers, aucun engagement fixe en intérêts et en remboursement, ce qui a des
effets positifs sur les liquidités.
䉯 Ils conviennent parfaitement en tant que supports de risques (absorption de pertes).
䉯 La solvabilité augmente grâce à un degré de financement propre supérieur.
䉯 Les fonds propres dégagés accroissent l’indépendance de l’entreprise ainsi que la flexi-
bilité financière.
On ne peut toutefois pas exclure totalement une capacité insuffisante de résultats en raison
d’un degré d’autofinancement réduit parce que la politique de distribution des bénéfices
n’est pas apparente : si, par exemple, on dégage des bénéfices élevés mais que ceux-ci sont
versés en grande partie aux actionnaires, le capital de croissance reste faible.
On ne peut ainsi que vérifier dans quelle mesure l’entreprise peut ou veut se financer elle-
même à l’aide des moyens dégagés.
Analyse de bilan
23
Une intensité élevée d’équipements entraîne des coûts fixes élevés sous la forme
d’amortissements et d’intérêts de capitaux.
D’un autre côté, le fait de disposer d’actifs immobilisés élevés peut présenter un avantage
lorsqu’il s’agit par exemple de terrains qui gagnent de la valeur dans les périodes de prix de
l’immobilier en hausse.
Le montant correct des actifs immobilisés ne peut pas être déterminé d’une manière géné-
rale. Il faut d’habitude tenir compte des points suivants :
䉯 Une grande différence peut exister entre les bilans interne et externe par suite de réserves
latentes dans les actifs immobilisés.
䉯 Les vieilles entreprises présentent une intensité d’équipements réduite par rapport aux
entreprises similaires plus jeunes par suite d’amortissements importants.
䉯 Les entreprises disposant de locaux commerciaux loués ont une intensité d’équipements
réduite.
䉯 Si l’on passe à l’actif des équipements en crédit-bail (ce qui est nécessaire en cas de cré-
dit-bail de financement), l’intensité d’équipements s’accroît.
䉯 Les entreprises commerciales (surtout dans le commerce de gros) ont souvent une inten-
sité d’équipements plus faible que les entreprises de fabrication (encore qu’il existe de
grandes différences en fonction du type de fabrication).
䉯 Les entreprises dans l’approvisionnement d’électricité, de gaz et d’eau, les entreprises de
transport et les hôtels sont par exemple considérés comme étant extrêmement intensifs
en équipements.
䉯 Dans des secteurs importants comme les compagnies d’assurance ou les banques, on ne
peut pas faire de distinction logique entre actifs circulants et actifs immobilisés, ce qui
fait que ce ratio ne peut pas être déterminé.
䉯 Pour une évaluation fiable, il faut faire appel, si possible, à des valeurs sectorielles
moyennes.➁
➀ D’une manière générale, les entreprises ayant une forte intensité d’équipements réagissent de manière
moins flexible aux changements des marchés. Si, par exemple, un hôtel est construit sur un lieu spécifique,
on ne peut pas le déplacer lorsque l’on s’aperçoit que les touristes préfèrent une autre destination. Ou un
réseau ferroviaire ne peut pas être déplacé du jour au lendemain lorsque, par suite de structures différentes
d’implantations et de localisations de production, de nouveaux besoins en transports apparaissent.
➁ Les valeurs des ratios qui découlent de la pratique économique suisse se trouvent en annexe 5.
Analyse de bilan
23
Expérience faite, des liquidités insuffisantes le jour de clôture du bilan ne vont pas s’amé-
liorer à court terme par une évolution future favorable du chiffre d’affaires et d’un autre
côté, une entreprise ayant de fortes réserves de liquidités le jour de clôture du bilan ne sera
pas en danger aussi rapidement en cas d’évolution ultérieure défavorable de ses revenus.
➀ Dans le tableau des flux de trésorerie, l’influence de l’activité d’exploitation sur les liquidités se reflète dans
le cash flow. Voir le chapitre 25 : Analyse de cash flow.
➁ Trois domaines d’origine sont distingués dans le tableau des flux de trésorerie : l’activité d’exploitation (cash
flow), l’activité d’investissement (investissements et désinvestissements) ainsi que l’activité de financement
(financement externe et définancement).
➂ Les dettes en compte courant bancaire sont considérées la plupart du temps, sur le plan légal, comme exi-
gibles immédiatement alors que, dans la réalité, elles ne sont pas exigées par la banque aussi longtemps
que la solvabilité du débiteur est satisfaisante. Les dettes hypothécaires sont normalement, sur le plan légal,
résiliables à six mois alors que, dans la réalité, il s’agit de capitaux étrangers à long terme.
Analyse de bilan
23
Lors de déclarations relatives au niveau optimal des degrés de liquidité, il faut toujours
garder à l’esprit
L’objectif principal de la plupart des entreprises est d’atteindre une rentabilité appropriée ;
par contre, la garantie de la capacité de paiement permanente est, pour toute entreprise,
une question existentielle, raison pour laquelle les directions vouent une très grande atten-
tion à la conservation d’un niveau suffisant de liquidités.
Degrés de liquidité
Le montant approprié est difficile à Ce ratio est largement utilisé en ana- Un montant d’environ 150 à 200 %
estimer et dépend fortement du lyse financière. Théoriquement, on est souvent considéré comme
caractère de l’entreprise (par exemple exigera une valeur de 100 % car la logique. Le degré de liquidité 3 est
taille➀, secteur, appartenance à un capacité de paiement d’une entre- avant tout un ratio de sécurité pour
groupe). Des liquidités de 20 à 30 % prise peut être souvent considérée la banque qui octroie un crédit : celle-
sont souvent considérées comme comme précaire lorsque les liquidités ci peut s’assurer, à titre de couver-
suffisantes, étant donné que les capi- et les créances des clients sont, ture, que ses créances à court terme
taux étrangers à court terme ne sont ensemble, considérablement inférieu- sont sensiblement inférieures aux
en général pas dus immédiatement. res aux engagements à court terme. avoirs à court terme (actifs circulants)
En outre, des liquidités trop élevées du débiteur.
Au vu de la déclaration précédente
ont un effet négatif sur la rentabilité limitée du ratio statique de liquidités, Le fait que des états élevés de débi-
en général (conflit d’objectifs). une valeur de moins de 100 % ne teurs et de stocks soient l’expression
Etant donné que la capacité d’ex- signifie pas obligatoirement une d’une bonne situation sur le plan des
pression du degré de liquidité 1 est liquidité insuffisante. D’autres clarifi- liquidités ou plutôt la démonstration
très faible, ce ratio a peu d’impor- cations sont requises. d’une mauvaise volonté de paiement
tance pratique. des clients ainsi que de ventes hési-
tantes et de nombreux « rossignols »
en stock doit toutefois être précisé à
l’aide d’autres ratios tels que la rota-
tion des débiteurs et des stocks➁.
➀ Les grandes entreprises ayant des intentions d’acquisition ont plutôt des liquidités élevées, alors que les
petites entreprises en ont souvent en insuffisance afin de maintenir les comptes courants créditeurs coûteux
au plus bas niveau possible. Nestlé, Novartis ou Roche détenaient, à la fin 2002, entre 11 et 14 milliards de
francs de liquidités, ce qui correspondait à 16 % à 24 % de leur total de bilan respectif.
➁ La rotation des débiteurs et des stocks est expliquée au chapitre 26.
Analyse de bilan
23
Les degrés de liquidité sont des ordres de grandeur relatifs (ratios proportionnels, ratios de
pourcentage) et conviennent notamment pour des comparaisons dans le temps et par sec-
teur parce qu’ils ont une validité universelle indépendamment de la taille absolue de l’en-
treprise. Les ratios de liquidités peuvent également être présentés de manière absolue sous
la forme d’un niveau des liquidités (ordres de grandeur en francs). Ce mode d’expression
autrefois privilégié peut illustrer d’autres situations spécifiques dans des cas particuliers.
Le degré de liquidité 3 est décrit en tant qu’actif circulant net ; il correspond au niveau
de couverture des immobilisations 2. C’est la raison pour laquelle, en cas de liquidités suf-
fisantes, la règle d’or du bilan est automatiquement maintenue en tant que règle impor-
tante de financement (voir plus loin sous D, Couverture des immobilisations).
Un problème spécifique lors de l’analyse statique des liquidités est constitué par les acomptes :
䉯 Les acomptes des clients sont souvent passés au bilan en tant que capitaux étrangers
à court terme même si, pour l’analyse statique des liquidités, ils doivent être déduits des
stocks puisqu’ils ne constituent pas de futures sorties de liquidités, mais une livraison
ultérieure de marchandises. Cette réflexion est souvent ignorée dans la pratique écono-
mique.
䉯 Les acomptes aux fournisseurs de marchandises sont passés au bilan dans les stocks
et influencent donc le degré de liquidité 3. Les acomptes aux fournisseurs de biens
d’équipement tels que les machines ou les véhicules ne sont pas pris en compte dans
l’analyse statique des liquidités étant donné qu’ils sont passés au bilan dans les actifs
immobilisés.
La règle d’or du bilan requiert que le patrimoine investi à long terme (les actifs immobili-
sés) soit également financé à long terme, idéalement avec des fonds propres et, le cas
échéant, avec des capitaux étrangers à long terme.
Les degrés de liquidité ainsi que les degrés de couverture des immobilisations constituent
ensemble la règle d’or de financement qui, dans certains secteurs, a une grande impor-
tance (par exemple dans les banques en tant que règle d’or des banques).
La règle d’or de financement indique qu’il doit exister une correspondance entre la durée pen-
dant laquelle une partie du patrimoine est bloquée et celle pendant laquelle le capital appelé
est disponible pour le financement (ce que l’on appelle la concordance des échéances).
➀ Le terme de « couverture des immobilisations » est courant dans la pratique, même si quelque peu trom-
peur : « financement des immobilisations » serait plus précis.
➁ En général, le degré de couverture des immobilisations 1 dépend encore plus de la branche d’activité et de
l’exploitation que le degré de couverture des immobilisations 2. Dans les grandes entreprises, le degré de
couverture des immobilisations 1 dépasse déjà souvent la barre des 100 %. Voir les valeurs de ratio qui
découlent de la pratique à l’annexe 5.
Analyse de bilan
23
24
Analyse de résultat
Le résultat est un calcul intermédiaire ou final figurant dans le compte de résultat. Le résultat
se réfère à un intervalle de temps et représente un chiffre absolu, c’est-à-dire un montant
déterminé.
La rentabilité (ou le rendement) est un ordre de grandeur relatif. Elle indique, en pour-
centage, la relation entre un résultat et un autre ordre de grandeur à partir duquel on estime
qu’il a contribué à la réalisation du résultat.
On fait la différence entre la rentabilité du capital et la rentabilité du chiffre d’affaires :
Rentabilité
Relation entre un chiffre de résultat provenant du Relation entre un chiffre de résultat provenant du
compte de résultat et le capital engagé selon le compte de résultat et un chiffre d’affaires prove-
bilan. nant du compte de résultat.
Résultat Rentabilité du chiffre Résultat
Rentabilité du capital
Capital engagé d’affaires Chiffre d’affaires
L’obtention d’une rentabilité optimale est la plupart du temps l’objectif principal de l’activité
entrepreneuriale dans l’économie privée.➀
➀ Cela est le contraire dans les Non Profit Organizations (organisations à but non lucratif) chez lesquelles la mini-
misation des coûts ou un degré spécifique de couverture des coûts passe au premier plan dans la fourniture
de prestations déterminées.
La garantie d’une capacité de paiement permanente est certes d’une importance existentielle pour chaque
entreprise, mais elle ne constitue qu’un objectif annexe.
Analyse de résultat
24
Les ratios ci-dessus sont abordés dans les pages suivantes sous les lettres correspondantes.
➀ EBITDA Earnings (résultat) before (avant) Interest (intérêts), Taxes (impôts), Depreciation (amortissements
d’immobilisations corporelles) and Amortization (et amortissements d’immobilisations incorporelles). Ce
concept anglais est largement répandu dans la vie des entreprises ainsi que dans la presse économique.
➁ Voir la note en bas de la page suivante.
Analyse de résultat
24
La rentabilité des fonds propres indique en pourcentage le bénéfice qui a été dégagé au
cours de l’année avec les fonds propres engagés.
Lors du calcul, deux aspects doivent être pris en considération :
䉯 Au numérateur de la formule de rentabilité se trouve le bénéfice après impôts, étant
donné que les actionnaires n’ont droit qu’au résultat net.
䉯 A des fins de simplification, les fonds propres selon le bilan de clôture ont été indiqués
en tant que valeur de référence dans l’exemple, bien que la situation initiale ou la
moyenne auraient été plus logiques sous l’angle de l’exploitation.➀
Du point de vue du propriétaire d’une entreprise, la rentabilité des fonds propres est le
principal ratio.
Une rentabilité élevée des fonds propres est toujours un avantage pour l’actionnaire, indé-
pendamment du fait que la société distribue les bénéfices ou non :
䉯 Un coefficient de distribution élevé de dividendes (payout ratio) donne à l’action-
naire un dividende élevé et donc des revenus. Pour la société, le versement de dividendes
signifie toutefois une perte de liquidités qui l’affaiblit.
䉯 A l’inverse, la capacité d’autofinancement de l’entreprise augmente avec un coeffi-
cient de distribution inférieur. Etant donné que les bénéfices sont réinvestis dans l’entre-
prise, cela accroît son potentiel de croissance sans solliciter les marchés des capitaux. L’ac-
tionnaire participe à la croissance de l’entreprise sous la forme de cours supérieurs de
l’action, ce qui, en comparaison avec les dividendes, peut entraîner des avantages fis-
caux.
La rentabilité des fonds propres doit être sensiblement supérieure au taux d’intérêt des
capitaux étrangers, le propriétaire assumant un risque plus élevé que les créanciers.
En fonction du pays et de la branche, une prime de risque sur les fonds propres d’environ
4 % à 6 % est ajoutée au taux de coûts des capitaux étrangers. Il en découle que la renta-
bilité des fonds propres de 8 % à 10 % peut être considérée comme bonne en Suisse.
➀ Dans la pratique économique, l’engagement de capitaux n’est pas déterminé de manière uniforme :
䉯 En fait, la situation initiale conformément au bilan d’ouverture est une valeur de référence cohérente
et logique parce que le résultat de la période est atteint à l’aide de ce capital initial.
䉯 Le capital moyen investi au cours de la période est aussi une valeur de référence raisonnable parce que
le résultat représente également un ordre de grandeur de la période.
䉯 Les deux procédures mentionnées (situation initiale et moyenne) présentent l’inconvénient pratique que
la situation initiale du capital manque souvent dans un rapport de gestion. C’est la raison pour laquelle,
dans la pratique (comme dans l’exemple), c’est souvent le capital final qui est utilisé en tant que valeur
de référence pratique, encore que cela semble le moins logique sur le plan théorique.
䉯 Parfois, l’engagement de capitaux est réduit des distributions prévisibles de bénéfices dans la mesure où
c’est un bilan après affectation du bénéfice qui est utilisé comme base. Ce mode de calcul doit être évité
car le ratio ainsi obtenu est plus favorable (la division par une valeur de référence plus faible augmente
la valeur du ratio).
Analyse de résultat
24
L’effet de levier
Le leverage➀ financier indique l’effet de levier de l’engagement des capitaux étran-
gers sur la rentabilité des fonds propres :
䉯 Effet de levier positif : la rentabilité des fonds propres augmente de manière plus que pro-
portionnelle grâce à l’engagement de capitaux étrangers dans la mesure où les intérêts
des capitaux étrangers sont inférieurs à la rentabilité du capital investi.
䉯 Effet de levier négatif : à l’inverse, la rentabilité des fonds propres diminue de manière plus
que proportionnelle en cas de financement croissant par des capitaux étrangers dès que
la rentabilité du capital investi passe au-dessous du taux d’intérêt applicable aux capitaux
étrangers.
Il ressort du tableau que la société F financée par des capitaux étrangers dégage une ren-
tabilité des fonds propres sensiblement supérieure aussi longtemps que la rentabilité du
capital investi est plus élevée que le taux d’intérêt des capitaux étrangers :
Société E Société F
➀ Le terme lever signifie levier en français. Le leverage est ainsi l’effet de levier sur la rentabilité des capitaux
propres dû à un financement par les fonds étrangers à un coût inférieur à celui de la rentabilité des capitaux
investis.
Analyse de résultat
24
Malheureusement, le levier a également des effets dans une direction indésirable : lorsque
la rentabilité du capital investi est inférieure au taux d’intérêt des capitaux étrangers, la ren-
tabilité des fonds propres se réduit de manière plus que proportionnelle.
Les chiffres de l’exemple 2 seront modifiés de manière minime à des fins de compréhension :
les produits d’exploitation sont réduits de 6 pour atteindre 194, alors que les charges d’ex-
ploitation sont les mêmes, de sorte que l’EBIT des deux sociétés est réduit à 3. E doit tenir
compte d’une réduction de bénéfice à 2, alors que F dégage même une perte de 1.
Société E Société F
Un conflit d’objectifs entre la recherche de rentabilité et le besoin en sécurité est ainsi mis
en évidence, même en cas d’effet de levier.
La rentabilité du capital investi est un ratio important en vue d’évaluer l’activité d’exploita-
tion de l’entreprise telle qu’elle se répercute dans la partie supérieure du compte de résultat
en tant que création de valeur.
Etant donné que la création de valeur est mesurée de manière indépendante de la compo-
sition du capital, on peut ainsi comparer objectivement et à l’aide de la rentabilité du capital
total des entreprises ayant des degrés de financement étrangers et propres différents.
La rentabilité du capital investi se situe généralement, dans la pratique, entre le taux d’in-
térêt des capitaux étrangers et la rentabilité des fonds propres. Entre 6 % et 10 % peuvent
être considérés, de manière empirique, comme corrects.
Analyse de résultat
24
➀ Par rotation du capital, on entend le rapport entre le chiffre d’affaires et le capital investi.
Chiffre d’affaires 1000
Rotation du capital 5
Capital 200
La décomposition de la rentabilité du capital investi en marge EBIT et en rotation du capital se produit par
l’extension de la formule de base avec le chiffre d’affaires qui est le principal Value driver (inducteur de
valeur) dans de nombreuses entreprises :
Marge Rotation
EBIT du capital
Analyse de résultat
24
Lors d’une étape complémentaire, l’analyse est affinée : dans la partie inférieure de la pyra-
mide, on trouve les actifs investis qui sont répartis une nouvelle fois selon leur composition ;
dans la partie supérieure du système de ratios, le chiffre d’affaires sera décomposé dans ses
éléments de coûts au sens du calcul de la marge contributive.
Chiffre
d’affaires
Marge
contributive ./.
: Coûts fixes
Marge EBIT
(sans intérêts)
Chiffre
d’affaires
Rentabilité
×
du capital investi
Liquidités
Chiffre +
d’affaires
Rotation : Actifs
Créances
du capital circulants
Capital + +
(= patrimoine)
Actifs
Stocks
immobilisés
Analyse de résultat
24
Aucune définition générale sur le montant de la marge bénéficiaire «correcte» n’étant possible,
deux réflexions sont importantes lors de l’évaluation de la valeur du ratio :
䉯 Comment a évolué le ratio dans le temps ?
䉯 Quel est le niveau du ratio en comparaison avec les valeurs usuelles dans la branche ou sous
forme relative par rapport aux meilleurs de la branche (ce que l’on appelle le benchmark) ?
D Marge EBIT
Lors de l’analyse financière des entreprises par les investisseurs (actionnaires) et par les
banques prêteuses, l’EBIT est largement utilisé car il indique la capacité d’une entreprise à
créer de la valeur par le processus d’exploitation (au travers de l’activité d’exploitation).
Deux ratios peuvent être obtenus avec l’EBIT :
䉯 L’EBIT en comparaison avec l’engagement de capitaux indique la rentabilité du capital
investi (voir la lettre B).
䉯 L’EBIT en relation avec les recettes des ventes (chiffre d’affaires) donne la marge EBIT.
Pour une comparaison entre des entreprises, la marge EBIT est très appropriée parce
qu’aucune interférence n’est créée du fait de structures différentes du capital et donc des
charges d’intérêts qui en découlent. En outre, les recettes financières considérables qui exis-
tent par suite de liquidités excédentaires dans beaucoup de grandes entreprises ne sont pas
prises en compte.
Les marges EBIT sont très spécifiques selon les branches d’activités, comme l’attestent
les exemples suivants (chiffres provenant de rapports de gestion antérieurs) :
Migros 4%
Nestlé 14 %
Novartis 31 %
Swisscom 22 %
➀ Le bénéfice brut est parfois appelé marge brute. C’est un ordre de grandeur typique du commerce de mar-
chandises. Il est obtenu en partie aussi dans les comptes de résultat des entreprises de production en tant
que différence entre les ventes et les coûts de production.
Analyse de résultat
24
Même au sein d’une entreprise, les marges EBIT des différents secteurs d’activités peuvent
varier fortement entre elles, raison pour laquelle l’information sectorielle est très importante
dans les comptes consolidés de l’exercice. A partir d’un ancien rapport de gestion de Swiss-
com, on calcule par exemple les marges EBIT suivantes pour les divisions commerciales indi-
viduelles :
Swisscom Suisse 32 %
Fastweb 1%
Autre 3%
L’évolution dans le temps de la marge EBIT d’une entreprise est généralement considérée
comme un indice précurseur➀ pour mesurer l’évolution économique de la société concer-
née.
Les rapports de gestion informatifs contiennent toujours des aperçus sur l’évolution dans le
temps d’importants ordres de grandeur. Voici par exemple un extrait du rapport de gestion
de Migros :
Pour l’investisseur (actionnaire, propriétaire de l’entreprise), ce qui est décisif, c’est ce qui
reste en fin de compte en tant qu’excédent de produits, raison pour laquelle la marge béné-
ficiaire est importante à ses yeux.
Les marges bénéficiaires dépendent fortement du secteur, comme le montrent les chif-
fres suivants de l’Office fédéral de la statistique (voir l’annexe 5 de ce livre) :
Produits chimiques 36,2 %
Commerce de détail 2,2 %
Services informatiques 8,7 %
Approvisionnement en énergie et en eau 3,1 %
Hôtellerie-restauration – 5,3 %
Produits alimentaires 2,4 %
Comme pour les autres marges, l’évolution dans le temps doit aussi être prise en compte
en ce qui concerne la marge bénéficiaire. Voici l’évolution de la marge bénéficiaire de Nestlé
à titre d’exemple d’une entreprise à succès (chiffres provenant des rapports de gestion) :
2004 2005 2006 2007 2008
➀ Les indicateurs avancés (présages, indices) sont des ordres de grandeur qui indiquent à l’avance une évolution
positive ou négative sur le plan économique.
25
Le cash flow est la liquidité qui découle de l’activité d’exploitation. Il constitue la principale
source de financement de l’entreprise et est donc un élément indispensable pour apprécier
la situation financière.
En tant qu’élément du tableau des flux de trésorerie, le cash flow donne des informations
sur la capacité de l’entreprise :
䉯 à financer ses investissements à partir de l’activité d’exploitation (sans solliciter des
capitaux étrangers ou des fonds propres de l’extérieur)
䉯 à distribuer des bénéfices
䉯 à rembourser ses dettes➀
Des informations complémentaires sur la situation financière d’une entreprise peuvent être
obtenues par la constitution de ratios de cash flow.
Les ratios de cash flow les plus courants sont présentés à la page suivante.
➀ Pour rendre visibles ces informations, les flux de trésorerie sont répartis dans le tableau des flux de trésorerie
dans les trois domaines déjà connus, à savoir :
䉯 Activité d’exploitation
䉯 Activité d’investissement
䉯 Activité de financement
Cette structure permet au lecteur de juger si l’entreprise est en mesure de générer suffisamment de tréso-
rerie (cash flow) à partir de son activité d’exploitation afin de financer ses investissements, de verser aux
propriétaires un dividende approprié et de rembourser ses dettes.
Analyse
de cash flow
25
Endettement effectif➀ 36
B Facteur d’endettement 1,8
Cash flow 20
Cash flow 20
D Marge de cash flow 10 %
Chiffre d’affaires 200
Ces ratios sont abordés dans les pages suivantes sous les lettres correspondantes.
Analyse
de cash flow
25
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
Millions 1000
de francs
900
800
700
600
500
400
0
Investissements 441 451 472 490 520 557 644 726 754 1008
Cash flow 418 457 495 535 590 572 635 682 767 843
➀ La méthode des discounted cash flows utilisée en vue de l’évaluation d’une entreprise est expliquée au cha-
pitre 45 de ce livre.
Analyse
de cash flow
25
B Facteur d’endettement
Le facteur d’endettement indique le nombre de fois (combien d’années) que le dernier cash
flow doit être dégagé pour rembourser l’endettement effectif.
Plus le facteur d’endettement est faible, plus la sécurité pour les créanciers est élevée. Des
valeurs jusqu’à 5 sont considérées comme très bonnes du point de vue des créanciers.
La capacité d’expression du facteur d’endettement en tant que ratio de sécurité est surtout
importante en relation avec un intervalle de temps car une évolution financière défavorable
sera représentée de manière immédiate et significative : lors de la mise en danger croissante
de l’entreprise, le facteur d’endettement croît de manière plus que proportionnelle étant
donné que le cash flow (le dénominateur de la fraction) diminue et que, simultanément,
l’endettement effectif (le numérateur de la fraction) augmente.
Le facteur d’endettement est très utilisé dans la pratique pour l’appréciation de la solvabilité
et la surveillance du crédit parce qu’il convient de manière idéale pour faire une prévision
d’insolvabilité (insolvabilité = incapacité de paiement).
26
Analyse de l’activité
Les ratios d’activité ou les ratios de rotation se composent par principe d’un chiffre provenant
du compte de résultat qui est divisé par un chiffre provenant du bilan. Ils donnent des indica-
tions sur la qualité de gestion de l’actif circulant net et sur l’utilisation du capital dans l’exploi-
tation. D’une manière générale, les fréquences supérieures de rotation sont considérées
comme meilleures.
Analyse de l’activité
26
A Débiteurs
Dans la gestion des débiteurs, il faut surtout veiller à ce que les clients respectent les délais
de paiement accordés. Si, par exemple, les conditions de paiement sont de 30 jours, le délai
moyen accordé aux débiteurs ne doit pas sensiblement être supérieur à 30 jours.
Dans le cadre de la gestion de débiteurs, il y a parfois des conflits d’objectifs : le comptable
désire envoyer un rappel aux clients en retard dès que le délai de paiement arrive à
échéance ; le vendeur, quant à lui, renoncera plutôt à un rappel parce qu’il ne désire pas
incommoder le client, voire même le perdre. Une amorce de solution peut consister dans le
fait que les bonis (bonifications, primes) ne seront pas accordés aux responsables des ventes
en proportion du chiffre d’affaires dégagé, mais en fonction des paiements reçus par les
clients.
Le délai accordé aux débiteurs peut aussi être déterminé directement (sans la rotation des
débiteurs en tant qu’étape intermédiaire) dans la mesure où l’état moyen des débiteurs est
divisé par la moyenne du chiffre d’affaires quotidien :
Délai moyen des ∅ Etat des débiteurs ∅ Etat des débiteurs ⫻ 360 36 ⫻ 360
18 jours
débiteurs ∅ Chiffre d’affaires/jour➀ Ventes de marchandises 720
➀ Le chiffre d’affaires quotidien moyen est calculé comme suit : produits des marchandises : 360 jours.
Dans la prochaine étape de la formule, il faut résoudre la double fraction en multipliant par le nombre
inverse.
Analyse de l’activité
26
B Stocks
La gestion des stocks a pour but de gérer de manière optimale les flux de marchandises et
de matières ainsi que le niveau des stocks. Dans la pratique, il s’avère que la marge EBIT
peut être considérablement accrue par quelques améliorations simples dans le domaine des
stocks. Souvent, les entreprises peuvent réduire leurs stocks en peu de temps jusqu’à un
tiers, ce qui leur permet de libérer des moyens qui, en volume, atteignent entre 10 % et
30 % des fonds propres ou entre 50 % et 100 % des investissements annuels dans les
immobilisations corporelles.➀
La gestion des stocks est soumise à un conflit d’objectifs : d’une part, des stocks élevés pro-
voquent des frais importants (intérêts sur le capital investi dans les stocks, frais de locaux,
frais de personnel, risque de dépérissement et d’obsolescence) et, d’autre part, un grand
choix d’articles livrables immédiatement a un effet multiplicateur sur le chiffre d’affaires. Ou
encore, une production régulière est possible dans un centre de fabrication lorsque toutes
les matières sont constamment disponibles en stock.
La durée moyenne en stock peut aussi être déterminée directement (sans rotation des stocks
en tant qu’étape intermédiaire) dans la mesure où le stock moyen de marchandises est
divisé par la moyenne journalière des charges de marchandises :
Pour les centres de fabrication, les formules indiquées ne conviennent généralement pas
étant donné que les stocks présentés dans le rapport de gestion se composent de matières
premières, de produits semi-finis et de produits finis et que les ventes ne sont générées que
par les produits finis. Dans des entreprises de production, la meilleure manière d’évaluer la
hauteur adéquate des stocks est de se référer au pourcentage des stocks par rapport au
chiffre d’affaires.
Les ratios indiqués conviennent surtout pour établir une analyse globale de la clôture de
l’exercice par des observateurs externes. Dans le controlling interne, il existe des possibilités
plus complètes d’analyse dans la mesure où les systèmes informatiques fournissent des
informations très détaillées sur les quantités achetées, les marges et la durée moyenne en
stock d’articles individuels ou de groupes d’articles.
➀ Les déclarations de ce paragraphe et la présentation du cycle de cash de la page suivante reposent sur les
principes énoncés par Rudolf Volkart : Théorie et politique de financement d’une entreprise – Un état des
lieux du point de vue suisse, dans : Contributions à la théorie et à la pratique de la gestion financière.
Analyse de l’activité
26
C Créanciers
La surveillance des échéances des créanciers et donc du respect de la tenue des engage-
ments dans les délais relève de la politique d’une entreprise intéressée à des relations com-
merciales à long terme avec des fournisseurs fiables.
Lors de l’analyse de bilan par des observateurs externes, l’augmentation du délai moyen de
règlement des créanciers tout au long de l’année peut laisser penser à des problèmes de
liquidités et de financement.
Le délai accordé par les créanciers peut aussi être déterminé directement (sans la rotation
des créanciers en tant qu’étape intermédiaire) dans la mesure où l’état moyen des créan-
ciers sera divisé par la moyenne des achats journaliers :
Echéance des ∅ Etat des créanciers ∅ Etat des créanciers ⫻ 360 60 ⫻ 360
42,4 jours
créanciers ∅ Achats de marchandises/jour Achats de marchandises 510
Cycle de cash
La représentation d’ensemble des délais moyens des débiteurs, de la durée moyenne en
stock et des délais moyens des créanciers peut s’illustrer dans ce contexte comme suit à
l’aide du cycle de cash :
Dépenses Recettes
(créanciers) (débiteurs)
« CYCLE DE CASH »
Analyse de l’activité
26
Résumé et perspectives➀
L’appréciation des comptes annuels dans le sens d’une analyse de bilan et de résultat telle
que présentée ici est un outil important d’appréciation financière de l’entreprise. Les ratios
abordés constituent un jeu « robuste » d’instruments qui sont appliqués, de nos jours, dans
le monde entier et qui sont généralement reconnus.
L’importance d’autres composants d’appréciation doit toutefois être prise en considération,
conformément à ce qui a été mentionné en introduction. Ainsi, les facteurs « Manage-
ment » et « Produits et marchés » sont naturellement essentiels. Ce qui est intéressant, c’est
que leur influence se reflète également dans les données financières de clôture d’une entre-
prise. Les chiffres saisis avec l’analyse de bilan et de résultat sont ainsi considérés comme
une représentation des forces et des faiblesses du management ainsi que du positionne-
ment du couple produit/marché.
Les données financières d’analyse ont notamment une fonction décisive en relation avec la
planification financière à moyen et à long terme. Les comptes prévisionnels de résultat, les
bilans prévisionnels et les tableaux prévisionnels de flux de liquidités doivent toujours être
complétés, dans les cas concrets, par des ratios financiers importants. Ces derniers simpli-
fient considérablement l’évaluation et l’interprétation des plans financiers et permettent
souvent d’obtenir des valeurs cibles au sein de l’entreprise dont l’évolution future doit être
documentée de manière complète.
Le développement de l’informatique moderne, notamment la disponibilité de PC perfor-
mants, de tableurs et de jeux standard de logiciels, a étendu, au niveau dimensionnel, les
possibilités d’utilisation des instruments quantitatifs d’analyse. Cela s’applique surtout aux
valeurs de seuil des ratios prévisionnels d’économie financière expliquées précédemment.
Dans ce contexte, les moyens informatiques disponibles à l’heure actuelle doivent être pra-
tiquement considérés comme constituant une condition préalable à une large utilisation
profitable de tels outils de gestion.
Dans la gestion commerciale du crédit des banques, l’analyse de bilan des banques à base
informatique a fait son apparition depuis des dizaines d’années – en tout cas sur des appli-
cations fonctionnant sur de grands systèmes. De nos jours, on trouve sur le marché des pro-
duits standard qui permettent de réaliser une multitude d’évaluations, en partie soutenues
par des représentations graphiques utiles. Il existe aussi de premières tentatives concrètes
pour réaliser une évaluation des ratios par le biais de systèmes experts ou en tout cas dans
le sens d’un « Decision Support » moderne. Dans ce contexte, on a vu à plusieurs reprises,
grâce à l’informatisation, combien il est important, notamment pour les utilisateurs de pro-
grammes automatisés d’analyses, de disposer de solides connaissances de base. Le fait
d’abandonner la nécessité de réaliser manuellement des calculs accroît le risque d’utiliser
les instruments de manière trop superficielle et trop peu professionnelle.
Il convient finalement d’observer que l’analyse de bilan et de résultat ne peut pas être utilisée
que dans un domaine spécifique de l’entreprise. Partout où des constitutions de groupes sont
en jeu, l’analyse d’économie financière est importante, surtout dans le domaine consolidé,
c’est-à-dire sur la base de chiffres des comptes annuels de groupes. Dans de nombreux cas,
les relations financières ne peuvent être appréciées de manière correcte, dans des groupes
d’entreprises, qu’à l’aide de valeurs financières consolidées.
En ce sens, les outils d’appréciation abordés ici offrent une palette d’applications extraordi-
nairement riche. La condition préalable est constituée par des connaissances précises sur les
contenus des ratios et leurs possibilités d’évaluation.
31
Introduction
La comptabilité financière (dite aussi « comptabilité générale ») est orientée vers la saisie des
activités commerciales dans l’environnement de l’entreprise. Elle est marquée par des dispo-
sitions de droit commercial et fiscal ainsi que par des décisions de politique d’entreprise et ne
convient que partiellement comme base objective pour la gestion des prestations et le contrôle
d’une entreprise. C’est pourquoi il existe, pour chaque direction d’entreprise, un besoin en
données chiffrées non falsifiées, effectives et si possible objectives. Celles-ci sont préparées
par la comptabilité analytique (calcul des coûts). Son objectif est la surveillance de la
rentabilité de la création et de la distribution des prestations.
Pour que la comptabilité analytique puisse être déployée efficacement dans la pratique
comme outil de gestion, un cadre dirigeant doit disposer de suffisamment de connaissances
dans les domaines ci-après, qui sont présentés dans les chapitres suivants de ce manuel :
䉯 Coûts fixes et variables avec analyse du seuil de rentabilité
䉯 Calcul par division
䉯 Calcul par majoration
䉯 Calcul de la marge contributive
䉯 Calcul du coût normal
Les principales parties et tâches de la comptabilité peuvent être caractérisées comme suit :
Comptabilité
Dans la comptabilité générale, les activités com- Dans la comptabilité analytique, les coûts qui
merciales sont présentées sous forme chronolo- découlent de la création des prestations sont saisis
gique (dans le journal) et systématique (dans les et confrontés aux recettes générées par la vente
comptes). des prestations.
La comptabilité générale sert : La saisie des charges et des coûts s’effectue par :
䉯 à déterminer la situation patrimoniale à l’aide de 䉯 charges par nature (par exemple frais de
l’inventaire et du bilan ; matières, frais de personnel, amortissements) ;
䉯 à constater le résultat à l’aide du compte de 䉯 centres de coûts (par exemple en fonction des
résultat ; différents départements tels qu’achat, fabrica-
䉯 à contrôler les liquidités et la planification finan- tion, vente) ;
cière à l’aide du tableau des flux de trésorerie. 䉯 centres de profit (porteurs de coûts ou prix
de revient) (par exemple selon les produits
Les chiffres de la comptabilité générale sont en
fabriqués ou les prestations fournies).
partie mal adaptés à la direction d’une entreprise
étant donné qu’ils contiennent d’une part des La comptabilité analytique est un calcul purement
réserves latentes et qu’ils ne présentent, d’autre interne. Elle prépare les documents en vue du
part, qu’un résultat global et non pas un résultat calcul ainsi que du contrôle des coûts et du
par produit ou par prestation. résultat.
Introduction
31
Lors de la détermination des coûts et des prestations, on part des charges et des produits
tels que déterminés dans la comptabilité générale. Ces éléments de comptabilité générale
sont à objectiver grâce à des corrections (ce que l’on appelle les ajustements modifiant le
résultat) :
Charges et produits selon Ajustements modifiant le Coûts et prestations selon
la comptabilité générale résultat➀ la comptabilité analytique
(CG) (CA)
Par charges et produits, on entend les flux de valeur d’une période, positifs et négatifs,
évalués selon les principes de la comptabilité générale et par coûts et prestations, de
même que les augmentations et diminutions de valeur objectives déterminées selon des
principes de comptabilité analytique. La différence entre les chiffres de la comptabilité géné-
rale et ceux de la comptabilité analytique est appelée ajustements modifiant le résultat
ou délimitations matérielles.
Lorsque les charges et les coûts, respectivement les produits et les prestations correspon-
dent en chiffres, aucun ajustement n’est nécessaire. Mais, dans la plupart des cas, cela n’est
pas vrai. Voici quelques exemples à ce propos :
䉯 Les charges d’amortissement sont trop importantes dans la comptabilité générale, cela
en vue de constituer des réserves latentes. Pour présenter la véritable augmentation de
valeur, respectivement la perte de substance dans la comptabilité analytique, les amor-
tissements doivent être apurés par des ajustements dans une mesure « réelle ». Les amor-
tissements déterminés de la sorte sont appelés amortissements calculés.
䉯 Ce sont notamment les sociétés anonymes qui ne prennent en compte que les intérêts
étrangers dans la comptabilité générale. Etant donné que les fonds propres ne sont pas
mis à disposition gratuitement➁, il faut qu’un intérêt sur fonds propres soit enregistré
comme ajustement modifiant le résultat. Les intérêts selon CA sont appelés intérêts
calculés.
䉯 Le salaire de l’exploitant n’est que peu ou pas du tout présenté. Le salaire effectif à payer
pour un employé de fonction similaire serait sensiblement supérieur. La différence de
salaire est à intégrer en tant qu’ajustement modifiant le résultat. Le salaire ainsi déter-
miné est appelé salaire calculé de l’exploitant ou salaire supplétif.
䉯 Les augmentations des stocks de produits semi-finis et finis sont évaluées, dans la comp-
tabilité analytique, aux coûts de production et présentées, dans la comptabilité générale,
à des valeurs moindres en vue de constituer des réserves latentes.
➀ Outre les ajustements modifiant le résultat dans la comptabilité analytique, il existe encore les ajustements
modifiant le bilan de la comptabilité générale, ou délimitations temporelles, qui servent à saisir des charges
et des produits conformes à la période.
➁ Si les fonds propres avaient été investis différemment, ils seraient porteurs de produits correspondants sous
la forme d’intérêts ou de dividendes. Cette utilité perdue est prise en compte dans la comptabilité analytique
sous la forme de ce que l’on appelle les coûts d’opportunité (ici en tant qu’ajustements modifiant le résul-
tat).
32
Si l’on analyse dans quelle mesure le montant des coûts dépend du chiffre d’affaires,➀ on
peut faire la distinction entre les coûts fixes et les coûts variables.
Coûts en relation avec le chiffre d’affaires
Les coûts fixes sont toujours les mêmes, quel que Les coûts variables évoluent en fonction du volume
soit le chiffre d’affaires dégagé. de chiffre d’affaires, c’est-à-dire qu’ils augmentent
lorsque le chiffre d’affaires progresse et diminuent
Exemples : frais de loyer, amortissements, intérêts
lorsque ce dernier recule.
et une partie des frais de personnel.➁
Exemples : consommation de matières premières,
une partie des salaires, charges de marchandises.
Coûts Coûts
Coûts progressifs
(coûts surproportionnels)
Coûts dégressifs
Coûts fixes par paliers (coûts sous-proportionnels)
Coûts proportionnels➃
Coûts absolument fixes➂
Quantité Quantité
➀ La prestation d’exploitation est liée, dans les entreprises commerciales, au chiffre d’affaires, c’est-à-dire à la
quantité vendue et à sa valeur alors que, dans les entreprises industrielles, on utilise plus fréquemment
la quantité de production (également appelée occupation ou niveau de la production).
➁ Les coûts fixes et les frais généraux n’ont pas la même signification. Lorsque l’on fait la distinction entre les
coûts directs et les frais généraux se pose la question de l’imputation des coûts aux produits et aux presta-
tions (et non pas la dépendance des coûts découlant du chiffre d’affaires). Etant donné que les frais géné-
raux sont, dans la plupart des cas, plutôt fixes (voir la note 3 de pied de page), les frais généraux et les coûts
fixes sont souvent assimilés les uns aux autres dans les exemples scolaires.
➂ Par mesure de simplification, on part du principe, en théorie, que les coûts fixes sont absolument fixes. Evi-
demment, ces coûts sont fixes seulement au sein de certains intervalles. Si le chiffre d’affaires dépasse un
niveau précis, il faut par exemple engager des collaborateurs supplémentaires ou louer des locaux ou des
ateliers de fabrication supplémentaires, ce qui provoque des sauts de coûts. On parle alors de coûts fixes
par paliers.
➃ A des fins de simplification, on part du principe, dans les exemples livresques, que la variation des coûts sur-
vient sous forme proportionnelle à celle du chiffre d’affaires. Dans la pratique, il existe également des coûts
dégressifs (par exemple des rabais de quantité en cas d’achats de marchandises ou de matériaux) et des
coûts progressifs (par exemple des suppléments d’équipe en cas de travail en heures supplémentaires).
Coûts fixes et
variables, analyse du
32
seuil de rentabilité
Solution 1 Tableau
Le tableau nous indique que le seuil de rentabilité est atteint avec un chiffre d’affaires en
quantité de 50 000 pièces et avec un chiffre d’affaires en valeur de Fr. 250 000.–.
➀ Le seuil de rentabilité est en anglais le break-even-point. Avec ce chiffre d’affaires, une entreprise ne
réalise ni perte ni bénéfice. Avec un chiffre d’affaires inférieur, on encourt une perte alors qu’un chiffre
d’affaires supérieur dégage un bénéfice. C’est à ce point que la courbe de résultat parvient précisément à
un point nul (to break = rompre).
➁ La différence entre les recettes nettes et les coûts variables est appelée marge contributive. Dans cet exemple,
chaque pièce vendue couvre 2 francs des coûts fixes pour un total de Fr. 100 000.–. Après 50 000 pièces ven-
dues, tous les coûts fixes sont couverts, de sorte que le seuil de rentabilité est atteint. Dans cette entreprise com-
merciale simple, la marge contributive correspond au bénéfice brut. Dans les cas plus complexes, d’autres coûts
variables sont imaginables en dehors du prix d’acquisition (par exemple les collaborateurs engagés dans la filiale
d’un grand distributeur sous forme variable et payés à l’heure).
➂ Egalement appelés prix de revient.
Coûts fixes et
variables, analyse du
32
seuil de rentabilité
Solution 2 Graphique
Fr.
Recettes nettes
400 000
350 000
Coûts totaux
(prix de revient)
300 000
250 000
Coûts variables
➂ (acquisition)
200 000
Marge contributive
150 000 (bénéfice brut)
100 000
Coûts fixes
➁
Résultat
50 000
0
➀
– 50 000
– 100 000
Pièces
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000
Bénéfice
Perte
Les solutions sous forme de tableau et de graphique indiquent que lorsque le seuil de ren-
tabilité est atteint, les trois conditions suivantes sont remplies :
➀ Résultat = Fr. 0.–
➁ Marge contributive = coûts fixes
➂ Recettes nettes = coûts totaux
Coûts fixes et
variables, analyse du
32
seuil de rentabilité
33
Le but du calcul est de déterminer les coûts unitaires par produit ou par prestation. Le calcul
est donc :
䉯 un principe de détermination des prix de vente ;
䉯 nécessaire pour surveiller la rentabilité de la création des prestations.
