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Florence Marquis

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Cas pratique

Droit international humanitaire pénal et des droits de la personnes


DRT-2154

Travail remis à
M. Thomas Ross

Faculté de droit
Université Laval
18 décembre 2023
1. Cas pratique sur le droit international humanitaire
Question 1 : Qualification du conflit
Premièrement, en ce moment l’Afghanistan est sous le contrôle d’un gouvernement allié des
États-Unis et ce gouvernement est en guerre depuis plusieurs années contre un groupe taliban. Ce
groupe possède un chef, contrôle déjà des parties du territoires et on décider de prendre leurs
quartier dans une école. La question est donc de savoir comment ce conflit peut-il être qualifié.
Tout d’abord, puisque le conflit oppose un gouvernement avec une force intraétatique, il est
possible de présupposer qu’il s’agit d’un conflit armé non-international (CANI), mais afin d’être
sûr, il est possible d’aller voir dans la jurisprudence. Dans la jurisprudence, l’arrêt Tadic nomme
deux critères afin de pouvoir accéder à la catégorie du CANI, soit l’intensité des combats et la
présence d’un groupe armé suffisamment organisé. Pour le premier critère, la présence d’arme,
de victime ou encore du contrôle d’une partie du territoire par le groupe intraétatique sont des
bons indicateurs. Pour le deuxième critère, il faut voir si le groupe a un chef et a des membres
classés hiérarchiquement et s’il y a la présence d’un quartier général. Arrêt Boskoski vient par la
suite préciser la définition de CANI en rajoutant la présence de troubles tensions internes. Sinon,
afin de savoir s’il pourrait s’agir d’un conflit armé international, il faudrait aller voir l’article 2
commun des conventions de Genève, qui dit que c’est lorsqu’il y a recours à la force entre deux
États ou plus.
Dans ce cas-ci, il s’agit bien d’un CANI, il y a la présence d’un groupe armé suffisamment
organisé, puisqu’ils ont un chef. Qu’ils ont établi leur quartier général dans une école et qu’ils ont
pris possession d’une partie du territoire. Également, puisqu’on dit que le gouvernement est en
guerre contre ce groupe armé depuis plusieurs années, on peut présupposer qu’il y aurait
probablement la présence d’armes ainsi que de victimes. De plus, le général souhaite bombarder
les Talibans, il est donc possible de dire que les combats sont suffisamment intenses pour pouvoir
accéder au titre de CANI. Également, puisqu’un seul état est impliqué concrètement, être allié
avec les États-Unis n’est pas suffisant pour dire qu’ils sont impliqués dans le conflit, il n’est pas
possible de dire qu’il s’agit d’un CAI
Donc, puisqu’il s’agit d’un CANI, ce sont donc l’article 3 commun des convention de Genève,
les règles du protocole additionnel 2 et du DIH coutumier qui s’appliquent.

Question 2 : Licéité de l’attaque


Donc, dans ce cas-ci, le général souhaite attaquer le groupe à travers un bombardement aérien. Il
ne souhaite pas descendre à terre puisque la ville serait potentiellement hostile et truffées de
piège. Également, rappelons que le groupe taliban a pris siège dans une école, qui est encore
fonctionnelle et qu’il y a encore des enfants qui fréquentent. Le personnel est à l’école jusqu’à
20h et le groupe taliban dort, mange et élabore des plans dans cette école. Il faut par la suite voir
si cette attaque est licite aux yeux du DIH et si non, que serait-il possible de faire pour la rendre
licite et est-ce que cela serait suffisant pour garantir le respect du DIH?

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Premièrement, afin de voir si une attaque est licite dans le cas d’un CANI, il s’agir de voir si les
règles prescrite par le Protocole additionnel 2 sont respectées et donc dans ce cas-ci, il n’y a que
la règle de la distinction. Donc, il s’agit de faire une distinction entre les civils et les groupes
armés. On n’a pas le droit de viser/cibler des personnes civils, ni les bien civils. Donc dans cette
situation-ci, s’ils font un bombardement, ce ne serait pas licite, puisque ça ne respecterait pas la
règle de la distinction et que des civils et des enfants risquerait d’être touchés. Cependant, ce qui
pourrait être plus licite, ce serait de frapper l’école pendant la nuit, puisqu’ainsi cela limiterait les
dommages collatéraux de civils. Cependant, même avec cela, ce ne serait pas forcément plus
licite avec le DIH, puisqu’il bombarde tout de même une école et donc que ça vient directement
heurter les droits de la population, soit le droit à l’éducation, qui est protégé par l’article 13 du
Pacte international relatif au droit économique et socio-culturels que l’Afghanistan a ratifié.

