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Mohammed Amine
Master EIM
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Remerciements :
C’est pour moi un réel plaisir de remercier toutes les personnes qui m’ont, de près
ou de loin, d’une manière ou d’autre, permis par leur collaboration, leur soutien et
de ma gratitude et de ma reconnaissance.
Que tous ceux qui m’ont aidés, de près ou de loin, à accomplir ce travail trouvent
ici l’expression de mes remerciements les plus distingués.
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Résume :
Cette recherche a pour objet de développer un cadre de recherche permettant d’envisager le rôle
de l’écosystème universitaire dans le développement de l’esprit d’entreprise et la stimulation
des mentions entrepreneuriales des étudiants. ainsi la problématique de recherche peut être
présentée comme suit : "Comment la digitalisation de l'écosystème croissante des
universités marocaines influence-t-elle l'émergence de nouvelles opportunités
entrepreneuriales pour les Lauréats et quel est son impact sur la création, le
développement et la durabilité des startups dans le contexte marocain ?"
Nous avons abordé notre terrain de recherche selon une approche méthodologique mixte à la
fois exploratoire et confirmatoire, qui nous a permis d’abord d’analyser le cas de l’université
Mohammed v via des entretiens semi-directifs mènes auprès des responsables , d’enseignants
& d’étudiants universitaire afin de conceptualiser et d’affiner notre modèle théorique, et ensuite
de tester ce modèle ainsi que les hypothèses théoriques sur un échantillon de 229 étudiants
universitaires, de différents profils, formations et âges .
Les données collectées à travers la démarche qualitative exploratoire ont été examinées en
adoptant la méthode d’analyse de contenu thématique, quant aux donnes quantitatives leur
collecte s’est bases sur une enquête par questionnaire et leur analyse a été effectuée en
s’appuyant sur le logiciel SPSS le test de la validité du modèle et des hypothèses théoriques a
été réalisé à l’aide du logiciel AMOS à travers la modélisation par équations structurelles.
A l’issue de ce travail de recherche, nous avons déduit que l’écosystème universitaire exerce un
impact sur les intentions entrepreneuriales. en autre cette recherche a permis de mettre en
évidence les majeurs volets sur lequel l’université marocaine est appelée à agir afin de
promouvoir les attitudes et les intentions entrepreneuriales des étudiants.
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Selon le classement « global entrepreneurs hip index (GEI) « publié par le global entrepreneur
hip and développement Institute(GEDI) le Maroc occupe en 2019 la 10eme position dans la
région MENA et la 68eme place mondiale sur 137 pays en termes d’entrepreneuriat.
Cet indicateur se réfère à une variété de facteurs, certains d’entre eux agissent comme des
obstacles à la croissance de l’écosystème entrepreneurial au Maroc, tel que le niveau
d’éducation les compétences entrepreneuriales le niveau de corruption et la tolérance au risque
d’autre facteurs, comme la façon dont le public perçoit le preneuriat et l’étendue de l’utilisation
d’internet sont plus à l’avantage du Maroc.
Le rapport GEM (2017) souligne que l’entrepreneuriat marocain est peu innovant et générateur
faible de travail la plupart des entreprises crées au Maroc répliquent une activité utilisant une
technologie qui existe déjà sur un marché très compétitif.
Pour les jeunes diplômés, l’entrepreneuriat est l’une des voies vers la génération de travail et
l’intégration dans l’écosystème économique. Les grands objectifs stratégiques du royaume
exercent une influence significative sur la dynamique entrepreneuriale marocaine dans le futur.
Nous soulignons en particulier le projet de régionalisation qui vise à promouvoir activement le
développement régional grâce à une variété de mesures ainsi les centres régionaux
d’investissement (CRI) doivent s’engager dans l’incubation entrepreneuriale dans la région.
Etant donné son rôle central en tant qu’acteur socio-économique dans le développement du
capital humain dans la valorisation de la recherche scientifique et dans la transmission des
valeurs, l’université fait partie des établissements concernés par la promotion de
l’entrepreneuriat.
De plus l’université est amenée à s’engager davantage et de façon plus concrète dans le soutien
des étudiants porteurs de projets de création d’entreprise en mettant en place des mesures
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répondant à leur besoins notamment le parrainage et l’accompagnement de ces porteurs de
projets par des spécialistes (enseignants et professionnels) ainsi que la facilitation de leur accès
au financement aux réseaux d’affaires et aux espaces d’incubation.
Depuis très longtemps aucun lien n’a été établi la formation supérieur et l’entrepreneuriat en
effet les objectifs de l’écosystème universitaire ont été lies à l’enseignement et à la recherche
alors que l’entrepreneuriat à été en majorité associé aux niveaux postuniversitaires
(schmitt2005)
Les grandes universités américaines ont commencé é à investir dans le soutien de l’action
entrepreneuriale de leurs étudiants et professeurs à partir des années 1980 (slaughter & Leslie,
1997) ce qui a entrainé la transformation des universités en moteurs de développement
(etzkowitz2003)
Dans cette logique sont apparus certains concepts nouveaux tels que « université
entrepreneuriale » , « capitalisme académique », »entrepreneuriat académique »,
« acadepreneuriat » il s’agit d’innovations académiques qi visent à inclure les universités dans
la génération de la richesse économique en renforçant leur soutien au développement du
comportement entrepreneurial chez les jeunes diplômés et les chercheurs universitaires.
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entrepreneurial et d’agir à la fois sur l’attitude entrepreneuriale et sur l’aptitude entrepreneuriale
à travers l’adoption d’une orientation entrepreneuriale.
➢ L’étude portant sur l’impact les éléments issus des cadres interne et externe de
l’université sur le développement des intentions entrepreneuriales n’a pas été traitée
dans plusieurs travaux de recherche.
➢ Les concepts de l’université entrepreneuriale et de l’orientation entrepreneuriale sont
peu abordes dans la littérateur d’où la nécessité de clarifier ces thématique importantes
et d’analyser leur lien vécu l’entrepreneuriat et le développement socio-économique.
➢ Aussi, comparativement à plusieurs études conduits dans différents pays (développes
émergents, en développement ) un nombre réduit de travaux au Maroc se sont penches
sur l’étude du rôle du contexte universitaire dans la stimulation des intentions
entrepreneuriales dans les université marocaine d’où notre souhait d’étudier cette piste
de recherche.
Figure 1 : développement de notre problématique de recherche
Problème d’employabilité des Boom des diplômés Diplômés attires plus par le salariat
diplômes universitaires que par l’entrepreneuriat
Source : Auteurs
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comme suit : quels sont les facteurs de développement des intentions entrepreneuriale dans
l’université marocaine ?
Dans cette perspective les questions dérivées de cette recherche sont comme suit :
-Les étudiants universitaires marocains envisagent-ils de créer leur propre entreprise ?comment
se développement les intentions entrepreneuriale de l’étudiant ?
-Quelles sont les limites de l’université marocaine actuelle ? et comment peut on agir sur ses
composantes pour développer l’entrepreneuriat étudiant au Maroc ?
Nous formulons tous ces questionnements à ce niveau selon quatre sous questions mettant en
évidence les principaux objectifs de la pressente recherchent :
Q2 : Quels sont les éléments qui soutènement la promotion de l’entrepreneuriat étudiant dans
le contexte universitaire ?
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Objectif4 : Mettre en exergue le concept de l’université entrepreneuriale de l’impact de ses
composantes sur le développement de l’entrepreneuriat étudiant.
Q4 : Quelles sont les novelles fonctions que doit assumer l’université pour évoluer vers une
université entrepreneuriale ?
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Table des matières
Résume : ..................................................................................................................................... 4
Introduction générale ................................................................................................................ 12
Partie 1 : ................................................................................................................................ 13
Partie théorique ................................................................................................................. 13
Chapitre 1 : concepts de Base & Postulats relatifs à l'Economie du savoir & la Force de travail à
l'aube de l'intelligence Artificielle et de l'Hyper Automatisation des métiers dans le marché du
travail........................................................................................................................................ 14
Introduction ..................................................................................................................................... 14
1) Savoir, Savoir-Faire et Savoir-être Quelle Relation ?........................................................... 15
2) Design Thinking de la contingence entre NTIC & Didactique de l'enseignement ............. 19
3) L’Economie de la connaissance comme base normative de la quatrième révolution
industrielle........................................................................................................................................ 26
4) Le secteur des EDTECH : une nouvelle approche de la transmission et de la valorisation
du savoir ........................................................................................................................................... 31
Conclusion ........................................................................................................................................ 35
Chapitre 2 : La Digitalisation des universités Marocaines comme vecteur de promotion de la
performance dans l'enseignement supérieur Marocain ............................................................. 37
Introduction ..................................................................................................................................... 37
1) Les Acteurs de l'Economie de Savoir ..................................................................................... 38
2) Segmentation métier(s) & Analyse Processuelle de l'enseignement supérieur Marocain . 48
i. Gestion du cycle de vie des Formations ................................................................................ 49
ii. Valorisation des travaux de recherche et des Brevets d'inventions ....................................... 59
iii. Veille informationnelle & Veille Documentaire .............................................................. 67
iv. Consortiums, Partenariats & ouverture géographique des universités marocaines ............. 70
Partie 2 : ................................................................................................................................ 79
Partie emPirique.................................................................................................................. 79
Chapitre 1 : La digitalisation du système des universités marocain .............................................. 80
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 80
Section 1 : université entrepreneurial –écosystème entrepreneurial.............................................. 80
1) Positionnement de notre recherche dans le champ de l’entrepreneuriat ........................... 81
2) Facteurs de création et de développement de l’université entrepreneurial........................ 90
3) La relation entre université entrepreneurial et l’écosystème entrepreneurial ................... 91
4) L’écosystème universitaire entrepreneuriale et intention entrepreneuriale ....................... 93
Section 2 : L’adoption des TICE dans les établissements de l’enseignement du Maroc ................. 95
1) TICE et enseignement supérieur : vers le E-learning .......................................................... 95
2) Pratiques pédagogiques innovantes dans l’enseignement supérieur .................................. 96
3) Les nouvelles technologies pour une pédagogie innovantes ................................................. 97
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4) Le Plan National d’Accélération de la Transformation de l’écosystème ESRI ................ 101
5) Les universités supérieures marocains en chiffres.............................................................. 102
Section 3 : Méthodologie et type d’étude ....................................................................................108
1) Cotexte de recherche ............................................................................................................. 108
2) Méthodologie de recherche. .................................................................................................. 116
3) Population et échantillon ...................................................................................................... 117
4) Problématique générale ........................................................................................................ 117
5) Hypothèse générale : ............................................................................................................. 119
Conclusion................................................................................................................................120
Chapitre 2 : Analyse et interprétation des données......................................................................121
Introduction ..............................................................................................................................121
Section 1 : Analyse des données .................................................................................................121
1) Présentation des résultats de l’étude qualitative et leurs analyses : ................................. 121
2) Présentation des résultats de l‘étude quantitative et leurs analyses : ............................... 143
3) Interprétation de l’étude quantitative ................................................................................. 145
Section 2 : Synthèse générale sur l’impact de la digitalisation sur l’écosystème des universités
marocain ..................................................................................................................................147
Section 3 : Suggestions et recommandations ..............................................................................149
CONCLUSION GENERALE...................................................................................................153
Bibliographie ............................................................................................ Erreur ! Signet non défini.
11
Introduction générale
L’entrepreneuriat peut être défini comme étant : « Le processus par lequel des personnes
prennent conscience que le fait de posséder leur propre entreprise constitue une option ou une
solution viable. Ces individus réfléchissent aux entreprises potentielles qu'ils pourraient
démarrer, apprennent les démarches à adopter pour être un entrepreneur, puis lancent une
entreprise (Louis Jaques Filion, 1991).
Depuis le 18ème siècle, l’entrepreneuriat est considéré l'un des principaux facteurs du
développement économique suite à son impact sur la génération d'emplois et la création des
richesses.
L'étude de Fondapol menée en 2011, a révélé que les jeunes Marocains (16-29 ans)
prévoyaient d'entreprendre dans les 15 prochaines années, et que les intentions
entrepreneuriales peuvent être soutenues par un environnement favorable (université, famille,
amis). De son côté, l'Office Marocain de la Propriété Industrielle ct Commerciale (OMPIC) a
déduit en 2017 une amélioration des intentions entrepreneuriales à travers la hausse des
demandeurs de noms commerciaux (73 451, soit 3% de plus comparativement à 2016).
En dépit d'un esprit entrepreneuriat suffisamment élevé chez les jeunes, les créations
d'entreprise restent moindres et réalisées par les jeunes ayant un niveau d'enseignement
supérieur suite 6 deux motifs majeurs : le manque de mise à disposition des moyens de
financement et la centralisation des établissements d'incubation dans les villes de Rabat et de
Casablanca.
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Partie 1 :
Partie théorique
13
Chapitre 1 : concepts de Base & Postulats relatifs à l'Economie du savoir &
la Force de travail à l'aube de l'intelligence Artificielle et de l'Hyper
Automatisation des métiers dans le marché du travail
Introduction
Le travail joue un rôle crucial à cet égard. Le terme « population active » fait référence à
tous les individus qui sont employés ou disponibles sur le marché du travail. Il représente le
capital humain d'une économie, qui comprend les compétences, les connaissances et
l’expérience des travailleurs. L’économie du savoir a toujours été soutenue par des travailleurs
hautement qualifiés qui ont des compétences techniques et des compétences spécialisées.
14
l'automatisation qui nécessitent des compétences spécialisées et la capacité de s'adapter aux
technologies émergentes.
Sous un certain angle, le rapport entre les compétences voulues par les entreprises et celles
auxquelles nous formons à l’université semble paradoxal. Que recherchent aujourd’hui les
recruteurs ? Du savoir, du savoir-faire, et toujours plus de savoir-être1. Le savoir concerne les
connaissances acquises à travers l’apprentissage ou l’expérience ; le savoir-faire résulte de leur
application et renvoie à une habileté pratique ou à une maîtrise technique ; le savoir-être
correspond aux qualités comportementales : capacité d’organisation et d’adaptation, aptitude à
travailler en groupe ou en autonomie, confiance en soi, bon relationnel, prise de parole en
public, motivation, gestion du temps. Selon l’appellation anglo-saxonne, les deux premiers
savoirs se réfèrent aux hard skills, tandis que le troisième se rapporte aux soft skills.
1
La tendance est soulignée par la presse économique, les maîtres de stage et deux ouvrages (...)
15
Figure 1 : Schéma du triptyque compétence.
Le savoir :
Le savoir fait référence aux connaissances intellectuelles, aux informations et aux faits que
nous acquérons par le biais de l'éducation, de la formation et de l'expérience. Il englobe les
concepts, les théories et les compétences techniques nécessaires pour accomplir une tâche
spécifique. Le savoir est souvent transmis par l'enseignement formel, les manuels, les cours en
ligne, les conférences, etc. Il constitue la base de notre compréhension et de notre expertise
dans un domaine particulier.
IL se décompose en :
2
BENAYACHE Ahcene, « Construction d’une mémoire organisationnelle de formation et évaluation dans un
contexte e-learning : le projet MEMORAE », Compiègne, 2005, p58.
3
Isabelle Bourdon, Nathalie Tessier, « Gestion des connaissances : de nouvelles compétences attendues ? »,
www.reims-ms.fr/events/agrh2006/pdf/BOURDON01.pdf
16
Ces connaissances correspondent à des concepts, des savoirs disciplinaires, des théories qui
existent indépendamment des contextes de travail. Elles sont acquises principalement lors de la
formation initiale ou la formation continue. Comme exemples Nous citerons par exemple :
Le savoir faire
Le savoir-faire peut être définit comme étant des connaissances pratiques alliées à
l'expérience dans l'exercice d'un champ d'activité professionnel. Il s’acquière exclusivement
dans et par le travail (par l’apprentissage en situation).
4
GERARD (F.M), « Savoir, oui… mais encore ! », Revue Forum - pédagogies, mai 2000, pp.29-35.
17
-Gérer un collectif.
Le savoir-faire, quant à lui, se réfère à l'application pratique du savoir dans des situations
réelles. Il représente la compétence et l'habileté à mettre en œuvre les connaissances acquises.
Le savoir-faire nécessite souvent une pratique, une expérience et une mise en situation concrète.
Par exemple, connaître les principes de base de la programmation (savoir) qui est différent de
pouvoir réellement coder et développer des applications (savoir-faire).
Le savoir-être
Les savoirs être sont considérés comme des prédicateurs de réussite professionnelle aussi
bien dans les métiers à caractère relationnel que dans les autres métiers (le savoir être n’est plus
l’apanage des métiers à caractère relationnel). Le savoir être, peut être définit comme un
comportement favorisant l’intégration et la réussite de l’individu dans l’organisation.
En effet ce sont des comportements que l’on acquière tout au long de notre parcours
professionnelle et extra professionnelle (activités associatives, culturelles, professionnelles, vie
familiale, pratique d’un sport, voyages...), et qui sont en adéquation avec le profil du poste à
pourvoir. (Chaque emploi nécessite des savoirs être spécifiques ; ainsi pour un poste de
recherche et développement (R&D), la créativité et le bon sens seront recherchés, alors que
pour un poste de commercial on recherchera plutôt des savoirs être de type ascendance et
réactivité).
Une autre définition permettant de rapprocher le savoir être au savoir-faire a été proposée
par L’AFNOR5 « Terme communément employé pour définir un savoir-faire relationnel, c'est-
à-dire, des comportements et attitudes attendus dans une situation donnée ».
5
AFNOR : Association Française de Normalisation. (Association qui s'occupe de l'élaboration et de
l'homologation des normes).
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La relation entre ces trois concepts est étroite. Le savoir est la base sur laquelle le savoir-
faire et le savoir-être reposent. Il fournit les connaissances nécessaires pour développer des
compétences pratiques et des traits de personnalité appropriés. Le savoir-faire met en pratique
le savoir en utilisant les compétences techniques et en les adaptant à des situations réelles. Le
savoir-être complète le savoir et le savoir-faire en influençant notre comportement, notre
attitude et notre approche globale du travail et des interactions professionnelles.
Le savoir fournit les connaissances fondamentales, le savoir-faire les applique dans des
contextes pratiques et le savoir-être guide nos comportements et nos attitudes dans l'utilisation
du savoir et du savoir-faire. Les trois éléments sont interconnectés et se renforcent
mutuellement.
Pour réussir et s'adapter dans le monde professionnel en constante évolution, il est important
de cultiver ces trois dimensions de manière équilibrée. Un individu qui possède un solide
bagage de connaissances (savoir) et des compétences techniques avancées (savoir-faire), mais
qui manque de compétences interpersonnelles et d'une attitude positive (savoir-être), peut
rencontrer des difficultés à collaborer efficacement avec les autres, à résoudre des problèmes
complexes et à s'adapter aux changements.
Pour réussir dans le monde du travail et atteindre son plein potentiel, il est essentiel de
développer ces trois aspects de manière équilibrée. Une personne ayant une forte expertise
technique (savoir) mais manquant de compétences sociales (savoir-être) peut avoir du mal à
travailler efficacement en équipe. De même, quelqu'un ayant des compétences interpersonnelles
exceptionnelles mais un manque de connaissances pratiques (savoir-faire) peut rencontrer des
difficultés à accomplir certaines tâches.
Le design thinking peut se décrire très simplement comme une méthode de création, qui
implique fortement l’utilisateur final : en amont du développement d’un produit ou d’un service
(Beudon, 2017), une phase préalable de définition des besoins des utilisateurs précède une
phase de mobilisation des idées, ainsi qu’une phase de prototypage.
19
Cette approche plonge ses racines dans l’histoire de la pensée design émergente au milieu
du 19e siècle, en réaction à l’industrialisation massive, considérée comme coupée de l’humain
et de son environnement. Plus récemment, le design thinking se rattache aux travaux de
penseurs tels que l’économiste et sociologue Herbert Simon (Simon, 1969), qui conçoit le
design comme une façon de penser (« a way of thinking »), ou comme une discipline à part
entière, susceptible de résoudre des problèmes de la vie réelle, ou le psychologue cognitiviste
Donald Norman, qui place les besoins réels des utilisateurs au centre des processus de
conception (« user-centered design », Norman, 1988). Sur la base de cet héritage théorique, le
design thinking émerge comme un concept applicable à la conception de projets, au-delà de la
seule création d’objets matériels. Il se diffuse en tant que tel via les travaux conjoints de
l’université Standford et de l’agence IDEO, créée en 1991 par David M. Kelley et Tim Brown.
Le design thinking promeut la prise en compte des besoins des utilisateurs et des
caractéristiques de l’environnement
Ce sont en particulier les écrits et conférences de Tim Brown qui popularisent le design
thinking en tant que méthode de conception centrée sur l’humain, dont le principe de base
consiste d’abord à envisager le plus large spectre des solutions possibles à un problème
(diverger), pour progressivement converger vers la meilleure, conciliant les attentes des
utilisateurs (désirabilité), les contraintes de faisabilité et la viabilité économique du projet. Ce
processus s’oppose au séquençage traditionnel de la conception, ou de l’innovation, en
différentes phases étanches (analyse, conception, développement) et sur la base de compétences
cloisonnées. Le design thinking promeut la prise en compte des besoins des utilisateurs et des
caractéristiques de l’environnement, au sens large, dans lequel la solution issue du projet sera
implémentée. Au cours des années 2000, cette pensée s’incarne dans la création d’écoles de
design, « d.schools », d’abord en Californie, puis en Allemagne, en Finlande et en France.
Tim Brown identifie trois phases itératives – qui se chevauchent plus qu’elles ne se
succèdent les unes après les autres – de mise en œuvre de la « méthode » design thinking :
• Une deuxième phase d’idéation, durant laquelle ces informations sont traduites en
solutions possibles au problème posé ;
• Une troisième phase de réalisation, durant laquelle les idées retenues sont rédigées sous
la forme de plans d’actions.
20
Ces trois phases sont mises en œuvre de façon collaborative : tous les membres de l’équipe,
sur la base de la diversité de leurs domaines et de leur degré de compétences, travaillent
ensemble pour atteindre l’objectif final.
