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QUESTIONS STRATÉGIQUES

Ce que sont les questions stratégiques : questionnement pour aller d’un point A à un point B;
identification des moyens de contournement pour atteindre un objectif; Dynamiques de passage en
force vers un point.

Prémices du positionnement stratégique : c’est refuser qu’un autre soi plus fort que soi.

Thèmes

 Les philosophies du système éducatif en Afrique


 La guerre comme outil stratégique (l’économie des conflits, les mensonges internationaux
comme outil stratégique)

I. Les philosophies du système éducatif en Afrique

École : Savoir, savoir-faire, savoir-faire faire, savoir-être savoir-vivre; technique, technologie, invention,
création, innovation;

L’école a un rôle, une fonction d’utilité. Elle doit contribuer à l’épanouissement et au développement
(des personnes et des communautés). Elle est ainsi un facteur de puissance.

Notre école ne remplit pas sa fonction d’utilité.

Notre école ne s’est pas fixé un but. Il est inadapté et ne correspond pas aux évolutions du temps et aux
enjeux du monde actuels. C’est une école déphasée, dépassée, obsolète.

À quoi sert l’école chez nous?

Elle contribue à la détresse des personnes qu’elle ne prépare plus à jouer un rôle important dans la
communauté.

 École de la récitation. Nous faisons l’école des autres chez nous.


 L’école est sensée être un outil de développement

Le mal de la philosophie de l’école

 L’école est chronophage


 L’école est posée comme un outil de l’impérialisme, de domination économique et culturelle, de
conquête des espaces des autres
 Notre école se pose comme instrument de l’acceptation de la domination des autres

Ambition : penser les fondements et les fondamentaux d’un développement réel.

Illustrations école des autres contre nous :


 Discours religieux sur les pratiques de sorcelleries (chiromancie/cartomancie vs voyant-par-
cauris)
 Recours à la médecine conventionnelle plus couteuse que la médecine traditionnelle
 Nous ne savons pas ce qu’il y a chez nous; nous ne savons pas ce à quoi sert ce qu’il y a chez
nous; nous ne savons pas ce qu’il faut faire pour tirer bénéfice de ce qu’il y a chez nous. (état
généraux de l’éducation : de quels connaissances et compétences avons-nous besoins pour
réaliser notre vision de progrès)

À lire :

 Action publique de l’État et développement des territoires – Ebelle


 Les treize livres de la bokadima _ Ibn Khaldoun

L’école échoue à jouer son rôle chez nous parce qu’il lui manque une dimension idéologique . Dans les
puissances, on enseigne aux apprenants qu’il est inacceptable que les peuples que nous avons dominés
auparavant nous domine aujourd’hui. On leur dit qu’ils sont les meilleurs.

Ce qui fait que nôtre école nous inscrit dans les passerelles des autres.

II. Le mensonge international

Idée du mensonge nécessaire : pour éviter un conflit; pour motiver.

 Les Programmes d’ajustement culturel : « plus grand mensonge de l’histoire »???


o But du mensonge : libéralisation de l’économie
o Effet : 20 ans d’application; la paupérisation; économie d’extraction qui importe tout
o Dimensions du mensonge
 Rechercher l’équilibre budgétaire : est-ce qu’une économie en équilibre se
développe?
 Désengagement de l’État des secteurs productifs : l’effet en est le renforcement
de la dépendance à l’égard du commerce international.

Niches de développement : L’État en location; L’informel

 Ben Laden
o Au service de l’impérialisme américain sous le prétexte de la lutte contre le terrorisme
islamique
 Kadhafi :
o Émeutes de Misrata
o Projets de Kadhafi : Union africaine; Satellite africain; Monnaie africaine
o Destruction pour la reconstruction : stratégie occidentale de mise en dépendance et de
prédation des ressources.

Le mensonge est ici utilisé comme un outil d’expansion, de la domination économique

 Mensonge comme arme de domination intellectuelle


III. Économie de la guerre

Le sens commun conçoit la guerre comme une mauvaise chose. Elle doit être évité.

Mais la guerre est utile. Elle fait fonctionner et développer les économies. Elle favorise l’enrichissement
des nations. La guerre/le conflit peut contribuer à la construction de la nation (dépassement des clivages
et replis identitaires).