Si une seule prestation uniforme est créée dans une entreprise, les coûts par unité de pres-
tation peuvent être déterminés à l’aide du calcul simple par division, c’est-à-dire que les
coûts totaux sont divisés par l’ensemble des unités de prestation produites.
Les coûts par unité de prestation découlent de la division des coûts totaux par l’ensemble
des unités de prestation produites.
Dans la pratique, de pures entreprises monoproduit sont plutôt rares. Des exemples connus
sont les centrales électriques qui produisent du courant en kWh ou une usine de gaz qui
fabrique du gaz au m3 ou un stand de glace qui vend une seule sorte de glace.
■ Exemple Les chiffres suivants sont présentés dans le compte de résultat de la comptabilité générale
d’une école de commerce (en Fr. 1000.–):
Charges par nature Montant
Avant que les prix de revient par prestation fournie puissent être déterminés, les chiffres de
la comptabilité générale doivent être préparés, dans les charges par nature, en tenant
compte des ajustements nécessaires modifiant le résultat.
䉯 Les salaires nécessaires de la direction et de l’administration doivent être corrigés de 12
étant donné que le directeur de l’école consacre une partie de son temps de travail à col-
laborer à une association régionale de développement économique.
䉯 Dans la comptabilité générale, les PC sont amortis sur trois ans. L’expérience montre tou-
tefois que les appareils sont utilisés pendant cinq ans. Les amortissements doivent être
corrigés de 15.
䉯 Les coûts totaux d’intérêt se montent à 24 en intégrant la rémunération des fonds propres.
En tenant compte de ces ajustements, on obtient les charges par nature suivantes (en
Fr. 1000.–) :
Charges par nature
Ajustements
Charges Coûts
(délimitations
(CG) (CA)
matérielles)
Honoraires des enseignants 2 100 2 100
Direction et administration 107 – 12 95
Manuels 90 90
Loyers 658 658
Publicité 10 10
Amortissements 75 – 15 60
Intérêts 5 19 24
Autres charges d’exploitation 23 23
Total (prix de revient) 3 068 – 8 3 060
Trente cours ont lieu, respectivement 18 000 leçons sont données dans l’école considérée.
Le prix de revient se calcule de la manière suivante :
3 060 000
Prix de revient par leçon donnée = = Fr. 170.–
18 000 leçons
3 060 000
Prix de revient par classe = = Fr. 102 000.–
30 classes
Formation administrative 10 1
Diplôme de commerce 15 1,5
Maturité professionnelle 20 2
Pour identifier les coûts par classe et par type de formation, on procède de la manière sui-
vante :
1re étape Le nombre d’unités d’œuvre est déterminé en multipliant les classes par les
coefficients d’équivalence correspondants.
2e étape Les coûts par unité d’œuvre sont obtenus par division des coûts totaux par le
total des unités de calcul.
3e étape Les coûts par classe découlent de la multiplication du coefficient d’équivalence
par les coûts par unité de calcul.
Type de formation Nombre de Coefficient Nombre d’unités Coûts par unité Coûts par
classes d’équivalence d’œuvre d’œuvre classe
La répartition des coûts sur les prestations créées à l’aide du calcul par division frappe par
sa simplicité mais présente des faiblesses étant donné qu’elle ne peut être utilisée que pour
des produits ou des prestations similaires. En l’absence de cette condition, l’affectation des
coûts doit être faite au moyen d’un décompte d’exploitation et du calcul par majoration
(voir le chapitre 34).
➀ Equivalent vient du latin et signifie de même valeur. Par des analyses précises, le coefficient d’équivalence
(facteur de pondération) est déterminé pour les différentes prestations. Souvent, cela survient sur la base
de temps de traitement ou de fabrication différents, d’unités, de poids ou de consommations de matériaux
différents. Ce qui est important, c’est une relation évidente entre l’origine des coûts et les valeurs de réfé-
rence qui servent à déterminer le coefficient d’équivalence. Il faut par ailleurs que les coûts fixes puissent
être mis en proportion sous forme correspondante.
34
Si, dans une entreprise, des prestations différentes sont fournies, le calcul par division ne
suffit plus pour l’affectation des coûts aux prestations produites. Une procédure différenciée
de calcul des coûts a donc été développée, à savoir le calcul par majoration.
Dans le calcul par majoration, les coûts sont répartis en coûts directs et en frais généraux.
Seuls les coûts directs peuvent être affectés directement aux prestations créées (ce que l’on
appelle les centres de profit ou prix de revient), les frais généraux devant être ajoutés à l’aide
de taux de majoration.
Dans la pratique, différentes formes de présentations ont été formulées pour ce genre d’im-
putation des coûts. Les plus connues sont :
䉯 Le décompte d’exploitation
䉯 La tenue de comptes
䉯 Les formulaires
Pour avoir un aperçu global, nous allons nous limiter au décompte d’exploitation tout en
sachant que celui-ci n’est adapté, dans la pratique, qu’aux plus petites entreprises étant
donné son nombre limité de colonnes.
La feuille du décompte d’exploitation (DE) présentée sur la double page suivante comprend les
rubriques : charges par nature, centres de coûts (aussi appelé « sections ») ainsi que le prix de
revient d’une entreprise industrielle qui fabrique deux produits, le « standard » et le « luxe ».
Les coûts directs (ici matières directes ou matières Pour les frais généraux, on ne connaît généralement
premières et salaires directs) sont saisis individuel- que le centre les ayant provoqués. C’est pourquoi ils
lement pour tous les produits et toutes les presta- sont portés, dans le DE, dans les centres de coûts.
tions et peuvent être débités directement aux cen- Une affectation directe au centre de profit est impos-
tres de profit dans le décompte d’exploitation. sible à cause de leur caractère général (par exemple
énergie, intérêts, amortissements).
Calcul par
majoration
34
FG fabrication 1 75
Taux d’imputation FG fabrication 1 150 %
Coûts de salaires directs 50
➀ Dans nos exemples scolaires, seuls quelques centres de coûts seront utilisés. Dans la pratique, on peut en
dénombrer des douzaines et jusqu’à des centaines en fonction de la taille de l’entreprise.
➁ On fait la distinction entre les centres de coûts complémentaires et les centres de coûts principaux. Si les
frais généraux regroupés pour un centre de coûts ne sont pas en relation directe avec les produits fabriqués,
on parle de centre de coûts complémentaires. Les coûts du centre de coûts complémentaires ne sont
pas imputés aux produits (centre de profit), mais aux centres de coûts qui les sollicitent (ici en relation avec
la sollicitation dans le temps). Les centres de coûts pour lesquels les frais généraux sont regroupés et qui
sont en relation directe avec les produits fabriqués sont les centres de coûts principaux. Leurs coûts sont
reportés sur les produits.
➂ Les imputations doivent survenir selon le principe de causalité, c’est-à-dire que les coûts sont à imputer
aux produits qui les ont provoqués.
Calcul par
majoration
34
Calcul par
majoration
34
et distribution
Administration
(délimitations
Fabrication 1
Fabrication 2
Ajustements
matérielles)
prestations
Expédition
Standard
Charges/
matières
produits
Centre
Coûts /
Luxe
90 90 60 30
50 50 30 20
49 49 4 5 15 15 10
105 10 115 30 12 20 32 21
36 36 5 8 9 7 7
16 9 25 2 7 3 9 4
38 –7 31 3 4 7 12 5
62 62 10 9 21 15 7
446 12 458 54 45 75 90 54 90 50
– 54
18 0 10 26
237 141
15 7 22 33 – 11
270 130
20 % CP
– 80 54 26
324 156
Calcul par
majoration
34
3. Le prix de revient
Par centre de profit ou porteur de coûts, on entend le produit fabriqué, respectivement la
prestation fournie (dans notre exemple standard et luxe) ou un client. Il doit tenir compte
des coûts qui découlent de la création et de la distribution. Les tâches principales du prix de
revient sont :
䉯 La détermination du prix de revient pour chaque centre de profit.
䉯 L’attestation du résultat (bénéfice ou perte) pour chaque centre de profit.
= Coûts de production
./. Augmentations de stocks produits semi-finis➀
+ Diminutions de stocks produits semi-finis➀
= Coûts de production des produits finis
./. Augmentations de stocks produits finis
+ Diminutions de stocks produits finis
= Coûts de production des produits vendus
+ Frais généraux administration et distribution
= Prix de revient
+ Bénéfice
= Recettes nettes
➀ Les produits semi-finis sont également appelés produits en cours de fabrication ou produits semi-ouvrés.
Calcul par
majoration
34
Compte de résultat basé sur le prix de revient des ventes et compte de résultat basé
sur les charges de fabrication
Même dans le compte de résultat de la comptabilité analytique, on fait la différence entre le
compte de résultat basé sur le prix de revient des ventes et celui basé sur les charges de fabri-
cation. Alors que dans le compte de résultat basé sur le prix de revient des ventes, on
confronte les coûts des produits vendus aux recettes nettes, dans le compte de résultat basé
sur les charges de fabrication, on calcule d’abord la prestation de production et on en déduit
les coûts de production ainsi que les frais généraux d’administration et de distribution.
Les variantes suivantes se trouvent dans notre exemple industriel :➀
Compte de résultat basé sur le prix de revient Compte de résultat basé sur les charges de
(méthode des coûts liés au chiffre d’affaires) fabrication (méthode des coûts complets)➁
Recettes nettes 500 Recettes nettes 500
+/– Variations de stocks
produits semi-finis 0
+/– Variations de stocks
produits finis – 22
= Prestation de production➂ 478
./. Coûts de prod. des produits vendus – 400 ./. Coûts de production – 378
./. FG administration et distribution – 80 ./. FG administration et distribution – 80
= Bénéfice d’exploitation 20 = Bénéfice d’exploitation 20
➀ Les comptes de résultat sont présentés ici sous forme globale pour tous les produits. Souvent, le résultat est
présenté logiquement pour chacun des centres de profit individuels.
➁ Dans la forme présentée, il s’agit du compte de résultat de la production selon les centres de profit. Des
comptes de résultat de la production par charges par nature ou par centres de coûts sont également pos-
sibles. Dans les trois comptes de résultat, le 1er niveau jusqu’à la prestation de production est le même. Les
deux types de compte de résultat par charges par nature et par centres de coûts se présentent de la manière
suivante à partir de la prestation de production :
Compte de résultat basé sur les charges de Compte de résultat basé sur les charges de
fabrication par charges par nature fabrication par centres de coûts
Prestation de production 478 Prestation de production 478
./. Coûts directs – 140 ./. Coûts directs – 140
./. Frais généraux – 318 ./. Frais généraux des matières – 63
= Bénéfice d’exploitation 20 ./. Frais généraux de fabrication 1 – 75
./. Frais généraux de fabrication 2 – 100
./. FG administration et distribution – 80
= Bénéfice d’exploitation 20
Calcul par
majoration
34
Calcul individuel
A l’aide des taux de frais généraux déterminés à partir des feuilles de décompte d’exploita-
tion, il est possible de déterminer le prix de revient pour un produit individuel ou pour une
commande individuelle. La relation entre le calcul global (DE) et le calcul individuel ou par
pièce peut être présentée de la manière suivante :
Calcul
Les coûts globaux pour tous les produits et les Les coûts d’un produit spécifique, respectivement
prestations encourus dans le cadre d’une période d’une unité précise de prestation sont déterminés
de décompte déterminée sont saisis dans le calcul dans le calcul individuel.
global (voir DE).
Les taux de majoration sont déterminés dans le Les taux de majoration sont appliqués dans le
calcul global. calcul individuel.
■ Exemple A combien se monte le prix de revient d’un nouveau produit « Moderne » lorsque l’on
calcule avec les valeurs suivantes et que l’on utilise les majorations de frais généraux selon
le DE ?
Matières directes Fr. 100.–
Coûts de salaires directs dans la fabrication 1 Fr. 60.–
Heures machines de la fabrication 2 6 heures
35
Le calcul par majoration traité au chapitre 34 applique la méthode des coûts complets car
tous les coûts encourus (la totalité des coûts) sont affectés directement ou indirectement
au moyen de clés de répartition aux centres de profit, dans la mesure du possible confor-
mément aux origines. Cela permet, dans le centre de profit, de dégager le prix de revient
et le résultat par centre de profit.
Le calcul des coûts complets est largement répandu dans la pratique d’exploitation et donne
des informations indispensables au contrôle des coûts et au calcul des coûts ; il présente
cependant deux inconvénients majeurs :
䉯 L'imputation des coûts aux centres de profit se base en partie sur des unités d’œuvre et
des clés de répartition arbitraires qui ne correspondent pas au principe de causalité (par
exemple l’imputation des frais généraux d’administration et de distribution en pourcen-
tage des coûts de production).
䉯 La comptabilité doit constituer un outil de gestion et donc aider le management à pren-
dre des décisions. Les coûts complets débouchent parfois sur des réflexions erronées
parce qu’il est impossible d’agir, par le biais de décisions managériales, sur tous les coûts
mais seulement sur les coûts variables.
Seuls les coûts variables sont imputés aux centres de profit dans le calcul de la marge
contributive.
Calcul de la marge
contributive
35
■ Exemple 2 Décompte d’exploitation en tant DE d’une entreprise industrielle (en Fr. 1 000.–)
que calcul de la marge contributive
Ce décompte d’exploitation repose sur les mêmes chiffres que l’exem-
ple théorique du chapitre 34. Le calcul de la marge contributive se
distingue des coûts complets par ce qui suit :
䉯 Le calcul de la marge contributive n’impute par principe que
les coûts variables aux centres de profit.
䉯 La différence entre les recettes et les coûts variables donne les
marges contributives de chaque centre de profit individuellement. Matières directes
Ces marges servent à la prise de décision dans de nombreuses
problématiques économiques (ce que l’on appelle le calcul de Salaires directs
décision, voir l’exemple 4).
䉯 Par déduction des coûts fixes de la marge contributive, on obtient Autres matières
le résultat de l’ensemble de l’exploitation (ce que l’on appelle le
calcul de résultat). Autres salaires
䉯 Les variations de stocks des produits semi-finis et finis ne sont cal- Loyer
culées qu’aux coûts de production variables et non pas complets.
Cela débouche sur un résultat d’exploitation qui diverge par rap- Intérêts
port aux coûts complets (en cas de diminutions de stocks, le résul-
tat selon les coûts partiels est meilleur qu’avec les coûts complets Amortissements
et inversement).➇
Autres
➀ La décomposition des coûts peut être représentée par un coefficient de Imputation FG variables de fabrication 1
variabilité. Celui-ci indique la part en coûts variables par rapport aux frais
totaux sur une échelle de dix. Le coefficient de variabilité du centre de coûts Imputation FG variables de fabrication 2
Expédition se monte dans cet exemple à 0, ce qui signifie que tous les coûts
sont fixes. Coûts de production variables
➁ Le coefficient de variabilité du centre de coûts Matières se monte à 2, ce qui
signifie que 20 % des coûts sont variables. Variations de stocks produits semi-finis et finis➅
➂ Le coefficient de variabilité du centre de coûts Fabrication 1 se monte à 8, ce
qui signifie que 80 % des coûts sont variables. Coûts de production variables des produits vendus
➃ Le coefficient de variabilité du centre de coûts Fabrication 2 se monte à 5, ce
qui signifie que 50 % des coûts sont variables. Recettes
➄ Le coefficient de variabilité du centre de coûts Administration et distribution
est de 0, ce qui signifie que tous les coûts sont fixes. Marges contributives➆
➅ Les diminutions de stocks (standard) et les augmentations de stocks (luxe)
FG fixes expédition
sont évaluées aux coûts de production variables.
➆ Les coûts sont présentés dans le DE avec un préfixe positif (= écritures au débit) FG fixes matières
et les recettes avec un préfixe négatif (= écritures au crédit), ce qui est correct
d’un point de vue systématique. L’inconvénient de cette solution est que les
présentations de la marge contributive et du résultat doivent être considérées FG fixes fabrication 1
avec des signes « inversés » : une marge contributive positive et un résultat
positif (bénéfice) auront un préfixe négatif (parce qu’il s’agit d’un excédent de FG fixes fabrication 2
crédit).
➇ Grâce à la compensation des coûts fixes de production de produit en cours et FG fixes administration et distribution
finis, il est possible de passer d’un calcul des coûts partiels à un calcul avec des
coûts complets. Résultat (+ = perte / – = bénéfice)➆
Calcul de la marge
contributive
35
tion et distri-
Expédition➀
Administra-
matières➁
Standard
bution➄
Fabrica-
Fabrica-
tion 1➂
tion 2➃
Centre
Total
Luxe
90 60 30 90
50 30 20 50
49 4 5 15 15 10
115 30 12 20 32 21
36 5 8 9 7 7
25 2 7 3 9 4
31 3 4 7 12 5
62 10 9 21 15 7
458 54 45 75 90 54 90 50 140
– 9 6 3 9
– 60 36 24 60
– 45 27 18 45
159 95 254
15 21 – 6 15
180 89 269
– 54 54
– 36 36
– 15 15
– 45 45
– 54 54
Bénéfice Bénéfice
– 27 0 0 0 0 0 – – – 27
Calcul de la marge
contributive
35
= Marge contributive 3 48 14 62
./. Coûts fixes
d’entreprise – 42
= Résultat (bénéfice) 20
Dans de nombreux cas, le calcul de la marge contributive donne aux décisionnaires (cadres diri-
geants) des informations plus appropriées que les coûts complets. Il est surtout appliqué aux
problématiques suivantes :
Calcul de la marge
contributive
35
Un restaurant veut acheter 100 chaises. Quelles sont les chaises que le menuisier doit vendre
à partir de réflexions économiques et quelle est la limite de prix inférieure ?
Calcul de la marge
contributive
35
Lors de la détermination du prix de vente, il faut également tenir compte de ce que l’on
appelle les coûts d’opportunité➀:
➀ Opportunité signifie une occasion favorable ou un avantage. Dans la vie économique, les coûts d’opportu-
nité représentent une perte d’utilité d’une alternative de décision (ici les marges contributives restreintes sur
l’article alternatif).
➁ Les coûts d’opportunité pour le modèle de luxe de Fr. 60.– sont déterminés comme suit : lorsqu’une chaise
de luxe est fabriquée (et vendue) dans un temps de production d’une heure, on peut atteindre une marge
contributive supplémentaire de Fr. 180.–. Toutefois, dans le même temps, quatre chaises standard de moins,
dont chacune demande un temps de production de 15 minutes, ne peuvent être fabriquées (et vendues) et
donc une marge contributive de Fr. 240.– sera perdue (4 ⫻ 60). Au total, avec la production (et la vente)
d’une chaise de luxe à la place de quatre chaises standard, ce sont Fr. 60.– (240 – 180) qui sont perdus en
marge contributive. Ce montant est appelé coût d’opportunité.
Avec le modèle standard, aucun coût d’opportunité ne doit être calculé parce que le modèle standard crée,
dans les situations de goulets d’étranglement, la marge contributive la plus élevée par unité de goulet
d’étranglement, aucune marge contributive alternative n’est donc écartée.
Calcul de la marge
contributive
35
36
Les coûts complets présentés au chapitre 34 considèrent ce que l’on appelle un coût réel
ou effectif. Par le mot réel, on exprime le fait que ce sont les coûts effectivement encourus
qui sont imputés aux centres de coûts et aux centres de profit.➀ Le calcul des coûts réels
permet de constater quels coûts ont été engendrés par quels centres de profit. Il s’agit ainsi
d’un calcul orienté vers le passé, qui se concentre sur des événements antérieurs.
En raison des besoins croissants en information du management, le calcul du coût normal
s’est développé à partir des coûts complets réels. Dans le calcul du coût normal, les centres
de profit ne sont pas débités des coûts réels, contrairement au calcul des coûts réels, mais
des coûts normaux. Ces derniers sont des coûts prévisionnels, c’est-à-dire des coûts prévus,
précalculés, normalisés.➁
Cela présente l’avantage que le prix de revient peut être complété en permanence
au cours de l’année, ce qui permet d’intervenir immédiatement en cas de dépasse-
ment des coûts.
Fondamentalement, les coûts directs (par exemple les prix d’affectation pour le matériel ou
les salaires fixes) ainsi que les frais généraux peuvent être normalisés. L’imputation des frais
généraux à l’aide de taux de coûts normalisés à partir du centre de coûts est typique du
calcul du coût normal.➂
Dans le calcul du coût normal, les imputations des centres de coûts aux centres de profit
s’effectuent aux coûts normaux.
Les taux de coûts normaux appliqués pour l’imputation des centres de coûts sont le plus
souvent déterminés de deux manières :
䉯 soit les valeurs réelles de la période antérieure constituent la base, celles-ci étant à cor-
riger des variations escomptées dans la structure de coûts (par exemple adaptation au
renchérissement des taux de salaires),
䉯 soit les taux de coûts normaux sont déduits du budget (planification annuelle), ce qui est
plus lourd, mais plus expressif :
Coûts prévus pour un centre de coûts
Taux de coûts normaux =
Unité d’œuvre prévue➃
➀ En fait, il n’existe pas de pur calcul des coûts réels parce qu’il n’y a pas de coûts qui soient effectivement
encourus. Dans la comptabilité, seules les recettes et les dépenses ont une réalité. Les coûts, par contre, ne
sont pas identifiés ; ils sont souvent déterminés par les comptables dans le cadre du processus d’ajustements
modifiant le résultat et le bilan à l’aide d’hypothèses, de calculs, d’estimations et de clés de répartition.
➁ Le concept de calcul du coût normal repose ainsi sur le fait que des normes peuvent être définies par la
détermination des coûts prévisionnels (norme = règle reconnue de manière générale et obligatoire) et que
ce sont des conditions d’exploitation souvent normales qui sont à la base de la détermination des taux de
coûts (normal = usuel, correct, qui correspond à la norme).
➂ Nous nous limiterons, dans ce manuel, à la présentation des imputations des centres de coûts à l’aide de
taux de coûts normaux, cette méthode étant la plus importante dans la pratique.
➃ On utilise en tant qu’unité d’œuvre soit une quantité (par exemple le nombre d’heures de machines en vue
de l’imputation des frais généraux de fabrication), soit une valeur (par exemple la consommation de
matières directes en francs en tant qu’unité d’œuvre pour l’imputation de frais généraux de matières). Ainsi,
le taux de coûts normaux est un montant en francs ou un pourcentage.
Calcul du coût
normal
36
Dans le calcul du coût normal, les centres de coûts présentent des différences d’imputa-
tion, ceux-ci étant débités des coûts réels et les imputations (crédits) étant effectuées aux
coûts normaux (coûts prévisionnels).
En cas d’insuffisance d’imputation, les coûts normaux imputés sont plus faibles que les
coûts réels encourus. On parle d’excédent d’imputation lorsque les coûts normaux imputés
sont supérieurs aux coûts réels encourus.
Pour autant que les coûts normaux reposent sur une planification soigneuse,➀ les diffé-
rences de marge contributive sont étudiées dans le cadre d’une analyse prévu/réel et les
éventuelles insuffisances de rentabilité identifiées. Les différences d’imputation peuvent
avoir les origines suivantes :
䉯 Ecart de quantité Consommation de quantités supérieures de matières ou recours à
de trop nombreuses heures de travail
䉯 Ecart de prix Des salaires horaires ou des prix de matières supérieurs à la plani-
fication
䉯 Ecart d’occupation L’occupation effective est inférieure à ce qui était prévu
➀ Pour les coûts d’un système de planification étendu (avec prévisions d’occupation et des indications détail-
lées en termes de temps et de quantités), on parle de coûts standard. Le calcul des coûts standard est un
développement complémentaire du calcul des coûts normaux. Ce qui est typique dans le calcul des coûts
standard, c’est une analyse complète des écarts avec présentation des écarts de prix et de quantité en termes
de coûts directs ainsi que des écarts de consommation et de volume au sein des centres de coûts. Le calcul
des coûts standard est décrit de manière exhaustive dans Comptabilité analytique d’exploitation, Editions
Loisirs et Pédagogie, Le Mont-sur-Lausanne.
Calcul du coût
normal
36
■ Exemple Décompte d’exploitation en tant DE d’une entreprise industrielle (en Fr. 1000.–)
que calcul du coût normal
Le décompte d’exploitation ci-contre repose sur les mêmes chiffres
que l’exemple de calcul des coûts réels du chapitre 34. A la diffé-
rence du calcul des coûts réels, les imputations des centres de coûts
s’effectuent, dans le calcul du coût normal, aux coûts normaux, de
sorte que des différences d’imputation apparaissent dans les centres
de coûts.
L’imputation des centres de coûts s’effectue aux coûts normaux. Les Salaires directs
taux de coûts normaux suivants sont à utiliser :
䉯 Pour le virement du centre de coûts complémentaires Expédition, Autres matières
c’est un taux de coûts normaux de Fr. 1.–/km qui est applicable.
Pour les centres de coûts principaux, les prestations d’expédition Autres salaires
suivantes ont été fournies : 19 000 km pour le centre de matières,
2000 km pour le centre de fabrication 1, 6000 km pour le centre Loyer
de fabrication 2, 26 000 km pour l’administration et la distribution.
Intérêts
䉯 Le taux de coûts normaux pour l’imputation du centre de matières
s’élève à 60 % de la consommation des matières directes.
Amortissements
䉯 Pour l’imputation du centre de fabrication 1, c’est un taux de
coûts normaux de 160 % des salaires directs qui est applicable. Autres
䉯 Le taux de coûts normaux pour l’imputation du centre de fabrica-
tion 2 se monte à Fr. 20.– par heure de machines. Pour le modèle Total des charges
standard, 3250 heures de machines ont été nécessaires contre
2000 heures pour le modèle de luxe. Virement centre de coûts complémentaires expédition
䉯 Pour l’imputation des frais généraux d’administration et de distri-
Total des coûts après imputation centre de coûts
bution, c’est un taux de coûts normaux de 20 % des coûts de pro- complémentaires
duction calculés des produits vendus qui est utilisé. Imputation frais généraux de matières
Recettes
Calcul du coût
normal
36
tion et distri-
Fabrication 1
Fabrication 2
Administra-
Expédition
Standard
matières
Centre
bution
Total
Luxe
90 60 30 90
50 30 20 50
49 4 5 15 15 10
115 30 12 20 32 21
36 5 8 9 7 7
25 2 7 3 9 4
31 3 4 7 12 5
62 10 9 21 15 7
458 54 45 75 90 54 90 50 140
1.–/km – 53
19 2 6 26
458 1 64 77 96 80 90 50 140
60 % MD – 54
36 18 54
160% SD – 80
48 32 80
20.–/ h –105
65 40 105
26 36 – 10 26
20 % CP – 81
55 26 81
➀ L’évaluation des stocks de produits semi-finis et finis s’effectue aux coûts de production cal-
culés, raison pour laquelle le bénéfice effectif selon le calcul du coût normal (16) n’est pas
identique à celui dégagé par le calcul des coûts réels (20) du chapitre 34.
➁ Un signe moins signifie bénéfice ou excédent d’imputation. Un nombre positif représente une
perte ou insuffisance d’imputation.
Calcul du coût
normal
36
Résumé
La comptabilité générale ne peut pas satisfaire à tous les besoins en information du mana-
gement. La comptabilité analytique donne des bases plus différenciées et plus objectives
pour de nombreuses problématiques, par exemple pour :
䉯 la surveillance de la rentabilité (planification et contrôle des coûts et des prestations) ;
䉯 la présentation du résultat, respectivement de la marge contributive par centres de
profit ;
䉯 la détermination du prix ;
䉯 la conception de l’assortiment ;
䉯 les décisions en cas de situations de goulets d’étranglement.
Dans la pratique, la comptabilité générale est organisée de manière similaire dans de nom-
breuses entreprises. Par contre, la conception de la comptabilité analytique peut varier
considérablement d’une entreprise à une autre, les processus de production et les besoins
en information du management divergeant fortement par secteur, taille d’entreprise et style
de direction.
Les principes présentés dans ce manuel concernant la structure d’un décompte d’exploita-
tion et l’exécution du calcul sont applicables de manière générale ; ils doivent cependant
être appliqués en tenant compte de la situation spécifique de chaque entreprise lorsqu’ils
sont utilisés dans la pratique.
41
Introduction
a) Concept
«Investire » vient du latin et signifie s’intégrer. Avec les investissements, il s’agit donc, au
sens le plus large, de moyens financiers qui sont « englobés », donc placés pour une longue
période dans des biens, des prestations ou des créances :
Dans la pratique, les caractéristiques suivantes s’appliquent aux investissements :
䉯 L’utilité escomptée des investissements s’étend sur une longue période de temps.
䉯 Les flux de recettes et de dépenses sont répartis irrégulièrement tout au long de la durée
de l’utilisation.
䉯 On ne parle d’investissements que lorsqu’il s’agit de l’immobilisation de montants élevés.
Genres d’investissements
Tous ces investissements ont en commun le fait que l’on renonce, dans l’immédiat, à des
profits moindres et moins risqués en faveur de rendements plus élevés dans le futur.
Calcul
d’investissement
41
b) Problèmes
Les problèmes suivants se posent lors des décisions d’investissement :
Problèmes
Les investissements sont orientés vers Plusieurs possibilités d’investissement De nombreuses données significa-
l’avenir et contiennent une part d’in- s’opposent lors d’un engagement tives pour la décision (par exemple le
certitude. Plus un investissement a limité des capitaux. En tenant compte respect de l’environnement, l’expé-
des répercussions éloignées dans le du risque de manière appropriée, il rience, le suivi des clients) ne peuvent
temps, plus incertaines seront les faut réaliser d’abord les projets qui pas être exprimées en termes moné-
données sur lesquelles il repose. Sou- permettent d’obtenir la plus grande taires. Les ordres de grandeur non
vent, plusieurs scénarios seront éta- différence entre les recettes et les quantifiables doivent être présentés
blis, lesquels délimitent le champ des dépenses. Plus la rentabilité espérée dans le processus de décision de
perspectives d’avenir, à l’aide de sera forte, plus la réalisation devra se manière séparée, par exemple dans
mesures de dispersion.➀ faire rapidement. une analyse de valeur d’utilité.➀
42
Paramètres
Dans les calculs de rentabilité, les dépenses et les recettes provoquées par le projet d’inves-
tissement sont confrontées les unes aux autres. On peut représenter cela comme suit sous
forme graphique : ➀
Capital investi
Dépenses
Recettes
Temps
Durée d’utilisation
Paramètres
42
a) Engagement de capitaux
Tous les coûts encourus jusqu’au moment de la mise en service de l’investissement sont
regroupés dans l’engagement de capitaux. Par ailleurs, tous les investissements secondaires➀
et les augmentations des actifs circulants➁ requis par l’investissement doivent également
être pris en compte.
Mathématiquement, l’engagement déterminant de capitaux est obtenu comme suit :
➀ Par investissements secondaires, on entend tous les investissements consécutifs indispensables qui sont liés
à l’investissement proprement dit. Par exemple, en raison d’un changement dans l’informatique, il faut
doter la salle d’informatique d’un nouveau système de sécurité ainsi que d’une climatisation. L’installation
de sécurité et de climatisation est considérée comme un investissement secondaire.
➁ Lors d’investissements d’expansion (augmentation de la capacité de production et des ventes), les besoins
supplémentaires en liquidités, les créances ainsi que les matières premières, les produits semi-finis et finis en
sont par exemple la conséquence. Les moyens supplémentaires qui en découlent accroissent les engagements
de capitaux déterminants. A la fin de la durée d’utilisation, ces moyens sont récupérés.
➂ On déduit du prix d’achat brut de l’objet d’investissement les remises et les escomptes. Si une ancienne
machine est acceptée en paiement par le fournisseur, cela peut être considéré comme un rabais supplémen-
taire dans la mesure où aucune valeur résiduelle n’aurait pu être dégagée avec l’ancienne machine.
Paramètres
42
b) Cash flow
Le cash flow annuel résulte de l’excédent des recettes générées par l’investissement sur les
dépenses correspondantes, respectivement de l’utilité correspondante, déduction faite des
frais d’exploitation. Dans la littérature ancienne, ce cash flow était appelé bénéfice brut.
Le cash flow d’un investissement indique le flux de liquidités qui découle de l’activité d’in-
vestissement. De manière analogue au cash flow dans le tableau des flux de trésorerie, le
cash flow peut être déterminé soit directement par les postes ayant une influence sur les
liquidités, soit indirectement par les postes qui n’agissent pas sur les liquidités d’un compte
de résultat lié à un investissement.
Cash flow➀
➀ Le cash flow dans le calcul d’investissement se distingue du cash flow du tableau des flux de trésorerie dans
la mesure où on part ici du point de vue de l’investisseur et non pas de celui de l’entreprise. La décision d’in-
vestissement doit survenir indépendamment de son financement, raison pour laquelle aucun intérêt sur
capitaux étrangers n’est versé. Les intérêts calculés sont sans effet sur les liquidités.
Le cash flow déterminé ici est souvent appelé EBITDA Earnings (résultat) before (avant) Interest (intérêts),
Taxes (impôts), Depreciation (amortissements d’immobilisations corporelles) and Amortization (et amortis-
sements d’immobilisations incorporelles).
Paramètres
42
c) Durée d’utilisation
Par durée d’utilisation, on entend le temps pendant lequel l’investissement doit être utilisé.
C’est la durée économique d’utilisation qui passe au premier plan, c’est-à-dire l’intervalle de
temps pendant lequel il est économiquement judicieux d’utiliser les installations. Il ne corres-
pond généralement pas à la durée de vie technique. Grâce à un entretien et à une mainte-
nance soigneux et conformes, la durée d’utilisation et de vie peut être considérablement
allongée.
Il existe plusieurs manières de déterminer la durée d’utilisation :
Durée d’utilisation
Paramètres
42
d) Taux d’intérêt
Lors de la détermination du taux d’intérêt, on part souvent de taux d’intérêt valables à long
terme sur le marché des capitaux. Cela permet d’éliminer les variations à court terme des
intérêts et correspond ainsi au caractère à long terme des investissements. Lorsque diffé-
rentes possibilités d’investissement visant le même but sont confrontées en termes de ren-
tabilité, le choix du taux d’intérêt calculé a une importance secondaire : ce qui est important,
c’est que toutes les variantes d’investissement en question soient calculées au même taux.
Différentes installations doivent également être évaluées en fonction de leur risque : les
investissements à plus haut risque doivent, par conséquent, présenter une rentabilité supé-
rieure à celle de projets moins risqués. A hypothèses similaires en termes de rentabilité, ce
sont les projets à risques réduits qui doivent être privilégiés. A l’inverse, le taux de coûts des
capitaux doit être accru d’un taux de risque plus ou moins élevé correspondant au risque
encouru par le projet.
Il s’ensuit que des secteurs et des investissements exposés différemment aux risques doivent
également être traités sous forme différenciée par rapport aux risques.
Le taux d’intérêt calculé sera déterminé comme suit :
Paramètres
42
Souvent, les produits de liquidation se situent dans un avenir lointain. Leur estimation est
donc très aléatoire, ce qui fait que, en comparaison à l’engagement total de capitaux, ils
sont d’importance négligeable et peuvent tout simplement être ignorés.
Il en va autrement lorsque, dès le départ, un échange de l’ancienne installation contre une
nouvelle est prévu à un moment précis et que la valeur résiduelle ou d’échange est signifi-
cative.
Les recettes provenant de la liquidation sont traitées de manière très différente dans les
méthodes statiques et dynamiques :
Valeur résiduelle
La valeur résiduelle réduit le montant des amortis- La valeur résiduelle est traitée comme des recettes
sements mais augmente l’engagement moyen de supplémentaires à la fin de la durée d’utilisation.➀
capitaux.➀
➀ Au cas où les frais de démontage ou d’élimination auraient pour conséquence des recettes négatives de
liquidation, il faudrait les traiter comme des coûts ou des dépenses supplémentaires.
43
Les méthodes statiques de calcul proviennent directement des principes de la comptabilité d’ex-
ploitation. Elles reposent sur une considération périodisée et moyenne, contrairement aux
méthodes dynamiques de calcul qui s’étendent sur l’ensemble de la durée de l’investissement.
Par la périodisation dans les méthodes statiques, des délimitations comptables sont nécessaires,
celles-ci soulevant notamment des difficultés dans les amortissements et la rémunération du
capital investi.
Les méthodes de calcul les plus courantes dans la pratique sont :
Méthodes de calcul
On choisira l’investissement dans lequel les coûts annuels moyens sont les plus faibles.➀
➀ Si les équipements à examiner ont des capacités différentes, il faudra choisir l’installation qui présente les
coûts moyens les plus faibles par unité de performance.
Méthodes statiques
de calcul
43
Equipement A Equipement B
Ordre de priorité 2 1
➁ Pour l’équipement A, les intérêts sont de 8 % du capital moyen, c’est-à-dire 8 % de 250 = 20. Le capital
moyen investi correspond à la moitié de l’investissement net étant donné que l’équipement est amorti à 0.
Capital investi
500
250
Capital moyen
0
Durée d’utilisation
5 ans
Méthodes statiques
de calcul
43
Un problème spécifique dans le mode d’analyse statique est constitué par la prise en compte
de la valeur résiduelle. Celle-ci a pour conséquence une augmentation du capital moyen investi,
mais par contre une réduction du montant annuel des amortissements.
500
300
Capital moyen
100
Valeur résiduelle
0
Durée d’utilisation
5 ans
Investissement – valeur résiduelle 500 – 100
Capital moyen = + valeur résiduelle = + 100 = 300
2 2
ou plus simplement
Investissement + valeur résiduelle 500 + 100
Capital moyen = = = 300
2 2
Méthodes statiques
de calcul
43
Un autre problème dans le calcul des coûts avec les méthodes statiques est constitué par
les grandes révisions ou par l’augmentation des actifs circulants provoquée par l’in-
vestissement (voir la note de bas de page➁ à la page 122).
■ Exemple 3 Comparaison des coûts avec grande révision et augmentation des actifs circulants
Quelle est l’influence supplémentaire sur les frais totaux de l’équipement A d’une augmenta-
tion des actifs circulants de 50 et d’une grande révision de 30 à la fin de la 3e année, les deux
étant requises par l’investissement ? (Les autres indications sont identiques à l’exemple 2.)
Equipement A
➀ Les frais de révision ne sont pas activés mais répartis de manière uniforme sur toute la durée d’utilisation,
de sorte que les frais annuels d’exploitation augmentent en moyenne de 6 (grande révision 30 : 5 ans).
Investissement – valeur résiduelle – augmentation des AC 550 – 100 – 50
➁ Amortissements = =
Durée d’utilisation 5
➂ L’augmentation des actifs circulants (AC) doit être en principe traitée comme une valeur résiduelle. Pendant
la durée d’utilisation, l’augmentation des actifs circulants est intégralement rémunérée, ce qui va entraîner
une hausse correspondante du capital moyen investi. Evidemment, l’augmentation des AC ne doit pas être
amortie étant donné qu’il faut considérer que les fonds investis en supplément dans les AC seront récupérés
à la fin de la durée d’utilisation.
Le calcul du capital moyen investi est représenté à nouveau sous forme graphique :
Capital investi
550
350
Capital moyen
150
Valeur résiduelle
50
0 Augmentation des AC
Durée d’utilisation
5 ans
Méthodes statiques
de calcul
43
Les indications de l’exemple 1 sont complétées dans ce qui suit par les recettes correspon-
dantes pour les équipements A et B.
Equipement A Equipement B
Ordre de priorité 1 2
On voit à partir de cet exemple que l’ordre de priorité peut varier par rapport à la compa-
raison des coûts en présence d’attentes différentes en termes de recettes. Par contre, la
comparaison des bénéfices ne tient pas suffisamment compte des engagements différents
de capitaux. Si l’on considère cette faiblesse et si le bénéfice est mis en relation avec les
engagements de capitaux, on débouche sur un calcul de rentabilité.
➀ Si l’on ne compare que les bénéfices absolus, il faut que le capital investi soit plus ou moins identique. Un projet
avec un engagement de capitaux de 500 000 doit, en termes absolus, dégager évidemment un bénéfice supé-
rieur à un projet qui ne requerrait qu’un capital investi de 100 000.
Méthodes statiques
de calcul
43
c) Calcul de rentabilité
Le calcul de rentabilité connu aux Etats-Unis sous l’appellation « Return on Investment » (en
abrégé ROI) se réfère au bénéfice annuel moyen dégagé avant déduction des intérêts calculés
sur le capital moyen investi.
Bénéfice + intérêts calculés
Rentabilité =
Capital moyen investi
Par rapport aux rentabilités affichées ici, il s’agit d’une rentabilité brute qui présente l’en-
semble des intérêts de l’investissement. C’est la raison pour laquelle le bénéfice péjoré des
intérêts calculés doit à nouveau être corrigé. On partira du capital moyen parce que l’on
considérera que les moyens récupérés seront réinvestis.
Comparativement aux méthodes de comparaison des coûts et des bénéfices, le ratio de ren-
tabilité a le grand avantage de permettre d’évaluer des projets d’investissement totalement
différents ou même un seul projet en tant que tel. Le calcul de rentabilité est donc parfai-
tement adapté aux investissements de remplacement, de rationalisation et d'expansion.
Equipement A Equipement B
Calcul 30 + 20 14 + 36
250 450
Rentabilité 20 % 11,1%
Ordre de priorité 1 2
Méthodes statiques
de calcul
43
Equipement A Equipement B
Ordre de priorité 1 2
Le délai de récupération ne donne pas seulement une indication sur l’efficacité en termes
de liquidités d’un investissement, il sert également de mesure du risque dans l’évaluation
de la sécurité d’un investissement. Plus le délai de récupération est faible :
䉯 plus les données à la base du calcul seront vraisemblables ;
䉯 plus les moyens investis par l’entreprise seront à nouveau disponibles.
Méthodes statiques
de calcul
43
Etant donné que les équipements A et B ne présentent pas la même durée d’utilisation, il
faut calculer le ratio de restitution correspondant pour obtenir une évaluation correcte.
Equipement A Equipement B
Ratio de restitution 5 6
= 1,5 = 1,33
3,33 4,5
Ordre de priorité 1 2
➀ Lorsque les cash flows sont irréguliers à travers le temps, il faut résoudre le calcul du payback sous une
forme échelonnée. Un exemple se trouve dans l’exercice 43.05c).
➁ Le délai de récupération peut également être présenté sous forme graphique, par exemple pour l’équipe-
ment A :
Cash flow
500
Capital investi
400
300
200
100
0
Ans
0 1 2 3 4
Payback
period
44
Définition Explication
䉯 Facteur de capitalisa- La valeur acquise est obtenue en multipliant la valeur à la date de référence
tion de 1 F placé avant la mise en service par le facteur de capitalisation (exemple 1).
䉯 Facteur de capitalisa- En cas de paiement d’annuités avant la mise en service, on obtient la valeur
tion d’une annuité acquise en multipliant l’annuité par le facteur de capitalisation (exemple 2).
䉯 Facteur d’actualisa- Par la multiplication de la valeur à la date de référence future par le facteur
tion de 1 F d’actualisation, on obtient la valeur actuelle nette (exemple 3).
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Capitalisation
En cas de capitalisation, les éléments échéant avant le moment de la décision ou de la mise
en service sont capitalisés à cette date. Comparés aux paiements actuels, les paiements
échus de manière anticipée ont plus de valeur étant donné qu’ils auraient engendré des
intérêts entre le moment de l’échéance et ce jour.
Pour une meilleure compréhension du calcul des intérêts composés, les principes de capi-
talisation et d’actualisation sont expliqués ci-après. On s’arrêtera brièvement aux facteurs
d’actualisation et de capitalisation. Les éléments suivants seront utilisés :
Co = capital à la fin de l’année 0, c’est-à-dire au début de l’année 1
Cn = capital, y compris les intérêts composés à la fin de la ne année
p = taux d’intérêt
p
i =
100
Facteur de capitalisation r = 1 + i
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
La valeur actuelle de la rente résulte de l’addition des trois valeurs acquises isolées selon la
solution de l’exemple 1 :
Valeur à la date de Facteur de
Valeur acquise
référence capitalisation
Ce résultat peut également être obtenu par la multiplication de l’annuité par le facteur de
capitalisation (cumulé) de l’annuité étant donné qu’il s’agit de trois paiements identiques :
Facteur de
Annuité
capitalisation
Si les différents facteurs de capitalisation doivent être utilisés pour plusieurs années, il existe
des calculatrices financières ou des tableaux spécifiques. Etant donné que la capitalisation
n’est que rarement utilisée pour le calcul d’investissement, aucun tableau correspondant
n’est imprimé en annexe à ce manuel.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Actualisation
Dans l’actualisation, les éléments qui surviennent après la prise de décision et la mise en
service sont actualisés par rapport à celle-ci. Un montant échéant aujourd’hui a plus de
valeur qu’un montant qui ne sera versé que dans quelques années. L’actualisation tient
compte de cette circonstance.
