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Freinage des moteurs asynchrones

Le freinage des moteurs asynchrones se fait de trois façons différentes:


- freinage électromécanique;
- freinage par contre-courant;
- freinage par injection de courant continu.
Pour cela, on utilise des systèmes de freinage électromécanique ou électronique.
•Avantages: Maîtrise du couple de freinage -Décélération progressive -Contrôle du temps de mise à
l’arrêt -Usure réduite des systèmes mécaniques de transmission

Au moment du freinage, KM1 s’ouvre, puis KM2 se ferme.


Un courant continu est envoyé dans le stator.
Le moteur se comporte comme un alternateur dont l’ inducteur est constitué par le stator, l’induit par le rotor.

1- Freinage électromécanique
C’est un dispositif mécanique de freinage qui est fait par l’intermédiaire de bandes, de mâchoires
ou de disques. Ces dispositifs mécaniques sont commandés par un électroaimant alimenté par le
réseau triphasé ou par un dispositif redresseur (Figure 1). Avec une tension redressée le couple de
freinage est meilleur.
L’électro-frein peut fonctionner de deux façons soit par manque de courant ou par émission de
courant.

Alimentation de l’
Alimentation de l’ électro-aimant par
électro-aimant par une tension
courant continu alternative triphasée
redressé

Figure 1 frein électro-mécanique


2- Freinage par contre-courant
Pour utiliser la méthode de freinage à contre-courant, il suffit de débrancher le moteur et pendant
qu’il tourne encore de le brancher en sens inverse. C’est un mode de freinage très efficace,
cependant il doit être arrêté avant que le moteur commence en tourner à sens inverse. Divers
dispositifs automatiques sont employés pour commander l’arrêt dès que la vitesse approche de zéro:
détecteur d’arrêt à friction, détecteur d’arrêt centrifuge, dispositifs chronométriques, etc.
Au moment du freinage, les pointes de courant et de couple sont nettement supérieures à celles
produites lors du démarrage. Afin d’obtenir un freinage sans brutalité, nous insérons, lors du
couplage en contre-courant, une résistance en série avec chaque phase du stator(Figure 2).
Les inconvénients de ce type de freinage sont tels que ce procédé n’est utilisé que pour des
applications à faible puissance comme des machines-outils(tours, taraudeuses,etc.).

Figure 2 freinage par contre courant

3- Freinage par injection de courant continu


Comme le freinage par contre-courant, ce système est principalement appliqué sur les moteurs à
rotor bobiné, mais s’applique quelque fois pour les moteurs à cage.
Le procédé consiste à envoyer du courant continu dans le stator, celui-ci étant déconnecté du
réseau. Ce courant continu crée un flux magnétique fixe dans le stator. Pour que la valeur de ce
dernier corresponde à un freinage convenable, le courant doit être d’environ 1,3 fois le courant
nominal du moteur. La source d’alimentation qui fournit ce courant doit être faible (par exemple 20
volts). Cette source est généralement constituée de redresseurs (Figure 3).
Afin d’éviter les échauffements inutiles, il est conseillé de prévoir un dispositif coupant le courant
dans le stator une fois le freinage terminé.

Figure 3 freinage par injection de courant continu

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