SE Report Database Development For Tourism Activity MGMT Koumba 2007

ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS
DIRECTION DES ETUDES
DEPARTEMENT FAUNE ET AIRES PROTEGÉES
PRESENTE ET SOUTENU PAR
KOUMBA ANDREAS JOËLLE

En vue de l’obtention du diplôme
D’Adjoint Technique des Eaux et Forêts
Sous la direction de
M. STEPHANE LE-DUC YENO M. MOUSSAVOU MAKANGA

DESS TMGIE (TNIG) LUCIUS BEDE
Gestionnaire de Bases de Données / SIG à DEA GEOGRAPHIE / DESS
l’Unité Monitoring du Projet WWF-Gamba TMGIE (TNIG)
Et Chef de Cycle Département des
M. MOUNGUENGUI Formations Post-Universitaires et
GIL AVERY Continues
Ingénieur des Techniques des Eaux et Forêts
Coordinateur Technique IBONGA-ACPE
(Maîtres de stages) Juillet 2007

Conception et réalisation d’une base de données dédiée à la gestion des activités touristiques dans le Parc
National de Loango Sud
Fiche de stage de fin de cycle
Identité du stagiaire : Mlle. Andréas Joëlle Koumba

Email : kandreas171@yahoo.fr
Tél.: 07944152
Niveau d’étude : Adjoint Techniques des Eaux et Forêts (Troisième année)
Institut ou école : Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF)
Département : Faune et Aires Protégées
Domaine concerné : Aménagement des Aires Protégées
Maître de stage : Stephan Le duc Yeno, MOUNGUENGUI. M. Gil Avery

Tuteur de stage :
Thème de stage : Conception et réalisation d’une base de données dédiée à la

gestion des activités touristiques au Centre d’Accueil de Sette cama dans le
Parc National de Loango Sud
Organisme d’accueil pour le stage : IBONGA-ACPE et WWF (Gamba)
Travail à réaliser :
1. Faire une analyse critique du le système actuel de gestion des
activités touristiques menées dans le parc national de Loango Sud
(Quelle est la dynamique actuelle des activités touristiques dans le parc
national ? Qu’en est il de la gestion des données consécutifs à ces
activités ?)
2. Concevoir une base de données relative à la gestion des activités
touristiques effectuées dans le parc national (Développer un Model
Conceptuel de Données, développer un Model Conceptuel de
Traitement, développer un Model Organisationnel des Données)
3. Réaliser la base de données dans Accès
4. Procéder à une expérimentation de la base de données avec ses
utilisateurs potentiels (former les guides à son utilisation)
Durée du stage: 90 jours

Lieu de stage: Gamba/Sette Cama
i
Koumba Andréas Joëlle
Élève Adjoint Technique des eaux et Forêt
Dédicace
Pour mes parents, frères, sœurs et nièces…
Pour m’avoir toujours soutenue dans les moments les plus sombres de ma vie,
Pour m’avoir toujours aimé malgré mes erreurs,
Pour m’avoir toujours orienté dans mes décisions,
Pour m’avoir toujours encouragé dans mes études,
Merci
Andréas Joëlle
ii
Remerciements
Nous ne saurions amorcer ce mémoire sans manifester notre gratitude à l’égard de tous
ceux qui ont contribué à la réussite de cette étude.
Aussi tenons nous à remercier particulièrement
Notre tuteur de stage, M. Makanga Moussavou Lucius Bède pour

ses orientations;
Nos maîtres de stage : M. Stéphane LE-DUC YENO et M. Gil Avery

MOUNGUENGUI pour leur encadrement et leur patience ;
Le Conseiller Technique Principal du WWF- Gamba, M. Huijbregts Bas et son

équipe, M. S. B. Verhage, Mlle Bourobou Olga et M. Ekwa Donnie pour leur
aide
Tous le corps professoral de l’Ecole Nationale des Eaux et Forêts qui trois ans
durant, a participé à notre apprentissage. Tous les étudiants de l’ENEF
particulièrement ceux de troisième année Adjoint Technique des Eaux et
Forêts de la promotion 2006 /2007.
Le Conservateur du Parc National de Loango Sud, M. Mihindou Mbina

Augustin (représentant du CNPN) pour sa disponibilité ;
Le Président Fondateur IBONGA ACPE, M. Bayet Jean-Pierre et son

Directeur Exécutif Magaya Hans pour leur accueil chaleureux ;
Tous les opérateurs touristiques du secteur sud du Parc National de Loango

pour leurs collaborateurs ;
Tous les agents de la Smithsonian Institution, pour leur disposition à partager

leur savoir ;
Cette personne qui toujours a été là tout au long de ce stage, qui nous a éclairé
dans le noir, nous a tenus la main pour nous réconforter et nous mener à la
lumière.
Merci !
iii
Liste des abréviations
ACPE: Association pour la Connaissance et la Protection de l’Environnement
ATO : Africa Tour Operator
CAPG : Complexe d’Aires Protégées de Gamba
CNPN : Conseil National des Parcs Nationaux
ENEF : Ecole Nationale des Eaux et Forêts
FFEM : Fond Français pour l’Environnement Mondial
GIC : Groupement d’Initiative Communautaire
MCD : Modèle Conceptuel de Données
MCT : Modèle Conceptuel de Traitement
MOD : Modèle Organisationnel de Données
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PNLS : Parc National de Loango Sud
PSVAP : Programme Sectoriel de Valorisation des Aires Protégées
SCS: Sette Cama Safaris
SGBD : Système de Gestion de Base de Données
WWF : Fonds Mondial pour la Nature
iv
Liste des figures

Figure 1 : Le Parc National de Loango Sud
Figure 2 : Un aperçu du village Setté-Cama
Figure 3 : Modèle Conceptuel de Données
Figure 4 : Création de requête
Figure 5 : Création de formulaire
Figure 6 : Création d’état
Figure 7 : Approche méthodologique
Figure 8 : Base de données GIC TOURISME
Figure 9 : Base de données SCS
Figure 10 : Base de données ATO
Figure 11 : Base de données numérique Brigade de Faune Setté-Cama
Schéma communication et enregistrement des données
Figure 12 : Base de données manuelles Brigade de Faune de Setté-Cama
Figure 13 : Base de données CNPN
Figure 14 : Statistiques CNPN
Figure 15 : Circulation actuelle de l’information
Figure 16 : Nouvelle circulation de l’information
Figure 17 : Modèle Conceptuel de données sous Power AMC
Figure 18 : Modèle physique de données sous Power AMC
Figure 19 : Présentation des tables et associations sous Power AMC
Figure 20 : Exemple de requête
Figure 21 : Exemple de Formulaire
Figure 22 : Exemple formulaire principal

