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DS de SII n°3

NOM : Note : /20


Prénom : Remarques :
Classe :

DS de SII n°3 CORRIGÉ


Aucun document n’est autorisé. Durée : 4 heures.
Les 5 exercices sont indépendants. Concernant l’exercice 3, ses parties 1 et 2 sont indépendantes.
Vous disposez de brouillons dans le dossier technique pour amorcer vos raisonnements.

1. Statique : questions de cours


Q1.1. Faire le croquis du contact et donner le torseur d’action mécanique {𝑇(2⟶1) } du contact, du sol 2 sur le
pneumatique 1, avec frottement et résistance au roulement. Vous préciserez les relations entre les
composantes du torseur, l’influence de la cinématique et le nom des coefficients utilisés (contact ponctuel de
normale (𝐼, 𝑛⃗)).

Croquis :

𝑻𝟐𝟏 𝟎
{𝑇(2⟶1) } ∶ { 𝑵𝟐𝟏 𝟎 }
𝐼 𝟎 𝑪𝟐𝟏 ⃗⃗⃗⃗
⃗ ,𝑧)
(𝑡 ,𝑛

I
𝑇21 = ± 𝜇. 𝑁21 𝑠 ′ 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝐼, 1⁄2)
I 𝑒𝑡 𝐶21 = 𝐶𝑟é𝑠 𝑟𝑜𝑢𝑙 = ± 𝑘𝑟 . 𝑁2→1 𝑠 ′ 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠𝑒 à 𝜔
⃗ 1/2

 = tg  est le coefficient de frottement entre les matériaux 1


et 2.

𝒌𝒓 (en mètre) est le coefficient de résistance au roulement


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉(𝐼 ∈ 1/2) ≠ ⃗0 𝑒𝑡 𝜔 ⃗ 1⁄2 = 𝜔𝑟 1⁄2 . 𝑧 ≠ ⃗0 (𝜔𝑝 1⁄2 = 0) entre les matériaux 1 et 2.

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Soit un espace affine 𝐸 = (𝑂, ℬ) / ℬ: (𝑥 , 𝑦, 𝑧) 𝑏𝑎𝑠𝑒 𝑜𝑟𝑡ℎ𝑜𝑛𝑜𝑟𝑚é𝑒 𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒.

Q1.2. Donner les expressions de l’aire dS (de la surface cylindrique) et du volume élémentaire dV d’une portion de
cylindre d’axe (𝑂, 𝑧) de rayon R et de longueur L. Préciser les bornes d’intégration.

𝑑𝑆 = 𝑹. 𝒅𝜽. 𝒅𝒛 (Pour la surface cylindrique, ce qui n’est pas la seule


surface qui peut être définie par une portion de cylindre. On peut
définir 𝑑𝑆 = 𝑟. 𝑑𝜃. 𝑑𝑟 et 𝑑𝑆 = 𝑑𝑟. 𝑑𝑧)

𝐵𝑜𝑟𝑛𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑆 ∶ 𝟎 ≤ 𝒛 ≤ 𝑳 𝒆𝒕 𝟎 ≤ 𝜽 ≤ 𝟐. 𝝅

𝑑𝑉 = 𝒓. 𝒅𝜽. 𝒅𝒛. 𝒅𝒓 (Attention r varie pour le volume)

Bornes de V : 𝟎 ≤ 𝒓 ≤ 𝑹 ; 𝟎 ≤ 𝒛 ≤ 𝑳 𝒆𝒕 𝟎 ≤ 𝜽 ≤ 𝟐. 𝝅

Q1.3. Donner les expressions de l’aire dS et du volume élémentaire dV d’une sphère de centre O et de rayon R.
Préciser les bornes d’intégration.

𝑑𝑆 = 𝑹𝟐 . 𝒄𝒐𝒔(𝜱). 𝒅𝜱. 𝒅𝜽

𝝅 𝝅
Bornes de S : 𝟎 ≤ 𝜽 ≤ 𝟐. 𝝅 𝒆𝒕 − 𝟐 ≤ 𝜱 ≤ 𝟐

𝑑𝑉 = 𝒓𝟐 . 𝒄𝒐𝒔(𝜱). 𝒅𝜱. 𝒅𝜽. 𝒅𝒓

𝝅 𝝅
Bornes de V : 𝟎 ≤ 𝒓 ≤ 𝑹 ; 𝟎 ≤ 𝜽 ≤ 𝟐. 𝝅 𝒆𝒕 − 𝟐 ≤ 𝜱 ≤ 𝟐

Q1.4. Donner les quatre informations nécessaires pour passer d’une description locale à une description globale
des actions mécaniques entre deux systèmes matériels.
La densité d’effort L’élément d’intégration (dx, dS, …)

Les bornes du domaine d’intégration ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ pour le calcul du moment en


L’expression du levier 𝐴𝑀
A (M décrivant l’ensemble du domaine d’intégration).