Question 3 : Licéité de prendre le chauffeur privé comme cible


Donc, finalement le général décide de ne pas bombarder la cible, mais plutôt de placer une mine
sous la voiture du chauffeur privé du chef des taliban, sans avoir de certitude d’à quelle heure le
chef se trouvera dans la voiture. Dans ce cas-ci, il faut donc établir si le chauffeur constitue une
cible licite qui pourrait justifier la destruction de la voiture, même en l’absence du chef taliban.
Donc, selon l’article 4 du protocole additionnel 2, toutes les personnes qui ne participent pas
directement ou ne participe plus aux hostilité ont droit au respect de leur personne de leur
honneurs, de leurs convictions et de leurs pratiques religieuses. Selon l’alinéa 2, en tout temps
sont prohibées les atteintes portées à la vie, à la santé et au bien-être physique ou mentale de ces
personnes. Également, si l’on rappelle la règle de distinction, il faut également voir si le chauffeur
pouvait être considéré comme un objet militaire. Dans le cas des civils ne participant plus aux
hostilités, ils peuvent être considéré comme des objectifs militaire à condition de remplir trois
critères selon le guide d’interprétation sur la notion de participation aux hostilités du CICR soit
le seuil de nuisance (qu’il ait commis un acte susceptibles de nuire aux capacité militaires
adverses), le lien de causalité (relation directe de causalité entre l’acte et les effets nuisibles) et le
lien de belligérance (l’acte doit être spécifiquement destiné à produire des effets nuisible).
Donc, dans ce cas-ci, est-ce que le chauffeur pourrait être considéré à juste titre comme un
objectif militaire, pas vraiment. Premièrement, sauf sous preuve du contraire, dans la mise en
contexte, il ne semble pas avoir commis de gestes pouvant nuire à la paix, si ce n’est que de
conduire le leader taliban. Donc puisque le critère du seuil de nuisance n’est pas rempli, il n’est
pas possible de dire qu’il a participé aux hostilités et donc il est considéré comme un civil et donc
selon le protocole additionnel 2, il est interdit de porter atteinte à sa vie, surtout dans un moment
ou le général est incertain de savoir si le chef sera présent dans l’habitacle du véhicule lorsque la
mine explosera.

2. Cas pratique sur le droit international pénal


Question 1 : Compétence de la CPI sur les troupes américaines

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Dans ce cas-ci, des troupes américaines sont visées par un paragraphe d’une enquête ouverte par
la Cour international pénal (CPI) sur la situation des crimes en Afghanistan et la question est à
savoir, s’il serait possible que la CPI ait compétence pour juger le comportement des troupes
américaine.
Si la CPI voulait avoir un réel pouvoir sur les troupes américaine, il faudrait qu’elle les juge
officiellement. Il y a trois moyens de saisine de la CPI, tout premièrement le renvoi par un État
(article 14 du Statut de Rome), puisque ce sont eux qui peuvent saisir la cour, sinon, la cour peut
être saisie avec la compétence proprio mutu du procureur (Art. 15) sinon le conseil de sécurité
des Nations Unies peut la saisir, ce qui est toutefois extrêmement rare (Art. 15 ter). Dans une
situation dans laquelle un ou plusieurs crimes semblent avoir été commis, il est possible que le
procureur ouvre une enquête sur la question en vertu de la compétence qui lui est donnée par
l’article 15 (art. 13.c)). Donc, puisque le procureur de la CPI a la compétence d’ouvrir une
enquête et de potentiellement saisir la cour avec celle-ci, si elle se retrouve suffisamment fondée,
elle pourrait avoir en effet compétence sur les troupes américaines qui ont œuvrée en
Afghanistan.

