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Très bon travail, qui allie des recherches académiques sérieuses sur un sujet peu étudié, de vrais
efforts de problématisation et une bonne utilisation du film. Attention vos arguments ne sont parfois
pas très clairs et l’argumentation globale est parfois un peu alambiquée. Essayez à l’avenir de
présenter vos différents arguments bien clairement dans des paragraphes distincts (voire mes
commentaires).

PELISSE Flavie ALLANI Sabrine BOUHOUTE Zahra

En 2012, la Corée du Nord révise sa constitution afin de se déclarer “Etat nucléaire”. La possession
de l’arme nucléaire apparaît alors comme l’un des fondements du régime. Au XXIème siècle, une
telle action paraît dérisoire en raison de la multiplication des traités internationaux en faveur de la
non-prolifération de l’arme nucléaire. De plus, c’est un instrument militaire restreint à un petit
nombre d'État que l’on peut qualifier de puissances en raison de l’importance des moyens
intellectuels et financiers à déployer pour acquérir une telle arme. Or la Corée du Nord n’est pas une
puissance économique et politique au même titre que les autres détenteurs étatiques de la bombe
nucléaire. En effet, c’est tout d’abord un régime totalitaire. Le totalitarisme est un système politique
qui vise à institutionnaliser la domination politique en transformant l’ordre économique et social
selon une idéologie. Hannah Arendt précise à ce titre que dans ce système, contrairement à la
dictature, l'idéologie de l’Etat s’inscrit dans toutes les sphères de la société et son adhésion est
obligatoire aux citoyens. Par conséquent, l’usage de la propagande et de la répression politique sont
très présents en Corée du Nord. De plus, le culte de la personnalité, le contrôle des déplacements,
l’isolement international ou encore la centralisation de l’économie du pays sont autant de moyens
étatiques utilisés en vue de maintenir cette domination. Ainsi contrairement aux autres Etats
nucléaires, l’Etat nord-coréen singularise la parole afin de narrer seul son roman national,
renforçant une fois de plus l’isolement du pays au reste du monde. De plus, dans un contexte de
mondialisation accrue de tous les échanges, l’auto-suffisance économique n’est pas sans
conséquence. En effet, entre 1994 et 1998 une famine s’installe causant près d’ 1 million de morts.
Par conséquent, la conjonction entre totalitarisme et manque de viabilité d’un système économique
ne semble pas coïncider avec la dénomination de puissance que l’on confère aux Etats nucléaires.
Dans quelle mesure un régime totalitaire peut assurer la survie de son économie, tout en s’armant de
l’arme nucléaire, traditionnellement destinée aux grandes puissances ?
Nous nous appuierons sur le système économique nord-coréen à travers l’analyse d’ouvrages de
chercheurs spécialistes de la question ainsi que du documentaire Arte « les hommes de kim » réalisé
par Marjolaine Grappe et diffusé sur la chaîne Arte en 2018, ce qui lui a valu le prix Albert Londres.
Nous chercherons dans un premier temps à définir les bases structurelles du régime politique nord-
coréen à travers l’établissement de son économie et de sa domination. En raison du manque de
viabilité d’un tel système, nous verrons dans un second comment le régime accroît son économie à
travers un organisme secret appelé le Bureau 39. Enfin, nous verrons que l’augmentation des
recettes favorise le développement de l’arme nucléaire dans le pays, bien que cela ait des
répercussions sur la scène internationale.