v
Table des matières
FICHE DE STAGE DE FIN DE CYCLE ....................................................................... i
DÉDICACE.................................................................................................................... ii
REMERCIEMENTS .....................................................................................................iii
LISTE DES ABRÉVIATIONS ..................................................................................... iv
LISTE DES FIGURES ................................................................................................... v
TABLE DES MATIÈRES............................................................................................. vi
INTRODUCTION GÉNÉRALE............................................................................... - 1 -
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE……… -2-
Chapitre 1 : Le milieu d’étude................................................................................................- 3 -
1.1 Le Parc National de Loango Sud............................................................................... - 3 -
1.1.1 Généralité……………………………………………………………………….-3-
1.1.2 Statut……………………………………………………………………………-4-
1.1.3 Caractéristiques abiotiques…………………………………………..…………-4-
1.1.4 Caractéristiques biotiques……………………………………..……………….-5-
1.1.5 Aspects touristiques……………………………………………………………-6-
1.2 Le village Sette Cama ..................................................................................................... - 7 -
1.2.1 Historique et localisation……………………………………………………….-7-
1.2.2. Origine de l'appellation…………………………………………..……………-7-
1.2.3 Activités humaines……………………………………………………………..-8-
Chapitre 2 : L’Organisme d’accueil : IBONGA –ACPE ...................................................... - 9 -
2.1 Historique et localisation................................................................................................. - 9 -
2.2 Objectifs principaux ........................................................................................................ - 9 -
2.3 Activités en cours..................................................................................................- 9 -
vi
2.4 Capacité opérationnelle.........................................................................................- 9 -
2.5 Le Centre d’Accueil de Setté-Cama ...................................................................- 10 -
DEUXIEME PARTIE : Présentation de l’étude et approche…………….. -11-
Chapitre 3 : Contexte, Problématique et objectifs de l’étude ...................................- 12 -
3.1 Contexte général .................................................................................................- 12 -
3.2 Problématique .....................................................................................................- 12 -
3.3 Objectifs..............................................................................................................- 12 -
3.3.1 Objectif général ...............................................................................................................- 12 -
3.3.2 Objectifs spécifiques .....................................................................................................- 12 -
Chapitre 4: Approche méthodologique.....................................................................- 13 -
4.1 Généralités ..........................................................................................................- 13 -
4.1.1 L’apprentissage : .............................................................................................................- 13 -
4.1.2 La collecte des données et l’analyse des systèmes de gestion en place sur
le terrain ..........................................................................................................................................- 13 -
4.1.3 Conception, réalisation et expérimentation de la base de données ...........- 13 -
4.2 Les éléments de MERISE ...................................................................................- 13 -
4.2.1 Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) .......................................................- 13 -
4.2.2 Le Modèle Logique de Données (MLD) ..............................................................- 14 -
4.2.3 Le Modèle Physique de Données (MPD).............................................................- 14 -
4.2.4 Le Modèle Conceptuel de Traitement (MCT) ...................................................- 15 -
4.2.5 Le Modèle Organisationnel de Données (MOD) ..............................................- 15 -
4.2.6 Le Système de Gestion de Base de Données Relationnelle .........................- 15 -
4.3 Avantages et inconvénients ................................................................................- 17 -
4.3.1 Avantages ...........................................................................................................................- 17 -
4.3.2 Inconvénients ....................................................................................................................- 17 -
4.4 Moyens matériels ................................................................................................- 17 -
vii
4.5 Résumé de l’approche méthodologique..............................................................- 18 -
TROISIEME PARTIE : Analyse et interprétation des résultats …………-19-
Chapitre 5 : Etude de l’existant et nouvelles orientations ........................................- 20 -
5.1 Les acteurs du tourisme ......................................................................................- 20 -
5.1.1 Le Conseil National des Parcs Nationaux (CNPN) .........................................- 20 -
5.1.2 La Brigade de Faune de Sette cama ........................................................................- 20 -
5.1.3 Les opérateurs touristiques .........................................................................................- 20 -
5.2 Les documents recensés et leurs descriptions.....................................................- 21 -
5.2.1 GIC –Tourisme ................................................................................................................- 21 -
5.2.2 Sette Cama Safari ...........................................................................................................- 21 -
5.2.3 Africa Tour Operator.....................................................................................................- 22 -
5.2.4 Brigade de Faune ............................................................................................................- 22 -
5.2.5 Conseil national des Parcs Nationaux (CNPN) .................................................- 23 -
5.3 Rôle de chaque entité ..........................................................................................- 25 -
5.4 Critiques de l’existant et du mode de gestion actuelle .......................................- 25 -
5.5 Nouvelles orientations ........................................................................................- 26 -
Chapitre 6 : La base de données et les attentes différents opérateurs touristiques ...- 28 -
6.1 La Base de Données............................................................................................- 28 -
6.1.1Le modèle conceptuel de Données (MCD) ..........................................................- 28 -
6.1.2 Le modèle physique de données...............................................................................- 28 -
6.1.3 Le Système de Gestion Relationnelle de Base de Données (SGRBD) ...- 30 -
6.2 Discussion : Confrontation des résultats et des objectifs initiaux ......................- 33 -
CONCLUSION ET SUGGESTIONS ........................................................- 34 -
BIBLIOGRAPHIE.......................................................................................- 35 -
viii
Introduction générale
Le Sommet Mondial sur le Développement Durable de Johannesburg en septembre 2002, a
jeté les bases de la création d’un réseau d’aires protégées dans les zones prioritaires du globe,
notamment, dans la sous région du bassin du Congo. A ce propos, l’Etat gabonais a consenti à
classer 11% de son territoire en 13 parcs nationaux reflétant au mieux la richesse biologique
du pays.
Le CAPG (Complexe d’Aire Protégées de Gamba), est désormais tributaire de deux de ces
parcs : Le parc national de Loango (153.581 hectares) et le parc national de Moukalaba-
Doudou (502.805 hectares). Depuis l’ores, les représentants de l’administration des aires
protégées en partenariat avec les ONGs internationales et locales, s’attèlent à établir les bases
d’un aménagement durable du Complexe en général, et des parcs nationaux en particulier.
Au Complexe d’Aires Protégées de, l’exploitation pétrolière qui constitue depuis des années
la principale activité économique est en déclin. Ces dernières années, des efforts ont été
consentis par tous les partenaires de gestion pour trouver des palliatifs et créer des
opportunités nouvelles. Le développement de l’écotourisme communautaire et la valorisation
de l’artisanat local fortement soutenus par l’Union Européenne et le WWF, sont les modèles
d’intégration actuellement prônés. La destination Loango devient de plus en plus prisée et les
populations, impliquées à tous les niveaux du processus, voient par là, une issue au déclin de
l’activité pétrolière et une raison pour contribuer aux efforts de protection de leur
environnement.
Si des avancées significatives ont été observées à l’issu du projet PSVAP (Projet Sectoriel de
Valorisation des Aires Protégées) - Formation des écoguides, valorisation du tourisme
communautaire et de l’artisanat local, réhabilitation d’un service d’information et de guidage
du parc…, de nombreux préalables restent à mettre en place pour être à l’heure des réalités
mondiales de l’activité touristique. Notamment, la coordination des activités des opérateurs
touristiques, la formation des communautés aux professions connexes, la canalisation des flux
des touristes et la gestion des données y relatives.
Sur ce, grâce à un appui du Fond Français pour l’environnement mondial, l’ONG IBONGA-
ACPE, avec la collaboration du CNPN et du WWF a entrepris de finaliser et de rendre
opérationnel, le centre d’accueil du Parc National de Loango situé au village Setté-Cama,
pour ce qui est de la partie sud du parc. Cette initiative vise à résoudre les problématiques sus
citées d’une part, et à arriver d’autre part, à rendre disponibles auprès de toutes les parties
concernées, des données scientifiques crédibles sur l’activité touristique menée, et faciliter par
la même occasion les prises de décision à tous les niveaux, dans le processus d’aménagement
en cours.
C’est dans cette logique que s’inscrit la présente étude. Elle vise à identifier et mettre en
œuvre un système centralisé, de collecte et de gestion des données, qui soit adaptées aux
exigences contextuelles, et susceptible de répondre aux attentes de toutes les parties
prenantes. Une telle entreprise nécessite dans un premier temps une bonne maîtrise du
contexte local, une implication des différentes parties, et une assez bonne connaissance de
l’outil informatique.
Le présent mémoire se veut être un compte rendu analytique du travail entrepris dans ce sens
du 14 Avril au 30 Juin 2007. Pour ce faire, il est constitué de trois parties concomitantes :
La présentation du cadre de l’étude ;
La présentation de l’Etude et l’approche méthodique
La Présentation et l’analyse des résultats
-1-
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU

CADRE DE L’ETUDE
Le parc National de Loango Sud est, de par sa biodiversité et sa

richesse aussi bien faunique que floristique, l’un des plus beaux
parcs du Gabon. De plus, il est longtemps avant la création des
Parcs Nationaux, l’un des sites touristiques les plus fréquentés du
pays.
Dans cette partie nous ferons une description sommaire du Parc
National de Loango, du village Sette Cama, de la structure
d’accueil (IBONGA ACPE) et du Centre d’Accueil de Setté-Cama.
-2-
Chapitre 1 : Le milieu d’étude

1.1 Le Parc National de Loango Sud
1.1.1 Généralités (Fig. 1 ci-dessous)
Parc National
de LOANGO
(Source : WWF, Juin 2006
Figure. 1 : le Parc National de Loango Sud
Le Parc National de Loango est situé dans la province de l’Ogooué Maritime, au sud-
ouest du Gabon. Il est inclus dans les départements de Ndougou au sud et d’Etimboué au
nord.
Il fait parie du grand ensemble qu’est le Complexe d’Aires Protégé de Gamba (nord-ouest
du CAPG), riche de huit aires protégées distinctes.
Le Parc couvre une superficie de 155.224 hectares, et longe la façade atlantique, sur 120
des 800 km de côte que possède le Gabon.
Le parc national de Loango est accessible par voie lacustre, lagunaire, maritime et
terrestre. La voie aérienne ne concerne que les villes d’Omboué et de Gamba.
Contrairement à plusieurs parcs du réseau des parcs nationaux, l’on dénombre des villages
au sein du parc national de Loango et en zone périphérique. Il compte au total 9 villages :
Ntchongorové, Idjembo-ogoga, Mpembaniambié, Ntoungoumboumba, Ntchonimbani,
-3-
Yombé, Obiro, Bonneterre en bordure de la lagune Ngové au centre nord du parc et de la

localité de Mpivié en zone périphérique.
1.1.2 Statut
Le parc national de Loango a été classé le 30 Août 2002 suivant le décret
N°613/PR/MEFEPEPN du 30 août 2002 portant classement du Parc National de Loango
en application des articles 9, 75, 76 et 90 de la loi n°16/2001 du 31 Décembre 2001,
portant Code forestier en République Gabonaise.
Le même décret fait mention des objectifs du Parc National de Loango comme étant les
suivants :
) « Propager, protéger et conserver la faune et la flore, en particulier les espèces
typiques des lagunes et des zones côtières.
) Gérer leurs habitats (Lagunes, Forets Savanes, Zones côtières).
) Protéger les sites, les paysages ou les formations géologiques de valeur

scientifique ou esthétique au profit du public et à des fins récréatives.
) Développer des activités touristiques.
) Faire participer les intéressés et en particulier les populations locales aux

activités de conservation ».
1.1.3 Caractéristiques abiotiques (CNPN, Janvier 2007)
) Le climat
Le Parc National de Loango est caractérisé par un climat tropical humide dit équatorial,
avec quatre saisons bien distinctes : une petite saison des pluies (Septembre à Décembre),
une petite saison sèche (entre Décembre et Février), une grande saison des pluies (de
Février à Mai), et une grande saison sèche (allant de Mai à Septembre).
) Le sol
L’on compte au total trois types de sol dans le Parc National de Loango (BOURGEAIS
2002)
• Les sols issus de séries sédimentaires crétacées
Il s’agit de sols argilo-sableux à sables fins dominants, bien drainés et profonds. Ils sont
relativement peu humifères. Sols ferralitiques, ils subissent l’influence de la nappe
phréatique en raison de leur topographie.
• Les sols de terrasses
Les sols de terrasses sous savane sont localisés le long de l’Ogooué, en bordure des lacs et
parfois au milieu des plaines marécageuses inondées. Ils sont très profonds homogènes
jusqu’ à plus de 2m. Les sols des terrasses sous forêt ont une forte teneur en matière
organique.
-4-
• Les sols inondés
Les sols inondés sur alluvions récents, sont submergés pendant les crues et donc
affectés par des phénomènes d’hydromorphie temporaire limités à des surfaces réduites.
Ces sols se juxtaposent aux systèmes flèches- lagunes du littoral du parc et s’étendent sur
presque toute la côte gabonaise. Ce sont des sols jeunes construits par les rivières ou la
merL’Hydrographie
Le réseau hydrographique du complexe se divise en deux bassins principaux : le bassin de

la lagune Ndougou et celui de la lagune Ngowé.
.
La lagune Ndougou a une superficie de 733 km2 et draine un bassin de 1 587 km2. Le
rembo Ndogo est son principal tributaire (CNPN, 2007).
La lagune Ngowé a une superficie de 529 km2. Elle draine un bassin versant de 3 667 km2
et son réseau hydrographique varie entre 311 et 643 m/km2.
L’importance économique de cet ensemble fluvio -lacustre est primordiale pour l’activité
touristique car ce sont des voies permanentes de communication.
1.1.4 Caractéristiques biotiques
) Aspect floristique
Le PNLS est marqué par une diversité floristique qui résulte de la multitude de ses
écosystèmes. La forêt de terrain élevé de Loango est la zone la plus riche en espèces et la
plus étendue, dominée par le Diospyros sp. nov (Ebénacées) suivi de l’Entandrophragma
angolense (Méliacées) (CNPN, 2007).
On peut remarquer entre autre la forte présence des mangroves riches en palétuviers
(Ryzophora racemoza) d’une mosaïque savane et forêts.
L’un des attraits du site de Loango est à l’évidence la présence d’une formidable
mosaïque de petits îlots présentant des types de végétations successifs très variés à mesure
que l’on s’éloigne de la plage.
) Aspect faunique
De nombreuses espèces endémiques du Parc de Loango sont de portée mondiale. Plus de