Le facteur d’actualisation et le facteur de la valeur actuelle d’une annuité découlent simplement
de l’inversion de la capitalisation :
C1 1
Co = = C1 ⫻ Taux d’actualisation pour 1 an
r r
C2 1
Co = = C2 ⫻ 2 Taux d’actualisation pour 2 ans
r2 r
•
•
•
Cn 1
Co = = Cn ⫻ n Taux d’actualisation pour n ans
rn r
1 1
Taux d’actualisation v = =
1+ i r
1
1 an 1 000 = 0,92591 = 0,9259 926
1,08
1
2 ans 1 000 = 0,92592 = 0,8573 857
1,082
1
3 ans 1 000 = 0,92593 = 0,7938 794
1,083
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
La valeur actuelle de l’annuité résulte de l’addition des trois valeurs actuelles individuelles
selon la solution de l’exemple 3 :
Valeur à la date de Facteur
Valeur actuelle
référence d’actualisation
Ce résultat peut également être obtenu par la multiplication de l’annuité par le facteur
d’actualisation cumulé étant donné qu’il s’agit de trois paiements identiques chaque année :
Facteur
Annuité
d’actualisation
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
La valeur actuelle découle de l’addition des trois valeurs individuelles encore que la première
annuité, puisqu’elle est payée en début d’année, est immédiatement exigible et qu’elle ne
doit donc pas être actualisée. La seconde rente est ainsi actualisée pour un an uniquement
et la troisième uniquement sur deux ans :
Valeur à la date de Facteur d’actualisa-
Valeur actuelle
référence tion
Même en cas de paiements d’avance, le facteur d’actualisation s’obtient par l’addition des
taux individuels d’actualisation :
Facteur d’actualisation d’une annuité = 1,0 + 0,9259 + 0,8573 = 2,7832
Attention ! Les exemples 4 et 5 montrent que, en cas d’actualisation sous forme prévi-
sionnelle et sous forme rétroactive, il faut vérifier si le paiement est effectué en début
d’année (d’avance) ou en fin d’année (postérieurement).
Les facteurs d’actualisation et les facteurs d’actualisation d’une annuité peuvent être trouvés
dans les tableaux 1 et 2 en annexe à ce livre.➀
➀ Dans la pratique, on utilise souvent des tableaux ou des programmes informatiques avec des flux mensuels
continus puisque les paiements sont en réalité répartis tout au long de l’année. A des fins de simplification,
on renoncera dans ce manuel à utiliser plusieurs tableaux les uns à côté des autres.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Valeur
● ● ●
Capital actuelle
engagé des
Co CF CF1 CF2 … CFn
t
0 0 1 2 … n
Solution
Valeur actuelle nette = valeur de tous les cash flows actualisés ./. Investissement
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
A l’aide des exemples 6 et 7, on voit que la valeur des cash flows actualisés et donc le mon-
tant de la valeur actuelle sont influencés de manière déterminante par deux facteurs :
䉯 Niveau du taux d’intérêt retenu pour le calcul. Plus le taux d’intérêt choisi sera élevé, plus
l’effet de l’actualisation sera fort, respectivement plus la valeur actuelle sera faible.
䉯 Montant et répartition dans le temps des cash flows. Plus les cash flows initiaux seront
élevés, plus la valeur actuelle sera élevée.
■ Exemple 6
Cash flow Facteur d’ac- Valeur actuelle
tualisation
A B 10 % A B
Bien que les deux équipements produisent globalement le même cash flow, l’équipement
B dégage une VAN supérieure de 9 480 par rapport à l’équipement A en raison du plus
grand cash flow initial.
■ Exemple 7
Cash flow Facteur d’ac- Valeur actuelle
tualisation
A B 20 % A B
Avec le taux d’intérêt calculé supérieur, les cash flows sont plus réduits que dans l’exem-
ple 6, ce qui se reflète dans les valeurs actuelles sensiblement inférieures. La différence des
valeurs actuelles entre les équipements A et B est accentuée par le taux d’actualisation
élevé. A perd encore davantage par rapport à B.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
■ Exemple 8 Lequel des deux investissements A ou B est plus avantageux à un taux d’intérêt de 10 %
lorsque l’engagement de capitaux est de 70 0 00 pour l’équipement A et de 75 000 pour
l’équipement B ?
A B
Ordre de priorité 2 1
Les deux équipements dégagent plus que la rémunération minimale requise de 10 %. Toute-
fois, l’investissement dans B est plus intéressant étant donné qu’il dégage une VAN supérieure
de 4480.
On parvient à la même décision lorsque l’on part des calculs des différences entre les équi-
pements A et B :
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
L’investissement peut être accepté ; il dégage encore une VAN de 1487 supérieure à la
rémunération exigée.
On parvient au même résultat en calculant avec le cash flow net, c’est-à-dire lorsque la
grande révision et les recettes de liquidation sont imputées au cash flow de l’année corres-
pondante.
Facteur
Cash flow Valeur actuelle
d’actualisation 10 %
La petite différence dans la valeur actuelle nette (VAN) par rapport à la première solution
provient des différences d’arrondi.
Si les cash flows sont chaque année identiques, il est recommandé d’utiliser la première
solution mathématiquement. En cas de cash flows différents, la deuxième solution est
moins lourde.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Un investissement est avantageux lorsque les cash flows moyens annuels sont au moins
aussi élevés que l’annuité.
Présentée sous forme graphique, la relation entre la méthode de la valeur actuelle et celle
des annuités est évidente.
Valeur
actuelle C0
● ● ● ●
=?
0 1 2 3 … n ans 0 1 2 3 … n ans
Solution: Solution:
Co
Valeur actuelle = CF • facteur d’actualisation Annuité =
d’une annuité facteur d’actualisation d’une annuité
Les annuités peuvent être déterminées facilement à l’aide des facteurs d’actualisation d’une
annuité du tableau 2.
La recherche de la décision survient au mieux en deux étapes :
1re étape : détermination de l’annuité à partir du capital engagé
2e étape : détermination de l’excédent, respectivement du montant manquant résultant
de la comparaison entre le cash flow et l’annuité
➀ Par annuité, on entend un montant annuel identique qui se compose d’une part en capital et de la rému-
nération exigée du capital (intérêts).
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
= Manco – 276
Ce manco montre que les cash flows annuels ne pourront pas couvrir les amortissements
et les intérêts composés de 10 %. L’investissement ne correspond pas aux exigences.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Afin que les cash flows puissent être comparés avec l’annuité, ils doivent d’abord être répar-
tis de manière uniforme sur toute la durée d’utilisation en effectuant la conversion à la
valeur actuelle.
Facteur
Cash flow Valeur actuelle
d’actualisation
La valeur actuelle totale doit maintenant être « convertie en annuités », c’est-à-dire trans-
formée en cash flows similaires à l’aide du facteur d’actualisation d’une annuité (tableau 2
avec 10 % et 5 ans) :
= Excédent 90
Grâce au fait que les cash flows importants surviennent au début de la durée d’utilisation,
on obtient même un petit excédent annuel, c’est-à-dire que l’investissement est acceptable
du point de vue économique.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
La détermination du taux de rentabilité interne est relativement simple lorsque les cash
flows (CF) sont identiques. La condition suivante est ici respectée :
Capital engagé Co = CF ⫻ facteur d’actualisation = Valeur de tous les cash flows actualisés
Facteur d’actualisation = ?
● ● ● ●
0 1 2 3 … n ans
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Facteur
Cash flow Valeur actuelle
d’actualisation
Facteur
Cash flow Valeur actuelle
d’actualisation
Excédent
800
713
600
400
200
0 13,7 %
TRI
9% 11 % 13 % 15 %
200 – 121
400
Montant manquant
Cette solution n’est pas totalement exacte mathématiquement, même si elle fournit des
résultats satisfaisants pour des intervalles d’interpolation pas trop importants. Le taux de
rentabilité interne s’élève à 13,7 % pour cet investissement.
150 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-théorie 001-158.qxp_ok 16.06.16 12:14 Page151
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
1 050
Le délai de récupération se monte à 5 ans + = 5,4 ans
2 820
Cet investissement est rentable car, au taux de 10 %, la durée d’amortissement est inférieure
à la durée d’utilisation.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
Les méthodes statiques et dynamiques ont comme faiblesse de reposer sur des hypothèses
irréalistes de réinvestissement puisqu’elles prétendent que les cash flows peuvent être réin-
vestis immédiatement et sans frais de réinvestissement au taux d’intérêt du calcul ou au
taux de rentabilité prédéterminé. Cette supposition peut déboucher sur des classements
différents lors de l’évaluation de projets d’investissement.
Forces 䉯 Egalement compréhensibles pour des personnes 䉯 Pondération de la survenance dans le temps des
qui n’ont pas été formées en économie. flux de trésorerie à l’aide du calcul des intérêts
䉯 Simplicité du calcul. composés.
䉯 Les données peuvent être trouvées la plupart du 䉯 Les situations initiales donnent les flux
temps dans la comptabilité. effectifs et non pas des valeurs moyennes.
䉯 Compréhension claire des résultats. 䉯 Evaluation fiable même pour des investissements
à long terme.
Faiblesses 䉯 La limitation à l’année moyenne en cas de paie- 䉯 Difficilement compréhensibles et à interpréter
ments irréguliers est peu précise. pour des profanes.
䉯 La survenance dans le temps des paiements 䉯 La préparation des données peut être très
n’est pas prise en compte, ce qui peut engen- fastidieuse.
drer de fortes distorsions. 䉯 Il est admis que les flux de trésorerie pour les
䉯 La durée d’utilisation des investissements est années individuelles seront estimés correctement.
insuffisamment prise en compte. 䉯 En raison des hypothèses de réinvestissement,
䉯 Il n’est pas tenu compte des volumes de coûts les méthodes peuvent déboucher sur des résul-
et de recettes évoluant de manière différente tats différents étant donné que les investisse-
à travers les années. ments intermédiaires surviennent une fois
au taux calculé, respectivement au taux de
rentabilité interne.
45
Evaluation d’entreprise
basée sur le cash flow
Les motifs qui débouchent sur une évaluation d’entreprise sont nombreux, à savoir :
䉯 Achat ou vente d’une entreprise
䉯 Fusion de deux ou plusieurs entreprises
䉯 Régime de succession ou répartition de l’héritage
䉯 Analyse financière
䉯 Calcul de la shareholder value
䉯 Base de la participation des salariés
䉯 Préparation d’un going public
䉯 Objectifs de politique fiscale
Les méthodes traditionnelles d’évaluation d’une entreprise, telles les procédures basées sur
la valeur substantielle, de rendement ou de valeur moyenne pondérée sont aujourd’hui
remplacées par les méthodes d’évaluation d’entreprise basées sur le cash flow. Si l’on
observe plus précisément la méthode du discounted cash flow (DCF), on constate qu’elle
n’est rien d’autre qu’une application de la méthode connue de la valeur actuelle nette (VAN)
et qu’elle ne diffère pas non plus, dans certaines circonstances, de la méthode de la valeur
de rendement.
Le point de départ de l’évaluation de l’entreprise est constitué par la détermination des
futurs excédents de recettes, c’est-à-dire par le free cash flow. Ensuite, on détermine le
flux entrant de liquidités à partir de l’activité d’exploitation, c’est-à-dire le cash flow. Le cash
flow en tant qu’instrument de mesure a pour avantage d’être un élément effectif, alors que
le bénéfice par des interventions comptables telles que les amortissements et la constitution
de provisions est arbitraire du point de vue de l’évaluation. C’est la raison pour laquelle les
Américains disent : « Profit is an opinion, cash is a fact » (le bénéfice est un point de vue,
l’argent est une réalité). Il faut encore déduire de ce cash flow les futurs investissements,
ces derniers constituant des dépenses futures.
La définition suivante s’applique donc au free cash flow :
Bénéfice net après impôts
+ Amortissements
+ Intérêts étrangers
= Cash flow (méthode des praticiens)
+/– Variations des débiteurs
+/– Variations des stocks = Investissements et désinvestissements
dans le fonds de roulement net
+/– Variations des créanciers
= Cash flow (excédent de recettes provenant de l’activité d’exploitation)
– Investissements dans des actifs immobilisés
+ Désinvestissements dans des actifs immobilisés
= Free cash flow (excédent de recettes au total)
On ne peut toutefois pas tirer la valeur d’une entreprise à partir du free cash flow d’une
seule année. Les entreprises qui ont de faibles free cash flows, voire des cash flows négatifs,
peuvent également avoir une activité dynamique, une croissance rapide et un besoin inten-
Evaluation
d’entreprise basée
45
sur le cash flow
sif en investissements. Un seul free cash flow en tant qu’élément isolé n’a donc pas de rap-
port direct avec la valeur d’une entreprise. C’est seulement au travers de l’intégration
de tous les futurs free cash flows que l’on peut déterminer la valeur d’une entreprise.
Valeur de l’entreprise = valeur actuelle de tous les futurs free cash flows
En partant du principe que les investissements restent constants au cours des prochaines
années, les futurs amortissements sont identiques aux investissements de remplacement à
effectuer, permettant ainsi de comparer les futurs free cash flows aux futurs bénéfices esti-
més avant déduction des intérêts. Ces bénéfices réalisés durablement constituent une rente
perpétuelle et donnent la valeur de rendement au moyen de la formule d’actualisation (voir
l’exercice 44.13) :
Evaluation
d’entreprise basée
45
sur le cash flow
Une importance décisive est également vouée à la valeur finale en vue de définir la valeur
actuelle de l’entreprise étant donné que, dans la pratique, celle-ci constitue bien plus de la
moitié de la valeur globale de l’entreprise. C’est pour cette raison que non seulement le free
cash flow doit être déterminé avec une grande précision, mais également la valeur finale.
Cela n’est possible que lorsque la valeur finale de l’entreprise à évaluer ne se situe pas dans
un avenir inatteignable, mais qu’elle peut être déterminée « à vue humaine », c’est-à-dire
dans un horizon temporel de cinq ans environ.
20 _1 20 _ 2 20 _ 3 20 _ 4 20 _ 5 et suivantes
Valeur de l’entreprise
= Discounted cash flow 158,50 + 341,50 = 500
Etant donné qu’il s’agit, dans ce cas, de free cash flows identiques qui peuvent être comparés
durablement aux bénéfices nets dégagés avant intérêts, ils correspondent à une rente perpé-
tuelle. La valeur de l’entreprise obtenue sur la base de la formule de la valeur de rendement
est dans ce cas identique à la valeur de l’entreprise basée sur le cash flow.
Bénéfice 50
Valeur de l’entreprise = = = 500
Taux d’intérêt calculé 0,10
Evaluation
d’entreprise basée
45
sur le cash flow
20 _1 20 _ 2 20 _ 3 20 _ 4 20 _ 5 et suivantes
Valeur de l’entreprise
= Discounted cash flow – 9,09 + 41,3 + 63,84 + 51,23 + 341,5 = 488,78
䉯 Les free cash flows futurs à disposition sont actualisés à la date de l’évaluation.
䉯 La base de l’évaluation est constituée de budgets et de prévisions sur l’évolution future
de l’entreprise. Seule une activité commerciale ordinaire est évaluée.
䉯 La méthode DCF est surtout adaptée lorsque l’on doit s’attendre à des cash flows en
forte variation et à d’importants changements structurels.
Evaluation
d’entreprise basée
45
sur le cash flow
Résumé
Le traitement systématique de la méthode du calcul d’investissement, courant de nos jours
dans la pratique, tente d’indiquer de manière simple et globale comment investir « correcte-
ment » les moyens financiers souvent réduits qui sont à disposition. Dans ce contexte, on se
limite volontairement aux méthodes statiques et dynamiques, celles-ci étant généralement
en mesure de répondre aux exigences posées par la pratique.
Il est toutefois important de se rendre compte que chaque calcul d’investissement ne peut
fournir en définitive des bases fiables de décision que lorsque les données chiffrées sous-
jacentes correspondent à la réalité. Mais, étant donné que le calcul d’investissement reste,
en tant que projection du futur, une vision sur un avenir incertain et incalculable, il ne pourra
réduire le risque entrepreneurial que dans une mesure limitée et ne parviendra jamais à le
supprimer. La problématique de base n’est pas liée à une limitation de la méthode, mais à
un environnement en mutation de plus en plus rapide des individus et des entreprises, ce
qui ne permet pas de réaliser des prévisions fiables pour un futur immédiat. Les analyses de
sensibilité➀ gagnent donc en importance parce qu’elles parviennent à fournir à l’investis-
seur des points de départ importants sur l’étendue de la non-atteinte des objectifs par suite
d’erreurs d’estimations.
Avec la conscience écologique croissante, l’intégration de données non quantifiables dans
les décisions d’investissement prend de l’importance. De plus en plus d’investissements qui
semblent cohérents sur le plan économique n’auront plus aucune chance d’être réalisés à
l’avenir s’ils ne satisfont pas aux exigences écologiques croissantes. Une nouvelle orientation
pointe dans la recherche, à savoir le développement de modèles praticables dans lesquels on
pourra relier de manière simple des éléments à la fois quantifiables et non quantifiables.
Sans aucun doute, les méthodes dynamiques sont plus expressives que les méthodes sta-
tiques du fait de la pondération dans le temps des flux de trésorerie. Mais les méthodes
statiques continueront à être mieux comprises par les investisseurs peu expérimentés ou par
le comptable analytique à la recherche de délimitations périodiques claires. Lors de la pré-
sentation de nouveaux projets, cet aspect doit être suffisamment pris en compte puisqu’une
décision positive dépendra souvent de l’existence de réflexions et de calculs réalisés compré-
hensibles et facilement reconstituables par le décisionnaire. Il est dans ce sens recommandé
de soumettre simultanément un éventuel projet d’investissement à différentes méthodes.
➀ Avec l’analyse de sensibilité (ou sensitivité), on couvre le domaine dans lequel les erreurs d’estimation peu-
vent se produire sans pour autant remettre en cause l’objectif défini (rentabilité, chiffre d’affaires ou durée
d’utilisation).
Evaluation
d’entreprise basée
45
sur le cash flow
Exercices
12
12.01➀
Le bilan est le plus ancien compte annuel. C’est là que les actifs et les passifs sont confrontés
les uns aux autres sous la forme de deux plateaux d’une balance (bilancia en italien =
balance).
Dans le cadre de la gestion financière d’une entreprise, le bilan peut être structuré comme
suit sur le plan schématique :
Bilan
Actifs Passifs
Stocks
Capitaux étrangers
financiers
Actifs immobilisés
Fonds propres
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 01
f) Citez les écritures pour les opérations suivantes et cochez s’il s’agit de recettes, de
dépenses, de charges ou de produits.
Dépenses
Recettes
Produits
Charges
N° Opération Ecriture
1 Achat au comptant d’une
machine
(= investissement)
2 Augmentation du capital-
actions par libération
en espèces
(= financement externe)
3 Remboursement d’une
hypothèque
(= définancement)
4 Vente au comptant d’un
véhicule d’occasion à sa
valeur comptable
(= désinvestissement)
5 Vente au comptant de
marchandises
6 Vente de marchandises
à crédit
8 Amortissement d’une
machine
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.02
M. Jutzeler exploite une auto-école sous la forme d’une entreprise en raison individuelle.
Le résultat de l’activité commerciale est constitué par le compte de résultat suivant :
Compte de résultat 20 _1
Charges Produits
Frais de personnel 42 000 Heures d’auto-école 75 000
Consommation d’essence 9 000
Entretien et réparations 2 000
Impôts sur les véhicules et assurance 4 000
Amortissement du véhicule 10 000
Bénéfice 8 000
75 000 75 000
a) Quelle position du bilan a augmenté de Fr. 8 000.– au cours de cette période en raison
de l’activité commerciale ?
b) De combien la trésorerie (liquidités) a-t-elle augmenté durant cette période par suite de
l’activité commerciale, c’est-à-dire à combien se monte le cash flow ?
Calcul du cash flow
+ Différence entre
./. Charges monétaires (dépenses) bénéfice et cash flow
Charges Charges
monétaires monétaires
Produits Produits
monétaires monétaires
Amortissements Amortissements
Bénéfice Bénéfice
c) Pourquoi le calcul indirect du cash flow est-il également appelé passage du bénéfice au
cash flow ?
162 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 159-293.qxp_ok 16.06.16 12:20 Page163
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.03
Le 1er janvier 20 _ 1, l’institut de nettoyage Eclair Sàrl disposait d’un solde en caisse de
Fr. 3 000.– ainsi que d’avoirs en banque de Fr. 17 000.–. L’activité d’exploitation pour l’année
20 _ 1 a été portée dans le compte de résultat suivant :
Compte de résultat 20 _1
Charges Produits
Frais de personnel 50 000 Produits de nettoyage (espèces) 80 000
Amortissements des machines de
nettoyage et du véhicule 10 000
Autres charges en espèces 14 000
Bénéfice 6 000
80 000 80 000
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.04
Le bilan d’ouverture ainsi que les opérations résumées d’une école privée sont indiqués (le
tout arrondi) à titre de situation initiale.
Liquidités 20 Emprunts 70
Immobilisations corporelles 200 Capital-actions 100
Réserves➀ 42
Bénéfice reporté 8
220 220
Opérations 20 _1
➀ Dans cet ouvrage, nous renoncerons le plus souvent à classifier les réserves afin de mettre l’accent sur l’es-
sentiel concernant le tableau des flux de trésorerie :
䉯 Les Swiss GAAP RPC distinguent entre les réserves issues du capital et les réserves issues du bénéfice.
䉯 Le Code des obligations prescrit la présentation de la réserve légale issue du capital, de la réserve légale
issue du bénéfice et des réserves facultatives issue du bénéfice.
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 04
./. Dépenses pour les frais de personnel + Différence entre bénéfice et cash flow
Amortissements Amortissements
Bénéfice Bénéfice
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 04
c) Etablissez le tableau des flux de trésorerie sous la forme de comptes. Le cash flow sera
présenté indirectement.
Tableau des flux de trésorerie 20 _1 (sous forme de comptes)
Recettes Dépenses
Désinvestissement
Liquidités Emprunts
Réserves
Bénéfice reporté
e) Créez le tableau des flux de trésorerie sous la forme de rapport (cash flow indirect).
Tableau des flux de trésorerie (sous forme de rapport)
Activité d’investissement
./.
Activité de financement
./.
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 04
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
Solde initial des
liquidités 20
Cash flow
(financement
Investissement
interne)
Charges
Financement
externe Produits
Définancement
Désinvestissement
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Solde initial des
Solde final liquidités
des liquidités Augmentation
des liquidités
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.05
Complétez les comptes annuels de Horticulture M. Schwaiger avec textes et chiffres.
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
./. Outils –7
./. Véhicule
+ Véhicule à sa valeur 9
comptable
Cash flow indirect
= – 11
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.06
Vous disposez du bilan d’ouverture ainsi que des opérations résumées de l’entreprise de
taxis R. Durand.
Liquidités 20 Emprunts 70
Véhicules 130 Fonds propres 80
150 150
Opérations 20 _1
N° Opération Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.07
La Fiduciaire Sàrl gère la comptabilité d’autres entreprises, fournit des conseils fiscaux et
assume des mandats de révision.
Le bilan d’ouverture ainsi que les opérations résumées sont les suivants :
Opérations 20 _1
N° Opération Montant
10 Affectation à la réserve 7
➀ Les créanciers sont des factures de matériel de bureau pas encore payées.
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 07
Banque Créanciers➀
Débiteurs Emprunts
Réserves
Bénéfice reporté
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.08
Le bilan d’ouverture ainsi que les opérations résumées se présentent ainsi pour la société
Transport SA.
Comment se présentent le compte de résultat, le tableau des flux de trésorerie et le bilan de
clôture ?
Bilan d’ouverture au 1.1.20_1
Actifs Passifs
Actifs circulants Capitaux étrangers
Liquidités 30 Créanciers➀ 6
Débiteurs 40 70 Hypothèques 800 806
Opérations 20 _1
N° Opération Montant
6 Diverses charges en espèces (telles que réparations, impôts sur les véhicules à moteur,
primes d’assurance, consommation de matériel de bureau, intérêts hypothécaires) 130
14 Constitution de réserves 4
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 08
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèques
Véhicules Réserves
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.09
Ci-après, le bilan d’ouverture ainsi que les opérations résumées de la société Commerce SA.
Bilan d’ouverture au 1.1.20_1
Actifs Passifs
Actifs circulants Capitaux étrangers
Liquidités 70 Créanciers 180
Débiteurs 150 Hypothèques 300 480
Stock de marchandises 160 380
Opérations 20 _1
N° Texte Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 09
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèques
Stocks de marchandises
Equipements Capital-actions
Véhicules Réserves
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.10
Le bilan d’ouverture ainsi que les deux comptes périodiques (en chiffres arrondis) de
Batimat SA se présentent ainsi :
Bilan d’ouverture au 1.1.20_1
Actifs Passifs
Actifs circulants Capitaux étrangers
Liquidités 7 Créanciers 29
Débiteurs 18 Hypothèques 35 64
Stock de marchandises 24 49
Fonds propres
Capital-actions 50
Actifs immobilisés Réserves 14
Actifs immobilisés 90 Bénéfice reporté 11 75
139 139
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèques
Stock de marchandises
Fonds propres
Capital-actions
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 10
b) Résumez les opérations sous la forme de comptes (les représentations graphiques ne sont
pas à l’échelle) :
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
Solde initial des
liquidités 7
Désinvestissement
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Solde initial
Solde final des liquidités
des liquidités Augmentation
des liquidités
./. Dividende
Solde final des
fonds propres
Augmentation du
capital-actions
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.11
La société Mercator SA fait le commerce d’appareils électriques en tous genres.
a) Etablissez, sur la base du bilan d’ouverture ainsi que des opérations résumées :
le compte de résultat
le tableau des flux de trésorerie (présenter le cash flow de manière directe dans le
tableau des flux de trésorerie et indirecte dans un calcul séparé)
le bilan de clôture
Fonds propres
Actifs immobilisés Capital-actions 150
Immeubles 160 Réserves 35
Mobilier 50 210 Bénéfice reporté 45 230
350 350
Opérations 20 _1
N° Texte Montant
b) Que signifie le free cash flow qui est présenté dans ce tableau des flux de trésorerie en
tant que résultat intermédiaire ?
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 11
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèques
Stock de marchandises
Fonds propres
Immeubles Réserves
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.12
Comment varient le bénéfice, le cash flow d’exploitation et le solde des liquidités sur la base
des opérations suivantes ?
+ signifie une augmentation
– signifie une diminution
0 signifie aucun changement
Cash flow
Liquidités
Bénéfice
N° Opération
1 Amortissement du mobilier
12.13
Cochez les déclarations correctes par rapport au cash flow d’exploitation :
a) Le flux de trésorerie provenant de l’activité d’exploitation est souvent appelé cash flow.
b) Le cash flow peut être présenté de manière directe ou indirecte dans le tableau
des flux de trésorerie.
c) Le cash flow augmente avec la hausse des amortissements.
f) Un cash flow négatif n’est possible que s’il y a une perte simultanée.
g) Le Code des obligations suisse prescrit, pour le tableau des flux de trésorerie, une structure
des flux de trésorerie dans les trois domaines suivants : activité d’exploitation, activité
d’investissement et activité de financement.
h) Le financement interne et l’autofinancement ne sont pas identiques :
䉯 le financement interne signifie flux de trésorerie provenant de l’activité d’exploitation
䉯 l’autofinancement est la constitution de réserves à partir de la rétention de bénéfices
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.14
Complétez les comptes annuels de la société commerciale Semper SA avec le texte et les
chiffres appropriés.
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
+ 20
./.
= =
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.15
Etablissez, pour la société Commerce SA, sur la base du bilan d’ouverture ainsi que des
opérations résumées :
le compte de résultat
le tableau des flux de trésorerie (présenter directement le cash flow dans le tableau des
flux de trésorerie et indirectement dans un calcul séparé)
le bilan de clôture
Fonds propres
Actifs immobilisés Capital-actions 120
Immeubles 130 Réserves 20
Mobilier 30 160 Bénéfice reporté 35 175
280 280
Opérations 20 _1
N° Texte Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 15
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèques
Stock de marchandises
Fonds propres
Immeubles Réserves
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.16
Boulangerie SA produit de la pâtisserie et de la boulangerie. Les produits sont en partie
vendus en espèces dans le propre magasin et en partie livrés à d’autres magasins à crédit.
On dispose du bilan d’ouverture ainsi que des opérations résumées.
Journal 20 _ 4
N° Opérations Montant
➀ Il s’agit des stocks de matières premières telles que farine, sel, levure, sucre, chocolat ou beurre. Les produits
finis comme le pain et la pâtisserie ne sont pas portés en stock étant donné qu’ils sont fabriqués fraîchement
chaque jour.
➁ Le bénéfice de l’année précédente de 24 a été passé dans le bénéfice reporté à la fin 20 _ 3.
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 16
Ventes du magasin
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèques
Stocks
Equipements Capital-actions
Véhicules Réserves
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.17
Les informations disponibles sur Positiva SA sont les suivantes :
Bilans de clôture
Actifs Passifs
20 _ 1 20 _ 2 20 _ 1 20 _ 2
Actifs circulants Fonds étrangers
Liquidités 30 24 Dettes résultant de L+P 50 60
Créances résultant de L+P 60 80 Hypothèques 90 75
Stocks de marchandises 80 120 Provisions 5 10
Compte de résultat 20 _ 2
Produit des marchandises 1 300
./. Charges de marchandises – 700
= Bénéfice brut 600
./. Frais de personnel (en espèces) – 400
./. Amortissements d’immob. corporelles meubles – 30
./. Amortissements d’immob. corporelles immeubles – 10
./. Constitution de provisions – 8
+ Dissolution de provisions 3
./. Autres charges en espèces – 105
= Bénéfice 50
Autres informations
Les achats et les ventes de marchandises sont à crédit.
Un véhicule a été vendu à une valeur comptable de 8 en espèces. Sa valeur d’acquisition
était de 20.
L’augmentation des immobilisations corporelles immeubles est imputable à l’achat au
comptant d’un terrain.
Etablissez le tableau des flux de trésorerie pour l’année 20_2. Le flux de liquidités de l'acti-
vité d'exploitation doit être présenté directement dans le tableau des flux de trésorerie et
indirectement dans un calcul séparé.
Les comptes de la page de droite servent d’aide à la solution.
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 17
Il est recommandé de commencer par le calcul direct et indirect du flux de liquidités de l’activité
d'exploitation et de compléter ensuite les comptes ci-dessous pour déterminer les flux de liqui-
dités des activités d’investissement et de financement. Il n’y a pas de feuille de solution pour
le tableau des flux de trésorerie.
Bénéfice reporté
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.18
On dispose du bilan initial (BI), du bilan de clôture (BC), du compte de résultat ainsi que de
quelques indications complémentaires pour Usine SA.
Etablissez le tableau des flux de trésorerie en tant que troisième compte annuel. Le cash
flow est à présenter selon la méthode directe dans le tableau des flux de trésorerie et sous
forme indirecte dans le cadre d’un calcul spécifique. Il n’existe aucune aide à la solution.
Bilans
Actifs Passifs
BI BC BI BC
Actifs circulants Capitaux étrangers
Liquidités 8 6 Créanciers 46 41
Débiteurs 27 24 Hypothèques 330 300
Stock de matières 35 41 Provisions à long terme 4 5
Compte de résultat
Charges Produits
Indications supplémentaires
Tous les achats et toutes les ventes de marchandises sont à crédit.
Une machine a été vendue à une valeur comptable de 8 en espèces.
Un véhicule a été acheté en espèces pour 28.
Un dividende de 25 a été versé à partir du bénéfice de la période précédente.
Il n’existe pas de stocks de produits semi-finis et finis.
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.19
Sur la base des indications ci-dessous, établissez un tableau des flux de trésorerie pour
Birdie SA, avec présentation indirecte du flux de liquidités de l’activité d’exploitation.
N° Opération Montant
12.20
Marquez d’une croix les montants suivants qui appartiennent au 31.12.20_4 au fonds
Liquidités, respectivement Liquidités nettes.
Liquidités
Liquidités
nettes
N° Montants
2 Fr. 400 000.– de dépôts à vue auprès d’une grande banque suisse (en compte courant)
➀ Le compte Immobilisations corporelles présente un solde initial de 220 et un solde final de 277.
➁ Le compte de correction de valeur présente un solde initial de 100 et un solde final de 125.
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.21
Etablissez pour F. Mercurio SA un tableau des flux de trésorerie avec présentation directe du
flux de liquidités de l’activité d’exploitation. Le flux de liquidités de l’activité d’exploitation doit
aussi être démontré de manière indirecte dans un calcul auxiliaire. Le type de fonds utilisé est
celui des liquidités nettes. La composition du fonds doit également être présentée.
20 _ 3 20 _ 4 20 _ 3 20 _ 4
Caisse 2 1 Compte courant bancaire (dette) 12 7
Poste 5 3 Fournisseurs de march. créanciers 32 28
Débiteurs 60 67 Prêt bancaire 80 89
Stock de marchandises 46 40 Capital-actions 70 80
Immobilisations corporelles 200 230 Réserves 20 26
./. Corr. de valeur Immob. corporelles – 90 – 100 Bénéfice reporté 9 11
223 241 223 241
Compte de résultat 20 _ 4
Produit des marchandises 400
./. Charges de marchandises – 280
./. Amortissements d’immobilisations corporelles – 12
./. Autres charges (= dépenses) – 100
= Bénéfice 8
Il n’y a pas de feuille de solution pour le tableau des flux de trésorerie La composition du
fonds doit être présentée comme suit :
Liquidités nettes
Caisse
+ Poste
= Liquidités nettes
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.22
La société Ventes SA a vendu à la mi-20 _ 5 une parcelle de terrain contre paiement en
espèces comme suit :
a) Quels sont les effets des variantes d’écriture sur le tableau des flux de trésorerie ?
Tableau des flux de trésorerie variante 1 Tableau des flux de trésorerie variante 2
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.23
On dispose du bilan d’ouverture, du compte de résultat ainsi que d’autres indications sur
Manta Sàrl, qui achète et vend des accessoires automobiles.
Il faut dresser le tableau des flux de trésorerie avec preuve directe du cash flow et le bilan de
clôture. Le cash flow doit être également présenté sous forme indirecte dans un calcul séparé.
Fonds propres
Actifs immobilisés Capital social 40
Actifs immobilisés 130 Réserves 17
./. Correction de valeur – 40 90 Bénéfice reporté 13 70
169 169
Compte de résultat 20 _1
Charges Produits
Charges de marchandises 200 Produits des marchandises 300
Frais de personnel (espèces) 38
Charges de loyer 10
Charges d’intérêts 4
Autres charges en espèces 21
Amortissements 8
Constitution de provisions 2
Bénéfice 17
300 300
Autres indications
N° Texte Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 23
Liquidités Créanciers
Fonds propres
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.24
On dispose du bilan d’ouverture et des opérations résumées de Totalia SA. Il convient de
réaliser les calculs selon la feuille de solution.
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
Liquidités 22 Créanciers 80
Débiteurs 90 Compte de régularisation passif 3
Compte de régularisation actif 5 Emprunts bancaires 130
Stock de marchandises 70 Capital-actions 100
Immobilisations corporelles 300 Réserves 40
./. Correction de valeur des Bénéfice reporté 24
immobilisations corporelles – 110
377 377
Opérations
N° Texte Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 24
= Cash flow
= Investissement net
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Liquidités Créanciers
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.25
La société RomeAntique SA achète et vend des objets et des meubles anciens de différents
styles. On dispose du bilan d’ouverture ainsi que de quelques informations complémentaires.
Les comptes de clôture doivent être complétés.
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
Liquidités 37 Créanciers 160
Débiteurs 200 Intérêts hypothécaires courus 8
Primes d’assurance payées d’avance 2 Hypothèques 200
Stock de marchandises 150 Capital-actions 300
Immobilisations corporelles 600 Réserves 72
./. Correction de valeur des Bénéfice reporté 29
immobilisations corporelles – 220
769 769
Indications complémentaires
Les hypothèques restent identiques et sont rémunérées au taux d’intérêt de 6 %. Elles se
sont élevées à 200 au cours de l’année précédente. L’amortissement de l’hypothèque est
payable à l’échéance d’intérêts annuelle.
Au cours de la période sous revue, des actifs immobilisés ont été vendus à une valeur
d’acquisition de 20.
L’augmentation du capital-actions d’un nominal de 100 a été réalisée avec un agio de
40 % contre un versement en espèces.
Le versement des dividendes a été de 13, l’affectation aux réserves de 10.
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 25
Ventes 1 500
./. Amortissements – 45
= EBIT
./.
= Bénéfice
= Cash flow
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Liquidités Créanciers
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.26
Le bilan d’ouverture et les opérations résumées de l’entreprise de construction métallique
HeavyMetal SA se présentent ainsi :
Il convient de dresser les calculs selon la feuille de solution.
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
Liquidités 45 Créanciers 140
Débiteurs 210 Compte de régularisation passif 14
Stock de matières 90 Emprunts bancaires 190
Stock de produits finis 50 Capital-actions 250
Immobilisations corporelles 725 Réserves 120
./. Correction de valeur Bénéfice reporté 36
immobilisations corporelles – 370
750 750
Opérations
N° Texte Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 26
= Produits de la production
Bilan de clôture
Actifs Passifs
Liquidités Créanciers
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.27
La situation initiale, le bilan d’ouverture et les opérations résumées de manière sommaire
sont connus pour l’entreprise Provision SA.
Comment se présentent les comptes de clôture ?
Opérations 20 _1
N° Texte Montant
Texte Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 27
Liquidités Créanciers
Réserves
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.28
Dressez, pour la société HighTech SA, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie
avec preuve indirecte du flux de trésorerie provenant de l’activité d’exploitation. Le cash flow
est à présenter sous forme directe dans un calcul séparé. Il n’y a pas d’aide à la solution.
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.29
Dressez, sur la base des opérations résumées de Transit SA, le compte de résultat ainsi que
le tableau des flux de trésorerie. Le cash flow doit être présenté directement dans le tableau
des flux de trésorerie et sous forme indirecte dans un calcul séparé. Il n’existe pas d’aide à
la solution.
N° Opérations Montant
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.30
Dressez pour Classico SA le tableau des flux de trésorerie avec présentation directe du cash
flow. Une preuve indirecte du flux de trésorerie provenant de l’activité d’exploitation est à
présenter dans un calcul séparé.
20 _7 20 _ 8 20 _7 20 _ 8
Liquidités 11 12 Créanciers L+P 110 102
Débiteurs 140 120 Compte de régularisation passif 7 9
Stock de matières 60 70 Provisions 6 4
Stock de produits finis 50 65 Emprunts bancaires 112 82
Immobilisations corporelles 480 500 Capital-actions 150 150
./. Correction de valeur des Réserves 74 79
immobilisations corporelles – 260 – 320 Bénéfice reporté 22 21
481 447 481 447
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.31
Le bilan d’ouverture, le tableau des flux de trésorerie ainsi que la preuve indirecte du cash
flow sont disponibles pour Inversion SA, les textes dans les deux calculs dynamiques étant
en partie sous-optimaux.
Comment se présentent le compte de résultat ainsi que le bilan de clôture ?
➀ Des affectations aux réserves de 12 ont été réalisées dans le cadre de l’emploi du bénéfice.
Tableau des
flux de trésorerie
12
12.32
Résolvez les exercices suivants concernant l’entreprise de commerce AmaVita SA :
a) Etablissez le tableau des flux de trésorerie avec présentation directe du flux de liquidités
de l’activité d’exploitation. Le type de fonds utilisé est celui des liquidités nettes. Les inté-
rêts doivent être affichés dans le secteur d’exploitation. En plus des chiffres, vous devez
également spécifier des textes pertinents.
b) Séparément du tableau des flux de trésorerie, il faut encore établir un calcul de transition
du bénéfice au cash flow résultant de l’activité d’exploitation.
c) Il faut également indiquer la composition du fonds au début et à la fin de la période. Les
informations disponibles sont les suivantes :
20 _ 6 20 _ 7 20 _ 6 20 _ 7
Caisse 1 1 Compte courant bancaire (dettes) 7 13
Poste 3 2 Fournisseurs de marchandises créanciers 90 87
Débiteurs 120 124 Intérêts courus 4 5
Loyers payés d’avance 17 18 Prêt bancaire 310 360
Stock de marchandises 84 89 Provisions 20 24
Immobilisations corporelles 600 750 Capital-actions 100 140
./. CV Immobilisations corporelles – 230 – 270 Réserves 38 53
Bénéfice reporté 26 32
595 714 595 714
Compte de résultat 20 _ 7
Produit des marchandises 1 400
./. Charges de marchandises – 1 000
= Bénéfice brut 400
./. Frais de personnel – 150
./. Charges de loyer – 60
./. Amortissements d’immobilisations corporelles – 50
./. Constitution de provisions – 9
+ Dissolution de provisions 3
./. Autres charges (= dépenses) – 87
+ Bénéfices issus de l’aliénation d’immob. corp. 7
= EBIT 54
./. Charge d’intérêts – 16
./. Charges fiscales (= dépenses) – 8
= Bénéfice 30
Tableau des
flux de trésorerie
12 Exercice 32
a) b)
Tableau des flux de trésorerie 20 _ 7 Cash flow indirect 20 _ 7
Flux de trésorerie provenant
de l’activité d’exploitation
c)
Liquidités nettes
Caisse
+ Poste
= Liquidités nettes
Planification
financière
13
Planification financière
13.01
Il y a lieu d’établir les budgets suivants pour la société Plastiques SA, distributeur de matériaux
d’isolation, sur la base du bilan de clôture au 31.12.20_3 ainsi que des données prévisionnelles
pour l’exercice 20_4 :
Compte de résultat prévisionnel 20 _ 4
Tableau des flux de trésorerie prévisionnel 20_4
Bilan prévisionnel au 31.12.20_4
Activité d’exploitation
Les ventes des marchandises à crédit peuvent vraisemblablement être accrues de 400 à 440.
La marge bénéficiaire brute moyenne (bénéfice brut en % des produits des ventes) restera
de 50 %.
Les états des débiteurs, des créanciers et des stocks vont progresser en pourcentage au
même rythme que le chiffre d’affaires.
Pour les autres charges, on peut partir des valeurs suivantes : frais de personnel (espèces)
120, amortissements du mobilier 8, autres charges en espèces 68. Les immeubles ne doi-
vent pas être amortis.
Le bénéfice reporté sera utilisé sous la forme d’une affectation aux réserves de 2 ainsi que
d’un versement de dividendes de 15.
Activité d’investissement
L’ancienne installation informatique sera remplacée par un équipement plus performant, ce
qui va provoquer des dépenses de 11. En outre, un ancien véhicule de livraison d’une valeur
comptable de 3 sera vendu. Simultanément, l’achat au comptant du nouveau véhicule est
prévu pour 12.
Activité de financement
Pour couvrir l’insuffisance de financement, une augmentation du capital-actions de 10 est
prévue. Pour les hypothèques, il existe une obligation de remboursement de 4.
Planification
financière
13 Exercice 01
= Bénéfice brut
Insuffisance de financement
Cash flow
Liquidités Créanciers
Débiteurs Hypothèque
Immeubles Réserves
Planification
financière
13
13.02
Il y a quelques années, un groupe d’hôteliers, d’ouvriers et de paysans implantés près d’un
domaine skiable et de randonnée dans les Alpes a fondé, sous le nom de Ermite SA, une
société de construction et d’exploitation d’installations de loisirs. Le bilan était le suivant à
la fin 20_5 (tous les chiffres sont exprimés en milliers de Fr.) :
Bilan de clôture au 31.12.20_ 5
Actifs Passifs
Au cours de l’année 20_6, le résultat de Ermite SA doit être amélioré de manière marquante
par deux investissements, à savoir :
Par la construction d’un toboggan pour 600, le télésiège peut également être utilisé pen-
dant les mois d’été.
Etant donné que la station en vallée ne se situe qu’à 1000 mètres d’altitude, l’achat d’une
installation d’enneigement pour 450 pourra engendrer une augmentation significative
du nombre de jours d’exploitation.
Les exploitants de Ermite SA prévoient, pour 20_6, les produits et les charges suivantes :
Vente au comptant de cartes journalières en hiver de 340, vente au comptant de billets
individuels en été de 460.
Paiements bancaires pour les frais de personnel de 310, pour les loyers de 36 (le terrain
est affermé par la société Toutlemonde), 30 pour l’entretien et les réparations, 60 pour
l’énergie (électricité et diesel), primes d’assurance de 22, publicité 72 et 68 pour les
autres charges d’exploitation.
Une augmentation des créanciers de 6 découle des factures pour les consommations
d’énergie ; les autres créanciers restent inchangés.
Amortissements du télésiège de 60, des véhicules de pistes de 45, des équipements
divers de 25. Les nouveaux investissements seront amortis seulement à partir de l’année
suivante.
Une provision de 20 doit être constituée pour les grandes révisions du télésiège.
Aucune distribution du bénéfice n’est prévue à l’heure actuelle.
