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POUR :
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Ayant pour avocat constitué : Maître Jennifer VILLARD
Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
122 avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly-sur-Seine
Tel : 01 46 37 11 11
jennifer.villard@pichard.com; Toque : 521
DEMANDEURS
CONTRE
2. La Sarl GEMS AFRICA, Immatriculée au RCS de Laval sous le n°B 490 880 721, dont le siège
social est situé au 16 Rue Ambroise Paré à Laval (53000), prise en la personne de M. Pascal
GERARD en qualité de gérant,
3. Monsieur Pascal GERARD, né le 4 mars 1958 à Paris (75016) demeurant 16 Rue Ambroise
Paré, 53000, Laval
4. GTA venant aux droits de la SAS Groupe Proassur, Société par actions simplifiée à
associé unique, inscrite au RCS de Nanterre s sous le n° B 384 946 109 dont le siège social
est situé 74-78 rue Anatole France 92300 Levallois Perret prise en la personne de son
président en exercice
2
Avocat postulant :
Monsieur Kazim KAYA
Avocat au Barreau des Hauts-de-Seine
Avocat plaidant :
Maître Lionel Jung-Allégret
Vendôme SELARL d’avocat Avocat au barreau de Paris
37 avenue Franklin D. Roosevelt
75008 Paris
Toque P350
5. La SA NELO & Co, société de droit luxembourgeois, dont le siège est sis au 283 Route
d'Arlon Strassen - 8011 Luxembourg,
6. Le Syndicat AML 2001, 122 Leadenhall Street, Londres (London EC3V 4AG), Angleterre,
souscripteur auprès des Lloyd’s de Londres participant à la police n°IF12F304 pour
Messieurs Picheyre et Gerard et prise en la personne de son mandataire général pour les
opérations en France, la société Lloyd’s France SAS inscrite au RCS de Paris sous le numéro
422 066 613, dont le siège social est situé 8/10 Rue Lamenais à Paris (75008), elle-même
prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité audit siège
7. Le Syndicat ARK 4020, 30 Fenchurch Avenue, Londres (London, EC3M 5AD), Angleterre,
souscripteur auprès des Lloyd’s de Londres participant à la police n°IF12F304 spour
Messieurs Picheyre et Gerard et prise en la personne de son mandataire général pour les
opérations en France, la société Lloyd’s France SAS inscrite au RCS de Paris sous le numéro
422 066 613, dont le siège social est situé 8/10 Rue Lamenais à Paris (75008), elle-même
prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité audit siège
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5 rue de Suresnes à PARIS (75008)
10. La compagnie d’assurance AXA France Iard, immatriculée au RCS de Nanterre sous le
numéro B 722 057 460, dont le siège social est situé 313 Terrasses de l’Arche, 92000
Nanterre
DEFENDEURS
Le 26 décembre 2012, Juan SANCHEZ recevait une proposition commerciale de la société GEMS
AFRICA pour un safari de chasse au lion du 21 janvier au 3 février 2013, à Tcholliré au
Cameroun (Pièce 1).
Deux factures étaient établies correspondant aux règlements respectifs de 5.920 euros (Pièce
n°3) et 11.000 euros (Pièce n°4).
Il convient de noter que ces factures sont datées mais ne sont pas numérotées. Elles ne
comportent pas de numéro de TVA intracommunautaire.
Deux attestations d’assurance de responsabilité civile de Juan SANCHEZ en tant que chasseur lui
étaient adressées par la société GEMS AFRICA, émanant du groupe PROASSUR, le 13 décembre
2012 :
- La 1ère auprès de la GMF (Pièce n°5/1)
- La 2ème auprès d’un assureur camerounais, la société ACTIVA Assurances (Pièce n°5/2)
Le groupe PROASSUR adressait, par envoi mail du jeudi 13 décembre 2012, les attestations
d’assurance de Juan SANCHEZ à GEMS AFRICA. Cette dernière les adressait par mail du 14
décembre 2012 à Juan SANCHEZ (Pièce n°5).
