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Biologie cellulaire – cours n°3

LA MEMBRANE
INTRODUCTION

 Les membranes cellulaires sont des doubles couches de phospholipides dans lesquelles s’insèrent de manière
asymétrique et inhomogène d’autres structures les caractérisant : des glycoprotéines et des glucides .

 La membrane délimitant la cellule est appelée membrane plasmique et les membranes des organites sont appelées
par le nom de l’organite concerné (membrane
nucléaire, membrane mitochondriale, etc…)

 En microscopie électronique on observe une tri-


lamination de la membrane : un feuillet clair de 3
nm (environ 2 fois la longueur d’une chaine
d’acide gras) entouré par 2 feuillets sombres de
2,5 nm chacun ; l’épaisseur totale est donc
d’environ 8nm. Ceci a permis de mettre en
évidence la structure en bicouche
phospholipidique de la membrane plasmique.

LE REVÊTEMENT MEMBRANAIRE DES CELLULES PROCARYOTES

 Est épaisse de 8nm en moyenne

 Joue un rôle dans la perméabilité sélective


o Des perméases commandent les entrées dans la
cellule
o La membrane intervient également dans
l’exportation de substances telles que les toxines, les enzymes

La membrane plasmique Rôle de la membrane procaryote ≠ eucaryotes :


 La membrane de la cellule procaryote contient de nombreuses enzymes en particulier
celles du métabolisme respiratoire avec la fabrication d’ATP

 La membrane contrôle la division cellulaire :


o Le mésosome, une invagination de la membrane plasmique, fixe le
chromosome bactérien lorsque celui-ci est en train de se répliquer, les deux
mésosomes se séparent en entrainant chaque chromosome vers une
extrémité de la cellule.

La paroi  C’est une structure de protection, un exosquelette


o Elle protège la cellule en maintenant la pression osmotique (plus élevée que
celle de la cellule eucaryote) et confère sa forme à la bactérie.
 La coloration de Gram permet de distinguer les deux grands groupes de bactéries :
o Ce sont les bactéries dites Gram+ qui retiennent le colorant et les bactéries
Gram- qui ne retiennent pas les colorants.

L’appartenance à l’une ou l’autre classe dépend de la structure de la paroi

 Hypothèse : la paroi de gram- est nettement plus perméable


o La composition chimique des parois des bactéries Gram+ et gram- diffère

considérablement.

 Une couche unique de 15 à 30nm

 Elle est formée d’une énorme molécule appelée peptidoglycane ou muréine ou


glycopeptide ou mucocomplexe.
Cette molécule entoure la cellule tel un énorme filet et repose directement sur la membrane
plasmique
Le peptidoglycane est ancré solidement dans cette membrane par des molécules d’acide
teïchoïque et maintenu par des polysaccharides anioniques

La paroi des bactéries


Gram +

La paroi des bactéries - Plus complexe :


Gram - o 8 à 12 nm d’épaisseur
o plus perméable et ne retient pas les colorants
o La muréine forme une couche très mince et repose sur la
membrane plasmique
o S’ajoutent une couche de protéines hexagonales
o Et la périphérie de la paroi reprend la structure d’une
membrane identique à la membrane plasmique.
Certaines bactéries possèdent en dehors de la paroi une capsule formée de polysaccharides,
d’épaisseur variable et à activité antigénique : le glycocalyx. Cette capsule repose sur la paroi.
Cette paroi sert également d’exosquelette.

La capsule bactérienne

Ces structures sont impliquées dans :


- La reproduction sexuée des bactéries
- Fixation de certaines bactéries pathogènes
Les Pili
aux tissus humains.

LA MEMBRANE PLASMIQUE EUCARYOTE

Structure en triple feuillet : deux couches


polaires (osmiophiles = fixe l’acide osmique,
apparaît noir en ME ) disposés de part et
d’autre d’une couche apolaire (osmiophobe =
ne fixe pas le colorant, apparaît blanc en ME).
Au sein de la structure on retrouve une
i nsertion de protéines trans-membranaires.
Ces protéines peuvent être glycosylées.
Les constituants L’épaisseur de chacun des deux feuillets
cellulaires : structure de la polaires atteint 2,5nm, tandis que celle du
membrane plasmique feuillet apolaire mesure 3nm.