Dressez les comptes suivants destinés à la prise de décision en faveur des investisseurs et
du prêteur pour l’exercice 20_6 (le nombre des lignes indiquées dans la feuille de solutions
n’est pas nécessairement adéquat) :
Compte de résultat prévisionnel
Tableau des flux de trésorerie prévisionnel (présenter directement le cash flow)
Preuve indirecte du cash flow
Bilan prévisionnel
➀ Le prêt de la banque régionale de développement est sans intérêts mais doit être remboursé par tranches
(pour 20_6, un amortissement de 80 est prévu).
Planification
financière
13 Exercice 02
Cash flow
Cash flow
Télésiège Emprunt
Véhicules de pistes
Capital-actions
Equipements divers
Planification
financière
13
La société Bambino Sàrl vend des jouets. Pour l’année prochaine, elle a établi
le budget suivant afin d’évaluer la rentabilité de chaque mois individuellement.
Tous les montants sont en chiffres abrégés. Produit des marchandises 1
a) Quelle est la marge bénéficiaire brute en pourcentage du prix de vente ? ./. Paiement du loyer
b) Quel est le montant des créanciers en début d’année ?
./.
c) Quel est le montant du stock de marchandises début janvier ?
= Cash flow
d) Comment expliquer les variations mensuelles du résultat ?
e) Dressez un budget des liquidités à l’aide de la feuille de solution. ./. Achat du véhicule (investissement)
f) Rédigez un bref commentaire sur la capacité de paiement de Bambino Sàrl. + Vente du véhicule (désinvestissement)
g) Quel est l’état des débiteurs à la fin de la période budgétaire ?
./. Versements de dividendes (définancement)
h) Pour quelle raison un cash drain significatif devrait-il se produire en décembre
en dépit d’un bénéfice élevé ? = Augmentation/diminution des liquidités
Planification
financière
13 Exercice 03
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
100 100 110 120 130 140 150 140 130 120 110 180 1 530
– 60 – 60 – 66 – 72 – 78 – 84 – 90 – 84 – 78 – 72 – 66 – 108 – 918
– 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 26 – 312
– 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 1 – 12
– 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 60
– 4 – 4 – 4 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 5 – 57
– 10 – 10 – 10 – 11 – 12 – 13 – 13 – 13 – 12 – 11 – 10 – 15 – 140
– 6 – 6 – 2 0 3 6 10 6 3 0 – 3 20 31
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc. Total
Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Oct. Nov. Déc.
Planification
financière
13
13.04
Deux ingénieurs et une commerçante fondent la société Safety First SA, une société
anonyme active dans le domaine du conseil en sécurité en cas de pannes des systèmes
techniques (avec l’accent sur le domaine des matériaux explosifs).
Les fonds propres de Fr. 100 000.– versés par les trois actionnaires ne suffisent pas au finan-
cement de l’entreprise, raison pour laquelle la banque locale est approchée en vue d’obtenir
un crédit en compte courant. La banque demande un compte de résultat prévisionnel, un
tableau des flux de trésorerie prévisionnel et un bilan prévisionnel en fin d’exercice afin
d’examiner l’octroi du crédit.➀
Etablissez les comptes prévisionnels demandés sur la base des indications suivantes (mon-
tants en Fr. 1 000.–) :
➀ Pour simplifier au maximum les calculs dans notre exemple, on ne créera ici les budgets que pour les quatre
premiers mois. Dans la réalité, la banque demandera des budgets sur deux ans, c’est-à-dire pour 24 mois.
Planification
financière
13 Exercice 04
./.
./.
= Résultat
Tableau des flux de trésorerie prévisionnel (budget des liquidités, plan financier) 20_1
./.
./. Investissements
Planification
financière
13
13.05
Les comptes globaux de SeisMeses SA doivent être complétés à l’aide des indications
suivantes :
Les clients paient leurs factures dans le mois qui suit leur émission.
La marge bénéficiaire brute reste constante à 40 %.
Les achats de marchandises se font au cours du mois précédant la vente. Les factures des
fournisseurs sont payées pour moitié au cours du mois et pour moitié le mois suivant.
L’intérêt de 6 % sur l’emprunt est payable à terme échu à fin mai.
Les amortissements sont effectués sous forme linéaire.
Début mai, une camionnette est achetée pour 59 et mise immédiatement en service, puis
payée en juin. L’amortissement est linéaire sur toute la durée d’utilisation de 4 ans avec
une valeur résiduelle de 11.
Lors de l’assemblée générale du 23 avril, un versement de dividendes de 10 % a été
décidé avec paiement en mai. L’affectation aux réserves est de 8.
En mai, une augmentation du capital-actions d’un nominal de 50 avec agio de 40 % sera
effectuée (libération en espèces).
Réserves
Bénéfice reporté
Bénéfice
Planification
financière
13 Exercice 05
Produit des ventes 300 200 400 500 600 400 2 400
./. Autres charges – 145 – 140 – 150 – 152 – 160 – 150 – 897
= Bénéfice
Achats de marchandises
./.
./. Paiements des autres charges – 145 – 140 – 150 – 152 – 160 – 150 – 897
Liquidités
Planification
financière
13
13.06
Les budgets du premier trimestre 20_1 de la société Futura SA doivent être complétés :
Les clients paient leurs factures chaque fois pour moitié le mois en cours et pour moitié
le mois suivant. Exemple : vente avec facturation en mai, paiement moitié en mai et moi-
tié en juin.
La marge bénéficiaire brute reste constante à 40 %.
Les achats de marchandises se font au cours du mois précédant la vente et sont payés
pour moitié au cours du mois auquel la facture du fournisseur est reçue et pour moitié
au cours du mois suivant. Exemple : achat sur facture du fournisseur en août, vente en
septembre, paiement à 50 % en août et en septembre.
Un 13e salaire est payé en décembre. Il n’y a aucune variation de personnel ni de chan-
gements de salaire en cours d’année.
Achat à crédit d’immobilisations corporelles pour 70 : date de facture le 26 février, mise
en service le 1er mars, paiement le 28 mars.
Vente au comptant d’immobilisations corporelles plus nécessaires au 18 janvier, d’une
valeur d’acquisition de 50 et d’amortissements cumulés de 30.
Lors de l’assemblée générale du 25 février 20_1, un versement de dividendes de 8 % a
été décidé et une affectation aux réserves de 3 doit être réalisée. Le versement du divi-
dende aux actionnaires, respectivement de l’impôt anticipé à l’Administration fédérale
des contributions est effectué en mars.
Bénéfice reporté
Bénéfice
Planification
financière
13 Exercice 06
Ventes 60 50 80 190
./. Amortissements – 2 – 2 – 3 – 7
= Bénéfice
Achats de marchandises
./. Dividendes
Planification
financière
13
13.07
La société Microtrade, spécialisée dans l’achat et la vente de composants électroniques, a
dressé un budget pour l’exercice 20_2. Le point de départ est constitué par le bilan de
clôture au 31.12.20_1.
Bilan de clôture au 31.12.20_1
Liquidités 70 Créanciers 210
Débiteurs 180 Intérêts courus 4
Stocks de marchandises 80 Hypothèque 240
Actifs immobilisés 400 Capital-actions 200
Réserves et bénéfice reporté 76
730 730
./. Amortissements – 10 – 10 – 11 – 11 – 42
= Résultat – 3 – 43 76 36 66
Planification
financière
13 Exercice 07
+ Agio
Liquidités Créanciers
Planification
financière
13
13.08
Il y a lieu de dresser les plans globaux pour les années 20_1 et 20_2 pour Negozio SA dans
le cadre de la planification d’exploitation. Toutes les valeurs en francs doivent être indiquées
précisément en chiffres abrégés. Quelques montants sont déjà définitifs et ont été portés
sur la feuille de solution ci-contre.
Données chiffrées
Les ventes de marchandises se font à crédit. Le chiffre d’affaires doit augmenter de 20 %
en 20_2 (par rapport à l’année précédente).
La marge bénéficiaire brute reste constante.
Les créanciers ne concernent que les fournisseurs de marchandises.
Le produit des intérêts (= recettes) est planifié à hauteur de 7 % des liquidités à la fin de
l’année précédente.
Les frais de personnel (= dépenses) représentent 10 % du chiffre d’affaires.
Les échéances des intérêts pour l’hypothèque sont en milieu et en fin d’année. Il faut
partir du principe que le taux d’intérêt ne va pas changer au cours des deux années.
Les autres dépenses en espèces sont calculées chaque année à hauteur de 15 % du chif-
fre d’affaires.
Les amortissements se montent à 40 % de la valeur comptable du mobilier et à 5 % de
la valeur comptable des immeubles à la fin de l’année précédente.
Au cours de l’année 20_1, des achats au comptant de nouveau mobilier sont prévus à
hauteur de 30 et de 25 au cours de l’année 20_2. En outre, le mobilier qui n’est plus
nécessaire est vendu au comptant au cours de l’exercice 20_1 pour une valeur comptable
de 10. Tous les achats et toutes les ventes de mobilier ont des effets en termes d’amor-
tissements uniquement à partir de l’année suivante.
Prévoir l’achat d’un immeuble au comptant de 200 à mi-20_2. Celui-ci sera financé à
50 % par une nouvelle hypothèque. Le nouvel immeuble sera amorti seulement à partir
de 20_3.
Pour 20_2, une augmentation du capital-actions à une valeur nominale de 70 est prévue
(libération en espèces).
Le bénéfice annuel est enregistré chaque fois à la fin d’un exercice sous la forme du béné-
fice reporté et est utilisé au cours de l’année suivante pour moitié pour un versement de
dividendes aux actionnaires et pour moitié en vue de la constitution de réserves.
Les conséquences fiscales des transactions prévues peuvent être ignorées dans le cadre
de cet exercice (par exemple les impôts sur le bénéfice et sur le capital ou la taxe sur la
valeur ajoutée).
Planification
financière
13 Exercice 08
Bilans de clôture
Actifs 20 _ 0 20 _1 20 _ 2 Passifs 20 _ 0 20 _1 20 _ 2
Liquidités 20 Créanciers 60 69 79
Mobilier 50 Réserves 56
370 370
20 _1 20 _ 2 20 _1 20 _ 2
Définancement (dividende)
Planification
financière
13
13.09
Des plans globaux pour les années 20_1 à 20_3 doivent être établis pour la société Tres-
Kilos SA, qui distribue des produits de chimie fine.
Outre les chiffres déjà portés dans l’aide à la solution, on dispose des informations suivantes :
La marge bénéficiaire brute se monte à 40 % (20_1 et 20_2) et à 30 % (20_3).
Les amortissements sont linéaires.
Le compte de régularisation passif se compose des intérêts courus sur les dettes finan-
cières.
Les dettes financières déjà anciennes sont remboursées à hauteur de 40 au 30.6.20_2
(échéance annuelle des intérêts). Le taux d’intérêt est constant.
Une augmentation du capital-actions avec libération en espèces d’un nominal de 20 avec
un agio de 30 % doit être prévue pour mai 20_2.
L’achat (avec mise en service) d’immobilisations corporelles de 22 est prévu à mi 20_2.
La durée d’utilisation se monte à 5 ans, la valeur résiduelle prévisionnelle à la fin de la
durée de l’utilisation est de 2.
La vente d’immobilisations corporelles au comptant, pour une valeur comptable de 10,
est prévue à la fin 20_3.
Les produits d’intérêts sur les liquidités ainsi que leurs conséquences fiscales peuvent être
ignorés.
Actifs au 31.12.
20 _ 0 20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Liquidités 25
+ Stocks de marchandises 60 64 70 74
+ Immobilisations corporelles 70 63
Passifs au 31.12.
20 _ 0 20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Créanciers 37 42 46 45
+ Dettes financières 80
+ Capital-actions 100
+ Réserves 19
+ Bénéfice reporté 12 18 29 1
Planification
financière
13 Exercice 09
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
./. Amortissements
= Bénéfice
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
= Cash flow
./. Investissements
+ Désinvestissements
+ Financement externe
./. Définancement
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
= Cash flow
Planification
financière
13
13.10
Un paysan a l’intention de transformer son étable à la fin 20_1 pour un montant de
Fr. 400 000.– et de s’établir en tant qu’entreprise biologique. Pour le financement de ce
projet, il dispose :
d’une avance de Fr. 200 000.– de subventions publiques à fonds perdu (donc sans rem-
boursement ni obligation de verser des intérêts quelconques) ;
d’un crédit d’investissement sans intérêts de Fr. 60 000.– des pouvoirs publics, rembour-
sable en 10 annuités (la première fois à la fin 20_2) ;
d’une hypothèque de Fr. 100 000.– accordée à la fin 20_1 et porteuse d’un intérêt de
4 % à partir de 20_2, avec une obligation de remboursement de Fr. 5 000.– par année
(la première fois à la fin 20_2).
Le paysan craint des difficultés financières au cours des années à venir. En effet, les
Fr. 40 000.– manquants pour la transformation de l’étable ainsi que pour le remboursement
et le service des intérêts doivent être financés à partir du chiffre d’affaires et Fr. 20 000.–
supplémentaires doivent encore être investis au début 20_2 et 20_3 pour des investisse-
ments de remplacement (lieuse, tondeuse mécanique, silo en plastique, automate de dis-
tribution de boissons pour animaux et installation d’épandage de fumier). En outre, le
paysan s’attend à des difficultés financières lors de la vente des produits agricoles : à partir
de 20_2, on escompte un recul des revenus annuels de 5 % (par rapport à la base 20_1)
par suite de la politique agricole poursuivie (accord international).
Une fiduciaire spécialisée dans les questions agricoles recommande au paysan de dresser
un plan financier parce que celui-ci comprend les activités chiffre d’affaires, investisse-
ments et financement et qu’il convient donc parfaitement pour déterminer les objectifs
visés, les mesures prévues et les moyens existants.
Les informations supplémentaires suivantes sont disponibles pour la création du plan finan-
cier (feuille de solution ci-contre) :
Au cours de l’année 20_1, des ventes de Fr. 60 000.– seront vraisemblablement atteintes
par la vente de porcs à l’engrais, de veaux à l’engrais, de bœufs et de produits laitiers. Pour
simplifier, on peut partir du principe que ces ventes et leurs recettes sont concomitantes.
On peut escompter des aides fédérales (subventions) en 20_1 pour Fr. 40 000.– puis de
Fr. 45 000.– par année.
Il faut s’attendre chaque année à des charges de Fr. 25 000.– pour les achats de gorets (petits
cochons), de bovins, de veaux, de semences et de fourrage. Les frais de personnel sont de
Fr. 14 000.– pour l’année 20_1 et se composent du salaire des parents actifs dans l’exploita-
tion. Cette charge sera supprimée à l’avenir étant donné que les parents atteindront l’âge
AVS en 20_2 et – comme cela est usuel à la campagne – ils travailleront gratuitement dans
la ferme de leur fils. Autres charges annuelles : fermage Fr. 2 000.–, réparation et entretien
Fr. 10 000.–, charges générales d’exploitation Fr. 13 000.–. Pour les anciennes dettes (sans la
transformation de l’étable), un intérêt annuel de Fr. 5 000.– doit être prévu. Les charges et
les dépenses échoient au cours de la même période.
Une spécificité de la comptabilité agricole est le mélange entre activité professionnelle et
privée dans la même comptabilité. Fr. 28 000.– ont été des dépenses privées en 20_1.
Celles-ci vont augmenter à Fr. 31 000.– par année à partir de 20_2 car l’aînée des filles ira
au gymnase. Etant donné que la femme du paysan travaille encore à temps partiel dans
le magasin du village et que le paysan est engagé en hiver par une exploitation de remon-
tées mécaniques, un revenu accessoire de Fr. 30 000.– par année peut être escompté. En
outre, le paysan perçoit des allocations familiales à hauteur de Fr. 6 000.– par année.
La nouvelle construction de l’étable doit être amortie sur vingt ans, les machines et les
installations sur dix ans. Les amortissements antérieurs (sans les nouveaux investissements
prévus) se montent à Fr. 12 000.– par année.
226 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 159-293.qxp_ok 16.06.16 12:23 Page227
Planification
financière
13 Exercice 10
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Activité d’exploitation
+ Subventions
./.
./.
./.
./.
./.
./.
./.
Activité d’investissement
./.
./.
Activité de financement
./.
./.
./.
Planification
financière
13 Exercice 10
a) Etablissez le plan financier pour les années 20_1 à 20_3 en Fr. 1 000.–.
b) Est-ce que la transformation de l’étable est réalisable sur le plan financier ?
c) Quel sera le revenu du couple en 20_2 ? (A défaut d’indications dans cet exercice, on
négligera les éléments tels que les prélèvements en nature du jardin potager ou la valeur
locative de la maison dans le calcul des revenus).
13.11
Complétez la feuille de solution ci-contre avec les concepts suivants par rapport aux plans
globaux respectivement aux plans partiels :
Tableau des flux de trésorerie prévisionnel
Compte de résultat prévisionnel
Bilan prévisionnel
Plan des ventes (prévision de chiffre d’affaires)
Produits
Charges
Résultat (bénéfice ou perte)
Plans relatifs à la production et à l’infrastructure administrative
Plan d’investissement
Produits monétaires (recettes de l’activité d’exploitation)
Charges monétaires (dépenses de l’activité d’exploitation)
Cash flow ou cash drain (brut, avant le versement de dividendes)
Versement de dividendes
Cash flow (net, après le versement de dividendes)
+/– Variation des débiteurs
+/– Variations des créanciers et du stock = Différences entre
bénéfice et cash flow
+/– Amortissements et constitutions de provisions
Investissements
Désinvestissements
Free cash flow
Plan de financement
Financement externe
Définancement
Variation des liquidités
Planification
financière
13 Exercice 11
Plan financier
./. ./.
= =
./.
./.
./.
Plans globaux
Plans partiels
Planification
financière
13
13.12
Ce sont souvent des termes erronés qui sont utilisés dans les rapports de gestion et dans
les articles de presse, notamment en relation avec le cash flow. Il est apparemment difficile
de faire la distinction entre financement interne, financement propre et autofinancement.
Dans cet exercice, on comprendra, sous financement, l’approvisionnement en liquidités.
Complétez l’organigramme avec les termes suivants :
Financement interne Financement étranger
Financement externe Constitution de provisions
Autofinancement Désinvestissement
Financement par liquéfaction Financement propre
Financement par participation Cash flow d’exploitation
Bénéfice net conservé
Financement
Financement Amortissements
par crédit
Planification
financière
13
13.13
La planification financière pour les prochaines années indique des insuffisances crois-
santes de financement, de sorte que la direction considère toute une série de mesures.
Quels sont les effets sur le résultat de ces mesures sur la liquidité et quels sont les problèmes
(conflits d’objectifs) qui en découlent ?
a) Accroître les prix de vente
b) Action publicitaire
c) Réduire le délai de paiement des débiteurs
d) Réduire les salaires
e) Accroître les délais de paiement aux créanciers
f) Réduire les stocks de marchandises
g) Augmenter les amortissements
h) Réduire les dividendes
i) Reporter des investissements
j) Prendre des immobilisations corporelles en leasing plutôt que de les acheter
k) Procéder à des désinvestissements
l) Augmenter le capital-actions
m) Augmenter les dettes financières
13.14
A quelles formes de financement les opérations financières suivantes appartiennent-elles ?
Les formes appropriées doivent être cochées ; le plus souvent, plusieurs notions financières
conviennent.
Autofinancement
Désinvestissement
par participation
Financement
Financement
Financement
Financement
par crédit
externe
interne
b) Augmentation du capital-actions
22
a) Structure
22.01
Avant de pouvoir commencer avec l’analyse du bilan, il faut préparer le bilan pour le présenter
selon des principes microéconomiques.
a) Complétez les structures du bilan pour une société anonyme avec les libellés corrects.
b) Citez deux types de comptes pour chaque groupe de comptes.
Bilan
Actifs Passifs
Immobilisations corporelles
Préparation des
données chiffrées
22
22.02
A quels groupes de compte appartiennent les comptes suivants si l’on procède à une analyse
à partir d’entreprises aux formes juridiques différentes, actives dans des secteurs d’activités
distincts (veuillez cocher ce qui convient) ?
A long terme
Capital social
Immatériels
Financiers
Liquidités
Matériels
Créances
Réserves
A court
Stocks
terme
1 Capital-actions
2 Participations
3 Ducroire
4 Véhicules
7 Emprunts obligataires
8 Provisions
11 Bénéfice reporté
12 Hypothèques (passif)
17 Poste
18 Terrains
Préparation des
données chiffrées
22
22.03
A quelles classes de comptes du Plan comptable suisse PME (voir annexe) les comptes suivants
appartiennent-ils (veuillez cocher ce qui convient) ?
No Compte Classes
1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 Capital-actions
7 Compte de résultat
9 Dividendes (dettes)
11 Charges de marchandises
12 Charges exceptionnelles
14 Bilan
15 Frais de locaux
16 Emprunt obligataire
18 Amortissements
Préparation des
données chiffrées
22
22.04
Etablissez, pour cette entreprise commerciale, un compte de résultat bien structuré, corres-
pondant aux prescriptions du Code des obligations et couvrant les dispositions du Plan
comptable suisse PME.
Compte de résultat
Produit des
marchandises 230
Achat marchandises 160
Augmentation Stock
de marchandises 10
Frais de personnel 45 = Bénéfice brut
Impôts directs 5
Amortissements 11
Produits
exceptionnels 15
Charges hors
exploitation 4
Autres charges = Résultat avant intérêts et impôts (EBIT)
d’exploitation 20
Charges financières 5
Produits hors = Perte d’exploitation
exploitation 9
Produits d’exploitation
annexe 3
Charges d’exploitation
annexe 2
Préparation des
données chiffrées
22
22.05
Les données suivantes de cette entreprise de production sont connues :
Produits financiers 3 Variation des stocks de produits
Charges hors exploitation 6 semi-finis et finis (augmentation) 20
Produit net des livraisons Charges financières 8
et de prestations de services 780 Impôts directs 7
Charges de matières 200 Produits hors exploitation 9
Charges exceptionnelles 15 Frais de personnel 300
Autres charges d’exploitation 180 Produits exceptionnels 2
Amortissements 70
Compte de résultat
Préparation des
données chiffrées
22
22.06
Soit les informations suivantes concernant le bilan d’une société anonyme :
Débiteurs résultant de livraisons Ducroire 2
et de prestations de services 48 Dette en compte courant bancaire 13
Avances sur salaire aux collaborateurs 1 Charges pas encore payées 1
Capital-actions 40 Débiteur Impôt anticipé 1
Montant en caisse 1 Correction de valeur d’immobilisations
Avoirs postaux 2 corporelles meubles 20
Réserve légale issue du bénéfice 13 Agio sur l’augmentation du capital 10
Provisions à long terme 7 Produits de la période suivante déjà reçus 1
Stock de matières 14 Créanciers résultant de livraisons
Prêt actif 8 et de prestations de services 28
Parts en capital à d’autres sociétés 11 Brevets 6
Bénéfice reporté 15 Produits semi-finis et finis 11
Charges de la période suivante déjà payées 2 Réserves facultatives issues du bénéfice 10
Immeuble 80 Immobilisations corporelles meubles 45
Prêt bancaire obtenu 20 Correction de valeur Immeubles 10
Créancier Impôt anticipé 1 Hypothèque accordée par la banque 43
Titres cotés en bourse 1 TVA due 3
Dividendes (dettes) 3 Propres actions 8
Produits pas encore perçus 1
Le schéma de bilan suivant correspond à la structure minimale du CO, art. 959a. Il doit être
complété avec les chiffres ci-dessus.
Bilan
Actifs Passifs
Actifs circulants Fonds étrangers à court terme
Liquidités et actifs détenus à court Dettes résultant de l’achat de biens
terme avec cours boursiers et de prestations de services
Créances résultant de la vente de
biens et de prestations de services Dettes à court terme portant intérêt
Provisions
Fonds propres
Capital-actions
Préparation des
données chiffrées
22
b) Evaluation
22.20
Lors de la clôture de la comptabilité, la question se pose de savoir à quelle valeur les postes
individuels doivent être portés dans le bilan. Cette activité de détermination de valeur
s’appelle évaluer et le résultat est une évaluation.
a) Dans quels postes du bilan la valeur du bilan est-elle fixée de manière univoque ?
b) Pour quelle raison la valeur du bilan des machines n’est-elle pas fixée de manière
univoque ?
c) Pourquoi la valeur du bilan des débiteurs n’est-elle pas fixée de manière univoque ?
d) Dans quels postes des capitaux étrangers la valeur n’est-elle pas fixée de manière
univoque ?
e) Pour quelle raison faut-il évaluer seulement les actifs et les dettes mais pas les fonds
propres ?
22.21
A l’aide de cet exercice, on montrera les effets de différentes évaluations du stock de
marchandises sur le patrimoine et sur le résultat d’une société anonyme.
La situation initiale est constituée par le bilan ci-dessous, dans lequel les stocks de marchan-
dises sont évalués au prix d’acquisition, ce qui doit être considéré comme correct (avant que
les stocks ne soient vendus, on ne peut toutefois pas déterminer précisément leur valeur !)
Préparation des
données chiffrées
22 Exercice 21
a) Comment se présente le bilan de clôture avant affectation du bénéfice lorsque les stocks
ont été surévalués, c’est-à-dire lorsqu’ils ont déjà été passés au bilan à hauteur de 400
alors qu’ils n’ont pas encore été vendus ?
Bilan de clôture avant enregistrement du bénéfice (surévaluation)
Actifs Passifs
Actifs circulants Capitaux étrangers
b) Comment se présente le bilan de clôture avant affectation du bénéfice lorsque les stocks
ont été sous-évalués, c’est-à-dire lorsqu’ils n’ont été portés au bilan qu’à hauteur de
90 % du prix d’acquisition ?
Bilan de clôture avant enregistrement du bénéfice (sous-évaluation)
Actifs Passifs
Actifs circulants Capitaux étrangers
Préparation des
données chiffrées
22
22.22
Un bâtiment administratif utilisé à des fins d’exploitation a été acquis il y 15 ans pour
Fr. 2 344 761.– y c. les taxes). La valeur vénale nette estimée se monte aujourd’hui à env.
Fr. 4 000 000.–, en raison notamment de l’augmentation du prix du terrain. Il n’y a pas de
prix de marché observable.
A quelle valeur le bâtiment administratif peut-il être porté au maximum au bilan ?
22.23
HomoFaber SA a acheté une nouvelle installation de production au début 20_1 :
22.24
Paradise Pool Sàrl, commerce d’accessoires de piscine, a acheté en novembre 50 pompes
à Fr. 700.– pièce et en a vendu jusqu’à la fin de l’année 40 à Fr. 850.– la pièce.
A quelle valeur maximale les pompes peuvent-elles être portées au bilan à la fin de l’année
si
a) les prix des pompes ont augmenté entretemps en raison d’un boom de la construction,
si bien que le prix de revient à l’heure de l’établissement du bilan est de Fr. 760.–/pièce
et que le prix de vente peut être fixé à Fr. 920.– ?
b) les prix des pompes ont baissé en raison d’importation de produits bon marché en pro-
venance d’Asie, si bien que le prix de revient à l’heure de l’établissement du bilan n’est
plus que de Fr. 550.– et que Paradise Pool Sàrl estime la valeur vénale nette (produit de
la vente prévisible moins coûts supplémentaires) à Fr. 630.– ?
c) Quel est le jeu d’écritures pour la correction de valeur sous b), si les pompes sont enre-
gistrées au prix de revient ?
22.25
Il y a deux ans et demi, Metallica Sàrl a acheté des obligations cotées en bourse de la
Confédération suisse d’une valeur nominale de Fr. 100 000.– au cours de 99 % (de la valeur
nominale).
A quelle valeur maximale les obligations peuvent-elles être portées dans le bilan de
Metallica Sàrl si les cours de clôture à la bourse sont les suivants ?
a) 103 %
b) 97 %
240 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 159-293.qxp_ok 16.06.16 12:25 Page241
Préparation des
données chiffrées
22
22.26
GénieCivil SA a acheté il y a quelques années des actions de la société cotée en bourse
Ciment SA, à raison de 25 % du capital-actions, respectivement des droits de vote. Le
cours d’achat était de Fr. 400.– par action.
A quel cours les actions figurant au bilan de GénieCivil SA peuvent-elles être évaluées au
plus si les cours de clôture de Ciment SA étaient au jour du bilan de :
a) Fr. 450.–
b) Fr. 370.–
22.27
Des substances toxiques se sont écoulées de récipients spéciaux de BioPharma SA dans l’en-
vironnement sans que l’on ne s’en aperçoive et ce, pendant des années. Lorsque la malheur
a été découvert en novembre 20_6, BioPharma SA engagea immédiatement des experts
indépendants, qui estimèrent avec fiabilité les coûts d’assainissement à Fr. 400 000.–.
a) Ce fait doit-il être pris en considération dans les comptes annuels 20_6 de BioPharma SA ?
b) Le montant pourrait-il aussi, selon le Code des obligations, être fixé au-dessous ou au-
dessus de Fr. 400 000.– ?
22.28
L’école privée Pestalozzi SA a acquis au début 20_1 pour Fr. 90 000.– de mobilier neuf,
dont la durée d’utilisation était estimée à 15 ans. Un amortissement linéaire avec une
valeur résiduelle de 0 semble économiquement justifié.
A quelle valeur le mobilier peut-il être évalué au maximum à fin 20_4, si la valeur vénale
nette à ce moment est estimée à Fr. 30 000.– ?
22.29
Voici les calculs que Production SA applique pour évaluer le stocks de produits finis (chiffres
arrondis) :
a) A quelle valeur maximale le stock de produits finis peut-il être porté au bilan ?
b) Quel est le jeu d’écritures pour une augmentation de 10 du stock des produits finis ?
Préparation des
données chiffrées
22
22.30
Voici les informations disponibles sur la clôture de Saludos SA à fin 20_5 :
Les dettes résultant de livraisons et prestations (créanciers) sont de CHF 60 et EUR 100.
Les créances résultant de livraisons et prestations (débiteurs) se composent de CHF 90 et
de EUR 200.
Les réserves facultatives issues du bénéfice sont de CHF 290.
La valeur de revient du stock de marchandises est de CHF 200, la valeur vénale nette de
CHF 270.
Le capital-actions s’élève à CHF 400.
Le montant en caisse se compose de CHF 36 et de EUR 50. Les euros ont été achetés au
début décembre à la banque, au cours de CHF 1.26/EUR.
Les immobilisations corporelles ont été mises en service au début 20_1. La valeur d’ac-
quisition était de CHF 860. L’amortissement est effectué de manière indirecte et linéaire
sur une durée d’utilisation de dix ans, avec une valeur résiduelle estimée à CHF 60 à la
fin de la durée d’utilisation.
Le compte courant bancaire présente un solde de CHF 120 en faveur de Saludos SA.
La réserve légale issue du bénéfice est de CHF 70, la réserve légale issue du capital de
CHF 40.
Les provisions peuvent être estimées de manière assez précise à CHF 50. Dans la mesure
où le Code des obligations l’autorise, elles doivent être portées au bilan pour CHF 80.
Le bénéfice reporté de l’année précédente est de CHF 20.
Actifs circulants
Préparation des
données chiffrées
22
c) Réserves latentes
22.40
Soit le bilan de clôture externe après comptabilisation du bénéfice d’une société anonyme.
La direction sait que les actifs immobilisés sont sous-évalués de 20 en raison d’amortissements
excessifs et que le capital étranger affiché est trop élevé de 10 en raison de la constitution
exagérée de provisions.
a) Etablissez le bilan de clôture interne (apuré) après comptabilisation du bénéfice ?
90 90
Fonds étrangers
Fonds étrangers
Actifs circulants Actifs circulants
Fonds propres
Actifs immobilisés Fonds propres
Actifs immobilisés
➀ Les réserves apparentes sont publiées dans les bilans externe et interne. Elles se composent de la réserve
légale issue du capital, de la réserve légale issue du bénéfice, des réserves facultatives issues du bénéfice et
du bénéfice reporté.
Préparation des
données chiffrées
22
22.41
Les chiffres internes suivants (effectifs) sont disponibles pour une entreprise commerciale
nouvellement créée :
Fonds propres
Capital-actions 150
Réserves apparentes 0
Actifs immobilisés Réserves latentes 0
Actifs immobilisés 170 Bénéfice 65 215
290 290
Sur la base du bilan interne de clôture avant enregistrement du bénéfice, la direction décide
de procéder aux corrections suivantes :
Un amortissement supplémentaire de 10 est réalisé sur les actifs immobilisés.
Le stock de marchandises est réduit à 40, ce qui correspond à la sous-évaluation fiscalement autorisée
d’un tiers par rapport au prix d’achat.
Une provision pour garantie de 5 est constituée, par le compte Produits des marchandises.
Fonds propres
Capital-actions 150
Actifs immobilisés Réserves apparentes 0
Préparation des
données chiffrées
22
22.42
a) Expliquez d’une manière générale comment les réserves latentes peuvent être consti-
tuées dans les actifs et dans les dettes mentionnés et indiquez chaque fois l’écriture en
vue de la constitution des réserves latentes.
Actifs (patrimoine)
Compte Explication générale Ecriture
Mobilier, machines,
véhicules
Stocks de marchandises
Débiteurs
en francs suisses
Débiteurs en devises
Créanciers-fournisseurs,
en devises étrangères
b) Quelles sont les règles qui découlent de ces cas par rapport à l’enregistrement des
réserves latentes ?
c) Quelle est l’influence de la constitution de réserves latentes sur le bénéfice publié ?
Préparation des
données chiffrées
22
22.43
Apurez les comptes externes fournis sur la feuille de solution ci-contre sur la base des indi-
cations relatives aux réserves latentes.
22.44
Un tour CNC (CNC = Computerized Numerical Control) d’une valeur d’acquisition de
Fr. 300 000.– peut être amorti pour l’impôt fédéral direct de 40 % de sa valeur comptable
par année. Un amortissement linéaire sur la durée d’utilisation de six ans est économique-
ment justifié.
A des fins de simplification, on admet qu’il n’y a aucune différence d’évaluation entre les
comptes externes et internes des autres postes du bilan.
a) Complétez le tableau.
Comptes externes Comptes internes Réserves latentes
1 90 000
2 60 000
3 20 000
4 –10 000
Préparation des
données chiffrées
22 Exercice 43
Bilan d’ouverture
Actifs Passifs
Bénéfice reporté 80 – 80
910 910
Compte de résultat
Charges Produits
Amortissements 200
Bénéfice 100
4 000 4 000
970 970
Préparation des
données chiffrées
22
22.45
Complétez le tableau ci-dessous relatif aux fonds propres et au bénéfice d’une entreprise
en raison individuelle. Les positions a), b), c), etc. constituent les années consécutives.
Bénéfice externe
réserves latentes
réserves latentes
réserves latentes
Bénéfice interne
Solde initial des
Valeur externe
Valeur externe
Valeur interne
Variation des
a)
200 0 40 + 10
b)
240 10 250 40 0
c)
+ 20 70
d)
50 0
e)
30 70
f)
+ 5 500
g)
h)
450 540 20 – 10
i)
10 60
➀ Le résultat est enregistré en fin d’année par les fonds propres. Aucune autre variation de fonds propres n’a
lieu.
Préparation des
données chiffrées
22
22.46
Cochez les déclarations correctes ou justifiez la raison pour laquelle elles sont fausses.
Correct
No Déclaration Justification en cas de fausse déclaration
Préparation des
données chiffrées
22
22.47
Apurez les comptes d’ouverture et de clôture externes sur la base des indications concer-
nant les réserves latentes (montants en Fr. 1000.–, feuille de solution ci-contre).
Ducroire➀ 1 2 + 1
Stock de marchandises 20 25 + 5
Mobilier 30 36 + 6
Immeubles 40 40 0
Provisions à titre de garantie➀ 4 6 + 2
95 109 + 14
22.48
Les chiffres suivants se rapportent à une société commerciale.
22.49
Les chiffres suivants d’une société commerciale SA sont connus :
Préparation des
données chiffrées
22 Exercice 49
Liquidités 10 Créanciers 35
235 235
Compte de résultat 20 _ 5
Charges Produits
Amort. mobilier 12
Autres charges 68
Bénéfice 20
700 700
Liquidités 10 Créanciers 59
265 265
➀ La constitution du ducroire et des provisions sont à charge des produits des marchandises.
Préparation des
données chiffrées
22
22.50
Une entreprise présente, dans son compte de résultat externe, un bénéfice brut de
Fr. 100 000.– pour l’exercice 20 _1.
Calculez le bénéfice brut effectif des trois variantes a) à c).
a) Lors de l’évaluation du stock de marchandises, Fr. 20 000.– ont été repris dans les réserves
latentes de la période précédente.
b) Lors de l’évaluation du stock de marchandises, Fr. 20 000.– de réserves latentes ont été
constitués.
c) Lors de l’évaluation du stock de marchandises, Fr. 20 000.– de réserves latentes ont été
dissoutes.
22.51
Apurez les comptes d’ouverture et de clôture à l’aide des indications suivantes relatives aux
réserves latentes :
Ducroire➀ 1 2 1
Stocks de marchandises 10 20 10
Actifs immobilisés 70 80 10
Provisions➁ 9 8 –1
90 110 20
Compte de résultat 20 _ 7
Charges Produits
Amortissements 100
Bénéfice 30
2 000 2 000
➀ Les pertes sur débiteurs ont été passées en tant que réduction des ventes.
➁ Les variations sont enregistrées sur les autres charges.
Préparation des
données chiffrées
22 Exercice 51
Bénéfice reporté 20 – 20
530 530
Bénéfice reporté 0 – 0
Bénéfice 30
620 620
Bénéfice reporté 30 – 30
620 620
23
Analyse de bilan
23.01
En tant que compte établi à un moment précis (statique), le bilan peut être analysé à l’aide
quatre groupes de ratios.
Calculez les ratios indiqués à l’aide du bilan ci-dessous.
Bilan de clôture
Actifs Passifs
CE à long terme
Emprunt 250
2 Hypothèques 600 850 1 1200
Fonds propres
Actifs immobilisés Capital-actions 600
Mobilier 200 Rés. iss. du capital 80
Immeubles 800 1 000 4 Rés. iss. du bénéfice 120 800
2 000 2 000
Capitaux étrangers
Rapport de financement
Fonds propres
Analyse de bilan
23 Exercice 01
Actifs circulants
Intensité des actifs circulants
Total du patrimoine
Actifs circulants
Ratio d’investissement
Actifs immobilisés
Liquidités
Degré de liquidité 1
Capitaux étrangers à court terme
Liquidités + créances
Degré de liquidité 2
Capitaux étrangers à court terme
Actifs circulants
Degré de liquidité 3
Capitaux étrangers à court terme
Liquidités
./. Cap. étrangers à court terme
= Insuffisance 2e niveau
+ Stocks
= Excédent 3e niveau
(actif circulant net)
Fonds propres
./. Actifs immobilisés
Niveau de couverture
des immobilisations = Insuffisance 1er niveau
+ Cap. étrangers à long terme
= Excédent 2e niveau
(actif circulant net)
Analyse de bilan
23
23.02
Les bilans des deux entreprises X et Y sont présentés sous forme graphique. Répondez aux
questions.➀
Fonds propres
Fonds propres
23.03
Les bilans des deux entreprises X et Y sont présentés sous forme graphique. Répondez aux
questions.➀
Analyse de bilan
23
23.04
Les bilans des deux entreprises X et Y sont présentés sous forme graphique. Répondez aux
questions.➀
23.05
Les bilans des deux entreprises X et Y sont présentés sous forme graphique. Répondez aux
questions.➀
➀ Dans les évaluations comparatives, partez du principe que les deux entreprises ne se distinguent pas en
dehors des spécificités présentées sous forme graphique. Par exemple, les deux entreprises fonctionnent
dans le même secteur, dégagent un chiffre d’affaires identique, présentent la même ancienneté et disposent
de collaborateurs équivalents (les scientifiques utilisent, pour cette méthode, le descriptif latin de « ceteris
paribus », ce qui signifie en français « toutes choses étant égales par ailleurs »).
Analyse de bilan
23
23.06
Veuillez répondre aux questions suivantes relatives à ce bilan mal structuré.
Bilan au 31.12.20_1
Actifs Passifs
Caisse 20 Dettes résultant de L+P 50
Poste 30 Compte courant Banque Y 50
Compte courant Banque X 50 Emprunt à long terme 300
Dépôt à terme (6 mois) 80 Hypothèques à long terme 200
Créances résultant de L+P 350 Provisions à long terme 100
Stock de marchandises 400 Capital social 400
Prestations non facturées 20 Réserve légale issue du bénéfice 60
Immobilisations corporelles meubles 200 Réserves facultatives issues du bénéfice 340
Immobilisations corporelles immeubles 500 Ducroire 50
CV Immob. corporelles meubles 70
CV Immob. corporelles immeubles 30
1 650 1 650
CV = correction de valeur
23.07
Déterminez le degré de couverture des immobilisations 2 ainsi que les fonds propres sur la
base des indications suivantes.
Analyse de bilan
23
23.08
Voici les bilans de trois grandes entreprises suisses (en chiffres abrégés).
Fonds étrangers
à long terme 24
Stocks 25
Stocks 25
Stocks 43
Fonds propres 60
Fonds étrangers
Fonds propres 44 à long terme 14 Actifs
Actifs
immobilisés 38 immobilisés 40
Actifs
immobilisés 23 Fonds propres 17
Degré de liquidité 2
Degré de couverture
des immobilisations 2
Analyse de bilan
23
23.09
Le bilan externe de Chocolat Grogg SA est présenté ci-dessous en chiffres abrégés.
Bilan au 31.12.20_1
Actifs Passifs
356 356
a) Quel est le bilan interne si nous disposons des informations suivantes à propos des
réserves latentes ?
Le ducroire a été surévalué de 4.
Les stocks sont évalués aux deux tiers du prix d’acquisition.
La valeur des immobilisations corporelles est de 225 selon la True-and-Fair-View.
La moitié des provisions à long terme publiées de 12 peut être considérée comme des
réserves latentes.
Degré de liquidité 2 96 %
c) Comparez les valeurs calculées aux valeurs moyennes du secteur et évaluez Grogg SA.
Analyse de bilan
23
23.10
Calculez sur la base de ce bilan les trois degrés statiques de liquidités ainsi que le degré de
financement étranger.
Bilan au 31.12.20_1
Actifs Passifs
Liquidités 30 Fonds étrangers à court terme➂ 110
Créances 80 Fonds étrangers à long terme 160
Stocks➀ 100 Fonds propres 230
Actifs immobilisés➁ 290
500 500
23.11
Comment varient les ratios mentionnés d’une société anonyme directement du fait des
écritures citées ?
+ signifie que le ratio augmente
– signifie que le ratio diminue
0 signifie que le ratio reste inchangé
? signifie qu’il est impossible de tirer une conclusion
des immobili-
des immobili-
financement
financement
Intensité des
immobilisa-
couverture
couverture
d’écritures
liquidité 2
liquidité 3
Degré de
Degré de
Degré de
Degré de
Degré de
Degré de
étranger
sations 1
sations 2
Exercice
propre
tions
Jeu
a) Machines / Liquidités
c) Liquidités / Hypothèques
d) Liquidités / Débiteurs
e) Créanciers / Liquidités
f) Liquidités / Véhicules
g) Liquidités / Capital-actions
Analyse de bilan
23
23.12
Cochez les déclarations correctes ou justifiez pour quelles raisons elles sont fausses.
Correct
N° Déclaration Justification si déclaration fausse
24
Analyse de résultat
24.01
Calculez les principaux ratios de rentabilité de cette entreprise commerciale à l’aide du bilan
et du compte de résultat.
a) Rentabilité du capital
EBIT
Rentabilité du capital investi
Capital investi
EBIT
Marge EBIT
Chiffre d’affaires
Bénéfice
Marge bénéficiaire (nette)
Chiffre d’affaires
Analyse de résultat
24
24.02
Les comptes externes de clôture d’une entreprise commerciale ainsi que les réserves
latentes sont les suivants :
Actifs immobilisés 52
100 100
Compte de résultat 20 _ 6
externe interne
./. Amortissements – 7
= EBIT 6
./. Impôts – 1
= Bénéfice 3
Réserves latentes 20 _ 6
Ducroire 1 0 1
Provisions à long terme 7 –1 6
Stocks 6 +3 9
Actifs immobilisés 19 –1 18
Total 33 +1 34
Analyse de résultat
24 Exercice 02
a) Déterminez les valeurs internes (apurées) dans le bilan et dans le compte de résultat.
b) Comment varient les ratios de structure de bilan et de rentabilité du fait de ces apure-
ments ?
Ratio Valeurs externes Valeurs internes Bref commentaire
Degré de liquidité 2
Intensité des
immobilisations
Degré de financement
propre
Marge bénéficiaire
brute
Rentabilité du
capital investi
24.03
Calculez les fonds propres, les capitaux étrangers à court terme, les liquidités, les produits
des marchandises (chiffre d’affaires), la marge bénéficiaire brute et les rentabilités des fonds
propres sur la base de ces indications :
Analyse de résultat
24
24.04
L’entreprise Techno SA fabrique des instruments de précision. Dans la situation initiale, on
connaît les comptes externes de clôture ainsi que les réserves latentes.
