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Matheo
TD3
Introduction
Article :
L’article que nous allons étudier s’intitule « Dieu et le roi en Vendée militaire (1793-
1796) » et s’inscrit dans le premier numéro de 2021 (autrement dit le n°403) qui se nomme
Royalismes et royalistes dans la France révolutionnaire. Cet article est rédigé des pages 97 à
117 de ce numéro faisant au total 246 pages. Enfin, ce numéro quant à lui prend place dans
une revue dédiée à son sujet dont nous reviendrons dessus plus tard et qui s’intitule Annales
historiques de la Révolution française.
Auteure :
Cet article a été rédigé par Anne Rolland-Boulestreau, enseignant l'Histoire moderne à
l'Université catholique de l'Ouest à Angers, et qui a notamment consacré sa thèse à l'étude de
la notabilité rurale et de son rapport avec l'État, intitulée Les notables des Mauges,
Communautés rurales et Révolution, 1750-1830, (PUR, 2004). Elle a également examiné la
guerre civile et les violences perpétrées dans l'Ouest de la France à travers son ouvrage Les
colonnes infernales, Violences et guerre civile en Vendée militaire (1794-1795), (Fayard,
2015). Sa récente publication, qui a été le sujet de sa soutenance d'Habilitation à Diriger des
Recherches (HDR), traite de la pacification dans l'Ouest de la France sous le titre Guerre et
paix en Vendée (1794-1796), (Fayard, 2019).
Thème générale :
Problématique de l’auteure :
L'article examine les relations entre religion, royalisme et guerre civile dans la Vendée
militaire de 1793 à 1796. Il remet en question les stéréotypes sur cette période, montrant que
la lutte politique et religieuse était complexe et que chaque leader vendéen a joué un rôle
distinct dans la Contre-attaque.
L'article met en lumière les divisions au sein des Vendéens, mettant en avant les luttes
internes qui ont compliqué la guerre civile. Il souligne également l'ingérence des princes
émigrés, notamment l'influence limitée du comte d'Artois sur les événements vendéens.
L'auteure analyse en détail l'organisation des forces royalistes en Vendée, mettant en évidence
la transition vers une préoccupation essentiellement religieuse après les échecs des batailles
de Granville et de Quiberon. L'article examine également l'ignorance des émigrés et des
princes sur la réalité de la situation en Vendée, ainsi que leurs tentatives infructueuses de
rallier les troupes vendéennes. Enfin, l'article met en lumière les défis rencontrés par les
dirigeants vendéens, notamment Charette et Stofflet, et leurs relations avec les princes
émigrés.
Le document examine les rapports entre religion et monarchie dans la Vendée militaire
au cours des années 1793-1796. Il met en lumière la complexité des relations entre les
Vendéens et la monarchie, en soulignant que même si la cause du roi était un « étendard
ostentatoire de lutte » , cette adhésion au royalisme variait considérablement et n'était pas
uniforme. Le « catholicisme romain » était l’élément unificateur le plus puissant parmi les
insurgés. L’article souligne également que les Républicains ont mis du temps à comprendre la
nature nuancée de l’engagement des Blancs, les considérant initialement comme un « camp
monolithique ». Les termes utilisés pour désigner l'ennemi évoluent, passant des « royalistes »
aux « « fanatiques » défenseurs du clergé réfractaire ». On constate également que la
Restauration n’a pas modifié le « particularisme régionaliste généré par l’expérience populaire
de la guerre civile ». Le document souligne ainsi l'absence d'un engagement royaliste
uniforme chez les Vendéens, malgré la perception populaire qui les identifie à la cause
monarchique.
Conclusion