Question 2 : Est-ce que l’attaque du drone serait un crime contre l’humanité


Les troupes armées aurait utilisés des drones aux frappes chirurgicales afin de pouvoir combattre
les groupes talibans qui avaient initialement comme but de pouvoir atteindre précisément le
leader du groupe, et rien que le leader du groupe. Cependant, l’utilisation du drone à déraper et
après un problème technique, le drone est devenu incontrôlable et à commencer tirer sur des
civils. Dans ce cas-ci, serait-il possible de dire que l’attaque pourrait être considéré comme un
crime contre l’humanité?
Premièrement, afin de voir s’il s’agit d’un crime contre l’humanité, il faut aller voir le chapeau de
ce type de crime et voir si le mens rea et l’actus reus sont respecté avant de pouvoir déclaré que
c’est un crime contre l’humanité. Premièrement, selon l’article 7 du statut de Rome, un crime
contre l’humanité serait quelconque des actes suivants; meurtre, extermination, réduction en
esclavage, déportation ou transfert forcé, etc; lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque
généralisée ou systématique lancée contre toute population civile en en connaissance de cette
attaque. Dans ce cas-ci, l’actus reus serait l’existence d’une attaque généralisée et systématique
contre la population civile, ce qui exclut les attaques sporadiques et le Mens Rea serait qu’il doit
être possible de démontrer que la personne avait l’intention de commettre l’attaque et savait que
l’attaque allait avoir lieu.
Donc, dans ce cas-ci, le drone avait comme rôle principal de tuer seulement le leader du groupe
taliban et personne d’autre, donc les troupes n’avaient pas prévu que ça allait tuer d’autres
personnes, donc la condition du Mens Rea n’est pas remplie et pour ce qui est de l’Actus Reus,
l’attaque du drone était une attaque sporadique, ce n’était pas une attaque systématique et
généralisée, donc cette condition-là n’est également pas remplie, donc il serait impossible de
pouvoir dire qu’il s’agissait d’un crime contre l’humanité

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Question 3 : Quel crime se rapproche de cette attaque?
Les faits sont les mêmes qu’à la question précédente, cependant la question est maintenant de
savoir de quel type de crime guerre spécifique est-ce que cette attaque pourrait le plus se
rapprocher et dans quelles mesures est-ce que les conditions de cette article sont-elles ou non
remplies.
Donc, selon l’article 8 du Statut de Rome, on entend par crime de guerre : les infractions graves
aux Conventions de Genève, à savoir l’un des quelconques actes suivants lorsqu’ils visent des
personnes ou des biens protégés par les dispositions de la Convention de Genève : homicide
intentionnel, torture ou traitement inhumain, destruction et l’appropriation de bien, etc. Le crime
commis par le drone pourrait ressembler à l’art. 8.e)i), donc le fait de diriger intentionnellement
des attaques contre la population civile en tant que telle ou contre des personnes civiles qui ne
participent pas directement aux hostilités.
Dans cas cas-ci, l’attaque n’était pas voulue intentionnelle, mais le drone a quand même dirigé
des attaques contre la population civile, ce qui pourrait constituer un crime de guerre, mais
puisque le critère que ce soit intentionnel, n’est pas respecté, il ne s’agit pas à proprement parler
d’un crime de guerre
Question 4 : Est-ce que le général est complice ou auteur?
Donc, encore dans le cas du même conflit, certains soldats du général se serait attaqués à des
habitants d’un village pour y faire régner la terreur et pour envoyer un message aux autres
localités. Le général affirme n’avoir donné aucun ordre d’attaquer et qu’il n’aurait jamais imaginé
un instant que ces subordonnés puissent être capable d’une telle chose. Il se demande par la suite
s’il pourrait être jugé comme responsable. La question est de voir s’i sa responsabilité comme
auteur ou comme complice pourrait être engagée.
Tout premièrement, il est important de définir la participation directe et la complicité afin de voir
s’il pourrait être jugé responsable. Donc selon l’article 25.a) du Statut de Rome, l’acteur d’un
crime est la personne qui commet directement l’acte des propres mains et la mens rea de cette
responsabilité serait d’avoir voulu voir le crime se réaliser. Par la suite, pour la participation
indirecte, ce serait l’auteur derrière l’auteur, donc qu’une personne ait donné les ordre d’agir et
cette personne devant être en mesure de donner l’ordre et devait savoir que son ordre allait être
exécuté. Pour l’Actus Reus et la Mens Rea ce serait d’avoir demandé aux personne de faire le
crime par un ordre ou par une incitation, d’avoir connaissance de son contrôle et d’avoir donné
l’ordre dans l’espoir de voir le crime se réaliser. Une personne pourrait également être complice
en vertu de l’article 25.c), donc qu’en vue de faciliter la commission d’un tel crime, elle apporte
son aide, son concours ou toute autre forme d’assistance à la commission ou à la tentative de
commission de ce crime, y compris en fournissant les moyens de cette commission. Une
omission pourrait également parfois être considéré comme une sorte d’aide. Par exemple, si des
troupes organise des attaques et que le responsable ne fait rien et continue de leur donner accès à
des armes, il s’agit d’une aide indirecte.