Un 2ème participant devant se joindre au voyage, un nouveau règlement de 5.420 euros était
adressé en janvier 2013 (Pièces n°6 et 7).
Ce jour-là, le groupe formé par Juan SANCHEZ et Monsieur Pierre PICHEYRE, son guide, était
effectivement sur la piste d’un lion.
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S’étant placé à une distance suffisante de l’animal, Monsieur SANCHEZ tirait sur le lion.
N’étant pas certain que le coup de fusil était mortel, Juan SANCHEZ s’apprêtait à tirer aussitôt le
2ème coup de fusil.
Monsieur PICHEYRE était placé en retrait et était armé afin d’assurer, si nécessaire, la sécurité
de ses clients.
C’est alors que, sans la moindre nécessité, sans même que le lion tombé dans les fourrés ne soit
visible, Monsieur PICHEYRE a tiré pour abattre le lion.
Juan SANCHEZ se trouvant entre Monsieur PICHEYRE et le lion, c’est lui qui était mortellement
touché par le coup de feu tiré par son propre guide (Pièce n°8 et 9 – acte de décès-).
Sa famille était prévenue et devait rapatrier sa dépouille mortelle, le 6 février 2013 (Pièce
n°10).
D’après les déclarations de la société GEMS Africa, Monsieur PICHEYRE était son préposé. Elle
est donc civilement responsable de ce dernier.
La mère, l’épouse, les enfants, gendre et petits-enfants de Juan SANCHEZ sont recevables et bien
fondés à solliciter la réparation de leur préjudice subi du fait de ce décès aussi brutal
qu’incompréhensible, en dehors de toute situation de danger ou d’attaque contre Juan SANCHEZ.
Par jugement du 2 mai 2013 (Pièce n°11), le Tribunal de 1ère instance de Tcholliré a déclaré
Monsieur Pierre PICHEYRE : coupable d’homicide involontaire sur la personne de Juan SANCHEZ
et l’a condamné à une peine de 6 mois d’emprisonnement avec sursis, outre confiscation de
l’arme.
L’arrêt rendu par Cour d’appel de Garoua le 6 mars 2015 (Pièce n°12) a infirmé le jugement de
1ère instance et déclaré Monsieur Pierre PICHEYRE non coupable « du chef d’homicide
involontaire »
Il est précisé que Messieurs PICHEYRE et SANCHEZ avaient échangé leurs armes juste avant les
faits. Par conséquent, c’est l’arme de Juan SANCHEZ qui a été confisquée.
Par assignations des 10 décembre, 11 décembre et 13 décembre 2013, les Consorts SANCHEZ ET
MALAPRADE, ayants droits du défunt, Juan SANCHEZ, ont assigné Messieurs PICHEYRE et
GERARD ainsi que les sociétés GEMS AFRICA et GROUPE PROASSUR devant le Tribunal de
grande instance de Nanterre aux fins de voir :
- Dire et juger que Monsieur Pierre PICHEYRE est entièrement responsable du décès de
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Monsieur Juan SANCHEZ survenu le 30 janvier 2013 à Tcholliré au Cameroun,
- Déclarer ce dernier entièrement responsable des préjudices subis par les ayants droit du
défunt,
- Dire et juger que la SARL GEMS AFRICA est civilement responsable des fautes commises
par son préposé, Monsieur Pierre PICHEYRE,
En conséquence,
- Condamner la société GEMS AFRICA in solidum à indemniser les ayant droits de
Monsieur Juan SANCHEZ RAMOS,
- Dire et juger que Monsieur Pascal GERARD a délibérément et gravement manqué à ses
obligations, en qualité de gérant de la SARL GEMS AFRICA, en s’abstenant de contracter
au profit de celle-ci et de Monsieur PICHEYRE, une assurance auprès d’un assureur
solvable ayant son siège social en France causant ainsi un préjudice aux ayants droits de
Monsieur Juan SANCHEZ,
En conséquence,
- Le condamner in solidum avec Monsieur PICHEYRE, la SARL GEMS AFRICA et la société
GROUPE PROASSUR à indemniser les ayant droits de Monsieur Juan SANCHEZ,
- Condamner in solidum avec les défendeurs, la société GROUPE PROASSUR courtier et
assureur de la société GEMS AFRICA, à indemniser les ayants droit de Monsieur Juan
SANCHEZ,
- Les condamner in solidum à indemniser le préjudice moral des ayants droit de Monsieur
Juan SANCHEZ à hauteur de 245.000,00 euros outre la somme de 42.081,86 euros au
titre du préjudice matériel et celle de 10.000,00 euros au titre de l’article 700 du Code
procédure civile.