Le feuillet polaire externe, souvent


légèrement plus épais que le feuillet interne : indique l’asymétrie de cette membrane
plasmique.
L’asymétrie est soulignée, sur le côté externe, par la présence du cell coat (=
que sur la MP!).
Le cell coat (manteau cellulaire ou glycocalyx) est un feutrage de
fibrilles, en relation avec le milieu extracellulaire, qui revêt le feuillet externe.
Les fibrilles du cell coat, d’un diamètre de 1,5 nm se disposent perpendiculairement à la
surface de la membrane.
L’épaisseur du cell coat diffère en fonction de la cellule et également au cours du
développement de certains cancers.
Une structure en triple feuillet, mais sans cell coat, limite les organites cellulaires à l’exception
du centre cellulaire (ou centrosome). Il n’y a pas de cell coat dans le RE, dans le Golgi, et dans
le centriole.
Similitude morphologique mais pas biochimique (nature des protéines et des lipides) ni
fonctionnelle.

Le modèle en mosaïque L’étude de l’organisation moléculaire de la membrane plasmique montre que la membrane
plasmique est constituée par un assemblage de molécules protéiques et de molécules
lipidiques. (membrane = protéines + lipides).
- 2 couches de phospholipides
- Protéines à la surface et à travers
- Polysaccharides attaches aux lipides et aux
protéines, principalement au niveau
extracellulaire. Ils vont également jouer un rôle de
récepteurs.
- Cholestérol entre les phospholipides (fluidité
membranaire)
Une double couche de lipides :
- Les molécules lipidiques se disposent en une double couche qui réalise une barrière
presque imperméable aux molécules hydrosolubles.
- Les groupes polaires des lipides occupent la face externe (feuillet osmiophile
(=opaque aux e-) externe) et la face interne (feuillet osmiophile interne).
- Les groupes apolaires se situent dans le feuillet médian osmiophobe : leurs chaînes
carbonées sont perpendiculaires à la surface des 2 feuillets dans l’espace séparant
ainsi les groupes polaires.

Bi
c o
u c
h e

lipidique
Clivage d’une membrane par cryofracture
ANALYSE BIOCHIMIQUE : LES LIPIDES

La membrane des hématies humaines contient :


- 52% de protéines,
- 40% de lipides
- 8% de sucres

Il existe également des endomembranes : en fonction de celles ci les rapports lipide/protéine


changent. Si on prend la membrane interne des mitochondrie le rapport est de 20/80

Composition biochimique Parmi les lipides :


- 55% sont des phospholipides
- 25% de cholestérol (rôle dans la fluidité
membranaires)
- 20% des glycolipides (sucre accolé à un
lipide)

Les principaux lipides membranaires contiennent :

Les phospholipides

résultent de l’estérification du glycérol par deux acides gras et par l’acide


phosphorique.
Ils existent dans la membrane plasmique sous diverses formes, en particulier
sous la forme d’acides phosphatidiques (ex : phosphatidyl-choline).
Les lipides membranaires sont des molécules amphipatiques (une zone
polaire hydrophile, une zone apolaire hydrohobe). Les protéines
liposolubles vont plus facilement pénétrer la membrane plasmique.
Les phospholipides présentent tous une tête hydrophile (phosphate et
groupement spécialisé) et une queue hydrophobe (glycérol et AG).
En fonction du groupement polaire et des chaines d’acide gras, la composition du phospholipide diffère. Les doubles
liaisons vont également jouer un rôle dans la fluidité membranaire.