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Soit le train d’engrenage ci-contre où le pignon 1 est le pignon moteur. L’angle de pression des dentures est
noté α.
Schéma pour les tracés :

⃗⃗ 𝟏⟶𝟐
𝑹

⃗⃗ 𝟑⟶𝟒
𝑹

Q1.5. Tracer l’effort 𝑅⃗1⟶2 sur le schéma ci-dessus et donner {𝑇(1⟶2) } au point I12 de contact entre les dentures.
Vous préciserez le signe des efforts tangentiel et radial et la relation qui les relie.
Torseur : Relation et signes :
0 0
{𝑇(1→2) } ∶ {𝐹𝑅 1→2 0} 𝐹𝑅 1→2 ≤ 0 ; 𝐹𝑇 1→2 ≤ 0
𝐹𝑇 1→2 0ℬ
𝐼12
𝑒𝑡 𝐹𝑅 1→2 = 𝑡𝑎𝑛(𝛼). 𝐹𝑇 1→2

Q1.6. Tracer l’effort 𝑅⃗3⟶4 sur le schéma ci-dessus et donner {𝑇(3⟶4) } au point I34 de contact entre les dentures.
Vous préciserez le signe des efforts tangentiel et radial et la relation qui les relie.
Torseur Relation et signes :
0 0
{𝑇(3→4) } ∶ {𝐹𝑅 3→4 0} 𝐹𝑅 3→4 ≤ 0 ; 𝐹𝑇 3→4 ≥ 0
𝐹𝑇 3→4 0ℬ
𝐼34
𝑒𝑡 𝐹𝑅 3→4 = − 𝑡𝑎𝑛(𝛼). 𝐹𝑇 3→4

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Q1.7. Un torseur d’action mécanique quelconque est donné ci-dessous. Barrer les composantes qui sont nulles
grâce à l’hypothèse de problème plan.
Symétrie de plan (O, 𝑥 , 𝑦) Symétrie de plan (O, 𝑦, 𝑧) Symétrie de plan (O, 𝑥 , 𝑧)
𝑋21 𝐿21 𝑋21 𝐿21 𝑋21 𝐿21
{𝒯(𝑆2 → 𝑆1 )} = { 𝑌21 𝑀21 } {𝒯(𝑆2 → 𝑆1 )} = { 𝑌21 𝑀21 } {𝒯(𝑆2 → 𝑆1 )} = { 𝑌21 𝑀21 }
∀𝑃 𝑍21 𝑁21 ℬ ∀𝑃 𝑍21 𝑁21 ℬ ∀𝑃 𝑍21 𝑁21 ℬ

2. Bouche de climatisation
Q2.1. Effectuer le graphe d’analyse de ce système. On fera apparaître les actions à distance. Construire la figure de
projection qui sera nécessaire aux calculs par la suite.
Graphes : Figure :

Q2.2. Isoler les solides {2 + 3} et prouver rigoureusement que le torseur d’action mécanique {𝒯(2 → 1)} s’écrit :
𝑝. 𝑆. ⃗⃗⃗⃗
𝑥2
{𝒯(2 → 1)} = { } (On pourra utiliser ce résultat pour la suite).
𝐵
⃗0

Version longue (trop longue) :


Isolons les solides {2 + 3}. Les actions mécaniques s’exerçant sur cet ensemble sont données dans les deux
glisseurs ci-dessous (qui est plus astucieux d’exprimer dans la base ℬ2 ) :
𝑋12 0
{𝒯(1 → 2)} = { 𝑌12 0} car les solides sont en liaison rotule en 𝐵.
𝑍12 0ℬ
𝐵 2

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𝑋03 0
{𝒯(0 → 3)} = { 𝑌03 0} car les solides sont en liaison rotule en 𝐷.
𝑍03 0ℬ
𝐷 2

L’ensemble isolé est alors en équilibre par rapport à un repère galiléen sous l’action de deux glisseurs en
𝐵 et en 𝐷.
Théorème : leurs résultantes ont donc la même droite d’action, la droite d’action (𝐵𝐷) = (𝐵, ⃗⃗⃗⃗
𝑥2 ).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ainsi : 𝐹(1 → 2) = 𝑋12 . ⃗⃗⃗⃗ 𝑥2 (le signe négatif vient du fait que la pression 𝑝 tend à faire sortir la
𝑥2 = −𝑝. 𝑆. ⃗⃗⃗⃗
tige 2 du corps du vérin 3).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ainsi, 𝐹(2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
→ 1) = −𝐹(1 → 2) = 𝑝. 𝑆. ⃗⃗⃗⃗
𝑥2
On peut ainsi réécrire le torseur :
𝑝. 𝑆. ⃗⃗⃗⃗
𝑥2
{𝒯(2 → 1)} = { }
𝐵
⃗0