Bilan de clôture au 31.12.20_ 4
200 200
Compte de résultat 20 _ 4
externe interne
Ventes 700
./. Amortissements – 10
= EBIT 16
./. Impôts – 3
= Bénéfice 11
Réserves latentes 20 _ 4
Stock de matières 16 –1 15
Stock de produits finis 7 +3 10
Correction de valeur des immob. corporelles 18 +2 20
Provisions 3 +1 4
Total 44 +5 49
Analyse de résultat
24 Exercice 04
a) Déterminez les valeurs internes (apurées) dans le bilan et dans le compte de résultat.
b) Calculez et commentez les ratios nommés sur la base des chiffres internes. Les valeurs
des ratios issus de la pratique figurant sur l’annexe p. 466 de ce livre peuvent également
être utilisées en tant qu’échelle d’évaluation.
Degré de liquidité 2
Degré de financement
propre
Intensité des
immobilisations
Rentabilité du capital
investi
24.05
Comment varient les ratios mentionnés d’une société anonyme directement du fait des écri-
tures citées ? Il faut partir d’une rentabilité positive des fonds propres.
c) Degré de liquidité 2
g) Marge EBIT
Analyse de résultat
24
24.06
Les chiffres mentionnés sur le bord gauche dans l’ordre alphabétique sont connus pour
l’entreprise Grands Magasins Mondo SA.
a) Comment se présente le compte de résultat à plusieurs niveaux avec les résultats suivants :
EBIT, bénéfice avant et après impôts ainsi que bénéfice brut ?
Compte de résultat
Amortissements 14
Autres charges
d’exploitation 40
Charges de
marchandises 280
Charges
financières 11
Capitaux
étrangers 200
Fonds propres 200
Frais de
personnel 130
Nombre de
collaborateurs 2 000
Produits des
marchandises 500
Surfaces de
vente en m2 40 000
Taux d’imposition
(du bénéfice
avant impôts) 40 %
Rentabilité du capital
investi
Marge bénéficiaire
brute
Marge EBIT
Marge bénéficiaire
nette
Analyse de résultat
24
24.07
Les bilans et les comptes de résultat des entreprises E et F figurent ci-dessous. Les impôts
seront négligés par mesure de simplification.
24.08
Vous disposez de 3 millions de francs de fonds propres et pourriez construire un, deux ou
trois immeubles d’habitation en fonction du montant du financement étranger accordé. On
part des indications suivantes par immeuble :
Le coût de construction plus l’acquisition du terrain se montent à Fr. 3 000 000.–.
Les produits de location qui pourront vraisemblablement être dégagés se montent à
Fr. 230 000.– par année.
Le taux d’intérêt hypothécaire est de 4 %.
Il faut compter sur des frais accessoires annuels de Fr. 50 000.– qui ne peuvent pas être
imputés aux locataires.
a) Comment vous décidez-vous sur la base de la rentabilité des fonds propres ?
b) Quelles sont les principales réflexions en termes d’analyse des risques ?
Analyse de résultat
24
24.09
Complétez la structure présentée ci-dessous de la pyramide DuPont avec le texte correspon-
dant et ensuite avec les chiffres appropriés.
./.
./.
+ +
Analyse de résultat
24
24.10
Les comptes de clôture suivants, structurés conformément au Code des obligations, sont
ceux de NaturPur SA, un commerce de détail de produits bio :
Bilan au 31.12.20_ 5
Actifs Passifs
Actifs circulants Fonds étrangers à court terme
Liquidités 7 Dettes résultant de L+P 25
Créances résultant de L+P 50 Dettes à court terme portant intérêt 5
Autres créances à court terme 2 Autres engagements à court terme 8
Stocks 30 Comptes de régularisation passifs 2 40
Compte de régularisation actif 1 90
Fonds étrangers à long terme
Dettes à long terme portant intérêt 74
Provisions 6 80
Compte de résultat 20 _ 5
Produits des marchandises (produit net des L+P) 400
./. Charges de marchandises – 300
./. Frais de personnel – 50
./. Autres charges d’exploitation – 20
./. Amortissements – 10
+ Produits financiers 2
./. Charges financières – 7
./. Impôts directs – 3
= Bénéfice de l’exercice 12
Analyse de résultat
24 Exercice 10
Stocks
Fonds propres
Capital-actions
Compte de résultat 20 _ 5
Produits des marchandises (produit net des L+P) 400
+ Produits financiers 2
= Bénéfice de l’exercice 12
b) Calculez en pour cent entiers les valeurs des ratios spécifiés sur la page suivante et comparez-
les aux valeurs moyennes de la branche selon annexe 5.
Analyse de résultat
24 Exercice 10
Ratios
Ratio Calcul Résultat
Degré d’autofinancement
Degré de liquidité 2
Marge EBIT
Analyse de résultat
24
24.11
Les chiffres ci-dessous sont déterminés pour la ferblanterie M. Hardegger. Pour simplifier,
les impôts peuvent être ignorés dans cet exercice.
25
25.01
On dispose des trois comptes annuels d’une entreprise commerciale.
Activité de financement
+ Augm. du capital-actions 8
./. Rembours. d’hypothèque – 9
./. Distribution du bénéfice – 3 – 4
= Augm. des liquidités 2
Endettement effectif➀
Facteur d’endettement
Cash flow
Cash flow
Marge de cash flow
Chiffre d’affaires
Fonds étrangers
./. Liquidités
./. Créances
= Endettement effectif
Analyse
de cash flow
25
25.02
Dans une phase de récession, les chiffres essentiels d’une usine suisse de machines ont évolué
de la manière suivante :
Endettement effectif
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Cash flow
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Bénéfice 40 18 – 4
Amortissements 50 52 60
Augmentation des débiteurs 0 0 20
Augmentation des stocks 2 6 8
Augmentation des créanciers 12 16 22
Endettement effectif
Cash flow
Facteur d’endettement
Analyse
de cash flow
25
25.03
Les chiffres suivants sont repris des rapports de gestion d’une entreprise industrielle :
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Endettement effectif
Cash flow
Facteur d’endettement
20 _1 20 _ 2 20 _ 3
Analyse
de cash flow
25
25.04
Comment évaluez-vous la qualité des cash flows dégagés par les entreprises de production
A et E (ceteris paribus) ?
A B C D E
Bénéfice 85 30 50 28 45
+ Amortissements 20 60 24 40 20
+/– Variation des débiteurs – 12 1 29 – 1 – 3
+/– Variation des stocks – 6 3 – 2 – 2 40
+/– Variation des créanciers 13 6 – 1 35 – 2
= Cash flow 100 100 100 100 100
./. Investissements – 60 – 60 – 60 – 60 – 60
= Free cash flow 40 40 40 40 40
./. Distribution du bénéfice – 35 – 35 – 35 – 35 – 35
= Augmentation des liquidités 5 5 5 5 5
25.05
Comment varient les ratios de cash flow suivants directement du fait des écritures citées ?
b) Machines / Liquidités
d) Hypothèques / Liquidités
Analyse
de cash flow
25
25.06
La société Juniper SA a convenu avec la banque prêteuse les valeurs minimales suivantes
des ratios (financial covenants), dont le non-respect débouche sur un défaut :
Degré de financement propre 40 %
Degré de liquidité 2 100 %
Facteur d’endettement 4
Coefficient de couverture des intérêts 7
a) Calculez les valeurs des ratios à une décimale près et cochez si les financial covenants ont
été respectés ou non.
Analyse
de cash flow
25
25.07
Evaluez la situation financière des quatre sociétés Alpha, Beta, Gamma et Delta en fonction
de la représentation graphique.
Les quatre entreprises ont la même taille, le même âge et relèvent du même secteur (ceteris
paribus). Pour simplifier, le cash flow a été déterminé comme étant la somme provenant du
bénéfice et des amortissements (en délaissant les autres différences telles que les variations
des débiteurs, des créanciers et des stocks).
Les chiffres du graphique sont des valeurs moyennes sur une période de cinq ans. Etant
donné que les chiffres représentatifs du tableau des flux de trésorerie sont soumis à de
fortes variations d’année en année, il est souvent utile de faire dépendre l’analyse de cash
flow d’un intervalle de temps supérieur.
Millions. de Fr.
120
100
80
60
40
20
0
Alpha Beta Gamma Delta
Investissements nets
Cash flow
Amortissements
Analyse
de cash flow
25
25.08
Le tableau des flux de trésorerie de My SA présente un flux de liquidités de l’activité d’ex-
ploitation de 210. En outre, le bilan de clôture et le compte de résultat sont disponibles.
Degré de financement
32 %
propre
Degré de liquidité 2 90 %
Facteur d’endettement 6
Coefficient de
8
couverture des intérêts
Rendement du capital
10 %
investi
26
Analyse de l’activité
26.01
Les bilans de clôture ainsi que le compte de résultat d’une entreprise commerciale sont
donnés ci-après.
Charges de marchandises
Rotation des stocks
∅ Stocks de marchandises
360 jours➁
Durée moyenne en stock
Rotation des stocks
Achats de marchandises
Rotation des créanciers (à crédit)
∅ Etat des créanciers
Analyse de l’activité
26
26.02
Désignez les trois délais mentionnés entre parenthèses dans l’illustration par les termes
techniques appropriés.
Jours
Dépenses Recettes
(aux créanciers) (des débiteurs)
« CASH CYCLE »
26.03
La comptabilité d’une entreprise de distribution présente les chiffres suivants en milliers de
francs :
20 _ 0 20 _1 20 _ 2
Stock de marchandises en fin d’année 90 90 150
Charges de marchandises 900 960
Recettes des ventes 1 200 1 280
20 _1 20 _ 2 Comparaison sectorielle b)
Stock moyen
Rotation moyenne
des stocks
Durée moyenne
en stock
Analyse de l’activité
26
26.04
Le compte collectif des débiteurs se présente de la manière suivante pour l’année 20 _1 :
26.05
Les chiffres suivants sont connus d’une entreprise :
Analyse de l’activité
26
26.06
Les indications suivantes sont connues d’Incognito SA pour l’exercice 20 _ 4 :
Analyse de l’activité
26
Exercices complets
26.10 Nom
Les comptes de clôture suivants sont disponibles pour l’entreprise
de commerce de détail Tutto SA : Degré de financement propre
(fin 20 _ 2)
Bilans de clôture
Actifs Passifs
20 _1 20 _ 2 20 _1 20 _ 2 Degré de liquidité 2
Liquidités 11 6 Créanciers 121 125 (fin 20 _ 2)
Débiteurs 113 127 Emprunt bancaire 96 113
Stocks 35 45 Capital-actions 50 50
Actifs immobilisés 131 132 Réserves➀ 23 22
Marge bénéficiaire nette
290 310 290 310
Compte de résultat 20 _ 2
Produits des marchandises 600 Rentabilité des fonds propres
./. Charges de marchandises – 400 (fonds propres à la fin 20 _ 2)
./. Frais de personnel – 120
./. Amortissements – 28
./. Charges d’intérêts – 5
./. Autres charges – 44 Marge de cash flow
= Bénéfice 3
Activité d’investissement
./. Achat d’actifs immobilisés – 31
+ Vente d’actifs immobilisés 2 – 29
Délai des créanciers
Activité de financement
+ Augmentation des emprunts bancaires 17
./. Distribution du bénéfice – 4 13
= Diminution des liquidités – 5 Durée en stock
Analyse de l’activité
26 Exercice 10
Calculez les ratios de Tutto SA à une décimale près et comparez-les avec les valeurs
moyennes du secteur.
Tous les achats et toutes les ventes sont faits à crédit. Les conditions de paiement usuelles
dans le secteur sont 30 jours nets ; la durée moyenne en stock est de 20 jours. Les autres
valeurs sectorielles se trouvent dans les annexes à ce manuel.
Analyse de l’activité
26
26.11 Ratios
Les chiffres suivants proviennent des rapports de gestion 20_ 1 de
Intensité des actifs immobilisés
deux grands magasins, appelés dans cet exercice Copo et Migi.
Les montants sont en millions de francs.
Bilans de clôture 20 _1
Degré de financement étranger
Actifs Passifs
Compte de résultat 20 _1
Marge bénéficiaire brute
Copo Migi
Produits des marchandises 650 2 000
./. Charges de marchandises – 485 – 1 435 Marge bénéficiaire nette
./. Frais de personnel – 87 – 364
./. Frais de locaux – 39 – 37
./. Charges d’intérêts – 6 – 16
Chiffre d’affaires par m2
./. Amortissements – 19 – 76
./. Autres charges – 16 – 67
= Résultat – 2 5
Frais de locaux par m2
Indications supplémentaires
Facteur d’endettement
Calculez et commentez sur la page de droite les ratios obtenus. Les
règles d’arrondi sont à appliquer de manière logique.
Analyse de l’activité
26 Exercice 11
Analyse de l’activité
26
26.12
Vous êtes engagé(e) en tant que consultant/e après la fin de votre formation par la direction
de la société Interhandel SA.
Lors de la première séance de travail, on vous présente le rapport de gestion de l’année
20_ 1 en tant que document de travail à partir duquel vous déduisez notamment les infor-
mations suivantes (SI = solde initial, SF = solde final) :
Bilans 20 _1
Actifs Passifs
SI SF SI SF
Actifs circulants Capitaux étrangers
Liquidités 19 1 Créanciers 80 108
Débiteurs 85 95
Stock de marchandises 32 48
Exercices
a) Etablissez le tableau des flux de trésorerie et, dans un décompte séparé, une preuve indi-
recte de cash flow.
b) Calculez et commentez les ratios suivants :
Rentabilité des fonds propres (fonds propres selon le bilan de clôture)
Degré de liquidité 2 au début et à la fin de la période
Rapport cash flow/investissements
Délai moyen des débiteurs
Durée moyenne en stock
Délai moyen des créanciers
c) Proposez à la direction trois mesures possibles en vue d’améliorer la situation financière.
Analyse de l’activité
26
26.13
On dispose de trois comptes annuels de Supermarché SA.
Degré de financement
propre
Degré de liquidité 2
Durée en stock
Analyse de l’activité
26
26.14
J et P sont deux téléphériques connus dans une grande station suisse de sports d’hiver.
Dans les rapports de gestion pour l’année 20 _ 8, on trouve notamment les chiffres suivants
en Fr. 1 000.–:
Bilans
Comptes de résultat
Indications complémentaires
Versement des dividendes 450 600
Investissements 7 234 7 247
Exercice
L’investisseur Joe Lemm se demande s’il doit acheter des actions du téléphérique J ou du
téléphérique P. Calculez les ratios requis sur la feuille de solutions ci-contre en tant que base
de décision et faites un bref commentaire.
292 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 159-293.qxp_ok 16.06.16 12:28 Page293
Analyse de l’activité
26 Exercice 14
Degré de financement
étranger
Degré de liquidité 2
Degré de couverture
des immobilisations 2
Marge bénéficiaire
nette
Intensité en personnel
(frais de personnel en
pourcentage des
produits)
Marge EBIT
Rotation du capital
(chiffre d’affaires divisé
par le capital investi)
Rentabilité du capital
investi
Versement des
dividendes en %
➀ Le cash flow d’exploitation peut être calculé ici sous forme simplifiée en tant que somme du bénéfice et des
amortissements étant donné que les variations de stocks sont négligeables dans l’actif circulant net.
31
Introduction
31.01
Une planificatrice marketing plaçait jusqu’ici son épargne dans un fonds de titres de la
Banque Cantonale de Genève. Ce fonds a dégagé, au cours des dernières années, un ren-
dement moyen de 6 % par année, de sorte que l’épargne de la planificatrice marketing a
progressé pour atteindre dernièrement le cap des Fr. 100 000.–.
Trouvant une occasion favorable, la planificatrice marketing achète un appartement pour
un prix de Fr. 280 000.–. Elle finance le prix d’achat :
par des fonds propres, c’est-à-dire par la vente de parts du fonds à hauteur de Fr. 100 000.– ;
par des capitaux étrangers, c’est-à-dire au moyen d’une hypothèque de Fr. 180 000.– au
taux d’intérêt de 4 % p.a.
Introduction
31
31.02
Les charges saisies dans la comptabilité générale (CG) sont reprises par principe dans la
comptabilité analytique (CA). Quelques charges doivent toutefois faire l’objet d’ajuste-
ments.
Complétez la table ci-dessous sur la base des indications suivantes :
Les frais de matières se montent à 4 400 (déjà portés dans la table en tant que donnée de
base).
Les charges sociales sont calculées dans la CA à hauteur de 20 % des charges salariales.
Les charges d’amortissement sont imputées à 30 de trop dans la comptabilité générale à des
fins de constitution de réserves latentes.
Seuls les intérêts étrangers sont saisis dans la CG. Un intérêt interne de 60 doit être pris en
compte en complément dans la CA.
Loyer 700
Assurances 50
Energie 80
Publicité 70
Intérêts 120
Amortissements 230
Autres 260
Total 8 350
Introduction
31
31.03
Cochez les déclarations suivantes sur les ajustements si elles sont justes ou expliquez pour
quelles raisons elles sont fausses.
Juste
N° Déclaration Raison pour laquelle c’est faux
32.01
Le couple S. et R. Legrand gère une droguerie de quartier. Durant les jours de janvier,
lorsque le chiffre d’affaires est faible, le couple s’interroge parfois sur le résultat de leur
activité commerciale au cours l’année à venir.
Le mari est de nature optimiste et escompte une hausse du chiffre d’affaires de 20 % au
cours de la nouvelle année. La femme est, elle, plutôt pessimiste et croit à un repli du chif-
fre d’affaires de 10 %.
Résultat + 5 000
b) Citez, pour l’entreprise commerciale (droguerie), deux exemples typiques de coûts fixes
et un exemple typique de coûts variables.
Exemples de coûts fixes Exemple de coûts variables
32.02
L’entreprise Poulets Express dispose d’un véhicule avec un gril intégré. Chaque jour, entre
10 h et 19 h, dans des endroits différents du canton de Vaud, des poulets sont rôtis et
vendus aux passants. Les principales données économiques se présentent comme suit :
a) L’entreprise Poulets Express a été planifiée de longue date. La base des calculs de ren-
tabilité de cette activité mobile est constituée par la table suivante (la répartition doit
être complétée par vos soins) :
Quantité Coûts Coûts fixes Prix de Recettes Marge Bénéfice
vendue variables revient nettes contributive net
20
40
60
80
100
120
140
Fr.
1 800
1 700
1 600
1 500
1 400
1 300
1 200
1 100
1 000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
– 100
– 200
– 300
– 400
– 500
– 600
– 700
Pièces
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140
32.03
Déterminez le seuil de rentabilité (break-even) en quantités et en valeur.
a) Coûts variables par pièce Fr. 7.50, recettes nettes par pièce Fr. 9.–, coûts fixes
Fr. 45 000.–.
b) Coûts variables par pièce Fr. 6.–, marge contributive de 50 % des coûts variables, coûts
fixes Fr. 60 000.–.
c) Coûts variables par pièce Fr. 12.–, marge contributive par pièce de Fr. 3.–, coûts fixes
totaux Fr. 90 000.–.
32.04
Les exemples suivants proviennent de différentes entreprises commerciales.
a) Coûts variables de Fr. 5.– par kilo, recettes nettes de Fr. 7.– par kilo, coûts fixes de
Fr. 40 000.–, quantité vendue 50 000 kg.
Quel est le montant du bénéfice ?
b) Coûts variables de Fr. 10.– par pièce, marge contributive (taux de majoration de béné-
fice brut) de 60 % des coûts variables (prix d’acquisition), coûts fixes de Fr. 48 000.–,
bénéfice net de Fr. 12 000.–.
Combien de pièces ont été vendues ?
c) Marge contributive (marge bénéficiaire brute) de 30 % des recettes nettes, coûts fixes
de Fr. 56 000.–, perte nette de Fr. 5 000.–, coûts variables par pièce de Fr. 7.–.
Combien de pièces ont été vendues ?
d) Marge contributive (bénéfice brut) de 50 % des coûts variables (prix d’acquisition), coûts
fixes de Fr. 45 000.–, bénéfice brut Fr. 15 000.–.
Quel est le montant des recettes nettes ?
e) Bénéfice net Fr. 6 000.–, coûts fixes Fr. 42 000.–, recettes nettes Fr. 96 000.–.
Quel est le montant de la marge contributive (bénéfice brut) en pourcentage des coûts
variables (charges de marchandises) ?
f) Chiffres comme e).
Quel est le bénéfice net avec une augmentation du chiffre d’affaires de Fr. 96 000.– à
Fr. 100 000.– lorsque la marge contributive en pourcentage des coûts variables (taux de
majoration de bénéfice brut) reste la même ?
g) Coûts fixes Fr. 60 000.–, bénéfice net Fr. 10 000.–, coûts variables (charges de marchan-
dises) 65 % des recettes nettes.
Quel est le montant du bénéfice net en cas d’augmentation du chiffre d’affaires de
10 % si la marge contributive en pourcentage des recettes nettes (marge de bénéfice
brut) reste identique ?
32.05
Les chiffres suivants sont disponibles pour un commerçant qui ne distribue qu’un seul produit :
Recettes nettes
Fr.
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
– 50 000
– 100 000
Pièces
0 5 000 10 000 15 000 20 000 25 000 30 000 35 000
32.06
Les chiffres de l’année précédente sont les suivants : coûts variables (prix d’acquisition) de
Fr. 40.– par pièce, recettes nettes de Fr. 50.– par pièce, coûts fixes Fr. 48 000.–, chiffre d’af-
faires de 6 000 pièces.
Au cours de la nouvelle année, la marge contributive (taux de majoration de bénéfice brut)
est descendue à 20 % du prix d’acquisition.
a) A quel nombre de pièces se situait le seuil de rentabilité au cours de l’année passée ?
b) Quel a été le bénéfice dégagé au cours de l’année passée ?
c) Quels sont les objectifs poursuivis par le propriétaire avec la réduction de la marge béné-
ficiaire brute ?
d) A quel nombre de pièces se situe le seuil de rentabilité au cours de la nouvelle année ?
e) Combien de pièces doivent être vendues au cours de la nouvelle année afin de réaliser
en francs le même chiffre d’affaires que l’année passée ?
f) Combien de pièces doivent être vendues au cours de la nouvelle année afin de réaliser
les mêmes bénéfices que l’année passée ?
32.07
Les chiffres suivants sont connus pour une entreprise commerciale :
La marge contributive moyenne est de 30 % des coûts variables (prix d’acquisition). Les
coûts fixes se montent à Fr. 75 000.–.
a) Avec quel chiffre de ventes atteint-on le seuil de rentabilité ?
b) Pour quelle raison le seuil de rentabilité ne peut-il pas être déterminé en quantités pour
cette entreprise ?
c) Avec quel chiffre d’affaires dégage-t-on un bénéfice de Fr. 15 000.–?
32.08
Les coûts variables (prix d’acquisition) d’un article se montent à Fr. 4.–, le prix de vente à
Fr. 6.–. Les coûts fixes sont de Fr. 60 000.–.
Avec quelle quantité de pièces, respectivement avec quelles recettes nettes :
a) atteint-on le seuil de rentabilité ?
b) dégage-t-on un bénéfice net de Fr. 20 000.– ?
c) le bénéfice net sera doublé à Fr. 40 000.– ?
d) le seuil de rentabilité sera atteint si le prix d’acquisition et le prix de vente augmentent
chacun de Fr. 1.– ?
e) le seuil de rentabilité sera atteint si le prix d’acquisition augmente de Fr. 1.– et que le prix
de vente ne change pas ?
f) le seuil de rentabilité sera atteint si le prix d’acquisition reste inchangé et le prix de vente
augmente de Fr. 1.– ?
g) le seuil de rentabilité sera atteint si le prix d’acquisition augmente de Fr. 1.– et que la
marge contributive (taux de majoration de bénéfice brut) reste inchangée en pourcen-
tage du prix d’acquisition ?
h) le seuil de rentabilité sera atteint si à la fois le prix de vente et le prix d’acquisition reculent
chacun de 20 % ?
32.09
Une cheffe d’entreprise a repris la représentation exclusive en Suisse d’un produit coréen
à base de ginseng. Pour évaluer la rentabilité, elle présente à son comptable les principaux
ordres de grandeur.
a) Légendez toutes les droites du graphique.
b) Nommez les ordres de grandeur dans les accolades.
c) Avec quel chiffre d’affaires (en quantités et en valeur) en atteint-on le seuil de rentabilité ?
d) Calculez pour quel chiffre d’affaires (en quantités et en valeur) on obtient un bénéfice de
Fr. 60 000.–.
Fr.
700 000
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
– 100 000
– 200 000
Pièces
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000
32.10
La pharmacie Médicale achète des médicaments de différents fournisseurs et les revend
à ses clients avec une marge bénéficiaire brute de 25 % en moyenne. Le bénéfice brut cor-
respond à la marge contributive. La pharmacie calcule ses coûts fixes annuels à hauteur de
Fr. 400 000.–.
a) Quels sont les deux principaux types de coûts fixes dans une pharmacie ?
b) Quel est le montant de la marge contributive (marge en pourcentage des recettes des
ventes) ?
c) Déterminez à l’aide du tableau avec quel chiffre d’affaires annuel la pharmacie atteint
son seuil de rentabilité. Les montants sont en Fr. 1000.–.
Chiffre d’affaires en Fr. 1 000.–
Recettes des ventes
0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000
(chiffre d’affaires)
./.
= Résultat
3 000
2 500
2 000
1 500
1 000
500
– 500
KFr.
0 500 1000 1 500 2 000 2 500 3 000
32.11
L’agence de concerts MusicaClassica prévoit d’organiser une soirée avec la star du violon
Gianfranco Paganini. Les données suivantes servent de base de planification :
Frais
Location de salle Fr. 8 000.–
Frais de personnel (garde-robe, nettoyage) Fr. 2 500.–
Dépenses publicitaires Fr. 5 200.–
Honoraires de Gianfranco Paganini Fr. 10 700.–
Dépenses par billet vendu 15 % du prix de vente
a) Quel résultat peut escompter l’agence de concerts si l’on part du principe que tous les
billets peuvent être vendus ?
b) Avec quelle occupation moyenne en % atteindrait-elle le seuil de rentabilité (toutes les
catégories de prix sont identiques en termes de ratio par rapport à la capacité des places
assises) ?
c) Quels sont les effets sur le résultat d’une augmentation générale du prix des billets de
Fr. 5.– dans chaque catégorie en partant du principe que, malgré cette augmentation
de prix, tous les billets seront vendus ?
32.12
Un article d’un prix d’acquisition de Fr. 8.– est revendu pour Fr. 12.–. Les frais généraux fixes
y relatifs s’élèvent à Fr. 32 000.–.
a) Quelle est la marge bénéficiaire brute (marge contributive) de cet article ?
b) Avec quel chiffre d’affaires atteint-on le seuil de rentabilité ? Le résultat est à indiquer en
quantités et en valeur ?
Pour obtenir une augmentation des ventes, le marchand réduit le prix de vente à Fr. 10.50
par pièce. Le prix d’acquisition reste inchangé, mais Fr. 3 000.– supplémentaires sont investis
chaque année dans la publicité.
c) De combien de pour-cent le volume des ventes doit-il augmenter afin d’atteindre le seuil
de rentabilité ?
d) Combien de pièces doivent être vendues afin de dégager un bénéfice moyen de Fr. 1.–
pour chaque produit vendu ?
32.13
Le graphique suivant concerne une entreprise commerciale.
Fr.
700 000
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
Chiffre
d’affaires
en Fr.
100 000 200 000 300 000 400 000 500 000 600 000 700 000
32.14
E. Furrer importe le médicament EverSan au prix de EUR 2.– la pièce et le vend pour
Fr. 5.– la pièce à des distributeurs suisses. Les coûts fixes sont de Fr. 40 000.–.
a) Quelle est la quantité de pièces qu’il faut vendre pour atteindre le seuil de rentabilité si
le cours de change est de Fr. 1.50/EUR ?
b) Combien de pièces d’EverSan faut-il vendre afin de dégager un bénéfice de Fr. 50 000.–
si le cours de change monte à Fr. 1.60/EUR ?
c) Avec quel cours de change obtient-on un bénéfice de Fr. 70 000.– si 50 000 pièces sont
vendues ?
d) Déterminez graphiquement le seuil de rentabilité de deux manières en admettant un
cours de change de Fr. 1.50/EUR.
Fr.
0
Pièces
0
32.15
Les quatre présentations graphiques indiquent des seuils de rentabilité (SR) pour différentes
entreprises monoproduit.
Fr. Fr.
SR
SR
Quantité Quantité
c) Démontrez graphiquement comment une augmen- d) Où se situe le seuil de rentabilité lorsque les coûts
tation en pourcentage des coûts variables de salaire fixes doublent ?
se répercute sur le seuil de rentabilité.
Fr. Fr.
SR SR
Quantité Quantité
32.16
Les indications suivantes sont connues pour l’entreprise InterAir qui assure des vols entre
Genève et Dublin :
Le vol est assuré par un Jumbolino de 100 places.
Les coûts fixes se montent à Fr. 40 000.– par vol (aller et retour). Figurent parmi les coûts
fixes : amortissement de l’avion, intérêt sur le capital, entretien et réparations, consom-
mation de carburant, frais d’atterrissage, salaires ainsi que logement et nourriture de
l’équipage, frais de l’organisation au sol, frais d’administration et de distribution.
Les frais proportionnels se montent à Fr. 50.– par passager. Figurent parmi les frais pro-
portionnels : alimentation à bord, assurance des passagers, taxes d’aéroport.
Les clients paient Fr. 600.– par billet.
A chaque vol, du fret et de la poste sont transportés, ce qui rapporte en moyenne à la
compagnie aérienne un produit de Fr. 5 000.– par vol.
Déterminez par le calcul et graphiquement quel taux d’occupation des sièges permet
d’atteindre le seuil de rentabilité de ce vol.
Fr.
60 000
50 000
40 000
30 000
20 000
10 000
0
Occupation en %
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
33
33.01
Vous héritez de manière inattendue d’un manège (carrousel) qui réjouit les enfants lors des
fêtes foraines. Votre oncle tenait sa comptabilité de manière stricte. Vous trouvez les infor-
mations suivantes sur l’exercice écoulé dans ses documents :
Manège
Charges / Ajustements Coûts /
produits prestations
Il est en outre indiqué que le manège a fonctionné 85 jours au total et que 17 935 billets
ont été vendus.
Répondez aux questions suivantes en relation avec le manège :
a) Quelles sont les raisons pour lesquelles les trois écritures ont été ajustées ?
b) A quel prix chaque billet a-t-il été vendu en moyenne ?
c) Quel est le montant des coûts moyens d’un tour en manège ?
d) Quel est le résultat dégagé en moyenne par tour ?
e) Comment changeriez-vous le résultat global si vous pouviez attirer 20 % d’enfants en
plus en baissant le prix de 10 % ?
f) Pour quelle raison parle-t-on, dans le cas présent, d’un calcul par division ?
33.02
Six appartements de 4 pièces ½ ont été construits dans un immeuble. Les frais annuels de
chauffage se montent à Fr. 9 000.–. La régie de l’immeuble répartit les frais de chauffage
sur les locataires individuels au moyen du calcul simple par division.
Quels sont les frais de chauffage par appartement ?
33.03
Les frais de chauffage d’un immeuble construit l’année dernière se montent au total à
Fr. 10 500.–, ceux-ci étant répartis sur les locataires individuels à l’aide d’un calcul par divi-
sion avec coefficient d’équivalence. Le bâtiment se compose des logements suivants :
Type d’appartement Nombre Surface par
d’appartements appartement
Studio 2 30 m2
Appartement de 2 pièces 4 45 m2
a) Quels sont les frais annuels de chauffage proportionnels par type d’appartement si le
total des coûts est réparti en fonction du nombre de pièces ?
Type d’appartement Nombre Surface logem. Coefficient Nombre d’uni- Frais de chauff.
d’appartements appartement d’équivalence tés d’œuvre appartement
Studio 2 30 m2 1
Appart. de 2 pièces 4 45 m2
b) Quels sont les coûts annuels de chauffage proportionnels par type d’appartement
lorsque le total des coûts est réparti en fonction de la surface des appartements ?
Type d’appartement Nombre Surface logem. Coefficient Nombre d’uni- Frais de chauff.
d’appartements appartement d’équivalence tés d’œuvre appartement
Studio 2 30 m2 1
Appart. de 2 pièces 4 45 m2
c) Quelle clé de répartition (pièces ou mètres carrés) est la plus conforme à l’origine des coûts ?
312 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 294-417.qxp_ok 16.06.16 12:32 Page313
33.04
Une commune lacustre vaudoise vient de construire un nouveau port de plaisance pour
des bateaux à moteur et des voiliers. Des places d’amarrage de différentes tailles sont
proposées. Au total, il existe 50 places.
Les frais annuels globaux sont évalués à :
Frais de personnel pour le nettoyage et l’entretien
(WC, maintenance des quais, etc.) Fr. 15 000.–
Energie et consommation d’eau Fr. 8 400.–
Amortissements Fr. 75 000.–
Intérêts de droit de superficie et de capitaux Fr. 30 000.–
Autres frais d’exploitation Fr. 6 600.–
Total Fr. 135 000.–
Les places d’amarrage sont classifiées en fonction de leur largeur, une longueur maximale
déterminée ne devant pas être dépassée.
Catégorie Largeur Nombre Coefficient Nombre Coût Prix de revient Montant de la
de place de la de places d’équivalence d’unités par unité par place fact. par place
place d’œuvre d’œuvre d’amarrage d’amarrage
33.05
La centrale électrique de Mattmark SA exploite, dans les Alpes valaisannes, ce que l’on
appelle une usine d’accumulation, c’est-à-dire une centrale hydraulique avec barrage. Au
cours de l’année, elle a produit une quantité d’électricité de 674 millions de kWh (kilowatts-
heure).
Centrale électrique Mattmark SA
Compte de résultat (en millions de francs)
Charges Produits
➀ L’électricité est vendue à différentes sociétés d’électricité ayant des participations dans cette centrale électrique.
➁ La centrale électrique doit être amortie à zéro linéairement sur la durée de la concession octroyée pour
80 ans par le canton car, à l’expiration de la concession, elle deviendra propriété publique sans indemni-
sation (ce que l’on appelle une réversion du bien). La durée économique d’utilisation de 160 ans de cette
centrale électrique est toutefois deux fois plus longue.
➂ Ces provisions sont constituées pour des travaux d’entretien, de révision et de rénovation sur les installations
de la centrale électrique qui n’ont pas encore eu lieu.
➃ Ces redevances sur l’eau sont des impôts versés au canton du Valais et aux communes avoisinantes. Le
montant de ces impôts dépend de la quantité d’eau utilisée par la centrale.
➄ La production totale d’énergie a été de 14,5 milliards de kWh.
Exercices
a) Quel a été le prix de revient moyen par kWh (impôts compris) à la centrale électrique de
Mattmark SA ?
b) Quelles ont été les recettes de vente moyennes par kWh de la centrale électrique de
Laufenbourg ?
c) A la suite de la libéralisation des marchés de l’électricité, EGL était en mesure d’importer
de l’électricité pour un prix allant de 2,5 à 4,2 centimes par kWh. Dès lors, la production
d’électricité en Valais n’est plus rentable. La direction d’EGL défend l’idée que la produc-
tion d’électricité en Suisse n’est plus concurrentielle par rapport à l’étranger parce que
les pouvoirs publics « se servent » trop lourdement sur les centrales électriques.
Quel serait le prix de revient par kWh sans la charge correspondante des pouvoirs
publics pour la centrale électrique de Mattmark SA ?
d) Quels sont les principaux avantages des centrales hydrauliques par rapport aux centrales
à charbon ou nucléaires ?
33.06
Une laverie, un horticulteur et des abattoirs exploitent ensemble, pour traiter leurs eaux
usées, une station d’épuration privée qui a engendré, au cours de la dernière période
d’exploitation, des coûts globaux d’un montant de Fr. 846 000.–.
La répartition des frais d’épuration des eaux s’effectue, selon le contrat, proportionnelle-
ment aux quantités d’eaux usées et, d’un autre côté, par rapport au degré de pollution des
eaux usées :
Les quantités d’eaux usées mesurées de la période de décompte sont déjà portées dans
le tableau.
Les différents degrés de pollution des eaux ont été déterminés pour chaque entreprise sur
la base d’analyses sous la forme d’une valeur de base de 1 pour une eau polluée norma-
lement.
Ils figurent également dans la table.
a) Quels sont les coûts à assumer pour chaque entreprise ?
b) Est-ce que cette station privée d’épuration est efficace en comparaison avec les équipe-
ments du canton si ceux-ci calculent des frais moyens de Fr. 4.06/m3 pour une eau polluée
normalement ?
33.07
Arctica fabrique quatre produits congelés avec des légumes achetés.
Haricots Haricots
(petits sachets) (grands sachets)
Poids de Poids de
250 g / sachet 500 g / sachet
Durée de production Durée de production
5 min / 100 sachets 7 min / 100 sachets
Quantité de production Quantité de production
80 000 sachets 60 000 sachets
Aucune comptabilité analytique précise n’est tenue chez Arctica. En dehors des coûts totaux
suivants, on sait qu’à l’achat, les petits pois sont en principe 40 % plus chers que les haricots :
Frais de matières Fr. 207 000.–
Charges de fabrication Fr. 202 000.–
Frais d’administration et de distribution Fr. 81 800.–
Indiquez, sur la base d’un calcul par division avec coefficients d’équivalence, les coûts de
production de chacun des quatre produits. En ce qui concerne la détermination du prix de
revient, les FG d’administration et de distribution (FG A&D) sont à répartir en pourcentage
des coûts de production.
Frais de matières
Article Quantité Coefficient Unités Total des frais Coûts/sachet
d’équivalence d’œuvre de matières
Totaux – – –
Totaux – – –
Coûts de production/sachet
Article Frais de matières Charges de Coûts de FG A & D Prix de
fabrication production revient
Haricots petits
Haricots grands
33.08
Les frais annuels d’un centre informatique se montent à Fr. 1 387 650.–. Sur la base d’une
analyse, on distingue trois groupes d’utilisateurs qui se différencient en fonction des temps
d’accès quotidiens :
Groupe d’utilisateur Nombre Heures➀/ Heures d’uti- Part aux Coûts /
d’utilisa- jour et par lisateurs / frais totaux utilisateur
teurs utilisateur année➁
Calculez, au sens d’un calcul par division avec coefficients d’équivalence, la part aux frais
généraux de chaque groupe d’utilisateurs et indiquez le coût moyen par utilisateur.
34
34.01
Del Solar SA est une petite entreprise industrielle qui s’est spécialisée dans la fabrication
de capteurs solaires à hautes performances :
Les capteurs fixes sont des grands capteurs solaires destinés à couvrir le besoin éner-
gétique quotidien à titre d’alternative à l’électricité standard.
Les capteurs mobiles sont des capteurs légers et transportables destinés principalement
aux besoins pendant les loisirs (alimentation électrique de bateaux, cabanes de jardin,
pompes et éclairages d’étangs, camping).
La direction souhaite connaître le montant du bénéfice dégagé par les capteurs fixes et les
capteurs mobiles. La comptabilité lui présente le compte de résultat suivant (en Fr. 1000.–):
Compte de résultat
Charges Produits
Charges de matières directes 500 Produits des capteurs fixes 680
Salaires directs 600 Produits des capteurs mobiles 1 230
Matières auxiliaires et mat. d’exploit. 105
Salaires auxiliaires et appointements 270
Frais de location 100
Intérêts 60
Amortissements 80
Autres charges d’exploitation 145
Bénéfice 50
1 910 1 910
Calcul par
majoration
34 Exercice 01
Calcul par
majoration
34 Exercice 01
Administra-
distribution
Fabrication
entrepôt
Capteurs
Capteurs
mobiles
tion et
Achat/
Coûts
fixes
b) Une cliente étrangère souhaite équiper son yacht d’un capteur solaire réalisé sur mesure.
Le directeur de la fabrication donne les indications suivantes pour le calcul individuel :
Consommation de matières directes Fr. 150.–
Temps de fabrication 3 heures
Déterminez le prix de revient et le prix de vente de ce capteur solaire dans les conditions
suivantes :
Les taux d’imputation de frais généraux du DE sont utilisés et le bénéfice net calculé doit
être de 25 % du prix de revient.
Calcul par
majoration
34
34.02
Crémerie SA est une société de fabrication de crèmes pour les DE de l’exercice 34.02 (en Fr. 1000.–)
pieds et les mains, qui sont vendues en tubes dans les drogueries,
les pharmacies et auprès de quelques grands clients.
Au début du processus de fabrication, on trouve l’achat de matières
premières, par exemple des acides gras de haute valeur et des
herbes médicinales naturelles, ainsi que des additifs synthétiques
tels que des stabilisateurs, des émulsifiants et des produits de
conservation.
Ensuite, les crèmes sont fabriquées en fonction de recettes éprou- Matières directes
vées et placées dans des stations modernes de remplissage, respec-
tivement dans des automates d’emballage afin d’être préparées Frais généraux de matières
pour la vente.
Salaires directs
Calcul par
majoration
34 Exercice 02
prestations
Charges/
produits
Coûts/
2 500 0 2 500
300 0 300
320 0 320
710
420
80
4 710 90 4 800
90 0 0 0 0
Calcul par
majoration
34 Exercice 02
5. Salaires directs
Dans le centre de fabrication 1, les salaires sont saisis séparément en ce qui concerne la
fabrication des crèmes pour les mains et pour les pieds. Le taux horaire des salaires directs
se monte à Fr. 40.–/par heure de fabrication, charges sociales comprises.
Crème pour les Crème pour les
pieds mains
Les autres coûts sont déjà répartis sur les centres de coûts du DE.
Calcul par
majoration
34 Exercice 02
Calculez, sur la base de ces indications et en utilisant les taux de calculation conformément
au calcul global, le prix de vente d’un tube de crème pour les lèvres au centime près.
Feuille de solution pour l’exercice partiel 2
Matières directes
= Frais de matières
Salaires directs
= Charges de fabrication
= Coûts de production
= Prix de revient
+ Supplément de bénéfice
Calcul par
majoration
34
Calcul par
majoration
34 Exercice 03
CA
600 600
190 190
165
60
55 55 10 10 25 10
1 070
1 070
– 1 130 – 1 130
c) Une scie sauteuse doit être lancée la saison prochaine au titre de nouveau produit en
partant des hypothèses suivantes :
Consommation de matières directes Fr. 120.–
Temps de montage 24 minutes
Bénéfice en % du prix de vente 10%
Calculez le prix de vente, TVA incluse. Les résultats intermédiaires sont à calculer au
centime près, le prix de vente pouvant être arrondi au franc près.
Calcul par
majoration
34
34.04
Une entreprise procède à des calculs à l’aide des taux de majoration des frais généraux
suivants :
Lors de l’exécution d’une commande, Fr. 100.– de matières directes ont été consommés et
10 heures de salaires directs à Fr. 21.– ont été nécessaires.
a) Quel prix sera facturé au client si l’on calcule un bénéfice de 10 % du prix de revient ?
b) Quel prix faudrait-il demander au client si le taux de salaire direct se montait à Fr. 23.–
l’heure et si les taux de majoration ne changeaient pas ?
34.05
Les coûts de production d’un produit se montent à Fr. 144.–. Deux heures de salaires directs
de Fr. 20.– sont intégrées dans ce calcul.
L’entreprise calcule à l’aide des taux d’imputation suivants :
Quelle est la consommation de matières directes de cette fabrication et quel est le prix de revient?
34.06
Cheminée Sàrl est une petite entreprise familiale qui fabrique des poêles-cheminées exclu-
sifs pour une utilisation intérieure et extérieure.
a) Sur la base des données suivantes, établissez le décompte d’exploitation (tous les montants
en Fr. 1000.–) et indiquez les taux d’imputation pour le virement des frais généraux.
1. Ajustements
Les charges et les produits sont déjà portés dans le DE selon la comptabilité générale. Par
contre, il faut encore procéder aux ajustements suivants modifiant le résultat :
Dans la CG, seuls les intérêts étrangers sont saisis. La rémunération des fonds propres
doit encore être prise en compte à hauteur de 6.
Pour des raisons fiscales, les amortissements dans la CG sont trop élevés de 4.
Calcul par
majoration
34 Exercice 06
Livraisons
50 5 50
Magasin de matières
100 3 60
Fabrication
200 4 30
Montage
250 7 40
Administration et
distribution 150 1 20
Total
750 20 200
Les autres frais généraux sont répartis comme suit sur les centres de coûts : livraisons
5, matières 9, fabrication 51, montage 20, administration et distribution ?
3. Virements
En ce qui concerne les virements des centres de coûts complémentaires aux centres de
coûts principaux et des centres de coûts aux centres de profit, les taux d’imputation sui-
vants sont applicables.