27 espèces de mammifères ont été observés. Les animaux les plus charismatiques sont, à
n’en point douter, les éléphants et les artiodactyles.
En effet, des populations d’éléphants (Loxodonta cyclotis africana) sont particulièrement

observées sur les plages. Le site abrite également le Buffle de forêts (Syncerus caffer
nanus), le Potamochères (Potamochoeurus porcus albifrons)
La présence de primates (Gorilla, gorilla, gorilla), et des félidés (Pantera pardus, Genetta
sarvalina…etc) est confirmée.
-5-
A côté de cette grande faune terrestre répond une mégafaune aquatique marquée par la
présence d’espèces emblématiques comme la baleine à bosse ou rorqual à bosse
(Mégaptera novaeanglia), le lamantin (Trichechus senegalensis), l’Hippopotame
(Hyppopotamus amphibus) et quatre espèces de tortues marines dont : la tortues Luth
(Dermochelys coriacae), sont facilement observées sur les plages et lagunes et demeurent
un réel potentiel pour la valorisation d’un tourisme de nature.
1.1.5 Aspect touristique
La valeur du Complexe pour la conservation de la nature est admise depuis les années 50
et a été officiellement reconnue depuis 1962 par la mise en protection de huit zones
différentes qui composaient le Complexe. Le territoire du Parc National de Loango couvre
en partie ce qui était dans l’ensemble les domaines de chasse et des réserves naturelles de
faune à savoir : Les réserves du Petit Loango et de Setté-Cama et des Domaines de chasse.
De ce fait, la région est reconnue depuis longtemps pour la beauté de ses paysages et les
multiples sites touristiques qu’elle comporte.
Le Parc comprend une mosaïque d’habitats. De cette diversité éco systémique résulte une
diversité des êtres vivants : une grande variété de faune terrestre, Une avifaune variée et
abondante dans les zones humides, des tortues marines en saison de ponte…
Par ailleurs le parc comporte d’autres atouts tels que :
) Une histoire riche : le mystère du nom « Setté-Cama », l’île Ngaley, avec les ruines
de l’église de la mission de St Benoît Labre, la Brigade des Eaux et Forêts, avec les
vestiges de l’époque coloniale…
) Le village de Setté-Cama avec ses artisans
) L’embouchure avec sa géomorphologie dynamique
) Les pêches traditionnelles et sportives
Autant d’atouts qui ne demandent qu’à être valorisés de manière harmonieuse et durable.
En outre, le projet PSVAP a permis l’aménagement de certains circuits touristiques au

sein et en périphérie du parc. Actuellement le tourisme est généré par les différents
circuits existants :
- Au sein même du parc : la Boucle, la Mouana- Mouélé, la Banquette, Mabotso- Sounga,

les Lacs Simba et Sounga, Sounga- Inyougou (circuit ornithologique), Dinera- Simba.
- En périphérie du parc: Dinera-Trois carrières, l’île Ngaley, Magongô, Route Setté-

Cama- Gamba, Sentier nature, Tandle, Visite historique.
-6-
1.2 Le village Sette Cama (fig. 2 ci-après)
Figure. 2 : Un aperçu du village de Sette Cama
1.2.1 Historique et localisation
D’après l’historienne Laure Pascale B. Chevalier (2006), le village de Sette Cama est situé
au sud ouest du Gabon à 350km au sud de Libreville, à 150km au nord de Mayumba. Le
village fait partie de la province de l’Ogooué Maritime, du Canton Haute lagune dans le
département de Ndougou (Gamba). Setté-Cama est construit sur cordon littoral sableux
qui sépare l’océan Atlantique de la lagune de Ndougou (voir fig. 2). C’est le village le
plus proche de Gamba (plutôt le contraire). Il est relié à cette dernière par une piste
sableuse d’environ 38km accessible par véhicules 4x4 ou encore par la voie lagunaire.
1.2.2 Origine de l’appellation

(Sources Unité monitoring WWF-Gamba)
Plusieurs hypothèses sont émises quant à l’origine de ce nom parmi lesquelles nous
pouvons retenir :
• Selon certaines sources, sept portugais auraient péris, noyés près des côtes,
enterrés aux alentours d’une rivière. Ainsi, un cimetière de sept tombes fut créé
sur ce site. Cette circonstance malheureuse allait être à l’origine du nom que l’on
utiliserait de nos jours : « Sette Cama » qui signifierait « sept tombes » en
portugais.
• Roland Pourtier (2006), lui, suppose que le nom « Sette cama » apparaît en 1731
sur une carte du Royaume Loango commandée par le roi de France indiquant les
-7-
noms de « Rio setté » et celui de « Rio camma ». Ces noms semblent designer à la
fois des rivières et un village voir une tribu ou un royaume.
1.2.3 Activités humaines
De nos jours, les habitants de Sette cama soit 150 habitants en 2004 (Emmanuel Mvé
Mébia & al, 2004) avec cinq groupes ethniques (Lumbu, Ngowè, Eshira, Punu et Vili)
vivent essentiellement de la pêche, de l’artisanat, de l’agriculture de subsistance.
Toutefois la pêche est la prémière activité de subsistance Ces activités sont menée dans la
zone tampon périphérique au parc et réservée aux droits d’usages coutumiers. Une des
activités actuelles des populations riveraines est, le tourisme communautaire (et toutes les
activités connexes) qui depuis quelques années a vu son implantation grâce au Programme
Sectoriel de Valorisation des Aires Protégés (PSVAP).
Sétté-Cama dispose entre autre d’un dispensaire, d’une école publique, d’une case
d’écoute (poste radio), d’une brigade des services des Eaux et Forêts.
-8-
Chapitre 2 : L’Organisme d’accueil : IBONGA –ACPE

2.1 Historique et localisation
L’association IBONGA ACPE (Association pour la Connaissance et la Protection de

l’Environnement) fondée le 03 Octobre 1999 par M. Jean-Pierre BAYET, natif du village
Setté-Cama, est une organisation non gouvernementale gabonaise œuvrant dans la
protection de l’environnement. Cette ONG est officiellement reconnue depuis juin 2002,
par récépissé N° 00101/MISPD/SG/CT du 12 juin 2002.
« IBONGA » tient son nom de la traduction locale du mot « tortue » en langue Lumbu.
Elle est représentée par deux antennes au niveau du Gabon. L’une au niveau de Gamba
(bureau exécutif et maison mère) et l’autre au niveau de Tchibanga (Antenne
communale).
2.2 Objectifs principaux
) sensibiliser les communautés locales à la conservation.
) participer à la gestion durable des ressources naturelles.
2.3 Activités en cours
) Education environnementale et formation par le développement d’un

curriculum en éducation environnementale ;
) Information, Education et Communication avec les populations du CAPG à

travers « la caravane de conservation » ou encore, l’organisation chaque année
de la Journée Mondiale de l’Environnement à Gamba et Tchibanga qui attire
plus de 8000 participants et le développement de plusieurs outils de
sensibilisation ;
) La valorisation de l’artisanat local en favorisant sa production et son

accessibilité sur le marché via la case artisanale à l’aéroport de Gamba.
) Le suivi et la recherche sur les tortues marines : depuis 2002, Ibonga suit, un
projet de recherche et de surveillance sur les tortues marins avec six auxiliaires
de recherche locaux par année.
) L’appui à la gestion du PNLS par l’aménagement du centre d’accueil du PNLS
2.4 Capacité opérationnelle ( annexe 1)
IBONGA ACPE est constitué d’une assemblée générale, d’un conseil d’administration de
huit membres, d’un bureau exécutif, de la main d’œuvre non permanentes employées dans
les différentes.
-9-
La capacité opérationnelle d’IBONGA est désormais avérée. Elle est sans doute due à
l’alliance entre une équipe jeune et dynamique et l’expérience apportée par des partenaires
aguerries dont le CNPN (les conservateurs de Loango et Moukalaba-Doudou), le WWF, la
Brigade de faune de Sette cama, Smithsonian Institution, le FFEM, l’IPN, le Ministère de
l’Education Nationale, le Ministère de l’Economie Forestière, le Ministère de
l’Environnement
2.5 Le Centre d’Accueil de Setté-Cama
Dans ses objectifs d’aménagement, le CNPN à jugé utile de mettre en place un Centre
d’Accueil du parc national qui servirait de centre d’information, de point
d’enregistrement, de bureau de coordination des activités touristiques et de vente de
l’artisanat local. En outre, le centre serait doté d’un mini-écomusée, d’une salle de
projection/conférence ainsi que d’un système fiable de gestion des données.
Le centre d’accueil demeure un outil important dans le processus de gestion des activités
touristiques. Dans un environnement assez confus pour le moment, le centre a pour
attributs principaux :
) De coordonner les activités touristiques menées par les opérateurs et les

visiteurs ;
) D’offrir des services d’information et de promotion du parc ;
) De gérer toutes les données relatives aux flux touristiques.
Ce centre devra servir de point focal et de courroie de transmission entre les opérateurs
touristiques et l’administration du Parc.
Le Protocole d’Accord de Coopération relatif au fonctionnement et la gestion du Centre

d’Accueil du Parc National de Loango à Setté-Cama est un document « légal » qui
désigne l’association IBONGA ACPE comme gestionnaire dudit établissement (annexe 2
et 3).
- 10 -
DEUXIEME PARTIE : PRESENTATION DE

L’ETUDE ET APPROCHE
Ce stage s’est déroulé selon un programme pré établit par la

structure d’accueil.
Cette partie nous entretiendra sur la présentation de l’étude c’est-

à-dire contexte, problématique, objectifs et sur la méthodologie
utilisée.
- 11 -
Chapitre 3 : Contexte, Problématique et objectifs de l’étude