À la lecture de la littérature sur le sujet, il est possible de dégager deux axes principaux
concernant l’application du design thinking en éducation. Le premier axe, largement
majoritaire, s’interroge sur le design thinking comme méthode d’enseignement et
d’apprentissage – dont l’élément novateur repose sur la prise en compte et la réalisation
concrète des idées des élèves ; le deuxième axe concerne les enseignants eux-mêmes, dès lors
qu’ils sont associés à la conception de dispositifs pédagogiques au sens large, incluant
scénarios, ressources, technologies. Dans ce cadre, en tant qu’usagers, les enseignants sont
directement associés à la conception des matériels d’apprentissage. C’est le cas lorsqu’ils
participent à des manifestations telles que les hackathons, datathons, ou lorsqu’ils sont
directement associés à l’amélioration de supports informationnels ou techniques en cours de
conception par la recherche et développement. C’est également le cas lorsqu’ils sont impliqués
dans des protocoles collaboratifs de recherche tels que la recherche orientée par la conception
(Sanchez, Monod-Ansaldi, 2015).
Du côté des élèves et de l’intégration d’une pensée design dans les méthodes pédagogiques,
ce sont d’abord les grandes écoles qui ont emboîté le pas aux d.schools pour préparer leurs
étudiants à la gestion de défis en entreprise, par la mise en œuvre de compétences
comportementales, ou « soft skills » (voir cet article d’Audrey Chabal sur Forbes). Aujourd’hui,
les expérimentations deviennent plus fréquentes dans l’enseignement scolaire, notamment en
Amérique ou en Europe du Nord (voir ce témoignage, en anglais, de la designeure Satu
Anttonen, sur son blog professionnel). De façon générale, les possibles avantages
pédagogiques de la méthode se rapportent :
• A travailler en équipe ;
Dans leur article, Péché, Mieyeville et Gaultier (op. cit.) retiennent pour leur part quatre
familles de compétences susceptibles d’être travaillées par la mise en œuvre de la pensée
design en éducation :
• Réfléchir et observer ;
• Expérimenter (faire).
22
habitudes et par la rencontre des savoirs scolaires et ordinaires dans le traitement de
problématiques du monde réel.
C'est là que le Design Thinking entre en jeu. Le Design Thinking est une approche créative
et itérative qui se concentre sur les besoins des utilisateurs finaux et vise à résoudre des
problèmes complexes en proposant des solutions novatrices. Cette méthodologie, empruntée du
monde du design, peut être appliquée à la conception de l'enseignement et à l'intégration des
NTIC dans les pratiques pédagogiques.
Le design thinking est une approche centrée sur l'humain et orientée vers la résolution de
problèmes. Il favorise l'innovation en mettant l'accent sur la compréhension approfondie des
besoins et des attentes des utilisateurs finaux. En l'appliquant à la contingence entre les
nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) et la didactique de
l'enseignement, le design thinking peut jouer un rôle crucial dans l'amélioration de l'expérience
d'apprentissage.
Les NTIC, telles que les ordinateurs, les tablettes, les applications mobiles et Internet, ont
profondément modifié les méthodes et les possibilités d'enseignement et d'apprentissage.
23
Cependant, leur intégration efficace dans la didactique de l'enseignement est un défi complexe.
C'est là que le design thinking entre en jeu.
Le design thinking met l'accent sur la compréhension approfondie des besoins des
apprenants, des enseignants et des autres parties prenantes impliquées dans le processus
éducatif. Il encourage l'empathie et l'observation pour saisir les problèmes et les opportunités
d'amélioration. En se mettant à la place des utilisateurs finaux, les éducateurs peuvent mieux
comprendre leurs préférences, leurs difficultés et leurs motivations, et ainsi concevoir des
solutions adaptées.
La deuxième étape est celle de l'idéation, où des idées créatives et innovantes sont générées
pour répondre au problème identifié. Il s'agit de sortir des sentiers battus et d'envisager de
nouvelles approches, en exploitant le potentiel des NTIC pour créer des expériences
d'apprentissage enrichissantes.
La troisième étape est celle du prototypage, où les idées les plus prometteuses sont
transformées en prototypes tangibles. Il peut s'agir de développer des applications interactives,
de créer des simulateurs virtuels ou de concevoir des outils numériques adaptés aux besoins
spécifiques des apprenants.
La dernière étape est celle du test et de l'itération. Les prototypes sont évalués, testés auprès
des utilisateurs finaux et ajustés en fonction des retours d'expérience. Cette étape itérative
permet d'affiner les solutions proposées et de s'assurer de leur pertinence et de leur efficacité
dans un contexte réel.
24
1. Comprendre les besoins des apprenants : Le Design Thinking commence par une
phase d'empathie, où les enseignants cherchent à comprendre les besoins, les
motivations et les défis des apprenants dans le contexte spécifique de leur apprentissage.
Les NTIC peuvent offrir une variété de possibilités, mais il est essentiel de connaître les
préférences et les capacités des apprenants pour créer des expériences d'apprentissage
adaptées.
2. Définir le défi pédagogique : Une fois que les besoins des apprenants ont été identifiés,
les enseignants peuvent définir clairement le défi pédagogique à relever en intégrant les
NTIC. Cela peut impliquer la recherche de nouvelles façons d'engager les apprenants,
de promouvoir l'autonomie, de faciliter la collaboration ou d'évaluer l'apprentissage de
manière innovante.
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continue, les enseignants peuvent intégrer de manière efficace les NTIC dans les pratiques
pédagogiques et créer des environnements d'apprentissage pertinents et engageants. Le Design
Thinking offre ainsi une approche innovante pour faire face à la contingence entre les NTIC et
la didactique de l'enseignement, favorisant ainsi une éducation adaptée aux défis du monde
numérique.
Tout au long du 19ème siècle, la croissance économique a été soutenue en grande partie par
le capital tangible alors, qu'à partir des années 90 une nouvelle phase dans l'histoire
économique; une émergence de la société de connaissance. C'est Fritz Machlup qui en 1962,
semble avoir posé les premiers jalons de ce que l'on appellera plus tard l'économie de la
connaissance, dans son livre The production and distribution of knowledge in the United States.
L'économie de la connaissance est un concept qui met l'accent sur la valeur économique
générée par la création, l'utilisation et la diffusion de connaissances. Contrairement à l'économie
traditionnelle basée sur la production de biens matériels, l'économie de la connaissance se
concentre sur les idées, les compétences, l'innovation et l'exploitation des ressources
26
intellectuelles. Elle repose sur la compréhension que la connaissance est un facteur clé de la
croissance économique et de la compétitivité.
Le matériel recouvre les robots industriels modernes, les « cobots », c’est-à-dire des robots
facilement reprogrammables qui collaborent avec les humains et sont utilisés dans plusieurs
secteurs pour accomplir diverses tâches (conditionnement, palettisation, utilisation automatisée
de machines-outils dans une usine, etc.), les systèmes automatisés et intelligents, les
imprimantes 3D, qui servent à la fabrication additive, ainsi que les machines, équipements et
outils ordinaires de moindre technicité. Ces technologies ne sont pas nouvelles dans les secteurs
manufacturiers. Ce sont les technologies des deux autres catégories, les logiciels et les réseaux
numériques, qui rendent la production véritablement intelligente.
Les réseaux numériques, qui englobent notamment les applications industrielles de l’Internet
des objets, visent à faire des machines et outils traditionnels des objets connectés à l’aide
d’actionneurs et de capteurs qui permettent de collecter, de transmettre et d’exploiter des
données relatives à la production. Ensemble, le matériel, les logiciels et les réseaux numériques
forment un système connecté, capable d’appréhender le monde physique, d’interagir avec lui,
d’établir des prévisions quant à son évolution et de prendre des décisions pour optimiser la
production en temps réel.
La quatrième révolution industrielle est une révolution technologique, qui repose sur les
technologies numériques et leur intégration, sur la connectivité et sur l’interconnexion entre les
mondes physique, numérique et biologique. Une révolution technologique a des répercussions
plus profondes et plus vastes que le déploiement d’une technologie en particulier qui entraîne
un changement progressif ou soudain. Elle modifie le fonctionnement de l’économie et de la
société, y compris la façon dont les personnes interagissent avec autrui et avec leur
environnement, et appelle des changements de grande envergure sur le plan institutionnel. Selon
les spécialistes du progrès technologique et de l’innovation, cinq révolutions technologiques se
sont produites depuis la première révolution industrielle, chacune s’étalant sur une cinquantaine
d’années (voir le tableau ci-dessous).
28
Parmi ces six révolutions technologiques, les trois premières correspondent à la première
révolution industrielle, les deux suivantes coïncident respectivement avec les deuxième et
troisième révolutions industrielles, et la dernière correspond à la quatrième révolution
29
industrielle (industrie 4.0), selon les définitions du Forum économique mondial6 . Cette dernière
révolution est considérée comme inédite de par la vitesse à laquelle elle se propage, le nombre
de secteurs concernés, ainsi que l’ampleur et la profondeur des changements qu’elle suscite.
Les technologies et les solutions qu’elle apporte peuvent sembler appartenir à un futur lointain
pour beaucoup, mais elles finiront tôt ou tard par se généraliser.
La quatrième révolution industrielle, souvent associée à des termes tels que l'industrie 4.0
ou la transformation numérique, est une période de bouleversements technologiques rapides qui
façonne de manière significative l'économie mondiale. Les avancées en matière d'intelligence
artificielle, d'automatisation, de robotique, de l'internet des objets et d'autres technologies
émergentes sont au cœur de cette révolution. Ces progrès technologiques transforment les
modes de production, les modèles commerciaux et les relations économiques.
6
Schwab, 2017. Voir https://www.weforum.org/agenda/2016/01/the-fourth-industrial-revolution-whatit-
means-and-how-to-respond/.
30
succès les avancées technologiques de la quatrième révolution industrielle dans leurs
processus et leurs produits peuvent bénéficier d'un avantage concurrentiel significatif.
Flexibilité et adaptation : L'économie de la connaissance nécessite une plus grande
flexibilité et capacité d'adaptation face aux évolutions technologiques rapides. Les
compétences traditionnelles peuvent devenir obsolètes plus rapidement, tandis que de
nouvelles compétences, telles que la maîtrise des technologies numériques, deviennent
essentielles. Les individus et les organisations doivent être prêts à acquérir de
nouvelles compétences, à se former en permanence et à s'adapter rapidement aux
changements technologiques et économiques.
31
Plusieurs startups marocaines proposent des plateformes pour faciliter l’apprentissage
aux élèves et améliorer leurs performances. Un secteur porteur, et en pleine croissance.
Le marché des technologies éducatives (Edtech) se développe au Maroc. Une croissance qui
a pris un nouveau virage avec l’arrivée de la pandémie de Covid-19. Une période marquée par
plusieurs levées de fonds startups du domaine, qui ont pu diversifier leurs offres et étendre leur
clientèle.
Accès élargi à l'éducation : L'une des principales contributions des EdTech est
l'élargissement de l'accès à l'éducation. Grâce à des plateformes d'apprentissage en
ligne, des cours à distance et des ressources éducatives numériques, les apprenants
peuvent accéder à des contenus de qualité, indépendamment de leur situation
géographique. Cela permet de surmonter les barrières traditionnelles de l'accès à
l'éducation, notamment les contraintes financières, la distance et les infrastructures
limitées.
Personnalisation de l'apprentissage : Les EdTech offrent également des
possibilités d'apprentissage personnalisé. Grâce à l'utilisation de l'intelligence
artificielle et de l'apprentissage automatique, les plateformes d'apprentissage peuvent
analyser les performances des apprenants et leur fournir du contenu adapté à leurs
besoins spécifiques. Cela permet de créer des parcours d'apprentissage
individualisés, en tenant compte du rythme, du style d'apprentissage et des
préférences de chaque apprenant.
32
Interactivité et engagement : Les EdTech introduisent des éléments interactifs dans
le processus d'apprentissage, ce qui renforce l'engagement des apprenants. Des jeux
éducatifs, des simulations, des quiz interactifs et des discussions en ligne sont autant
d'outils qui stimulent l'intérêt des apprenants et favorisent leur participation active.
Ces approches interactives rendent l'apprentissage plus attrayant et permettent une
meilleure rétention des connaissances.
Collaboration et partage : Les technologies de l'éducation encouragent la
collaboration entre les apprenants et facilitent le partage des connaissances. Les
plateformes en ligne permettent aux apprenants de travailler ensemble sur des
projets, de participer à des forums de discussion et de partager des ressources. Cela
favorise l'apprentissage collaboratif et la construction sociale des connaissances, en
permettant aux apprenants d'échanger des idées et de bénéficier des perspectives
diverses de leurs pairs.
Suivi des progrès et évaluation : Les EdTech fournissent des outils pour suivre les
progrès des apprenants et évaluer leur performance de manière plus précise. Les
plateformes d'apprentissage enregistrent les résultats, la progression et la
participation des apprenants, ce qui permet aux enseignants de mieux comprendre les
besoins individuels et de fournir un feedback personnalisé. Cela favorise
l'apprentissage continu et permet d'identifier les domaines où les apprenants ont
besoin de soutien supplémentaire.
L'une des caractéristiques clés des EdTech est l'apprentissage personnalisé. Grâce à
l'utilisation de l'intelligence artificielle et de l'apprentissage automatique, les plateformes
d'apprentissage peuvent analyser les performances et les préférences individuelles des
apprenants. Cela permet de leur proposer un contenu adapté à leur niveau de compétence, à
leurs intérêts et à leur style d'apprentissage spécifiques. Ainsi, chaque apprenant peut bénéficier
d'une expérience éducative sur mesure, favorisant une meilleure rétention des connaissances et
une progression plus efficace.
33
La possibilité de suivre les progrès des apprenants de manière précise est une autre avancée
majeure offerte par les EdTech. Les plateformes d'apprentissage enregistrent les résultats des
apprenants, leur progression et leur participation, ce qui permet aux enseignants de fournir un
feedback personnalisé et d'identifier les besoins spécifiques des apprenants. Cette évaluation
continue favorise un apprentissage adaptatif et une amélioration constante de la performance
des apprenants.
Voici quelques aspects clés de l'approche des EdTech dans la transmission et la valorisation
du savoir :
2. Apprentissage personnalisé : Les EdTech offrent des outils et des plateformes qui
permettent l'adaptation de l'apprentissage aux besoins individuels des apprenants. Grâce
à l'intelligence artificielle et à l'apprentissage automatique, les plateformes
d'apprentissage peuvent analyser les performances et les préférences des apprenants
pour leur fournir un contenu et des exercices adaptés à leur niveau et à leurs intérêts
spécifiques.
34
collaborer à distance, favorisant ainsi l'apprentissage collaboratif et la construction
sociale des connaissances.
5. Suivi des progrès et évaluation : Les EdTech fournissent des outils pour suivre les
progrès des apprenants et évaluer leur performance de manière plus précise. Les
plateformes d'apprentissage enregistrent les résultats des apprenants, leur progression et
leur participation, permettant aux enseignants d'identifier les lacunes et de fournir un
feedback personnalisé pour soutenir l'apprentissage continu.
En résumé, le secteur des EdTech révolutionne la manière dont le savoir est transmis et
valorisé en exploitant les technologies numériques pour rendre l'apprentissage plus accessible,
personnalisé, interactif et collaboratif. Ces nouvelles approches éducatives ouvrent de vastes
opportunités pour repenser les modèles d'enseignement et de formation dans le monde entier.
Enfin, les EdTech offrent également des opportunités de formation continue pour les
enseignants et les professionnels de l'éducation. Les programmes de développement
professionnel en ligne, les webinaires et les ressources éducatives permettent aux enseignants
d'améliorer leurs compétences pédagogiques et de rester à jour avec les dernières avancées dans
leur domaine.
Conclusion
La digitalisation des processus dans le système de l'Enseignement Supérieur marocain offre
de multiples avantages et contribue à l'amélioration de la performance globale du système. En
adoptant des technologies numériques, les établissements d'enseignement supérieur marocains
peuvent rationaliser leurs opérations, faciliter l'accès à l'information, favoriser l'interactivité et
renforcer la qualité de l'enseignement et de l'apprentissage.
35
La digitalisation des processus permet aux établissements d'enseignement supérieur de gérer
plus efficacement leurs données et leurs ressources, réduisant ainsi les tâches administratives
fastidieuses et permettant une utilisation optimale des ressources disponibles. Les processus de
gestion tels que l'inscription des étudiants, la gestion des emplois du temps, la gestion des
examens et la gestion des résultats peuvent être automatisés, ce qui permet aux institutions de
consacrer plus de temps et d'énergie à l'enseignement et à la recherche.
La digitalisation des processus facilite également l'interaction entre les étudiants, les
enseignants et le personnel administratif. Les plateformes d'apprentissage en ligne, les outils de
communication et les espaces virtuels de collaboration permettent aux étudiants et aux
enseignants de rester connectés et d'échanger des idées en dehors des heures de cours. Cela
renforce l'engagement des étudiants, encourage la participation active et facilite l'apprentissage
collaboratif.
36
Chapitre 2 : La Digitalisation des universités Marocaines comme
vecteur de promotion de la performance dans l'enseignement
supérieur Marocain
Introduction
Au cœur de l'ère numérique en constante évolution, les universités marocaines font face à
un impératif crucial : se réinventer pour répondre aux défis et aux opportunités du 21ᵉ siècle.
La digitalisation, en tant que processus de transformation profonde guidé par les avancées
technologiques, émerge comme une puissante force motrice dans le domaine de l'enseignement
supérieur. Au Maroc, pays où l'éducation a toujours été valorisée comme un pilier essentiel du
développement socio-économique, la digitalisation des universités représente bien plus qu'une
simple transition vers le numérique. Elle incarne un catalyseur de la performance et de
l'excellence dans le paysage éducatif supérieur.
Cependant, cette transition n'est pas exempte de défis. Des questions d'équité d'accès aux
technologies à la nécessité de former les enseignants aux nouvelles méthodes pédagogiques, en
passant par la garantie de la sécurité des données et la préservation de la qualité académique,
de nombreux paramètres doivent être pris en compte pour que la digitalisation réalise son plein
potentiel.
37
En somme, la digitalisation des universités marocaines représente une étape cruciale dans la
quête d'une éducation supérieure plus dynamique et pertinente. Cette transformation promet de
façonner une génération d'apprenants mieux préparés aux exigences d'un monde en mutation
constante. Dans les sections à venir, nous plongerons plus en profondeur dans les avantages, les
défis et les perspectives que la digitalisation apporte à l'enseignement supérieur marocain, dans
sa quête continue de performance et d'excellence.
En effet, d’un côté, l’économie de la connaissance fait référence aux « économies fondées
sur le savoir » ou « knowledge-based economies » qui désignent une réalité historique issue de
la rencontre entre deux phénomènes ou faits stylisés : une tendance longue caractérisée par une
intensification des dépenses consacrées à la production et à la transmission des
connaissances(R&D, éducation, formation); un événement technologique majeur, à savoir,
l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication ou TIC
(Internet, infrastructures à haut débit). Selon Boyer (2001), la diffusion des TIC a été rendue
possible par deux innovations majeures récentes : la numérisation de l’information et la
redondance des réseaux de communications. La conjonction de ces deux faits stylisés conduit
certains économistes à parler de nouveau paradigme économique ou de révolution
technologique que la terminologie de « Nouvelle Economie » suggère.
38
D’un autre côté, l’économie de la connaissance désigne une nouveauté scientifique dans le
champ de l’économie, jusqu’à parfois constituer une sous-discipline à part entière, dont l’objet
d’étude, la connaissance, pose des problèmes originaux à la fois théoriques et empiriques (cf.
Foray 2000).
Par ailleurs, cette thématique est au cœur des préoccupations politiques des pays développés,
comme en témoignent les événements internationaux qui ont émaillé la dernière décennie. Pour
ne citer qu’un seul exemple, le Sommet économique et social de Lisbonne de 2001 s’est donné
pour objectif stratégique pour la première décennie du millénaire de faire de l’Union
européenne « L’économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique, capable
d’une croissance économique durable, accompagnée d’une amélioration quantitative et
qualitative de l’emploi et d’une plus grande cohésion sociale ».
39
Dans l'ascension fulgurante de l'économie de la connaissance, il existe des sanctuaires de
savoir qui émerge comme des phares dans le paysage évolutif de la croissance économique
mondiale. Ces lieux de transformation intellectuelle, plus connus sous le nom d'universités et
d'établissements d'enseignement supérieur, transcendent leur rôle traditionnel pour devenir les
pivots centraux de l'ère contemporaine. Telles des sentinelles de la pensée, ces institutions ne
sont plus de simples enceintes où les jeunes esprits acquièrent des connaissances ; elles
incarnent désormais les valeurs fondamentales de l'économie de la connaissance et façonnent
le destin de la société moderne.
À travers les âges, les universités ont été des phares de la pensée, des foyers où le savoir a
été préservé, renouvelé et transmis d'une génération à l'autre. Cependant, à l'ère actuelle, leur
rôle s'est métamorphosé en quelque chose de plus profond et de plus puissant. Les universités
ne se contentent plus de dispenser un enseignement théorique : elles sont les catalyseurs de
l'innovation, les générateurs de découvertes révolutionnaires et les ponts qui relient les
profondeurs du passé au potentiel infini du futur.
Dans cette exploration approfondie, nous découvrirons la manière dont les universités et les
établissements d'enseignement supérieur ont évolué pour s'adapter aux besoins de l'économie
de la connaissance. Nous explorerons comment ces institutions emblématiques forgent des
esprits curieux et façonnent les penseurs du futur. De la recherche pionnière à la création de
ponts entre la théorie et la pratique, en passant par l'incubation de startups et la promotion d'une
culture d'innovation, chaque aspect de leur rôle contribue à faire d'elles les épicentres de la
transformation.
Cependant, cette transformation ne se fait pas sans défis. Les universités doivent naviguer
dans un environnement complexe où les attentes évoluent rapidement. La pression pour
combiner l'excellence académique avec la pertinence du monde réel peut être un équilibre
délicat à maintenir. Les questions de financement, d'accès équitable à l'éducation et d'intégration
des nouvelles technologies dans les méthodes d'enseignement ajoutent des couches de
complexité à leur rôle déjà exigeant.