Calcul par
majoration
34 Exercice 06
b) Le client M. Arnold désire une offre pour une cheminée d’inté- DE de l’exercice 34.06 (en Fr. 1000.–)
rieur. Cheminée Sàrl lui calcule cette proposition à l’aide de la
feuille de calcul suivante (arrondie à 5 centimes près) :
Autres matières
Heures de salaires directs
34
Autres salaires
Frais généraux de fabrication
Loyers
Heures de montage
5 Frais généraux
Intérêts
Coûts de production
Amortissements
Frais généraux d’administration
et de distribution
Autres
Prix de revient
Total
Majoration de bénéfice net
15 %
Prix net (recettes nettes)
TVA
8%
Prix de vente brut avec TVA
Coûts de production
c) Cheminée Sàrl décompte la taxe sur la valeur ajoutée avec l’Ad- Imputation des frais généraux d’administration et de
ministration fédérale des contributions selon la méthode des taux distribution
de la dette fiscale nette. Le taux d’imposition selon cette méthode Prix de revient
est de 2,9 % pour les constructeurs de cheminées.
Recettes
Quel est le montant de la TVA à verser sur cette commande si le
rabais est accordé au client (arrondi à 5 centimes près) ?
Résultat (+ = perte / – = bénéfice)
Calcul par
majoration
34 Exercice 06
50
150
20
33
60
14
24
95
446
Calcul par
majoration
34
34.07
Répondez aux questions suivantes dans le décompte d’exploitation DE de l’exercice 34.07
ci-contre d’une entreprise qui fabrique d’une part des produits elle-
même et qui, d’autre part, fait le commerce de marchandises.
a) Comment justifiez-vous l’ajustement des intérêts ?
b) Les intérêts sont répartis sur les centres de coûts par le biais d’une
clé. Quelle clé de répartition est généralement utilisée dans la pra-
tique ?
c) Est-ce que des réserves latentes ont été constituées ou dissoutes
Matières
dans la CG dans les amortissements ? Justifiez votre réponse.
d) Quel est le montant des salaires directs ? Marchandises
Calcul par
majoration
34 Exercice 07
tion et distri-
Produits finis
Ajustements
Administra-
Fabrication
prestations
Immeubles
Marchan-
Charges/
produits
bution
Coûts/
Stocks
dises
146 345 146 345 530 280 3 230 2 725 139 580
320 480 320 480 15 220 23 410 97 770 110 660 73 420
1 294 135 – 1 800 1 292 335 90 370 39 970 202 360 152 135 213 000 594 500
474 400
4 500 – 6 000
Calcul par
majoration
34
34.08
Les chiffres suivants sont connus d’une entreprise pour le mois d’avril :
Calcul par
majoration
34
34.09
Complétez le schéma de calcul suivant :
= =
= Coûts de production
+ Bénéfice
34.10
Une importante école de commerce possède ses propres bâtiments scolaires au centre
d’une grande ville. Elle prépare les élèves aux examens de fin d’apprentissage de commerce
(formation de base, FB) et propose des cours du soir et du samedi aux personnes actives
(perfectionnement professionnel, PP).
Créez un décompte d’exploitation sur la base des indications suivantes (tous les montants
en Fr. 1 000.–):
1. Charges directes et frais généraux
䉯 Les manuels scolaires sont compris en tant que matières directes dans les frais de scolarité
de la FB et dans les finances de cours du PP. Les bons de sortie d’ouvrages indiquent que
des livres d’un montant de 600 ont été utilisés dans la FB et de 400 dans le PP.
䉯 Les salaires des enseignants dans la FB et des professeurs dans le PP sont intégrés dans
les salaires directs. Sur la base des plannings de cours, 18 000 sont débités à la forma-
tion de base et 10 000 au perfectionnement professionnel.
䉯 Sous frais généraux de matières figurent la consommation de matières pour les cours,
l’administration et les bâtiments. Exemples : papier et encre pour les photocopieuses et
les imprimantes ; feutres, transparents et CD pour les cours ; matériel de bureau divers
pour l’administration ; consommation de matières pour l’exploitation du bâtiment. Sur
la base des bons de retrait de matières, on peut opérer la répartition suivante sur les
centres de coûts : bâtiments 500, manuels 100, secrétariat FB 10, secrétariat PP 10,
salles de classe 20, services généraux ?
䉯 Dans les salaires indirects figurent les salaires des employés du service d’exploitation
(chef d’équipe, concierge, équipe de nettoyage, service de réparation), la vente de
manuels, l’imprimerie interne, le secrétariat, la comptabilité ainsi que les salaires des
membres de la direction. Dans la comptabilité des salaires, on procède à la répartition
suivante : bâtiments 1 800, manuels 300, secrétariat FB 400, secrétariat PP 500, services
généraux 600.
Calcul par
majoration
34 Exercice 10
䉯 Sur les coûts pour l’entretien, les réparations et les remplace- DE de l’exercice 34.10 (en Fr. 1000.–)
ments (ERR), 60 sont à imputer aux salles de classe. Le reste des
coûts des ERR ainsi que les frais d’énergie sont à imputer au
centre de bâtiments.
䉯 Les intérêts calculés sont à répartir sur les centres de coûts pro-
portionnellement au capital investi : bâtiments 3 500, manuels
70, secrétariat FB 30, secrétariat PP 40, salles de classe 40, ser-
vices généraux 60.
䉯 Les amortissements découlent de la comptabilité des immobi-
lisations : bâtiments 2 000, manuels 200, secrétariat FB 50, Matières directes
secrétariat PP 50, salles de classe 80, services généraux 200.
Salaires directs
䉯 Le reste des coûts est déjà réparti sur les centres de coûts dans
le DE. FG de matières
2. Virements
䉯 Le centre de bâtiments est ce que l’on appelle un centre de Salaires indirects
coûts complémentaires. Ses coûts sont répartis sur les autres
ERR
centres de coûts sur la base des surfaces occupées : manuels
200 m2, secrétariat FB 300 m2, secrétariat PP 300 m2, salles de Energie
classe 8 600 m2, services généraux 400 m2.
䉯 Le centre de coûts des manuels se compose de la vente des livres Intérêts
et de l’imprimerie interne qui provoquent chacun des coûts à
hauteur de 50 % des coûts des centres. Les frais généraux de la Amortissements
vente de livres sont à répartir sur les centres de coûts en fonc-
tion des prélèvements de livres (matières directes). Les frais Autres coûts
généraux de l’imprimerie interne sont à répartir, dans les cen-
tres de profit, sur la base des leçons données (= élèves ⫻ leçons), Total des coûts
les leçons du perfectionnement professionnel comptant dou-
ble par rapport aux autres (coefficient d’équivalence de 2) Virement des bâtiments
étant donné que plus de reproductions et de documents sont
distribués pour le perfectionnement professionnel que pour les Total après virement des bâtiments
apprentis. 2 000 000 leçons ont été données dans la FB et
1 000 000 leçons dans le PP. Imputation des manuels
䉯 L’imputation des frais de salles de classe sur les domaines sco- Imputation du secrétariat de la FB
laires FB et PP est faite selon la capacité de temps disponible :
les salles de classe sont disponibles pour la FB du lundi au ven- Imputation du secrétariat du PP
dredi de 7 h à 17 h et de 17 h à 21 h ainsi que le samedi de 7 h
à 17 h pour le PP. L’école est fermée le samedi soir et le Imputation des salles de classe
dimanche.
䉯 Les services généraux se composent du rectorat, du chef de Imputation des services généraux
l’administration, du secrétariat central, de l’informatique, de la
comptabilité et de la centrale téléphonique/réception. Les Prix de revient
coûts des centres sont à répartir sur les centres de profit en
fonction des leçons dispensées aux élèves. Recettes des finances de cours de la FB
Calcul par
majoration
34 Exercice 10
nement pro-
Secrétariat
Secrétariat
Perfection-
Formation
Bâtiments
fessionnel
généraux
Salles de
Manuels
Services
de base
classe
FB
PP
1 000
28 000
720
3 600
760
400
3 740
2 580
42 100
42 100
– 5 000
– 16 000
– 21 495
– 395
Calcul par
majoration
34
e) Des matières directes de Fr. 500.– sont nécessaires pour la fabri- Autres coûts
cation du vélo de course de type SPEEDY, le montage prenant
3 heures. Total
Quel doit être le prix de vente brut si, après l’octroi d’un rabais de
vente de 10 %, un bénéfice de 10 % sur le prix de revient doit
encore être dégagé ?
Les chiffres suivants sont disponibles pour résoudre cet exercice.
1. Produits
L’entreprise fabrique trois sortes de vélos et dégage les recettes
nettes suivantes au cours de la dernière période sous revue :
Coûts de production
Produit Quantité Recettes nettes
Vélos d’enfant
600 Fr. 150 000.– Prix de revient
Modèles standard
1 000 Fr. 550 000.– Recettes
Vélos de course
200 Fr. 200 000.– Résultat
2. Départements
Dans cette entreprise, il existe cinq départements accomplissant
les tâches suivantes :
Le département MATIÈRES est chargé des achats, du stockage
ainsi que de la préparation des matières en vue de la production.
Les cadres des vélos d’enfant et des modèles standard sont
fabriqués dans le département FABRICATION DE CADRES (les
cadres extra-légers des vélos de course ne sont pas produits en
interne, mais achetés dans une autre usine).
Calcul par
majoration
34 Exercice 11
tion et distri-
Administra-
de vélos de
Fabrication
Production
de cadres
Montage
standard
Matières
d’enfant
Vélos de
Modèles
bution
course
course
Vélos
Dans le département MONTAGE, les cadres des vélos d’enfant ainsi que des modèles
standard sont montés avec les autres pièces, achetées auprès d’autres fabricants (par
exemple les roues, les pneus, les freins, les selles, les guidons).
Les vélos de course sont montés à partir des pièces achetées par le département PRO-
DUCTION DE VÉLOS DE COURSE.
Le département ADMINISTRATION ET DISTRIBUTION est compétent pour l’administra-
tion, la comptabilité ainsi que la vente de vélos.
3. Charges
Les chiffres suivants sont connus de la comptabilité : matières directes Fr. 300 000.–,
salaires Fr. 420 000.–, loyers Fr. 50 000.–, intérêts de capitaux Fr. 50 000.–, amortisse-
ments Fr. 30 000.–, autres charges Fr. 70 000.–.
Calcul par
majoration
34 Exercice 11
4. Charges directes
Les sorties de matières directes sont enregistrées pour chaque vélo sous forme indivi-
duelle dans l’entrepôt : vélos d’enfant Fr. 50 000.–, modèles standard Fr. 160 000.–,
vélos de course Fr. 90 000.–.
5. Frais généraux
Les salaires sont à répartir de la manière suivante sur les départements : matières
Fr. 10 000.–, fabrication de cadres Fr. 80 000.–, montage Fr. 230 000.–, production de
vélos de course Fr. 30 000.–, administration et distribution Fr. 70 000.–.
Les loyers sont à répartir en fonction des surfaces occupées par chaque département :
matières 300 m2, fabrication de cadres 500 m2, montage 800 m2, production de vélos
de course 500 m2, administration et distribution 400 m2, surface totale 2 500 m2.
Les intérêts de capitaux sont à répartir en fonction du capital investi dans les différents
départements. Capital investi : matières Fr. 100 000.–, fabrication de cadres
Fr. 80 000.–, montage Fr. 90 000.–, production de vélos de course Fr. 40 000.–, admi-
nistration et distribution Fr. 190 000.–, capital investi Fr. 500 000.–.
Les amortissements sont à répartir de la manière suivante sur les centres de coûts :
matières Fr. 2 000.–, fabrication de cadres Fr. 8 000.–, montage Fr. 6 000.–, production
de vélos de course Fr. 4 000.–, administration et distribution Fr. 10 000.–.
Par rapport aux coûts restants, Fr. 2 000.– reviennent au centre de matières,
Fr. 22 000.– au centre de coûts fabrication de cadres, Fr. 29 000.– au centre de mon-
tage, Fr. 4 000.– au centre de coûts de production de vélos de course et le reste au
centre de coûts administration et distribution.
6. Imputations
Les imputations des centres de coûts aux centres de profit s’effectuent en fonction du
principe de causalité, c’est-à-dire que les coûts sont à débiter aux produits qui les ont
provoqués.
Les frais généraux de matières sont répartis sous forme proportionnelle à la consom-
mation de matières.
Il faut en moyenne 2 heures pour fabriquer un cadre, que ce soit pour les vélos d’enfant
ou pour les modèles standard.
Pour le montage, il faut compter avec les temps de fabrication moyens suivants : vélos
d’enfant 3 heures, modèles standard et vélos de course 4 heures chacun.
Les frais généraux d’administration et de distribution sont à répartir sur les centres de
profit en fonction des coûts de production.
Calcul par
majoration
34
34.12
Le décompte d’exploitation convient non seulement aux entreprises industrielles, mais égale-
ment aux grands magasins.
Calcul par
majoration
34
Locaux
Le décompte d’exploitation est rempli, chez Media-Markt, unique-
ment dans le domaine des centres de coûts, c’est-à-dire que les cen- Autres coûts
tres de coûts sont simultanément des centres de profit. Le DE fictif
est déjà rempli en partie. Amortissements
Administration/centre informatique
Exercices
Prix de revient
a) Complétez le DE à l’aide de la clé d’imputation et des données de
base. La clé d’imputation doit être calculée à trois décimales près, Chiffre d’affaires
les saisies dans le DE sont en Fr. 1 000.–.
b) Déterminez le résultat par groupe de produits : Recettes d’intérêt
Calcul par
majoration
34 Exercice 13
Ordinateurs
Accessoires/
électriques
autoradios
Appareils
TV/vidéo/
Télécom/
Supports
service
de son
photo
Hi-fi
Direct
54 330 7 365 3 781 4 355 5 298 23 307 8 999 1 225
Direct
2 882 366 361 392 426 652 355 330
Chiffre
d’affaires 870
Stocks
211
Chiffre
d’affaires 13 2 1 1 2 7 0 0
Chiffre
d’affaires 2 543
Surfaces
1 528
Chiffre
d’affaires 557 75 41 48 56 231 88 18
Surfaces
400
Chiffre
d’affaires 829 112 61 72 83 344 131 26
64 163
Direct
Chiffre
d’affaires – 662
Total
Accessoires /
Ordinateurs
électriques
autoradios
TV/vidéo /
Appareils
Télécom /
Supports
service
de son
photo
Hi-fi
Calcul par
majoration
34
34.14➀
Victorinox est le principal employeur dans le canton de Schwyz avec près de 1 000 salariés.
La gamme de produits comprend plus de 1000 objets. Les plus connus sont les couteaux de
poche qui sont vendus à plus de 90 % à l’étranger.
Dans sa comptabilité analytique, Victorinox saisit sous forme détaillée les coûts de la création
des prestations ainsi que les recettes des ventes de prestations. Le décompte d’exploitation
sert, dans cet exercice, d’instrument à la CA (montants en Fr. 1 000.–).
Prix de revient
Afin de présenter de manière conforme le principe du calcul global et indivi-
duel sans trop de recherches, un seul centre de profit sera présenté dans cet
exercice, à savoir le couteau suisse d’officier.
Le couteau d’officier contient notamment une grande et une petite lame, un
tire-bouchon, un ouvre-boîte, un poinçon, une pincette ainsi qu’un cure-
dents. Au cours de la période sous revue, 400 000 pièces ont été produites et
vendues.
Tous les autres produits sont saisis dans un seul centre de profit (« Autres
produits »).
Centres de coûts
Bâtiments Tous les frais de locaux sont regroupés dans un
centre de coûts complémentaires bâtiments.
➀ Nous remercions sincèrement Bernhard Huber, spécialiste en finances et comptabilité avec brevet fédéral,
collaborateur de Victorinox SA, pour son aimable assistance lors de la rédaction de cet exercice.
Calcul par
majoration
34 Exercice 14
Calcul par
majoration
34 Exercice 14
Les frais de personnel sont imputés aux centres de coûts sur la base de la comptabilité
des salaires (aucun salaire direct n’est saisi dans cette entreprise) :
Bâtiments Moulage Estam- Durcis- Affûtage Montage Adm./dis-
page sage tribution
Les amortissements et les intérêts calculés sont répartis sur les centres de coûts sur la
base de la comptabilité des immobilisations. Le taux d’intérêt calculé est de 10 % du capital
investi (le capital investi correspond à la valeur résiduelle calculée).
Bâtiments Moulage Estam- Durcis- Affûtage Montage Adm./dis-
page sage tribution
Valeur résiduelle calcu-
lée des équipements 20 400 800 1 000 100 500 2 000 750
Amortissement de la
valeur résiduelle calculée 10 % 30 % 20 % 20 % 20 % 20 % 40 %
Calcul par
majoration
34 Exercice 14
Exercices
a) Etablissez un calcul global en complétant le DE selon la feuille de solution et en détermi-
nant les taux de frais généraux. Les montants dans le DE sont en Fr. 1000.–.
b) Calculez le prix de revient du couteau d’officier au centime près (aide à la solution ci-
dessous) en tant que calcul individuel.
c) Victorinox prévoit de fabriquer un nouveau produit : un porte-clés en forme de petit cou-
teau de poche. L’ingénieur responsable du développement remet les indications suivantes
relatives à la fabrication du produit :
Charges directes de matières : Fr. 1.04/pièce
Temps de fabrication par 1000 pièces : moulage 8 Hm, estampage 13 Hm, durcissage
4 Hm, affûtage 18 Hm, montage 31 Hp.
+ Frais généraux
de moulage
+ Frais généraux
d’estampage
+ Frais généraux
de durcissage
+ Frais généraux
d’affûtage
+ Frais généraux
de montage
= Coût de production
+ FG Adm. + distr.
= Prix de revient
Calcul par
majoration
34 Exercice 14
Matières
Personnel
Amortissements
Intérêts
Publicité
Autres
Imputation moulage
Imputation estampage
Imputation durcissage
Imputation affûtage
Imputation montage
Coûts de production
Prix de revient
Recettes
Bénéfice
Surfaces en m2
Heures machines/personnel
Calcul par
majoration
34 Exercice 14
tion et distri-
Ajustements
Administra-
Estampage
Durcissage
Bâtiments
Montage
Montage
Affûtage
d’officier
Couteau
produits
bution
Autres
CG
CA
93 665 93 665
44 930 44 930
5 100
2 300
12 800 12 800
175 385
– 411 046 446 272 209 886 732 889 256 208 –
– 11 16 6 24 50 –
Calcul par
majoration
34
Exercices
a) Complétez le décompte d’exploitation pour l’année 20 _1.
b) Déterminez le taux d’imputation pour l’année 20 _1.
c) Comment se présentent le compte de résultat basé sur les charges de fabri- Coûts de production des produits finis
cation et le compte de résultat basé sur le prix de revient (type de centres de
profit) ? Augmentation des chaussures de
randonnée finies
d) L’entreprise prévoit de fabriquer au cours de l’année suivante des sacs de cou- Coûts de production des produits vendus
chage comme produit supplémentaire et de les vendre au travers du même
canal de distribution que les sacs à dos.
Le responsable du produit a déterminé les besoins suivants en quantité sur la
base d’un prototype : Prix de revient
Calcul par
majoration
34 Exercice 15
tion et distri-
Ajustements
Administra-
de randon-
prestations
Chaussures
Bâtiments
Sacs à dos
Charges/
produits
Couture
bution
Coûts/
Achat
Finish
née
2 300 2 300
1 820
400
160
5 077
5 077
0 0 0 0 0
Calcul par
majoration
34 Exercice 15
Amortissements et intérêts
On procède au calcul des amortissements linéairement sur la durée totale d’utilisation.
Les intérêts calculés se montent à 5 % de la valeur d’acquisition. Les valeurs suivantes
ressortent de la comptabilité des immobilisations :
Bâtiments Achat Couture Finish Admin./
distribution
Valeurs d’acquisition
6 000 100 1 000 300 400
Durée d’utilisation
40 ans 5 ans 8 ans 10 ans 10 ans
Amortissements
Intérêts
Surfaces effectives
en m2 50 1 000 250 100
Facteur de pondération
(coeff. d’équivalence) 1,0 0,8 0,8 1,5
Surfaces pondérées
en m2
Achat
Les frais généraux des achats sont à intégrer aux centres de profit proportionnellement
à la valeur de la consommation de matières directes.
Couture
Pendant la période de rapport, les prestations de travail suivantes ont été fournies : sacs
à dos 12 500 h, chaussures de randonnée 15 000 h.
Calcul par
majoration
34 Exercice 15
Finish
Pour ce qui concerne la fabrication des chaussures de randonnée, les collaborateurs ont
effectué 10 000 heures de travail.
Administration et distribution
L’imputation des frais généraux d’administration et de distribution s’effectue à l’aide
d’une majoration sur les coûts de production des produits vendus. En raison des diffé-
rents canaux de distribution, le taux de majoration des chaussures de randonnée est deux
fois plus élevé que le taux de majoration des sacs à dos.
c)
Compte de résultat basé sur les charges de fabrication
Sacs à dos Chaussures de Total
randonnée
Recettes des ventes
= Produits de la production
(revenu total)
./. Coûts de production des produits finis
+/– Ajustements
= Bénéfice selon la CG
./. Ajustements
= Bénéfice selon la CG
Calcul par
majoration
34
Les taux horaires des salaires directs des ateliers 1 et 2 sont iden-
tiques. Coûts de production
4. Frais généraux
Des appointements, Fr. 7 000.– sont à imputer au centre de
coûts entrepôt et découpe, Fr. 9 000.– au centre de coûts cou- Coûts de production des produits finis
ture 1, Fr. 6 000.– au centre de couture 2 et le reste au centre
de coûts administration et distribution.
Le matériel auxiliaire peut être imputé pour moitié aux deux Coûts de production des produits vendus
ateliers de couture.
Les frais de loyer sont à imputer aux centres de coûts propor-
tionnellement aux surfaces suivantes :
Prix de revient
Entrepôt et découpe 80 m2
Couture 1 96 m2
Couture 2 108 m2
Résultat
Administration et distribution 52 m2
Total des surfaces 336 m2
Calcul par
majoration
34 Exercice 16
tion et distri-
Ajustements
Administra-
Entrepôt et
prestations
matérielles
Couture 1
Couture 2
Hommes
Charges/
découpe
produits
Femmes
Enfants
bution
Coûts/
– 2 – 2
12 12
– 950 – 950
– 101 75 – 26
Calcul par
majoration
34 Exercice 16
Les intérêts ainsi que les amortissements sont à imputer aux centres de coûts en fonc-
tion des valeurs d’inventaire suivantes :
Entrepôt et découpe Fr. 170 000.–
Couture 1 Fr. 50 000.–
Couture 2 Fr. 80 000.–
Administration et distribution Fr. 30 000.–
Total de la valeur d’inventaire Fr. 330 000.–
Les autres frais d’exploitation sont à répartir comme suit sur les centres de coûts :
entrepôt et découpe Fr. 2 000.–, couture 1 Fr. 3 000.–, couture 2 Fr. 4 000.–, adminis-
tration et distribution : le reste.
5. Virements
Les centres de coûts complémentaires entrepôt et découpe sont à répartir sur les cen-
tres de coûts principaux couture 1 et 2 dans une relation 3 : 5.
Les coûts de la couture 1 et 2 sont à imputer en fonction des heures des salaires directs.
Les FG d’administration et de distribution sont à imputer en pourcentage des coûts de
production.
Conf. hommes –3 – 17
Conf. femmes +9 + 11
Conf. enfants –4 – 6
b) Déterminez, pour une offre, le prix de revient d’une robe dont la fabrication requiert un
prix d’achat de tissu de Fr. 70.– et 1 heure de salaire de l’atelier de couture 1 ainsi que
3⁄4 d’heure de salaire direct dans l’atelier de couture 2. Aucune aide de solution n’existe
Calcul par
majoration
34 Exercice 16
= Bénéfice selon CG
= Bénéfice selon CG
Calcul par
majoration
34
34.17
Monti SA est un atelier de montage de rasoirs et brosses à dents électriques.
a) Complétez le décompte d’exploitation (DE) sur la base des informations suivantes. Tous
les montants sont en milliers de francs.
Matières directes
Des réserves latentes de 200 ont été constituées dans la CG sur le stock de matériel. Il
ressort de la comptabilité des stocks une consommation de matériel de 2000 pour les
rasoirs.
Amortissements et intérêts
La comptabilité des immobilisations affiche des amortissements de 630 selon la CG et de
530 selon la CA.
Des intérêts pour fonds étrangers de 126 ont été enregistrés dans la CG.
Le calcul des coûts d’amortissement et d’intérêts selon la CA ainsi que leur imputation
aux centres de coûts se font selon la table suivante :
Bâtiment Matériel Fabrication Admin. /
distribution
Valeurs d’acquisition 3 000 400 2 000 1 000
Durée d’utilisation estimée 20 ans 5 ans 10 ans 10 ans
Coûts d’amortissement selon CA :
Amortissement linéaire sur une
valeur résiduelle de 0
Coûts d’intérêt CA :
4 % de la valeur d’acquisition
Surface pondérée en m2
6 000 Mh 6 600 Mh
Calcul par
majoration
34 Exercice 17
CG Ajuste- CA
ment
Coûts directs
4 600
des matières
Amortissements
Intérêts 126
Total
CP Production
10 5 15 – 30 45
CP Produits finis
Coûts de revient
Soldes 0 0 0 0
Calcul par
majoration
34 Exercice 17
b) Etablissez un compte de résultat de vente en Fr. 1 000.–. sur la base du DE. Le nombre
de lignes dans l’aide à la solution ne correspond pas au modèle de solution.
Les informations suivantes de la comptabilité de Monti SA sont disponibles :
Charges hors exploitation 400
Produits hors exploitation 500
Produits exceptionnels 200
Compte de résultat de vente en Fr. 1 000.–
Rasoirs Brosses à dents Total
= Résultat d’exploitation
selon CA
= Bénéfice d’exploitation
selon CG
= Bénéfice de l’entreprise
Calcul par
majoration
34
34.18
Le résultat de Cool SA (montants en chiffres abrégés) est le suivant.
Compte de résultat
Réfrigérateurs Congélateurs Total
Coûts directs
des matières
Frais généraux,
coûts indirects
Total
CP Production
CP Produits finis
CP Vente
Coûts de revient
Produit de la vente
Soldes
Calcul par
majoration
34
34.19➀
MEDICAL est un hôpital cantonal de moyenne importance dans les environs d’Yverdon.
L’hôpital traite des patientes et des patients provenant d’un bassin environnant de 250 000
habitants. Il dispose d’une capacité de 300 lits et occupe environ 1 200 personnes. En
dehors des activités classiques (médecine, chirurgie et maternité), l’hôpital exploite un ser-
vice d’urgence parfaitement équipé et une clinique de pédiatrie hautement spécialisée.
Constitution de la comptabilité
L’hôpital dispose d’une comptabilité des coûts et des prestations totalement intégrée qui
est établie une fois par an. Il s’agit de ce que l’on appelle une comptabilité tenue aux coûts
complets réels.
Les valeurs suivantes reflètent les coûts et les prestations effectifs de l’année 20 _1.
Les coûts selon le décompte d’exploitation sont déjà ajustés. En ce qui concerne les recettes,
il s’agit de paiements effectifs de la part des caisses maladie, des compagnies d’assurance
et des patients.
Exercices
a) Etablissez le calcul global en Fr. 1 000.– en complétant le DE à l’aide de la feuille de solu-
tion pour l’imputation des coûts et des virements (les valeurs recherchées sont soulignées
en rouge).
b) Procédez à un calcul de coût réel (a posteriori) pour les deux patientes et le patient (les
cases des valeurs recherchées sont marquées en rouge).
c) Comment évaluez-vous les résultats de chacun des centres de profit en tenant compte
de l’art. 49 de la loi sur l’assurance maladie du 1.1.1996 ?
➀ Nous remercions sincèrement Robert A. Niederöst, expert diplômé en comptabilité et controlling, Direction
de la santé du canton de Zurich, pour son aimable assistance lors de la rédaction de cet exercice.
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Quelques indications sur le DE sont précisées plus en détail dans ce qui suit :
Rémunération du reste du Autre personnel médical (par exemple laborantins, assistant radiologue, personnel
personnel administratif, etc.)
Besoin médical Médicaments, consommables, produits sanguins, etc.
Prestations de tiers Transports de malades, médecins spécialisés
Entretien et réparation Entretien des bâtiments et des appareils
Energie et déchets Eau, électricité, déchets (par exemple déchets nucléaires)
Recettes des caisses maladie, Remboursements des caisses maladie, de l’AI et de la SUVA (prestations obligatoires)
assurances
Produits des patients / des tiers Prestations non obligatoires des assurances sociales
Centres de coûts
Centres de profit
Chirurgie Interventions chirurgicales (sur les parties molles et l’appareil locomoteur), interventions
chirurgicales sur les extrémités
Maternité Maternité et gynécologie
Prép. à l’accouchement (avec soin des nourrissons) et interventions chirurg. pour les femmes
Pédiatrie Clinique spécialisée pour les nourrissons et les bébés
Diagnostics, soins et interventions sur les prématurés, les bébés de faible poids
(< 1500 g à la naissance)
Autres cliniques médicales Ophtalmologie, urologie, opérations des maladies cardiaques et respiratoires, clinique
médicale et diagnostics sans interventions chirurgicales
Prestations
Fournisseur de la prestation Centre de coûts qui a fourni la prestation (centre de coûts cédant)
Bénéficiaire de la prestation ou Centre de coûts qui a demandé la prestation (centre de coûts bénéficiaire)
donneur d’ordre
Unité de prestation (UP) Type de prestation fournie par un centre de coûts (cédant)
Prestation Nombre de prestations par année (essentiel pour la détermination du taux de coûts)
Jours de séjour Nombre de jours pendant lesquels un patient reste à l’hôpital. Ce sont les jours effectifs qui
sont calculés (pas d’usage allemand comme pour le calcul des intérêts).
Exemple : entrée le 28 mai 20 _1, sortie le 6 juin 20 _1, séjour de 10 jours
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Bénéficiaire des prestations Service Economat Laverie Adminis- Services Service OP/ Diag. Hôtellerie Total
technique tration médicaux de soins ACC méd.
m2 effectifs 100 200 200 200 200 450 1 800 2 500 10 000 15 650
Coefficient d’équivalence 0,5 0,5 0,5 1,0 1,0 1,0 3,0 3,0 1,5 –
m2 pondérés 29 000
Affectation des coûts
Unités d’œuvre Heures réalisées Les prestations sont calculées en fonction du relevé des heures
Prestation globale 50 000 des ouvriers.
Heures 1 000 2 000 1 000 1 200 1 000 15 000 8 000 20 800 50 000
Affectation des coûts
Unités d’œuvre Unités de prestation Les unités de prestation contiennent les heures de nettoyage et
Prestation globale 182 410 les repas servis.
Surfaces de nettoyage/journées de service 2 000 6 000 20 000 10 000 30 000 20 000 94 410 182 410
Affectation des coûts
Unités d’œuvre Tonnes de linge sale Le linge sale séché des patients et du personnel est pesé.
Prestation globale 200
Coûts par tonne en Fr. 1000.– 12.91
Bénéficiaire des prestations Services Service OP/ Diag. Hôtellerie Total
médicaux de soins ACC méd.
Unités d’œuvre Pourcentage Les prestations et la clé sont déterminées et contrôlées sur la
Prestation globale 100 base des amortissements.
% 10 20 5 5 60 100
Affectation des coûts
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Unités d’œuvre Minutes de médecin Définition de la prestation : FG pour le suivi médical des
Prestation globale 1 386 500 patients en minutes des coûts directs.
Minutes de médecin 500 000 150 000 350 000 386 500 1 386 500
Affectation des coûts
Unités d’œuvre Heures de soins Définition de la prestation : FG du suivi soignant des patients en
Prestation globale heures des coûts directs.
Unités d’œuvre Minutes de salles d’op. Définition de la prestation : FG pour l’utilisation des salles d’op.
Prestation globale en minutes du temps effectif d’opérations (salles d’accouche-
ment).
Coûts par minute d’op. en Fr. 1000.– Le temps entre l’incision d’op. et la suture d’op. est calculé.
Bénéficiaire des prestations Chirurgie Maternité Pédiatrie Autres Total
CP
Minutes d’op. 1 600 000 200 000 400 000 566 400 2 766 400
Affectation des coûts
Unités d’œuvre Points de taxe Définition de la prestation : FG pour l’utilisation des autres équi-
Prestation globale pements médicaux.
Points de taxe 2 000 000 200 000 1 800 000 2 036 600 6 036 600
Affectation des coûts
Unités d’œuvre Jours de séjour Définition de la prestation : utilisation des chambres et alimen-
Prestation globale tation en fonction de la durée du séjour en jours.
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Salaires du reste du personnel 60 000 Plan des postes 3 000 6 000 8 000 2 000 15 000
Statistique
Jours de séjour
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Services méd. Service de soins OP/ACC Diag. médic. Hôtellerie Chirurgie Maternité Pédiatrie Autre médecine
1 14 000 12 000
2 000
4 000 2 000
10 000
1 000
1 1 000 1 000
0 0 0 0 0 0
% % % %
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Coût réel
Médicaments
Médicaments Fr. 30 30
Frais généraux
Salles d’opération
et d’accouchement
Opération
Salle d’accouchement 50
Diagnostic /
thérapies médicales Points tarifaires 120
Prix de revient
Perte
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Coût réel
Médicaments
Frais généraux
Salles d’opération
et d’accouchement
Opération 50
Salle d’accouchement
Diagnostic /
thérapies médicales Points tarifaires 120
Prix de revient
Perte
Calcul par
majoration
34 Exercice 19
Coût réel
Médicaments
Frais généraux
Salles d’opération
et d’accouchement
Opération 480
Salle d’accouchement 0
Diagnostic /
thérapies médicales Points tarifaires 2 000
Prix de revient
Perte
Calcul par
majoration
34
34.20
La situation initiale représente un DE incomplet de Casablanca SA.
a) Complétez le décompte d’exploitation.
Décompte d’exploitation en Fr. 1000.–
Coûts par nature Centres de coûts Centre de profit
CG Ajuste- CA Postes de Fabrica- Admin. / Produit Produit
ment matières tion distrib. A B
90
410
CP Production
Variations de stock – 30 20
CP Vente
– 420
Coûts de revient
Soldes – 60 0 0 0 40 – 120
b) Cochez d’une croix les déclarations si elles sont correctes ou justifiez pourquoi elles sont
fausses.
Juste
35
35.01
Une grande école de commerce prépare d’une part des apprentis
aux examens fédéraux de fin d’apprentissage d’employés de com-
merce (formation de base, FB) et, d’autre part, elle offre des cours du
soir et du samedi pour les personnes exerçant une activité profession- Matières directes
nelle (perfectionnement professionnel, PP).
Salaires directs
Etablissez le décompte d’exploitation sous forme de calcul de la
marge contributive. FG de matières
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 01
Secrétariat FB
Secrétariat PP
Perfectionne-
ment profes-
Formation
Bâtiments
généraux
Salles de
Manuels
Services
de base
sionnel
classe
Total
1 000 600 400 1 000
760 700 60
400 400
3 740 3 500 70 30 40 40 60
42 100 9 800 700 600 700 200 1 100 18 600 10 400 29 000
– 5 000
– 16 000
– 21 495
– 395
Calcul de la marge
contributive
35
Recettes
Résultat (– = bénéfice)
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 02
Fabrication 2
Administra-
distribution
Matières
Article X
Article Y
tion et
Total
500 300 200 500
150
380
80
40
50
90
185
– 1 960
– 160
Calcul de la marge
contributive
35
35.03
Une entreprise se compose de deux divisions et commercialise cinq produits.
Entreprise
Coûts fixes d’entreprise
Fr. 400 000.–
Division A Division B
Coûts fixes de produits Coûts fixes de division
Fr. 300 000.– Fr. 200 000.–
= Recettes nettes 400 280 100 780 700 500 1 200 1 980
Bénéfice
Calcul de la marge
contributive
35
35.04
Des adultes sont préparés à des examens supérieurs avec diplômes fédéraux dans une école
de commerce. L’école est organisée en deux domaines avec trois, respectivement quatre
filières (produits). La directrice constitue, avec les deux chefs de secteurs sous contrats à durée
indéterminée, la direction. Les filières individuelles sont dirigées à titre accessoire par des pra-
ticiens expérimentés. Ces chefs de produits perçoivent une indemnité fixe. Les services géné-
raux (secrétariat, gestion des cours, comptabilité, informatique, réception) fournissent des
prestations à l’ensemble de l’école.
Directrice de l’école
Les cours sont dispensés dans des classes d’une moyenne de 20 participants. Pour des rai-
sons pédagogiques et en raison de la taille des salles de classe, le nombre de participants
est limité à 25 par classe. Les indications suivantes sur l’étendue des prestations ainsi que
sur la structure des coûts se réfèrent à une année scolaire.
➀ Depuis 2003, l’appellation officielle est la suivante : spécialiste en finance et comptabilité avec brevet fédéral.
➁ Hautes écoles de gestion.
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 04
Les salaires annuels fixes de la direction sont : directrice de l’école Fr. 220 000.–, respon-
sable du domaine comptabilité Fr. 135 000, responsable de la gestion d’entreprise
Fr. 130 000.–.
Les coûts fixes de bâtiments (loyers, chauffage, nettoyage) pour les locaux de l’école sont
de Fr. 270 000.– par année.
Les frais généraux fixes des services généraux (secrétariat, comptabilité, informatique)
sont de Fr. 375 000.– par année.
Recettes➀
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 04
Exercices
a) A l’aide de la feuille de solution de cette page et de la page suivante, procédez aux calculs
suivants qui reposent tous sur les mêmes données de base :
1. Des coûts complets
2. Un calcul de la marge contributive à un degré
3. Un calcul de la marge contributive à plusieurs degrés
b) Comment varie le résultat d’entreprise si une étudiante supplémentaire venait à être
acceptée dans la filière de collaborateur / collaboratrice ?
c) Les coûts complets affichent une perte de 52 dans la formation des spécialistes technico-
commerciaux. Pensez-vous que cette filière doit continuer à être proposée ou non ?
d) Un neveu de la directrice de l’école souhaite suivre la formation de planificateur marke-
ting. La directrice est prête à lui accorder un rabais important sans toutefois que cela
réduise le résultat global de l’école. Quelle est la limite inférieure de prix concernant les
finances de cours du neveu ?
e) Une grande entreprise souhaite envoyer 15 collaborateurs dans la formation de comp-
table. Etant donné que la concurrence est forte sur le marché de la formation et que cette
école de commerce souhaite faire son entrée dans le domaine des activités avec des
entreprises, une offre doit être faite à cette grande entreprise, qui soit favorable mais
sans pour autant prétériter le résultat de l’école.
Prix de revient
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 04
Recettes
= Marge contributive
= Résultat
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 04
Prix de revient
500 240 160 900 420 140 140 600 1 300 2 200
500 240 160 900 420 140 140 600 1 300 2 200
Calcul de la marge
contributive
35
35.05
Chez Teddyland – un magasin de jouets –, deux sortes d’ours en peluche sont proposées,
le modèle standard TED et le modèle de luxe URSUS. Par rapport à l’ours standard, l’ours
de luxe se caractérise par une fourrure plus fine. En outre, il grogne de plaisir lorsqu’on le
fait passer de la position debout à la position allongée et tourne les yeux lorsqu’on lui
caresse le cou. Avec le modèle standard, l’entretien de vente dure environ 10 minutes en
moyenne, alors qu’il faut environ 20 minutes pour la vente d’un ours de luxe.
Marge contributive➀
Calcul de la marge
contributive
35
35.06
Lors d’un tournoi de foot de deux jours, le club de football local exploite un stand de gril-
lades avec des saucisses et des blancs de poulet. Sur le gril, il est possible de cuire simulta-
nément soit 30 saucisses, soit 20 poulets. Le dimanche après-midi, la capacité du gril est
insuffisante pour répondre à la demande des participants au tournoi et une queue se forme.
Pendant le reste du temps, la capacité n’est pas utilisée en totalité.
Saucisse Poulet
Calcul de la marge
contributive
35
35.07
L’établissement de restauration rapide JUNK FOOD propose quatre possibilités d’ali-
mentation (un verre d’eau, une boisson sucrée ou une bière sont inclus au choix du client).
A midi et le soir, les places sont souvent toutes occupées et de nombreux clients doivent
être refusés. Le reste du temps, la capacité est suffisante. Une étude sur le comportement
alimentaire des clients montre que la durée moyenne de présence des clients correspond
au menu choisi. Par exemple, le consommateur moyen de hot-dog reste exactement
10 minutes dans le restaurant, alors que le consommateur de pizza mange et boit deux fois
plus longtemps.
a) Quels sont les repas que vous devez privilégier dans les heures de pointe et pendant les
heures creuses (indiquer l’ordre de priorité) ?
b) A quel prix faut-il vendre les sandwichs aux heures de pointe si l’on désire dégager une
marge contributive maximale pour cet établissement de restauration rapide ?
Calcul de la marge
contributive
35
35.08
Les chiffres suivants sont connus en ce qui concerne une imprimerie interne dans une
importante école de commerce.
Frais de locaux annuels pour l’imprimerie Fr. 20 000.–
Frais annuels de salaire pour les employés de l’imprimerie Fr. 70 000.–
Autres coûts fixes annuels Fr. 10 000.–
Coûts variables (consommation de papier ainsi que
de frais de licence pour les photocopieuses) 3 centimes / photocopie
Quantité annuelle de production prévue 10 millions de photoc.
a) Quels sont les coûts moyens prévisionnels (coûts complets) par photocopie ?
b) Une imprimerie propose de réaliser une commande d’impression déterminée à hauteur
de 3,5 centimes par copie.
Est-ce que cette commande doit être donnée à l’extérieur en dépit du fait que l’impri-
merie interne aurait suffisamment de capacité ?
c) Une imprimerie propose d’exécuter toutes les futures commandes d’impression pour
3,5 centimes par copie.
Faut-il fermer l’imprimerie interne ?
35.09
On dispose des informations suivantes sur les produits X et Y de la société Artemis SA.
Produit X Produit Y
Les deux produits engendrent ensemble des coûts fixes annuels de Fr. 650 000.–.
a) Combien de X doivent être vendus par année afin d’atteindre le seuil de rentabilité (point
mort) si simultanément 20 000 Y peuvent être vendus ?
b) Seul le produit X est fabriqué et vendu, ce qui réduit les coûts fixes annuels à hauteur de
Fr. 200 000.–.
Quel doit être le chiffre d’affaires pour dégager un bénéfice de Fr. 50 000.– ?
c) A partir de quel prix unitaire vaudrait-il la peine de vendre le produit Y en cas de surca-
pacité ?
d) A partir de quel prix unitaire vaudrait-il la peine de vendre le produit Y au lieu du pro-
duit X en cas de capacité insuffisante ?
Calcul de la marge
contributive
35
35.10
Mme Wiezel est marchande ambulante et vend des CD de musique sur les marchés.
Prix de vente d’un CD Fr. 20.–
Prix d’acquisition d’un CD Fr. 12.–
Loyers et frais artisanaux par jour Fr. 100.–
Frais salariaux par jour Fr. 220.–
Frais moyens de véhicule par jour Fr. 40.–
1 500
1 400
1 300
1200
1100
1 000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
– 100
– 200
– 300
– 400
Pièces
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 10
Fr. 27.–
Fr. 24.–
Fr. 21.–
Fr. 18.–
Fr. 15.–
f) Les combinaisons prix-quantités déterminées par le tableau ci-dessus peuvent être pré-
sentées sous forme graphique à l’aide de la courbe d’isocontribution➀.
Prix par pièce
30
27
24
21
18
15
Quantités
20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120
➀ Le mot iso vient du grec et signifie identique. Avec la courbe d’isocontribution, toutes les combinaisons de
prix-quantités qui donnent la même marge sont représentées.
Calcul de la marge
contributive
35
35.11
Une importante commande peut être produite soit manuellement, soit par une machine
achetée uniquement pour cette commande. Une fois la commande terminée, la machine
ne peut plus être utilisée.
1 000 Fr.
1 000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
1 000 pièces
0 1 2 3 4 5 6 7 8
Calcul de la marge
contributive
35
35.12
H. Haller achète une voiture pour Fr. 20 000.–. Il calcule les coûts suivants :
Amortissements annuels 20 % de la valeur d’acquisition
Autres coûts fixes (tels qu’impôt sur les véhicules
et assurance responsabilité civile) Fr. 1000.–
Consommation de carburant 10 litres / 100 km (1 litre d’essence coûte Fr. 1.20)
Consommation d’huile 1 décilitre / 100 km (1 litre d’huile coûte Fr. 10.–)
Usure des pneus Fr. 2.– / 100 km
Entretien et réparations Fr. 8.– / 100 km
35.13
Pour une remontée mécanique, les coûts fixes (amortissements, intérêts, entretien et
réparations, une partie des salaires, publicité et administration) atteignent chaque année
Fr. 200 000.– alors que les coûts proportionnels sont de Fr. 400.– par jour d’exploitation. La
remontée mécanique fonctionne en général 100 jours par année. Le prix d’une carte jour-
nalière est de Fr. 24.– ; il est impossible d’acheter un billet pour une montée simple.
a) Au cours de la saison écoulée, 95 personnes en moyenne ont utilisé la remontée méca-
nique chaque jour.