(𝑌12 𝑒𝑡 𝑍12 𝑠𝑜𝑛𝑡, 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝑠û𝑟, 𝑛𝑢𝑙𝑙𝑒𝑠)

Version concours :
L’ensemble {2 + 3} est en équilibre par rapport à un repère galiléen sous l’action de deux glisseurs en 𝐵
et en 𝐷. Théorème : leurs résultantes ont la même droite d’action, la droite d’action (𝐵𝐷) = (𝐵, ⃗⃗⃗⃗
𝑥2 ).
𝑋12 0 −𝑋12 0
alors {𝒯(1 → 2)} = { 0 0} ; {𝒯(0 → 3)} = { 0 0} 𝑒𝑡 𝑋12 = −𝐹ℎ = −𝑝. 𝑆 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝑙′ é𝑛𝑜𝑛𝑐é.
𝐵
0 0 ℬ2 𝐷
0 0 ℬ2

𝑝. 𝑆. ⃗⃗⃗⃗
𝑥2
Finalement, {𝒯(2 → 1)} = { }
𝐵
⃗0

Q2.3. On isole le solide 1, effectuer le bilan des actions mécaniques.


 Action de 0 → 1 en O (linéaire annulaire)
𝑋𝑙𝑎01 0
{𝒯(𝑙𝑎0 → 1)} = { 0 0}
𝑍𝑙𝑎01 0ℬ
𝑂

 Action de 0 → 1 en 𝐴 (rotule)

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𝑋𝑟01 0
{𝒯(𝑟0 → 1)} = { 𝑌𝑟01 0}
𝑍𝑟01 0ℬ
𝐴

 Action en 2 → 1 en 𝐵 (rotule)
𝑝𝑆. ⃗⃗⃗⃗
𝑥2
{𝒯(2 → 1)} = { }
𝐵
⃗0
 Action de la pesanteur sur 1 en 𝐺
−𝑚𝑔. 𝑧
{𝒯(𝑝𝑒𝑠 → 1)} = { }
𝐺

0
 Action de l’air sur 1 en 𝑀
𝐹. 𝑥
{𝒯(𝑎𝑖𝑟 → 1)} = { }
𝑀 0

Et rien d’autre !
Pas de PFS ni de calcul car ce n’est pas demandé dans la question.

Q2.4. Ecrire l’équation issue du théorème du moment statique en 𝑂 appliqué au solide 1 et projeté sur 𝑦, (on ne
demande pas de développer le calcul).
J’applique le théorème du moment statique projeté sur 𝑦 au solide isolé 1 :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
[𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂 (𝑙𝑎0 → 1) + 𝑀𝑂 (𝑟0 → 1) + 𝑀𝑂 (2 → 1) + 𝑀𝑂 (𝑝𝑒𝑠 → 1) + 𝑀𝑂 (𝑎𝑖𝑟 → 1)] . 𝑦 = 0

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𝑙.𝐹
Q2.5. Grâce à la question précédente, on montre que 𝑝 = 𝑆.𝑑 .𝑐𝑜𝑠 𝛼. A l’aide d’un schéma, dans la position
particulière du système, exprimer l’angle 𝛼 en fonction de longueurs. Déterminer la valeur numérique de la
pression 𝑝 dans le vérin et conclure vis-à-vis du cahier des charges.
Schéma : Calculs :
𝑑
On a : tan 𝛼 = − 𝑒 (car 𝛼 < 0)
Ainsi :
𝑙. 𝐹 𝑙. 𝐹
𝑝= =
𝑆. 𝑑. cos 𝛼 𝑆. 𝑑. cos 𝑑
(arctan (− 𝑒 ))
Application numérique :
40.10−2 . 150
𝑝=
20
20.10−4 . 20.10−2 . cos (arctan (−
30))
= 1,80.105 𝑃𝑎

Conclusion :

La pression dans le vérin est alors de 1,80 𝑏𝑎𝑟𝑠 inférieure donc à la valeur maximale du cahier des charges
fixée à 2 𝑏𝑎𝑟𝑠. L’exigence 1.4.1 du cahier des charges est donc validée.

3. Statique : chaîne cinématique d’une soufflerie


SOUFFLERIE/PARTIE 1 : Calculs préliminaires
Q3.1. Calculer le torseur {𝑻(𝒂𝒊𝒓→𝒑𝒂𝒍𝒆 𝟏) } des actions mécaniques de l’air sur la pale 1 au point A.