40
En somme, les universités et les établissements d'enseignement supérieur ont évolué au-delà
de leur statut d'institutions d'enseignement traditionnelles pour devenir les véritables architectes
de l'économie de la connaissance. Leurs murs abritent non seulement les connaissances du
passé, mais aussi les rêves du futur. Dans les sections à venir, nous plongerons plus
profondément dans les dimensions multiples de leur rôle, explorant comment ces "Temples de
l'Économie de la Connaissance" guident le chemin vers l'innovation, l'excellence et la prospérité
dans notre monde en constante évolution.
Dans l'économie du savoir, Les entreprises ont évolué au-delà de leur rôle traditionnel de
production pour devenir des acteurs clés de l'économie de la connaissance. Elles investissent
massivement dans la recherche et le développement (R&D) pour créer de nouvelles
technologies, produits et services. La collaboration entre les universités et les entreprises
conduit à des synergies uniques où les connaissances académiques sont traduites en applications
pratiques. Les entreprises jouent également un rôle dans la commercialisation des découvertes
et l'expansion des marchés, stimulant ainsi la croissance économique.
Cet article se penche sur le rôle essentiel des entreprises et de l'industrie dans l'économie du
savoir.
Les entreprises sont des moteurs d'innovation dans l'économie du savoir. Elles investissent
dans la recherche et le développement (R&D) pour créer de nouvelles technologies, produits et
services. L'innovation peut prendre plusieurs formes, allant des améliorations incrémentielles
aux ruptures technologiques majeures. Les entreprises qui réussissent à innover peuvent obtenir
un avantage concurrentiel en introduisant des solutions novatrices sur le marché, ce qui peut se
traduire par une augmentation de la part de marché et des profits accrus.
Les entreprises ne travaillent souvent pas seules dans l'économie du savoir. Elles s'engagent
dans des collaborations avec d'autres entreprises, des universités, des instituts de recherche et
même des startups. Ces collaborations favorisent l'échange de connaissances, de compétences
et de ressources, créant ainsi des écosystèmes d'innovation dynamiques. Par exemple, des
clusters industriels et des parcs technologiques regroupent souvent des entreprises du même
secteur, favorisant ainsi l'émergence de synergies et d'innovations conjointes.
Les entreprises dans l'économie du savoir sont souvent confrontées à des questions liées à la
propriété intellectuelle (PI). La protection des brevets, des marques et des droits d'auteur est
essentielle pour préserver les investissements en R&D et les innovations. Cependant, de
nombreuses entreprises adoptent également des approches d'innovation ouverte, où elles
partagent des connaissances, des technologies et des ressources avec d'autres acteurs de
l'écosystème. Cela peut stimuler l'innovation collaborative et permettre à plusieurs parties
prenantes de contribuer à des projets communs.
L'économie du savoir transcende les frontières nationales, ce qui signifie que les entreprises
doivent être préparées à une concurrence mondiale. Les entreprises doivent être capables de
rivaliser sur la scène internationale en développant des stratégies commerciales adaptées aux
marchés mondiaux. Les entreprises qui peuvent exploiter leurs avantages concurrentiels
uniques, tels que leur expertise technologique ou leur capacité d'innovation, sont mieux
positionnées pour réussir sur le marché mondial.
Dans l'économie du savoir, les entreprises sont également confrontées à des attentes
croissantes en matière de responsabilité sociale et environnementale. Les consommateurs et les
investisseurs sont de plus en plus soucieux des impacts sociaux et environnementaux des
entreprises. Les entreprises doivent donc adopter des pratiques durables et éthiques pour
maintenir leur réputation et leur légitimité.
En conclusion, les entreprises et l'industrie sont des acteurs clés de l'économie du savoir.
Leur capacité à innover, à collaborer et à s'adapter aux nouvelles technologies influence
directement leur compétitivité et leur succès. Dans un environnement où la connaissance est la
principale ressource, les entreprises jouent un rôle essentiel dans la transformation économique,
la croissance durable et la création de nouvelles opportunités pour la société.
42
Les Gouvernements et les Politiques Publiques : dans l'Économie du Savoir :
Promotion de l'Innovation, de la Recherche et de la Croissance
Dans l'économie du savoir, les gouvernements et les politiques publiques jouent un rôle
crucial en favorisant l'innovation, en stimulant la recherche et en créant un environnement
propice à la croissance économique basée sur la connaissance. Les actions et les décisions des
gouvernements ont un impact significatif sur la manière dont les sociétés exploitent et
développent la connaissance pour promouvoir le progrès technologique et la compétitivité. Cet
article explore le rôle des gouvernements et des politiques publiques dans l'économie du savoir.
Les gouvernements peuvent encourager l'innovation en offrant des incitations fiscales et des
crédits d'impôt pour la recherche et le développement (R&D). Ces mesures incitent les
entreprises à investir davantage dans la création de nouvelles technologies et dans l'exploration
de nouvelles idées. Les entreprises peuvent ainsi bénéficier de réductions d'impôts en fonction
de leurs dépenses en R&D, ce qui stimule l'innovation et la croissance économique.
Les politiques de protection de la propriété intellectuelle (PI) sont essentielles pour garantir
que les innovations soient récompensées et protégées. Les gouvernements mettent en place des
systèmes de brevets, de droits d'auteur et de marques pour permettre aux inventeurs et aux
créateurs de bénéficier de leurs travaux. Une protection adéquate de la PI encourage les
entreprises à investir dans la recherche et le développement en réduisant le risque de
contrefaçon.
Éducation et Formation :
43
primaires aux universités, et encouragent la formation continue pour que les travailleurs
acquièrent les compétences nécessaires pour réussir dans un environnement en constante
évolution. Une main-d'œuvre éduquée et compétente est essentielle pour tirer parti des
opportunités offertes par l'économie du savoir.
Collaboration Public-Privé :
Les gouvernements peuvent faciliter la collaboration entre les secteurs public et privé en
mettant en place des partenariats pour la recherche et l'innovation. Ces collaborations
permettent de combiner les ressources, les connaissances et les expertises des deux secteurs
pour résoudre des problèmes complexes et stimuler l'innovation. Les gouvernements peuvent
également créer des incubateurs et des accélérateurs d'entreprises pour soutenir les startups et
les entreprises innovantes.
Réglementation et Normes :
Les politiques publiques définissent les réglementations et les normes qui encadrent les
activités économiques. Dans l'économie du savoir, les gouvernements peuvent adopter des
réglementations favorables à l'innovation, comme l'assouplissement des règles de propriété
intellectuelle ou la simplification des procédures administratives pour la création d'entreprises.
Des politiques judicieuses peuvent encourager les entreprises à investir dans la recherche et à
introduire de nouvelles technologies sur le marché.
En conclusion, les gouvernements et les politiques publiques jouent un rôle central dans la
promotion de l'innovation, de la recherche et de la croissance dans l'économie du savoir. Leurs
décisions et leurs actions peuvent façonner l'environnement dans lequel les entreprises, les
chercheurs et les citoyens opèrent, créant ainsi les conditions propices à l'utilisation et à la
valorisation de la connaissance pour le développement économique et social.
l'Innovation et la Croissance
Dans l'économie du savoir, les investisseurs et les financiers jouent un rôle essentiel en
fournissant les ressources financières nécessaires pour soutenir l'innovation, la recherche et le
développement, ainsi que la croissance des entreprises. Ils agissent en tant que catalyseurs de
l'écosystème de l'innovation, en identifiant et en investissant dans des projets à fort potentiel de
transformation.
Types d'Investisseurs :
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1. Investisseurs Providentiels : Aussi appelés "business angels", ce sont des individus
fortunés qui investissent leurs capitaux personnels dans des startups et des entreprises
en démarrage. Ils apportent souvent plus que de l'argent, en offrant également leur
expertise et leurs réseaux pour aider les entrepreneurs à réussir.
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Les investissements dans l'économie du savoir comportent souvent des risques plus élevés
que les investissements traditionnels. Les entreprises en démarrage ou en croissance peuvent
rencontrer des défis imprévus et la réussite n'est pas garantie. Cependant, les investisseurs
acceptent ces risques car les retours sur investissement potentiels peuvent être considérables en
cas de succès.
En conclusion, les investisseurs et les financiers jouent un rôle fondamental dans l'économie
du savoir en fournissant les fonds nécessaires pour soutenir l'innovation, la recherche et la
croissance des entreprises. Leur engagement financier et stratégique contribue à façonner le
paysage de l'innovation et à catalyser la transformation économique à travers la création et la
diffusion de la connaissance.
46
Les organisations internationales facilitent la coopération entre les pays en créant des
plateformes de dialogue et d'échange d'informations. Elles offrent aux pays membres l'occasion
de partager leurs expériences, leurs meilleures pratiques et leurs leçons apprises dans le
domaine de l'innovation et de la recherche. Cette coopération transfrontalière permet aux pays
de tirer parti des connaissances et de l'expertise des autres, stimulant ainsi l'innovation à
l'échelle mondiale.
Certaines organisations internationales offrent des financements et des soutiens directs aux
projets innovants et de recherche dans les pays membres. Ces financements visent souvent à
résoudre des problèmes mondiaux, tels que le changement climatique, la santé publique ou la
sécurité alimentaire. En soutenant ces projets, les organisations internationales contribuent à la
création de solutions innovantes aux défis mondiaux.
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L'éducation et la formation sont essentielles pour nourrir les compétences nécessaires à
l'économie du savoir. Les organisations internationales jouent un rôle dans la promotion de
l'accès à l'éducation de qualité et au développement des compétences, en s'assurant que les
populations aient les connaissances nécessaires pour participer activement à l'économie du
savoir.
48
professionnelle. Cette démarche favorise l'identification des points de friction et des
opportunités d'optimisation, contribuant ainsi à une gestion plus efficiente des ressources et à
une expérience éducative améliorée.
La gestion du cycle de vie des formations fait référence à l'ensemble des étapes impliquées
dans la planification, le développement, la mise en œuvre, l'évaluation et l'amélioration continue
des programmes de formation au sein d'une organisation. Cette approche permet de maximiser
l'efficacité et l'efficience des formations, tout en s'assurant qu'elles répondent aux besoins en
évolution des employés et de l'entreprise. Voici les principales étapes du cycle de vie des
formations :
49
version du 15 juin 2019
Tout concepteur·trice de formation peut s’appuyer sur ces principes tout au long du cycle de vie
• Prise en compte des parties prenantes et des publics vulnérables à toutes les étapes
• Respect des règlementations
• L’itération et la vision système : on passe d'une étape à l'autre pas forcément dans l'ordre indiqué, et
chaque étape peut être parcourue plusieurs fois pour une action de formation
• Amélioration continue : intègre l'activité de contrôle (auto contrôle ou audit externe), de mesure des
écarts et d'amélioration en continue en capitalisant sur les réussites
• Gestion des « déchets » : Voir les 4 R ci-dessus, particulièrement dans la phase de valorisation, mais
pas seulement. Intègre la mesure des impacts sociaux et environnementaux sur chaque étape du
cycle de vie, la recherche de réduction des impacts négatifs et la valorisation des effets positifs
• Partage : intègre la notion de collectif, de solidarité, de partage des savoirs et savoir-faire pour
Source : file:///C:/Users/hp/Downloads/Cycle-de-vie-15-juin-2019.pdf
50
La gestion du cycle de vie des formations est une composante essentielle de la stratégie de
développement des ressources humaines au sein d'une organisation. En constante évolution, le
paysage professionnel exige que les employés acquièrent en permanence de nouvelles
compétences pour rester compétitifs. Cet article explore en détail la gestion du cycle de vie des
formations, en mettant l'accent sur ses différentes phases, les avantages qu'elle offre aux
organisations et les meilleures pratiques pour garantir le succès de ce processus.
Cette phase initiale consiste à identifier les besoins en formation au sein de l'organisation.
Cela peut être réalisé grâce à des évaluations des compétences existantes, des entretiens avec
les employés et des analyses de postes. L'objectif est de déterminer quelles compétences sont
nécessaires pour atteindre les objectifs de l'entreprise.
L'analyse des besoins de formation est la première phase cruciale de la gestion du cycle de
vie des formations. Elle vise à identifier et à comprendre les lacunes en compétences au sein de
l'organisation, afin de déterminer quels domaines nécessitent une intervention de formation
pour atteindre les objectifs organisationnels. Voici Objectifs de l'analyse des besoins de
formation :
En résumé, l'analyse des besoins de formation est un processus fondamental qui permet à
une organisation d'identifier de manière précise les domaines nécessitant des améliorations en
termes de compétences. En recueillant des informations auprès des employés, en examinant les
performances passées et en alignant les besoins sur les objectifs stratégiques, une organisation
51
peut élaborer des programmes de formation ciblés et pertinents, ce qui contribue à améliorer la
performance globale de l'entreprise.
2. Conception et développement :
Une fois les besoins identifiés, les formations sont conçues en tenant compte des objectifs
pédagogiques, des méthodes d'enseignement et des supports pédagogiques. Cette phase
implique également la création du contenu de formation, qu'il s'agisse de cours en ligne
interactifs, de sessions en personne ou d'autres formats adaptés.
La phase de conception et développement dans le cycle de vie des formations est cruciale
pour élaborer des programmes de formation efficaces, pertinents et engageants. Cette phase
consiste à transformer les besoins en formation identifiés lors de l'analyse en programmes
structurés et à élaborer le contenu pédagogique. Voici une explication détaillée de cette phase :
52
pratiques et les activités interactives. Les contenus doivent être structurés de manière
logique et progressive pour faciliter l'apprentissage.
Élaboration d'évaluations formatives : Créer des évaluations tout au long du
programme pour vérifier la compréhension des apprenants. Cela permet d'ajuster la
formation si nécessaire.
Création d'évaluations sommatives : Concevoir des évaluations finales qui
mesureront l'atteinte des objectifs de formation. Ces évaluations permettent de
déterminer si les apprenants ont acquis les compétences visées.
- Principes clés de la conception et développement :
Interactivité et engagement : Les programmes de formation doivent être interactifs et
engageants pour maintenir l'attention des apprenants. Cela peut inclure des
discussions en groupe, des exercices pratiques, des études de cas, des simulations,
etc.
Personnalisation : Adapter les programmes de formation aux besoins spécifiques des
apprenants. Certaines personnes peuvent avoir besoin d'une approche plus
approfondie, tandis que d'autres peuvent progresser plus rapidement.
Utilisation de supports multimédias : Intégrer des éléments visuels, audio et
interactifs pour diversifier les méthodes d'enseignement et faciliter la
compréhension.
Validation pédagogique : Faire valider le contenu pédagogique par des experts du
domaine ou des formateurs expérimentés pour s'assurer de sa qualité et de sa
pertinence.
À ce stade, les formations sont délivrées aux employés conformément au plan établi. Cela
peut inclure des sessions en classe, des webinaires, des modules en ligne, des ateliers pratiques,
etc. L'objectif est de fournir aux apprenants l'expérience d'apprentissage la plus engageante et
pertinente possible.
La phase de mise en œuvre et prestation dans le cycle de vie des formations est l'étape où les
programmes de formation sont réellement délivrés aux apprenants. Cette phase joue un rôle
53
crucial dans la transformation des objectifs pédagogiques en expériences d'apprentissage
concrètes.
4. Engagement des apprenants : Les apprenants doivent être encouragés à poser des
questions, à participer à des discussions, à résoudre des problèmes et à interagir avec le
formateur et les autres participants.
5. Exercices pratiques et activités : Intégrer des exercices pratiques, des études de cas et
des activités interactives pour aider les apprenants à appliquer les concepts théoriques à
des situations réelles.
4. Flexibilité : Être flexible dans la livraison de la formation pour répondre aux questions
et aux besoins spécifiques des apprenants.
5. Encouragement des retours : Encourager les apprenants à fournir des retours sur la
formation, ce qui peut aider à améliorer les futurs programmes.
La phase de mise en œuvre et prestation est cruciale pour offrir des expériences
d'apprentissage de qualité aux participants. En créant un environnement d'apprentissage
interactif, en utilisant des méthodes pédagogiques variées et en encourageant la participation
active, cette phase favorise l'acquisition de compétences et la réalisation des objectifs
pédagogiques.
4. Évaluation et suivi :
L'évaluation de l'efficacité de la formation est essentielle pour mesurer son impact sur les
compétences des employés et sur les performances de l'organisation. Des méthodes telles que
les évaluations après la formation, les tests de connaissances, les enquêtes de satisfaction et
l'observation des améliorations sur le terrain sont utilisées pour évaluer l'efficacité de la
formation.
La phase d'évaluation et de suivi dans le cycle de vie des formations est essentielle pour
mesurer l'efficacité des programmes de formation et pour apporter des ajustements en fonction
des résultats obtenus. Cette phase permet de déterminer si les objectifs pédagogiques ont été
atteints et d'identifier les améliorations nécessaires pour les futurs programmes. Voici une
explication détaillée de cette phase :
2. Recueil de retours des apprenants : Solliciter les retours des apprenants sur la qualité
de la formation, les méthodes d'enseignement, les supports utilisés et l'expérience
globale.
3. Analyse des résultats : Analyser les résultats des évaluations pour déterminer si les
objectifs pédagogiques ont été atteints et pour identifier les domaines nécessitant des
améliorations.
4. Comparaison avec les objectifs : Comparer les performances réelles des apprenants
avec les objectifs pédagogiques définis au début de la formation.
56
3. Utilisation de multiples sources d'information : Collecter des données provenant de
différentes sources, telles que les évaluations des apprenants, les observations en classe,
les retours des formateurs, etc.
4. Utilisation des résultats pour l'amélioration : Les résultats de l'évaluation doivent être
utilisés pour identifier les domaines à améliorer et pour informer la conception future
des programmes de formation.
L'évaluation et le suivi sont des étapes cruciales pour garantir l'efficacité continue des
programmes de formation. En mesurant l'atteinte des objectifs, en recueillant les retours des
apprenants et des formateurs, et en utilisant les résultats pour apporter des améliorations, cette
phase contribue à l'évolution constante des stratégies de formation et à la réalisation des
objectifs organisationnels.
Les résultats de l'évaluation peuvent révéler des lacunes dans la formation ou la nécessité de
mises à jour en fonction de l'évolution des technologies ou des pratiques industrielles. Cette
phase consiste à ajuster les programmes de formation en conséquence pour garantir leur
pertinence continue.
La phase d'adaptation et de mise à jour dans le cycle de vie des formations est une étape
continue et itérative qui vise à maintenir la pertinence et l'efficacité des programmes de
formation au fil du temps. Cette phase reconnaît que les besoins en compétences et les
environnements évoluent constamment, nécessitant une adaptation continue des programmes
de formation. Voici une explication détaillée de cette phase :
57
3. Optimisation continue : En s'appuyant sur les retours des apprenants, les résultats des
évaluations et les tendances du secteur, cette phase vise à améliorer constamment les
programmes de formation.
2. Analyse des données : Analyser les données collectées pour identifier les domaines où
des mises à jour ou des adaptations sont nécessaires.
3. Identification des besoins de mise à jour : En fonction des analyses, déterminer quels
aspects des programmes de formation doivent être ajustés, qu'il s'agisse du contenu, des
méthodes d'enseignement ou des supports.
5. Implémentation des mises à jour : Mettre en œuvre les modifications dans les
programmes de formation, que ce soit en mettant à jour le contenu, en adaptant les
méthodes d'enseignement ou en introduisant de nouveaux supports.
2. Incorporation des retours : Intégrer les retours des apprenants, des formateurs et
d'autres parties prenantes dans le processus d'adaptation.
5. Communication transparente des mises à jour : Informer les apprenants et les parties
prenantes des modifications apportées aux programmes de formation et des raisons
sous-jacentes.
58
L'adaptation et la mise à jour sont essentielles pour garantir que les programmes de formation
restent pertinents et efficaces à mesure que les besoins en compétences et les environnements
évoluent. En étant réactif aux changements, en s'appuyant sur les données et en implémentant
des mises à jour appropriées, une organisation peut maintenir un environnement d'apprentissage
adapté à la réalité en constante évolution.
Le brevet est un « titre délivré par l’État qui confère à son titulaire un droit exclusif
d’exploitation de l’invention qui en est l’objet » (Chavanne et Burst 1993, p. 25). De nombreux
travaux (Breesé, 2002 ; Hall, 1992) ont particulièrement souligné le rôle stratégique du brevet,
à la fois comme protection d’une compétence particulière, comme garant d’un avantage
concurrentiel et comme outil de création de valeur. L’économie industrielle accorde à ce titre
une place privilégiée aux questions de brevetabilité et met en évidence, par des comparaisons
internationales, des différences notables dans les stratégies de dépôt des firmes (Le Bas, 1992 ;
Lerner, 1995)7.
L’idée-clé est que la gestion des brevets doit s’écarter d’une problématique purement
juridique visant à faire respecter des droits de monopole pour passer à une logique stratégique
dans laquelle le brevet est géré comme une ressource fondamentale à l’origine d’un avantage
concurrentiel (Hall, 1992 ; Teece, 2000). Le brevet apparaît donc comme forme juridique d’une
partie des inventions qui correspondent aux conditions de protection. Seules la valorisation et
l’organisation de ce processus de brevetabilité dans l’entreprise permettent d’optimiser
l’avantage concurrentiel ainsi que la rentabilité des investissements de dépôt, de maintien et
éventuellement de défense du brevet.
Nous voyons bien que le management de l’invention protégée en tant qu’outils et formes
organisationnelles apparaît comme un enjeu-clé pour les entreprises. Il apparaît alors surprenant
7
En particulier la distinction est effectuée entre les logiques « first to invent » témoignant d’un durcissement
des positions américaines et « first to file ».
59
que la littérature en gestion se soit si peu penchée sur cette question du lien entre stratégie et
organisation dans le cas précis du management de l’invention protégée.