La Corée du Nord s’est instituée en 1953 après la guerre de Corée. Dans un contexte
d’impérialisme américain et japonais le pays décide d’établir différentes politiques de
collectivisation et de nationalisation. En parallèle, il constitue sa propre idéologie prônant
notamment un fort pouvoir étatique ainsi que l’auto-suffisance économique. Cependant après la
guerre, l’Etat fait face à diverses problématiques. En effet, au Nord se situait la quasi-totalité des
ressources fossiles mais la majorité fut exportée au Japon. De plus, le secteur industriel peu
développé entraine une importation massive des produits manufacturés. Dans le domaine agricole,
on observe cette fois-ci une répartition inégale provoquant une fragilité de l’organisation et de
l’exploitation des terrains agricoles. Par conséquent, différentes politiques économiques sont mises
en place (5 Year plan) dans le but de transformer l’économie en développant le processus de
fabrication sur le territoire coréen. En découle alors une marginalisation des campagnes (“machines
don’t make food”). Celle-ci sera légitimée par l’idéologie totalitaire de l’Etat à travers la figure du
Juche. D’un point de vue historique, la figure de Juche est d’abord introduite dans les années 50 à
travers les discours de Kim Ill Sung. Le Juche y est présenté comme un antidote aux phénomènes
dont a été victime la corée du nord dans le passé. Le Juche revaloriserait l’idée d’une Corée
détachée de l’Occident idolâtré, de l’emprise soviétique et chinoise et des influences japonaises des
occupations passées. En effet, ces pays ont fortement influencé l’identité nationale. A ce titre sont
mis en place une politique de coréanisation des écoles, de l’éducation, de promotion de la langue
coréenne et la création d’un nationalisme par l'Etat visant à promouvoir le pays comme société
supérieur à travers différents outils de propagande. Cette figure de Juche n’est cependant pas créée
de toutes pièces, puisqu’on peut trouver des points communs avec les discours de Mao dans les
années 40. Encore de nos jours, l’emprise exercée par l’État est perceptible dans les rues comme
nous le montre le film. Chaque matin, les citoyens sont réveillés à 6h du matin par un opéra
révolutionnaire. On peut aussi voir des statues et images du leader dans les rues et le métro, pour
installer en chacun le sentiment qu’il est supérieur et qu’il est partout. En plus d’être un outil de
“décolonisation culturelle”, la figure du Juche se manifeste également dans la sphère économique.
Le Juche traduit les différentes contestations comme des oppositions au développement du pays. La
figure fait également face à d'autres contraintes, les relations menées avec les soviétiques se
dégradent, la nécessité de s’intégrer aux échanges internationaux se présente à de nombreuses
reprises mais Kim insiste sur les liens de dépendances qui pourraient en découler et poursuit ses
politiques. S'ensuit, entre les années 50 et 65, une réorientation des secteurs comme attendue, ce qui
témoignerait d’une efficacité de ces politiques. D’un point de vue quantitatif, les différents plans ont
été un succès. On observe en effet une rapide industrialisation du pays, une drastique baisse des
importations face aux développement et surinvestissement dans les usines, alors que parallèlement
le secteur agricole, malgré les politiques, perd de son importance. Le pays exporte de plus en plus
de produits finis et réussit à se détacher de sa dépendance aux soviétiques et chinois par la
construction de différentes structures. Cependant, comme mentionnée, pour atteindre les objectifs
de dépendances, le marché intérieur au pays a été impacté. La Corée du Nord reste contrainte à
devoir importer du blé et autres produits céréaliers. Les produits de l’agriculture se détériorent, sont
restreint et le prix est élevé. Il devient alors difficile pour les populations de pouvoir correctement
s’alimenter. Cependant le narratif du Juche a contribué aux succès de ces politiques, mais rien
n’aurait été possible sans les ressources du territoire. Ainsi, le régime de ses efforts politiques et
économiques, réussit à reconstruire son économie en autarcie des autres puissances. Seulement, elle
ne peut que d’assurer la survie intérieure du pays et non de répondre à toutes les ambitions du
régime. Il faut donc trouver d’autres sources économiques au-delà des frontières.