Calculs intégraux classiques,


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 1
Ω𝑓 (𝑀) = 2 . 𝜌. 𝑏. 𝑐𝑣 (𝑟). 𝑟 2 . 𝜔4⁄0 2 . 𝑣1 + 2 . 𝜌. 𝑏. 𝑐𝑥 (𝑟). 𝑟 2 . 𝜔4⁄0 2 . 𝑥 est une densité linéique
𝑙2 𝑙2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑎𝑖𝑟→𝑝𝑎𝑙𝑒 1 = ∫ Ω𝑓 (𝑀). 𝑑𝑟 = ∫ ( . 𝜌. 𝑏. 𝑐𝑣 (𝑟). 𝑟 2 . 𝜔4⁄0 2 . 𝑣1 + . 𝜌. 𝑏. 𝑐𝑥 (𝑟). 𝑟 2 . 𝜔4⁄0 2 . 𝑥 ). 𝑑𝑟
𝑙1 𝑙1 2 2
𝐾𝑣
Et 𝑐𝑣 (𝑟). 𝑟 2 = 𝑟
. 𝑟 2 = 𝐾𝑣 . 𝑟. 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑐𝑒 𝑐𝑎𝑙𝑐𝑢𝑙 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑′ 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑒𝑟 (𝑖𝑑𝑒𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑐𝑥 (𝑟). 𝑟 2 )

Car ∫ 𝑓(𝑟). 𝑔(𝑟). 𝑑𝑟 ≠ ∫ 𝑓(𝑟). 𝑑𝑟 . ∫ 𝑔(𝑟). 𝑑𝑟


𝑙2
1 1
= ∫ ( . 𝜌. 𝑏. 𝐾𝑣 . 𝑟. 𝜔4⁄0 2 . 𝑣1 + . 𝜌. 𝑏. 𝐾𝑥 . 𝑟. 𝜔4⁄0 2 . 𝑥 ). 𝑑𝑟
𝑙1 2 2
𝟏
𝑅𝑎𝑖𝑟→𝑝𝑎𝑙𝑒 1 = . 𝝆. 𝒃. 𝝎𝟒⁄𝟎 𝟐 . (𝑙2 2 − 𝑙1 2 ). (𝐾𝑣 . 𝒗
Et, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗)
⃗ 𝟏 + 𝐾𝑥 . 𝒙
𝟒

𝑙2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑎𝑖𝑟→𝑝𝑎𝑙𝑒 1 (𝐴) = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝑀 ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Ω𝑓 (𝑀). 𝑑𝑟 𝑎𝑣𝑒𝑐 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝑀 = 𝑟. 𝑢
⃗1
𝑙1

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𝟏
Alors, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑎𝑖𝑟→𝑝𝑎𝑙𝑒 1 (𝐴) = 𝟔 . 𝝆. 𝒃. 𝝎𝟒⁄𝟎 𝟐 . (𝑙2 3 − 𝑙1 3 ). (𝐾𝑣 . 𝒙 ⃗ 𝟏)
⃗ . −𝐾𝑥 . 𝒗

Finalement,
𝟏
𝑅𝑎𝑖𝑟→𝑝𝑎𝑙𝑒 1 = 𝟒 . 𝝆. 𝒃. 𝝎𝟒⁄𝟎 𝟐 . (𝑙2 2 − 𝑙1 2 ). (𝐾𝑣 . 𝒗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗)
⃗ 𝟏 + 𝐾𝑥 . 𝒙
{𝑻(𝒂𝒊𝒓→𝒑𝒂𝒍𝒆 𝟏) } ∶ { 𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑎𝑖𝑟→𝑝𝑎𝑙𝑒 1 (𝐴) = . 𝝆. 𝒃. 𝝎𝟒⁄𝟎 𝟐 . (𝑙2 3 − 𝑙1 3 ). (𝐾𝑣 . 𝒙 ⃗ 𝟏)
⃗ . −𝐾𝑥 . 𝒗
𝟔

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑎𝑖𝑟→ℎé𝑙𝑖𝑐𝑒 = 𝑅ℎ . 𝑥
Q3.2. On pose {𝑻(𝒂𝒊𝒓→𝒉é𝒍𝒊𝒄𝒆) } ∶ { . Donner les expressions de 𝑅ℎ 𝑒𝑡 𝐶ℎ en fonction des
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑎𝑖𝑟→ℎé𝑙𝑖𝑐𝑒 (𝐴) = 𝐶ℎ . 𝑥
paramètres du problème. On remarquera que ∑𝑖=9 ⃗ 𝒊 = ⃗𝟎.
𝑖=1 𝒗

