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Métaux et alliages

Métaux et alliages

Les métaux sont généralement utilisés sous forme d’alliages


composés de deux ou de plusieurs éléments chimiques
différents.

On appelle alliage d’un métal donné un alliage métallique


contenant au moins 50% de ce métal.

Parmi les métaux métalliques les plus utilisés on distingue


en premier les alliages ferreux (acier, fontes, Inox), puis les
alliages non ferreux à base d’aluminium, de cuivre et de
titane.
Métaux et alliages
Caractéristiques mécaniques

Métal Tf (°C) Module Limite Résistance Allongement


deYoung élastique max. (%)
(GPa) (MPa) (MPa)
Pb 327 13.8 11 14 80
Mg 650 44.8 80 100 20
Al 660 69 40 200 50
Cu 1085 125 60 400 55
Ni 1454 214 70 400 65
Fe 1538 207 50 200 30
Ti 1667 116 180 300 6-30
W 3410 408 1000 1510 1-6

Les métaux purs sont « mous »…


Les aciers
Les aciers
Les aciers sont des alliages Fer-carbone qui comportent
aussi une concentration appréciable d’autres éléments. Il se
caractérise par une teneur en carbone inférieur 2% C.

Comme ces aciers, dits non alliés, présentent des


insuffisances, on leur additionne souvent d’autres éléments
d’alliages pour former des aciers alliés.

Avec la composition chimique : (métal pur ou alliages).


Ex : un acier au carbone a une résistance d'autant plus
grande que sa teneur en carbone est plus élevée. L'addition
en proportion convenable d'autres métaux augmente encore
les caractéristiques mécaniques.
Les aciers

Classification des alliages FER + CARBONE. On distingue :

•Le FER industriel, pourcentage de carbone < 0,05 %

•Les ACIERS d'usage courant, pourcentage de carbone allant


de 0,05 % à 1,5 %

•Les FONTES, pourcentage de carbone allant de 2,5 % à 5 %


Les aciers
Les aciers
Influence du pourcentage de carbone dans les aciers-d'usage courant.
L'augmentation du pourcentage carbone dans les aciers,
Augmente :
la DURETÉ (H)
la résistance à la RUPTURE (Rr)
la LIMITE ÉLASTIQUE (Re)
la résistance au CORROSION
la résistance à l'USURE
Mais diminue :
la MALLÉABILITÉ (PLASTICITÉ - DUCTILITÉ)
la résistance aux chocs (RÉSILIENCE)
la soudabilité
D'où la nécessité de choisir un acier plus ou moins carburé selon que l'on
désire réaliser :
Résistance à l'usure : acier DUR (fort % carbone)
Chaudronnerie ou emboutissage : acier DOUX (faible % carbone)
Les aciers

• Influence des éléments d'addition (Autres métaux ou métalloïdes).


En dehors de la variation du pourcentage de carbone, on peut modifier
les caractéristiques mécaniques et aptitudes technologiques des aciers par addition
d'autres métaux dont les principaux sont, avec leurs principales influences :

•MANGANÈSE, augmente : la limite élastique et la trempabilité


•NICKEL, la résistance aux chocs et à la corrosion (fort %)
•CHROME, la résistance à l'usure et à la corrosion
•SILICIUM, la limite élastique
•TUNGSTÈNE, la résistance à l'usure et à la chaleur
•MOLYBDÉNE, la résistance à l'usure et à la chaleur
•VANADIUM, la résistance à l'usure et aux déformations (TÉNACITÉ)
Caractéristiques des aciers courants non alliés