3.1 Contexte général
La région côtière du sud-ouest du Gabon est depuis des décennies connue pour la beauté de
ses paysages et le potentiel faunique qu’il recel. Aussi, cette région fait-elle depuis longtemps
déjà, l’objet d’activités touristiques d’ordres divers. Avec la création du Parc National de
Loango, le phénomène à pris de l’ampleur.
Le parc compte aujourd’hui trois opérateurs touristiques. Les populations locales sont
impliquées dans les activités de guidages, d’hébergement et de restauration. Le parc est
tributaire de circuits touristiques appréciés et reçoit chaque année de nombreux visiteurs.
Or, il existe cependant quelques points d’ombre face à cet essor de l’activité touristique. En
effet, il n’est pas rare que plusieurs groupes de visiteurs se retrouvent simultanément dans les
mêmes circuits touristiques. Les données collectées par les différents acteurs (chapitre
précédent) sont insuffisantes et le flux des visiteurs (locaux) non pris en charge par les
opérateurs touristiques demeure difficile à maîtriser.
Aussi, les différents acteurs ont-ils convenu de l’importance de coordonner les activités
menées dans le parc et de gérer de façon cohérente toutes les données qui les caractérisent.
C’est la volonté affiché par les autorités du Parc National en favorisant la mise en œuvre du
Centre d’Accueil de Setté-cama.Un partenariat est donc en cours entre IBONGA, le CNPN et
le WWF pour centraliser et améliorer la gestion de ces données recueillies et ainsi avoir un
aperçu plus claire des activités actuellement effectuées dans le Parc National.
C’est dans ce contexte que se situe notre étude. Elle s’inscrit dans le processus de recherche
des solutions aux problématiques de gestion des activités anthropiques dans les aires
protégées.
3.2 Problématique
Le projet « Valorisation de la conservation de la biodiversité à travers l’éducation, la
sensibilisation et l’interprétation touristique dans le CAPG » subventionné par FFEM et
WWF a permit à IBONGA de matérialiser les différents services du Centre d’Accueil
(écomusée, salle de projection, vente de l’artisanat local, service d’accueil…) et de disposer
des moyens humains nécessaires pour leur fonctionnement. Cependant, au regard de l’intérêt
porté à l’essor des activités touristiques et vu l’inadéquation des systèmes actuels de collecte
et de gestion des données, il conviendrait de déceler la dynamique actuelle des activités
touristiques, et quel serait le mode de gestion le mieux approprié pour disposer de données
fiables et exploitables par tous, quel serait sa conception et son mode de réalisation ?
3.3 Objectifs
3.3.1 Objectif général

Mettre en place un système automatisé de données touristiques
3.3.2 Objectifs spécifiques
Pour ce faire, nous somme appelé à :

) Ressortir le mode de gestion actuel et le critiquer
) Proposer une nouvelle méthode de gestion des dites données
) Concevoir cette méthode de gestion
) Réaliser et expérimenter la base de données proposée
- 12 -
Chapitre 4: Approche méthodologique

4.1 Généralités
Notre étude s’est déroulée en trois étapes distinctes :
4.1.1 L’apprentissage :
Cette étape a porté sur l’apprentissage des principes élémentaires des Systèmes de
Gestion de Base de Données ACCESS, il s’est tenu sur deux semaines à l’ENEF avec
notre tuteur de stage et une semaine à Gamba avec nos maîtres de stage.
4.1.2 La collecte des données et l’analyse des systèmes de gestion en place sur le terrain
Elle s’est tenue sur deux semaines à Gamba et à Setté- Cama. Elle consistait à réaliser des
entretiens avec tous les maillons de la chaîne de l’activité touristique pour en déceler le
fonctionnement, le rôle et les préoccupations de chaque partie (annexe 4). L’issue
principale de cette étape était de faire ressortir le mode actuel de gestion.
4.1.3 La conception, la réalisation et l’expérimentation de la base de données
L’étape précédente ayant permis de collecter les informations de base nécessaires, l’heure
était désormais à la conception et à la réalisation de la base de données : entreprise qui
comporte en elle-même certaines étapes qu’il convient d’énumérer :
) Le choix de la méthode d’analyse
La modélisation constitue un préalable essentiel dans l’optique d’un développement ou de

l’étude d’applications informatives. Il existe plusieurs méthodes d’analyse et de
modélisation de base de données dont nous pouvons citer les méthodes AXIAL, UML,
RACINE, MERISE… La démarche retenue pour la conduite de ce projet était axée sur
MERISE qui est d’une part une méthode conceptuelle et organisationnelle adapté à la
conception des systèmes d’informations, et d’autre part, nous l’avons adopté du fait de
son universalité, de sa référence en matière de base de données dédiée à la gestion des
systèmes, de son utilisation dans le logiciel Power AMC et du fait que nous la maîtrisions
mieux.
C’est une méthode permettant d’analyser un système d’information et de détailler

l’ensemble des données et règles qui le composent afin de comprendre son
fonctionnement et de faciliter la mise en place d’un traitement informatique (NGUIMBI
Serge, 2005).
4.2 Les éléments de MERISE
La démarche est réalisée en plusieurs niveaux durant lesquelles on ne s’intéressera qu’à

certains points dont :
4.2.1 Le Modèle Conceptuel de Données (MCD) (figure 4 ci- dessous)
Il consiste à schématiser les données sous forme de diagramme de la façon la plus simple
sur du papier et ensuite de les transférer sur le logiciel Power AMC. Cela revient à penser
- 13 -
au système d’information sans envisager aucun concept lié à l’organisation, tant du point
de vue des données que celui des traitements. Le niveau conceptuel consiste à poser la
question « Quoi faire ? ». Le résultat permet de produire le Modèle Conceptuel de
Données (MCD) dans le logiciel Power AMC.
Le Modèle Conceptuel de Données est l’élément le plus connu de MERISE et

certainement le plus utile. C’est la représentation de l’ensemble des données manipulées,
ainsi que des relations entre ces données ; les éléments utilisés sont les suivants (Figure
11) :
Les entités : ce sont des objets qui permettent de représenter le monde réel.
Les relations : ce sont des associations entre deux entités qui permettent la
représentation des différents liens existant entre les objets.
Les propriétés : ce sont les attributs ou composantes qui décrivent les objets et leurs
relations.
Les cardinalités : elles indiquent le nombre minimum ou maximum de fois que chaque
entité participe à une relation.
La clé primaire : elle identifie de manière unique un enregistrement.
Entité 1 X, Y X, Y
RELATION Entité 2
Clé-entité1 Clé-entité2
Propriété 2 Propriété 2
Propriété Propriété 3
Cardinalité (X= cardinalité minimale, Y= cardinalité maximale)

Figure 3 : Modèle Conceptuel de Données
4.2.2 Le Modèle Logique de Données (MLD)
Le modèle logique ajoute au modèle conceptuel la notion d’organisation. Le passage de

MCD au MLD se fait selon un schéma de conversion du Système de Gestion de Base de
Données (SGBD) considéré et des cardinalités des relations. Lorsque ces cardinalités sont
supérieures à 1 de part et d’autre de la relation, l’association devient une table. Dans le cas
contraire, elle est supprimée au passage du MCD au MPD.
4.2.3 Le Modèle Physique de Données (MPD)
La construction du MPD est l’étape majeure consécutive au MCD. Le MPD définit la

configuration physique de la base de données et permet d’en connaître les détails. Il prend
en compte les structures de stockage du logiciel et celles des données. Il définit le format
de chaque propriété (texte ou nombre, longueur, obligatoire ou non…). Le logiciel Power
- 14 -
AMC offre aussi la possibilité de générer automatiquement le MPD. (NGUIMBI Serge

2005)
4.2.4 Le Modèle Conceptuel de Traitement (MCT)
Il matérialise l’activité du système d’information sans tenir compte des choix

d’organisation. Il est divisé en processus qui s’exécutent sur les évènements déclencheurs.
Le modèle physique est transféré du logiciel Power AMC au logiciel ACCESS (SGBDR)
qui permet de traiter directement les données.
4.2.5 Le Modèle Organisationnel de Données (MOD)
Le niveau organisationnel consiste à intégrer à l’analyse les critères liés à l’organisation, à

savoir les notions de lieux, de temps, d’acteurs et de poste de travail. Il répond aux
questions « Qui fait quoi ? Où ? Quand ? ». Il permet de faire intervenir les fonctions ou
encore les calculs telles que des sommes, des moyennes, etc.
4.2.6 Le Système de Gestion de Base de Données Relationnelle
• Création des requêtes (figure 5 ci-après)
Les requêtes vont servir à afficher uniquement certaines données contenues dans les tables
selon certains critères. Elles peuvent aussi faire des calculs sur les données, ainsi que pour
créer des sources de données pour les formulaires, les états ou même d’autres requêtes.
Elles servent encore à modifier des tables existantes où à en créer de nouvelles
(NZIENGUI M, 2006).
Table (s) concerné (s)
Propriété (s)
Figure 4 : création de
requête
• Création de formulaire (figure 6 ci-dessous)
Les formulaires permettent d’afficher et de modifier le contenu d’une table. De plus, ils
permettent de manipuler au même endroit des informations provenant de plusieurs tables
simultanément. Il pourrait y avoir par exemple un formulaire qui afficherait dans la même
fenêtre toutes les informations relatives à un touriste et aux activités que ce dernier à
menées dans le Parc (circuits empreintés par exemple).Les formulaires sont créés en
fonction des requêtes.
- 15 -
Figure 5 : création de formulaire
• Création des états (Figure 6 ci- après)
Les états vont permettre l’impression d’enregistrements selon une présentation qui aura
été définie au préalable. La création d’un état ressemble fortement à la création d’un
formulaire et tout comme ce dernier, il est créé à partir d’une ou plusieurs tables ou
requêtes.
Tables et requêtes Propriétés utilisées

utilisées
Figure 6 : création d’état
- 16 -
4.3 Avantages et inconvénients
4.3.1 Avantages
Indépendance physique :
Un remaniement de l’organisation physique des données n’entraînera pas de modification
dans les programmes d’application (traitement).
Manipulation facile des données

Un utilisateur non informaticien doit pouvoir manipuler simplement les données
(interrogation et mise à jour).
Administration facile des données (+Efficacité des accès aux données)

Cette base de données doit fournir des outils pour décrire, permettre le suivi de ses
structures et autoriser leur évolution. Garantie d’un débit et d’un bon temps de réponse.
Disponibilité et Sécurité des données