– pour identifier les idées brevetables et évaluer la solution la plus adaptée pour profiter de
l’invention (propriété industrielle ou secret). En d’autres termes, il s’agit ici de savoir ce qu’il
convient de protéger et s’il faut effectivement protéger ;
– pour gérer la propriété (dépôt, rédaction, étendue et suivi du brevet, poursuite des
contrefacteurs). La question fondamentale est ici celle de l’étendue et de la mise en œuvre de
la protection, à la fois d’un point de vue temporel et géographique ;
– pour choisir la modalité de valorisation (interne, vente, licence, etc.). Il s’agit alors de
s’interroger sur l’exploitation future. L’objectif de cet article est de mettre en évidence cette
dimension organisationnelle du management de la propriété industrielle et d’étudier les liens
entre les enjeux stratégiques et organisationnels de la gestion des brevets.
60
Une troisième possibilité, le stockage, est un choix temporaire précédant l’exploitation du
brevet. La valorisation interne est adoptée pour les brevets faisant partie des domaines
d’activités stratégiques, l’objectif étant alors de garder l’exclusivité sur l’invention et sur le
marché. La valorisation externe, quant à elle, revêt différentes formes (cession, concession de
licence, cross-licencing, accord de coopération en R&D, joint-venture, fusion, prise de
participation, acquisition) (Maître, 1992 ; Tarondeau 1994, Grindley et Teece, 1997).
La procédure de délivrance étant très longue (24 mois après le dépôt) et le maintien du brevet
très coûteux (les taxes sont progressives dans le temps), le détenteur doit judicieusement peser
les avantages stratégiques procurés par ces différentes modalités de valorisation afin de profiter
des efforts de R&D (Teece, 1986) et/ou de ses capacités d’absorption (Cohen et Levinthal, 1990
; Hall, 1992). Il doit en outre s’assurer de la pertinence des modalités organisationnelles
instaurées.
À l’étape du dépôt sont prises les décisions juridiques qui s’inscrivent dans un
questionnement stratégique fondamental: « le brevet s’intègre-t-il dans les DAS et marchés
actuels ? », « sur quels territoires protéger le brevet selon les DAS et la stratégie de conquête
des marchés ? », « quelles sont les revendications potentielles pour bloquer le domaine
8
En particulier, des recherches menées sur les firmes japonaises montrent que la trop forte séparation entre les
départements R&D et propriété industrielle nuit à la génération d’activités innovantes (Le Bas, 2002).
61
technologique ? », « dans quelle mesure le dépôt modifie-t-il les relations avec les concurrents
et le pouvoir de négociation ? », « à quelles acquisitions de brevets procéder afin de créer ou de
renforcer les axes de recherche ? ». Les enjeux organisationnels concernent ici avant tout les
modalités de collaborations entre les responsables des domaines de recherche, des DAS, du
marketing et de la propriété industrielle afin de définir l’extension des dépôts et les acquisitions
de brevets externes (Marquer, 1985 ; Grandstrand, 1999). Ils concernent également la mise en
place de systèmes de motivation des chercheurs ainsi que des procédures de scanning des
cahiers des laboratoires afin d’engager des procédures de protection et de rédiger des
revendications éventuelles9.
La décision sur la modalité d’exploitation des brevets repose sur l’élaboration de grilles
d’analyse et de procédures d’évaluation du portefeuille de brevets ainsi que sur un calendrier
d’évaluation adapté au cycle de vie des brevets (Schoppe, 2004 ; Breesé, 2002). Lorsque la
valorisation interne est retenue, une bonne connaissance des avantages juridiques du brevet au
niveau de chaque fonction de l’entreprise est requise. En effet, la valorisation interne implique
un suivi précis du brevet sur le marché ainsi qu’une activité importante de veille des
contrefacteurs (Marquer, 1985). Ceci exige une collaboration entre tous les départements et une
implication forte de la politique marketing (Hall, 1992). Le choix de valorisation externe repose
sur une grande diversité d’options allant de la simple valorisation marchande via la vente de
licences ou la location du brevet à des solutions plus intégratives reposant sur des modalités
organisationnelles spécifiques (accords de coopération divers pouvant aller jusqu’à la joint-
venture et la fusion).
Dès lors, la valorisation externe exige une analyse précise des choix stratégiques aussi bien
globaux qu’au niveau des DAS pour chaque option possible. Les enjeux organisationnels sont
alors essentiellement liés à la mise en place de critères et de procédures d’analyse des
9
De très nombreux travaux ont à ce titre souligné le dilemme entre secret ou protection. En effet, les entreprises,
selon leur activité et leur stratégie, ne vont pas nécessairement déposer des brevets. Elles peuvent alors
privilégier la tenue de cahiers de laboratoires, qui leur permettra éventuellement face à la concurrence de fournir
des preuves d’antériorité. Sur ces orientations de stratégies différentes voir Ayerbe et Mitkova (2004).
62
partenaires potentiels, de suivi des opérations pendant et après les négociations (Grindley et
Teece, 1997). Notre objet est d’analyser plus en détail ces liens entre enjeux organisationnels et
stratégiques, à peine esquissés dans la littérature. Nous souhaitons montrer ici que
l’organisation est un facteur-clé de succès permettant d’optimiser les différents modes
d’exploitation des brevets (Smith et al., 1998).
Trois variables majeures de la gestion des brevets ont pu être repérées dans la littérature :
l’unité chargée de la valorisation des brevets, les tâches accomplies par les différents
départements et la formalisation des procédures de prise de décision (Kalika, 1988). L’unité
pilote responsable de la valorisation des brevets d’invention apparaît sous différentes formes
(Combeau, 1997).
Selon Grandstrand (1999) qui analyse la gestion des brevets des firmes japonaises, son
organisation dépend de la taille de la firme et de son degré d’internationalisation. Elle peut être
indépendante, associée à un autre département (le plus souvent le département juridique, de
R&D et le département responsable de la stratégie) ou le fait d’unités externes (sociétés
spécialisées en dépôt/concession dans un secteur et/ou spécifique notamment).
La création d’un département indépendant, responsable des brevets, témoigne d’une activité
significative de dépôt et de valorisation. Pour les petites entreprises ayant une structure moins
développée, l’intégration de l’activité de brevet dans un autre service est évidente. En outre, les
auteurs révèlent une organisation mixte pour certaines entreprises ayant une activité
significative de brevets : indépendamment d’une unité autonome de brevet, des groupes
temporaires sont crées pour réaliser des projets spécifiques (concession de licence ou
négociation des contrats de collaboration à long terme) (Marquer 1985, Sproule 1999,
Grandstrand, 1999).
L’unité responsable des brevets est souvent nommée « département brevet », « groupe de
propriété industrielle » (Sproule, 1999 ; Grindley et Teece, 1997) ou « groupe de knowledge
management » (O’Dell, 1998). Elle est multifonctionelle, composée de spécialistes de
formations différentes : juridique, technique, gestionnaire voire marketing (Napper et Irvine,
2002 ; Grandstrand, 1999). La nécessité d’un responsable d’unité est bien évidente. Il ne s’agit
cependant pas d’une hiérarchie clairement établie mais plutôt de mini-équipes temporaires
travaillant sur des tâches concrètes.
En matière de tâches relatives à la gestion des brevets, une participation de toutes les
fonctions est indispensable afin de maintenir la cohérence entre la valorisation du brevet et la
63
stratégie de l’entreprise. Les départements brevet, R&D, production, finance, marketing et la
direction générale sont considérés comme les principaux intervenants dans la prise de décision
sur les brevets (Bressé, 2002 ; Napper et Irvine, 2002). Deux groupes de travaux nous ont permis
de déterminer le rôle et la collaboration entre les différents départements.
D’une part, l’abondante littérature consacrée aux aspects organisationnels des projets de
R&D et du processus d’innovation peut être mobilisée ici (Gaillard, 1997 ; Nonaka, 1994). En
particulier, certains auteurs étudient les effets de synergie entre le département R&D, la
production et le marketing, en considérant les interfaces comme facteurs-clés de transformation
de l’invention en innovation. De plus, les travaux analysant les tâches à accomplir dans le
processus de gestion de brevet soulignent que le département responsable des brevets a en
charge des tâches juridiques, notamment la protection, la poursuite des contrefacteurs et la
partie contractuelle des négociations (Marquer, 1985 ; Grandstrand, 1999).
Le département R&D et la direction générale jouent un rôle prédominant dans les premières
étapes du processus de gestion des brevets (dépôt, extension, acquisition) tandis que la
production et le marketing interviennent dans les phases de mise en exploitation interne et de
commercialisation des produits (Grindley et Teece, 1997). Dans le cas d’une exploitation
externe, les fonctions marketing, juridique et stratégique collaborent (Hall 1992). En dépit de
cette distinction des responsabilités, les auteurs insistent sur la nécessité d’une collaboration
entre tous les départements.
64
65
Source : Quelle organisation pour la valorisation des brevets ?
66
iii. Veille informationnelle & Veille Documentaire
Il existe actuellement, grâce aux progrès d'Internet et au Web, de nombreux outils pour aider
l'utilisateur à "surveiller" des sources d'information les plus diverses.
Les médias sociaux tels que Twitter et des plateformes spécialisées telles
que LinkedIn, ResearchGate ou MyScienceWork permettent de suivre des personnes ou des
sujets en particulier. Les flux RSS et les systèmes d'alerte sont spécifiquement dédiés à la veille
documentaire.
Les étapes clés de la veille informationnelle comprennent la sélection des sources, la collecte
et l'organisation des informations, leur analyse critique, et la diffusion des résultats à ceux qui
en ont besoin au sein de l'organisation.
67
Les étapes de la veille documentaire impliquent l'identification des sources documentaires, la
sélection et l'acquisition des documents, leur indexation et leur classement, ainsi que la mise en
place de procédures pour la mise à jour régulière de la base de données.
Source : S. Bolens – Mise en place d’un système de veille documentaire (Consulté le 16/08/2023)
Dans le contexte de ce travail, c’est la « veille documentaire » 2 qui sera concernée. « Fondée
sur un principe de recoupement des sources documentaires, la veille documentaire se distingue
de l’acception générale de la veille par son absence de valeur décisionnelle et le recours moindre
à des sources informelles. En bibliothèque, la veille thématique est généralement menée par les
acquéreurs : elle sert à la fois à la construction d’une collection (veille dite « éditoriale ») et à
la mise en place d’actions de médiation. Contrairement à la veille dite métier, elle est donc
directement orientée vers l’usager. » (Géroudet, 2013, p. 19)
1) Processus de veille
Le processus de veille, appelé « cycle de veille » est constitué de cinq étapes continues. Selon
Balmisse (2014), l’étape du « ciblage » va servir à préciser les contours, le périmètre de la veille
à entreprendre : diagnostic de l’existant, recueil des besoins (public, thèmes, critères) et
dispositif de veille à mettre en place (outils, sources). La deuxième étape, la « collecte »,
68
correspond au recueil systématique de ressources adaptées, la troisième « analyse et traitement
» est consacrée à la sélection, au classement, à l’extraction du contenu pertinent et la quatrième,
étape de « diffusion », consiste à la mise en forme et/ou transmission des résultats.
Une cinquième étape peut être ajoutée afin de garantir un travail de qualité, basé sur
l’évaluation du système mis en place, sa validation ou son réajustement. La mise en place d’un
tel procédé demande un investissement de temps important et c’est la raison pour laquelle ce
travail d’étude sera limité à un thème nommé « sujet test 1 » relatif à la « médiation corporelle
pour les patients souffrants de démence ». Cette méthode permettra de se concentrer sur la mise
en place, sur le suivi et sur l’efficacité de ce procédé de veille en lien avec un premier thème
sélectionné.
Par la suite, ce dispositif sera déployé à l’ensemble des sujets retenus. Comme illustré par
cette image, le déroulement méthodologique de ce travail repose sur les trois parties distinctes
que sont « l’analyse des besoins » (ciblage), « la mise en œuvre » (collecte, analyse/traitement
et diffusion) et « l’évaluation du système » (ajustement).
69
Figure 5 : Méthodologie du travail
Au cours des dernières décennies, les universités marocaines ont entrepris une
transformation majeure pour s'aligner sur les normes internationales d'excellence académique
et d'innovation. Parmi les stratégies clés adoptées figurent la création de consortiums,
l'établissement de partenariats internationaux et l'ouverture géographique, qui visent à enrichir
les expériences éducatives, la recherche de pointe et la diversité culturelle. Cet article explore
en détail l'évolution de ces trois aspects, en fournissant des exemples concrets des universités
marocaines qui ont embrassé ces pratiques.
70
reflétant leur engagement à offrir une éducation de qualité mondiale et à façonner des leaders
de demain capables de relever les défis mondiaux avec succès.
Dans cet article, nous explorerons en détail comment le développement des consortiums, les
partenariats internationaux et l'ouverture géographique contribuent collectivement à
l'émergence d'un paysage universitaire marocain dynamique, propice à l'excellence et à
l'innovation.
Les universités marocaines ont reconnu la nécessité de coopérer et de partager des ressources
pour relever les défis complexes de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les
consortiums universitaires sont nés de ce besoin impérieux de collaboration interinstitutionnelle
pour élargir les capacités et les compétences disponibles.
71
la recherche interuniversitaire dans des domaines tels que les sciences sociales, les sciences de
la santé et les sciences de l'ingénieur. Cette collaboration favorise la production de recherches
de qualité supérieure en tirant parti des expertises complémentaires.
Les programmes académiques doivent désormais préparer les étudiants à des carrières qui
n'existaient peut-être pas il y a quelques années. Les consortiums universitaires au Maroc ont
favorisé la création de programmes académiques innovants qui intègrent les compétences
nécessaires pour réussir dans l'économie actuelle. Par exemple, des universités membres d'un
consortium peuvent collaborer pour développer des programmes de formation en intelligence
artificielle, en cybersécurité ou en entrepreneuriat, répondant ainsi aux besoins du marché du
travail en constante évolution.
72
• Encourager la Pédagogie Active et Collaborative
Les consortiums universitaires au Maroc ont introduit des programmes de double diplôme
qui offrent aux étudiants l'opportunité d'obtenir des diplômes de deux institutions différentes.
Par exemple, une université marocaine peut collaborer avec une université étrangère pour offrir
un programme de double diplôme en ingénierie. Cela permet aux étudiants de bénéficier d'une
éducation internationale tout en acquérant des compétences spécifiques à leur domaine.
Les consortiums universitaires ont également été des catalyseurs pour l'introduction de
pratiques pédagogiques innovantes, telles que l'apprentissage en ligne, l'utilisation de la
technologie pour l'enseignement et l'apprentissage expérientiel. Ces approches modernes
enrichissent l'expérience des étudiants en offrant des moyens variés d'acquérir des
connaissances et des compétences.
73
l'évolution des programmes académiques, la recherche collaborative et l'expérience des
étudiants. Fondé en 2014, le CUMES est devenu un modèle de succès en matière de
consortiums universitaires, en stimulant la coopération entre diverses institutions et en
favorisant l'excellence dans l'enseignement et la recherche.
• La Collaboration Interuniversitaire
Le CUMES enrichit également l'expérience des étudiants en facilitant les échanges et les
mobilités académiques entre les institutions membres. Les étudiants ont l'opportunité de suivre
des cours dans différentes universités, de participer à des projets de recherche collaboratifs et
de développer un réseau professionnel étendu. Cette expérience interuniversitaire contribue à
préparer les étudiants à devenir des citoyens du monde, capables de s'adapter à des
environnements variés.
74
2) Les Partenariats Internationaux : Ouvrir les Portes vers le Monde
Les programmes de double diplôme sont un exemple concret de la manière dont les
partenariats internationaux enrichissent l'expérience éducative des étudiants marocains. Des
universités marocaines s'associent à des institutions étrangères pour offrir des programmes de
double diplôme dans des domaines variés tels que l'ingénierie, la gestion et les sciences sociales.
Ces programmes offrent aux étudiants l'opportunité d'obtenir des diplômes de deux institutions,
renforçant ainsi leur profil international et leur ouvrant des opportunités de carrière globales.
75
Les partenariats internationaux offrent aux étudiants et aux professeurs l'occasion d'interagir
avec des personnes d'autres cultures et d'autres horizons. Cette expérience favorise la
compréhension interculturelle, la tolérance et l'ouverture d'esprit. Les universités marocaines
accueillent des étudiants et des professeurs étrangers, créant ainsi des campus multiculturels
qui enrichissent l'environnement éducatif.
Les partenariats internationaux représentent un pont vital entre les universités marocaines et
le reste du monde. En s'associant à des institutions étrangères de renom, les universités
marocaines élargissent leurs horizons, renforcent leur qualité éducative et accélèrent
l'innovation. Ces partenariats offrent aux étudiants des opportunités internationales, favorisent
la diversité culturelle et positionnent les universités marocaines sur la scène mondiale de
l'enseignement supérieur.
L'ouverture géographique des universités marocaines s'est avérée cruciale pour attirer des
étudiants et des talents internationaux. L'Université Internationale de Rabat (UIR) est un
exemple frappant de cette stratégie, offrant des programmes en anglais et accueillant des
étudiants de divers horizons culturels. De plus, l'Université Cadi Ayyad à Marrakech a mis en
œuvre une politique de recrutement de professeurs internationaux pour apporter une expertise
mondiale dans des domaines spécifiques.
76
bénéficient de la diversité culturelle sur leur campus, tandis que les étudiants étrangers
découvrent le Maroc et contribuent à la vie académique locale.
Conclusion
78
Partie 2 :
Partie emPirique
79
Chapitre 1 : La digitalisation du système des universités
marocain
INTRODUCTION
Cette deuxième partie consiste à apporter un habillage empirique à notre modèle conceptuel et à
développer des réflexions plus affinées et cadrées dans un contexte précis pour préparer notre passage à
l’analyse empirique le quatrième chapitre va définir le cadre épistémologique et méthodologie de la
recherche.
La posture épistémologique et un point de départ important pour notre réflexion dans la mesure où
elle permet d’apporter plus d’éclaircissements sur les questionnements poses initialement et sur la valeur
scientifique des résultats attendus et des données à collecter l’approche méthodologique dans le cadre
du même chapitre sera aussi analysée en présentant notre manière d’approcher le terrain.
Nous allons entamer l’étude qualitative exploratoire de notre recherche basée sur l’étude de sac et
réalisée par le biais des entretiens semi-directif l’objectif étant de comprendre le contexte de la recherche
tout en essayant d’affiner les variables du modèle de la recherche.
Enfin le dernière chapitre de notre thèse sera destiné à l’étude quantitative confirmatoire de la
recherche portant sur l’impact des composantes de l’écosystème universitaire entretenue sur
l’intention entreprenable des études celui-ci nous permettra de présenter le déroulement ainsi que
l’analyse descriptive de l’échantillon d‘enquête et d’établir l’analyse de la fiabilité des échelles de
mesure de la qualité du modèle structurel et de la validité des hypothèses de recherche.
Nous clôturons le dernière chapitre par l’interprétation des résultats de recherche en les situant par
rapport aux postulats théoriques de départ tout en faisant ressortir la particularité du contexte d’étude
aussi ledit chapitre sera dédié à l’élaboration des résultats de la phase qualitative et de la phase
quantitative de recherche.
Aujourd’hui le succès des économies nationales et régionales dépend désormais de leur faculté à
produire l’innovation suite à un environnement marque par le développement de l’économie de la
connaissance en conséquence les mouvements encouragent désormais une relation étroite entre les
80
secteurs universitaire et industriel pour le développement de connaissances nouvelles et socialement
bénéfiques.
Dans ce cadre les universités sont appelées à repenser leurs structures et leurs fonctions en vue de
s’adapter à ces nouvelles exigences socio-économiques
Dans cette section nous présentons quelques études empiriques ayant traité l’évolution des missions de
l’université les factures de création et de développement de l’université entrepreneurial ainsi que le rôle
et la relation de cette dernière avec les acteurs de l’écosystème entrepreneurial.
L’objectif étant d’analyser l’évolution des facteurs antérieurs qui sont l’origine du
comportement entrepreneurial (tounes 2003)
Les années 1980 allaient voir apparaitre l’éclatement du domaine de l’entrepreneuriat vers
la quasi-totalité des disciplines des science humaines deux événement ont marqué cette
81
transition à savoir la publication d’une première encyclopédie sur l’état des connaissances dans
le domaine (Kent sexton et vesper1982)et la tenue d’un première grand colloque annuel réservé
à l recherche dans cette nouvelle discipline soit celui de babson (Fillion 1991)
Au début l’entrepreneuriat a été défini par les économistes comme étant un phénomène utile
pour mieux comprendre le développement économique en effet l’approche fonctionnelle des
économistes a été l’origine historique de l’entrepreneuriat et ell a pris forme dans les premiers
écrits de théoriciens économique notamment Cantillon(1755) qui a présenté la fonction de
l’entrepreneur et son importance dans le développement économique puis Say (1803) qui a
associe l’entrepreneur à l’innovation en le voyant comme un agent de changement ensuite
schumpeter (1954) qui a stipulé que l’action innovatrice de l’entrepreneur est l’élément central
du développement économique.
A partir du début des années 1990 la communauté des chercheurs s’est engagé dans une
discussion importante sur la critique des approches axées sur les traits de personnalité (approche
descriptive) et celles axes sur le comportement (approche comportementale)
Selon Gartner (1990) il est essentiel de s’ouvrir à de nouvelles perspectives de recherche qui
tiement compte de la nature dynamique de l’entrepreneuriat
De leur coté stevenson et jarillo (1990) ont introduit les limites d’explication d’un
comportement complexe comme l’entrepreneuriat en se basant seulement sur les traits
psychologiques ou sociologiques.
Dans cette section nous proposants d’aborder en première lieu les principales définitions de
l’entrepreneuriat et de l’entrepreneur issues de la littérature ensuite nous analysons les trois
principales approches de l’entrepreneuriat a savoir : l’approche fonctionnelle l’approche
individu et l’approche processus et enfin nous terminions avec les deux conceptions majeurs de
l’entrepreneuriat.
1. Définition de l’entrepreneuriat
Plusieurs définitions ont été données au concept de l’entrepreneuriat par des auteurs relèvent
de différents chams disciplinaires en effet il ya des auteurs qui considèrent que l’entrepreneuriat
82
est un processus dynamique qui génère des richesse supplémentaires certains auteurs stipulent
que celui-ci désigne une attitude qui pousse l’individu.
