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En effet, les atomes qui constituent le matériau peuvent présenter des dipôles
électrostatiques qui sont susceptibles d'interagir avec un champ électrique.
Création des dipôles électriques qui s'orientent dans le sens du champ extérieur
d'où la polarisation du diélectrique.
Cours d’électricité 3 –– SMP4 - 2024
CLASSEMENT DE LA CONDUCTIN SELON LA VALEUR DELA RESSITANCE
Dans un diélectrique la conductivité électrique est très faible ( de l’ordre de 10-6 s/m).
Donc pour des champs E peu intenses il en résulte des densités de courant J négligeables.
b) Courant de déplacement
Moment/O :
A l’équilibre :
E
Ce qui donne
B A
p
où p = qBA est le moment dipolaire électrique.
P On définit le vecteur
dt
Intensité de polarisation
au point M0 :
M0
P =dp /dt
P s’exprime en C.m-2
P = Densité volumique locale des moments dipolaires
P est une grandeur locale macroscopique caractérisant l’état de
polarisation de la matière.
Attention : Les moments dipolaires sont représentés par p et l’intensité
de polarisation macroscopique par P
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II. Aspects macroscopiques - Charges de polarisation
Matériau polarisé virtuelles, fictives, équivalentes
(+dq)
Equivalent à
dt
Elément dt ayant une polarisation Dipôle ayant un moment dipolaire
élémentaire
M
r
+
(t)
dt entourant le point M0 du milieu polarisé
O dipôle avec
y
x
D’où en M :
charges équivalentes à
Volumiques : 𝝆𝒑 = −𝒅𝒊𝒗𝑷
la polarisation :
Surfaciques :
Pour avoir le champ électrique créé par les charges de polarisation :
dS dS
vide dt
dt
diélectrique
créé par le milieu polarisé (champ dépolarisant) créé par toutes les charges
réelles (champ extérieur)
𝝆+𝝆𝒑
𝒅𝒊𝒗𝑬 =
𝜺𝟎
ou
Conduit à définir
D :Déplacement électrique
Forme locale :
Forme intégrale :
ON TRAVAILLE ALORS AVEC LES CHARGES REELLES + LES CHARGES FICTIVES POUR
DETERMINER LE VECTEUR COMME SI ON ETAIT DANS LE VIDE.
Permittivité relative/vide
(sans dimension) Permittivité absolue
(même unité que e0)
Equation locale
du théorème de Gauss
dans un milieu l.h.i
• Le flux sortant par la surface latérale négligeable (M1 et M2 sont très proches de (S))
• L’aire commune aux deux sections droites étant S.
D’où ou
E1
(2) s
(S)
(1)
n2
Charges réelles
Charges de polarisation
Considérons une surface quelconque (S) séparant deux milieux diélectriques (1)
et (2) :
n E2
M2 E1
(2) A B t
D M1 C (S)
(1)
Propriété de
flux
Propriété
de
circulation
Relation du milieu :
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Relations de passage entre deux milieux
diélectriques parfaits L.H.I
Soient deux milieux diélectriques L.H.I de
permittivités relatives er1 et er2 (er1 > er2),
séparés par la surface (S).
(D2n)(S) = (D1n)(S)
Il y a donc déviation des lignes de
D’où : champ lorsque la permittivité change.
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- +
- +
- +
- +
- +
- +
(1) (2)
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V. Forces subies par un diélectrique dans un champ extérieur
non uniforme :
Un diélectrique placé dans un champ électrique subit des forces et des
couples de forces qui proviennent de l'interaction du champ électrique avec
les dipôles du diélectrique.
En effet, lorsqu'un diélectrique de volume (t) est placé dans un
champ électrique non uniforme, chaque élément de volume se
comporte comme un dipôle :
D’autre part et
D’où
Soit:
D’autre part, la différence de potentiel entre R1 et R2 est
d’où
et
C’est une force dirigée vers l’axe du câble coaxial. Cours d’électricité 3 –– SMP4 - 2024
VI. Energie électrostatique
(t)
r
avec et
Soit :
Br
On en déduit le champ d’induction magnétique : m B
n
q u r
Bq
m0i
m0i
M dm =Mdt
M uniforme → dans le
ka ≠ 0 volume, les courants
locaux s’annulent 2 à 2
ja = 0
D’où en P :
Il vient donc à
intégrer :
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… dont le résultat est :
n : normale à dS
sortant de (t) ;
dirigée du milieu
vers l’extérieur
On compare avec l’effet de distributions des courants :
courants volumiques :
équivalents à
l’aimantation : surfaciques :
dS dS
Milieu dt vide dt
aimanté
(
B.d = 0 j ja .dS ) (
rot B = 0 j ja )
(C )
(S)
B
B
= j rot M rot M = j
0
rot ou
0
B
Conduit à définir H= M
0
H rot H = j
H s’exprime comme Men A/m
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Nouvelle formulation du théorème d’Ampère
dans les milieux magnétiques
Forme locale :
Forme intégrale : H .d = I enlacés par (C)
(C ) a lg ébrique
Perméabilité relative/vide
(sans dimension) Perméabilité absolue
(même unité que 0 : H/m )
·c m < 0 : milieux diamagnétiques (M opposé à B0 appliqué)
·c m > 0 : milieux paramagnétiques (M de même sens que B0 appliqué)
Milieux cm Influence de la
température
Diamagnétiques
N2 gazeux -4.10-8 cm
Cuivre -9,4.10-6 indépendante de T
Bismuth -1,7.10-4
Paramagnétiques cm = C T
dispersés (loi de Curie)
O2 gazeux +2.10-6 C : cte > 0
Air +3,7.10-7
Paramagnétiques
condensés c m = C (T - q )
O2 liquide +3,1.10-3 (loi de Curie-Weiss)
Aluminium +2,1.10-5
q : cte réelle
pour un
milieu l.h.i
En transformant et simplifiant :
• Le flux sortant par la surface latérale négligeable (M1 et M2 sont très proches de (S))
• L’aire commune aux deux sections droites (de faible dimension) étant S.