Exactitude, cohérence et accès facile, rapidité et puissance des données et la non répétition
de celles-ci. Les données peuvent et doivent être protégées contre les accès non autorisés
ou en cas de panne.
4.3.2 Inconvénients
• La non permanence d’électricité dans la zone de Setté-Cama

• L’indisponibilité actuelle de gérant pour le Centre d’Accueil
4.4 Moyens matériels
Le matériel utilisé
• Pour les entretiens
- 1 bloc note
- 1 crayon
- 1 gomme
- 1 questionnaire
- 1 clé USB
• Pour la rédaction
- 1 ordinateur PC de marque TOSHIBA

- Le logiciel Microsoft Office Word 2003
- Documentations sur les bases de données et le Parc National de Loango
• Pour la conception et la réalisation de la base de données
- Papier A3, outil de conception simple

- Logiciel Power AMC Designer, outil de modélisation de base de données
- Logiciel SGBDR ACCESS, outil de développement de l’application
- 17 -
4.5 Résumé de l’approche méthodologique
En définitif, ce travail a suivi les étapes suivantes (Figure 15) :
Recherches bibliographiques
Et apprentissage
Entretien avec les acteurs Collecte des données

du tourisme spécifiques au tourisme et
au centre d’accueil
Compilation des données
Analyse et organisation des données
¾ Modèle conceptuel sur papier

¾ Modèle conceptuel, logique et
physique sur Power AMC
Transfert sur ACCESS
Réalisation de :
¾ Requêtes
¾ Formulaires
¾ Etats
(Source, Koumba Andréas, Juin 2007)
Figure 7 : Approche méthodologique utilisée.
- 18 -
TROISIEME PARTIE : ANALYSE ET

INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS
Toute étude sur la réalisation d’une base de données se focalise
au préalable autour d’un diagnostic.
Ce diagnostic étant établit, cette dernière partie fera office de

présentation et d’analyse des résultats obtenus à la fin de la
réalisation de notre projet.
- 19 -
Chapitre 5 : Etude de l’existant et nouvelles orientations

5.1 Les acteurs du tourisme
5.1.1 Le Conseil National des Parcs Nationaux (CNPN)
L’Arrêté portant Règlement Intérieur du Parc National de Loango Sud stipule dans son
article 5 que, « la gestion du parc national de Loango Sud est confiée au Conservateur,
nommé par décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre chargé des
eaux et Forêts. ». Ainsi donc M. Mihindou Mbina Augustin est actuellement le seul
gestionnaire du parc et représente le CNPN.
5.1.2 La Brigade de Faune de Sette cama
Elle est chargée de veiller sur toutes les entrées et sorties du parc. C’est la police du
parc. Elle gère non seulement les activités touristiques mais toutes les activités du parc.
5.1.3 Les opérateurs touristiques
Le PNLS compte trois opérateurs touristiques
) Le GIC- Tourisme

Nom : Groupement d’Initiative Communautaire
Date de création : 27 Septembre 2006
Fondateur : Moussavou Paga Laurent
Gestion : GIC + Coopérative (Case ABIETU et
Association des écoguides).
Personnel : 4 dont 2 permanents
Eco guides : 2
But : promouvoir l’activité touristique en cogestion
avec les communautés locales
Activité : Ecotourisme
Services : Accueil et réservations (GIC), Guidage
(association des guides) et Hébergement et
Restauration (Case ABETU).
) Sette Cama Safaris
Nom : Sette Cama Safaris

Date de création : fin 2001
Fondateurs : Omanda Otando Christian et Curierre
Claude
Gestion : Omanda Otando Christian
Personnel : 9 dont 6 permanents
Ecoguides guides : 1
But : Valoriser le tourisme dans le PNLS
Activités : Ecotourisme et pêche sportive
Services: guidage + Hébergement + restauration
(Sette Cama)
- 20 -
) Africa Tour Operator

Nom : Africa Tour Operator
Date de création : 2005
Fondateur : Marin Alexandre
Gestion : Roubin Eric
Personnel : 12
Ecoguides : 1 (et 3 Skippers)
But : promouvoir le tourisme avec
pour activité phare la pêche sportive
Activité : pêche sportive et un peu
d’écotourisme
Services : guidage + Hébergement +
restauration (Sette Cama)
5.2 Les documents recensés et leurs descriptions
5.2.1 GIC –Tourisme (figure 8 ci-après)
Le GIC possède trois types de relevé touristique.

- une fiche de renseignement manuel (annexe 5)
- une fiche d’appréciation du confort
- une base de données ACCESS
(Source GIC-Tourisme,
risme, Avril 2007)
Figure 8 : base de données GIC TOURISME
5.2.2 Sette Cama Safari (figure 9 ci après)
Cette agence possède un seul type d’enregistrement des données; un cahier

d’enregistrement donné par le conservateur et calqué sur le registre de la Brigade de faune
de Sette Cama.
- 21 -
Figure 9 : Base de données SCS
5.2.3 Africa Tour Operator
ATO possède un système informatisé de relevé des données, comme le montre cette fiche
tirée du logiciel EXCEL (Figure 10)
(Source : ATO, Avril 2007)
Figure 10 : Base de données ATO
5.2.4 Brigade de Faune
La Brigade de Faune a deux types de système de gestion des données :
) Les données analogiques sont représentées par un cahier d’enregistrement

disponible au bureau de la brigade (figure11).
- 22 -
Figure 11: Base de données manuelle de la Brigade de Faune de Setté-Cama
) les données des cahiers sont ensuite encodées dans une feuille Excel qui est
régulièrement mise à jour (figure 12).
Figure 12: Base de données numérique de la Brigade de Faune de Setté-cama
5.2.5 Conseil national des Parcs Nationaux (CNPN)
Le conservateur perçoit chaque trimestre des rapports d’activités touristiques provenant

des différents opérateurs touristiques. Les données chiffrées contenues dans ces rapports
sont alors reproduites par le Conservateur dans des feuilles de calcul sur tableur Excel
pour l’élaboration de statistiques éloquentes et utiles pour les prises de décisions (figure
13 et 14).
- 23 -
Figure 13: Base de données CNPN
Figure 14 : Statistiques CNPN
- 24 -
5.3 Rôle de chaque entité (figure 15 ci-après)
Figure. 15: Diagramme de circulation actuelle des informations (source Koumba

Andréas, Juin 2007)
TOURISTE
• Fait les réservations
• Paie un package
OPERATEUR
TOURISTIQUE
• Enregistre les touristes
• Prend en charge depuis
l’aéroport
• Héberge
• Etablit des relevés mensuels
bruts des touristes
CONSERVATEUR
• Traite les données sous forme
d’histogrammes de
fréquentation mensuelle des
touristes
• Reverse les taxes au trésor
public
• Verse les droits d’entrées au
parc dans un compte spécial
• Renforce le budget annuel versé

par l’Etat
• Concoure à la résolution de
certains problèmes spécifiques
au parc
5.4 Critiques de l’existant et du mode de gestion actuelle
Le constat général qui se dégage de l’étude des documents recueillis est que :
1. le suivi des activités touristiques du Parc National de Loango sud est manuel et
sommaire.
2. Lorsque des bases de données informatisées existent, (pour ATO, le GIC et la
Brigade de Faune de Setté-Cama), elles restent le reflet des fiches papier encodées
manuellement et les manquements observés en matière de fourniture d’électricité
rendent leur utilisation irrégulière.
3. Le Parc National de Loango sud ne dispose d’aucun outil réel de gestion des
activités touristiques qui son menées en son sein, ce qui signifie que le
Conservateur n’as pas toujours une vision très nette des flux de touristes.
- 25 -
En réalité, le Conservateur du Parc national de Loango sud a un réel besoin d’un outil de
gestion des activités menées dans son parc pour une parfaite maîtrise des flux de touristes
dont il a tout de même la charge puisqu’il est avant toute autre personne, leur hôte
principal.
Le tableau ci-dessous reprend la liste des avantages et défaillances mis en évidences à la

suite de l’analyse des documents présentés ci-dessus.
Acteurs Avantages Inconvénients
Données pas fiables sur la mise à

Présence de divers types
GIC- Tourisme jour
d’enregistrement
Système manuel
Un seul écoguide et gestionnaire

Présence d’un cahier
Sette Cama Safaris Non sécurité des données manuelles
d’enregistrement
Système manuel
Manque d’électricité aux heures

Présence d’un répertoire de de pointe et absence de solution dites
Africa Tour Operator
données numériques de rechange dans ces cas (fiche de
renseignement manuelle)
Absence de surveillance dudit
cahier et non suivi des mises à jour de
Présence d’un cahier
Brigade de Faune la version numérique
d’enregistrement
Accumulation des données
manuscrites
Non vérification des données sur

Présence de rapports
CNPN le terrain, par conséquent, données
manuels et numériques
peu fiables
5.5 Nouvelles orientations (figure 16 ci-après)
1. la nécessité d’uniformiser, d’informatiser et de rendre plus exhaustif les

informations recueillies.
2. la nécessité d’un système de collecte et de gestion des données axé sur le centre
d’accueil, lieu de centralisation et de distribution de toutes les données relatives
aux activités touristiques menées dans le Parc National de Loango sud.
3. La nécessité de former une personne qui sera responsable de la gestion et du
suivi de ce système.
- 26 -
Conception et réalisation d’une base de données dédiée à la gestion des activités touristiques dans le Parc National de Loango Sud
Figure 16: Nouveau Diagramme de circulation de Deux types de touristes :

TOURISTE ) locaux
L’information
) internationaux
CONTACT Rôles :
CONTACTE DIRECT ) effectue les réservations
) paie les droits d’entrées au
parc
) note les guides, circuits,
hébergements, etc.
OPERATEURS TOURISTIQUES
) prend en charge les touristes

) propose des activités
ASSOCIATION DES ECOGUIDES REND COMPTE ) établit un programme de
guidage
) reverse les devises au Centre
d’Accueil
COMITE DE PILOTAGE ) Coordonne et planifie les