A la fin des années 1970, l’État Coréen constate que son système économique ne sera pas en
mesure ni d’assurer sa puissance à l’échelle internationale ni de faire fructifier ses recettes à long
terme. Kim Jung-il décide alors de fonder une organisation secrète appelée le Bureau 39 dont le but
sera d’assurer ses dépenses en instaurant une deuxième économie au sein du pays. La première
économie est gérée par le gouvernement central. Elle concerne la richesse produite en son sein et
redistribue aux individus afin d’officieusement répondre à leurs besoins. Il est à noter que les
travailleurs ne gardent pas leur salaire dans un système de collectivisation des ressources. La
deuxième économie dont serait en charge le Bureau 39, serait destinée à l’inverse aux recettes des
meilleures entreprises et concernerait alors l’activité économique des travailleurs envoyés à
l’étranger. Ainsi, toutes les entreprises nord-coréennes qui génèrent des devises étrangères ont
l’obligation de le déclarer aux Kim. Ceci marque une rupture avec l’isolationnisme international
prôné par le pays. Mais l’on comprend également que l’entretien de la dimension secrète dans
l’économie ne fait qu'accroître l’emprise totalitaire de l’État. Assurément, une large partie des
recettes accumulées sera directement reversée au fond de la cour royale, permettant ainsi à la
famille de Kim d’avoir un niveau de vie bien plus supérieur que la population. Quant à l’autre partie
des recettes, elle permettra le financement du programme nucléaire notamment mais cet argent ne
sera jamais injecté dans l’économie nationale. La concentration du pouvoir de Kim Jung-un autour
de sa personne et non plus de sa famille ou du parti lui permet de décider lui-même de la gestion de
ces recettes. En pratique, ceci est rendu possible par le biais du système scolaire nord-coréen.
En effet, les élèves sont tout d’abord dès la primaire encouragés à donner des ordres lorsqu’ils
obtiennent un haut statut tel que celui de délégué de classe. Ensuite en fonction de leurs résultats
scolaires, de leur origine familiale ou encore des besoins du parti ils seront destinés à une certaine
profession. Si l’ascension sociale reste possible, seuls les meilleurs d’entre eux pourront intégrer
une prestigieuse université qui les mènera directement au Bureau 39 tout en échappant au service
militaire. En Corée du Nord, le service militaire est obligatoire durant 7 ans ce qui explique
pourquoi son armée engage actuellement près de 1,2 millions de militaires. Une fois leurs études
terminées ils pourront occuper des postes tel que celui de manager. Les managers ont le devoir
d’encadrer les travailleurs nord-coréens qui seront envoyés à l’étranger afin de répondre aux
besoins de main-d'œuvre des pays tels que l’Ukraine, la Pologne etc. La plupart du temps, ils
embauchent des pères de famille, afin de diminuer le risque de fuite, pour un contrat de trois ans
durant lesquels ils n’ont pas le droit de rentrer chez eux. Les défections sont donc très rares puisque
cela met en danger leur famille restée en Corée du Nord. Les emplois qu’exercent les travailleurs
étrangers sont variés : serveurs, chanteuses, médecins ou encore travailleurs dans le bâtiment. Dans
le documentaire, on apprend à cet égard que les qualifications nord-coréennes sont très valorisées
en Mongolie notamment. Cependant les conditions de vie des salariés sont rudes car le régime
totalitaire ne cesse de les surveiller. Leur principale motivation est d’envoyer de l’argent à leur
famille quand bien même 80 à 70 % de leur salaire est confisqué par le régime. Néanmoins, certains
confient à la caméra de Marjolaine Grappe qu’ils leur arrivent de ne pas recevoir d’argent pendant
plusieurs mois alors que leurs salaires cumulés représentent la moitié du PIB du pays. Ces salaires
sont décrochés par les chefs à des contrats avoisinant les millions d’euros. Ces derniers vont ensuite
mentir sur la somme réelle du contrat aux managers. Les managers quant à eux élaborent des
techniques afin de faire gagner plus d’argent en employant par exemple moins de personne qu’il
n’en faudrait ou en mentant aux travailleurs sur la valeur réelle d’un contrat et ainsi faire plus de
profit. Afin d’illustrer ce propos, un ancien cadre du bureau 39 confie à la journaliste qu’un
manager pouvait alors facilement gagner 20 000 dollars en un mois et sans qu’il n’y ait de traces
écrites des transferts d’argent.
Antoine Bondaz spécialiste de la Corée du Nord décrit à ce titre le pays comme un Etat voyou
exerçant une souveraineté criminelle. En effet, la famille Kim utilise des moyens étatiques pour
conduire en secret des activités illicites diversifiées qui enfreignent le droit international. Dans le
documentaire, un ancien cadre confie par ailleurs que dans les pays occidentaux où la force de la loi
rend les contrôles plus fréquent, le pays accumule du profit à travers des fonds financiers. A Berlin
par exemple, le loyer d’une auberge de jeunesse de 38 000 euros est reversé aux Kim. En France,
c’est l’achat et la vente immobilière dans le but de louer et de faire de la spéculation qui sont
porteur de gain financier. Aux Etats-Unis, c’est plutôt le piratage informatique d’entreprises à
travers des logiciels de rançon qui est exercé. Parmi les cyberattaques criminelles nord-coréennes
d’institutions financières, on compte celle de la Banque centrale du Bangladesh en 2016. Mais la
Corée du Nord ne s’arrête pas là puisqu’elle vend également des armes de destruction massive au
Moyen-Orient notamment. Le pays a également été impliqué dans la fabrication et la distribution de
faux-billets, dans la contrefaçon de biens ou encore dans le trafic de drogue, et de cornes de
rhinocéros en Afrique. A ce titre, les diplomates jouent un rôle clé puisqu’ils font entrer et sortir les
biens illicites grâce à leurs privilèges diplomatiques. Finalement, la Corée du Nord est un État
voyou dépendant financièrement de ses activités illicites qui sont gérés par le Bureau 39 et ses
diplomates. Cette source de richesse lui permet à la fois d’intégrer la scène internationale et
d’assurer sa puissance face à ses rivaux en s’octroyant la bombe nucléaire.