Nuance %C (Rr) (Re) A% HB Soudabilit Trempabil


é ité
Extra- < 0,15 35-40 20 30 120 Excellente Nulle
doux
Doux 0,15 à 40-45 20-25 25 120-140 Bonne Nulle
0,30
Demi- 0,30 à 45-55 25-30 20 140-155 Délicate Très faible
doux 0,40
Demi-dur 0,40 à 55-65 30-35 17 156-180 Peu Moyenne
0,60
Dur 0,60 à 65-75 40 14 180-200 Non Bonne
0,70
Très dur 0,70 à 75-85 45 10 200-220 Non Bonne
0,80
Extra-dur > 0,80 > 85 50 7 > 220 Non Très
bonne
Obtention de la fonte

La fonte s’obtient dans les


hauts fourneaux à partir de
minerai de fer et du coke
(carbone).
L’élévation de température
conduit à la fusion de la
charge et à la transformation
chimique, ce qui permet
d’obtenir de la fonte liquide et
des résidus.
La fonte
La fonte
Les aciers
Les aciers

Il est obtenu à partir de la fonte


liquide dans un convertisseur.
Le passage de la fonte à l’acier
s’effectue grâce à l’insufflation
d’oxygène pur pour éliminer
l’excédent de carbone et
d’impuretés par brulage.
Les aciers

élaboration et fabrication de demi-produits en acier :


Désignation normalisée des matériaux

Classification par emplois

La désignation commence par la lettre « S » pour les aciers d’usage


général et par la lettre « E » pour les aciers de construction mécanique. Le
nombre qui suit indique la valeur minimale de limite élastique en Méga
Pascals.
Exemples :
S235 (acier d’usage général, de limite élastique 235MPa)
E320 (acier de construction mécanique, de limite élastique 320MPa)
Désignation normalisée des matériaux
Désignation normalisée des matériaux

Classification par composition chimique


Aciers non alliés.
Ils contiennent une faible teneur en carbone. Ils sont très utilisés en
construction mécanique. La majorité est disponible sous forme de
laminés marchands (profilés, poutrelles, barres, …) aux dimensions
normalisées.
Utilisation : ce sont des aciers dont l’élaboration n’a pas été conduite en
vue d’une application déterminée.
Désignation : la lettre « C » suivie du pourcentage de carbone multiplié
par 100.
Exemple :
C 35 (acier avec 0.35% de carbone)
Aciers non alliés.
Aciers faiblement alliés
Aciers faiblement alliés
Pour ces aciers, aucun élément d’addition ne dépasse 5% en masse.
Utilisation : ils sont choisis lorsque l’on a besoin d’une haute résistance.
Désignation :
- un nombre égal à 100 fois la teneur en carbone,
- les symboles chimiques des éléments d’addition dans l’ordre des teneurs
décroissantes,
- les teneurs des principaux éléments d’addition multipliés par 4, 10, 100 ou
1000 (voir tableau ci-contre)
- éventuellement, des indications supplémentaires concernant la soudabilité
(S), l’aptitude au moulage (M), ou à la déformation à froid (DF).

Exemple :
35 Cr Mo 4S (acier avec 0.35% de Carbone, 1% de chrome,
moins de 1% de Molybdène. Cet acier est soudable)
Aciers faiblement alliés
Aciers faiblement alliés
Aciers faiblement alliés
Aciers fortement alliés
Les aciers fortement alliés possèdent au moins un élément d’addition dont
la teneur dépasse 5% en masse.
Utilisation : ces aciers sont réservés à des usages particuliers. Par
exemple, dans un milieu humide, on utilisera un acier inoxydable qui est
un acier fortement allié avec du chrome (% chrome > 11%)
Désignation :
- La lettre « X »,
- Un nombre égal à 100 fois la teneur en carbone,
- Les symboles chimiques des éléments d’addition dans l’ordre des teneurs
décroissantes,
- Dans le même ordre, les teneurs des principaux éléments.
Exemple :
X6 Cr Ni Mo Ti 17-12 (acier fortement allié avec 0.06% de Carbone,
17% de Chrome, 12% de Nickel, du Molybdène et du Titane (moins
de 12%))
X4 Cr Mo S 18 (acier fortement allié avec 0.04% de Carbone, 18% de
Chrome, du Molybdène et du Soufre (moins de 18%))
Aciers fortement alliés
Métaux et alliages