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Dans le cas du général, il est possible de voir qu’il n’a pas une responsabilité directe puisqu’il n’a
pas commis les crimes, mais il serait très bien possible qu’il soit complice des crimes, puisqu’en
agissant pas, il a contribué à ce que ses troupes continuent leurs attaques contre les populations
civiles. Donc, malgré son inaction, il est en une certaine partie responsable que ces crimes aient
été commis, puisqu’il n’a rien fait pour les empêcher et qu’il a permis à ses troupes de
poursuivre.
Question 5 : Quelle forme de responsabilité
Les faits sont les mêmes que plus hauts, toutefois la question ici est de savoir quelle autre forme
de responsabilité pourrait peser des craintes plus sérieuses à l’égard du Général.
Selon l’article 28.a) du Statut de Rome, les chefs militaires ont également une certaine
responsabilité lorsqu’ils n’ont pas exercé le contrôle qui convenait. Dans le cas des chefs
militaires, cette personne i) savait, ou, en raison des circonstances, aurait dû savoir, que ces forces
commettaient ou allaient commettre ces crimes et que ii) cette personne n’a pas pris toutes les
mesures nécessaire et raisonnable qui était en son pouvoir pour en empêcher ou en réprimander
l’exécution ou pour en référer aux autorités compétentes au fins d’enquêtes et de poursuites.
Donc, dans ce cas-ci, les trois critères sont cumulatifs, le Général aurait dû savoir qu’il y avait
des attaques et aurait dû prendre toutes les mesures nécessaires en son pouvoir; les troupes étaient
sous le contrôle effectif du général et le général n’a pas pris toutes les mesures nécessaires en son
pouvoir pour pouvoir empêcher le crime et le prévenir. Donc dans le cas du Général, il affirme
qu’il n’imaginait pas que ces subordonnés allaient faire cela et n’a donc rien fait en conséquence
pour aider les populations locales ou pour unir ses troupes. Donc en vertu de cet article, il serait
donc également responsable des crimes de guerre et pourrait donc être jugé coupable à la CPI et
ce, même s’il n’était pas au courant des attaques.

3. Cas pratique sur le droit international des droits de la personne


Cas de violation des droits humains 1
Dans ce premier cas, des troupes britanniques auraient bombardé une ville afghane supposément
contrôlées par des Talibans et auraient donc causé la perte de plusieurs centaines de civils. Quels
sont donc les droits humains qui ont été mis en danger.
Premièrement puisque c’est les Britanniques qui ont commis l’attaque, cela devient un CAI,
puisqu’un État attaque un autre États (Article 2 commun des Conventions de Genève) et il faut
voir si l’attaque était illicite. Premièrement, il faut voir si l’on ciblait un objectif militaire, ensuite
si l’on respecte la règle de précaution, si l’on respecte la règle de proportionnalité et finalement si
l’on respecte l’interdiction de causer des maux superflus. Il est important de faire ce cadre
d’analyse, puisque si l’attaque est licite, il peut être accepté au regard du DIH d’essuyer certaines
pertes civiles. Cependant, si l’attaque n’est pas licite, il faut ensuite se référer aux conventions de
Genève, tout particulièrement celle sur la protection des civiles et au protocole additionnel 2 pour
voir quels droits ont été violés par les bombardements.

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Pour commencer, le cadre d’analyse, est-ce que la ville afghane pouvait être considérée comme
un objectif militaire du simple fait qu’elle serait contrôlée par des Afghans? Pas forcément.
Ensuite, pour la règle de la précaution qui est de voir si l’on a pris toutes les mesures possibles
pour faire en sorte qu’on ne vise pas les civils, les Britanniques ne semblent pas non plus l’avoir
respecté. Ce n’est pas mentionné dans la mise en contexte, mais s’ils avaient produit des
avertissement pour les populations locales pour leur dire de se mettre à l’abri avant de déclencher
les bombardement, la règle de précaution aurait été respecté, mais san preuve du contraire, il
serait possible de dire qu’ils ne l’ont pas respecté. Ensuite, pour la règle de la proportionnalité, de
voir sir les dégâts ne sont pas disproportionné quant à l’atteinte de l’objectif, étant donné qu’ils
ont bombardé un village au complet afin de pouvoir attaquer les talibans, l’attaque est en effet
disproportionnelle. Finalement, pour les maux superflus, il est possible d’imaginer que des
bombardements qui détruisent également des bâtiments, peuvent causer des maux superflus aux
populations locales qui n’ont rien fait de mal. Ces critères ne sont pas cumulatifs, mais il est
possible de voir qu’en tout point, cette attaque est illicite et qu’elle constitue donc un crime de
guerre en vertu de l’article 8 du Statut de Rome, qu’elle viole les principes de protections des
populations civiles établis par la quatrième convention de Genève ainsi qu’à l’article 51 du
protocole additionnel 1 qui dit que les populations civiles jouissent d’une protection générale
contre les dangers, résultant d’opérations militaires