L’entrée de la Corée du Nord dans le cercle fermé des Etats détenteurs de l’arme nucléaire
en 2003, résulte d’un long processus d’une quarantaine d’années. Historiquement cette volonté
s’inscrit dans le contexte de la guerre de Corée. Les États-Unis, alliés de la Corée du Sud,menacent
la Corée du Nord d’utiliser leur arme nucléaire afin de mettre un terme au conflit. Suite à ça, la
Corée du Nord s’est lancée dans le développement d’un programme nucléaire, afin de ne plus
jamais revivre des menaces, mais aussi de pouvoir rivaliser les Etats-Unis. Dès lors, en 1965 la
Corée du Nord entame un programme de recherche nucléaire. Selon Benjamin Hautecouverture, les
Kim ont souvent été perçus comme des dictateurs irrationnels. Ainsi, le nucléaire nord-coréen a
longtemps été traitée avec légèreté en Occident. Pourtant, l’acquisition de la bombe nucléaire est
intrinsèquement liée au régime totalitaire et lui permet de maintenir le régime au pouvoir en créant
de l’adhésion. Pour montrer sa puissance, le régime réalise des tests de ses engins balistiques et
nucléaires. De plus, au sein du documentaire, un physicien nucléaire américain a été invité à
pénétrer dans le complexe nucléaire de Pyongyang. Le but étant que la menace nord-coréenne soit
prise au sérieux. Ainsi il tente de masquer le déficit économique. Néanmoins, la communauté
internationale ne passe pas inaperçue face aux actions de la Corée du Nord.
La Corée du Nord signe le Traité de non-prolifération (TNP) en 1985, mais demeure une ambiguïté,
quant à la volonté d’acquisition du nucléaire. Ces doutes sont confirmés en 2003 lorsque
Pyongyang décide de se retirer du TNP. En 2006 la communauté internationale lui impose une
sanction économique. D’autres sanctions économiques ont suivi, augmentant suivant le rythme des
essais balistiques et nucléaires. Parmi ces sanctions, la plus importante est l’interdiction des
principales exportations de la Corée du Nord, menée par l’ONU. Ces sanctions ont de lourdes
conséquences sur la stabilité économique déjà fragile. Néanmoins, les programmes nucléaires et
balistiques du pays n’ont cessé d’augmenter, laissant croire que la politique de sanctions n’a aucun
effet sur le régime. Selon Hautecouverture, ceci s’explique par la continuité du commerce avec la
Chine principalement. Ainsi, le régime survit grâce à ses relations extérieures. Antoine Bondaz
explique que le soutien de la Chine est indispensable à la survie de la Corée du Nord. En effet, 90 %
des exportations nord-coréennes vont en destination de la Chine. Depuis peu, le régime tente de
limiter son influence en diversifiant ses partenaires, se tournant vers la Russie, l’Inde et plus
globalement les pays de l’ASEAN. Cela rend compte que la Corée du Nord suit une stratégie
d’autonomisation et non d’autarcie comme elle le prétend au sein de son discours totalitariste.
Bien que la survie du régime nord-coréen réside dans l’aide de ses alliés commerciaux, le discours
des Kim prend une tout autre tournure. En effet, les Kim prônent que les sanctions économiques
n’affectent pas le pays et prône l’auto-suffisance. Par conséquent, à Pyongyang, l’accent est mis sur
l’importance de la science et de ceux qui la produisent. La capitale se développe rapidement. À titre
d’exemple, un quartier est inauguré tous les ans depuis l'arrivée au pouvoir de Kim Jong-un. Ceux-
ci servent à l’accueil de scientifiques, de professeurs, d’architectes, tous fidèles au parti. De plus, au
sein du documentaire une usine est mise en avant pour sa chaîne de production intégralement
produite par le pays. C’est un modèle pour toutes les usines en Corée du Nord. Néanmoins, le
discours du régime montre un contraste avec la réalité. En effet, on peut observer que la richesse est
uniquement visible dans la capitale puisque en campagne, la population peine à se nourrir. De plus,
au sein du documentaire, les diplomates nord-coréens n’ont pas autorisé la réalisatrice à se rendre
dans le pays en hiver. Elle en déduit que les coupures de courant sont fréquentes et ainsi cela
empiéterait avec l’image donnée par les dirigeants du régime. Par conséquent, bien que le mot
d’ordre du régime soit l’innovation et l’adaptation en réaction aux sanctions de l’ONU, la réalité
montre un pays fragilisé.
L'arme nucléaire assure au régime une place sur la scène internationale. Néanmoins, les sanctions
économiques contraignent le régime à établir un réseau d'alliances pour garantir sa viabilité
économique, tout en prônant le contraire au sein du régime, s’appuyant sur l’autosuffisance du pays.