CENTRE D’ACCUEIL fréquentations des circuits
) Informe et sensibilise
) enregistre les touristes locaux
) compile les données
) traite les données
RAPPORTE ) reçoit les droits d’entrées des
Se réunit tous les trois mois pour : touristes
) évaluations préliminaires ) analyse les éventuelles
) réajustement et orientations améliorations des activités à
en vue d’un meilleur long et à court terme
fonctionnement des services
) juger de l’efficience ou non CONSERVATEUR
) perçoit les rapports
des mécanismes de gestion
mensuels des activités
touristiques
) rend compte au CNPN
- 27 -
Chapitre 6 : La base de données et les attentes des différents

opérateurs touristiques
6.1 La Base de Données
6.1.1 Le modèle conceptuel de Données (MCD)
Après avoir statué sur les différentes entités nécessaires pour la base de données au
contact des différents acteurs du tourisme, nous avons commencé par établir le modèle
conceptuel sous forme simple sur papier A3 afin de matérialiser les entités et les relations
entre entités. Ce modèle a été ensuite matérialisé sous le logiciel Power AMC (figure 17 ci
après).
Figure 17 : Modèle conceptuel de données sous Power AMC
Ce modèle passe par plusieurs étapes avant d’atteindre le modèle physique de données.
6.1.2 Le modèle physique de données

Après vérification et corrections des données selon le rapport d’erreur suggéré par le
logiciel, on génère le modèle physique. Il est obtenu grâce à la génération du modèle
logique à partir du logiciel Power AMC par vérification de l’intégrité du MCD. Ce model
généré par le logiciel est indispensable pour effectuer le transfert vers le SGBD ACCESS.
- 28 -

Figure 18 : Modèle physique de données sous Power AMC
Ainsi à partir du Model physique, nous avons effectué le transfert sur le logiciel ACCESS
qui est le logiciel de gestion de base de données retenu dans le cadre de ce projet. Cette
opération se fait automatiquement par importation de toutes les tables (entités +
propriétés) et des diverses associations complexes créées dans le modèle conceptuel. On
passe ainsi de 20 tables sur Power AMC à 22 tables (figure 19) toutes prêtes à êtres
utilisées dans ACCESS. Soit deux tables créées automatiquement par le logiciel pour
harmoniser les relations et faciliter la suite du processus.
Figure 19 : Présentation des tables et des associations sous Access
- 29 -
6.1.3 Le Système de Gestion Relationnelle de Base de Données (SGRBD)

• Les requêtes
Pour cette phase nous avons utilisé les différentes tables transférés dans ACCESS. La
nature de ces requêtes est fonction de ce que l’on attend de notre base de données. Toutes
les requêtes créées (16) l’on été en mode création. Il s’agit de :
- achat mensuel - frais de guidage mensuel
- achat produit - guidage
- activité - identité auteur
- activité mensuelle - nombre de touriste/ nationalité
- appréciation guide - observation
- appréciation circuit - observation mensuelle
- appréciation opérateur - vente de produit
- classe produit - vente mensuelle
Figure 20 : Exemple de requête (Source, Koumba Andréas, Juin 2007)
Cette requête vente produit a été créée à l’aide de la table touriste, classe produit et
acheter
• Les formulaires
La création des requêtes a précédé la mise en forme des formulaires. Tous les formulaires
19 formulaires que compte notre base de données ont été créés à l’aide de l’assistant puis
mis en forme de façon manuelle pour en changer la présentation. Il s’agit de :
) achat produit ) Circuits touristiques ) Opérateur
) activité ) Classe produit ) Touriste
) appréciation guide ) Formulaire principale ) Type d’activité
) appréciation circuit ) Gérant ) Vente de produit
) appréciation ) Guide ) Vente locale
opérateur ) Nombre/touriste/nationalité
) auteur ) observation
- 30 -
Figure 21 : Exemple de formulaire
Le formulaire de la figure 21 permet d’apprécier la variété et la précision des

informations prises en compte par la base de données. De ce formulaire, on peut
automatiquement accéder à trois autres formulaires, notamment :

• Le formulaire activités, afin d’enregistrer les informations sur la nature, la
durée et les coûts des activités menées par le touriste et les circuits visités;
• Le formulaire Frais de Guidage pour encoder les informations relatives à la
durée d’utilisation d’un guide et les revenus générés par l’emploi de ce
dernier ;
• Le formulaire vente des produits pour enregistrer tout achat de produit par
un visiteur du centre (touriste ou simple visiteur).
Comme tous les autres objets (Exemples les Etats) de la base de données, tous les
formulaires sont accessibles à partir d’un formulaire Principal qui constitue la page
d’accueil de l’application (Figure 21). Ce formulaire figé, conçu de manière à rendre
pratique la saisie de toutes les informations utiles de la base de données, empêche toutes
manipulations des données par un simple utilisateur.
Il est important de bien noter que certains formulaires permettant l’enregistrement

d’informations obligatoires seront imprimés et mis à la disposition des touristes pour un
remplissage manuel, puis seront encodées dans la base de données informatisée. Cette
opération, bien que située aux antipodes d’un système qui se veut informatisé, est un mal
nécessaire dans la mesure où des lourdeurs dans l’acquisition en temps réel de certaines
informations constituent un handicap et une gêne pour le touriste.
- 31 -
Figure 22 : Formulaire principal
Toutefois des fiches manuelles ont été conçu dans le souci de permettre aux touristes
d’éviter la lourdeur du service informatique (annexe 7).
• Les états (annexe 6)
Tout comme les formulaires, douze (12) états ont été créés en fonction des différentes
attentes. Il s’agit des états :
) Achat mensuel ) Droits

) Activité mensuelle d’entrées/mois/opérateur
) Appréciation circuit ) Frais de guidage
) Appréciation guide ) Nombre touriste/nationalité
) Appréciation opérateur ) Observation mensuelle
) Droits d’entrées/mois/activité ) Vente mensuelle
Ces différents états, qui permettent l’édition de statistiques, reflètent les informations
dont les acteurs auront besoins de façon régulière (par semaine, par mois, par an….).
Désormais il sera possible en un clic, de connaître le nombre de touristes accueillie par
le Parc par mois, les circuits les plus appréciés, le nombre et la nature des observations
fauniques faites par les guides ou encore les touristes en fonctions des circuits empruntés
ou encore les revenus générées par les droits d’entrées au Parc.
- 32 -
6.2 Discussion : Confrontation des résultats et des objectifs initiaux
D’après les termes de référence de notre étude, les objectifs à atteindre étaient les
suivants :
1. Ressortir la dynamique actuelle des activités touristiques ;
2. Faire une analyse critique du système actuel de gestion des activités touristiques
menées dans le Parc National de Loango Sud ;
3. Concevoir une base de données relative à la gestion des activités touristiques

effectuées dans le Parc National de Loango ;
4. Réaliser la base de données sous ACCESS ;
5. Procéder à une expérimentation de la base de données avec ses utilisateurs

potentiels.
Du point de vu pratique, la conception et la réalisation ont demandé beaucoup d’attention

et de persévérance pour arriver à des résultats satisfaisant. Chaque étape de la conception
sur papier jusqu’à l’enregistrement des données dans le logiciel recommandé ayant ses
exigences.
Néanmoins, ces objectifs ont été respectivement atteints. Certains objectifs ont été
renforcés par l’utilisation d’autres logiciels (dont Power AMC pour la conception) en
relation permettant ainsi la facilitation de l’utilisation du logiciel Microsoft Office
ACCESS et la réduction des erreurs parfois commises de manière involontaires. Toutefois
vue le laps de temps qui nous était imparti, nous n’avons pas procéder à l’expérimentation
avec des utilisateurs potentiels, mais plutôt utilisé les données détenues par la Brigade de
Faune de Setté-Cama pour un test d’encodage de données.
Par les résultats disponibles sur les états, l’utilisateur pourra ainsi se forger une opinion
sur le pourcentage de fréquentation fiable de touriste par an. Il en est de même pour les
activités proposées par la fréquentation des différents circuits…
De plus, le Centre d’Accueil est actuellement confronté à la difficulté de se procurer un

gérant répondant aux attentes pour la gestion de ce centre. Cette difficulté a eu pour
désavantage la non formation de personnel capable de gérer la base de données créée.
Enfin, cette base de données a été créée de manière à être exploitable par tous les
opérateurs locaux, c’est-à-dire qu’elle pourrait être utilisée entièrement ou partiellement
par d’autres parcs pour les activités liées au tourisme ou toutes autres activités parallèles.
- 33 -
Conclusion et suggestions
Pour répondre aux normes de création des parcs au niveau international, un Centre
d’Accueil a été érigé dans la périphérie sud du Parc National de Loango. En effet, bien
qu’étant une étape de leur aventure touristique dans le Parc National de Loango, le Centre
d’Accueil aura pour attributs principaux l’enregistrement des touristes et leur information.
C’est dans cette optique qu’une étude sur la dynamique actuelle de gestion de données du
tourisme a été effectuée afin de ressortir le mode de gestion actuel de gestion de données
et d’en déceler les anomalies et de proposer un nouveau mode de gestion. La démarche
utilisée consistait en la récolte des données auprès de différents acteurs de la conservation
concernée par le tourisme dans les alentours du parc et en leur analyse.
Après une profonde analyse sur le système actuel de données, une base de données
informatisée a été créée pour répondre aux différentes préoccupations de gestion et de
centraliser toutes les données des activités touristiques. L’utilisation de cette base de
données ne sera certainement pas systématique compte tenu des manquements qui existes
actuellement sur le site, en tête desquels la fourniture permanente d’électricité dans le
Centre d’Accueil.
En somme cette étude visait en la mise en place d’un outil de gestion et de capitalisation
des donnés sur les différentes activités touristiques. Désormais, le centre d’accueil pourra
enregistrer de façon automatique des informations diverses sur le touriste, ses activités et
tout ce qui lui gravite autours, y compris les appréciations sur les services offerts comme
l’hébergement et la restauration, les guides et les circuits touristiques.
De même il serra possible de consulter la synthèse des données en fonction du temps,
aussi bien du point de vue quantitatif (nombre de touriste par mois, revenus des droits
d’entrées…) que du point de vue qualitatif (le circuit le plus apprécier, l’espèce la plus
observée, le service le plus défaillant…). Bref la base de données vient formaliser le
déroulement de l’activité touristique du parc.
Toutefois, les problèmes les plus importants planent encore sur le Parc National de
Loango Sud. Pour pallier aux manquements pressant nous suggérons
A court terme :
) La réhabilitation de tous les circuits touristiques. En effet les circuits
touristiques font défauts suivants les saisons de fréquentation car certain circuit
sont impraticables selon les changements saisonniers.
) La formation d’éco guides : Le parc compte en ce jour quatre guides certifiés
ce qui est insuffisant face à la demande.
) La formation d’un gestionnaire pour le Centre d’Accueil. Le Centre d’Accueil
est en cours de finition et la base de données prête, un gestionnaire capable de
gérer cet office devrait être recruté et subir une formation adéquate.
) La formation des communautés locales dans des activités connexes au parc
telle que les expéditions, l’artisanat…
A long terme :
) La création de nouveaux circuits touristiques ;
) Le renforcement du suivi de la lutte anti braconnage.
- 34 -
Bibliographie
ANONYME., 2001, Loi 16/01 portant code forestier en République Gabonaise.
Ministère de l’Economie Forestière des Eaux, de la Pêche, chargé de la protection de
la nature. Libreville. 64pages.
BOURGEAIS J. 2002. Plan d’Aménagement du Complexe d’aires protégées de