Le 17 janvier 2023, les consorts SANCHEZ et MALAPRADE régularisaient des écritures aux fins
de rétablissement de l’affaire.
Mais le 25 avril 2023, le Juge de la mise en état du Tribunal judicaire de Nanterre a rendu une
ordonnance de péremption de l’instance.
Par exploits d’huissier en date des 6 et 10 janvier 2023, les consorts SANCHEZ et MALAPRADE
faisaient délivrer une nouvelle assignation à l’ensemble des défendeurs aux termes de laquelle
ils formulent les mêmes demandes que celles précédemment formulées dans le cadre l’instance
périmée.
Par conclusions d’incident en vue de l’audience du 19 mars 2024 devant M. le Juge de la mise en
état :
- le conseil de Pierre PICHEYRE demande de :
o constater l’extinction de l’instance à la suite du décès de M. Picheyre
o et dire que les dépens resteront à la charge respective de chacune des parties.
- La société GTA (venant aux droits de PROASSUR) demande de :
o Déclarer l’action des consorts SANCHEZ à l’encontre de la société GTA venant aux
droits de la société PROASSUR irrecevable car étant prescrite ;
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o Mettre la société GTA venant aux droits de la société PROASSUR hors de cause
o Condamner les consorts SANCHEZ à verser à la société GTA venant aux droits de
la société PROASSUR la somme de 5.000,00 euros au titre de l’article 700 du Code
de procédure civile.
- la société CGPA, assureur de la société GTA demande de :
o déclarer l’action des consorts SANCHEZ et MALAPRADE irrecevable car prescrite
o débouter les consorts SANCHEZ et MALAPRADE et toute partie de toute
demande formulée à l’encontre de CGPA ;
o condamner les consorts SANCHEZ et MALAPRADE à payer à CGPA la somme de
5.000 € au titre de l’article 700 du Code de procédure civile.
o condamner les consorts SANCHEZ et MALAPRADE aux entiers dépens.
DISCUSSION
Le conseil de feu Pierre PECHEYRE n’a donc plus la capacité pour agir pour le compte du précité.
Seuls les héritiers de Pierre PICHEYRE peuvent désormais décider de reprendre l’instance et de
conclure.
En effet, la notification du décès d’une partie en cours d’instance, au sens de l’article 379 et 392
du Code de procédure civile, ne peut entrainer l’interruption de l’instance que si elle émane des
héritiers de la partie décédée qui entendent se prévaloir de cette interruption (Cass 3° civ., 6
juill. 2023, n°20-16.230, F-D : JurisData n°2023-011351).
Il est donc demandé au Juge de la mise en état de rejeter purement et simplement la demande
d’extinction de l’instance formulée pour le compte de M. PICHEYRE.
Par Conclusions d’incident, le conseil de Pierre PICHEYRE d’une part et de M. Pascal GERARD /
la société GEMS Africa d’autre part soutiennent que l’action en responsabilité pendante devant le
Tribunal judiciaire de Nanterre est personnelle et ne peut être transmise aux héritiers de Pierre
PICHEYRE.
2.1. A titre principal, l’action en responsabilité litigieuse est une action propre aux demandeurs
Cette action n’est donc pas susceptible d’être transmise à quiconque puisque les demandeurs
agissent en réparation de leur propre préjudice.
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2.2. A titre subsidiaire, sur le caractère transmissible d’une action en responsabilité fondée sur
l’obligation de réparer un dommage
Dans le cas où votre Tribunal devait considérer que l’action en responsabilité intentée par les
demandeurs en réparation de leur propre préjudice résulterait d’une action transmise aux
ayants droits de Juan Sanchez à la suite du décès de celui-ci, votre Tribunal devrait constater que
cette action en responsabilité serait bien transmissible aux ayant droits de Juan Sanchez.