Les alliages composés de deux ou de plusieurs éléments chimiques


différents.
Ex: Fer-C (acier, Fonte), Cuivre-Zinc (laitons), Cuivre-Nickel,
Cuivre-Argent…..
Ils se présentent soit :
sous forme de solutions solides.
soit
sous forme de composés définis
Mélanges solides

solutions solides
On distingue deux types de mélanges en solution solide :

Solution solide d’insertion


atomes de l’un des constituants s’introduisent dans le vide du réseau principal
(Ex : Ferrite : le fer + carbone en solution solide d’insertion).
Mélanges solides

Solution solide de substitution


un atome de l’un des constituants se substitue à un atome du
réseau principal.
(ex : Cu-Sn)
Métaux et alliages

composé défini :

tous les atomes constituant l’alliage font partie


de sa structure cristalline, avec un motif de composition
chimique bien définie..
cémentite : composé défini Fe3C (6,67% m de C) Structure .
Orthorhombique
Evolution des alliages :
Au cours du refroidissement d’un métal à l’état liquide, les distances interatomiques
décroissent et des liaisons chimiques s’établissent.

Formation de germes monocristallins sous forme de grains.

Formation un bloc polycristallin rigide grâce aux liaisons interatomiques qui


s’établissent au niveau des joints inter-grains.
Diagramme de phase
 Un diagramme de phases (ou diagramme d’équilibre) permet de
résumer les constitutions d’équilibre d’un système d’alliage. Un
diagramme de phases permet de prédire, pour un mélange donné, la
constitution des phases en présence, en équilibre les unes avec les
autres.
 Deux facteurs physiques ont une influence sur la nature et la
composition des phases présentes :
 (1) la température qui joue un rôle particulièrement important lors
de la coulée et dans les modifications des propriétés mécaniques des
alliages
 (2) la pression qui est habituellement négligée car elle n’a
d’influence qu’à des niveaux extrêmement élèves.
a
Définitions :

• Une phase est un domaine du matériau dont les propriétés physiques et


chimiques sont uniformes. Cette région est caractérisée par une structure et
par un arrangement atomique identique.
• Un composant est un corps pur. Il peut être simple (exemples : Ti, Ag,
Cu…) ou être un composé chimique (H2O, Al2O3, SiO2…).
• Miscibilité
Construction d’un diagramme de phase

A l’exception du mercure, lorsqu’on refroidit un métal ou un alliage en fusion


à température ambiante entraine une solidification.
Le passage de la phase liquide à la phase solide s’appelle un changement de phase.
le changement de phase s’effectue toujours à une température fixe : le point de fusion.
La détermination de ce point s’effectue en enregistrant la courbe de refroidissement
(température en fonction du temps).
Courbe de refroidissement d’un métal pur
Courbe de refroidissement des alliages

Pour réaliser un alliage, des proportions définies de constituants


différents sont fondues et mélangées, puis l’ensemble est refroidi

Exemple de courbe de refroidissement d’un alliage de composition AxB1-x


Courbe de refroidissement
Diagrammes de phases avec miscibilité totale
à l’état solide
• Si les éléments A et B ont la particularité d’être parfaitement
miscibles en toute proportion à l’état solide, l’alliage AxB1-x
présente à l’équilibre un état solide homogène (une seule
phase).
• C’est par exemple le cas du laiton, un alliage de cuivre
(température de fusion = 1084°C) et de zinc (température de
fusion = 420°C) ou le cas d’un alliage cuivre (température de
fusion = 1084°C) et du nickel (température de fusion =
1453°C). Ils sont alors dits totalement miscibles.
Diagrammes de phases avec miscibilité totale
à l’état solide
Diagrammes de phases avec miscibilité totale
à l’état solide