Gamba. WWF- Gamba
CHEVALIER L, 2006. Esquisse de l’histoire de Sette Cama. Libreville, 40 pages. ok
Conseil National des Parcs Nationaux. 2007- 2012. Plan de gestion du Parc
National de Loango. 92 pages.
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Rapport final. Gamba.
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in HEBDO Information n°452, Libreville, 20 pages.
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Université des sciences du Québec, Montréal. 15 pages.
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communautés rurales des villages Sounga et Sette- Cama dans le sud du parc national
de Loango, rapport de mission », 22p.
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géographiques dans la gestion, le suivi et le contrôle des opérations en milieu
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forêts en informatique. Etudes des cas pratique. Libreville. 10 pages.
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géographiques dans la gestion, le suivi et le contrôle des opérations en milieu
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consommation au Gabon. Mém. de fin de cycle de maîtrise en informatique appliquée
à la gestion. Libreville : IAI. Gabon, 56 pages.
Présidence de la république. 2001. Arrêté portant règlement intérieur du Parc

National de Loango. Libreville. 10 pages.
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touristique dans le Parc National de Loango Sud. Libreville. 5 pages.
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Gabon. Rapport de Stage. Cap Estérias : ENEF, Gabon, 29 pages.
TESSE G. Support de notes ACCESS. Libreville : WCS, Gabon.
WHITE L. & EDWARDS A. 2001. Conservation en forêt fluviale africaine:

Méthodes de recherche, 456pages.
Ressources Internet :
grtesse@wcsgabon.org
www.ibonga.org
http//eric.univ-lyon2.fr/~jdarmont/
Personnes ressources :
M. MIHINDOU Augustin, Conservateur du Parc National de Loango Sud, Gamba.
M. BAYET Jean Pierre, Président Fondateur IBONGA ACPE, Gamba.
M. Sébastien B.VERHAGE, Conseiller en conservation, Projet WWF-Gamba
M. SYSSOU Judicaël, responsable touristique GIC Tourisme, Gamba.
M. MOUSSAVOU PAGA Laurent, initiateur du GIC Tourisme, Gamba
M. PAMBO Jean Alain, chef de site et guide Sette Cama Safaris, Sette Cama.
M. ROUBIN Eric, chef de site ATO, Setté-Cama.
M. MARIN Alexandre, initiateur Africa Tour Operator, Gamba.
M. IBAMBA OGALLA Ghislain, responsable association des écoguides, Gamba.
- 36 -
ANNEXES
Annexe 1 : Organigramme IBONGA ACPE
Annexe 2 : protocole d’accord
Annexe 3 : Centre d’Accueil de Setté - Cama
Annexe 4 : entretien ATO
Annexe 5 : fiche renseignement GIC Tourisme
Annexe 6 : Exemple d’Etat
Annexe 7 : Fiche de renseignement manuelle
ix
Annexe 1 : Organigramme IBONGA ACPE
Assemblée Générale
Conseil
d’Administration
Directeur exécutif :
Hans Magaya
Coordinateur technique :
Gil Avery Mounguéngui
Case Artisanale : Centre d’accueil : Camp tortues : Antennes et clubs :

1 Gérante 2 Responsables 6 Auxiliaires de Gamba et Tchibanga
recherche + de 1000 membres
x
Annexe 2 : PROTOCOLE D’ACCORD
Protocole d’Accord de Coopération relatif au fonctionnement

et la gestion du Centre d’Accueil du Parc National de Loango à Sette Cama
Projet du 19 janvier 2006
4.3.1.1 Entre
Le Conseil National des Parcs Nationaux (ci-après désigné « CNPN »), propriétaire, représenté par
Monsieur Augustin MIHINDOU MBINA, Conservateur du Parc National de Loango-Sud,
Et
IBONGA-ACPE (ci-après désigné « Ibonga »), gestionnaire représentée par Messieurs Hans Gwladis
MAGAYA, Directeur Exécutif et Jean-Pierre BAYET, Président du Conseil d’Administration,
Et
WWF-Gamba (ci-après désigné « WWF »), conseiller technique, représenté par M. Bas HUIJBREGTS
Il a été préalablement exposé que :
Dans le cadre du Programme Sectoriel de Valorisation des Aires Protégées (PSVAP), Composante III,
financé par l’Union Européenne, projet FED 8 ACP GA 009, un appui important a été fourni au CNPN, à
IBONGA et à la Case Abietu pour développer le tourisme communautaire dans le Parc National de Loango
dans sa partie sud.
En collaboration avec le CNPN, le PSVAP-Gamba a financé l’extension et la réhabilitation du « Centre

d’Accueil du Parc National de Loango » à Sette Cama
Aussi, un Protocole d’Accord a été signé en Novembre 2004 entre le CNPN, le PSVAP-Gamba, IBONGA et
le WWF, couvrant la période de Novembre 2004 à Juillet 2005, en vue de :
mettre en place et faire fonctionner à Sette Cama, partie Sud du Parc National de Loango, un
Centre d’Accueil de visiteurs situé à la Brigade de Faune de Sette Cama ;
offrir un service d’éco guides pour les visiteurs du Parc National de Loango Sud et sa périphérie ;
promouvoir à la case artisanale de l’aéroport la vente de l’artisanat local produit dans le Complexe
d’Aires Protégées de Gamba et sa périphérie.
Pour la période de cet Accord de Coopération, IBONGA a sécurisé des appuis financiers du Fonds
Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), de la Coopération Néerlandaise via le WWF, ainsi que
du Programme Régional pour l’Environnement pour l’Afrique Centrale (CARPE) financé par l’USAID,
afin de pouvoir assumer la réhabilitation et le bon fonctionnement du Centre d’ Accueil.
Le PSVAP-Gamba a pris fin en Septembre 2006, et a remis à la disposition du CNPN le Centre d’Accueil
partiellement réhabilité
Ceci étant exposé, les parties ont convenu de ce qui suit :
xi
Article 1 : CNPN, IBONGA et WWF décident de coopérer, pour une période d’un (1) an renouvelable, à
partir du 1ère février 2007, en vue de garantir une valorisation et un bon fonctionnement du Centre d’Accueil
à Sette Cama dans l’optique de son autogestion technique et financière à long terme
Article 2 : Le CNPN s’engage à :

donner la responsabilité de gestion du Centre d’Accueil à IBONGA ;
faire un état des lieux exhaustif des conditions du bâtiment et des meubles avec Ibonga qui sera
joint à cet Accord ;
permettre à IBONGA d’utiliser 25% des recettes des entrées du Parc pour assurer le
fonctionnement à long terme du Centre (salaires des responsables, coûts administratifs…etc.) ;
confier à IBONGA, la responsabilité de coordonner et de planifier la fréquentation des circuits
touristiques reconnus dans le Parc National de Loango-Sud.
Informer et obliger tous les opérateurs touristiques de rapporter toutes activités touristiques dans le
Parc National au Centre d’Accueil ;
Informer et obliger tous les opérateurs touristiques de payer les entrées du Parc au Centre
d’Accueil ;
Informer et obliger aux guides touristiques de se faire enregistrer au centre d’accueil, avant route
visite dans le Parc afin d’assurer une bonne répartition des visiteurs dans l’espace et dans le
temps ;
Informer et obliger aux guides touristiques d’emmener leurs visiteurs au Centre d’Accueil pour
l’enregistrement et le paiement des droits d’entrée avant toute visite dans le Parc National ;
fournir des logements à Sette Cama pour les responsables du Centre d’Accueil ;
accorder l’exclusivité de la vente de produits de l’artisanat et autres produits touristiques (cartes
postales, posters, dépliants…etc.) au Centre d’Accueil ;
promouvoir le Parc National de Loango comme site touristique ;
être l’interlocuteur de tutelle et administratif avec les parties tierces y compris la brigade faune de
sette cama, concernant les modalités dudit Accord de Coopération.
Article 3 : IBONGA s’engage à :

créer un écomusée, une salle de projection ainsi qu’un point de vente et réception au sein du
Centre d’Accueil;
meubler le Centre d’Accueil ; ce qui inclus l’écomusée, la réception/point de vente et la salle de
projection;
équiper le Centre d’Accueil d’appareils audio-visuels ;
mettre à la disposition du Centre d’Accueil avec des matériaux d’information et de sensibilisation
(vidéo, panneaux, affiches, brochures, etc.) en accord avec le CNPN ;
assurer l’entretien du bâtiment en commun accord avec le CNPN;
gérer les recettes d’entrées du Parc collectées selon les modalités préalablement agrées par le
CNPN;
gérer une base de données afin d’inventorier toutes les activités touristiques dans le Parc
organiser la vente des produits artisanaux et autres produits touristiques (cartes postales, posters,
dépliants, etc.) au Centre d’Accueil ;
faire la promotion des services offerts par le centre d’accueil
faciliter la mise à la disposition de guides reconnus par le CNPN aux opérateurs touristiques et aux
visiteurs si besoin est.
engager et former, en accord avec le CNPN, deux responsables pour le Centre d’Accueil ;
ouvrir le Centre d’Accueil chaque jour (sept jour par semaines) de 7 heures à 17 heures ;
Partager quotidiennement les informations relatives aux entrées et sorties des touristes dans le
parc, avec la Brigade de Faune de Sette cama
fournir au CNPN (avec copie au WWF) un rapport mensuel, sur le fonctionnement du Centre
d’Accueil, ainsi que 75% de recettes d’entrées du Parc
fournir au CNPN avec copie au WWF, un rapport technique et financier annuel, sur le
fonctionnement du Centre d’accueil
Article 4 : WWF s’engage à :