On remarque que ∑𝑖=9 ⃗,


⃗𝒊=𝟎
𝑖=1 𝒗
𝟗
R air→hélice = R h . x⃗ = . 𝝆. 𝒃. 𝝎𝟒⁄𝟎 𝟐 . (𝑙2 2 − 𝑙1 2 ). 𝐾𝑥 . 𝒙
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝟒
il vient {𝐓(𝐚𝐢𝐫→𝐡é𝐥𝐢𝐜𝐞) } ∶ { 𝟗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Mair→hélice (A) = Ch . x⃗ = . 𝝆. 𝒃. 𝝎𝟒⁄𝟎 𝟐 . (𝑙2 3 − 𝑙1 3 ). 𝐾𝑣 . 𝒙

𝟔

On donne :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅3→4 = 𝐹𝑅 . 𝑦 + 𝐹𝑇 . 𝑧
{𝑻(𝟑→𝟒) } ∶ { 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝑅 = 𝑡𝑎𝑛(𝛼) . 𝐹𝑇 (𝛼 ∶ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛𝑠)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀3→4 (𝐼) = ⃗0

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Q3.3. Isoler {4+hélice} et exprimer 𝐹𝑇 𝑒𝑡 𝐹𝑅 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐶ℎ et d’autres paramètres. Préciser le théorème et


la projection utilisée.

Le graphe de structure n’est pas demandé mais vous l’avez bien


évidemment fait au brouillon !
BAM de l’ext. sur {4+hélice} :
{𝑻(𝒂𝒊𝒓→𝒉é𝒍𝒊𝒄𝒆) } ; {𝑻(𝟑→𝟒) } ; {𝑻(𝟎→𝟒) } 𝑚𝑎𝑖𝑠 𝑐 ′ 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡 𝑑 ′ 𝑎𝑥𝑒 (𝐴, 𝒙
⃗)
Pour avoir Ch , il faut forcément écrire une équation du TMS. On choisira celle en A selon 𝒙
⃗.
A l’équilibre de {4+hélice} / ℛ galiléen, d’après le Théorème du moment statique en A selon 𝒙
⃗,
Autrement dit,
Σ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑒𝑥𝑡→4 (𝐴). 𝒙 ⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ = 𝟎 ⟺ Ch + (𝐴𝐼 𝑅3→4 ). 𝒙 ⃗ = 𝟎 ⟺ Ch + 𝑅4 . 𝐹𝑇 = 0
𝐂𝐡 𝐂𝐡
𝑑 ′ 𝑜ù 𝑭𝑻 = − 𝒆𝒕 𝑭𝑹 = − 𝒕𝒂𝒏(𝜶) .
𝑹𝟒 𝑹𝟒

La courroie exerce sur la poulie motrice 5 des efforts en B et H. La vitesse de rotation de l’arbre du moteur
𝜔5/0 est positive, le couple 𝐶𝑚𝑜𝑡⟶5 sur l’arbre moteur 5 est donc aussi positif. Le brin de courroie entre les
points B et B’ est donc le brin en tension de la courroie (effort T1 ) et le brin entre les points H et H’ est nommé
le brin mou (effort T2 < T1 ). On sait que T1 = 𝑘. T2 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘 > 1 connu. T2 et T1 sont des grandeurs positives.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→5 = 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) . 𝑦 + 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) . 𝑧
Q3.4. Montrer que {𝑻(𝒄𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒊𝒆→𝟓) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→5 (𝑂) = −𝑇1 . 𝑅5 . (1 − 𝑘). 𝑥

D’après les figures 2 et 2bis et l’énoncé,


l’action de la courroie sur 5 se résume à deux glisseurs en B et H que nous allons additionner au point O.
On a donc,
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Pour les résultantes, R courroie→5 = T1 + T2
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗

Pour les moments en O, M ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
courroie→5 (O) = 𝑂𝐵 ∧ 𝑇1 + 𝑂𝐻 ∧ 𝑇2 avec 𝑂𝐵 ⊥ 𝑇1 𝑒𝑡 𝑂𝐻 ⊥ 𝑇2 ce qui donnera
des couples selon x⃗ seulement (levier par force avec le bon signe).

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R courroie→5 = T1 + T2
⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
Alors, {𝐓(𝐜𝐨𝐮𝐫𝐫𝐨𝐢𝐞→𝟓) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Mcourroie→5 (O) = 𝑂𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ 𝑇⃗⃗⃗1 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐻 ∧ 𝑇 ⃗⃗⃗2

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R courroie→5 = T1 . cos(β) . y ⃗ + T1 . sin(β) . z + T2 . cos(β) . y ⃗ − T2 . sin(β) . z
et dans (x⃗, y
⃗ , z), {𝐓(𝐜𝐨𝐮𝐫𝐫𝐨𝐢𝐞→𝟓) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M courroie→5 (O) = −𝑅5 . T1 . x ⃗ + 𝑅5 . T2 . x⃗