Tableau 1 :
83
Cet auteur considéré que l’entrepreneuriat est l’étude scientifique
du processus de détection d’évaluation et d’exploitation des
opportunités de création de nouveaux produits et services.
2. Définition de l’entrepreneur :
84
Mc Clelland (1998) Cet auteur considéré que l’entrepreneur est un individu qui
contrôle une production qui ne sera pas consommée par lui-même
1. Approche fonctionnelle
De ce fait il prend des risques pour grandir par exemple en crean de nouvelles combinaisons
productives et l’entreprise est vue comme une dynamique de réalisation de ces nouvelles
combinaisons par conséquent l dynamique d’innovation est celle qui anime l’entrepreneuriat.
2. Approche individu :
Cette approche centrée sur l’individu également appelée approche par les attributs ou
approche comportementale est apparue dans les années 1970 en identifiant les traits de
personnalité de l’entrepreneur et en s’appuyant sur les apports de la psychologie elle a tenté de
développer ses compétences et ses caractéristiques personnelles.
Mc clelland (1998) est lme première chercheur incarnant cette approche psychologique pour
li la principale caractéristique des entrepreneurs est le besoin d’accomplissement.
Dans cette approche il s’agit de répondre aux questions suivantes : qui est l’entrepreneur §
être entrepreneur relève t-il de l’inné ou de l’acquis ? Existe-t-il un instinct entrepreneurial ?
Comment l’entrepreneur agit-il pour créer une entrepris ?
3. approche processus :
L’approche par processus développée à partir des années 1990 est une approche dynamique
qui s’intéressé aux phénomènes évolutifs et privilégie une vision plus large de l’entrepreneuriat
par opposition aux approches descriptives et comportementales.
85
Cette méthode ne se concentre pas sur les caractéristiques de la personnalité d’entrepreneur
mais plutôt sur l’activité dans laquelle l’entrepreneur s’engage dans le cadre du processus
entrepreneurial
A cet effet cette approche est orientée vers les actions que l’entrepreneur devra envisage pour
la concrétisation de son projet d’entreprise et ce travers la description des étapes de création et
de reprise des entreprises et des organisations
Ce processus entrepreneurial est conçu dans le cadre d’une approche systématique qui
abonde trois domaines (schwartz 1992)
Dans ce cadre Gartner 1985 estime que l’entrepreneuriat n’est rien d’autre qu’un phénomène
consistant à créer et à organiser de nouvelles organisations.
Fayolle 2002 quant à lui évoque que l’étude des processus est abordée dans divers travaux
dans le domaine d’entrepreneuriat
Nous présentons dans ce qui suit les deux conceptions majeures de l’entrepreneuriat à
savoir : la conception de l’entrepreneuriat selon des paradigmes (Fayolle & verstraete 2005) et
la conception de l’entrepreneuriat selon des registres et des dimensions (fayolle2003) .
Selon Fayolle & Verstraet un paradigme représente une construction théorique à laquelle
adhère une partie significative des chercheurs qui partagent le point de vue proposé par le
paradigme (Fayolle & verstraete 2005)
86
Ces auteurs ont classé les différentes définitions de l’entrepreneuriat proposées dans la
littérature selon quatre grands paradigmes selon cette conception l’entrepreneuriat permet de
détecter des opportunités de créer des entreprises de générer de la valeur et d’innover.
❖ Paradigme de l’opportunité
Selon ce courant de pensée l’entrepreneuriat est défini comme étant la recherche des
opportunités et la détection des occasions d’affaires génératrices de la chaleur.
Fillion 1988 considéré que l’entrepreneur est une personne détenant une capacité à se fixer
et à atteindre des objectifs, et qui maintient un niveau élevé de sensibilité en vue de déceler des
occasions d’affaires.
Cette école de pensée définit l’entrepreneuriat comme la capacité de transformer des rêvés
en actions en démarrant une entreprise ou une organisation (Collins et Moore, 1964).
De son coté Schumpeter considère que l’entrepreneur crée une organisation ou plus
précisément de nouvelles combinaisons qui se conforment à une forme innovante qui
permettent à la fois une étude de marché et la création d’une organisation bygrave et Hofer
considèrent que l’organisation est nécessaire pour exploiter l’opportunité.
D’après Gartner & Shae 1995 l’entrepreneuriat et ladé valeur sont deux notions difficilement
dissociables en effet les études empiriques ont identifié la création de valeur en tant qu’un thème
central de l’entrepreneuriat.
87
De son bruyat 1993 considère que le temps de l’entrepreneuriat s’inscrit dans le cadre d’une
relation dialogue individu/création de valeur. Ainsi l’individu est une condition indispensable
pour la création de valeur selon cette école de pensée le concept de création de valeur est défini
en se référent aux bases classiques des sciences économiques la valeur est le prix auquel l’objet
peut être échangé et vendu (bruyat.2001)
Cependant les travaux en cours dépassent le sens marchand de la valeur ce dernier à une
connotation sociale dans l’entrepreneuriat solidaire « sans pour autant omettre les engagements
financiers qui ne manquent pas d’exiger les parties prenants « (bonder et rispol2003)
❖ Paradigme de l’innovation
L’entrepreneuriat et l’innovation sont étroitement lies étant donnée que la créativité est
parfois considérée à l’origine de l’entrepreneuriat (brazeal et Hebert 1999) selon Verstraet 2003
des qu’un entrepreneur est satisfait de ses réalisations il perd son statut d’entrepreneur par
conséquent l’innovation joue un rôle important et fait des chefs d’entreprise des moteurs de la
croissance économique.
Les entrepreneurs doivent rechercher des sources d’innovation des changements et des
opportunités que d’autres manquent ils doivent également comprendre appliquer et maitrise les
outils les processus et les principes nécessaires pour mettre en œuvre des innovations avec les
meilleurs chances de succès (Fayolle 2003 p30)
Paradigme de Paradigme de
l’entrepreneuriat l’entrepreneuriat
Paradigme de Paradigme de
l’entrepreneuriat l’entrepreneuriat
Verstraet & Fayolle (2005) ont mis en évidence six liens (figure 1) entre les quatre paradigmes
de l’entrepreneuriat comme suit :
Lien1 : pour exploiter une opportunité d’affaires il convient d’une façon ou d’une autre de
s’organiser.
Lien2 : la pérennité d’une organisation est tributaire de la valeur qu’elle fournit à ses parties
prenantes appelée la valeur attendue .
88
Lien4 : une innovation peut concerner la construction d’une opportunité mise sur le marche la
fourniture d’un nouveau produit ou service ou l’apparition d’une nouvelle organisation au sein
du marché ou du secteur.
Lien5 : l’exploitation d’une innovation, nécessite une organisation préalable en vue de favoriser
les interactions créatives.
Lien6 : une opportunité est exploitée lorsqu’elle est perçue comme susceptible de dégager de
la valeur au moins pour celui qui l’a identifiée.
Fayolle 2003 inscrit l’entrepreneuriat dans des registres et des dimensions sa conception met
l’accent sur l’état d’esprit et présente l’entrepreneuriat comme un domaine de formation.
Cet auteur considère que le concept d’entrepreneuriat est relié à trois registres différents à savoir
l’état d’esprit les comportements et les situations et touche deux dimensions qui sont la
dimension individuelle et la dimension collective.
❖ L’état d’esprit : la caractérisation de l’état d’esprit d’un individu se fait à travers des
valeurs telles que la prise de risque les attitudes et les motivations qui peuvent être
innées ou acquises via la famille le milieu social et l’école.
❖ Les comportements : les comportements individuels et collectifs concernent la prise
de risque la détection des opportunités la résolution des problèmes de management et le
travail en équipe qui sont utiles pour l’activité entrepreneuriale.
❖ Les situations : les situations entrepreneuriales peuvent concerner laeation d’entreprise
la reprise d’entreprise ou d’activité la création d’entreprise en franchise ou la création
d’activités.
En conclusion le terme entrepreneuriat n’a pas réussi à faire un consensus sur sa définition le
seul consensus qui peut être envisage dans sa délimitation sémantique et conceptuelle est
justement de reconnaitre qu’il ne peut y avoir de consensus.
❖ L’entrepreneuriat en tant que phénomène économique et social concerne les effets et les
résultats de l’activité entrepreneuriale.
89
❖ L’entrepreneuriat en tant que phénomène de recherche s’intéressé aux comportements
individuels et/ou organisationnels utilises dans le processus d’identification et de saisie
des opportunités.
❖ L’entrepreneuriat comme phénomène d’éducation : centré sur les enseignements et
les connaissances particuliers nécessaires à la création d’entreprise et basé sur des
comportements bien choisi.
Ces auteurs ont constaté que les pratiques précitées sont adoptées avec des degrés divers et
de façon assez peu systématique au sein des universités étudies en effet chaque université
recourt à telle ou telle pratique en fonction de ses ambitions.
Par ailleurs Gjerding at al 2006 ont recommandé l’adoption facilitée de l’esprit d’entreprise
dans l’université selon un approche descendante.
Dans leur travail de recherche Meyers & pruthi 2011 ont proposé un plan d’actions
permettent de créer un changement culturel et de s’orienter vers l’université entrepreneurial
présente comme suit :
90
3) La relation entre université entrepreneurial et l’écosystème entrepreneurial
a. L’impact de l’écosystème entrepreneurial sur l’université entrepreneuriale.
D’après Etzkowitz 2013 plus l’écosystème est dynamique moins il y a de pression sur l’université
pour qu’elle soit plus entrepreneuriale.
Par ailleurs fuste rat al 2019 ont souligné que la promotion de l’écosystème entrepreneurial de
l’université améliore la transmission des connaissances et aide à créer des spin-off qui à leur tour vont
renforcer l’écosystème entrepreneurial plus global.
Selon Centobeli et al 2019 l’environnement interne d’un universit2 pourrait avoir plus d’impact sur
sa performance entrepreneuriale que l’environnement externe.
D’un autre coté la stimulation de l’implication des parties prenantes afin de créer une intelligence
collective pourrait aider l’université à réaliser sa troisième mission secundo et al 2016).
Les politiques favorisant la capacité de transfert de technologie des universités dans certains pays
émergents commencent à prendre en compte le perspectif écosystème (ranga et etzkowitz 2015.)
Dans plusieurs domaines dont l’ingénierie la collaboration université industrie est encore limitée
selon reddy2012 de plus cet auteur pense qu’une meilleure collaboration industrie université n’est pas
une solution miracle pour corriger tous les défauts de l’industrie
91
Cet auteur souligne qu’a l’exception de quelques exemples anecdotiques aucune étude n’a montré
que les collaborations université industrie ou les politiques visant à promouvoir une telle coopération
comme la mise en place de parcs scientifiques ont entrainé des gains économiques appréciables au
niveau régional ou national d’après ranga et etzkowitz 2015 les politiques gouvermentales peuvent avoir
un bon impact sur la coopération université industrie cette coopération s’inspire des expériences
américaines et britanniques mais d’adapte au contexte local.
Van Stijn et al 2018 ont exploré le concept d’interaction université Start Up (IUSU) en tant qu’une
source de diffusion des connaissances et de l’innovation pour cela les auteurs se sont basé sur la
littérature en lien avec 3 grands mécanismes l’éducation le soutien aux nouvelles entreprises et
l’interaction université industrie ils soutiennent que ces trois mécanismes sont pertinents pour la
compréhension du processus d’interaction université Start Up.
Sur le plan empirique la technique de collecte des données s’est basée sur 36 entretien effectues avec
des représentants des start-ups opérants dans le domaine des technologie propres ainsi que d’autres
experts tels que des accélérateurs et des incubateurs dans la région de boston Massachusetts États-Unis
connus également sous le nom de route 128 les auteurs ont déduit que le processus IUSU est largement
basé sur les ressources intangibles et que les ressources transfères par les université aux start-ups
concernent principalement l’organisation et le développement des produits et à titre réduit le
développement des marches par ailleurs les université peuvent renforcer leurs programmes d’éducation
en entrepreneuriat et la réalisation des objectifs de la transmission des connaissances à travers le
processus (IUSUS) van Stijn et al 2017)
Van Stijn et al 2017 considèrent que les universités fortement orientées vers la recherche
fondamentale bénéficient moins d’apports du processus de l’IUSU que les universités diversifiées ou
ayant un focus important sur l’enseignement et la mobilisation des connaissances à ce titre les résultats
de cette recherche donnent un aperçu sur les motifs permettant aux décideurs politiques et aux
universités de promouvoir l’utilisation des connaissances par le processus de l’IUSU
Les résultats indiquent que la recherche sur les collaborations u-i peut être systématiquement
regroupe et résulte d’un écosystème interconnecte compose de trois niveaux individuels organisationnel
et institutionnel
En se basant sur ces résultats et en utilisant une analyse qualitative du contenu des publications
regroupes cette recherche élabore un programme de recherche qui encourage à mener de futures
92
enquêtes sur les caractéristiques négligées des collaborations u-i leurs contextes leurs étapes ainsi que
sur leurs rôles à tous les niveaux d’analyse.
Kaklauskas et al 2018 considèrent que le développement d’un système d’évaluation des partenariats
université industrie SPUI est nécessaire pour les universités souhaitant renforcer leurs liens avec les
entreprises ils ont analysé cette approche sur un trois niveaux
Choi & Markham 2019 se sont intéressés à la manière dont industrie et les universités peuvent coopérer
pour préparer les étudiants à la pensée entrepreneuriale pour cela ils se sont bases sur une littérature
extensive des rapports et des entretiens approfondis effectues avec 28 personnes sélectionnées auprès
des agences gouvernementales et de nombreux programmes dans plusieurs universités.
A cet égard chois & Markham 2019 ont souligné que la force de la formation à l’entrepreneuriat dans le
système d’innovation régional renforce l’aptitude d’innovation des entreprises et leurs performances.
En adoptant une approche méthodologique d’étude de cas unique pour illustrer et mettre en évidence
le jeu des compétences sotarauta and Heineken 2016 suggèrent qu’afin d’avoir un effet de levier
analytique sur le modèle de la triple helice il est important d’axer l’étude sur les compétences générales
requises pour l’interaction entre les principales sphères institutionnelles.
Pinto2017 a mis en exergue le changement institutionnel dans l’espace de la trigle hélice au Portugal
pour cela et afin d’illustrer les tension et les incohérences dans l’institutionnalisation du transfert de
connaissance cet auteur a adopter la théorie de l’acteur réseau comme base de sa recherche en s’appuyant
sur une étude de cas élargie d’un bureau académique de transfert de connaissance les université jouent
un rôle crucial dans la génération de connaissances scientifiques et les politiques orientées vers la
diffusion des connaissances à travers une vérité de mécanismes de soutien afin d’encourager
l’innovation. Pinto 2017
Les notions d’écosystème naturel et d’écosystème d’affaires étaient les bases de l’émergence du
concept d’écosystème entrepreneurial par ailleurs les travaux les travaux dédiées spécifiquement à
l’écosystème entrepreneurial optent principalement pour sa caractérisation et pour la définition de ses
composantes.
Dans cette section, nous clarifions d’abord l’origine les principaux modèles théoriques et les acteurs
de l’écosystème entrepreneurial ensuite nous présentons quelques travaux de recherche en relation avec
l’écosystème entrepreneurial, l’écosystème d’affaires et l’écosystème d’accompagnement
entrepreneurial. L’objectif étant de comprendre toute la complexité et l’importance que représentent ces
écosystèmes pour le développement économique.
Le terme écosystème a été mobilisé pour la première fois en biologie et visait à désigner un système
compose de toutes les espaces qui vivent dans un environnement particulier.
Dans le champ de l’entrepreneuriat le temps est terme est répondu sous le concept écosystème
entrepreneurial les idées autour de ce concept ont été développés dans les années 1980 et 1990 suite à
une évolution dans les études de l’entrepreneuriat d’une approche de recherche individualiste et
personnalisée vers l’intégration du rôle les forces sociales culturelles et économiques dans le processus
entrepreneurial (darkopouloi) 2006
Valdez j fut le premier ayant exploite le terme d’écosystème en 1998 dans son travail de recherche
afin d’expliquer le phénomène des startups cependant d’après malecki 2018 la recherche sur
l’écosystème entrepreneurial est apparue seulement dans les années 2000 et elle n’est devenue
dominante qu’à partir de 2016.
Selon Gueguen et al 2004 l’écosystème entrepreneurial est un ensemble d’interactions entre des
acteurs hétérogènes animes par le développement d’une ressource comme et d’une idéologie partagée
favorisant la croissance de compétences partagées Vogel 2013 le considère comme une communauté
interactive constitué d’acteurs et de facteurs qui cohabitent et communiquent entre eux au sein d’une
région géographique pour accompagner le développement de nouvelles entreprises.
L’écosystème entrepreneuriale peut être décrit de deux manières premièrement comme un réseau
localise d’acteurs et deuxièmement comme un réseau d’institution qui soutiennent les activités et les
intentions entrepreneuriales cet écosystème pris as son ensemble comprend.
Plusieurs théories ont été développées pour expliquer la croissance économique, notamment la
théorie actuelle de la croissance économique, qui trouve ses racines dans les contributions de Solow et
Swan10 dans les années 1950.
Les principales contributions de ces théories consistent, en partie, dans l’introduction de l'éducation
et le remplacement de la vision limitée du capital en tant que stock physique par un concept plus large
qui inclut la connaissance et le stock de connaissances accumulées dans la nation ; on parle désormais
de capital humain, et le rôle de l'éducation est ainsi souligné.
10
Le modèle de Solow proposé en 1956 constitue le point de départ et la pierre angulaire de beaucoup
d’analyses et de modèles proposés par la suite.
95
Situé au sommet du système d'éducation et de formation, l'enseignement supérieur constitue l’un des
piliers du progrès du pays. Il est en charge de projets de développement de la jeunesse et de création de
connaissances, ainsi que de répondre aux enjeux et défis sociétaux11.
La nature de l’enseignement supérieur, la manière dont il est dispensé et le rôle des universités dans
la société et l’économie évoluent et continueront de changer de manière significative au cours de la
prochaine décennie. Les universités rivalisent à l’échelle mondiale pour attirer les étudiants, les
professeurs et les financements, et seules les universités qui restent pertinentes et investissent dans de
nouvelles capacités numériques bénéficieront de l’ère numérique actuelle.
La nature de l’enseignement supérieur, la manière dont il est dispensé et le rôle des universités dans
la société et l’économie évoluent et continueront de changer de manière significative au cours de la
prochaine décennie. Les universités rivalisent à l’échelle mondiale pour attirer les étudiants, les
professeurs et les financements, et seules les universités qui restent pertinentes et investissent dans de
nouvelles capacités numériques bénéficieront de l’ère numérique actuelle.
Cependant, les progrès de la technologie numérique ont eu un impact à long terme sur les structures
qui composent nos sociétés. L’enseignement, et notamment l’enseignement supérieur, n’échappe pas à
cette règle.
Lorsque les étudiants arrivent à l’université, ils sont confrontés à une variété de « styles pédagogiques
» auxquels ils sont confrontés, ce que Coulon (2005) qualifie de « rupture psychopédagogique ». Les
recherches sur les pratiques pédagogiques universitaires démontrent combien il est difficile pour les
étudiants de suivre les cours. Boyer et Coridian (2002), par exemple, identifient quelques points de
convergence entre les différentes interventions observées, qui sont pour la plupart des « monologues »
ou des « monologues expressifs » dans lesquels les élèves peinent (Altet, 1994).
11
Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, 2018.
96
Paivandi (2012) partage ce point de vue en partie parce qu’il estime que pour éviter l’abandon
précoce, intégrer et assurer la réussite des étudiants, les universités doivent réfléchir à la pédagogie.
En effet, développé par les professeurs au cours de leur parcours académique et perçu favorablement
par eux, ce système permet non seulement aux auteurs de mettre en œuvre « une forme d’évaluation de
la qualité des pratiques pédagogiques de l’éducateur », mais contribue également de manière
significative à « développer une sensibilisation des enseignants aux pratiques pédagogiques.
Parmi les centres d'accompagnement en France figurent les " Structures d'Appui Universitaires de
Pédagogie" (SUP), dont le but est d'abord de promouvoir les innovations pédagogiques, puis d’assurer
la formation initiale et continue des enseignants du haut niveau, et enfin de "promouvoir la valeur de
l'enseignement et l'investissement éducatif.
Ainsi, dernièrement, des initiatives e-Learning ont été lancées pour que le potentiel offert par la
formation en ligne devienne une réalité. Les établissements d'enseignement universitaires ont choisi et
mis en place des infrastructures pour soutenir l'apprentissage « Learning Management Systems (LMS),
Local Area Networks (LAN), Learning Management Content Systems (LMCS), and Virtual Learning
Environments (VLE) ». L'importance pour les apprenants de s'engager en ligne est de plus en plus
reconnue dans un monde numérique en réseau, riche en information (Finger & al. 2010 ; Kidd &
Keengwe, 2010).
Pour répondre aux Principaux défis (tels que : l’amélioration de la qualité de la formation,
l’amélioration de la gouvernance du système, l’amélioration de l’employabilité des diplômés,
l’alignement sur les standards internationaux), l’Etat marocain est engagé dans un processus
d’intégration des TICE dans l’enseignement supérieur.
La feuille de route (2009-2013) s'articule autour de quatre axes majeurs : le développement des
infrastructures, la formation, le développement des ressources pédagogiques numériques et
l’amélioration des usages. Ce dernier axe, plus transversal et lié à la conduite du changement, est
d’assurer l’amélioration de la qualité des acquisitions et la poursuite du développement professionnel
des enseignants, ce qui aura un effet sur l’amélioration des compétences des étudiants.
97
L’usage des technologies de l’information et de la communication par les départements de
l’enseignement supérieur reste majoritairement constitué d’applications internes mal intégrées, moins
évolutives et insuffisamment couvertes sur le plan fonctionnel.
De nombreux projets et projets sont entrepris dans ce sens afin d’améliorer la qualité des technologies
de l'information existantes. Dans le monde académique notamment, un système ERP unifié et intégré
baptisé « APOGEE » (Application pour la Gestion des Inscriptions et des Etudiants) est en cours de mise
en place pour couvrir la majorité des activités des éléments clés des centres pilotes de Kénitra et de
Rabat.