Nous pouvons alors conclure que la Corée du Nord est un Etat totalitaire qui a sa naissance
en 1953 établit une économie d’après guerre qui ne peut à long terme satisfaire ses ambitions
politiques. En conséquence, la Corée du Nord à partir des années 1970 diversifient et multiplient ses
activités illicites et criminelles à travers notamment la création du Bureau 39, institution qui
coordonne la production de devises étrangères. En exerçant une souveraineté criminelle, l'Etat
coréen accroît sa domination totalitaire et permet la viabilité de l’économie nationale. De plus, ceci
lui permet de financer son programme nucléaire né de sa volonté historique de faire face aux
rivalités externes et internes. En découle des sanctions économiques, face auxquelles la Corée du
Nord promeut l’auto-suffisance. Cependant il est à noter que le pays a également établi un réseau
d’alliance, rompant ainsi une nouvelle fois avec sa politique isolationniste.

Bibliographie :
• Bondaz, A. (2012). Politique nord-coréenne de la Chine : continuité dans la défense des
intérêts chinois. Monde chinois, 32, 71-80. https://doi.org/10.3917/mochi.032.0071
• Hautecouverture, B. (2018). Corée du Nord, État nucléaire. Pouvoirs, 167, 81-94.
https://doi.org/10.3917/pouv.167.0081
• Lévi, N. (2018). Gloires et déboires de l’économie nord-coréenne. Pouvoirs, 167, 67-
79. https://doi.org/10.3917/pouv.167.0067
• Bondaz, A. (2019). la souveraineté criminelle de la Corée du Nord. Focus, Les grands
dossiers de la Diplomatie, Affaires stratégiques et relations internationales(52), 16–17.

• Chung, J. S. (1987). NORTH KOREA’S ECONOMIC DEVELOPMENT AND


CAPABILITIES. Asian Perspective, 11(1), 45–73. http://www.jstor.org/stable/42705280

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