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
R courroie→5 = T1 . (1 + k). cos(β) . y ⃗ + T1 . (1 − k). sin(β) . z
et finalement, {𝐓(𝐜𝐨𝐮𝐫𝐫𝐨𝐢𝐞→𝟓) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
M courroie→5 (O) = −T1 . R 5 . (1 − k). x ⃗

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Q3.5. Isoler la poulie-motrice 5 et exprimer 𝑇1 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐶𝑚𝑜𝑡 𝑒𝑡 𝑑′ 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑠 𝑝𝑎𝑟𝑎𝑚è𝑡𝑟𝑒𝑠. Préciser le


théorème et la projection utilisée.
BAM de l’ext. sur 5 :
{𝑻(𝒄𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒊𝒆→𝟓) } ; {𝑻(𝟎→𝟓) } 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑖𝑣𝑜𝑡 𝑚𝑜𝑡𝑜𝑟𝑖𝑠é𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑥𝑒 (𝑂, 𝒙
⃗)

A l’équilibre de 5/ ℛ galiléen, d’après le Théorème du moment statique en O selon 𝑥 , on a :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝛴𝑀 𝑒𝑥𝑡→5 (𝑂). 𝒙 ⃗ = 𝟎 ⟺ −𝑇1 . 𝑅5 . (1 − 𝑘) + 𝐶𝑚𝑜𝑡 = 𝟎
𝑪𝒎𝒐𝒕
𝒅′ 𝒐ù 𝑻𝟏 =
𝑹𝟓 . (𝟏 − 𝒌)

SOUFFLERIE/PARTIE 2 : Calculs des actions mécaniques dans les liaisons

Pour la suite, on donne :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 = −𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) . 𝑦 − 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) . 𝑧
{𝑻(𝒄𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒊𝒆→𝟐) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 (𝑂′) = 𝑇1 . 𝑅2 . (1 − 𝑘). 𝑥

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅𝑎𝑖𝑟→ℎé𝑙𝑖𝑐𝑒 = 𝑅ℎ . 𝑥
{𝑻(𝒂𝒊𝒓→𝒉é𝒍𝒊𝒄𝒆) } ∶ {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝑎𝑖𝑟→ℎé𝑙𝑖𝑐𝑒 (𝐴) = 𝐶ℎ . 𝑥

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→5 = 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) . 𝑦 + 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) . 𝑧
{𝑻(𝒄𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒊𝒆→𝟓) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→5 (𝑂) = −𝑇1 . 𝑅5 . (1 − 𝑘). 𝑥

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅3→4 = 𝐹𝑅 . 𝑦 + 𝐹𝑇 . 𝑧
{𝑻(𝟑→𝟒) } ∶ { 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹𝑅 = 𝑡𝑎𝑛(𝛼) . 𝐹𝑇 (𝛼 ∶ 𝑎𝑛𝑔𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑖𝑔𝑛𝑜𝑛𝑠)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 3→4 (𝐼) = 0

Q3.6. On isole l’ensemble 𝜮 = {𝟏; 𝟐; 𝟑}. Compléter le bilan des actions mécanique de l’extérieur sur 𝜮 et
déterminer les actions mécaniques dans les liaisons en C et E en fonction de𝐹𝑅 , 𝐹𝑇 et des paramètres du problème.
(Le PFS sera écrit au point C).
Bilan des actions mécaniques de l’extérieur sur 𝚺 :
 Action de 0 → 1 en E (linéaire annulaire)
0 0
{𝒯(𝑙𝑎0 → 1)} = { 𝑌𝑙𝑎01 0}
𝑍𝑙𝑎01 0ℬ
𝐸

 Action de 0 → 1 en 𝐶 (rotule)
𝑋𝑟01 0
{𝒯(𝑟0 → 1)} = { 𝑌𝑟01 0}
𝑍𝑟01 0ℬ
𝐶

 Action en 4 → 3 en 𝐼 (engrenages)

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DS de SII n°3

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅4→3 = −𝐹𝑅 . 𝑦 − 𝐹𝑇 . 𝑧
{𝑻(𝟒→𝟑) } ∶ {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀4→3 (𝐼) = ⃗0
 Action de la courroie sur 2 en 𝑂′
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑅 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 = −𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) . 𝑦 − 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) . 𝑧
{𝑻(𝒄𝒐𝒖𝒓𝒓𝒐𝒊𝒆→𝟐) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 (𝑂′) = 𝑇1 . 𝑅2 . (1 − 𝑘). 𝑥

Σ est en équilibre/ ℛ galiléen donc :


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
TMS en 𝛴 𝑀 𝑒𝑥𝑡→𝛴 (𝐶) = 0

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝑙𝑎→1 (𝐶)= (𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑙𝑎→1 (𝐸) + 𝐶𝐸 ∧ 𝑅𝑙𝑎→1 )