Dans le secteur de l'enseignement supérieur privé, les universités ont lancé des projets de type ERP
en s'appuyant sur les concurrents d’APOGEE, comme le programme « KONOSYS ». Ces deux
programmes sont aujourd'hui les plus utilisés dans le secteur de l'enseignement supérieur au Maroc,
entrant dans la catégorie des programmes de gestion intégrée.
L'éducation supérieure au Maroc a connu une transformation significative au cours des dernières
décennies, en grande partie grâce à l'adoption croissante de technologies de pointe dans les universités
du pays. Les technologies sont devenues des outils essentiels pour améliorer l'enseignement, la
recherche et la gestion des universités marocaines. Cet article explore les types de technologies devenues
courantes dans les universités marocaines, en fournissant des exemples concrets de leur utilisation.
1. L'e-Learning
L'e-Learning est devenu omniprésent dans les universités marocaines, offrant aux étudiants des
opportunités d'apprentissage flexibles et accessibles. Des plateformes telles que Moodle et Google
Classroom sont couramment utilisées pour héberger des cours en ligne. Par exemple, l'Université
Mohammed V de Rabat a mis en place un système d'apprentissage en ligne pour ses étudiants, permettant
un accès à distance aux ressources pédagogiques, aux devoirs et aux évaluations.
Les MOOCs sont devenus populaires dans les universités marocaines, offrant une occasion d'accéder
à des cours en ligne de haute qualité proposés par des universités du monde entier. Les étudiants
marocains peuvent s'inscrire à des MOOCs sur des plateformes telles que Coursera, edX et Udemy. Par
exemple, l'Université Cadi Ayyad de Marrakech collabore avec des institutions internationales pour
offrir des MOOCs gratuits en sciences, en technologie et en langues étrangères.
Les universités marocaines intègrent de plus en plus des outils de collaboration tels que Zoom,
Microsoft Teams et Slack. Ces outils facilitent la communication entre les étudiants et les enseignants,
en particulier dans un contexte d'apprentissage à distance. L'Université Hassan II de Casablanca utilise
Microsoft Teams pour organiser des séminaires en ligne et encourager la participation active des
étudiants.
98
4. La Réalité Virtuelle et Augmentée
La réalité virtuelle (RV) et augmentée (RA) sont utilisées dans l'enseignement et la recherche. Par
exemple, l'Université Al Akhawayn d'Ifrane utilise la réalité augmentée pour améliorer l'apprentissage
en laboratoire en permettant aux étudiants de visualiser des modèles 3D interactifs pour mieux
comprendre des concepts complexes.
Les SGA, tels que Scolarix, sont devenus incontournables pour la gestion des informations
académiques, de l'inscription des étudiants à la diffusion des notes. Ces systèmes automatisent les tâches
administratives, libérant ainsi du temps pour les enseignants et les administrateurs. L'Université Ibn
Tofail de Kénitra a adopté Scolarix pour rationaliser ses opérations.
La digitalisation a apporté des changements significatifs dans le paysage éducatif marocain, et les
universités du pays n'ont pas été en reste. La transformation numérique a touché divers domaines et
processus au sein des universités marocaines, créant un environnement plus efficace, accessible et
innovant pour les étudiants et le personnel universitaire. Dans cet article, nous explorerons certains des
principaux domaines et processus qui ont été digitalisés dans les universités marocaines, en fournissant
des exemples concrets.
1. L'Enseignement en Ligne
L'un des domaines les plus évidents de la digitalisation dans les universités marocaines est
l'enseignement en ligne. Les institutions marocaines ont adopté des plates-formes d'apprentissage en
ligne, telles que Moodle et Google Classroom, pour offrir des cours et des ressources pédagogiques en
ligne. Ces plates-formes permettent aux étudiants d'accéder aux cours, aux devoirs et aux discussions
depuis n'importe où, favorisant ainsi la flexibilité et l'accessibilité de l'apprentissage. Par exemple,
l'Université Mohammed V de Rabat propose des cours en ligne pour ses étudiants, facilitant l'accès à
l'éducation à distance.
2. Gestion Administrative
La gestion administrative des universités marocaines a également été grandement améliorée grâce à
la digitalisation. Les systèmes de gestion de l'information académique et de la comptabilité ont été
informatisés pour rationaliser les processus. Par exemple, l'Université Hassan II de Casablanca a mis en
place un système de gestion intégré qui permet aux étudiants de s'inscrire en ligne, de consulter leurs
résultats et de payer leurs frais de scolarité via Internet, réduisant ainsi les files d'attente et les délais.
3. Bibliothèques Numériques
Les universités marocaines utilisent des Systèmes de Gestion de l'Apprentissage (SGA) pour faciliter
l'administration et la diffusion de matériel pédagogique. Ces systèmes permettent aux enseignants de
télécharger des cours, des devoirs et des notes, tandis que les étudiants peuvent y accéder et soumettre
leurs travaux. Les SGA offrent également des outils de communication pour les discussions et les
échanges entre les étudiants et les enseignants.
5. Recherche Collaborative
En conclure que, les universités marocaines ont embrassé les technologies pour améliorer
l'enseignement et la recherche, ainsi que pour moderniser la gestion administrative. Les exemples cités
dans cet article illustrent comment le Maroc a su intégrer avec succès ces technologies dans le milieu
académique. Cependant, il est important de continuer à investir dans la formation des enseignants et des
étudiants pour tirer pleinement parti de ces outils technologiques et garantir une éducation de qualité
dans le pays.
100
4) Le Plan National d’Accélération de la Transformation de l’écosystème ESRI
Placée sous le signe de «la capacitation, l’excellence et l’innovation», cette rentrée universitaire se
caractérise par le déploiement opérationnel de plusieurs chantiers prioritaires du PACTE ESRI-2030,
ayant trait aux dimensions pédagogique, scientifique et gouvernance de la nouvelle dynamique de
transformation dans laquelle est inscrite désormais l’université marocaine, a annoncé mercredi dernier
le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation.
Le PACTE ESRI 2030 est axé sur un socle de valeurs fortes, permettant de mobiliser les acteurs et
les fédérer autour d’une vision commune partagée. Ces valeurs consacrent la transparence, l’éthique,
l’excellence, la résilience par la capacitation, l’équité et l’égalité des chances ainsi que l’ouverture.
Par ailleurs, plusieurs réformes sont annoncées cette année dans le milieu universitaire au Maroc
notamment en ce qui concerne les «Master» et les «Licence». Elles s’étendent également au parcours de
l’étudiant, y compris les activités pédagogiques, scientifiques, culturelles, artistiques et sportives, et
prévoit par ailleurs des doctorats nouvelle génération. Lors de cette rencontre, la tutelle a dévoilé les
données phares de cette rentrée. Il s’agit notamment de l’accroissement de l’effectif global des étudiants
de 6,8% pour totaliser près de 1,3 million d’étudiants «dont 94% relèvent du système public», de
l’extension et la diversification des filières de formation du cycle licence, en passant de 570 filières
accréditées une année auparavant à 1037 filières actuellement.
101
5) Les universités supérieures marocains en chiffres
102
103
Figure 1 : Statistiques globales Universités Publiques 2022/2023
Les statistiques que vous avez fournies semblent être liées au domaine de l'enseignement <
Cette catégorie concerne 88 établissements d'enseignement supérieur, mais l'accès y est régulé, ce
qui signifie que l'admission peut être plus compétitive ou limitée par rapport aux établissements à accès
ouvert. Ils proposent un nombre plus élevé de filières accréditées, avec un total de 1 028, ce qui peut
indiquer une plus grande diversité académique. Bien que le nombre d'enseignants permanents soit
légèrement inférieur à celui des établissements à accès ouvert, la capacité d'accueil de 200 878 places
reste significative. Le corps administratif compte 2 629 membres chargés de la gestion de ces
établissements.
Instituts de recherche :
Les instituts de recherche sont au nombre de trois, ce qui indique qu'ils sont spécialisés dans la
recherche scientifique et l'avancement des connaissances. Ils emploient 130 enseignants permanents,
qui sont probablement des chercheurs, et disposent d'un corps administratif de 93 personnes pour
soutenir les activités de recherche.
Globalement, les statistiques suggèrent que les établissements à accès ouvert offrent une plus grande
capacité d'accueil, une plus grande variété de programmes, et un nombre plus élevé d'enseignants
104
permanents. En revanche, les établissements à accès régulé offrent également une variété d'options
éducatives, mais ils ont une capacité d'accueil légèrement plus restreinte. Le choix entre ces deux types
d'établissements dépendra des besoins éducatifs individuels des étudiants et des préférences en matière
d'accès et d'options de programmes.
En résumé, les statistiques indiquent une variété d'établissements d'enseignement supérieur, avec des
différences en termes d'accessibilité, de diversité des programmes, de capacité d'accueil et de ressources
humaines. Les instituts de recherche, en revanche, sont axés sur la recherche scientifique et la production
de connaissances.
Figure 2 :
Les statistiques fournies portent sur la répartition des étudiants en fonction de leur mode d'accès à
l'enseignement et du sexe, avec un focus particulier sur la proportion de femmes dans chaque groupe.
Voici une interprétation de ces données :
Il y a un nombre significatif d'étudiants inscrits en accès ouvert, ce qui suggère que cette modalité
d'accès est populaire. La majorité des étudiants en accès ouvert sont des femmes, ce qui peut refléter
une tendance générale à l'ouverture de l'enseignement supérieur aux femmes.
Bien que le nombre d'étudiants en accès régulé soit moins élevé que ceux en accès ouvert, le taux de
féminisation est légèrement plus élevé. Cela peut indiquer que les femmes sont proportionnellement
plus nombreuses parmi les étudiants inscrits dans des programmes à accès régulé.
La proportion de femmes parmi les étudiants internationaux est notablement plus faible par rapport
aux autres groupes. Cela peut être dû à des facteurs tels que les choix de programmes d'études, les
contraintes culturelles, ou les opportunités d'accès à l'enseignement supérieur dans le pays d'accueil.
Les étudiants en situation de handicap sont également en majorité des femmes, mais dans une
proportion légèrement inférieure à celle des étudiants en accès régulé. Cela peut indiquer que les femmes
en situation de handicap sont plus susceptibles de poursuivre des études supérieures que les hommes
dans la même situation.
105
Ces statistiques peuvent aider les établissements d'enseignement et les responsables de l'éducation à
mieux comprendre la composition de leur population étudiante et à adapter leurs politiques et
programmes en conséquence pour garantir l'égalité des sexes et l'inclusion.
Figure 3 :
Les statistiques que vous avez fournies semblent indiquer la répartition des étudiants en fonction de
leur sexe et de leur niveau d'études (cycles de master et doctorat). Cela suggère qu'il y a une majorité
d'étudiantes de sexe féminin parmi les étudiants, avec une proportion de 54%, tandis que les étudiants
de sexe masculin représentent 46% de la population étudiante.
Cela signifie que parmi les étudiantes, 48% sont inscrites dans des programmes de master et de
doctorat, ce qui représente une proportion importante. D'autre part, parmi les étudiants masculins, une
proportion légèrement plus élevée, soit 52%, est inscrite dans ces cycles de niveau supérieur.
En résumé, il semble y avoir une majorité d'étudiantes parmi l'ensemble des étudiants, mais une
proportion légèrement plus élevée d'étudiants masculins est inscrite dans les cycles de master et doctorat.
Ces données peuvent avoir des implications importantes pour l'équilibre des genres dans l'enseignement
supérieur et les opportunités offertes aux étudiants de différents sexes dans des programmes de niveau
supérieur
Cette catégorie représente la majorité des étudiants, ce qui suggère que la plupart des étudiants sont
encore au début de leur parcours académique. Cela peut signifier que de nombreux étudiants sont en
train d'obtenir leur premier diplôme universitaire.
Les étudiants en cycle master sont généralement ceux qui ont déjà obtenu un diplôme de premier
cycle (Licence/Bachelor) et ont choisi de poursuivre leurs études à un niveau plus avancé. Cette
proportion relativement faible peut indiquer que moins d'étudiants optent pour des études de niveau
master par rapport à ceux qui s'arrêtent au niveau de la licence.
106
✓ Étudiants en cycle doctorat : 4.1%
Les étudiants en cycle doctorat sont engagés dans des études supérieures avancées, généralement
axées sur la recherche et la spécialisation dans un domaine particulier. Bien que cette catégorie
représente une proportion plus faible que les deux précédentes, elle indique que certains étudiants
s'engagent dans des études de troisième cycle, ce qui peut être le signe d'un intérêt pour la recherche ou
une carrière universitaire.
En résumé, ces statistiques suggèrent que la plupart des étudiants se trouvent au niveau de la licence,
avec une petite proportion poursuivant des études de niveau master et une proportion encore plus petite
optant pour un cycle de doctorat. Cette distribution des étudiants reflète les différentes étapes de
l'éducation supérieure, de la première année à la recherche avancée.
107
EI : Etudiants internationaux
NI : nouveaux inscrits
1) Cotexte de recherche
« … l’entrepreneuriat et l’innovation sont les valeurs jumelles qui sont à la fois tremplins
vers la liberté mobilité sociale et prospéré. » extrait du discours de sale roi Mohammed VI pour
la fête du trône 2014.
Avec une hausse de 79000 chômeurs en 2021 comparativement à l’année 2020. Résultant
d’une réduction de 41000 chômeurs en milieu rural et d’une augmentation de 120000 en milieu
……. Commissariat au plan).
108
En effet, le taux de chômage a passé entre 2020 et 2021 de 11.9% à 12.3% au niveau national
de 15.8% à 16.9% en milieu urbain e de 5.9% à 5% en milieu rural. Il est plus élevé parmi les
jeunes âgés de 15 à 24 ans (31.8%) les diplômés (19.6% ) et les femmes (16.8%) de ce fait les
jeunes chômeurs constituent prés des deux tiers du total des chômeurs (haut commissariat du
plan)..
A préciser à cet égard que, le pourcentage de chômage des jeunes disposant d’un diplôme de
niveau supérieur a évolué de 1.1 pont entre 2020 et 2021 passant de 18.5% à 19.6% par ………..
de 31.2% à 31.8% (haut commissariat au plan) .
D’après ces résultat nous déduisons que le chômage concerne principalement les jeunes
diplômés de la formation supérieur et ce malgré l’évolution du système éducatif au arol en effet
les jeunes diplômés rencontrent d’importants obstacles pour intégrer le marché de travail
néanmoins l’avenir économique de notre pays dépend principalement de leur aptitude de
créativité de leur réactivité et de leurs initiatives.
Dans cette logique et en tant que premier producteur de connaissance et d’expertise, les
universités sont appelées à adopter une posture entrepreneuriale, à institutionnalise les valeurs
entrepreneuriales en milieu universitaire, la professionnalisation de la formation dispensée la
stimulation de la recherche scientifique et de la créativité et la mobilisation des ressources.
La finalité étant de permettre aux jeunes étudiants de s’impliquer dans la sphère économique
de favoriser davantage l’acte entrepreneurial et de garantir ainsi ler autonomie financière.
109
L’influence favorable de développement de la culture entrepreneuriale sur l’employabilité
des jeunes est rappelée à travers de nombreux rapports et analyses il s’avère judicieux de
concevoir une stratégie d’entrepreneuriat étudiant impliquant les institutions de la formation
supérieur les collectivités territoriales et les acteurs de l’entrepreneuriat sur le plan local afin de
stimuler l’esprit entrepreneurial des jeunes et de faciliter leur transition à l’action
entrepreneuriale.
Pendant très longtemps la règle qui régit la formation supérieure a été le savoir au-dessus du
………… (Aghion et Cohen 2004) de plus l’université a pour mandat de faire progresser les
connaissances et de former les étudiants dans un domaine particulier tout en ignorant sa
responsabilité de les intégrer au monde professionnel (schmitt et bayad2003)
Dans le cadre d’une économie marquée par des mutations profondes nécessitant la
promotion des factures de la création de compétitive et de croissance et puisque l’université fait
partie intégrante de la société celle-ci est appelée à contribuer activement a cette nouvelle
société … ceci en évoluant vers la formation des entrepreneurs disposant des aptitudes
entrepreneuriales requises pour entreprendre mais surtout de profil entreprenants preneurs
d’initiatives et facilement employables dans la sphère productive .
Colins annones Smith (2004) considérant qu’aujourd’hui la valeur des diplômés réside dans
la capacité de géré et d’appliquer les connaissances dans l’action et dans le contexte
entrepreneurial et non pas uniquement l’acquisition et l’assimilation des connaissances ainsi
l’université doit se développer en se positionnant comme pole de développement des
compétences d’innovation et de créativité.
110
Les jeunes diplômés sont attires plus par la carrière salariale que celle entrepreneuriale parce
qu’ils cherchent la sécurité d’emploi même s’il existe un environnement stimulant de
l’entrepreneuriat et une panoplie des mesures incitatives à l’entrepreneuriat qui ont été mises
en place ces individus sont soit mal informes soit ignorants de la possibilité d’une carrière
entrepreneuriale.
D’entreprenariat est le plus élevé dépassant 20% en effet les deux tiers des indépendants sont
sans diplôme et moins du quart d’entre eux ont un diplôme de l’enseignement fondamental.
Les titulaires des diplômés de cadre moyens, universitaires et d’école ou instituts supérieurs
préfèrent le salariat et disposer ainsi d’emploi dans les grandes entreprises et dans le secteur
public. Pour ces catégories des diplômés le taux d’entrepreneuriat est inferieur à 20% par
111
conséquent le taux d’entreprenariat est de moins en moins grand lorsque les diplômés acquis
requirent un plus grand nombre d’années d’études.(rapport d’étude de l’impact de la crise
COVID 19 sur l’emploi et les TPME au Maroc (2020) réalisé par la banque africaine de
développement (BAD) conjointement avec l’organisation internationale du travail (OIT) avec
l’appui des structures nationales notamment le ministère du travail et de l’insertion
professionnelle L’ANAPEC et L’OMTPME ).
Dans un contexte marqué par un taux réduit D’entreprenariat mené par les jeunes diplômés
universitaires ou d’école ou instituts supérieur au Maroc le rôle de université en termes
d’encouragement à l’entrepreneuriat de la prise d’initiative des jeunes demeure une nécessite
majeure en effet l’université est amenée à rendre la création d’entreprise une véritable piste de
création d’emploi a travers le développement d’une culture entrepreneuriale et d’innovation la
réalisation des actions d’incitation à entreprendre et l’amélioration de l’attractivité du monde
des PME auprès des jeunes diplômés la finalité est de renouer avec le développement
économique et de retrouver un niveau d’emploi au Maroc.
112
A titre général l’université entrepreneuriale constitue une phase de la transformation des
missions de l’université il s’agit d’assurer en plus de ses fonctions classiques de formation et
de recherche une nouvelle mission qui est l’entrepreneuriat.
Par conséquent une université qui met en place des actions entrepreneuriales tant dans son
environnement interne qu’externe (au niveau de ses fonctions l(institution elle-même est
assimilée à un entrepreneure et ses membres sont des propriétaires d’entreprise) est qualifie
d’université entrepreneuriale (RAJGI 2011 ) ses membres étudiants salaries chercheurs et
enseignants) sont des acadepreneurs c’est à dire qu’ils démarrent ou poursuivant une activité
nouvelle ou existence et qui dépend sur les plans administratif ou financier de l’écosystème
universitaire (jaziri et paturel2009).
Comme la plupart des domaines et disciplines des sciences de gestion, l’entrepreneuriat peut
être enseigne sur les plans académique et pratique (Fayolle, 2000 bêchard 2000) l’accès aux
pratiques commerciales est facilité par l’éducation entrepreneuriale (laukkanen 2000)
113
La formation à l’entrepreneuriat doit se transformer à la lumière des changements actuels
afin de fondre aux enjeu en lien avec la promotion des motivations entrepreneurial la
modernisation des stratégies pédagogique et la promotion de l’esprit innovant de la génération
actuelle l’objectif est d’offrir à ces jeunes les utiles pour résoudre les problème qui existent dans
leur pays et les transformer de demandeurs d’emploi en créatures d’emploi ou de véritables
agents de développement .
Dan ce contexte plusieurs auteurs estiment que la formation entrepreneurial incite les jeunes
à lancer leurs entreprise les bénéfices qu’elle produit justifient l’inerte croissant que suscite la
formation à l’entrepreneuriat ainsi selon certaines études il existe une relation favorable entre
le nombre de création d’entreprise et l’enseignement de l’entrepreneurial (charney et libecap
2000 Macmillan et gilin 1998 Garnier et grasse 1990 luthje et franke 2003 Fayolle et filon 2006
zammar et abdelbaki 2012 boisson 2014)
Intérêts de la recherche
D’un point de vue théorique notre travail contribue à la recherche régionale et mondiale en
lien avec l’explication de l’impact de l’université sur la formation des intentions
entrepreneuriales dans des contextes nationaux en conséquence ce travail contribue à l’analyse
de la relation entre l’entrepreneuriat et l’université (schmitt 2005) via l’étude des éléments qui
peuvent favoriser l’entrepreneuriat et intention entrepreneuriale dans les universités ainsi que
la clarification des termes université entrepreneuriale et orientation entrepreneuriale de
l’université .
Cette recherche présente un intérêt managérial et pratique important compte tenu des défis
de la création des richesse et de la génération de travail auxquels le Maroc est confronté l’un de
nos objectifs est de fournir des orientations pratiques sur les pistes d’actions permettant de
renforcer l’entrepreneuriat considère l’un des moteurs du développement socio économiques
de notre pays de plus ce travail s’inscrit dans une analyse des enjeux et des nouvelles fonctions
de l’université marocaine dans un environnement risqué et en dynamique continue en fait
l’intégration de l’entrepreneuriat est un facteurs cl é d’alignement des université dans ce nouvel
environnement .
Afin d’aborder notre sujet de recherche de l’examiner sous divers angles et de produire une
contribution intéressante à la recherche liée de l’écosystème académique sur l’intention
entrepreneuriale des étudiants nous avons adopté une approche méthodologique innovante qui
combine divers outils méthodologiques utilises dans d’autres domaines de recherche.
