français

1)Identifiez au moins deux verbes à l'impératif :

"Réfléchissez" (groupe : verbe du 2e groupe, temps : présent de l'impératif)

"Voyez" (groupe : verbe du 2e groupe, temps : impératif présent)

Analyse : Les verbes à l'impératif, ici, sont utilisés pour engager directement le lecteur à réfléchir et à voir la
situation de Claude Gueux. Ce mode impératif donne une tonalité directive au discours, soulignant l'importance
de l'engagement du lecteur dans la réflexion.
Intérêt du mode impératif dans le discours : Le mode impératif est utilisé pour donner des ordres, des conseils,
ou exprimer des souhaits de manière directe. Dans ce contexte, Hugo veut impliquer le lecteur et le pousser à
une réflexion active sur la condition de Claude Gueux.

2)Pronoms "nous" dans les passages :

Premier "nous" : Victor Hugo et ses lecteurs. Il s'agit du point de vue de l'auteur et de son public.

Deuxième "nous" : Les politiciens ou la société en général. Cela implique une responsabilité collective.

Type de questions : Ces types de questions sont des questions rhétoriques. Elles sont posées pour suggérer des
réponses évidentes et inciter à la réflexion.

3)À qui l'orateur adresse-t-il le plaidoyer final ?

L'orateur adresse le plaidoyer final à la société tout entière, y compris les politiciens, les lecteurs, et tous
les membres de la communauté.

4)Formulation de la thèse dans l'épilogue :

Première partie : "Le grand problème de proportion dont la solution donnera l'équilibre universel : Que la
société fasse toujours pour l'individu autant que la nature."

Deuxième partie : "Cerveau bien fait, cœur bien fait, sans nul doute. Mais le sort et la société mal faits le
conduisent au vol et au meurtre."

Justification : La première partie souligne la nécessité d'une équité sociale, tandis que la deuxième partie
présente l'exemple concret de Claude Gueux pour illustrer les défauts de la société.

5)Arguments contre la peine de mort :

Injustice sociale : Hugo remet en question la culpabilité de Claude Gueux et souligne que la société mal
faite le pousse au crime.

Inefficacité de la peine de mort : Il critique le caractère barbare de la peine de mort en la comparant à

une "amputation barbare" et met en doute son efficacité.

Appel à la réforme : Hugo plaide en faveur d'une refonte du système pénal et éducatif, suggérant que la
solution ne réside pas dans la suppression de la vie, mais dans la correction des injustices sociales.