Propriété
de flux
Propriété
de
circulation
Relation du milieu :
D’où :
Remarque : les paramagnétiques (cm > 0) sont donc attirés vers les régions de champ
intense. Par contre, les diamagnétiques (cm < 0) sont repoussés par ces régions.
milieu magnétique
(t’)
distribution de courants
(t0) j
(t)
(S)
espace
avec :
et
soit :
B2
La densité volumique d’énergie vaut : wB =
2m
Si S est la surface du solénoïde (de N spires parcourues par le courant I) et l sa
longueur, l’énergie emmagasinée s’écrit :
schématiquement
A l’échelle macroscopique :
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Effet de l’excitation externe H
Hc : excitation
coercitive
Mr : aimantation
rémanente
1. Constitution
2. Mise en équation : cas parfait
3. Réluctance – Loi d’Hopkinson
4. Analogie magnétique – électrique
5. Inductance propre
6. Inductance mutuelle
– Conservation du Flux
– Théorème d’Ampère
– Loi des matériaux
Bmat = B 0 r H = 0 H 0 r H = H 0
Par ex pour le fer , μr ≅ 1000 : H0 est 1000 fois plus important que H.
Le courant nécessaire pour avoir une excitation donnée dans l’entrefer, sera
d’autant plus faible que μr sera grand.
Bmat = B B = 0 r Ni (L ( r 1))
dl
On suppose B et dl colinéaires → C M S M
Ni = M
Réluc tan ce
FMM = Ni =
La réluctance ne dépend que des caractéristiques géométriques du circuit.
U=R I
FMM =
analogie
Remarque : Plus la réluctance d’un circuit est faible (μr grand), plus il «attirera »
le flux. Un circuit à forte perméabilité canalisera le flux et se comportera comme
un tube de champ.
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Exemples d’applications de l’analogie par
schéma équivalent
• Circuit avec entrefer
Y
L= =N
2
H
i
12 = 1 eq = N 1i1 eq
l’inductance mutuelle M12 entre (C1) et (C2) → 12
quotient du flux totalisé commun Y12 = N212
généré par le courant i1 circulant dans (C1) :
N 2 12 N 1 21
M 12 = = = M 21 = N 1 N 2 eq
i1 i2
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1. Introduction
• Objectifs fondamentaux :
- être capable de décrire la perturbation E(r,t) et B(r,t)
pour les O.E.M.
- être capable de calculer l’énergie transportée.
• Démarche :
- Propriétés des champs E et B variables.
- Equation d’onde dans un milieu parfait et isotrope.
- Solution vitesse de propagation (milieu non conducteur).
- Energie transportée.
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• Domaines d’applications :
Milieux étudiés
• Gauss :
• B à flux conservatif :
• Eq de Maxwell – Faraday :
• Eq de Maxwell – Ampère :
Remarques :
• le terme g lié à la conductivité = terme « dissipatif »
• e homogène à 1/(vitesse)2, soit : v = 1/(e)1/2 = constante
caractéristique du matériau
¶ E(z,t) 1 ¶ E(z,t)
2 2
= 2
¶z2
v ¶t 2
¶E
2
¶E ¶E ¶E
2 2
¶E ¶E
2 2 2
-2 + 2 = 2 +2 + 2
¶r12
¶r1¶r2 ¶r2 ¶r1 ¶r1¶r2 ¶r2
¶E
2
Soit : =0
¶r1¶r2
º
v = 3.108m/s = c = vitesse de la lumière
Lumière O.E.M
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• Structure de l’onde plane (propagation // Oz)
Plan d’onde
Plan d’onde
ou
Puissance Effet
Variation de la
rayonnée Joule
densité d’énergie
par O.E.M
électromagnétique
= U/t
par rapport au temps
Flux de
entrant dans (S)
au travers (S)
donne l’intensité et la
direction de l’énergie
électromagnétique.