Diagramme de phase cuivre-nickel avec pourcentage massique du


nickel dans le cuivre
Diagrammes de phases avec miscibilité totale
à l’état solide
• Dans ce cas le diagramme de phase de l’alliage contient trois
zones :
– Une zone monophasée représentant le domaine d’existence de la phase
liquide (L).
– Une zone monophasée représentant le domaine d’existence de la phase
a
solide (a).
– Une zone diphasée intermédiaire représentant le domaine d’existence
mutuelle des phases (L) et (a).
• Ce type de diagramme est appelé diagramme a un fuseau. On
obtient un diagramme a un fuseau avec d’autres alliages
binaires a miscibilité totale à l’état solide : Cu-Pd, Ag-Au, Ir-
Pt, Ag-Pd…
Diagrammes de phases avec miscibilité
1

totale à l’état solide


Diagrammes de phases avec miscibilité
totale à l’état solide
a
a
a
a
Diagrammes de phases avec miscibilité
partielle à l’état solide

Si les deux éléments A et B ont une miscibilité partielle à l’état


solide, la solubilité de B dans A donne une phase solide α riche
en A, et la miscibilité de A dans B donne une phase solide β
riche en B. le diagramme de phases de l’alliage présente alors
sept domaines :
Diagrammes de phases avec miscibilité
partielle à l’état solide

Exemple : Diagramme de phase avec point eutectique Cuivre –Argent


a

Les alliages situé a gauche du point eutectique s’appelle des alliages hypo-eutectiques et ceux
situés a la droite des alliages hyper-eutectiques. Cette appellation est purement conventionnelle
et dépend évidemment de l’orientation du diagramme de phase.
DIAGRAMMES DE PHASES AVEC MISCIBILITE
PARTIELLE A L'ETAT SOLIDE

le diagramme de phases de l’alliage présente alors sept


domaines :
 Le domaine d’existence de la phase liquide (L).
 Le domaine d’existence de la phase solide α riche en A (solution solide
α) . Exemple
 Le domaine d’existence de la phase solide β riche en B (solution solide
β).
 Le domaine d’existence mutuelle des deux phases α et β.
 Le domaine d’existence mutuelle des deux phases α et (L).
 Le domaine d’existence mutuelle des deux phases β et (L).
 Le domaine d’existence mutuelle des trois phases α, β et (L) segment
[xy].
a
DIAGRAMMES DE PHASES AVEC MISCIBILITE
PARTIELLE A L'ETAT SOLIDE

diagramme cuivre-argent
Ces deux métaux ont des rayons
atomiques différents (cuivre: 0,255
nm, argent: 0,288nm). Ils sont
solubles l'un dans l'autre, à l'état
solide, mais dans des proportions
Limitées (zones a et b du
diagramme). A 780°C, l'argent
dissout au maximum 8,8 % de
Cuivre (solution solide a) et le
cuivre 8 % d'argent (solution
solide b). Au dessous du palier
eutectique, l'alliage est hétérogène
(nonmiscibilité des solutions
solides a et b).
Alliage à base de Fer

Courbes de refroidissement et chauffage du Fer pur :


Alliage à base de Fer
Selon l’intervalle de température, le fer pur (Fe) présente
plusieurs structures cristallines.
 Jusqu’à 912°C le fer cristallise dans une structure cubique centrée (cc)
notée Feα : ferrite
 Entre 912 °C et 1394°C le fer adopte une structure cubique à face
centrée (cfc) notée Feγ: austénite
 De 1394 °C jusqu’à 1535°C, le fer cristallise dans une nouvelle
structure cubique (CC), désignée par Feδ.
 Au-delà de 1535°C, l’agitation thermique détruit la cohésion du fer pur
qui prend alors la forme d’un liquide homogène.
Alliage à base de Fer
Alliage à base de Fer