On distingue deux types de phospholipides :

Les glycérophospholipides Correspondent à l’association de glycérol, de deux AG,


d’un acide phosphorique (polaire) et d’alcools ou d’AA.
Les alcools ou les acides aminés donnent l’identité et la
caractéristique du glycérophospholipides.
o Les glycérophospholipides portent le nom des groupement alcooliques.
Parmi les Acides Aminés (constituants principaux des protéines) on trouve la
sérine et parmi les alcools on trouve l’inositol, l’éthanolamine et la choline :
 On obtient ainsi la phosphatidyl-sérine, éthanolamine, choline ou inositol

Sur les 4 groupements polaires on va pouvoir y rattacher différents acides gras


Les AG formant les queues hydrophobes sont nombreux : les glycérophospholipides sont
dénombrés à 900.

Correspondent à l’association de : Sphingosine, d’acides gras, d’acides phosphoriques et


Les sphingophospholipides d’alcool ou d’Acides Aminés.
On obtient ainsi la sphingomyéline (par association de la choline).
Le cholestérol

- Dans les membranes des cellules eucaryotes animales uniquement, il existe une molécule de cholestérol pour
une molécule de phospholipide (mais il peut y avoir des modifications de cette répartition qui change la fluidité
de la membrane).
- Le cholestérol renforce la solidité de la membrane
- Cette molécule se place dans la double couche lipidique et assure la stabilité mécanique.
- Il est absent des cellules végétales et des bactéries

- Il est composé :
 D’un noyau stéroïde hydrophobe
 D’une queue hydrophobe (groupement apolaire)
 Et d’une fonction alcool hydrophile (groupement polaire)

- La molécule est donc amphiphile (1 groupement polaire et 1 Groupement apolaire), représente environ ¼ des
lipides membranaires et influence la fluidité membranaire. Attention : Au sein d’un même type cellulaire, la
composition est identique.
 Les glycolipides (ou cérébrosides (= sucre simple) ou sphingolipides (=sucre complexe) )

- Les glycolipides sont de deux types :


 On trouve les glycéroglycolipides et les sphingoglycolipides.
 Il est intéressant de préciser que les glycolipides des membranes des
érythrocytes, définissent le groupe sanguin de l’individu.
- Glycolipide = sucre+lipide
- Ce sont des dérivés de la sphingosine (alcool aminé)
- Les glycolipides résultent de l’association de la sphingosine avec un AG de poids
moléculaire élevé.
- Souvent un sucre (le galactose) se lie à ces molécules.

Le RE (lisse) synthétise les molécules lipidiques de la membrane plasmique. Au moment de la synthèse, la future double
couche lipidique de la membrane plasmique acquiert une structure asymétrique (car la plupart des sucres vont aller du côté
externe)
Le feuillet externe contient surtout des glycolipides, le feuillet interne des phospholipides.
Le rôle de la température : une baisse de la température provoque la synthèse de lipides membranaires insaturés
induisant ainsi une augmentation de la fluidité de la membrane plasmique.

ANALYSE BIOCHIMIQUE : LES PROTEINES

Molécules importantes par leur taille = 50% de la masse de la


membrane. Ils s’insèrent au sein de la double couche lipidique.
Elles possèdent une extrémité amino-terminale (NH2) et une
extrémité carboxyterminale (COOH).
Tout au long de la protéine alternent des zones tantôt hydrophiles
tantôt hydrophobes en fonction de la nature des AA qui les constituent. (Aa = constituant des protéines. Base azoté : chaine
constituant des ADN)
Elles jouent des rôles bien spécifiques : par exemple récepteurs, transporteurs, dans l’adhérence cellulaire, dans la catalyse
cellulaire, messagers.

Au sein de la membrane, la majorité des protéines (70%) se lient aux phospholipides


hydrophobes.
Propriétés
Les protéines sont des molécules très malléables qui peuvent se déformer dans l’eau, elles
n’auront pas la même forme que dans un milieu hydrophobe.

Classification : deux types de protéines

Ou protéines transmembranaires (environ 70% des protéines


membranaires).
- Les protéines transmembranaires traversent les
deux feuillets de la membrane.