xii
renforcer la capacité des deux responsables du centre à travers une formation continue pour une
bonne gestion du Centre d’Accueil ;
développer une base de données pour la gestion des activités touristiques dans le Parc et assurer
la formation de ses utilisateurs ;
fournir, selon la disponibilité et des modalités à définir entre les parties dudit Accord, du matériel de
sensibilisation et touristique destiné à l’exposition ou à la vente au Centre d’Accueil ;
à assister IBONGA dans la réalisation du projet de valorisation du centre d’accueil tel que défini
dans sa convention avec le Fonds Français pour l’Environnement Mondial
à faciliter la recherche de financements supplémentaires pour finaliser la réhabilitation du Centre
d’Accueil et permettre l’achat des meubles et équipements nécessaires, ainsi que le développement
des produits et services additionnels pour le Centre.
Article 5 : CNPN, IBONGA et WWF s’engagent à une coopération effective et à une interaction régulière
sur le déroulement des activités en rapport avec le présent accord.
Article 6 : Les droits d’entrée perçus pour les visites de l’écomusée, ainsi que les événements organisés
dans la salle de projection (films, conférences, exposés…etc.), seront à la disposition d’IBONGA pour
assurer l‘autofinancement à long terme du Centre, selon des taux agréés au préalable par le CNPN.
Article 7 : Toute publication, communication ou produits de quelque nature que ce soit élaborés par l’une
des parties dans le cadre du présent Accord ou faisant référence à cet Accord, et présentés à des tierces
personnes, seront soumises préalablement à l’accord des autres parties.
Article 9 : CNPN, Ibonga et WWF s’accordent à respecter leurs engagements respectifs définis dans le
présent Accord de Coopération, sauf cas de force majeur et dans la mesure des ressources financières et
humaines disponibles. Sont qualifiés de cas de force majeur, tous les événements imprévisibles
indépendants de la volonté des parties, et susceptibles de nuire aux conditions dans lesquelles se réalisent
leurs obligations.
Article 10 : Les changements des termes du présent Accord doivent faire l'objet d'un avenant dont les
termes sont adoptés par consensus par les trois parties.
Article 11 : Chaque partie est tenue de notifier aux autres parties tout manquement au respect des
dispositions du présent Accord.
Article 12 : Tout différend résultant de l’interprétation ou de l’exécution du présent Accord est réglé à
l’amiable entre les parties. Tout différend découlant du présent Accord qui ne pourrait faire l’objet d’un
règlement à l’amiable entre les parties dans les deux mois suivant la notification par une partie à une autre à
débattre d’un tel règlement sera tranché par voie d’arbitrage d’une tierce partie choisie de commun accord.
Si cette décision de tierce partie n’est pas acceptée, le différend est porté auprès du Tribunal compétent de
Port Gentil de la République Gabonaise.
Article 13 : La relation entre le CNPN, IBONGA et WWF est celle de collaborateurs indépendants. Aucune
disposition du présent Accord ne peut être interprétée comme établissant des relations de « joint-venture »
ou de partenariat entre le CNPN, IBONGA et WWF.
Article 14 : Le présent Accord de Coopération est régi par les lois en vigueur en République Gabonaise.
Article 15 : Aucune partie ne sera tenue responsable pour les pertes, dommages, réclamations, ou autres
litiges résultant des actes ou omissions des autres parties. Il est admis par tous que, sous le présent Accord,
aucune partie n’a obligation de fournir un financement ou autres formes de soutien à une autre partie, pour
des besoins autres que ceux définis dans le présent Accord.
xiii
Annexe 3 : Centre d’Accueil de Sette Cama
Source : Koumba Andréas Joëlle
Annexe 4 : Entretien ATO Sette Cama
xiv
Annexe 5 : Fiche de renseignement GIC Tourisme
Annexe 6: Exemple d’état
xv
Annexe 7 : Fiche de renseignement manuelle
FICHE DE RENSEIGNEMENT:
Nom………………………………………………………………............................
Prénom………………………………………..Age…..………Sexe : M F
Profession………………………………………………………………………………………
Nationalité……………………………Boite postale…………………………..………
Adresse …………………………….E-mail ……………………………………………….
Ville……………………………………………Téléphone ………………………….......
Opérateur touristique …………………………………………………………………..
Activités menées ………………………………………………………………………….
Date début activité……………………..Date fin activité……..………..…….
Motivation………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………….
FICHE DE RENSEIGNEMENT:
Nom………………………………………………………………............................
Prénom…………………………………Age…..……… Sexe : M F
Profession………………………………………………………………………………………
Nationalité……………………………Boite postale…………………………..………
Adresse …………………………E-mail ………………………………………………...
Ville……………………………………………Téléphone ………………………….......
Opérateur touristique …………………………………………………………………..
Activités menées ………………………………………………………………………….
Date début activité……………….…Date fin activité………...………..…….

Motivation………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
xvi
Fiche d’appréciation
Date du jour…………………………………………………………………………………………………….
Nom ………………………………………………………………………………………………………………..
Prénom ……………………………………………………………………………………………………………
Adresse …………………………………………………………………………………………………………..
Téléphone ………………………………………………………………………………………………………
Appréciation guide:
Guide………………………………………….………………………………………
BIEN MOYEN NUL

Amabilité
Ponctualité
Connaissance
Transmission
Suggestions……………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Appréciation circuit:
Circuit………………………………………….………………………………………
BIEN MOYEN NUL

Longueur
Richesse
Accessibilité
Obstacle
Suggestions…………………………………………………………………………………………………….
xvii
.………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
Appréciation opérateur:
Code opérateur………………………………………………………………….…………………………
BIEN MOYEN NUL

Qualité accueil
Qualité transfert
Confort chambre
Propreté générale
Qualité service
Qualité repas
Qualité prix/héber.
Qualité prix/repas
Suggestions…………………………………………………………….………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………..
Opinion générale:
Avantage (s) ……………………………………..……………………………..…………….…………..
………………………………………………………………………………………………………………………..
Inconvénient (s) ……………………………………….....……………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………………..
Suggestion (s) ……………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………
xviii

SE Report Database Development For Tourism Activity MGMT Koumba 2007

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SE Report Database Development For Tourism Activity MGMT Koumba 2007

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ECOLE NATIONALE DES EAUX ET FORETS

DIRECTION DES ETUDES

DEPARTEMENT FAUNE ET AIRES PROTEGÉES

PRESENTE ET SOUTENU PAR

KOUMBA ANDREAS JOËLLE

M. STEPHANE LE-DUC YENO M. MOUSSAVOU MAKANGA

(Maîtres de stages) Juillet 2007

Fiche de stage de fin de cycle

Identité du stagiaire : Mlle. Andréas Joëlle Koumba

Niveau d’étude : Adjoint Techniques des Eaux et Forêts (Troisième année)

Institut ou école : Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF)

Département : Faune et Aires Protégées

Domaine concerné : Aménagement des Aires Protégées

Maître de stage : Stephan Le duc Yeno, MOUNGUENGUI. M. Gil Avery

Thème de stage : Conception et réalisation d’une base de données dédiée à la

Organisme d’accueil pour le stage : IBONGA-ACPE et WWF (Gamba)

Durée du stage: 90 jours

Pour mes parents, frères, sœurs et nièces…

Pour m’avoir toujours aimé malgré mes erreurs,

Pour m’avoir toujours orienté dans mes décisions,

Pour m’avoir toujours encouragé dans mes études,

Aussi tenons nous à remercier particulièrement

 Notre tuteur de stage, M. Makanga Moussavou Lucius Bède pour

 Nos maîtres de stage : M. Stéphane LE-DUC YENO et M. Gil Avery

 Le Conseiller Technique Principal du WWF- Gamba, M. Huijbregts Bas et son

 Le Conservateur du Parc National de Loango Sud, M. Mihindou Mbina

 Le Président Fondateur IBONGA ACPE, M. Bayet Jean-Pierre et son

 Tous les opérateurs touristiques du secteur sud du Parc National de Loango

 Tous les agents de la Smithsonian Institution, pour leur disposition à partager

Liste des abréviations

ACPE: Association pour la Connaissance et la Protection de l’Environnement

ATO : Africa Tour Operator

CAPG : Complexe d’Aires Protégées de Gamba

CNPN : Conseil National des Parcs Nationaux

ENEF : Ecole Nationale des Eaux et Forêts

FFEM : Fond Français pour l’Environnement Mondial

GIC : Groupement d’Initiative Communautaire

MCD : Modèle Conceptuel de Données

MCT : Modèle Conceptuel de Traitement

MOD : Modèle Organisationnel de Données

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PNLS : Parc National de Loango Sud

PSVAP : Programme Sectoriel de Valorisation des Aires Protégées

SCS: Sette Cama Safaris

SGBD : Système de Gestion de Base de Données

WWF : Fonds Mondial pour la Nature

Liste des figures

Figure 2 : Un aperçu du village Setté-Cama

Figure 3 : Modèle Conceptuel de Données

Figure 4 : Création de requête

Figure 5 : Création de formulaire

Figure 6 : Création d’état

Figure 7 : Approche méthodologique

Figure 8 : Base de données GIC TOURISME

Figure 9 : Base de données SCS

Figure 10 : Base de données ATO

Figure 11 : Base de données numérique Brigade de Faune Setté-Cama

Schéma communication et enregistrement des données

Figure 12 : Base de données manuelles Brigade de Faune de Setté-Cama

Figure 13 : Base de données CNPN

Figure 14 : Statistiques CNPN

Figure 15 : Circulation actuelle de l’information

Figure 16 : Nouvelle circulation de l’information

Notre tuteur de stage, M. Makanga Moussavou Lucius Bède pour

Nos maîtres de stage : M. Stéphane LE-DUC YENO et M. Gil Avery

Le Conseiller Technique Principal du WWF- Gamba, M. Huijbregts Bas et son

Le Conservateur du Parc National de Loango Sud, M. Mihindou Mbina

Le Président Fondateur IBONGA ACPE, M. Bayet Jean-Pierre et son

Tous les opérateurs touristiques du secteur sud du Parc National de Loango

Tous les agents de la Smithsonian Institution, pour leur disposition à partager