115
2) Méthodologie de recherche.
En se basant sur la littérateur sur l’intention entrepreneuriale sur le lien l’université et
l’entrepreneuriat et sur l’université entrepreneuriale il s’avère nécessaire d’établir un cadre
théorique sur l’évolution de l’université et de ses missions des modèles de l’université
entrepreneuriale et une synthèse conceptuelle intégrative des études portant sur l’université et
les intentions entrepreneuriales ensuite nous allons définir un cadre théorique qui sert à
expliquer les facteurs de l’écosystème universitaire ayant une influence sur les attitudes et les
intentions entrepreneuriales et ce afin d’identifier l’ensemble des construits qui constituent le
modèle conceptuel de cette recherche .
Cette recherche est basée sur une démarche fondée sur une question principale qui nous
mène vers la construction d’hypothèse qui seront vérifiée par le biais des tests empiriques en
adoptant le positionnement épistémologique positiviste aménage sur la base d’une approche
méthodologique mixte le modèle conceptuel de recherche à été contextualité avant de passe aux
tests de la qualité et de la validité.
Nous avons mené deux types d’études différentes pour bien comprendre le sujet. Une étude
qualitative (questionnaire) et autre quantitative (interview) qui, selon nous, devrait être
privilégiée afin de déterminer « L’impact de la digitalisation des universités marocaines sur
l'émergence de nouvelles opportunités entrepreneuriales pour les Lauréats et sur la création,
le développement et la durabilité des startups dans le contexte marocain ».
Nous avons mené au préalable une étude qualitative permettant s’associer les hypothèses théoriques
aux spécificités empiriques du terrain de recherche et dans l’objectif aussi de contextualité les concepts
sur lesquels repose notre modèle conceptuel de plus cette conception de la recherche combine une étude
quantitative et une étude qualitative ce qui aide à trianguler les résultats et à améliorer la validité interne
et la validité externe de la recherche.
L’étude empirique est une étape critique dans l’élaboration d’un travail de recherche, C’est une
enquête qui s'appuie sur l'expérience et l'observation et non sur la théorie et ce avec des méthodes
116
pragmatiques. Elle s’appuie sur la démarche développée par Quivy et Van Campenhoudt (2006) dans «
le manuel de recherches en sciences sociales ».
L’objectif recherché à travers cette démarche est de tester des relations entre les variables qualitatives.
D’un côté la formation continue et de l’autre côté l’implication organisationnelle tridimensionnelle
(Affective, normative et calculée). Pour ce faire, un modèle de recherche a été conceptualisé dont les
variables qualitatives ont été mesurées à l’aide d’un questionnaire élaboré à partir des recherches
précédentes et réadaptées au contexte marocain.
Dans notre travail de recherche, nous avons mené une étude qualitative au moyen d’un questionnaire
s’adressant aux étudiants et tous les parties intéressées au sein des universités marocains, se composant
de 36 questions qui portent sur leurs caractéristiques démographiques, socioéconomiques,
professionnelles et financière. Ce questionnaire a été attribué via les réseaux sociaux et par mail. Les
informations collectées ont subi des traitements statistiques à l’aide du logiciel.
• Google Drive
Puis nous avons mené une étude quantitative au moyen d’une interview avec les responsables des
universités marocains en prennent le cas de l’université UM5
3) Population et échantillon
Dans le cadre de cette étude, l’étudiant, directeur de l’école supérieur ENSAM rabat, administrateur,
conseilleur ministre de l’éducation a été choisi. La maitrise du cadre conceptuel a été effectuée à partir
d’une méthode de collecte de données qualitatives et quantitatives, sur la base d’une enquête réalisée
auprès de l’université marocaine. Les données ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire en ligne en
utilisant les réseaux sociaux et le face à face. L’approche par questionnaire présente un bon niveau de
réalisme quand l’étude porte sur une situation de consommation (Tabachnick et Fidell, 2007).
Dans le domaine de la recherche, l’expression population désigne tous les éléments, qu'ils soient
vivants ou non .Dans l’inanimé, l’expression population fait référence à un événement impliquant un
groupe bien défini .C'est l’ensemble des sujets, homogènes ou hétérogènes, sur lesquels le chercheur
entend généraliser les résultats de ses études.
4) Problématique générale
La problématique générale de notre étude est : "Comment la digitalisation de l'écosystème
croissante des universités marocaines influence-t-elle l'émergence de nouvelles opportunités
117
entrepreneuriales pour les Lauréats et quel est son impact sur la création, le développement et la
durabilité des startups dans le contexte marocain ?". Dans ce contexte, il est essentiel de se
questionner sur l'impact de ces changements.
1. Facilité d'accès aux ressources éducatives : La digitalisation a permis aux étudiants marocains
d'accéder à des ressources éducatives de qualité en ligne, ce qui améliore leurs compétences et
leurs connaissances. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les entrepreneurs en herbe
qui cherchent à acquérir des compétences essentielles, telles que la programmation, le marketing
en ligne et la gestion de projet.
4. Accès à des mentors et à des incubateurs : Les universités marocaines ont mis en place des
programmes de mentorat et des incubateurs d'entreprises pour soutenir les étudiants et les
diplômés dans leurs projets entrepreneuriaux. Ces ressources sont devenues accessibles en ligne,
ce qui a élargi la portée de ces programmes et a permis aux entrepreneurs de bénéficier de
conseils et de ressources pour le développement de leurs startups.
118
7. Durabilité des startups : La digitalisation a permis aux startups marocaines d'améliorer leur
efficacité opérationnelle en adoptant des technologies telles que l'automatisation, l'analyse de
données et le cloud computing. Cela a contribué à la durabilité des entreprises, en réduisant les
coûts et en améliorant leur compétitivité.
5) Hypothèse générale :
• Hypothèse 1 : La Digitalisation des Universités Marocaines Favorise la Formation et la
Créativité des Étudiants, Encourageant l'Entrepreneuriat
L'hypothèse suggère que la digitalisation des universités marocaines, en offrant un accès facilité à
des ressources éducatives en ligne, des outils de collaboration et des environnements d'apprentissage
innovants, stimule la créativité et les compétences entrepreneuriales des étudiants. En conséquence, cela
augmente les opportunités pour les diplômés de lancer leurs propres startups, étant mieux préparés à
relever les défis du monde des affaires.
Cette hypothèse postule que la digitalisation des universités marocaines contribue à la création d'un
écosystème favorable aux startups en fournissant un accès aux ressources en ligne, aux mentors et aux
réseaux de soutien. La disponibilité de données, de bibliothèques numériques, de laboratoires virtuels et
de partenariats entre universités et entreprises crée un environnement propice à l'innovation et à la
création d'entreprises.
Cette hypothèse suggère que la digitalisation des universités marocaines, en intégrant des
technologies de pointe dans l'enseignement et la recherche, renforce la capacité des startups à répondre
aux besoins du marché. Les diplômés ayant acquis des compétences en technologie et en innovation
grâce à leur formation universitaire sont mieux préparés à développer des solutions entrepreneuriales
pertinentes et à utiliser la technologie pour résoudre des problèmes locaux et mondiaux.
119
Ces hypothèses soulignent l'importance de la digitalisation des universités marocaines dans la
création d'opportunités entrepreneuriales et dans l'impact positif sur la création, le développement et la
durabilité des startups dans le contexte marocain. Elles mettent en lumière le rôle essentiel de l'éducation
supérieure dans la préparation des futurs entrepreneurs et la promotion de l'innovation technologique.
Conclusion
120
Chapitre 2 : Analyse et interprétation des données
Introduction
Ce chapitre est élaboré dans le but de montrer l’analyse et interprétation des données avec une syntése
générale sur l’influence de la digitalisation de des universités marocaines sur l'émergence de nouvelles
opportunités entrepreneuriales pour les Lauréats et son impact sur la création, le développement et la
durabilité des startups dans le contexte marocain. Ces données ont permis de vérifier notre hypothèse,
de répondre à la question de recherche et d'atteindre les objectifs assignes à ce travail et en conclure
avec des recommandations et suggestions pour améliorer ce point.
1. Identité :
Ce graphe indique que les femmes représentent 56,4% de la population et les hommes 43,6% donnent
une répartition de la population par sexe. En l'occurrence, cela signifie que, dans l'échantillon ou la
population représentée par le graphe, les femmes sont plus nombreuses que les hommes.
2. Tranche Age
121
La majorité écrasante de la population ou de l'échantillon se situe dans la tranche d'âge de 18 à 25
ans. Cela peut indiquer une forte présence de jeunes adultes ou de personnes dans cette catégorie d'âge.
Cette tranche d'âge est la plus représentée, suggérant une population relativement jeune ou un groupe
spécifique dominé par les jeunes adultes.
En résumé, les données indiquent une distribution d'âge qui est fortement inclinée vers les jeunes
adultes de 18 à 25 ans, avec une présence significative de personnes de 25 à 35 ans, mais une proportion
beaucoup plus faible de personnes de 35 à 45 ans. Cela peut avoir des implications pour la démographie,
le marketing, les politiques publiques ou d'autres domaines, en fonction du contexte dans lequel ces
données ont été collectées.
3. Le niveau d’étude
La grande majorité des individus, soit près de 80%, dans cet échantillon, sont des étudiants. Cela
peut signifier que la population étudiée est composée principalement de jeunes adultes, probablement
âgés de moins de 30 ans. Cette donnée pourrait refléter une forte concentration d'étudiants dans une
région ou une institution d'enseignement.
58 % des répondants ont indiqué avoir remarqué des changements dans l'utilisation de la technologie
au sein de leur université. Cela suggère que la majorité des personnes interrogées ont perçu une évolution
ou une augmentation de l'utilisation de la technologie à l'université.
122
42 % des répondants ont répondu "non", ce qui signifie qu'ils n'ont pas remarqué de changements
significatifs dans l'utilisation de la technologie à leur université au cours des dernières années.
En outre, si l'objectif est d'évaluer l'adoption de la technologie au sein de l'université, alors une
majorité de réponses "oui" indique que les étudiants ou le personnel perçoivent des progrès dans ce
domaine. Cependant, si l'objectif est d'identifier des domaines où l'université peut encore améliorer son
utilisation de la technologie, il faudra peut-être se pencher sur les réponses "non" pour comprendre
pourquoi certaines personnes n'ont pas remarqué de changements
Ce graphe montre que l’utilisation d'outils numériques pour les cours (66.7%) indique que les
enseignants et les étudiants de votre université utilisent massivement des outils numériques tels que des
logiciels, des applications ou des plateformes en ligne pour faciliter l'enseignement et l'apprentissage.
Cela peut inclure des présentations en ligne, des ressources éducatives interactives, des devoirs en ligne,
etc. Bien que moins fréquentes que l'utilisation d'outils numériques, les plateformes d'apprentissage en
ligne sont encore largement adoptées. Cela suggère que votre université offre probablement des cours
ou des modules en ligne auxquels les étudiants ont accès. Un pourcentage important d'étudiants a accès
à des ressources en ligne, ce qui peut inclure des bibliothèques numériques, des bases de données
académiques, des articles de recherche en ligne, etc. Cela facilite la recherche et l'apprentissage
indépendant.
123
6. Les outils de communication
Ce graphe semble que la majorité des personnes interrogées utilisent des groupes WhatsApp comme
moyen de communication pour accéder aux contenus pédagogiques. Cela suggère que Facebook est une
plateforme populaire pour l'échange d'informations éducatives et la discussion autour de sujets liés à
l'éducation.
Les plateformes pédagogiques, telles que les systèmes de gestion de l'apprentissage (LMS) ou les
sites web éducatifs, sont également utilisées par un tiers des répondants. Cela indique que les méthodes
d'apprentissage formelles, souvent associées à des cours en ligne et à des programmes d'études, jouent
un rôle important dans l'accès aux contenus pédagogiques.
Les utilisateurs qui se connectent à la plateforme pédagogique tous les jours indiquent qu'une
proportion significative des utilisateurs est fortement engagée dans leur apprentissage en utilisant la
plateforme de manière régulière. Ces utilisateurs sont susceptibles de bénéficier au maximum des
ressources pédagogiques disponibles.
124
En outre, la catégorie qui se connectent de manière moins fréquente, moins de cinq fois par semaine.
Cela peut signifier qu'ils n'utilisent la plateforme que de manière sporadique ou pour des besoins
spécifiques. Leur engagement semble moins intensif que les deux premières catégories.
La grande majorité des utilisateurs de ces plateformes les utilisent principalement pour suivre des
cours. Il s'agit probablement d'une utilisation traditionnelle de ces plateformes, où les apprenants
accèdent à des cours en ligne pour compléter leur éducation formelle ou continue.
Recherche de supports de cours (64%) : Ce pourcentage élevé suggère que de nombreuses personnes
utilisent ces plateformes pour trouver des ressources éducatives, telles que des notes de cours, des
présentations, des vidéos ou d'autres documents qui les aident dans leurs études. Cela montre que les
plateformes pédagogiques sociales sont également utilisées comme des bibliothèques en ligne.
En résumé, les plateformes pédagogiques sociales semblent être principalement utilisées pour
l'éducation formelle et l'accès à des ressources éducatives. Cependant, elles servent également de moyen
pour l'auto amélioration et la recherche de formations en ligne. Ces plateformes offrent donc une variété
d'options aux utilisateurs, de l'apprentissage traditionnel à l'auto-formation et au perfectionnement des
compétences.
9. Le Niveau de satisfaction
125
La majorité des répondants semblent être satisfaits de l'engagement des enseignants, car 46,2% des
réponses se situent dans la catégorie "Satisfaisant". Cela suggère qu'une part significative de la
population évaluée est globalement satisfaite du niveau d'engagement des enseignants.
Environ 40,44% des répondants ont classé l'engagement des enseignants comme étant "Moyen". Cela
pourrait indiquer une certaine neutralité ou ambivalence parmi une partie de la population évaluée, qui
ne considère pas nécessairement l'engagement des enseignants comme excellent, mais pas non plus
comme médiocre.
En résumé, ces données semblent montrer que la plupart des répondants ont une opinion favorable
de l'engagement des enseignants, avec une minorité relative d'avis mitigés ou négatifs.
Ces données suggèrent que la grande majorité des personnes interrogées estiment que les plateformes
pédagogiques assurent une continuité pédagogique. Cela peut signifier que ces plateformes, telles que
les systèmes d'apprentissage en ligne ou les environnements virtuels d'enseignement, sont perçues
comme efficaces pour maintenir la continuité de l'enseignement, en particulier dans des situations où
126
l'enseignement en personne peut être difficile ou impossible, comme cela a été le cas pendant la
pandémie de COVID-19.
Cependant, il convient de noter que près d'un quart des répondants estiment que ces plateformes ne
garantissent pas une continuité pédagogique. Cela peut refléter des préoccupations ou des expériences
négatives liées à l'utilisation de ces plateformes, comme des problèmes de connectivité, des difficultés
d'adaptation à l'apprentissage en ligne, ou des lacunes dans le contenu pédagogique proposé.
Une proportion significative des répondants estime que l'adoption de la digitalisation est faible. Cela
peut indiquer que de nombreux processus administratifs et académiques sont encore gérés de manière
traditionnelle et non numérisée.
Un nombre notable de répondants déclarent que leur institution/université n'a pas du tout adopté la
digitalisation des processus. Cela suggère un retard important dans la modernisation des méthodes de
gestion.
Seuls quelques répondants estiment que l'adoption de la digitalisation est forte. Cela peut indiquer
que certaines parties de l'institution/université ont réussi à numériser efficacement leurs processus, mais
que d'autres secteurs pourraient avoir encore besoin de s'améliorer.
127
Plus de la moitié des processus d'inscription se sont numérisés, ce qui indique une bonne avancée
vers la digitalisation. Bien que près de la moitié des ressources pédagogiques soient accessibles en ligne,
il y a encore de la marge pour améliorer cet aspect. Un pourcentage similaire de processus d'évaluation
s'est numérisé, montrant un progrès substantiel dans l'adoption de la technologie pour les évaluations.
L'adoption de la digitalisation pour le suivi académique est relativement faible, ce qui suggère que des
efforts supplémentaires pourraient être nécessaires pour améliorer cette facette. Les services
administratifs en ligne montrent une adoption modérée de la digitalisation, laissant place à des
améliorations potentielles.
La grande majorité des répondants considèrent que la digitalisation des processus a considérablement
amélioré l'accès à l'information. Cela suggère que les ressources éducatives en ligne, les plateformes
numériques et les outils de communication ont contribué à rendre plus facile pour les étudiants, le
personnel et les autres parties prenantes d'obtenir les informations dont ils ont besoin.
128
Une majorité significative des répondants estime que la digitalisation a permis de gagner du temps.
Cela peut être dû à des processus automatisés, à la disponibilité en ligne des cours et des documents, ou
à la réduction des déplacements requis pour gérer diverses tâches administratives.
En résumé, les données suggèrent que la digitalisation des processus a apporté des avantages
significatifs à l'enseignement supérieur marocain, en facilitant l'accès à l'information et en permettant
des gains de temps pour les étudiants et le personnel. Cependant, il reste des opportunités pour améliorer
la communication entre les différentes parties prenantes et l'efficacité administrative. Ces résultats
pourraient servir de base pour continuer à développer et optimiser les initiatives de digitalisation dans
l'enseignement supérieur marocain.
14. Les défis à la digitalisation des processus dans le système d'enseignement supérieur marocain
Près de la moitié des répondants estiment que le manque de ressources financières constitue un défi
majeur. Cela suggère que le financement insuffisant pourrait limiter la capacité des établissements
d'enseignement supérieur à investir dans des technologies numériques, l'infrastructure, et la formation
nécessaire pour la digitalisation.
En résumé, la digitalisation de l'enseignement supérieur au Maroc est entravée par des défis
financiers, le besoin de renforcer les compétences numériques, la sécurité des données, et la résistance
au changement. Pour surmonter ces obstacles, il peut être nécessaire de mobiliser des ressources
financières, de mettre en place des programmes de formation, d'améliorer la sécurité des données, et de
promouvoir une culture du changement au sein des établissements d'enseignement supérieur.
129
Les données montrent que la majorité des répondants évaluent positivement ou très positivement
l'impact de la digitalisation des processus sur la qualité de l'enseignement supérieur au Maroc, avec 32,1
% ayant une opinion très positive et 37,7 % ayant une opinion positive. Une proportion significative
(26,4 %) reste neutre, ce qui peut indiquer une certaine incertitude ou une nécessité d'observer davantage
les effets de la digitalisation. Seulement 3,8 % ont une opinion négative, ce qui suggère que l'impact
négatif est relativement faible selon cette enquête. Cela indique globalement un soutien et une perception
positive de la digitalisation des processus dans l'enseignement supérieur au Maroc.
La majorité des personnes considèrent la qualité de l'enseignement comme l'indicateur le plus crucial
de la performance du système d'enseignement supérieur marocain. Cela indique une préoccupation
majeure pour l'expérience éducative des étudiants, y compris la pertinence des programmes, la
compétence des enseignants et les ressources pédagogiques et plus de 40% des répondants voient la
recherche et l'innovation comme un facteur clé. Cela suggère que le développement de la recherche et
de l'innovation dans les établissements d'enseignement supérieur est également important pour évaluer
la performance du système.
130
17. Les principales initiatives pour améliorer la performance du système d'enseignement
supérieur
Les données montrent que la majorité des répondants (43,1%) considèrent que le renforcement de la
qualité de l'enseignement est la principale initiative ou réforme susceptible d'améliorer la performance
du système d'enseignement supérieur au Maroc. Cela suggère que l'accent devrait être mis sur
l'amélioration de la qualité de l'enseignement, ce qui peut impliquer des réformes pédagogiques, des
programmes de formation des enseignants, et des mécanismes d'évaluation de la qualité de
l'enseignement.
En résumé, les données suggèrent que pour améliorer la performance du système d'enseignement
supérieur au Maroc, il est essentiel de se concentrer sur le renforcement de la qualité de l'enseignement,
la modernisation des infrastructures, la promotion de la collaboration internationale et l'investissement
dans la recherche. Une combinaison de ces initiatives pourrait contribuer à une amélioration globale du
système éducatif marocain.
Les données indiquent que, lors du passage à l'enseignement à distance, plusieurs obstacles spécifiques
affectent la réussite scolaire des étudiants. La principale difficulté, citée par 46% des répondants, est
131
l'adaptation au nouveau mode d'apprentissage, ce qui suggère que de nombreux étudiants ont du mal à
s'ajuster à l'enseignement en ligne.
En résumé, pour améliorer la réussite scolaire en enseignement à distance, il est essentiel de prendre
en compte ces obstacles et de trouver des solutions pour aider les étudiants à s'adapter au nouvel
environnement d'apprentissage, à surmonter les limitations technologiques et à maintenir un niveau
élevé d'engagement des enseignants.
19. L’amélioration des résultats des étudiants dans les cours en ligne
Il est crucial d'investir dans la formation des enseignants pour qu'ils soient compétents dans la
prestation de cours en ligne. Cela inclut l'apprentissage des meilleures pratiques pédagogiques en ligne
et la maîtrise des outils technologiques. Ainsi comprendre les besoins spécifiques des étudiants en ligne
est essentiel. Cela implique de recueillir des commentaires réguliers, d'adapter les cours en fonction de
leurs besoins et de fournir un soutien personnalisé.
En combinant ces éléments, les établissements d'enseignement peuvent créer des environnements
d'apprentissage en ligne plus efficaces et satisfaisants pour les étudiants par rapport aux cours en face à
face.
132
Les données indiquent que, lorsqu'il s'agit d'aborder l'enseignement à distance, la majorité des
répondants (74,5%) considèrent que la formation des enseignants et la préparation des étudiants sont
des aspects préalables essentiels. Cela suggère que l'acquisition de compétences pédagogiques et la
préparation des élèves pour l'apprentissage en ligne sont des priorités.
En résumé, les aspects préalables de l'enseignement à distance les plus importants, selon ces données,
sont la formation des enseignants et la préparation des étudiants, le soutien technique, l'infrastructure
technologique et l'évaluation continue. Ces éléments sont essentiels pour garantir le succès de
l'enseignement en ligne.