Pour avoir de meilleures propriétés mécaniques, le fer est


souvent utilisé sous forme d’alliages. Grâce à leur facilité
d’élaboration et la possibilité de leur adaptation à diverses
exigences d’utilisation, les alliages ferreux représentent les
alliages métalliques les plus utilisés dans l’industrie.
Diagramme métastable fer-carbone
ou diagramme Fer-cementite
Diagramme métastable fer-carbone
ou diagramme Fer-cementite
Diagramme métastable fer-carbone ou diagramme Fer-
cementite
Diagramme métastable fer-carbone
ou diagramme Fer-cementite

Representations of the
microstructures for an
iron–carbon alloy of
composition (0.76 wt% C)
Les phases de système Fer-carbone
Les phases de système Fer-carbone
Diagramme stable fer-carbone

La cémentite (Fe3C) est un composé métastable qui, dans


certaines circonstances se dissocie pour former de la ferrite α et
du graphite selon la réaction :

Le véritable diagramme d’équilibre Fer-carbone est le suivant:


Les deux diagramme sont pratiquement identique
Diagramme stable fer-carbone ou
diagramme fer-graphite
a
Diagramme métastable Fer - Carbone
1. Lignes du diagramme
Liquidus: AE, EC.
Solidus: AB, BD, CD.
Lignes de transformations:
QS, BS, QP, PR, PO.
2. Points particuliers
Q: transformation
allotropique du fer.
C: combinaison
chimiquement définie
(cémentite Fe3C).
E: eutectique appelé
lédéburite.
S: eutectoïde appelé perlite.
Diagramme métastable Fer - Carbone

3. Domaines et phases
Au-dessus du liquidus AEC: alliages
liquides (phase liquide).
Domaine ABE: liquide + solution solide
du carbone dans le fer rappelée
austénite.
• Domaine ECD: liquide + cémentite.
Domaine ABSQ: austénite.
Domaine QPO: solution solide du
Carbone dans le fer a appelée ferrite.
Domaine QSP: austénite + ferrite.
Domaine BDRS: mélanges hétérogènes
d'austénite et de cémentite.
Domaine OPR 6,67%: mélanges
hétérogènes de ferrite et de cémentite.
Diagramme métastable Fer - Carbone

Composition de la
lédéburite à 1145° C
L'eutectique est un alliage
hétérogène, mélange de
deux phases: de l'austénite
à 1,7% de carbone (point B)
et de la cémentite à 6,67%
de C (point D).
Composition de la perlite à
721° C
L’eutectoïde est aussi un
alliage hétérogène, dont
les phases sont: de la ferrite
à 0,02% de C (point P)
et de la cémentite (point R).
Les aciers
Les aciers

 Les aciers sont des alliages Fer-carbone qui comportent aussi une
concentration appréciable d’autres éléments. Il se caractérise par une teneur en
carbone inférieur à celle de point B c’est-à-dire 1,7 % C du diagramme
métastable.
 Comme ces aciers, dits non alliés, présentent des insuffisances, on
leur additionne souvent d’autres éléments d’alliages pour former des aciers
alliés.
Les aciers
Acier à faible teneur en carbone :
– moins de 0,25 % de carbone environ,
– relativement mous et faibles, mais leur ductilité et leur
ténacité sont exceptionnelles.
– se prêtent à l’usinage et au soudage, et leur cout de
production est inférieur à celui des autres aciers.
– Les composantes de la carrosserie automobiles, les profils
de construction (poutres en I, profilés en U et cornières)
utilisées dans les immeubles, les ponts et les boites de
conserve ….
Les aciers

• Aciers à moyenne teneur en carbone


– La concentration en carbone de ces aciers varie 0,25% m et 0,6% m.
– L’ajout de chrome, de nickel ou de molybdène facilite l’application de
traitements thermiques à ces alliages et offre un large éventail de
combinaison résistance-ductilité.
les roues de train et les voies ferrées, les engrenages, les vilebrequins
ainsi que d’autres pièces de machine et des composants structuraux
alliant haute résistance, résistance à l’usure et ténacité
Les aciers

