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Projet de Recherche pour le Mémoire

Mon parcours universitaire actuel et le futur auquel j’aspire ont fait émerger dans
mon esprit plusieurs parcours de recherche auquel j’adhère et je crois. Car, à mon sens,
il faut avant tout être passionné et imprégner de la volonté de démontrer pour mener à
bien un projet de recherche. Inévitablement, cette volonté se doit de rentrer en accord
avec les aspirations futures qu’elle soit professionnelle ou autre, car la logique du
parcours personnel prime sur le simple intérêt que l’on peut porter au sujet choisi.

Le mémoire le plus logique et censé au vu de mon projet professionnel se centre


autour de thématiques liés à la Défense, et plus particulièrement le domaine du
renseignement et de l’information, en temps de guerre comme en temps de paix.
J’ai, bien évidemment, pris le temps de dégager un énoncé précis concernant ce projet
de mémoire, qui est : « La place de l’agent de terrain/informateur aJilié à une agence de
renseignement dans les conflits du XXIème siècle ».

Le projet paraît bien évidemment trop large et beaucoup trop ébauché, mais au vu
des lectures que je fais actuellement sur le sujet, je me réserve le choix de préciser et de
me centrer ( que ce soit géographiquement, temporellement… ) autour d’une thématique
plus précise. Ou bien, d’un objet d’étude peu ou pas évoqué dans les recherches
universitaires et/ou d’une période donnée bien plus précise et restreinte.

Dans la continuité de la formation que je souhaite suivre, mon projet de recherche


en master va donc se tourner inévitablement vers le domaine du renseignement, de
l’information qui constitue un sujet passionnant, regorgeant de thèses et de concepts
utiles dans le monde dans lequel nous vivons. Le choix du projet de mémoire se porte
plus spécifiquement autour de la place de l’agent de renseignement au sein du grand
mécanisme qu’est le renseignement, qui sert d’une manière théorique au sein de la
Géopolitique mondiale à diminuer l’incertitude. Ce choix de mettre l’agent de
renseignement au centre de recherches se veut aussi dans la continuité de ma volonté
future de tenter le concours du renseignement français et plus précisément celui de la
DGSE.
Établir un travail théorique préalable à la préparation de ce concours me parait essentiel,
que ce soit pour mettre un point d’honneur à mon parcours universitaire. Aussi, dans la
mesure où ces recherches vont nécessairement me servir et me permettre d’acquérir
connaissances, informations et autres connaissances prégnantes sur la question des
agences de renseignements.

Pour supporter ce projet de mémoire, j’ai préalablement lu des travaux en lien avec
ce domaine, je m’appuie notamment sur la lecture de l’ouvrage de Sébastien-Yves
Laurent : L’atlas du renseignement – Géopolitique du pouvoir, publié en 2014 par l’organe
d’édition de Sciences Po Paris. L’ouvrage traite des enjeux majeurs du renseignement et
ses eJets sur les pays du monde depuis la 2nde guerre mondiale. Adoptant un point de vue
descriptif extrêmement fourni en exemples et données, l’ouvrage clarifie les enjeux de
pouvoirs liés à la maitrise de l’information et donne surtout une idée de manière
cartographiée des points névralgiques du globe où le renseignement et les agents de
terrain eJectue le plus de missions.

Dans un autre registre, plus historique cette fois, j’ai aussi lu le livre d’Olivier
Forcade et Sébastien Laurent : Secrets d’État, qui traite de l’historiographie autour des
services de renseignements dans le monde, de l’économie et des enjeux de pouvoirs qui
en découle logiquement. Le livre met en lumière l’ampleur de la tâche et l’apport du
renseignement au sein de nos sociétés modernes donnant une place importante et
même centrale à ce dernier.

Par le biais de mes recherches, combinées à des lectures croisées ouvrant


chacune un regard à la fois complémentaire et intéressant sur les questions liées au
renseignement, je souhaite mettre en évidence des logiques établissant la dépendance
qu’ont les États, de nos jours, avec la puissance que confère la maitrise du domaine du
renseignement pour ces mêmes États.

Comme vous l’aurez compris, le projet de recherche tel que je l’ai inscrit ici est encore
une embauche du travail que je souhaite fournir dans le futur, mais il constitue un
exemple réaliste de ce sur quoi je souhaite travailler.

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