= ⃗0 − (𝑎 + 𝑏). 𝑍𝑙𝑎01 . 𝑦 + (𝑎 + 𝑏). 𝑌𝑙𝑎01 . 𝑧


⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀4→3 (𝐶)= (𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4→3 (𝐼) + 𝐶𝐼 ∧ 𝑅4→3 )

⃗ + 𝑅3 . 𝐹𝑇 . 𝑥 + 𝑎. 𝐹𝑇 . 𝑦 − 𝑎. 𝐹𝑅 . 𝑧
=0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 (𝐶)= (𝑀𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 (𝑂′) + 𝐶𝑂′ ∧ 𝑅𝑐𝑜𝑢𝑟𝑟𝑜𝑖𝑒→2 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
= 𝑇1 . 𝑅2 . (1 − 𝑘). 𝑥 − 𝑎. 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) . 𝑦 + 𝑎. 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) . 𝑧

𝑅3 . 𝐹𝑇 + 𝑇1 . 𝑅2 . (1 − 𝑘) = 0 ①
Le TMS donne les équations {−(𝑎 + 𝑏). 𝑍𝑙𝑎01 + 𝑎. 𝐹𝑇 − 𝑎. 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) = 0
(𝑎 + 𝑏). 𝑌𝑙𝑎01 − 𝑎. 𝐹𝑅 + 𝑎. 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) = 0
𝑋𝑟01 = 0
Et pour le TRS 𝑌
{ 𝑟01 + 𝑌𝑙𝑎01 −𝐹𝑅 − 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽) = 0
𝑍𝑟01 + 𝑍𝑙𝑎01 −𝐹𝑇 − 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽) = 0

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DS de SII n°3

Résolution :
𝑋𝑟01 = 0
𝑎. (𝐹𝑅 − 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽))
𝑌𝑙𝑎01 =
𝑎+𝑏
𝑎. (𝐹𝑇 − 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽))
𝑍𝑙𝑎01 =
𝑎+𝑏
𝑏. 𝐹𝑅 + (2. 𝑎 + 𝑏). 𝑇1 . (1 + 𝑘). 𝑐𝑜𝑠(𝛽)
𝑌𝑟01 =
𝑎+𝑏
𝑏. 𝐹𝑇 + (2. 𝑎 + 𝑏). 𝑇1 . (1 − 𝑘). 𝑠𝑖𝑛(𝛽))
𝑍𝑟01 =
𝑎+𝑏

Q3.7. En choisissant judicieusement l’une des équations issues de la question précédente et les équations trouvées
n Q3.3 et Q3.5, exprimer le lien entre 𝑪𝒎𝒐𝒕 𝒆𝒕 𝑪𝒉.

L’équation ① 𝑅3 . 𝐹𝑇 + 𝑇1 . 𝑅2 . (1 − 𝑘) = 0 du système précédent se réécrit, d’après Q3.3 et Q3.5, en


Ch Cmot
𝑅3 . (− )+ . 𝑅 . (1 − 𝑘) = 0
𝑅4 R 5 . (1 − k) 2

𝑹𝟓 . 𝑹𝟑
𝑪𝒎𝒐𝒕 = .𝑪 (𝑜𝑛 𝑎 𝑏𝑖𝑒𝑛 𝐶𝑚𝑜𝑡 < 𝐶ℎ )
𝑹𝟐 . 𝑹𝟒 𝒉

4. Tourelle de pelle hydraulique


Le pivotement des tourelles de pelle hydraulique est réalisé par l’engrènement au point I d’un petit pignon
1 entraîné par un moteur hydraulique (couple noté 𝐶𝑚 ) avec une grande couronne 2 solidaire de la tourelle.

Q1. Tracer le graphe de structure.

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Pesanteur
2 𝐸𝑛𝑔𝑟è𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑒𝑛 𝐼
Effets dynamiques

Pivot
1
d’axe (A, 𝑦0 )
Pivot
d’axe (O, 𝑦0 ) 𝑪𝒎

0
−𝑪𝒎

Q2. Préciser les étapes de la démarche justifiée qui permettrait de calculer 𝐶𝑚 (on ne veut aucun calcul).

On attend, ici, un raisonnement tenant compte des particularités du système et


non pas la description générale de la démarche statique.

1. Isolement de 1 et utilisation du théorème du moment statique en A selon 𝑦0 .

Justifications :
Selon cet axe, le pivot entre 0 et 1 a son moment égal à 𝐶𝑚 . L’équation de moment en A selon 𝑦0 conduira
à une relation entre 𝐶𝑚 , 𝑟 𝑒𝑡 𝐹𝑇21 (𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡 𝑡𝑎𝑛𝑔𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒𝑛𝑡𝑢𝑟𝑒𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 2 𝑒𝑡 1)

2. Isolement de 2 et utilisation du théorème du moment statique en O selon 𝑦0 .

Justifications :
Selon cet axe, le pivot entre 0 et 2 a son moment nul. L’équation de moment en O selon 𝑦0 conduira à une
relation entre − 𝐹𝑇21 , 𝑅 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑛𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑢𝑒𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑒𝑓𝑓𝑒𝑡𝑠 𝑑𝑦𝑛𝑎𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠.