Le conseil de Pierre PICHEYRE, M. Pascal GERARD et la société GEMS Africa soutiennent que
l’action en responsabilité intentée par les demandeurs n’est pas transmissible à ses ayants droit.
Pour ce faire, il rappelle les termes de l’article 384 du code de procédure civile :
« En dehors des cas où cet effet résulte du jugement, l'instance s'éteint accessoirement à l'action
par l'effet de la transaction, de l'acquiescement, du désistement d'action ou, dans les actions non
transmissibles, par le décès d'une partie. »
La Cour de cassation fonde sa solution sur la nature du droit à réparation, lequel "est un droit
patrimonial, né dans le patrimoine de la victime à la date du dommage et transmis à l'ayant cause
universel, héritier ou légataire, qui continue la personne de son auteur".
A ce titre et contrairement à ce qu’affirment GEMS Africa et M. Gérard, il n’y a pas ici à distinguer
selon la nature contractuelle ou délictuelle de la responsabilité.
L’action à son encontre est transmissible à ses ayants droit qui ne justifient pas avoir renoncé à
la succession de leur auteur.
Par Conclusions d’incident, la société GTA (qui vient aux droits de la société PROASSUR) d’une
part et son assureur de responsabilité la société CGPA d’autre part affirment que l’action des
consorts SANCHEZ et MALAPRADE à leur encontre - initiée par leur acte introductif d’instance
signifiée les 6 et 10 janvier 2023 est prescrite, « plus de neuf ans s’étant écoulé depuis le décès de
Monsieur Juan SANCHEZ » (Conclusions d’incident GTA).
Toutefois, Juan SANCHEZ est décédé le 30 janvier 2013 et par exploits d’huissier en date des 6 et
10 janvier 2023, les consorts SANCHEZ et MALAPRADE – ayant droits de Juan SANCHEZ - ont
introduit la présente instance destinée à mettre en cause la responsabilité civile de la société
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GTA et de son assureur de responsabilité CGPA afin d’obtenir réparation des préjudices moraux
et matériels causés par la faute de GTA.
Or, le délai de prescription des actions en responsabilité nées d’un événement ayant
entrainé un dommage corporel, est de 10 ans (C. civ., art. 2226, al. 1er).
« L'action en responsabilité née à raison d'un événement ayant entraîné un dommage corporel,
engagée par la victime directe ou indirecte des préjudices qui en résultent, se prescrit par dix ans à
compter de la date de la consolidation du dommage initial ou aggravé ».
Cette prescription décennale est applicable quelle que soit la nature de l'action (action
contractuelle, comme extracontractuelle) et quelle que soit la qualité de la victime (victime
directe, comme victime par ricochet).
A ce titre :
- « il est notable que ce délai, désormais plus long que celui de droit commun, ne s'applique pas
seulement à la réparation du dommage corporel, mais plus généralement à la réparation de
tout préjudice (y compris un préjudice matériel ou un préjudice moral) dès lors qu'il est né d'un
événement ayant entraîné un dommage corporel …. »,
- « Tous les préjudices qui découlent d'un même fait générateur ayant causé un dommage
corporel sont donc ainsi soumis au même délai de prescription, qu'il s'agisse des préjudices de
toute nature découlant pour la victime directe de ce dommage corporel (frais médicaux, perte
de revenus, pretium doloris...), comme du préjudice afférent à un dommage purement matériel
causé par le même fait générateur (vêtements ou véhicule de la victime endommagés dans
l'accident au cours duquel elle a été blessée) ou des préjudices matériels ou moraux subis par les
victimes par ricochet » (souligné par les Concluants) (Fasc. 800-35 : Péremption /
JurisClasseur Procédure civile / Date du fascicule : 26 Octobre 2018).