Les données montrent que la majorité des personnes interrogées, soit 63,3 %, ont envisagé de créer
leur propre entreprise ou startup à l'avenir, tandis que 36,7 % ont répondu par la négative. Cela suggère
un fort intérêt pour l'entrepreneuriat parmi l'échantillon étudié. Ce résultat pourrait indiquer un climat
favorable à l'innovation et à la création d'entreprises, ainsi qu'une disposition à prendre des risques pour
développer de nouvelles idées ou projets commerciaux.
133
Ces données suggèrent que la digitalisation de l'écosystème universitaire a eu un impact significatif
sur l'intention entrepreneuriale des personnes interrogées. Environ 42,4% des répondants ont indiqué
que la digitalisation avait une influence importante ("Beaucoup"). De plus, 33,3% ont déclaré qu'elle
avait au moins eu une certaine influence ("Un peu"). Seulement 24,2% ont affirmé que la digitalisation
n'avait pas du tout influencé leur intention entrepreneuriale. En résumé, la majorité des personnes
semblent avoir été influencées, dans une certaine mesure, par la digitalisation de l'écosystème
universitaire en ce qui concerne leur intention de devenir entrepreneur.
Selon les données fournies, 75% des répondants affirment que la digitalisation a amélioré l'efficacité
administrative et la gestion des ressources au sein de leur établissement, tandis que 25% indiquent que
cela n'a pas été le cas. Ces chiffres suggèrent que la majorité des personnes interrogées perçoivent des
avantages positifs de la digitalisation en termes d'efficacité administrative et de gestion des ressources,
ce qui peut inclure des processus automatisés, une meilleure accessibilité aux données, une réduction
des tâches manuelles, etc. Cependant, il est important de noter que certains, bien que moins nombreux,
estiment que la digitalisation n'a pas eu cet impact positif dans leur établissement, ce qui peut être dû à
divers facteurs, tels que des problèmes de mise en œuvre, de formation ou d'autres défis spécifiques.
134
24. Les facteurs de motivation entrepreneuriale
Les données indiquent que plusieurs facteurs motivent l'intention entrepreneuriale des individus. Le
besoin de flexibilité dans la carrière est le facteur le plus important, avec 65,1% des personnes citant
cela comme une motivation. Cela suggère que beaucoup de gens sont attirés par l'idée d'avoir un contrôle
sur leur propre emploi du temps et leur vie professionnelle en devenant entrepreneurs.
La passion pour un domaine spécifique est également un facteur significatif, avec 51,2% des
personnes la considérant comme une motivation. Cela indique que l'enthousiasme pour un secteur
particulier peut être un moteur puissant pour la création d'entreprise.
L'opportunité économique est un autre facteur motivant, avec 46,5% des personnes citant cela comme
une raison. Cela signifie que la perspective de gagner de l'argent et de saisir des opportunités financières
est un élément important dans la décision d'entreprendre.
En résumé, ces données montrent que la flexibilité, la passion, les opportunités économiques et
l'influence de l'environnement universitaire jouent des rôles variables dans la motivation des individus
à entreprendre.
135
Ces chiffres suggèrent que la digitalisation a eu un impact significatif sur l'amélioration de
l'expérience étudiante, en rendant l'apprentissage plus accessible et flexible pour la grande majorité des
étudiants. Il est probable que la technologie a permis aux étudiants de bénéficier de ressources en ligne,
de méthodes d'enseignement plus variées et de solutions d'apprentissage personnalisées, ce qui a
renforcé leur expérience éducative.
Selon les données, une majorité significative de personnes (63,8%) estime que la digitalisation de
l'enseignement supérieur a un impact modéré sur la préparation des étudiants à l'entrepreneuriat. De
plus, une proportion notable (23,4%) pense que cet impact est élevé. En revanche, une minorité
relativement faible considère que l'impact est faible (8,5%) ou qu'il n'y a aucun impact (4,3%). En
général, il semble que la digitalisation de l'enseignement supérieur soit perçue comme ayant un impact
positif, principalement modéré ou élevé, sur la préparation des étudiants à l'entrepreneuriat.
136
Accès Tout d'abord, un pourcentage élevé, soit 68,9%, associe cette digitalisation à un accès à des
ressources en ligne pour l'apprentissage. Cela signifie que les étudiants ont un large éventail de
matériaux, de cours en ligne et d'informations à leur disposition pour développer leurs compétences
entrepreneuriales, ce qui peut favoriser l'auto-apprentissage.
Ensuite, 48,9% des répondants voient la flexibilité dans le choix des cours comme un avantage. Cela
implique que les étudiants peuvent adapter leur programme académique en fonction de leurs besoins
spécifiques en matière d'entrepreneuriat, ce qui favorise une approche personnalisée du développement
de compétences.
La possibilité de participer à des cours en ligne axés sur l'entrepreneuriat, avec un taux de 60%, est
également perçue comme un atout. Cela indique que les étudiants peuvent se concentrer sur des matières
spécifiquement liées à l'entrepreneuriat, ce qui renforce leurs compétences dans ce domaine.
De plus, 46,7% des répondants considèrent l'interaction avec des entrepreneurs et des experts en ligne
comme un avantage. Cela suggère que la digitalisation permet aux étudiants de se connecter plus
facilement avec des professionnels de l'entrepreneuriat, ce qui peut favoriser le réseautage et
l'apprentissage pratique.
137
Selon les données fournies, il semble que l'opinion sur l'impact de la digitalisation de l'enseignement
supérieur sur la création d'entreprises parmi les lauréats de l'institution soit divisée. Près de la moitié
(47.9%) des répondants ne sont pas sûrs de son impact, ce qui suggère une certaine incertitude ou une
absence de consensus. Environ un tiers (31.3%) estime que la digitalisation a eu un impact marginal sur
la création d'entreprises, ce qui signifie qu'elle a contribué, mais de manière limitée. Enfin, un cinquième
des répondants (20.8%) estime que la digitalisation a eu un impact significatif, indiquant qu'elle a joué
un rôle important dans la facilitation de la création d'entreprises parmi les lauréats de l'institution. Cette
diversité d'opinions suggère que l'impact de la digitalisation de l'enseignement supérieur peut varier en
fonction des expériences et des perspectives individuelles.
29. L'accès aux ressources en ligne pour le développement entrepreneurial des étudiants?
Selon les données fournies, il semble que l'évaluation de l'accès aux ressources en ligne pour le
développement entrepreneurial des étudiants dans le contexte de la digitalisation de l'enseignement
supérieur soit majoritairement positive. Environ 44,4 % des répondants estiment que l'accès est "bon",
tandis que 15,6 % le qualifient d'"excellent". Cependant, il est important de noter que 26,7 % le
considèrent comme "moyen" et 13,3 % le jugent "insuffisant". En somme, bien que la majorité des
personnes interrogées aient une perception favorable de l'accès aux ressources en ligne pour le
développement entrepreneurial des étudiants, il existe une proportion significative de répondants qui
estiment que des améliorations sont nécessaires pour répondre pleinement aux besoins des étudiants
dans ce contexte.
138
30. L’impact de la digitalisation sur les projets entrepreneuriaux des lauréats
Selon les données fournies, une majorité des personnes interrogées (55,1%) estiment que la
digitalisation de l'enseignement supérieur a augmenté la motivation des étudiants à poursuivre des
projets entrepreneuriaux. En revanche, une minorité (10,2%) pense que cela a réduit leur motivation,
tandis que 6,1% estiment que la digitalisation n'a eu aucun impact. De plus, 28,6% des répondants ne
sont pas certains de l'impact ou ne savent pas. En résumé, la plupart des répondants voient la
digitalisation de l'enseignement supérieur comme un facteur positif qui stimule la motivation des
étudiants à entreprendre des projets entrepreneuriaux, bien que l'incertitude persiste chez un nombre
significatif de personnes
En résumé, la majorité des répondants estiment que l'enseignement supérieur digitalisé a un impact
modéré sur la préparation des étudiants aux défis du monde entrepreneurial contemporain, mais il y a
une minorité qui estime qu'il fait un excellent travail, tandis qu'une proportion significative pense que la
préparation est insuffisante.
139
La majorité des lauréats considèrent que l'accès à une connexion Internet fiable est le principal
obstacle. Cela suggère que l'entrepreneuriat, qui souvent dépend de la recherche d'informations en ligne
et de la communication, est fortement entravé en l'absence de cette ressource de base. Plus de la moitié
des lauréats estiment que le manque de programmes d'enseignement axés sur l'entrepreneuriat est un
obstacle et pensent que le manque d'interaction humaine directe est un facteur limitant. Cela suggère
que la digitalisation peut potentiellement isoler les étudiants et entraver leur capacité à établir des
contacts et à développer des compétences sociales nécessaires à l'entrepreneuriat. Cela indique un besoin
d'éducation plus ciblée pour encourager l'entrepreneuriat.
140
L'interprétation résumée du graphe montre que la majorité des personnes interrogées estime que la
digitalisation de l'écosystème universitaire a facilité leur accès à l'information et aux ressources liées à
l'entrepreneuriat de manière modérée, avec 53,5% des réponses. En outre, une proportion significative,
soit 24,4%, considère que cette facilitation a été importante (beaucoup). Cependant, 17,8% des
répondants estiment que la digitalisation a eu un impact limité (à peine) sur leur accès à ces informations
et ressources. En résumé, la digitalisation a eu un effet positif notable, mais non négligeable, sur la
facilité d'accès à l'information liée à l'entrepreneuriat pour la majorité des personnes interrogées.
Les résultats montrent que 38.8% des répondants ont répondu "oui", ce qui signifie qu'ils ont suivi
des cours en ligne ou des formations en ligne en lien avec l'entrepreneuriat pendant leurs études. En
revanche, 61.2% des répondants ont répondu "non", indiquant qu'ils n'ont pas suivi de telles formations
en ligne pendant leurs études. Cette information peut être utile pour comprendre l'engagement des
étudiants envers l'entrepreneuriat et l'utilisation des ressources en ligne pour développer leurs
compétences dans ce domaine.
Environ 71,7 % des personnes interrogées ont répondu positivement, indiquant que la digitalisation
a effectivement augmenté leur confiance dans la création d'entreprises. Cela suggère que la technologie
141
et la numérisation ont un impact positif sur la perception et la conviction des individus en ce qui concerne
le démarrage d'entreprises.
En revanche, 28,3 % des répondants ont répondu négativement, ce qui signifie que pour une minorité,
la digitalisation n'a pas eu d'effet positif sur leur confiance dans la création d'entreprises. Cela pourrait
être dû à des préoccupations, des incertitudes ou des expériences personnelles qui contredisent les
avantages perçus de la digitalisation en matière d'entrepreneuriat.
36. Des recommandations
Ce graphe indique que, à la lumière de l'expérience des répondants, les recommandations suivantes
sont suggérées pour les universités marocaines cherchant à maximiser les avantages de la digitalisation
pour favoriser l'internationalisation et l'entrepreneuriat :
1. Investir dans la technologie de pointe (24.4%) : Cela suggère que les répondants estiment qu'il
est essentiel pour les universités de moderniser leur infrastructure technologique pour rester
compétitives sur la scène internationale. Cela peut inclure des investissements dans des
équipements de pointe, des plateformes d'apprentissage en ligne, et des ressources numériques
pour soutenir l'enseignement et la recherche.
142
4. Créer des partenariats internationaux solides (35.6%) : Une recommandation clé est de
développer des partenariats internationaux solides avec d'autres universités, des entreprises et
des organisations.
Nous avons fait un interview avec le responsable supérieur à l’université Mohamed V à rabat pour traiter
l’influence de la digitalisation de des universités marocaines sur l'émergence de nouvelles opportunités
entrepreneuriales pour les Lauréats et son impact sur la création, le développement et la durabilité des
startups dans le contexte marocain
Lors du passage à l’enseignement à distance, les étudiants ont été confrontés à un certain
nombre d’obstacles qui ont influencé leur réussite scolaire. Cette dernière peut être résumée
comme suit : le manque d’Internet fiable, d’espace de travail dédié et de technologie
adéquate, ainsi que le défi de concilier plusieurs engagements.
Question 3 : Quels sont les aspects préalables de l’enseignement à distance
analysés dans cet article ? Pourquoi ?
Les aspects antérieurs de l'enseignement à distance analysés dans cet article sont les
143
meilleures pratiques en matière d'enseignement en ligne, les approches synchrones par
rapport aux approches asynchrones et les obstacles à l'enseignement et à l'apprentissage en
ligne. L’article se concentre sur ces aspects pour analyser comment les recherches
antérieures sur l’enseignement en ligne peuvent servir le phénomène distinct de
l’enseignement à distance d’urgence vécu en 2020.
Question 4 : Dans quelle mesure les enseignants doivent-ils prendre en compte
le profil des élèves ?
Les enseignants doivent connaître leurs étudiants, notamment les types d'étudiants
susceptibles de s'inscrire, leurs motivations pour suivre le cours et leurs caractéristiques
démographiques. Dans cette transition d’urgence, les instructeurs doivent se familiariser
avec les préoccupations, problèmes et situations émergents de leurs étudiants afin de
répondre à leurs nouveaux besoins et défis.
Question 5 : Encore une fois, quelles sont les « barrières » rencontrées par les
étudiants évoqués dans ce passage ?
Question 6 : Quels conseils sont mis en avant tout au long de ces passages ?
✓ avoir une organisation claire en termes à la fois de contenu (il doit être présenté
en quantités gérables et de manière cohérente) et de forme (les étudiants doivent
savoir dès le départ comment ils sont censés participer en ligne) ;
✓ fixer des attentes élevées de la part du corps professoral pour encourager les
étudiants à s'engager dans leur apprentissage ;
✓ développer constamment de nouvelles stratégies organisationnelles ;
144
✓ accès régulier à la page du cours de la part de la faculté pour répondre aux
demandes des étudiants et noter en temps opportun ;
✓ engagement sérieux des instructeurs dans le cours ;
✓ des niveaux d'interaction plus élevés de la part des instructeurs ;
✓ une communication régulière pour réduire l'anxiété des étudiants face à la
transition vers l'apprentissage à distance.
✓ les instructeurs doivent modifier les objectifs d'apprentissage et reconsidérer leur
cours dans son ensemble pour atteindre ces objectifs grâce à l'apprentissage en
ligne ;
✓ les enseignants doivent reconnaître que les facteurs de stress provoqués par la
pandémie de COVID-19 peuvent avoir un impact négatif sur l’engagement des
étudiants dans les cours ;
✓ les instructeurs doivent tenir compte de la capacité des étudiants à réaliser tout
projet en toute sécurité ;
✓ une organisation et une communication claires peuvent être particulièrement
critiques lors d’une transition d’urgence ;
✓ les étudiants se plaignent souvent du manque de relations interpersonnelles avec
l'instructeur et avec les autres étudiants des cours en ligne.
Ces réponses fournissent une vue d'ensemble complète des défis et des considérations liés à la
transition vers l'enseignement à distance due à la pandémie de COVID-19. Elles mettent en
évidence les points clés suivants :
2. Obstacles rencontrés par les étudiants : Les étudiants ont dû faire face à des obstacles
majeurs tels que le manque d'accès à Internet fiable, d'espace de travail dédié et de
technologie adéquate, ainsi que la difficulté de gérer divers engagements.
5. Barrières rencontrées par les étudiants : Les étudiants ont dû faire face à diverses
barrières, y compris l'accès inégal à la technologie, des problèmes techniques, l'anxiété
liée à la pandémie, et des défis liés à la santé et à la sécurité à la maison.
Ces réponses offrent une base solide pour développer un article approfondi sur l'impact de
la pandémie de COVID-19 sur l'enseignement supérieur, mettant en lumière les défis et les
meilleures pratiques pour faire face à cette transition.
En fin de compte, l'interview offre un aperçu complet de la manière dont les universités
marocaines ont dû s'adapter à la pandémie et aux défis qui en ont résulté pour les étudiants, tout
en soulignant les stratégies pour améliorer l'enseignement à distance et assurer la réussite des
élèves.
146
Section 2 : Synthèse générale sur l’impact de la digitalisation sur
l’écosystème des universités marocain
Le Maroc, situé à la croisée des cultures et des continents, aspire à un avenir où l'innovation
et l'entreprenariat jouent un rôle central dans sa croissance économique et sociale. Les
universités marocaines, longtemps considérées comme des institutions de savoir traditionnelles,
se sont engagées dans une transformation radicale pour répondre aux besoins du XXIe siècle.
Au cœur de cette révolution se trouve la digitalisation, un phénomène mondial qui a pénétré
profondément les campus universitaires du pays.
Cet article explore de manière approfondie l'impact de la digitalisation sur l'écosystème des
universités marocaines, en se penchant sur les transformations de l'enseignement, de la
recherche, de l'administration et de l'infrastructure. De plus, il examine comment ces
changements ont influencé la mentalité des étudiants, les préparant de plus en plus à embrasser
l'entreprenariat comme une voie viable pour leur avenir.
Nous plongerons également dans les initiatives, les outils et les ressources qui ont émergé
pour soutenir les entrepreneurs en herbe au Maroc. Des incubateurs d'entreprises aux
plateformes de financement participatif en passant par les programmes de formation à
l'entreprenariat, il est clair que la digitalisation a créé un écosystème favorable à l'innovation et
à la création d'entreprises.
2. Enseignement en ligne :
147
• Les universités marocaines ont adopté des plates-formes d'apprentissage en
ligne et des cours à distance, ce qui a été essentiel pendant la pandémie de
COVID-19 pour assurer la continuité de l'enseignement.
4. Recherche et innovation :
Enfin, cet article se penchera sur des exemples concrets de lauréats marocains qui ont
transformé leurs idées en startups prospères grâce à la puissance de la digitalisation. Le Maroc
est en train de devenir un terrain fertile pour les entrepreneurs, et il est crucial de comprendre
comment la digitalisation a contribué à façonner cette réalité.
• Les universités devraient développer des programmes de formation spécifiques axés sur
l'entreprenariat numérique pour préparer les étudiants aux compétences requises pour
créer et gérer des startups dans le contexte digital.
149
b. Faciliter l'accès aux ressources en ligne :
• Encourager la collaboration entre les facultés et les départements afin de permettre aux
étudiants d'acquérir une perspective plus large et d'intégrer différentes compétences, ce
qui est essentiel pour le développement de startups innovantes.
• Les programmes d'entrepreneuriat devraient inclure des modules sur la gestion des
startups et sur la durabilité, en préparant les entrepreneurs à gérer efficacement leurs
entreprises dans un monde en constante évolution.
150
j. Faciliter la connexion avec les entreprises locales et internationales :
• Les universités peuvent jouer un rôle de facilitateur en mettant en relation les startups
avec des partenaires potentiels, des clients et des marchés internationaux.
k. Formation à l'Entreprenariat
• Encourager les étudiants à suivre ces cours pour acquérir des compétences entrepreneuriales.
• Intégrer des modules d'entreprenariat dans les programmes académiques existants pour
sensibiliser les étudiants à l'entrepreneuriat dès le début de leurs études.
• Encourager les lauréats à rejoindre des incubateurs pour bénéficier de mentorat, de ressources
et de réseautage.
• Les universités peuvent faciliter l'accès des diplômés à ces espaces en créant des partenariats
avec des incubateurs.
m. Financement Participatif
Les plateformes de crowdfunding ont gagné en popularité au Maroc, offrant une nouvelle voie de
financement pour les startups. Les suggestions comprennent :
• Encourager les entrepreneurs à développer des campagnes de crowdfunding pour financer leurs
projets.
La digitalisation a éliminé les frontières, permettant aux startups marocaines d'accéder plus facilement
aux marchés internationaux. Les suggestions :
o. Écosystème Collaboratif
151
La digitalisation a favorisé la collaboration entre startups, universités, entreprises et gouvernement. Les
suggestions :
• Créer des passerelles pour que les startups puissent travailler sur des projets de recherche avec
les universités.
Il est essentiel d'offrir aux entrepreneurs un soutien continu en matière de formation et de support
technique. Les suggestions comprennent :
• Mise en place de programmes de mentorat et de conseils pour aider les startups à surmonter les
obstacles.
• Fournir un accès à des ressources techniques, telles que des laboratoires de prototypage.
En résumé, la digitalisation des universités marocaines offre un terreau fertile pour l'entreprenariat
et les startups. Les établissements d'enseignement supérieur doivent mettre en œuvre des initiatives
visant à former, soutenir et incuber les entrepreneurs en herbe, tout en favorisant l'innovation, la
durabilité et la croissance économique au Maroc.
152
CONCLUSION GENERALE
Contexte problématique et objectifs de recherche :
Dans un contexte par un faible taux de création des entreprises par les jeunes diplômes au Maroc et
un nombre important des diplômes et le chômage croissant des jeunes le rôle de l’écosystèmes
universitaire en termes d’encouragement à l’entrepreneuriat et de la prise l’initiative des jeunes est d’une
nécessite majeure.
En tant qu’un acteur central de l’écosystème l’université doit favoriser l’appropriation d’une clôture
favorable à l’acte entrepreneurial une culture orientée vers l’innovation et la reconnaissance des
opportunités d’affaires tout en ayant un impact sur les attitudes les normes et les motivations des
étudiants quant à la création de leur propre business.
Dans cette optique l’écosystème universitaire constitue un élément essentiel qui doit faciliter
l’insertion des jeunes dans la sphère économique de favoriser davantage l’acte entrepreneurial et de
garantir ainsi leur autonomie financière.
L’université doit veiller à devenir une véritable locomotive dans notre société notamment en
participant au développement local et national cela nécessite une prise en considérations de son
environnements la création d’une interaction université entreprise et une proximité avec son
environnements socio-économiques afin de pouvoir satisfaire les différentes attentes sociales.
153
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3) L'alchimie de la compétence par Thomas Durand
4) Les TICE et l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur : comment et
pourquoi les modes de l’interaction humaine évoluent-ils dans les systèmes
d’information pédagogique? Armand Lietart
5) Les TICE et l’innovation pédagogique dans l’enseignement supérieur : comment et
pourquoi les modes de l’interaction humaine évoluent-ils dans les systèmes
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Webographie
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lecosysteme-de-lesri-pacte-esri
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