3. Combinaison des deux relations précédentes pour obtenir l’équation entre 𝐶𝑚 et les effets dynamiques.
Le moteur a, en effet, pour fonction de mettre en mouvement la tourelle. C’est ce mouvement
(cinématique de la tourelle) qui est pris en compte par les effets dynamiques. Vous verrez en PT, que le
mouvement et les effets dynamiques associés sont décrits par le torseur dynamique et le Principe
fondamental de la Dynamique (PFD).

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5. Modélisation des actions mécaniques de contact sur un palier lisse


On souhaite déterminer le modèle global des actions mécanique de contact sur un palier lisse, composant
technologique, encore appelé coussinet, utilisé pour le guidage en rotation d’un arbre dans un alésage. A la
suite de cette modélisation, on s’intéresse au dimensionnement de cet élément technologique dans système
bielle manivelle. Après une étude mécanique, l’effort radial global maximal appliqué par l’arbre 2 sur le
coussinet 1 est 𝐹 = 5 000 𝑁.

Q5.1. Déterminer le modèle global de l’action mécanique de l’arbre 2 sur le coussinet 1 sous la forme d’un torseur
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝒑 . 𝒄𝒐𝒔 𝜽 . ⃗⃗⃗
exprimé au point O dans le cas d’une densité d’effort de 2 sur 1 : 𝒑(𝑴) 𝒆𝒓 (M étant un point
𝒎𝒂𝒙
quelconque de la surface de contact).
On utilise dans ce cas les coordonnées cylindriques. La densité surfacique d’effort s’écrit alors
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑒𝑟 et l’élément de surface 𝑑𝑆 = 𝑅. 𝑑𝜃. 𝑑𝑧 (𝑐𝑦𝑙𝑖𝑛𝑑𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)
𝑝(𝑀) = 𝑝𝑚𝑎𝑥 . cos(𝜃) . ⃗⃗⃗
𝐿 𝜋
2 2 𝜋
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹(2 → 1) = ∬ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑝(𝑀) . 𝑑𝑆 = ∫ (∫ (𝑝𝑚𝑎𝑥 . cos(𝜃) . (cos(𝜃) . 𝑥 + sin(𝜃) . 𝑦). 𝑅. 𝑑𝜃). 𝑑𝑧 = 𝑝𝑚𝑎𝑥 . . 𝑅. 𝐿. 𝑥
𝑆 −
𝐿

𝜋 2
2 2

⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑅. 𝑒
Le levier est 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗𝑟 + 𝑧. 𝑧
𝐿 𝜋
2 2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀(𝑂, 2 → 1) = ∬ 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ∧ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑝(𝑀) . 𝑑𝑆 = ∫ (∫ (𝑅. 𝑒 𝑢𝑟 ). 𝑑𝑆
⃗⃗⃗𝑟 + 𝑧. 𝑧) ∧ (𝑝𝑚𝑎𝑥 . cos(𝜃) . ⃗⃗⃗⃗
𝐿 𝜋
𝑆 − −
2 2
𝐿 𝜋
2 2
= 𝑝𝑚𝑎𝑥 . ∫ ∫ 𝑧. cos(𝜃) . 𝑒 ⃗
⃗⃗⃗⃗𝜃 . 𝑑𝑆 = 0
𝐿 𝜋
− −
2 2

(𝑐𝑎𝑟 𝑧 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒 𝑑𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒 𝑑 ′ 𝑖𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛)

⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋
𝐹(2 → 1) = 𝑝𝑚𝑎𝑥 . 2 . 𝑅. 𝐿. 𝑥 ⃗
Et finalement, {𝑇(2→1) }: {
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀(𝑂, 2 → 1) = ⃗0
𝑂

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Q5.2. Exprimer le lien entre l’effort radial F et la pression 𝑝𝑚𝑎𝑥 .


On a
2. 𝐹
𝑝𝑚𝑎𝑥 =
𝜋. 𝑅. 𝐿

Q5.3. Conclure quant au choix du coussinet, d’après l’extrait de catalogue d’un constructeur donné en ANNEXE.
Numériquement,
2.500
𝑝𝑚𝑎𝑥 = = 53 𝑑𝑎𝑁. 𝑐𝑚−2
𝜋. 2.3
Les deux types de coussinets (ou paliers lisses) conviennent.

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Brouillon :

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