Ces protéines sont liées de manière stable à la membrane avec


l’environnement hydrophobe de la face interne de la membrane,
par les AA apolaires de leurs hélices alpha

- Seuls des procédés drastiques permettent d’extraire ces protéines très fortement
liées aux lipides de la double couche (« liaison forte »)
Protéines membranaires
intrinsèques Ces protéines traversent la membrane, soit une seule fois (protéines à traversée unique), soit
plusieurs fois (protéines à traversées multiples : elles vont former des canaux qui vont
permettre la pénétration de certains composés en fonction de leur taille).
- Exemple : la protéine P170

Asymétriques car elles possèdent :


- Deux pôles hydrophiles, en contact l’un avec la phase aqueuse extracellulaire,
l’autre avec la phase aqueuse cytoplasmique.
- Et une partie moyenne hydrophobe plongée dans la couche lipidique
essentiellement : hélice alpha hydrophobe.
La presque totalité de ces protéines portent des chaînes polysaccharidiques (protéines
glycosylées) qui occupent le Cell Coat (extracellulaire).

Les protéines (environ 30% des protéines membranaires) faiblement associées à la surface externe ou
membranaires interne.
extrinsèques ou
- Elles sont soit extracellulaires, soit
périphériques
intracellulaires (cytoplasmiques).
- Il en existe deux types :

1) Les protéines membranaires périphériques ancrées


dans les lipides :

Ancrées sur les glyco-phosphatidyl-inositol (GPI) qui


correspondent à l’association d’une phospho-éthanol-
amine sur des sucres, eux-mêmes ancrés sur un
phosphatidyl-inositol. Ces protéines sont présentes sur la face extracellulaire de la membrane
(=cell coat). (4 sur schéma)

Ancrées à la membrane par l’intermédiaire d’AG (acide palmitique et acide myristique). Ces
protéines sont présentes sur la face intracellulaire de la membrane.

2) Les protéines membranaires périphériques liées à la


membrane par des liaisons faibles

Les protéines extrinsèques sont localisées en dehors de la


bicouche phospholipidiques et sont ainsi soit entièrement
intracellulaire, soit entièrement extracellulaire donc constitué
d’éléments polaires
Elles interagissent avec la membrane, par des liaisons
électrostatiques de types liaisons hydrogènes, et liaisons de
Van Der Waals, au niveau de domaines caractéristiques de protéines transmembranaires ou de
lipides.
Ces interactions étant faibles, elles sont rompues facilement par des variations de forces
ioniques et de pH.

Les protéines membranaires périphériques procurent aux membranes un rôle :


- De support mécanique
- D’enzymes
- De facteurs de transmission des signaux membranaires : elles vont jouer le rôle de
récepteur et accepter ou pas le passage de molécules.
Fonctions Les molécules protéiques interviennent dans :
- Le transport transmembranaire de substances (formation de canaux et passage de
substance)
- La réception d’informations (c’est à dire de produits comme le système hormonal)
ou de stimuli physicochimiques (pour la réception contrôlée)
- Les mécanismes de reconnaissance cellulaire (en culture cellulaire, les cellules vont
proliférer, puis s’arrêter pour se coller les unes aux autres et vont s’envoyer un signal
pour arrêter la phase de croissance car la place sera insuffisante)
- L’inhibition de contact (en culture cellulaire, on mets les cellules dans une boite de
petri qui vont croître par mitose ; elles finissent par rentrer en contact et arrêtent de
pousser = inhibition de contact. Un signal va se former pour prévenir les cellules du
manque d’espace pour se développer)
- La fixation de substances médicamenteuses
- La fixation de virus, de toxines
- L’adhésivité entre cellules (Communication intra cellulaire)
ANALYSE BIOCHIMIQUE : LES GLUCIDES

Diversité des glucides membranaires :