• Aciers à forte teneur en carbone


– une teneur en carbone habituellement comprise entre 0 ,6%m et 1,4%m
– Sont à la fois les plus durs, les plus résistants et les moins ductiles des
aciers au carbone.
– Outils de coupe et les emporte-pièces servant à former et à façonner des
matériaux, ainsi que dans les couteaux, les rasoirs, les lames de scie à
métaux, les ressorts et les fils à haute résistance.
Les aciers

Constituants des aciers à la température ambiante


La nature des constituants dépend de la teneur en carbone; on distingue:
 C < 0,85%: aciers hypoeutectoïdes, constitués de ferrite et de perlite;
 C = 0,85%: acier eutectoïde, constitué de perlite;
 C > 0,85%: aciers hypereutectoïdes, constitués de cémentite et de
perlite.
Les caractéristiques mécaniques des aciers dépendent de la nature et des
proportions des constituants.
Les fontes
Les fontes

 Les fontes sont des alliages ferreux dont la teneur en carbone


est supérieure à 2% m ; en pratique, la plupart des fontes
contiennent de 3% m à 4,5% m de Carbone et d’autres
éléments d’alliage.
 Le digramme d’équilibre Fer-carbone, montre que dans cette
plage de composition, les alliages se liquéfient complètement à
une température comprise entre 1150°C et 1300°C, qui est
bien inférieure à celle des aciers. Par conséquent, ils fondent et
se moulent facilement. De plus, certaines fontes étant très
fragiles, le moulage (fonderie) représentent le procédé de
fabrication le plus commode.
Les fontes
Selon la vitesse de refroidissement et les éléments additifs
présents dans l’alliage, on obtient :
 une fonte blanche à cémentite
ou
 une fonte grise à graphite.
Image au microscope
Image au microscope
Acier inoxydable

Les aciers inoxydables sont très résistant à la corrosion dans de


nombreux milieux. Leur concentration en chrome principale
élément d’alliage, doit être d’au moins 11% m. L’ajout de
nickel ou de molybdène accroit leur résistance à la corrosion.
Alliage à base de Fer

L’énorme consommation d’acier et d’autres alliages à base de fer


s’explique par :
leur propriétés mécaniques
leur production relativement facile et peu coûteuse.

Mais ces matériaux ont toutefois certaines limites :


1) une masse volumique relativement élevée,
2) une conductibilité électrique plutôt faible, et
3) une susceptibilité naturelle à la corrosion.
Pour de nombreuses applications, il est donc avantageux, voir
nécessaire, d’utiliser d’autres alliages, les alliages non ferreux, dont
la combinaison de propriétés est plus adéquate. On classe les
systèmes d’alliage selon leur métal de base ou selon certaines
caractéristiques propres à un groupe d’alliages.
Alliage non ferreux

On classe les systèmes d’alliage selon leur métal de base ou


selon certaines caractéristiques propres à un groupe d’alliages.
 Le cuivre et ses alliages
 L’aluminium et ses alliages
 Le magnésium et ses alliages
 Le titane et se alliages
Alliage non ferreux

 Métaux réfractaires : Ce sont des métaux à température de


fusion extrêmement élevée :
Le niobium (Nb), Le molybdène (Mo), le tungstène (W) et le
tantale (Ta). La plage de température de fusion va de 2468°C,
pour le niubium à 3410 °C, la plus élevée chez les métaux
pour le tungstène. Les liaisons interatomiques dans ces métaux
exceptionnellement fortes, ce qui explique leur haute
température de fusion, ainsi que la valeur élevée de leur
module d’élasticité, de leur résistance et de leur dureté
Alliage non ferreux

• Métaux noble : Forment un groupe de 8 éléments :


L’argent, l’or, le platine, le palladium, le rhodium, le ruthénium,
l’iridium, et l’osmium.

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