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Les Amérindiens

Cultures/histoires/médecines

Il y a eu énormément de sources
différentes pour la création de ce PDF je
n’ai plus la mémoire pour les citer toutes.

Je remercie toutes les personnes qui ont


transmis ces informations.
Les tribus des indiens d’Amérique centrale
et d’Amérique du sud.
Les Aztèques : Les Aztèques étaient un
peuple amérindien.

Ils s’étaient définitivement sédentarisés


dans le plateau central du Mexique, dans
la vallée de Mexico.

Les Mayas : Les Mayas sont originaires


d’Amérique centrale (Mésoamérique), et
plus particulièrement du Guatemala et du
Mexique.

Les Toltèques (MésoAmérique/Amérique


Centrale : Mexique/ Guatemala/ Costa
Rica…).
Civilisation Toltèque

Les Huancas : Pérou


Les Quechuas : Pérou

Le quechua compte actuellement environ


huit millions de locuteurs répartis dans
cinq pays d'Amérique du Sud : Colombie,
Équateur, Pérou, Bolivie et Argentine. Plus
de la moitié d'entre eux vivent au Pérou.
Les Incas : La civilisation Inca est une
civilisation précolombienne, qui prend
naissance au début du 13e siècle dans le
bassin de Cuzco dans l’actuel Pérou et se
développe ensuite sur près de 4 000 km le
long de la cordillère des Andes, depuis
l’actuelle Colombie jusqu’au Chili.

(Régions Andines/ Amérique du sud).


Huichol ou Wixaritari (Méxique : Peuple
habitant dans la sierra de Nayarit, au nord
de l'État de Jalisco (Mexique).
Linguistiquement, les Huichol, qui se
nomment eux-mêmes Wixáritari (« le
Peuple ») se rattachent au groupe uto-
aztèque).
Leurs coutumes/ rites : quelques exemples
de célébration.

La fête du soleil chez les incas. (Pérou)

El día de los muertos (Méxique)


Nan Pach’ : La danse Nan Pach et la
cérémonie de remerciement.

C'est une célèbre cérémonie maya dans


laquelle la nature est remerciée pour la
récolte du maïs.
La nuit précédente, les poupées de
célébration sont fabriquées avec des corps
de maïs connus sous le nom de "reines ou
grand-mères" en récitant des prières.

Le lendemain, ils sont placés sur de beaux


autels adorés de musique et de danse tout
en buvant du pinol, une boisson chaude à
base de maïs.(Guatemala/ Mexique).

Leurs médecines : quelques exemples

Le Cacao Sacré

Arbre de vie chez les Mayas

Sang d'une princesse Toltèque

Idolâtré par l'empereur Montezuma

Considéré comme aphrodisiaque par les


Aztèques
La fève de cacao était très prisée dans
l'empire aztèque. En fait, le grain était
utilisé comme pièce de monnaie et
comme boisson.

Les grains étaient utilisés pour faire une


boisson au chocolat épaisse; comme ils
n'avaient pas de sucre, les Aztèques ont
ajouté des piments, de la farine de maïs et
des épices.
On retrouve le Cacao sacré chez les Mayas
et également au Méxique et au Pérou.

Le peyote :

Peyote, considéré comme un dieu vivant,


El Mescalito est utilisé depuis longtemps
par les natifs du Mexique du Nord ou du
Sud
Représentation de la divinité/ esprit
associé au Peyote

Vénéré depuis des millénaires par


plusieurs peuples indigènes mexicains, le
Peyote est une médecine sacrée.

Chaque année, de petits groupes


effectuent un long pèlerinage à Wirikuta,
leur terre sacrée située au centre du pays,
pour cueillir la plante et accomplir des
rites de purification.
Les tribus des indiens d’Amérique du nord
l’Amérique du Nord a comporté plus de 20
millions d’Indiens vivant dans plus de 1
000 tribus différentes. Celles-ci avaient
d’ailleurs chacune leurs traditions, mais
surtout leur territoire.
Il y a eu tellement de tribus différentes
que je ne vais pas toutes les citer dans ce
document.