La grande majorité des glucides membranaires sont sous forme de glycoprotéines (polysaccharide court) et une petite partie
sous forme de glycolipides. Au niveau de la membrane les glucides n’existent pas à l’état libre, ils sont liés à des protéines,
par des liaisons N-glycosidiques (le plus souvent) et des liaisons O-glycosidiques sous forme de petites glycoprotéines ou de
protéoglycanes
Les glycoprotéines contiennent des polysaccharides courts, souvent ramifiés et n’excédant pas 50% du poids moléculaire
de la glycoprotéine. Le sucre terminal est souvent de l’acide sialique chargé négativement.
Les protéoglycanes sont des également des glycoprotéines, mais qui contiennent des polysaccharides à chaînes longue
composée d’unités di-saccharidiques répétées à l’infini, représentant jusqu’à 90% du poids moléculaire globale.
Souvent un des deux sucres de l’unité est aminé, on parle de glyco-amino-glycane (GAG) dont le plus simple est l’acide
hyaluronique. (Protéoglycanes, comportant fonction amine)
Pour information, les protéoglycanes sécrétoires composent la matrice extracellulaire (Tissu conjonctif, cartilage, etc.) et
sont différents des protéoglycanes cellulaires.

Ce n’est pas la paroi, mais la partie la plus à l’extérieur de la cellule.


Le cell coat est un feutrage de fibrilles, en relation avec le milieu extracellulaire, qui revêt le
feuillet externe. Plus ou moins épais (sachant que l’épaisseur est constante sur un même type
cellulaire) Il est formé :
Des molécules d’oligosaccharides :
- Des glycoprotéines
- Des protéoglycanes
- Des glycolipides

Des glycoprotéines extrinsèques : la fibronectine et la laminine qui se lient faiblement aux


glycoprotéines précédentes.

1) Le cell coat ou - Fibronectine :


glycocalyx : Elle joue un rôle dans la cicatrisation (Quand un tissu est lésé il est
capable de se cicatriser), la phagocytose et la coagulation, et dans la
matrice extracellulaire ou elle constitue des fibrilles.
Les cellules cancéreuses n’ont plus de fibronectine, elles vont pourvoir
donc se détacher et formé des métastases.
Immunocytochimie (M.O): Permet de fixer des anticorps antigène sur
la cellule (bleu : le noyau, rouge : la fibronectine)
ex : les cellules cancéreuses (ne retient plus la fibronectine)
Elle existe dans tous les types de membranes cellulaires.
A la périphérie de la membrane, cette molécule assure la cohésion des cellules avec la matrice.
Elle a un rôle important dans l’adhésion de la cellule sur le substrat

- Laminine :
Elle joue un rôle équivalent à celui de la fibronectine
2) Le transport membranaire :

Utilisation de transporteurs membranaires : ceux ci sont qualifiés de passifs ou actifs selon qu’ils consomment beaucoup ou
peu d’énergie
Ils mettent en jeu des protéines transmembranaires qui forment des canaux plus ou moins spécifiques ou bien qui
interviennent directement comme des transporteurs (protéines porteuses)

Utilisent de l’énergie sous forme d’ATP pour transporter


des ions contre leur gradient de concentration
(mouvement en sens inverse de la diffusion). Présence
d’un transporteur membranaire mais transport à
l’encontre du gradient de concentration (du milieu -
concentré vers le milieu le + concentré) donc besoin
d’une source d’énergie (ATP) qui entraîne le transport
des molécules dans le sens défavorable au point de vue
thermodynamique.
Le transport actif entraîné par l’énergie de l’ATP :
Les transporteurs actifs - Protéines transmembranaires
primaires ou « pompes »
- Possèdent 1 ou plusieurs sites de liaison
d’ATP
- Située sur la face cytosolique de la
membrane
- Sont cornements appelés des ATPases (hydrolyse de l’atp : ADP+phosphate)
- Utilisent l’énergie d’hydrolyse de l’ATP pour transporter des molécules contre leur
gradient
Exemple : la pompe sodium/potassium. On peut retrouver cette pompe au niveau des muscles,
c’est ce qui permet le passage du signal électrique.

Correspondent au transport de 2 solutés différents de manière simultanée soit :


- Dans la même direction
- Dans des directions opposées
Le transport de B énergétiquement défavorable utilise l’énergie de transport d’une autre
molécule A énergétiquement favorable
Les co-transporteurs : ils utilisent un gradient ionique « préformé » (grâce à une pompe) pour
Les transporteurs actifs Co-transporter un autre ion ou une molécule contre leur gradient de concentration.
secondaires :
Exemple : le co-transport du H+/saccharose
1. Transport actif de H+ par la pompe à proton
2. Formation d’un gradient de concentration (=différence de concentration) et d’un
gradient électrique de part et d’autre de la membrane
3. Diffusion des ions H+ avec le saccharose (symport).