Cas de violation des droits humains 2


Dans ce deuxième cas, les forces armées américaines aurait forcé les prisonniers afghans à se
déguiser en femme et les aurait soumis à la pratique du Water boarding, qui serait en fait une
simulation de noyade, dans des centres de détentions situé le territoire afghan. Quelles sont les
violations du droit international qui serait notable dans ce cas-ci.
, puisque l’on parle de prisonnier de guerre, c’est donc les conventions de Genève qui vont
s’appliquer et tout particulièrement la troisième convention sur les prisonniers de guerre. Donc,
selon la convention, les prisonniers se doivent d’être traité avec humanité, tout acte ou mission
illicite de la part de la puissance détentrice entrainant la mort ou mettant gravement en danger la
santé de la personne est interdit et sera considéré comme une grave infraction à la présente
convention (art. 13). Également, selon l’article 87, toute forme quelconque de torture et de
cruauté est interdite. Également, puisque ce sont des troupes américaines qui perpétue les
violences, il est bien de rappeler que les droit international ont un certain caractère
extraterritoriale et que les États-Unis ont ratifié le Pacte international relatif aux droits socio-
politiques, qui à l’article 7 interdit toute sorte de torture, traitements cruels, inhumains ou
dégradants, mais également une violation à l’article 9 sur le droit à la liberté et à la sécurité de sa
personne, mais également à l’article 10. Également, dans l’affaire Géorgie c. Russie, la cour disait
qu’elle était compétente pour juger de la détention des individus Géorgiens par la Russie, puisque
ce n’est plus une situation de combat et donc que l’extraterritorialité s’applique.
Donc, dans ce cas, il y a plusieurs violations à plusieurs égards. Le plus important est de
mentionné que les États-Unis ne respectent pas le PIDCP, qui s’applique quand même à leur
troupe de manière extraterritoriale lorsqu’ils ne sont plus en situation de conflit. Le fait que les
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troupes déguisent les prisonniers en femmes est un traitement dégradant et le fait que les troupes
simulent des noyades avec les prisonniers est un traitement inhumain, de la torture. Les troupes
violent également le droit à la liberté et à la sécurité de sa personne prévue par l’article 9 du
PIDCP ainsi que l’article 10 voulant que les personnes privée de leur liberté soit traitées avec
humanité et respect. Ce qu’ils font est donc une grave violation aux droits humains, mais
également aux convention de Genève, puisqu’elle stipule que les prisonniers doivent être traités
avec humanités et qu’ils n’ont absolument pas le droit de poser des gestes qui pourrait
s’apparenter à de la torture.
Je pense également que ce serait le meilleur cas à poursuivre pour pouvoir aboutir une
condamnation étatique. Tout premièrement, il n’y aucun doute que ce cas risque de frapper fort
auprès de l’opinion public, puisque l’exemple est si concret et si inhumain que les gens seront
choqués. Également, vu que ça arrive à des individuels (qui sont encore vivants après cette
expérience), il est plus facile de s’imaginer à leur place. Également, il serait même possible de
faire témoigner de ces victimes-là, puisqu’elles sont encore présentes. Ensuite, ce serait plus
facile d’obtenir une réparation, puisqu’il risque d’y avoir moins de prisonniers que de famille
blessés et que leur cause est plus facile à plaider puisqu’ils ont vécu une réelle violation de leur
droit, alors que dans le troisième cas, les civils ont seulement été incarcérés.
Cas de violation des droits humains 3
Dans ce troisième cas, des civils, présumés innocents, ont été capturés sans forme de procès et
ont été placés dans des centres de détentions sous contrôle britannique en Afghanistan, qui sont
habituellement réservés aux prisonniers de guerre. Quels sont les droits qui sont violés dans ce
cas-ci.
Premièrement, pour que des civils puissent être incarcérés, ils doivent avoir été minimalement
impliqué dans le conflit et ces critères sont énoncé après le guide de la participation des civils aux
hostilités de la CICR. Cependant, puisque dans ce cas, ils sont présumés innocents l’analyse est
moins pertinentes. Donc, pour ce qui a en lin avec l’extraterritorialité des droits que les
Britanniques doivent protéger, il y a dans la convention de sauvegarde des droits de l’homme et
des libertés fondamentales, des articles, comme l’article 6 qui est le droit à un procès équitable,
ce qui n’est pas le cas dans cet exemple. Cependant, puisque dans la mise en contexte, il
n’énonce aucun traitement dégradant commis par les troupes britanniques, il serait possible de
dire que le seul droit qui a été violé dans ce cas -ci serait l’arrestation arbitraire, mais si les
britanniques relâchent les prisonniers à la fin du conflit, comme tous les autres, ce serait licite
pour le restant du droit.

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