Quel a été le résultat d’exploitation ?
b) Quel est le nombre quotidien moyen d’utilisateurs requis pour dégager un bénéfice net
de Fr. 60 000.– ?
c) Comment une journée supplémentaire d’exploitation avec un volume d’utilisateurs de
50 personnes agit-elle sur le résultat d’exploitation ?
d) Le volume des utilisateurs pourrait être accru sensiblement grâce à une réduction du prix
de la carte journalière à Fr. 20.–.
Avec quel volume quotidien moyen d’utilisateurs le seuil de rentabilité serait-il atteint ?
Calcul de la marge
contributive
35
35.14
M. Galoche envisage de vendre des chaussures de marche à Verbier. Les coûts fixes men-
suels sont estimés à Fr. 6 000.–.
Calcul du prix unitaire
Prix de revient Fr. 120 100 %
+ Taux de majoration du bénéf. brut Fr. 40 331⁄3 %
= Prix de vente Fr. 160 1331⁄3 %
35.15
Les informations suivantes sur l’hôtel Bellavista sont disponibles :
Chiffres de l’année 20 _1
Nombre de lits 100 lits
Durée d’exploitation (1 mois = 30 jours) 8 mois
Occupation moyenne 75 %
Prix de vente par nuit avec le petit-déjeuner, par personne Fr. 120.–
Coûts variables pour nuit / petit-déjeuner par personne Fr. 30.–
Coûts fixes par an Fr. 1 800 000.–
Calcul de la marge
contributive
35
35.16
Automobile SA fabrique des accessoires pour voitures et les vend à des constructeurs auto-
mobiles. L’entreprise entière est structurée en deux secteurs fabriquant chacun deux produits.
Les montants sont des chiffres abrégés.
Etablissez un compte de marge contributive à plusieurs niveaux sans répartition des coûts
fixes.
Compte de marge contributive
Calcul de la marge
contributive
35
35.17
Un article dont le prix d’acquisition est de Fr. 6.– est vendu pour Fr. 10.–. Les frais généraux
fixes proportionnels sont de Fr. 48 000.–.
a) Quel est le montant de la marge contributive en pourcentage des recettes des ventes ?
b) Pour quel chiffre d’affaires en francs le seuil de rentabilité est-il atteint ?
Pour accroître le chiffre d’affaires, le revendeur réduit son prix à Fr. 9.–. Le prix d’acquisition
reste inchangé. En outre, il accroît ses frais de publicité de Fr. 2 000.– par an.
c) De combien de pour-cent le volume des ventes doit-il être accru afin d’atteindre le seuil
de rentabilité ?
d) Combien de pièces doivent être vendues afin de dégager en moyenne un bénéfice de
Fr. 1.– par pièce ?
Jusqu’ici, le distributeur n’était actif que sur le marché national. Un acheteur étranger mani-
feste son intérêt pour l’achat de 4 000 pièces à condition d’obtenir un rabais suffisant.
e) Quelle est la limite inférieure de prix pour cette commande supplémentaire dans la
mesure où les coûts fixes restent inchangés ?
35.18
Les chiffres suivants sont tirés des comptes annuels d’une entreprise commerciale :
Coûts variables Fr. 1 600 000.–
Coûts fixes Fr. 500 000.–
Perte Fr. 100 000.–
a) De combien de pour-cent les prix de vente doivent-ils être augmentés afin d’atteindre
le seuil de rentabilité si le chiffre d’affaires en valeur reste le même ?
b) De combien de pour-cent faut-il accroître le chiffre d’affaires en valeur afin d’atteindre
le seuil de rentabilité si les prix de vente restent les mêmes ?
35.19
Au cours de l’exercice écoulé, une usine a fabriqué 20 000 appareils et les a vendus au prix
de Fr. 80.– la pièce.
Les frais généraux de matières, de fabrication, d’administration et de distribution se sont
montés à Fr. 880 000.– ; ils peuvent être considérés comme fixes.
La consommation de matières directes a été de Fr. 10.– par appareil. Les salaires directs se
sont montés à Fr. 30.– par pièce.
a) Quel a été le résultat ?
b) Avec quels chiffres d’affaires (en quantités et en valeur) le seuil de rentabilité a-t-il été
atteint ?
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 19
En rationalisant, les coûts fixes peuvent être vraisemblablement diminués de Fr. 19 000.–
l’année prochaine. En outre, grâce à des achats plus adaptés, la consommation de
matières directes pourra vraisemblablement être réduite à Fr. 9.– par pièce.
c) Quel est le chiffre d’affaires (en quantités et en valeur) qui permettra d’atteindre le seuil
de rentabilité pour autant que les économies prévues soient réalisées ?
35.20
Une usine a fabriqué jusqu’ici des pièces spécifiques par le biais du travail à domicile pour
Fr. 2.– par pièce. Etant donné que l’entreprise dispose de capacités de production non
exploitées, la direction de l’entreprise se demande si ces pièces ne pourraient pas être fabri-
quées à l’avenir dans l’usine elle-même. La fabrication en usine devrait entraîner des coûts
fixes supplémentaires de Fr. 9 000.– ainsi que des coûts proportionnels de Fr. 20.– l’heure.
40 pièces seraient fabriquées par heure.
a) A partir de quelle quantité de pièces la fabrication en usine en vaut-elle la peine ?
b) Quels autres aspects la direction de l’entreprise doit-elle prendre en considération ?
35.21
Les coûts proportionnels d’une boutique se montent à 50 % des recettes nettes. Lorsque le
chiffre d’affaires augmente de 20 %, les frais totaux passent de Fr. 800 000.– à Fr. 900 000.–
.
a) Quel est le montant des coûts fixes ?
b) Quel est le montant des recettes nettes après l’augmentation du chiffre d’affaires ?
35.22
Un véhicule d’entreprise engendre les coûts suivants :
a) Quel est le montant des frais annuels moyens par kilomètre si 20 000 km sont parcourus
en une année ?
b) Faut-il prendre la voiture ou le train pour un déplacement professionnel de 80 km jusqu’à
Lausanne si le billet aller-retour des CFF coûte Fr. 70.– ? La décision doit être justifiée par
le calcul.
c) La décision de l’exercice partiel b) est survenue sur la base de réflexions purement éco-
nomiques. Quels sont les autres points de vue qui doivent être pris en considération ?
Calcul de la marge
contributive
35
35.23
Lors d’une fête populaire, un stand de boissons propose de l’eau, du coca et de la bière
sans alcool. Les coûts fixes quotidiens se montent à Fr. 840.– (frais salariaux, location du
stand, etc.).
a) Complétez le tableau :
b) Pour quelle quantité atteint-on le seuil de rentabilité quotidien si l’eau, le coca et la bière
sont vendus dans la proportion 5 : 3 : 1 ?
c) Quels produits doivent être favorisés en cas de suroccupation, respectivement de sous-
occupation ? Créez une liste de priorités.
Eau Coca Bière
d) A quel prix faudrait-il vendre théoriquement le coca et la bière afin de ne perdre aucune
marge contributive par rapport à l’eau si les consommateurs font la queue devant le
stand ?
➀ Les temps de traitement relativement longs sont à imputer avant tout aux circonstances suivantes :
De la glace doit encore être ajoutée dans le coca.
Pour la bière, il faut attendre que la mousse se retire.
Calcul de la marge
contributive
35
35.24
M. Maillard acquiert, auprès d’un fabricant américain, le droit exclusif de vendre en Suisse
la colle miracle Wonder Glue.
M. Maillard achète la colle aux Etats-Unis franco domicile à USD 10.– / tube et la revend en
Suisse au prix de Fr. 15.– / tube. La mise au point et l’exploitation d’un réseau de vente
en Suisse génèrent des coûts fixes annuels de Fr. 100 000.–. Il faut s’attendre à un taux de
change de Fr. 1.– / USD pour les exercices a) à c).
a) Calculez pour quelle quantité en pièces et pour quel chiffre d’affaires le seuil de rentabi-
lité est atteint.
b) Pour quelle quantité et pour quel chiffre d’affaires dégage-t-on un bénéfice de Fr. 75 000.– ?
c) Déterminez de deux manières le seuil de rentabilité annuel sous forme graphique (c’est-
à-dire avec deux points différents d’intersection).
Fr.
600 000
500 000
400 000
300 000
200 000
100 000
0
Pièces
0 10 000 20 000 30 000 40 000
d) Déterminez par le calcul (à trois décimales près) à quel cours de change de l’USD le seuil
de rentabilité serait atteint pour une quantité de vente de 25 000 pièces.
Calcul de la marge
contributive
35
35.25➀
Planmare exploite le navire de croisière loué 3 étoiles la Paloma et offre des croisières de
7 jours, en été dans la mer du Nord et en hiver en Amérique du Sud. Le bateau peut accueillir
250 passagers. Le prix du billet contient une partie pour l’alimentation (toujours pension
complète) et une partie pour l’usage de la cabine. Pendant les déplacements, des excursions
sont proposées à chaque arrêt dans un port, celles-ci étant facturées séparément.
L’équipage du navire travaille dans différents domaines.
Navire Ce groupe se compose du capitaine, de ses officiers et du reste de l’équipage. Ensemble, ils ont pour
fonction de diriger le navire et de le maintenir en bon état. Au total, 40 collaborateurs sont regroupés
dans le centre de coûts navire. Celui-ci est débité de tous les coûts incombant au titre de l’infrastructure
du navire (peut être comparé au centre de coûts bâtiments d’une entreprise de production).
Animation du voyage Les 20 personnes du centre de coûts animation du voyage sont responsables des divertissements à bord et
des excursions régulières à terre.
Exploitation hôtelière Ces employés sont exclusivement responsables du bien-être des passagers et de la subsistance de l’équipage.
Sur les 130 personnes, 100 sont affectées à la cuisine et le reste au centre de coûts chambres / services de
chambres.
Administration Les 10 personnes du centre de coûts administration sont chargées des tâches administratives requises
pour l’exploitation d’un navire de croisière.
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 25
Taxes portuaires
Les taxes portuaires sont objectives sur le plan de l’exploitation et se montent à 75 % pour
l’amarrage du navire (centre de coûts navire) et à 25 % pour le transfert des personnes
(centre de coûts animation du voyage).
Mise en cale sèche
Ce sont les frais pour les travaux d’entretien annuels en vue de la conservation du bateau.
Le budget annuel objectif d’exploitation pour la cale sèche est de Fr. 600 000.–.
Frais de subsistance
Les frais de subsistance des passagers sont objectifs sur le plan de l’exploitation et traités
comme des charges directes. La subsistance des collaborateurs est déjà prise en compte
dans les frais de personnel.
Location du navire
Les frais de location du navire sont objectifs sur le plan de l’exploitation.
Réparations du navire et entretien
Selon l’inspection du navire, l’un des moteurs auxiliaires est défectueux et doit être réparé
à une prochaine occasion. Des frais supplémentaires estimés à Fr. 50 000.– doivent donc
encore être ajoutés à ce semestre.
Frais d’administration
Etant donné que les totaux des centres de coûts sont déjà portés dans le DE, les frais
d’administration doivent être passés en tant que postes compensatoires. Calculez les
montants requis des différences ainsi que les ajustements modifiant le résultat et portez-
les dans le décompte.
Centres de coûts
Navire
L’imputation des coûts s’effectue selon les m3 de locaux pondérés en fonction de l’utili-
sation et de la qualité de l’aménagement.
La qualité de l’aménagement des cabines est deux fois plus élevée que celle des autres
locaux.
Animation du voyage
L’animation du voyage est responsable du choix des itinéraires, du divertissement des pas-
sagers ainsi que des excursions à terre. Les frais sont à imputer aux excursions payantes.
Cuisine
Par journée de passager, Fr. 27.– peuvent être imputés au centre de profit restaurant. Le
reste doit être imputé au centre de profit cabines.
Chambres / service de chambres
Fr. 90.– peuvent être imputés au centre de profit cabines par journée de passager. Le reste
doit être imputé au centre de profit restaurant.
Administration
10 % des recettes correspondantes par centre de coûts peuvent être imputés aux centres
de profit correspondants en tant que frais d’administration.
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 25
Personnel
Carburant
Taxes portuaires
Subsistance
Location du navire
Réparations du navire
Administration
Total
Imputation de la cuisine
Prix de revient
Recettes
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 25
Administra-
Restaurants
prestations
Chambres /
Animation
du voyage
Excursions
Charges
services
Cuisine
Cabine
Coûts /
Navire
tion
480
620
520
580
530
240
310
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 25
Taxes portuaires
Les installations portuaires pour le transport des passagers « port de passagers » sont très
onéreuses et leurs taxes sont en conséquence. Pendant une semaine de croisière, il faut
envisager cinq jours portuaires de ce genre. Lorsque le navire est à l’ancre, il peut stationner
à des conditions plus favorables en dehors des équipements portuaires onéreux (« au
large ») en mouillant à l’extérieur.
Frais de carburant –
Taxes portuaires –
➀ Avec un coefficient de variabilité de 0, tous les coûts sont fixes alors qu’à 10, tous sont variables.
Calcul de la marge
contributive
35 Exercice 25
a) Avec combien de passagers payant la totalité du prix atteint-on le seuil de rentabilité lors
de l’organisation d’une croisière ?
b) Avec combien de passagers payant la totalité du prix dégage-t-on un bénéfice de Fr. 20000.–?
c) A partir de combien de passagers payant la totalité du prix vaut-il la peine, sur le plan
économique, d’organiser une croisière (au lieu de rester à l’ancre) ? Il faut encore tenir
compte du fait qu’il faut verser à chaque passager une indemnité de Fr. 100.– au cas où
la croisière n’aurait pas lieu.
d) Trois semaines avant le début de la croisière, vous vous rendez compte que vous disposez
d’encore 100 places qui ne peuvent plus être vendues par les voies normales de distribution.
Deux agences de voyages vous font les offres suivantes :
Offre de Lastminute SA
La société Lastminute SA vous propose de vendre les places pour autant que vous les lui cédiez pour un
prix de Fr. 800.– par semaine. Le prix de vente au client final n’a aucune importance pour vous : vous
devez toutefois payer à la société un montant fixe de Fr. 7 000.– pour ses efforts publicitaires.
Offre de Provisions SA
La société Provisions SA vous propose de vendre les places par ses propres canaux de distribution pour
un prix de Fr. 900.–, mais demande une commission de 20 % sur chaque vente. Le prix de vente aux
clients finaux n’a aucune importance pour vous.
Quelle est l’offre que vous acceptez si vous escomptez les chiffres suivants de passagers sup-
plémentaires ? Vos déclarations doivent être attestées par le calcul.
Nombre de passagers Lastminute SA Provisions SA Priorité à
supplémentaires
50
75
100
Calcul du
coût normal
36
36.01
Pour une entreprise manufacturière qui fabrique les deux produits
A et B, il convient de réaliser les exercices suivants :
a) Etablissez le décompte d’exploitation sous la forme d’un calcul du Matières directes
coût normal.
b) Citez trois sources possibles de différences d’imputation au sein Salaires directs
du centre des matières.
Autres matières
Les recettes des ventes ainsi que la répartition primaire des charges
par nature (sur les centres de profit et les centres de coûts) sont déjà Autres salaires
portées dans le décompte d’exploitation de cet exercice, étant
donné qu’il n’existe aucune différence par rapport au calcul du coût Intérêts
normal et des coûts réels.
Amortissements
L’imputation des coûts des centres à l’aide de taux de coûts
normalisés (prédéterminés, calculés, fixes) est caractéristique Divers
du calcul du coût normal.
Imputation des frais généraux Total des charges
Les coûts des centres sont à imputer aux centres de coûts principaux Virement du centre de coûts complémentaires bâtiments
de même qu’aux centres de profit sur la base des taux de coûts nor-
maux suivants : Total des coûts après l’imputation du centre de coûts
Le taux de coûts normaux pour le virement du centre de coûts complémentaires
complémentaires bâtiments est de Fr. 200.– par m2. Le centre de Imputation des FG de matières
matières sollicite 200 m2, le centre de fabrication 1 000 m2 et l’ad-
ministration et la distribution 400 m2. Imputation des FG de fabrication
L’imputation des frais généraux de matières survient au taux de
Coûts de production calculés des produits finis
coûts normaux de 20 % de la consommation des matières directes.
Le centre de fabrication est imputé sur la base des heures machi- Variations de stocks des produits finis B
nes fournies. Le taux de coûts normaux se monte à Fr. 100.– par
heure machines. Pour le produit A, 5 200 heures ont été nécessai- Coûts de production calculés des produits vendus
res contre 3 000 heures pour le produit B.
Le taux de coûts normaux pour l’imputation des frais généraux Imputation des FG d’administration et de distribution
d’administration et de distribution est de 30 % des coûts de pro-
duction calculés des produits vendus. Prix de revient selon charges imputées (calculées)
36.02
Déterminez le résultat d’exploitation selon les charges imputées ainsi que le résultat d’ex-
ploitation effectif selon le décompte d’exploitation de l’exercice 36.01 à l’aide d’un compte
de résultat basé sur le prix de revient et d’un compte basé sur les charges de fabrication
(type centres de profit).
Calcul du
coût normal
36 Exercice 01
Administra-
distribution
Fabrication
Bâtiments
Produit A
Produit B
Matières
Total
tion/
850 550 300 850
140 30 10 60 40
260 100 20 80 60
410 70 30 220 90
3 315
– 86
– 221
Calcul du
coût normal
36
36.03
Dans cet exercice, le centre de coûts salles de cours d’une importante école de formation
des adultes est analysé pour l’année 2007.
a) En novembre 2006, le responsable de l’administration avait budgété les chiffres suivants
pour le centre de coûts salles de cours :
Calculez le taux d’imputation de coûts normaux valable pour 20 _ 7 par heure d’école des
frais de salles de cours sur les centres de profit (cours pour adultes) en cas d’occupation
prévue de 1 million d’heures de cours.
b) A la fin 20 _ 7, il s’avère que les coûts réels du centre de coûts salles de cours se sont mon-
tés à Fr. 4 037 000.– et que seules 800 000 heures de cours ont été effectivement dispen-
sées (occupation en recul).
Quel est le montant de l’excédent ou de l’insuffisance d’imputation du centre de coûts
salles de cours ?
c) Quels motifs ont pu entraîner ce repli de l’occupation ?
d) Les centres de coûts aboutissent à la présentation détaillée suivante à la fin 20 _ 7 :
Centre de coûts salles de cours 20 _ 7
Texte Budget Réel Variation Variation
absolue en %
Quelles peuvent être les raisons des variations des frais d’énergie ?
e) La direction de l’école rend responsable la personne chargée de l’administration de l’in-
suffisance d’imputation massive pour le centre de coûts salles de cours.
Comment pourriez-vous argumenter en tant que responsable de l’administration ?
Calcul du
coût normal
36
36.04
Le décompte d’exploitation incomplet de la société Legrand SA, fabrication et commerce
d’articles pour animaux, présente la situation suivante :
Décompte d’exploitation
Charges Centres de coûts Prix de revient
par nature
Bâtiments Matières Fabrication Admin. / Produits March.
distribution comm.
Energie 40 20 2 10 8
Intérêts 50 15 10 15 10
Amortissements 60 5 10 33 12
Divers 150 20 10 40 80
– 82 20 32 30
– 60 20 40
– 250 250
570
– 30 – 30
540
– 200 90 110
630 750
– 48 0 3 – 14 1 12 – 50
Calcul du
coût normal
36 Exercice 04
l) La différence d’imputation sur les centres de fabrication est à imputer à une sous-
occupation.
n) Les amortissements calculés sont de 60. Ils font partie des frais généraux et ne sont
donc pas imputés directement sur les centres de profit.
36.05
La société Wolfisberg SA fabrique des yachts et des bateaux à moteur. Comme le montre le
compte de résultat provisoire➀ de la comptabilité générale présenté ci-dessous, un excellent
résultat d’exploitation sera dégagé, globalement tout comme ce fut le cas l’année précédente.
Les montants sont en Fr. 1 000.– (sauf les taux d’imputation).
Exercices
a) Est-ce que la société Wolfisberg SA a dégagé un bénéfice avec les yachts ou avec les
bateaux à moteur ?
b) Créez le décompte d’exploitation sur la feuille de solution au titre de calcul du coût normal.
c) Comment se présente le compte de résultat basé sur le prix de revient et le compte basé
sur les charges de fabrication ?
d) Quelles sont les mesures d’amélioration du résultat d’exploitation que vous préconisez ?
➀ Le compte de résultat est provisoire parce que les écritures des variations de stocks des produits semi-finis
(bateaux en cours) n’ont pas encore été passées.
Calcul du
coût normal
36 Exercice 05
2. Données réelles
Sorties de matières premières Yachts 600
Bateaux à moteur 1 500
Salaires Centre de coûts bâtiments 100
Centre de coûts entrepôt de matières premières 120
Centre de coûts fabrication 1 1 240
Centre de coûts fabrication 2 940
Centre de coûts administration et distribution 400
Charges sociales 20 % des salaires
Bâtiments
9 000 45 ans
Entrepôt de matières
premières 200 5 ans
Fabrication 1
4 500 10 ans
Fabrication 2
3 600 12 ans
Administration
100 4 ans
Total
17 400 –
Calcul du
coût normal
36 Exercice 05
Calcul du
coût normal
36 Exercice 05
Fabrication 1
Fabrication 2
Ajustements
Administra-
distribution
prestations
Bâtiments
Bateaux à
Entrepôt
Charges/
produits
moteur
Yachts
Coûts/
tion/
– 55 – 55 – 110
– 8 000 – 8 000
Calcul du
coût normal
36
36.06
DE de l’exercice 36.06 (en Fr. 1 000.–)
Matterhorn SA fabrique et vend des sacs et des tentes de trekking.
Le décompte d’exploitation et les comptes de résultat doivent être
établis pour l’année 20 _ 1 selon les feuilles de solutions. Tous les
résultats sont à arrondir en KFr.
Les deux produits suivent par principe le même processus de produc-
tion :
Les parties requises sont découpées dans le centre de coûts
découpe et transférées au centre de coûts finish sans stockage
intermédiaire. La prestation du centre de coûts découpe est impu- Matières directes
tée au taux de coûts normaux par heure sur la base des heures
annoncées. Frais de personnel
Le centre de coûts finish coud les pièces et termine la fabrication,
Amortissements
imprègne les produits et les emballe. L’imputation du centre de
coûts est faite sur la base d’un taux de coûts normaux par unité
Intérêts
de fabrication stockée au moment du stockage.
A la fin 20 _ 0, les taux d’imputation sont déterminés et saisis dans Autres
le système informatique en tant que taux de coûts normaux pour le
calcul des coûts de l’année 20 _ 1. Total
Les coûts calculés de production et les prix de vente bruts sont éga-
lement mis à jour dans le fichier des articles :
Achats en % de la consom-
mation de matières
directes 10 % 10 %
Coûts de production Production
Découpe Taux d’imputation par
heure de prestations
productives Fr. 54.– Fr. 54.– Variation de stocks des produits en cours
Finish Taux d’imputation par
unité fabriquée Fr. 30.– Fr. 85.– Coûts de production des produits finis
Administration Taux en % des coûts
de production 20 % 15 % Variation de stocks des produits finis
Réductions de recettes en % des recettes
brutes 4% 4%
Bases d’articles 20 _1
Numéro d’article Descriptif de l’article Coûts de Prix de
production vente
calculés brut
R-2800 Sac à dos de trekking
gris Fr. 150.– Fr. 200.– Soldes
Z-3200
Tente de trekking 2 Fr. 320.– Fr. 400.– Descriptif des soldes
Calcul du
coût normal
36 Exercice 06
prestations
Charges /
produits
Coûts /
400
160
325
27
2 700 1 280
– 5 000
Calcul du
coût normal
36 Exercice 06
Bâtiments
6 000 40 ans
Achats
100 5 ans
Découpe
1 000 8 ans
Finish
300 10 ans
Administration
400 10 ans
Total
7 800 –
Les autres frais généraux sont déterminés par différences avec les totaux des centres de
coûts indiqués.
Surface effective en m2
50 1 000 250 100
Coeff. d’équivalence
1,0 0,8 0,8 1,5
Calcul du
coût normal
36 Exercice 06
./.
./.
+/–
+/–
Calcul du
coût normal
36
36.07
Apparatus SA produit des fers à repasser et des machines à café.
Les taux de majoration et de frais suivants ont été déterminés sur la base du budget :
Taux de calcul des coûts normaux
Taux de majoration Centres de matières 10 % des coûts directs des matières
Centre de fabrication Taux de frais de Fr. 100.– par heure de fabrication
Administration et vente Taux de majoration de 25 % coûts de revient
Produit de la vente
= Bénéfice effectif CA
= Bénéfice d’exploitation CG
Calcul du
coût normal
36 Exercice 07
Personnel 0 20 100 72
Amortissements 77 50 20
Autres 0 70 50
Total 220
Ventilation
Centres de matières
Ventilation
Centre de fabrication
CP de la production
–9 0 –9
CP de vente
Coûts de revient
Soldes 5
c) Pour une offre, déterminez le coût de revient d’une nouvelle machine à café au franc
près.
Les valeurs suivantes par machine à café ont été déterminées avec l’aide du service de
construction et du service de préparation du travail ; pour le reste, les taux de coûts normaux
budgétisés sont applicables.
Utilisation de matières directes Fr. 200.–
Temps de fabrication 48 minutes
Calcul du
coût normal
36
36.08
Appareils Ménagers SA produit des friteuses et des toasters.
Les taux de calcul suivants ont été déterminés sur la base du budget pour l’imputation des
prestations (répartition) de centres des coûts sur les centres de profits :
Taux de calcul des coûts normaux
Centre de coûts Taux de calcul des coûts normaux
Les autres frais généraux sont presque tous spécifiés dans le décompte d’exploitation.
L’imputation des frais de bâtiment est effectuée aux coûts effectifs. Les surfaces utilisées
par les centres de coûts et pondérées avec des coefficients d’équivalence sont considé-
rées comme des clés de ventilation conformes au principe de causalité :
Bâtiment Centres de Centre de Administration /
matières fabrication distribution
La répartition (imputation des prestations) des centres de coûts est effectuée à l’aide de
taux de frais normaux (voir ci-dessus).
Les heures de travail (h) suivantes ont été saisies sur le centre de fabrication : friteuses
2250 h, toasters 2750 h.
Les variations des stocks (VS) de produits semi-finis et finis suivantes ont été déduites de
l’inventaire :
Friteuses Toasters
Selon la facturation, les recettes obtenues sont : friteuses 600, toasters 700.
416 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 294-417.qxp_ok 16.06.16 12:43 Page417
Calcul du
coût normal
36 Exercice 08
Amortissements 150
Total 1 260
CP de la production
0
CP des produits
vendus
Coûts de revient
Soldes 0 10
b) Répondez aux questions relatives au décompte d’exploitation ci-dessus, chaque fois avec
un terme technique aussi précis que possible.
N° Question Réponse
43
43.01
Quel investissement est le plus avantageux pour l’entreprise ?
a) Décidez sur la base d’une comparaison des coûts.
Equipe- Equipe-
ment A ment B
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 01
Equipement A Equipement B
Capital Capital
2 000 2 000
1 500 1 500
1 000 1 000
500 500
0 0
0 1 2 3 4 5 6 ans 0 1 2 3 4 5 6 ans
Amortissement Amortissement
∅ Capital ∅ Capital
Equipement A Equipement B
Amortissements annuels
Ordre de priorité
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 01
b) Comment évolue la comparaison des coûts si une valeur résiduelle de 200 peut être
escomptée sur A ?
Equipement A
Capital
2 000
1 500
1 000
500
0 1 2 3 4 5 6 ans
Amortissement
∅ Capital
Equipement A
Amortissements annuels
Ordre de priorité
Méthodes statiques
de calcul
43
43.02
Les indications relatives aux équipements A et B de l’exercice 43.01 sont complétées par les
recettes annuelles.
a) Evaluez maintenant les deux équipements A et B sur la base d’une comparaison des béné-
fices.
Equipement A Equipement B
Equipement A Equipement B
Recettes annuelles
Bénéfice annuel
Ordre de priorité
Equipement A Equipement B
Rentabilité
Ordre de priorité
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 02
Cash flow
A B A B
Recettes Recettes
Intérêts calculés Intérêts calculés
Amortissements Amortissements
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 02
Investissements
2 000 2 000
1 500 1 500
Investissements
1 000 1 000
500 500
0 0
0 1 2 3 4 5 6 ans 0 1 2 3 4 5 6 ans
Délai de récupération
Ordre de priorité
d) Etant donné que les durées d’utilisation ne sont pas les mêmes pour les deux équipe-
ments, il faut également calculer le ratio de restitution pour chaque investissement.
Comment se présente l’évaluation sur la base du ratio de restitution ?
Equipement A Equipement B
Ratio de restitution
Ordre de priorité
Méthodes statiques
de calcul
43
43.03
Une usine de machines doit faire l’acquisition d’une nouvelle machine spéciale. Il faut choisir
entre la machine A ou la machine B sur la base des données suivantes :
Machine A Machine B
43.04
Votre entreprise a reçu l’offre suivante pour une machine :
Prix d’acquisition 4 500 000
Frais fixes annuels d’exploitation 190 000
Coûts unitaires variables 40
Prix de vente par pièce 90
Valeur résiduelle 500 000
Durée d’utilisation 8 ans
Capacité maximale 30 000 pièces
Quantité annuelle prévue de vente 25 000 pièces
Taux d’intérêt calculé 10 %
La direction vous demande d’effectuer les calculs suivants à titre de base de décision :
a) Quel est le bénéfice annuel moyen ?
b) Quelle est la rentabilité ?
c) Quel est le cash flow annuel requis par l’investissement ?
(Un calcul direct et un calcul indirect sont requis.)
d) Quel est le délai de récupération ?
Méthodes statiques
de calcul
43
43.05
Les données suivantes sont disponibles pour un investissement :
Investissement 80 000
Cash flow annuel (sans révision) 19 000
Révision à la fin de la troisième année 9 000
Valeur résiduelle à la fin de la durée d’utilisation 5 000
Durée d’utilisation 6 ans
Taux d’intérêt calculé 10 %
43.06
Une entreprise accroît sa capacité de production par la création d’une nouvelle ligne de pro-
duction. Le département de planification a préparé les chiffres suivants :
Frais d’acquisition pour la ligne de production 270 000
Frais d’exploitation annuels supplémentaires 84 000
Recettes annuelles supplémentaires des ventes 160 000
Montants accrus de débiteurs, de mat. prem. et de produits finis 40 000
Valeur résiduelle 30 000
Durée d’utilisation 5 ans
Intérêts calculés 8%
Au titre de préparation de la décision d’investissement, les calculs suivants vous sont demandés:
a) Bénéfice net annuel moyen
b) Return on Investment
c) Payback period (délai de récupération)
43.07
Une entreprise de distribution se demande si le département d’emballage, très axé sur la
main-d’œuvre, ne doit pas être doté d’automates d’emballage et de pliage performants. Sur
la base des chiffres suivants, il faut vérifier si la nouvelle acquisition est pertinente :
Méthodes statiques
de calcul
43
43.08
Le marché en volume d’un article de sport à l’échelon national est de 60 000 pièces. Le prix
du marché de cet article est de 240.–. Sur la base de précisions complémentaires, on peut
escompter une part de marché de 12 %.
Le capital investi en moyenne pour la fabrication de cet article se monte à 2 000 000.-, les
coûts fixes annuels (y compris les amortissements, mais sans intérêts) sont de 240 000.–.
Les coûts unitaires proportionnels s’élèvent à 110.– pour les matières premières et à 68.–
pour les autres frais d’exploitation.
a) Quelle est la rentabilité sur le capital investi ?
b) Quelle rentabilité sera atteinte si la part de marché était inférieure de 10 % à celle pré-
supposée ?
43.09
Un collaborateur qui gagne un salaire horaire de Fr. 40.– (charges sociales incluses) fournit
une prestation déterminée qui peut être exécutée de manière identique par une machine
(c’est-à-dire dans le même temps de travail et avec le même standard de qualité).
Les chiffres suivants sont applicables à cette machine :
Prix d’acquisition 500 000.–
Durée d’utilisation 10 ans
Valeur de liquidation après 10 ans 0.–
Taux d’intérêt calculé 8%
Capacité de production par année 2 000 heures
Frais d’exploitation tels que salaires, consommation d’énergie, réparation
et entretien par heure 6.–
Méthodes statiques
de calcul
43
43.10
La société Zincataire SA fabrique des pièces en zinc pour les chantiers navals et les entre-
prises de construction d’avions. Elle désire implanter un groupe de machines d’injection
sous pression disposant d’une capacité totale de 1 200 tonnes de matières traitées par
année. L’entreprise a le choix entre deux offres provenant de différents fournisseurs :
43.11
La société Ice-Cream Sàrl hésite à acheter un nouvel équipement pour fabriquer des glaces
MEGA. Les données suivantes sont disponibles :
Investissement 30 000.–
Durée d’utilisation 5 ans
Valeur résiduelle 2 000.–
Coûts fixes annuels (sans intérêts ni amortissements) 6 000.–
Prix de vente par pièce 3.–
Coûts variables par pièce 0.80
Taux d’intérêt calculé 10 %
Volume de vente annuel estimé, en pièces 6 600
La direction attend d’une analyse de sensibilité➀ qu’elle réponde aux questions suivantes
en appliquant la méthode de calcul statique :
a) Pour combien de glaces vendues l’intérêt minimal de 10 % est-il assuré ?
b) Quel doit être le prix de vente afin que l’intérêt minimal de 10 % soit atteint avec la quan-
tité prévue de ventes ?
c) Quelle est la durée du payback si 6 600 pièces sont vendues et que le prix de vente est
de Fr. 3.– / pièce ?
d) Quelle est la rentabilité du capital engagé si les données de base s’avèrent correctes ?
➀ On essaie, avec l’analyse de sensibilité, de voir de quelle manière les résultats prévus réagissent (quelle sensibilité)
en cas de changement des données de base. Autrement dit, on couvre un domaine dans lequel peuvent figurer
des erreurs d’appréciation sans remettre en cause les objectifs déterminés.
Méthodes statiques
de calcul
43
43.12
Une grande entreprise suisse de voyages en car se demande si elle doit acheter un car de
50 ou de 40 places assises. Les chiffres suivants sont disponibles :
Investissement
50 places 40 places
Prix d’acquisition du car 500 000.– 450 000.–
Durée d’utilisation 8 ans 8 ans
Valeur résiduelle en pourcentage du prix d’acquisition 20 % 20 %
50 places 40 places
Frais annuels de personnel charges sociales comprises (chauffeur) 72 000.– 72 000.–
Primes d’assurance (casco, responsabilité civile, occupants) 9 000.– 9 000.–
Parcage 6 000.– 6 000.–
Impôts (impôt sur les véhicules à moteur, taxe sur les poids lourds) 3 000.– 3 000.–
Frais généraux d’admin. (disposition, publicité, informatique, etc.) 40 000.– 40 000.–
130 000.– 130 000.–
50 places 40 places
Diesel, pneus, entretien et réparation par km 1.– 1.–
Autres indications
50 places 40 places
Prévisions de kilomètres parcourus par année 60 000 km 60 000 km
Jours d’utilisation moyens prévus par année 200 jours 200 jours
Prévision de kilomètres parcourus en moyenne par jour 300 km 300 km
Recettes usuelles du secteur par journée d’utilisation 1 300.– 1 200.–
Taux d’intérêt calculé 6% 6%
a) Quelle est la différence entre les coûts fixes et les coûts variables ?
b) Quels sont les coûts totaux moyens par année pour chaque variante (en cas de prévision
de kilométrage annuel de 60 000 km) ?
c) Quel est le niveau du bénéfice annuel moyen de chacune des variantes (en cas de provi-
sion de kilométrage annuel de 60 000 km) ?
d) Quelle est la rentabilité moyenne de chaque variante (en cas de prévision de kilométrage
annuel de 60 000 km) ?
e) Pour quelle raison le car de 50 places est-il privilégié dans la pratique ?
f) Calculez la durée prévisionnelle de payback pour les deux variantes (en cas de prévision
de kilométrage annuel de 60 000 km).
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 12
g) Avec combien de jours d’utilisation (de 300 km) atteint-on le seuil de rentabilité (point
mort) avec le car de 40 places ? Il est demandé une solution par le calcul et graphique.
Une feuille de solution est présentée ci-dessous.
h) Le propriétaire du car escompte une rentabilité du capital investi de 10 % par année.
Combien de jours supplémentaires d’utilisation par année (de 300 km) sont requis afin
d’atteindre cet objectif avec le car de 50 places ?
Fr.
320 000
300 000
280 000
260 000
240 000
220 000
200 000
180 000
160 000
140 000
120 000
100 000
80 000
60 000
40 000
20 000
0
Journées
0 100 200 300 d’utilisation
Méthodes statiques
de calcul
43
43.13
Un grand distributeur prévoit de mettre en service un nouveau centre de distribution dans
une ville suisse de moyenne importance où il ne dispose encore d’aucune représentation.
Outre des facteurs techniques et sociaux, ce sont surtout des réflexions économiques qui
jouent un rôle et dont il faudra tenir compte dans cet exercice.
Tous les calculs reposent sur une durée d’utilisation prévue de dix ans. Les résultats sont à
arrondir à une décimale près en cas de besoin.
a) Quel est le montant du Return on Investment annuel moyen (rentabilité sur le capital
moyen investi) ?
b) Quelle est la durée du payback (délai de récupération) ?
c) Déterminez sous forme graphique sur la feuille de solution suivante pour quel chiffre
d’affaires annuel moyen le seuil de rentabilité est atteint.
d) De combien de pour-cent le chiffre d’affaires effectif peut-il être réduit par rapport au
chiffre d’affaires prévu de sorte que la rémunération minimale du capital moyen investi
de 6 % par année soit atteinte (analyse de sensibilité) ?
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 13
KFr.
30
25
20
15
10
0
Chiffre d’affaires
0 5 10 15 20 25 30 en KFr.
Méthodes statiques
de calcul
43
43.14
Un investisseur souhaitant placer Fr. 1 000 000.– pendant huit ans se voit faire les proposi-
tions suivantes (tous les chiffres en Fr. 1 000.–) :
Restaurant Fast-food à Alice Springs, Entreprise High-tech pour le développement
Australie de panneaux solaires performants à Zurich
43.15
J. Müller exploite une entreprise de transports et a l’intention d’acheter un nouveau train
routier se composant d’un camion à trois essieux et d’une remorque à deux essieux et qui
pèsera 40 tonnes avec le chargement.
Indications sur l’investissement prévu
Prix d’acquisition (montant de l’investissement Fr. 300 000.–
Durée prévue d’utilisation 5 ans
Valeur de liquidation après 5 ans 30 % du prix d’achat
Taux d’intérêt calculé 6%
Capacité de transport (charge utile) 25 tonnes
Consommation diesel 35 litres / 100 km
Prix par litre de diesel Fr. 1.60 / litre
RPLP (redevance fédérale sur les poids lourds à acquitter par le transporteur
Fr. 0.86 / km
en fonction des prestations)
Autres coûts variables (tels que consommation des pneus, lubrifiants) Fr. 0.04 / km
Salaire du chauffeur, charges sociales comprises Fr. 90 000.–
Coûts divers fixes tels qu’impôt sur les véhicules, assurances, réparation
Fr. 25 000.–
et entretien, parcage
La capacité de transport est utilisée grâce à la conclusion d’un contrat de
Fr. 3.70 / km
transport avec une usine de boissons. La rétribution de l’usine de boissons
à l’entreprise de transport se monte, par kilomètre parcouru, à :
Prévision de kilométrage annuel imputable (sans garantie de l’usine
80 000 km
de boissons)
Méthodes statiques
de calcul
43 Exercice 15
43.16
Un groupe d’hôteliers, d’ouvriers et de paysans dans une région de ski et de randonnée des
Alpes prévoit de construire et d’exploiter un télésiège ainsi qu’un toboggan. Les données
de base suivantes sont estimées (montants en Fr. 1000.–) :
Investissements (engagement de capitaux) Indications supplémentaires
Télésiège 1 100 Taux d’intérêt calculé 6%
Toboggan 700 Durée d’utilisation de toutes les install. 20 ans
Véhicules de pistes 300 Valeur résiduelle à la fin de la durée
Canons à neige 600 d’utilisation 0
Installations diverses telles que
parking, chemins, éclairages 500 3 200
44
44.01
Etant donné que les méthodes dynamiques pondèrent l’échéance dans le temps des flux de
trésorerie à l’aide du calcul des intérêts composés, voici pour commencer quelques exercices
de capitalisation et d’actualisation.
Capitalisation
Quel est le montant du capital initial (C0) lorsque le taux d’intérêt est de 6 % :
d) après n ans
(Cn) ?
Actualisation
Quelle est, aujourd’hui, la valeur d’un capital (C0) s’il est versé seulement :
h) dans n ans
(Cn) ?
Méthodes dyna-
miques de calcul
44 Exercice 01
Tables d’actualisation
i) Quelle est la valeur actuelle (C0) d’un versement unique de capital de Fr. 1 000.– avec un taux d’intérêt de 6 %
p.a. lorsque :
ce versement
unique de capital
survient à la fin de
la première année ?
ce versement
unique de capital
survient à la fin de
la deuxième année ?
ce versement
unique de capital
survient à la fin de
la troisième année ?
k) Quelle est la valeur actuelle (C0) d’une annuité de Fr. 1000.– payée à la fin de la première, de la deuxième et
de la troisième année avec un taux d’intérêt de 6 % p.a. ?
l) Calculez la valeur actuelle (C0) d’une annuité de Fr. 1 000.– pendant cinq ans lorsque la première rente est versée
à la fin de la première année (i = 6%).
m) Calculez la valeur actuelle (C0) d’une annuité de Fr. 1 000.– pendant cinq ans lorsque la première rente est versée
à la fin de la troisième année (i = 6%).
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.02
Avec la méthode de valeur actuelle nette (Net Present Value ou Discounted Cash Flows),
les cash flows actualisés sont confrontés au capital engagé. Si les cash flows actualisés sont
supérieurs au capital engagé, il en résulte une valeur actuelle nette positive.
a) Déduisez du graphique suivant la formule de calcul de la valeur actuelle nette.
● ● ● ●
Capital Valeur
engagé actuelle
C0 des CF CF1 CF2 CF3 CF4
ans
0 0 1 2 3 4
Méthodes dyna-
miques de calcul
44 Exercice 02
X Y
./. Investissement
Ordre de priorité
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.03
Avec le calcul des annuités, le capital engagé est transformé en annuités à l’aide du calcul
des intérêts composés et est confronté aux cash flows moyens, respectivement aux écono-
mies réalisées sur les charges.
a) Déduisez du graphique suivant la formule de calcul de l’annuité à partir du capital
engagé.
Capital
engagé
C0 A1 = ? A2 = ? A3 = ? A4 = ?
ans
0 1 2 3 4
Annuité =
b) Sur la base des indications de l’exercice 44.02, une décision doit être prise en faveur de
X ou de Y en s’appuyant sur la méthode des annuités.
Equipement X Equipement Y
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.04
Le taux de rentabilité interne (TRI) (Internal Rate of Return, IRR) est le taux d’intérêt avec
lequel les cash flows actualisés correspondent exactement aux capitaux investis.
a) Déduisez du graphique suivant la formule de calcul du facteur d’actualisation d’une annuité.
● ● ● ●
Capital
engagé
C0 CF1 CF2 CF3 CF4
ans
0 1 2 3 4
Facteur d’actualisation
d’une annuité =
b) Sur la base des indications de l’exercice 44.02, il faut déterminer le taux de rentabilité
interne pour les deux équipements X et Y.
c) Le calcul du rendement est dynamisé par la méthode du taux de rentabilité interne.
Quelles sont les rentabilités des deux équipements X et Y selon le mode de calcul sta-
tique ?
d) Comparez les résultats du calcul statique et ceux du calcul dynamique de rendement et
justifiez les écarts.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.05
Avec la payback period dynamisée, on détermine l’intervalle de temps qui est requis
jusqu’à ce qu’un investissement dégage l’engagement initial des capitaux plus les intérêts
composés.
a) Il faut calculer le délai dynamisé de récupération des deux équipements X et Y grâce aux
aides de solutions suivantes sur la base des indications de l’exercice 44.02.