Les transports passifs : la  Une substance diffuse suivant son gradient de concentration de la zone la plus
diffusion simple concentrée à la zone qui l’est le moins. Mais il n’y a que les molécules qui
traversent les membranes par simple diffusion PAS BESOINS D’ENERGIE

La membrane est
perméable aux :
- Petites
molécules
- Molécules hydrophobes (liposolubles)
La vitesse de diffusion d’une molécule est proportionnelle au gradient, à l’hydrophobicité mais
inversement proportionnelle à sa taille.

L’eau est une petite molécule mais c’est un composé hydrosoluble or ce sont les composés
liposolubles qui passent facilement la membrane plasmique

Condition de la molécule :
• Grosse taille
• Non liposoluble
• Ex : les sucres, les ions (Na+, K+)
Des protéines de la membrane permettent le passage de ces molécules à travers les lipides :

Transport passif : la
diffusion facilité

Protéines porteuses (=perméases), protéines tunnels (=conductrices)


L’osmose ou passage de l’eau :
Passage lent à travers les phospholipides membranaires
Passage rapide à travers des canaux membranaires spécifiques aux molécules d’eau :
Les aquaporines (on en connaît plus de 200 sortes différentes dans le règne végétal et animal)
qui permettent le passage de l’eau de part et d’autre de la membrane tout en empêchant les
ions de pénétrer dans la cellule.
4) Les échanges d’information :
Ces processus représentent une activité importante de la membrane cytoplasmique de toutes
les cellules (toutes les cellules eucaryotes sont capables de réaliser l’endocytose ou
l’exocytose)
Les protéines transporteuses d’ions ou de petites molécules sont en effet incapables de
véhiculer des macromolécules ou des particules de plus grandes tailles à travers celle-ci.
 Endo et Le mécanisme mis en jeu est alors la formation de vésicules emportant un lambeau de
exocytose : membrane en même temps que leur « cargaison ».
(Info : Composition de la vésicule : voir l’origine de la vésicule pour savoir)
La cellule va produire des protéines qui sont destinées à l’espace extra cellulaire et vont devoir
sortir de la cellule, quand ces protéines seront de grandes tailles elles devront être transportées
par des vésicules. Ces vésicules possèdent des récepteurs qui vont aller à destination de la
membrane puis vont être excrété.

Chez les eucaryotes L’endocytose consiste dans la formation d’une vésicule (composé de membranes plasmique)
par invagination puis pincement d’un secteur de la membrane plasmique. Elle met en jeu des
protéines appelées des récepteurs membranaires qui possèdent un domaine de
reconnaissance spécifique pour les molécules qu’ils doivent internaliser. Ces récepteurs se
concentrent au niveau des puits de recouvrement et ils sont absorbés par la cellule. Ils doivent
reconnaître un ligand pour permettre l’invagination de la membrane et la pénétration de la
matière dans les vésicules. Les vésicules une fois formées sont appelées endosomes.
L’exocytose consiste dans la fusion de la membrane avec une vésicule d’origine interne.
Ces deux processus permettent respectivement l’internalisation de composés extérieurs à la
cellule et la sécrétion de produits fabriqués par la cellule elle –même.
Dans les deux cas, ceci implique des mécanismes de fusion des bicouches phospholipidiques.
On distingue 2 types d’endocytose en fonction de la taille des vésicules : la pinocytose et la
phagocytose.
- La pinocytose implique la formation de puits recouverts (petites dépressions de 0,2
à 0,5 um de diamètre) et de vésicules recouvertes.

- La phagocytose permet d’absorber des cellules entières et implique l’internalisation


de vésicules de très grande taille. (Mécanisme de défense : virus, bactéries…). Elle
nécessite l’implication du cytosquelette.

Tableau répiticulatif

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