J’utiliserais le mot Tribu pour définir un


groupe ethnique en particulier. (En
sachant qu’il y a des « sous-groupes »
clans également).

Exemple :
Hunkpapas

Leur chef : Sitting Bull (Tatanka Iyotaké)


Les Hunkpapas constituent l'un des sept
clans qui forment la tribu Lakota.

Je tiens également à préciser que certains


noms ont été transformés par « l’homme
blanc ».

Exemple avec la tribu Sioux ( Lakota ) :

Le mot lakhóta signifie à l'origine «


sentiment d'affection », « amitié », « unité
», « allié », « amical ».

Le mot sioux signifie « petit serpent » ou «


ennemi », les Lakotas ne s'appelaient donc
pas eux-mêmes par ce terme péjoratif.
Nez-percà : Idaho, Orégon. Chef : Looking
Glass.

- Sioux : Kansas, Missouri, Illinois,


Minnesota, Dakota du Nord. Chefs : Crazy
Horse, Big Eagle, Gall, Little Crow, Red
Cloud, Sitting Bull.

- Pawnees : Nebraska.
- Comanches : Kansas. Chefs : Cuerno
Verde, Bull Hump, Nacona.

- Cheyennes : Minnesota, Colorado,


Kansas. Chefs : Twoo Moons, Little Wolf,
Dull Knife, Black Kettle.

- Kiowas : Montana.

- Shoshones : Idaho.

- Hopis : Arizona.

- Apaches : Nouveau-Mexique, Texas.


Chefs : Cochise, Geronimo, Chato.

- seminoles : Floride. Chefs : Osceola, Wild


Cat.

- Cherokees : Virginie du Sud, Caroline du


Nord, Géorgie, Ohio.
- Hurons : région des Grands Lacs.

- Iroquois : région des Grands Lacs. Chefs :


Red Jacket, Logan.

- Delawares : Maryland, Delaware.

Leurs coutumes/ rites :

- Quête de vision
- La danse du soleil
- L’inipi (hutte à sudation)
- Ghost Dancer (La danse des esprits)
- La pipe sacrée …Chanunpa

Médecines :

- Peyolte
- Plantes médecinales
-
Le chamanisme en Amazonie
Les Shuar

Les Shuars sont l'un des peuples


amérindiens faisant partie d'un groupe
ethnolinguistique habitants des forêts de la
haute Amazonie qui ont été désignés par les
premiers envahisseurs espagnols sous le
nom de Jivaros (Xibaros), terme dont la
signification est « sauvage » ou « barbare ».
Cette appellation péjorative est rejetée et
considérée comme insultante par les
intéressés, qui l’ont à leur tour utilisée pour
désigner les groupes d’indiens acculturés
partis peupler les banlieues urbaines.

Leurs territoires sont actuellement coupés


en deux, depuis la guerre de 1941, par la
frontière entre l'Équateur et le Pérou.

Les indiens Shuar vivent sur la lisière


occidentale de la forêt tropicale, entre la
plaine de l'Amazonie à l'est et les hauts
plateaux des Andes à l'ouest, sur les
territoires de l'Ecuador et du Pérou.
Ce qui suit a été écrit par : JOAN PINCHU
Chamanisme en Amazonie

L’Amazonie est si j’ose dire une terre de


légende et l’on ne peut comprendre le
chamanisme Schuar si l’on ne tient pas
compte comme pour toutes les formes
de chamanisme de son environnement.
Tout d’abord le fleuve Amazone si grand,
si puissant, si tentaculaire.

Et puis la forêt que l’on qualifie


aujourd’hui de poumon de la planète :
une végétation luxuriante, riche, dense,
très diversifiée au point que l’on n’en
connaît pas encore toutes les espèces.

Un des terrains de chasse des


ethnobotanistes et autres mercenaires
des laboratoires pharmaceutiques.

Le monde des Schuars, c’est aussi les


montagnes volcaniques et les cascades,
hauts-lieux d’initiation chamanique.

Les peuples indigènes ont toujours vécu


en symbiose avec cette nature à la fois si
riche et si sacrée.