Equipement X
Année Cash flow Facteur d’ac- Valeur actuelle Valeurs actu. VAN
tual. de 12 % des cash flows cumulées
1 100 0,893
2 200 0,797
3 300 0,712
4 400 0,636
Equipement Y
Année Cash flow Facteur d’ac- Valeur actuelle Valeurs actu. VAN
tual. de 12 % des cash flows cumulées
1 250 0,893
2 250 0,797
3 250 0,712
4 250 0,636
b) Déterminez les délais de récupération des deux équipements X et Y selon les méthodes
statiques et justifiez les écarts par rapport aux durées d’amortissement déterminées sous
forme dynamique.
44.06
Les données suivantes sont connues concernant deux projets possibles d’investissement :
Equipement V Equipement W
Excédents annuels de recettes 175 000.– 125 000.–
Durée d’utilisation 10 ans 12 ans
Investissement 937 000.– 1 075 000.–
Taux d’intérêt calculé 8% 8%
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.07
Calculez les valeurs manquantes suivantes :
a) 150 000 14 14 %
b) 100 000 12 10 %
d) 80 000 20 000 15
44.08
Quel est le taux de rentabilité interne des équipements Q et R ?
Equipement Q Equipement R
re
Cash flow 1 année 800 000.– 300 000.–
2e année 800 000.– 600 000.–
3e année 600 000.– 800 000.–
4e année 400 000.– 800 000.–
Investissement 2 050 000.– 1 400 000.–
44.09
Un investisseur souhaite placer des fonds dans une jeune entreprise. Les deux projets mention-
nés dans le tableau sont disponibles, chacun exigeant un engagement initial de capitaux de
Fr. 250 000.–.
a) Evaluez les 2 possibilités d’investissement sur la base des méthodes dynamiques de payback.
b) Quelle est la valeur actuelle nette de chaque projet ?
Ordre de priorité
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.10
Deux projets d’investissement sont au choix. Lequel préférez-vous ? La décision doit être
prise sur la base de la méthode de valeur actuelle nette et de celle du taux de rentabilité
interne. Taux d’intérêt = 10 %.
Projet I Projet II
Montant de l’équipement 100 000.– 100 000.–
Cash flow escompté par année 60 000.– 25 000.–
Durée d’utilisation 2 ans 6 ans
44.11
Une ancienne machine totalement amortie et sans valeur de liquidation doit être remplacée.
La nouvelle machine coûte Fr. 45 000.–, l’ancienne étant encore reprise à hauteur de
Fr. 10 000.– à titre d’une remise sur le paiement. Fr. 3 000.– sont requis pour la formation du
personnel sur la nouvelle installation. La durée technique d’utilisation de l’équipement de
remplacement est de huit ans. La valeur résiduelle peut être négligée.
Il est supposé que Fr. 7 000.– seront économisés par année sur les frais d’exploitation. La
direction exige un taux de rémunération calculé de 12 %.
a) Comment décidez-vous selon la méthode de valeur actuelle nette ?
b) Comment décidez-vous selon la méthode du taux de rentabilité interne ?
c) Comment décidez-vous selon la méthode des annuités ?
d) Comment décideriez-vous sur la base de la méthode de valeur actuelle nette si, à la fin
de la 4e année, une révision de Fr. 2 000.– est nécessaire et qu’une valeur de liquidation
de Fr. 6 000.– peut être calculée par contre à la fin de la durée d’utilisation ?
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.12
Vous devez choisir entre les investissements X ou Y. Les indications suivantes sont disponibles :
Recettes et dépenses :
Investissement X Investissement Y
Statique Dynamique
Rentabilité, respective-
ment taux de rentabilité
interne
Ordre de priorité
Comparaison de béné-
fice, respectivement
valeur actuelle nette
Ordre de priorité
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.13
Dans le domaine des assurances, les mêmes versements de rente sont effectués chaque
année pour une durée indéterminée, par exemple jusqu’au décès d’un assuré. Le calcul de
la valeur actuelle de telles rentes est abordé dans ce qui suit.
a) Déterminez dans le tableau les facteurs d’actualisation d’une annuité pour différents taux
d’intérêt et pour différentes durées de vie :
20 %
30 %
40 %
50 %
b) Du tableau ci-dessus, quelle règle peut-on déduire pour les facteurs d’actualisation d’une
annuité par rapport à la durée de la rente ?
c) Quelle est la valeur actuelle d’une rente de Fr. 12 000.– si le rentier prend sa retraite à
60 ans et que la rente est versée jusqu’à son décès à l’âge de 85 ans ? Il faut tenir compte
d’un taux d’intérêt calculé de 10 %.
d) Dans un concours, le prix peut être obtenu soit immédiatement en espèces, soit sous la
forme d’une rente (perpétuelle) de Fr. 1 000.– par année jusqu’au décès du bénéficiaire.
Quel est le montant en espèces de cette rente qui sera versée à chaque fois en fin d’an-
née ? Le calcul repose sur un taux d’intérêt de 10 %.
e) Déduisez la formule de calcul de la valeur actuelle d’une rente perpétuelle en utilisant les
symboles suivants.
C0 = valeur actuelle de la rente p = taux d’intérêt
R = rente annuelle Facteur d’actualisation d’une annuité
44.14
Dans le cadre d’un investissement prévu à hauteur de Fr. 435 000.–, il faut compter sur une
durée de vie de huit ans et un cash flow annuel de Fr. 100 000.–. Les flux de trésorerie sur-
viennent en fin d’année.
a) Quel est le taux de rentabilité interne (rentabilité selon les méthodes dynamiques) ?
b) Après quelle durée l’investissement sera-t-il récupéré avec un taux d’intérêt de 10 %
(durée dynamique de payback) ?
c) Quel doit être le cash flow prévisionnel minimum afin que la valeur actuelle nette soit
exactement de Fr. 0.– avec un taux d’intérêt de 10 % ?
d) Supposez que cet investissement soit financé par un crédit rémunéré à 10 % et que le
cash flow soit utilisé totalement sous la forme d’annuités à des fins de rémunération et
de remboursement de ce prêt ?
Après combien d’années le crédit est-il remboursé ?
444 © LEP – Ce livre appartient exclusivement à Dorian Mabillard
LEP-CIG-exercices 418-456.qxp_ok 16.06.16 12:49 Page445
Méthodes dyna-
miques de calcul
44 Exercice 14
e) Suite de l’exercice partiel d) : créez un aperçu dans lequel figurent la part des intérêts et
du remboursement de chaque annuité ainsi que le solde correspondant de la dette
jusqu’au remboursement total du crédit.
44.15
Dans votre entreprise, on envisage l’achat d’un nouveau groupe de machines. Les projets
A et B doivent être analysés plus en détail. La décision sera prise sur la base des données
suivantes :
A B
Investissement 150 000.– 150 000.–
Durée d’utilisation 5 ans 5 ans
Taux d’intérêt calculé 10 % 10 %
Cash flow : 1re année 40 000.– 70 000.–
2e année 45 000.– 60 000.–
3e année 60 000.– 55 000.–
4e année 75 000.– 45 000.–
5e année 80 000.– 40 000.–
a) Quel groupe de machines doit être préféré selon la méthode de valeur actuelle nette ?
b) Quel projet sera privilégié sur la base de la méthode du taux de rentabilité interne ?
c) Pour quelle raison l’ordre de priorité des projets change-t-il entre les exercices partiels a)
et b) ?
44.16
Les deux objets suivants sont analysés en termes de rentabilité :
Machine A Machine B
Prix d’acquisition 200 000.– 300 000.–
Frais d’installation 50 000.– 50 000.–
Frais de formation 8 000.– 4 000.–
Augmentation de l’AC du fait de cet investissement 60 000.– 70 000.–
Chiffre d’affaires net par année 450 000.– 500 000.–
Charges monétaires annuelles 400 000.– 430 000.–
Durée d’utilisation 8 ans 10 ans
Valeur résiduelle à la fin de la durée d’utilisation 26 000.– –.–
Taux d’intérêt calculé 10% 10%
a) Que décidez-vous sur la base d’une comparaison des bénéfices selon les méthodes statiques?
b) Que décidez-vous selon la méthode de valeur actuelle nette ?
c) Quel doit être le cash flow annuel moyen de la machine B pour atteindre exactement une
rentabilité de 10 % ?
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.17
Cochez les déclarations correctes relatives au calcul d’investissement.
a) Toutes les méthodes de calcul reposent sur le principe que les moyens dégagés par
l’investissement peuvent être immédiatement réinvestis au même taux d’intérêt et
sans frais accessoires de placement.
c) La méthode des annuités est le pendant de la comparaison des bénéfices selon les
méthodes statiques.
d) Les méthodes dynamiques reposent sur le fait que les flux de trésorerie générés au
cours du temps sont pondérés par le calcul des intérêts composés.
f) Le délai de récupération est une échelle de mesure du risque par rapport à la rapidité
avec laquelle les moyens investis reviennent dans l’entreprise.
l) Si l’engagement des capitaux est divisé par le cash flow moyen, on obtient le facteur
d’actualisation d’une annuité qui correspond également au délai de récupération de
cet investissement.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.18
L’aperçu suivant sur les différentes méthodes de calcul est à compléter.
Méthodes de calcul
Principales
caractéristiques
Comment sont traités les ordres de grandeur suivants dans les méthodes statiques et dyna-
miques ?
Amortissements
Intérêts
Valeur résiduelle
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.19
Une entreprise dispose de l’alternative suivante (durée d’utilisation de cinq ans, taux de ren-
tabilité exigé de 16 %) :
Machine A Machine B
Frais d’acquisition 250 000 100 000
Prix de vente/pièce 300 300
Coûts variables par pièce affectant les dépenses 120 200
Quantités annuelles de vente en pièces 500 500
a) Quelle machine doit être choisie selon la méthode de valeur actuelle nette ?
b) A partir de combien de pièces faut-il choisir l’autre machine ?
c) Avec quel taux d’intérêt obtient-on les mêmes excédents pour les deux machines ?
44.20
On dispose des chiffres suivants (en Fr. 1 000.–) pour la construction et l’exploitation d’un
port de plaisance de 100 places :
Pour simplifier, on peut partir du principe que les flux de trésorerie interviennent chaque
fois en fin d’année.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.21
Une machine peut être acquise en crédit-bail ou achetée :
Crédit-bail Achat
Frais d’installation 50 000 50 000
Augmentation de l’AC 30 000 30 000
Annuité de crédit-bail due d’avance par année
De la 1re à la 4e année 120 000
5e et 6e années 10 000
Prix d’acquisition 400 000
Révision à la fin de la 4e année 30 000
Valeur résiduelle 20 000
Frais d’élimination à la fin de la 6e année 10 000 10 000
Taux d’intérêt = 10 %
a) De combien la variante d’achat est-elle plus avantageuse par rapport à celle du crédit-
bail ?
b) Avec quel cash flow moyen les dépenses d’investissement seraient-elles couvertes dans
la variante d’achat ?
c) Quel est le taux de rentabilité interne de la variante de crédit-bail si le cash flow annuel
moyen est estimé à 120 000 ?
44.22
Monsieur Leblanc est engagé par l’entreprise Grogg SA. Son engagement est soumis à la
condition qu’il touche une rente annuelle (à terme échu) de Fr. 12 000.– à partir de sa
66e année. Une espérance de vie de 80 ans est escomptée pour Monsieur Leblanc.
Le financement de ce 2e pilier s’effectue pour moitié par l’employeur et pour moitié par
l’employé. Monsieur Leblanc est âgé aujourd’hui de 45 ans. Les intérêts calculés sont de
6 %.
Quel est le montant de la cotisation mensuelle déduite du salaire de Monsieur Leblanc ?
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.23
Un garage prévoit une nouvelle construction avec un tunnel de lavage intégré. La direc-
tion demande un rendement minimal de 12 %.
Le tunnel de lavage terminé coûte, selon les devis reçus, Fr. 350 000.– sans le terrain.
1 200 m2 sont requis à cet effet, le prix par m2 étant estimé à Fr. 200.–.
La durée de vie d’un tunnel de lavage est estimée à huit ans, la valeur de liquidation peut
être négligée. Il faut partir du principe que la surface de terrain requise pour le tunnel de
lavage pourra être revendue en tout cas au même prix à la fin de la durée d’utilisation.
La direction estime que le nombre moyen de clients par mois sera de 3 000 sur la base de
différentes études. Le prix du lavage par véhicule est de Fr. 8.–, les abonnements de lavage
étant proposés avec une réduction de 15 %. On s’attend à ce que la moitié de tous les
clients utilise un abonnement.
Le tunnel de lavage sera ouvert 6 jours par semaine et géré par 1½ personne, ce qui pro-
voquera des charges salariales mensuelles de Fr. 4 200.– sans le 13e mois de salaire et les
charges sociales de 15 %.
Les autres frais se montent à :
Energie, eau, nettoyage Fr. 1.– par véhicule
Entretien et réparations Fr. 10 000.– par année
Autres charges (publicité, assurance,
frais d’administration, taxes) Fr. 30 000.– par année
Dégâts aux véhicules Fr. 2 500.– par 10 000 véhicules
a) Etablissez un calcul d’investissement selon la méthode de valeur actuelle nette et
interprétez le résultat.
b) Pour quels coûts fixes annuels moyens atteint-on un taux de rentabilité interne de 12 % ?
c) Serait-il plus avantageux de reprendre le terrain en droit de superficie si l’on doit prévoir
une redevance annuelle pour le droit de superficie de Fr. 25 000.– ? Les redevances sont
dues chaque fois en fin d’année.
d) Quel est le montant du prix de revient par véhicule en cas de calcul selon les méthodes
statiques si l’on estime à 36 000 le nombre annuel de clients ?
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.24
Une petite compagnie aérienne se propose d’acquérir un nouvel avion pour organiser des
safaris aériens. Dans ce contexte, la question se pose notamment de savoir si l’avion doit
être acheté ou acquis en crédit-bail.
Variante 1 : achat
Valeur d’acquisition de l’avion 360 000.–
Frais fixes annuels d’exploitation (par exemple pour l’assurance casco complète,
la location d’un hangar, les taxes, les frais d’administration) 70 000.–
Frais variables d’exploitation pour 1 000 heures de vol (par exemple pour le carburant,
les réparations et l’entretien) 76 000.–
Heures annuelles de vol 3 000 heures
Prix de vente d’une heure de vol 120.–
Durée d’utilisation 10 ans
Valeur de liquidation à la fin de la durée d’utilisation 20 000.–
Variante 2 : crédit-bail
Durée du crédit-bail 10 ans
1re mensualité de crédit-bail (due lors de la remise de l’avion) 120 000.–
10 autres mensualités de crédit-bail (dues à terme échu) 40 000.–
Reprise de l’avion par la société de financement à la fin du contrat
sans indemnisation
Les frais d’exploitation (à la fois les coûts fixes et variables) ne sont pas
compris dans les montants du crédit-bail.
a) Quelle variante choisiriez-vous sur la base des méthodes dynamiques de valeur actuelle
nette (Net Present Value Method) ? On demande des calculs complets ainsi qu’un bref
justificatif. Pour simplifier, on peut partir du principe que les flux de trésorerie pour les
frais d’exploitation fixes et variables ainsi que pour les recettes surviennent à chaque fois
en fin d’année. Taux d’intérêt de 10 %.
b) Quel est le montant moyen de la rentabilité annuelle calculé sous forme statique pour la
variante 1 (en cas d’amortissements linéaires et avec un taux d’intérêt de 10 %) ?
c) Imaginez que vous allez prendre votre décision d’investissement pour la variante 1 ou 2
sur la base des méthodes dynamiques de valeur actuelle nette. Quelle influence aurait le
montant du taux d’intérêt sur la décision d’achat ou de crédit-bail ? (Ne pas effectuer de
calcul ; juste indiquer les réflexions en une phrase.)
d) Le taux d’intérêt interne est de 11 % environ pour la variante 1. Pour quelle raison la ren-
tabilité statique (exercice b) est-elle supérieure ?
e) Quel devrait être le prix maximum d’acquisition de l’avion dans des conditions similaires
à celles de l’exercice partiel a) afin que la variante d’achat présente exactement une
valeur actuelle nette de Fr. 0.– ?
f) De combien de pour-cent le prix de vente d’une heure de vol pourrait-il être réduit dans
les mêmes conditions que dans l’exercice partiel a) afin que la variante crédit-bail pré-
sente exactement une valeur actuelle nette de Fr. 0.– ?
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.25
La société Téléphériques du Monta SA prévoit d’étendre ses installations. Deux variantes
sont au choix (chaque fois avec et sans restaurant de montagne), celles-ci pouvant être réa-
lisées au printemps suivant étant donné que les concessions et les autorisations existent
déjà.
Téléphérique
Télécabine Restaurant de
avec grande
montagne
cabine
Investissements au moment 0 4 000 000.– 3 500 000.– 1 000 000.–
Coûts fixes annuels pour l’exploitation du téléphérique tels que personnel,
entretien et réparations, énergie 80 000.– 100 000.–
Coûts de grande révision du téléphérique après sept années d’exploitation 70 000.– 40 000.–
Nombre de personnes transportées par année :
avec restaurant 80 000 pers. 80 000 pers.
sans restaurant 70 000 pers. 70 000 pers.
Revenus moyens des transports par personne (mélange entre allers simples,
cartes aller-retour, abonnements et cartes journalières pour enfants et adultes) 10.– 10.–
Cash flow annuel du restaurant de montagne 50 000.–
Valeurs de liquidation après dix ans d’utilisation 100 000.– 100 000.– 600 000.–
1. Décidez-vous, à l’aide de la méthode de valeur actuelle nette (Net Present Value Method),
pour une des variantes suivantes :
a) grande cabine avec restaurant de montagne
b) grande cabine sans restaurant de montagne
c) télécabine avec restaurant de montagne
d) télécabine sans restaurant de montagne
Les valeurs actuelles nettes des variantes a) et b) ont déjà été calculées : grande cabine
avec restaurant de montagne = – 34 060.– (déficit), grande cabine sans restaurant de
montagne = – 187 410.– (déficit).
Les valeurs actuelles nettes pour les variantes c) et d) doivent encore être déterminées.
Dans ce contexte, un taux d’intérêt calculé de 10 % et une durée d’utilisation de dix ans
sont à prendre en compte. Pour simplifier, on présupposera que les recettes et les
dépenses surviennent chaque fois en fin d’année.
2. Quel est le montant moyen du bénéfice annuel (méthodes statiques de calcul) pour la
variante grande cabine sans restaurant de montagne ? Taux d’intérêt de 10 %, durée
d’utilisation de dix ans.
3. Expliquez en une phrase pour quelle raison les calculs effectués pour la variante grande
cabine sans restaurant de montagne affichent un résultat différent si le calcul a été réalisé
selon les méthodes dynamiques ou statiques.
Méthodes dyna-
miques de calcul
44
44.26
Banque SA fait face à la décision d’acheter un nouvel équipement informatique. Dans ce
contexte, il s’agit de remplacer une installation de six ans, insuffisante en termes de capa-
cité. Pour des raisons de politique commerciale, un seul fournisseur d’informatique entre
en ligne de compte même s’il faut encore déterminer si la préférence doit être donnée à un
achat ou à un crédit-bail.
Pour les années à venir, on admet une rémunération au taux d’intérêt calculé de 8 %.
L’installation est mise en service une année après la décision d’achat.
Indépendamment du type d’acquisition choisi, on escompte des frais d’installation de
Fr. 75 000.– lors de l’achat ainsi que des frais accessoires de systèmes par année de
Fr. 210 000.– (dus à terme échu, payables en une fois). Sont compris dans ce chiffre les frais
de personnel, de location, de papier et de climatisation, mais pas les frais de maintenance et
d’entretien.
En cas d’achat, il faut verser Fr. 400000.– immédiatement au titre d’acompte, les Fr. 1200000.–
restants devant être réglés lors de la mise en exploitation de l’installation. La durée d’utili-
sation est estimée à six ans et la valeur résiduelle à Fr. 50 000.–. L’abonnement de mainte-
nance et d’entretien est de Fr. 80 000.– par année (dû à terme échu). Les frais de formation
du personnel sont compris dans le prix d’achat, mais doivent être payés séparément en cas
de crédit-bail.
Les redevances de crédit-bail de Fr. 516 000.– sont dues (à terme échu), l’abonnement de
maintenance et d’entretien étant également compris. Le contrat de crédit-bail est conclu
sous forme ferme pour cinq ans. Après expiration de la durée du contrat, les redevances de
crédit-bail sont réduites à Fr. 120 000.– par année. La formation du personnel reviendrait au
total à Fr. 25 000.– ; ces frais sont facturés à la fin de la première année suivant la mise en
service.
Que doit décider Banque SA ?
45
Evaluation d’entreprise
basée sur le cash flow
45.01
François Koller, gérant d’une entreprise en raison individuelle, souhaite régler sa succession
et envisage de vendre son entreprise d’accessoires automobiles. Vous avez pour tâche de
procéder à une évaluation d’entreprise selon la méthode du discounted cash flow. Un
taux d’intérêt calculé de 12 % est retenu pour les calculs.
Les données personnelles mises à disposition de François Koller sont exprimées en Fr. 1 000.– :
20 _ 1 20 _ 2 20 _ 3 20 _ 4 20 _ 5 20 _ 6 ss
Valeur finale =
Facteurs d’actualisation
= Free cash flows
actualisés
Evaluation
d’entreprise basée 45
sur le cash flow
45.02
Calculez, sur la base des prix prévisionnels suivants, la valeur de l’entreprise à la fin 20 _0
selon la méthode du discounted cash flow. Un taux d’intérêt calculé de 12 % est retenu
pour les calculs.
20 _ 0 20 _ 1 20 _ 2 20 _ 3 20 _ 4 20 _ 5
Liquidités 2 2 2 2 2 2
Débiteurs 10 10 11 12 14 15
Stocks 18 17 14 15 17 19
Actifs immobilisés 10 9 9 11 12 14
Total des actifs 40 38 36 40 45 50
Créanciers 10 8 7 8 10 12
Dettes financières 16 13 10 12 13 15
Fonds propres 14 17 19 20 22 23
Total des passifs 40 38 36 40 45 50
Comptes de résultat
20 _ 1 20 _ 2 20 _ 3 20 _ 4 20 _ 5 20 _ 6
A partir de l’année 20_6, l’évolution de l’entreprise se stabilise, c’est-à-dire que les futurs
investissements correspondront aux futurs amortissements. On peut également partir du
principe que les postes des débiteurs, des créanciers et des stocks vont rester constants.
Annexe 1 Bibliographie
En français
En allemand
Annexe 2 Index
L’index se limite à l’essentiel. En règle générale, les mots-clés ne sont cités qu’une seule fois ;
la plupart du temps, des informations complémentaires figurent encore dans les autres
annexes. Il n’y a pas d’indications telles que suivant(s) [s. ss].
Annexe 2
G
D Goulet d’étranglement 111
Décompte d’exploitation (DE) 100 Grande révision 130
Définancement 19
Définitions des ratios 466
Degré d’autofinancement 62 H
Degré de financement étranger,
proportion de capitaux étrangers 62 Hypothèse de réinvestissement 152
Degré de financement propre,
proportion de fonds propres 62
Degrés de couverture des I
immobilisations 1 + 2 63 IFRS, lAS 30, 49
Degrés de liquidité 1–3 63 Image fidèle 48
Délai de récupération 133 Imparité (principe) 51
Délimitations matérielles (ajustements Imputation 102
modifiant le résultat) 92 Insuffisance d’imputation 115
Désinvestissement 19 Intensité des actifs circulants 63
Différences d’imputation 115 Intensité des actifs immobilisés 63
Discounted cash flow (DCF) 141 Internal rate of return (IRR) 148
Dissolution de réserves latentes 54 Interpolation 150
Investissement secondaire 122
E
EBIT, EBITDA 74 L
Ecart d’occupation 115 Limite inférieure de prix 112
Ecart de prix 115 Liquidités 18
Ecart de quantité 115 Liquidités nettes 18
Effet de levier 76
Endettement effectif 83
Engagement de capitaux 122 M
Evaluation 46 Marge bénéficiaire 74
Evaluation d’entreprise basée Marge bénéficiaire brute 74
sur le cash flow 153 Marge bénéficiaire nette 74
Evaluation de l’entreprise 153 Marge contributive 94, 107
Excédent d’imputation 115 Marge EBIT 74
Méthode dynamisée de payback 151
Méthodes dynamiques de calcul
F d’investissement 127
Facteur d’actualisation d’une annuité 139 Méthodes statiques de calcul
Facteur d’endettement 83 d’investissement 127
Facteur de capitalisation 137
Financement 19
Financement externe 19 N
Flux de trésorerie 19 Net present value (NPV) 141
Frais d’exploitation (investissements) 123
Frais de matières 104
Frais généraux 100 O
Frais généraux d’administration et
de distribution 101 Objectifs 15
Frais généraux de fabrication 101
Frais généraux de matières 102
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LEP-CIG-annexes 457-460_ok 16.06.16 13:27 Page460
Annexe 2
R
U
Rapport de financement 62
Ratio d’investissement 63 US GAAP 30
Ratio de restitution 134
Ratios absolus 41
Ratios d’activité 86 V
Ratios de cash flow 83 Valeur à la date de référence 135
Ratios du bilan 62 Valeur actuelle nette (VAN) 141
Ratios relatifs 41 Valeur de rendement 154
Recettes 16 Valeur finale 154
Règle d’or du bilan 63 Valeur la plus basse 51
Rentabilité (calcul d’investissement) 132 Valeur résiduelle 126
Rentabilité des fonds propres 74 Valeurs de ratios de la pratique 467
Rentabilité du capital 73 Variations de stocks 28, 105
Rentabilité du capital investi 77 Virement 102
Annexe 3
Nombre 2% 4% 6% 8% 10 % 12 % 14 % 16 % 18 % 20 % 22 % 24 % 26 % 28 % 30 % 35 % 40 % 45 % 50 %
d’années
1 0.980 0.962 0.943 0.926 0.909 0.893 0.877 0.862 0.847 0.833 0.820 0.806 0.794 0.781 0.769 0.741 0.714 0.690 0.667
2 0.961 0.925 0.890 0.857 0.826 0.797 0.769 0.743 0.718 0.694 0.672 0.650 0.630 0.610 0.592 0.549 0.510 0.476 0.444
3 0.942 0.889 0.840 0.794 0.751 0.712 0.675 0.641 0.609 0.579 0.551 0.524 0.500 0.477 0.455 0.406 0.364 0.328 0.296
4 0.924 0.855 0.792 0.735 0.683 0.636 0.592 0.552 0.516 0.482 0.451 0.423 0.397 0.373 0.350 0.301 0.260 0.226 0.198
5 0.906 0.822 0.747 0.681 0.621 0.567 0.519 0.476 0.437 0.402 0.370 0.341 0.315 0.291 0.269 0.223 0.186 0.156 0.132
6 0.888 0.790 0.705 0.630 0.564 0.507 0.456 0.410 0.370 0.335 0.303 0.275 0.250 0.227 0.207 0.165 0.133 0.108 0.088
7 0.871 0.760 0.665 0.583 0.513 0.452 0.400 0.354 0.314 0.279 0.249 0.222 0.198 0.178 0.159 0.122 0.095 0.074 0.059
8 0.853 0.731 0.627 0.540 0.467 0.404 0.351 0.305 0.266 0.233 0.204 0.179 0.157 0.139 0.123 0.091 0.068 0.051 0.039
9 0.837 0.703 0.592 0.500 0.424 0.361 0.308 0.263 0.225 0.194 0.167 0.144 0.125 0.108 0.094 0.067 0.048 0.035 0.026
10 0.820 0.676 0.558 0.463 0.386 0.322 0.270 0.227 0.191 0.162 0.137 0.116 0.099 0.085 0.073 0.050 0.035 0.024 0.017
11 0.804 0.650 0.527 0.429 0.350 0.287 0.237 0.195 0.162 0.135 0.112 0.094 0.079 0.066 0.056 0.037 0.025 0.017 0.012
12 0.788 0.625 0.497 0.397 0.319 0.257 0.208 0.168 0.137 0.112 0.092 0.076 0.062 0.052 0.043 0.027 0.018 0.012 0.008
13 0.773 0.601 0.469 0.368 0.290 0.229 0.182 0.145 0.116 0.093 0.075 0.061 0.050 0.040 0.033 0.020 0.013 0.008 0.005
14 0.758 0.577 0.442 0.340 0.263 0.205 0.160 0.125 0.099 0.078 0.062 0.049 0.039 0.032 0.025 0.015 0.009 0.006 0.003
15 0.743 0.555 0.417 0.315 0.239 0.183 0.140 0.108 0.084 0.065 0.051 0.040 0.031 0.025 0.020 0.011 0.006 0.004 0.002
16 0.728 0.534 0.394 0.292 0.218 0.163 0.123 0.093 0.071 0.054 0.042 0.032 0.025 0.019 0.015 0.008 0.005 0.003 0.002
17 0.714 0.513 0.371 0.270 0.198 0.146 0.108 0.080 0.060 0.045 0.034 0.026 0.020 0.015 0.012 0.006 0.003 0.002 0.001
18 0.700 0.494 0.350 0.250 0.180 0.130 0.095 0.069 0.051 0.038 0.028 0.021 0.016 0.012 0.009 0.005 0.002 0.001 0.001
19 0.686 0.475 0.331 0.232 0.164 0.116 0.083 0.060 0.043 0.031 0.023 0.017 0.012 0.009 0.007 0.003 0.002 0.001
20 0.673 0.456 0.312 0.215 0.149 0.104 0.073 0.051 0.037 0.026 0.019 0.014 0.010 0.007 0.005 0.002 0.001 0.001
21 0.660 0.439 0.294 0.199 0.135 0.093 0.064 0.044 0.031 0.022 0.015 0.011 0.008 0.006 0.004 0.002 0.001
22 0.647 0.422 0.278 0.184 0.123 0.083 0.056 0.038 0.026 0.018 0.013 0.009 0.006 0.004 0.003 0.001 0.001
23 0.634 0.406 0.262 0.170 0.112 0.074 0.049 0.033 0.022 0.015 0.010 0.007 0.005 0.003 0.002 0.001
24 0.622 0.390 0.247 0.158 0.102 0.066 0.043 0.028 0.019 0.013 0.008 0.006 0.004 0.003 0.002 0.001
25 0.610 0.375 0.233 0.146 0.092 0.059 0.038 0.024 0.016 0.010 0.007 0.005 0.003 0.002 0.001 0.001
30 0.552 0.308 0.174 0.099 0.057 0.033 0.020 0.012 0.007 0.004 0.003 0.002 0.001 0.001
35 0.500 0.253 0.130 0.068 0.036 0.019 0.010 0.006 0.003 0.002 0.001 0.001
40 0.453 0.208 0.097 0.046 0.022 0.011 0.005 0.003 0.001 0.001
45 0.410 0.171 0.073 0.031 0.014 0.006 0.003 0.001 0.001
50 0.372 0.141 0.054 0.021 0.009 0.003 0.001 0.001
Annexe 3 Annexe 3
Valeur actuelle d’une rente de Fr. 1.– par année payable en fin d’année, pendant n années.
Nombre 2% 4% 6% 8% 10 % 12 % 14 % 16 % 18 % 20 % 22 % 24 % 26 % 28 % 30 % 35 % 40 % 45 % 50 %
d’années
1 0.980 0.962 0.943 0.926 0.909 0.893 0.877 0.862 0.847 0.833 0.820 0.806 0.794 0.781 0.769 0.741 0.714 0.690 0.667
2 1.942 1.886 1.833 1.783 1.736 1.690 1.647 1.605 1.566 1.528 1.492 1.457 1.424 1.392 1.361 1.289 1.224 1.165 1.111
3 2.884 2.775 2.673 2.577 2.486 2.402 2.322 2.246 2.174 2.106 2.042 1.981 1.923 1.868 1.816 1.696 1.589 1.493 1.407
4 3.808 3.630 3.465 3.312 3.170 3.037 2.914 2.798 2.690 2.589 2.494 2.404 2.320 2.241 2.166 1.997 1.849 1.720 1.605
5 4.713 4 452 4.212 3.993 3.791 3.605 3.433 3.274 3.127 2.991 2.864 2.745 2.635 2.532 2.436 2.220 2.035 1.876 1.737
6 5.601 5.242 4.917 4.623 4.355 4.111 3.889 3.685 3.498 3.326 3.167 3.020 2.885 2.759 2.643 2.385 2.168 1.983 1.824
7 6.472 6.002 5.582 5.206 4.868 4.564 4.288 4.039 3.812 3.605 3.416 3.242 3.083 2.937 2.802 2.508 2.263 2.057 1.883
8 7.325 6.733 6.210 5.747 5.335 4.968 4.639 4.344 4.078 3.837 3.619 3.421 3.241 3.076 2.925 2.598 2.331 2.109 1.922
9 8.162 7.435 6.802 6.247 5.759 5.328 4.946 4.607 4.303 4.031 3.786 3.566 3.366 3.184 3.019 2.665 2.379 2.144 1.948
10 8.983 8.111 7.360 6.710 6.145 5.650 5.216 4.833 4.494 4.192 3.923 3.682 3.465 3.269 3.092 2.715 2.414 2.168 1.965
11 9.787 8.760 7.887 7.139 6.495 5.938 5.453 5.029 4.656 4.327 4.035 3.776 3.543 3.335 3.147 2.752 2.438 2.185 1.977
12 10.575 9.385 8.384 7.536 6.814 6.194 5.660 5.197 4.793 4.439 4.127 3.851 3.606 3.387 3.190 2.779 2.456 2.196 1.985
13 11.348 9.986 8.853 7.904 7.103 6.424 5.842 5.342 4.910 4.533 4.203 3.912 3.656 3.427 3.223 2.799 2.469 2.204 1.990
14 12.106 10.563 9.295 8.244 7.367 6.628 6.002 5.468 5.008 4.611 4.265 3.962 3.695 3.459 3.249 2.814 2.478 2.210 1.993
15 12.849 11.118 9.712 8.559 7.606 6.811 6.142 5.575 5.092 4.675 4.315 4.001 3.726 3.483 3.268 2.825 2.484 2.214 1.995
16 13.578 11.652 10.106 8.851 7.824 6.974 6.265 5.668 5.162 4.730 4.357 4.033 3.751 3.503 3.283 2.834 2.489 2.216 1.997
17 14.292 12.166 10.477 9.122 8.022 7.120 6.373 5.749 5.222 4.775 4.391 4.059 3.771 3.518 3.295 2.840 2.492 2.218 1.998
18 14.992 12.659 10.828 9.372 8.201 7.250 6.467 5.818 5.273 4.812 4.419 4.080 3.786 3.529 3.304 2.844 2.494 2.219 1.999
19 15.678 13.134 11.158 9.604 8.365 7.366 6.550 5.877 5.316 4.843 4.442 4.097 3.799 3.539 3.311 2.848 2.496 2.220 1.999
20 16.351 13.590 11.470 9.818 8.514 7.469 6.623 5.929 5.353 4.870 4.460 4.110 3.808 3.546 3.316 2.850 2.497 2.221 1.999
21 17.011 14.029 11.764 10.017 8.649 7.562 6.687 5.973 5.384 4.891 4.476 4.121 3.816 3.551 3.320 2.852 2.498 2.221 2.000
22 17.658 14.451 12.042 10.201 8.772 7.645 6.743 6.011 5.410 4.909 4.488 4.130 3.822 3.556 3.323 2.853 2.498 2.222 2.000
23 18.292 14.857 12.303 10.371 8.883 7.718 6.792 6.044 5.432 4.925 4.499 4.137 3.827 3.559 3.325 2.854 2.499 2.222 2.000
24 18.914 15.247 12.550 10.529 8.985 7.784 6.835 6.073 5.451 4.937 4.507 4.143 3.831 3.562 3.327 2.855 2.499 2.222 2.000
25 19.523 15.622 12.783 10.675 9.077 7.843 6.873 6.097 5.467 4.948 4.514 4.147 3.834 3.564 3.329 2.856 2.499 2.222 2.000
30 22.396 17.292 13.765 11.258 9.427 8.055 7.003 6.177 5.517 4.979 4.534 4.160 3.842 3.569 3.332 2.857 2.500 2.222 2.000
35 24.999 18.665 14.498 11.655 9.644 8.176 7.070 6.215 5.539 4.992 4.541 4.164 3.845 3.571 3.333 2.857 2.500 2.222 2.000
40 27.355 19.793 15.046 11.925 9.779 8.244 7.105 6.233 5.548 4.997 4.544 4.166 3.846 3.571 3.333 2.857 2.500 2.222 2.000
45 29.490 20.720 15.456 12.108 9.863 8.283 7.123 6.242 5.552 4.999 4.545 4.166 3.846 3.571 3.333 2.857 2.500 2.222 2.000
50 31.424 21.482 15.762 12.233 9.915 8.304 7.133 6.246 5.554 4.999 4.545 4.167 3.846 3.571 3.333 2.857 2.500 2.222 2.000
Annexe 5
Branche économique Intensité Degré de Degré de Degré de Degré de Chiffre Marge EBIT Rotation Rentabilité Marge Rentabilité Marge de Facteur
des actifs financement liquidité 2 liquidité 3 couverture d’affaires du capital➂ du capital bénéficiaire des fonds cash flow d’endettement
immobilisés propre des immob. 1 en KFr./FTE➁ investi nette propres
Distribution d’énergie 77 % 22 % 170 % 180 % 30 % 1 574 9,0 % 0,4 3,6 % 3,1 % 5,5 % 18,9 % 4,0
Industrie alimentaire 53 % 29 % 90 % 110 % 54 % 444 4,2 % 1,8 7,6 % 2,4 % 14,8 % 6,7 % 2,1
Industrie textile 42 % 33 % 150 % 210 % 78 % 219 7,4 % 1,0 7,4 % 4,1 % 12,7 % 9,0 % 1,7
Industrie chimique 61 % 55 % 160 % 180 % 90 % 671 38,4 % 0,4 15,4 % 36,2 % 23,2 % 32,5 % 0,7
Fabrication de machines 36 % 38 % 110 % 160 % 106 % 302 8,0 % 1,3 10,4 % 5,2 % 17,4 % 7,0 % 2,0
Instruments de précision, 23 % 63 % 290 % 360 % 275 % 387 14,2 % 0,8 11,4 % 10,0 % 12,9 % 7,0 % – 4,4
appareils médicaux
Construction 46 % 24 % 70 % 120 % 51 % 186 4,6 % 1,4 6,4 % 2,2 % 9,6 % 4,5 % 9,5
Commerce de gros 32 % 24 % 100 % 130 % 74 % 1 525 4,8 % 1,7 8,2 % 2,7 % 18,6 % 3,6 % 2,9
Commerce de détail 53 % 30 % 70 % 110 % 56 % 354 3,9 % 2,2 8,6 % 2,2 % 16,3 % 4,3 % 4,3
Automobiles 33 % 17 % 80 % 330 % 51 % 1 041 2,7 % 2,2 5,9 % 1,3 % 17,3 % 2,0 % 9,1
Hôtellerie-restauration 85 % 16 % 28 % 31 % 19 % 122 – 0,2 % 0,7 – 0,1 % – 5,3 % – 23,3 % 5,1 % 19,2
Loisirs, sports 80 % 57 % 50 % 50 % 71 % 1 046 6,8 % 1,2 8,2 % 5,0 % 10,3 % 9,2 % 2,2
Activités informatiques 55 % 23 % 80 % 90 % 43 % 289 3,0 % 1,4 4,2 % 1,5 % 8,7 % 6,8 % 3,8
Enseignement privé 65 % 20 % 70 % 70 % 30 % 124 4,0 % 1,0 4,0 % 1,9 % 9,8 % 5,3 % 8,6
➀ Office fédéral de la statistique : résultats comptables des entreprises suisses, Neuchâtel 2003.
➁ Full time equivalent (nombre de collaborateurs recalculé sur une base à plein temps).
➂ Rotation du capital = chiffre d’affaires : capital investi.
Annexe 6
Plan comptable général suisse pour petites et moyennes entreprises opérant dans la production, le
commerce et les prestations de services de Sterchi, Mattle, Helbling (extrait à des fins de formation)
10 Actifs circulants 20 Fonds étrangers 3000 Recettes de la vente de produits (produit 740 Résultat des titres/participations
des ventes) 7400 Produit des titres
100 Liquidités 200 Fonds étrangers à court terme
3080 Variations des stocks de produits semi-finis 7410 Charges de titres
1000 Caisse 2000 Créanciers (dettes résultant de la vente
et finis 7450 Produit des participations
1010 Poste de biens et de prestations de services)
3200 Produit des marchandises (produits 7460 Charges de participation
1020 Banque 2100 Banque
commerciaux)
1050 Placements financiers à court terme 2200 Impôt sur le chiffre d’affaires dû (TVA) 750 Résultat des immeubles
3400 Produits des prestations
1060 Titres 2206 Créancier impôt anticipé (IA) 7500 Produits des immeubles
3800 Pertes sur débiteurs
2260 Dividendes 7510 Charges immobilières
110 Créances (pertes sur créances)
2270 Créanciers Assurances sociales
1100 Débiteurs (créances résultant de livraisons
2300 Compte de régularisation passif
et de prestations de services)
(passifs transitoires)
1109 Ducroire (correction de valeur des débiteurs) ➀
2330 Provisions à court terme
1140 Avances et prêts 4 Charges de matières, marchandises 8 Résultat neutre
1170 Débiteur TVA (impôt préalable) 240 Fonds étrangers à long terme et prestations de service
1176 Débiteur impôt anticipé (IA) 2400 Prêt bancaire
2430 Emprunts obligataires 4000 Charges de matières 8000 Charges hors exploitation
120 Stocks 4200 Charges de marchandises 8100 Produits hors exploitation
2450 Prêts passifs
1200 Marchandises (commerciales) 4400 Charges pour prestations de tiers 8500 Charges exceptionnelles ➂
2451 Hypothèques
1210 Matières premières 8600 Produits exceptionnels
2600 Provisions à long terme
1260 Produits finis 8900 Impôts directs ➃
1270 Produits semi-finis
28 Fonds propres➁
1280 Prestations de services non facturées
Entreprise individuelle 5 Charges de personnel
130 Compte de régularisation actif
2800 Fonds propres
1300 Compte de régularisation actif
2850 Privé 9 Clôture
(actifs transitoires)
Société anonyme 5000 Charges salariales
14 Actifs immobilisés 2800 Capital-actions 5700 Charges sociales
2900 Réserve légale issue du capital 5800 Autres charges de personnel 9000 Compte de résultat
140 Placements financiers 9100 Bilan
1440 Prêt actif 2950 Réserve légale issue du bénéfice
1480 Participations 2960 Réserves facultatives issues du bénéfice
2970 Bénéfice reporté
150 Immobilisations corporelles meubles
1500 Machines, appareils 6 Autres charges d’exploitation
1509 Correction de valeur ➀ et intérêts
1510 Mobilier, équipements
1520 Machines de bureau, informatique, 6000 Charges de locaux/charges de loyer
communication 6100 Entretien et réparations
1530 Véhicules 6200 Charges de véhicules
1540 Outils, appareils 6300 Charges d’assurance ➀ Des postes de correction de valeur sont également possibles pour d’au-
6400 Charges d’énergie et d’élimination tres actifs. Le chiffre 9 est toujours placé en quatrième position pour les
160 Immobilisations corporelles immeubles 6500 Charges administratives comptes de correction de valeur.
1600 Immobilisations (immeubles) 6600 Charges de publicité ➁ Les fonds propres sont structurés différemment selon la forme juridique.
1609 Immobilisations (immeubles) ➀ 6700 Autres charges d’exploitation
➂ Exceptionnel englobe également ici, en guise de terme générique, les
6800 Amortissements résultats uniques et hors période cités par le Code des obligations.
170 Immobilisations incorporelles
6900 Charges d’intérêts (charges financières)
1700 Brevets, licences ➃ Dans la société anonyme en tant que personne morale, c’est sous ce
6950 Produits des intérêts (produits financiers)
compte que sont enregistrés les impôts directs. Pour l’entreprise indivi-
180 Capital social non versé
duelle, la charge d’impôt de la personne physique du ou de la propriétaire
1800 Capital-actions non libéré doit être comptabilisée sur le compte privé.
Annexe 6
Dans le Plan comptable suisse PME, les numéros de comptes des classes 3 à 8 ont été choisis
de manière à pouvoir en déduire facilement un compte de résultat à plusieurs niveaux sous la
forme d’un rapport selon la méthode des coûts complets (affectation des charges par nature)
selon le modèle suivant (classes respectivement groupes de comptes à la dernière colonne).
Compte de résultat
Selon la branche ou le cas, il est possible d’ajouter d’autres résultats intermédiaires ou d’en
supprimer.
➀ EBITDA Earnings (résultat) before (avant) Interest (intérêts), Taxes (impôts), Depreciation (amortissements
d’immobilisations corporelles) and Amortization (et amortissements d’immobilisations incorporelles). Ce
concept anglais est largement répandu dans la vie des entreprises ainsi que dans la presse économique.