Or, les préjudices subis par les demandeurs à la présente action résultent d’un seul et même fait
dommageable, le décès de Juan Sanchez. En effet, en l’absence de décès, cette action en
responsabilité intentée à l’encontre du courtier de GEMS Africa et de son assureur n’aurait
aucun fondement juridique.
En conséquence, l'action des consorts Sanchez et Malaprade, se prescrivant par 10 ans, n'était
donc pas prescrite au jour où l'acte introductif de la présente instance a été notifié les 6 et 10
janvier 2023
La prescription n’est donc pas acquise et il est en conséquence demandé au Juge de la mise en
état de rejeter la demande d’irrecevabilité formulée par les sociétés GTA et CGPA (assureur de
responsabilité de GTA).
L’équité commande que les sociétés GTA et CGPA soit condamnées in solidum à payer aux
Consorts SANCHEZ et MALAPRADE la somme de 5 000 €, sur le fondement de l'article 700 du
Code de procédure civile ainsi qu’aux entiers dépens d’instance.
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PAR CES MOTIFS
• Juger Pascal GERARD et la société GEMS Africa irrecevables en leur demande tendant à voir
constater l'extinction de l'instance car l'action en responsabilité dirigée à l'encontre de Pascal
GERARD et de la société GEMS Africa est à titre principal une action propre aux demandeurs
et à titre subsidiaire transmissible aux ayants-droit de Juan Sanchez,
• Juger que l'action introduite par les consorts Sanchez n'est pas prescrite et débouter en
conséquence les sociétés GTA et CGPA de leur incident,
• Débouter Pierre PICHEYRE, Pascal GERARD et les sociétés GEMS Africa, GTA et CGPA de
l’intégralité de leurs autres prétentions, fins et moyens ;
• Condamner les sociétés GEMS Africa, GTA et CGPA à payer in solidum la somme de 5.000 €
au titre de l’article 700 C. proc. civ. à :
o En qualité d’ayants droit de Mme Maria-Joséfa RAMOS y RAMOS, veuve SANCHEZ, mère de
Juan SANCHEZ : Monsieur Olivier, Michaël SANCHEZ (fils du défunt), Mademoiselle
Inès, Maria SANCHEZ (fille du défunt), Madame Nelly, Theresa SANCHEZ épouse
MALAPRADE (fille du défunt)
o Madame Maria-Joséfa HERRERA-FERNANDEZ veuve SANCHEZ (veuve du défunt) :
o Monsieur Olivier, Michaël SANCHEZ (fils du défunt) :
o Mademoiselle Inès, Maria SANCHEZ (fille du défunt) :
o Madame Nelly, Theresa SANCHEZ épouse MALAPRADE (fille du défunt) :
o Monsieur Julien, Alexandre MALAPRADE (gendre du défunt :
o Mademoiselle Manon, Marie SANCHEZ (petite-fille du défunt), représentée par son
représentant légal, Monsieur Olivier, Michaël SANCHEZ :
o Monsieur Victor, Vincent, Jean SANCHEZ (petit-fils du défunt) ;
o Monsieur Jean, Pierre MALAPRADE (petit-fils du défunt), représenté par ses
représentants légaux, Monsieur Julien, Alexandre MALAPRADE, et Madame Nelly, Thérèsa
SANCHEZ épouse MALAPRADE :
o Monsieur Pierre, Joseph MALAPRADE (petit-fils du défunt), représenté par ses
représentants légaux, Monsieur Julien, Alexandre MALAPRADE, et Madame Nelly, Thérèsa
SANCHEZ épouse MALAPRADE :
o Mademoiselle Juliette, Marie, Blanche MALAPRADE (petit-fils du défunt), représenté
par ses représentants légaux, Monsieur Julien, Alexandre MALAPRADE, et Madame Nelly,
Thérèsa SANCHEZ épouse MALAPRADE :
• Condamner les sociétés GTA et CGPA in solidum aux entiers dépens dont distraction au
profit de Maître Jennifer VILLARD, Avocat au barreau des Hauts de Seine, Toque 521, en
application de l’article 699 du CPC.
SOUS TOUTES RESERVES
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BORDEREAU DE PIECES COMMUNIQUEES
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