Effets positifs La crise du NO-SO :

 Elle a favorisé l’engagement de réformes importante qui ont permis au Cameroun de se


restructurer (Cycle Common Law à l’ENAM, accélération de la décentralisation, modification de
la constitution, réforme des armées, création de la commission du bilinguisme et du
multiculturalisme, recrutements spécifiques dans la FP, renforcement des liens de solidarité
entre les deux communautés linguistiques)
 Économie de la guerre
o Les chefs des groupes armées : kidnapping avec demande de rançon; prélèvement
(taxes et impôts, biens des populations); investissement des ressources dans l’économie
officielle (création d’entreprises dans le secteur du divertissement et dans le logement).
o Captation de ressources par le haut commandement de l’armée : frais de missions des
officiers supérieurs; prélèvement sur les primes de la troupe; corruption, commission et
rétrocommission dans l’acquisition des équipements; trafics divers auxquels participent
les unités combattantes sur le terrain.
o Les grandes puissances : reconstruction; industrie de l’armement; création
d’opportunités économiques (Vente de gaz naturel liquéfié des US vers l’Europe);
o Exploitation des ressources dans les zones en conflit (Zimbabwe qui devient grand
producteur de diamant; Rwanda contre la RDC)

Guerre russo-ukrainienne :

 Reconfiguration de l’économie mondiale du fait du conflit


o Renforcement des échanges économique entre la Russie et ses partenaires en Asie et en
Amérique Latine.
o Consolidation des liens entre les Etats du Brics
o Réorientation des flux commerciaux de l’Etat Russe (augmentation des ventes du Gaz à
la Chine et à l’Inde;

La guerre comme instrument de l’intelligence économique : révèle la faiblesse et inciter à sortir de la


dépendance ; réorienter les économies; ouvrir des débouchées économiques nouvelles en saisissants les
opportunités qu’offre les faiblesses des autres.

Perspective : gagner en autonomie pour nous émanciper de l’influence des autres et sortir de la
dépendance à l’égard des autres.
 Ceci passe par le développement d’une production locale orientée vers les besoins locaux de
consommation.

Sujets possibles :

 La guerre
Phase 2 :

I. L’école

Est-ce que l’école peut être nôtre solution?

Elle doit être nôtre solution

L’école donne les savoir, savoir-faire, savoir-faire faire, la technique, la technologie, la découverte,
l’invention, l’innovation. Elle permet de faire les découvertes qui font évoluer la société.

L’école est incluse dans la soft-power même si on ne le mentionne pas à dessein.

Le type d’école ou la philosophie de l’école est notre véritable problème. Ce qui signifie qu’une nouvelle
philosophie de l’école sera notre solution.

Le premier facteur d’échec de nos sociétés est lié à la faillite des intellectuels. Ces derniers sont sensés
détenir la lumière qui doit éclairer les gouvernants. Mais ils semblent avoir perdu cette lumière.

II. L’intelligence économique (stratégique)

Il s’agit des éléments qui font qu’une entité dégage une plus-value qui lui servira de facteur d’influence,
de contrôle et de domination des autres, et donc d’exploiter les ressources des autres pour renforcer
son économie.

L’intelligence économique se conçoit comme une science de la domination, de l’expansion, de création


des marchés. Elle se déploie sous couverture et ne se révèle que lorsqu’elle a atteint son objectif.

Elle consiste en :

 L’exploitation de ses avantages comparatifs pour se positionner dans la conquête d’une position

Instruments de l’intelligence économique

 L’école (facteur, acteur, moyen de l’intelligence économique) : elle donne les outils pour
comprendre le monde; elle développe des aptitudes telles que la réflexion

III. La guerre
 Reconfiguration géoéconomique et géopolitique du monde (Banque des BRICS à côté du FMI et
de la BM : )
 Perfectionnement des intelligences et de développement de l’innovation technique et
technologique

IV. L’économie de la guerre comme intelligence

 Sovereignty field of actors (M.-C. Smouts and B. Badie) : les chefs de guerres qui exploitent des
poches de souyveraineté en zones de conflit pour capter des ressources (rançons, taxe,
accaparements, etc.). Ces ressources, réinvesties dans les circuits de l’économie formelle
contribuent à la création d’emplois et le renforcement des revenus.

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