Grâce à leur sagesse, ils ont su préserver


ce patrimoine mondial que la folie
humaine dite de « progrès » voudrait
détruire à des fins bassement
mercantiles.

Les Schuars sont un de ces peuples


indigènes et comprennent différentes
familles : Schuars, Aschuar, Zaparo, etc..

Comme souvent, ils nous sont plus


connu sous le nom que les colonisateurs
Espagnol leur on donné : LES JIVAROS et
dont on a voulu réduire les traditions à la
pratique de la réduction de têtes
humaines.

Comme tous les peuples indigènes


d’Amazonie, ils ont développé une
connaissance intime des plantes
médicinales et des plantes sacrées, en
particulier une préparation qui en est le
fondement spirituel : l’AYAHUASCA.
Certains voudraient réduire l’Ayahuasca
à une plante hallucinogène.

Réduire le sacré à cette fonction dénote


une ignorance méprisable quand cela n’a
pas pour objectif de dénigrer une
connaissance profonde de la nature et
des forces qui l’animent.

Si l’Ayahuasca est le fondement sacré


des Schuar, c’est parce qu’elle purifie,
guérit, enseigne, elle ouvre les portes de
la conscience, non dans le délire mais
dans la lucidité, la compréhension.

Elle permet à l’être humain de


s’épanouir sur tous les plans : physique,
émotionnel, psychique, sacré. Mais, bien
sûr, il faut y mettre du sien.
L’Ayahuasca participe de la vie. C’est la
liane de vie, la liane de l’âme qui relie la
Terre et le Ciel.

Notre monde est un équilibre fragile


tout comme notre propre équilibre est
fragile. Alors, soyons attentif.

La nature est un livre (vivant) qui nous


enseigne en permanence. Chaque
instant, chaque création est signe.

Elle est aussi une médecine qui donne la


vie et guérit si nécessaire. L’esprit est
partout dans les pierres, les plantes, les
animaux, les éléments.

Le chamanisme Schuar nous permet de


nous relier à la vie et à ses secrets.
Aujourd’hui ce peuple subit les pressions
des prédateurs, s’organise pour la survie
de sa communauté et de ses traditions.

C’est dans cet esprit qu’Hilario Chiriap,


un uwishin Schuar transmet cette
tradition à ceux qui se sentent concerné
par ce chemin.
Leur lutte c’est notre lutte pour la survie
de l’humanité. En un sens les Schuars
ont besoin de nous, comme nous avons
besoin d’eux.

La tradition comprend différentes


expériences initiatiques fortes qui nous
renvoient à la base même du
chamanisme : pour connaître,
expérimente.

Le Natemamu, rituel pour la mort.

Consiste à absorber pendant plusieurs


jours et au cours d’un jeûne des bols
entiers de préparation à base de la liane
Ayahuasca.

La Cascade : ce rite peut se pratiquer de


différentes façons, il inclut la prise
d’Ayahuasca, de jus de tabac et de jus de
datura.

Il faut marcher beaucoup et de manière


pénible pour atteindre une cascade
précise, c’est-à-dire une cascade sacrée.

Là, il y a la rencontre avec la cascade.


C’est une expérience forte dont je garde
en moi les traces.

La tsansa : réduction de tête : cérémonie


importante qui a fait une réputation
sauvage aux Schuars appelés Jivaros par
les colons.
La pratique se traduit par la réduction
selon une technique élaborée d’un
ennemi valeureux ou d’une personnalité
remarquable.

À remarquer, qu’il est parfois fait


réduction d’une tête d’animal .

Uwin : ce rite concernant le passage


d’être ordinaire à celui d’homme –
médecine.
La base essentielle du chamanisme
Schuar est comme dans toute
l’Amazonie l’utilisation de la préparation
appelée.

Ayahuasca ; que les ignorants nomment


plante hallucinogène et que les esprits
éclairés nomment plante sacrée, plante
enseignante, plante guérisseuse.
L’Ayahuasca est le fondement spirituel
du monde amazonien !

Note personnelle : Une profonde


gratitude aux peuples autochtones , aux
plantes sacrées (infinie gratitude).

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