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Ictère
Jaunisse
Étymologie
Ictère dû à une insuffisance hépatocellulaire.
Le terme ictère vient du grec ἴκτερος / íkteros,
« jaunisse », désignant aussi un oiseau de même
1, 2 Traitement
couleur tel que le loriot . D'autres hypothèses
proposent des animaux ayant des conjonctives Spécialité Médecine interne
3
jaunes comme le milan iktivos ou la fouine iktis .
Classification et ressources externes
Selon des croyances antiques, regarder un loriot, CISP-2 D13
ou le placer sur son ventre, guérissait de la
2 CIM-10 R17 (http://apps.who.int/clas
jaunisse et tuait l'oiseau . Pline l'Ancien y fait
3 sifications/icd10/browse/200
allusion dans son Histoire naturelle (livre XXX, 8/fr#/R17)
Remèdes tirés des animaux) en appelant la
4 CIM-9 782.4 (http://www.icd9data.c
jaunisse morbus regius ou « maladie royale » .
om/getICD9Code.ashx?icd9=
Cette dénomination a fait l'objet de nombreuses
782.4)
interprétations selon les auteurs latins, dont celle
5 DiseasesDB 7038 (http://www.diseasesdat
de la couleur de l'or, le roi des métaux .
abase.com/ddb7038.htm)
MedlinePlus 003243 (https://www.nlm.nih.
gov/medlineplus/ency/article/
003243.htm)
MeSH D007565 (https://meshb.nlm.
nih.gov/record/ui?ui=D00756
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 1/14
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Histoire
Antiquité et Moyen-Âge
La jaunisse est signalée dès les premiers textes médicaux, notamment le Traité de diagnostics et
pronostics de la médecine mésopotamienne du IIIe millénaire av. J.-C., où la jaunisse est attribuée
3
au démon Ahhazu (en) qui attaque le foie .
De même, la jaunisse est signalée dans le Talmud de Babylone (chapitre sur les puretés ou Ordre
Taharot) chez les anciens hébreux, et des textes médicaux de l'antiquité chinoise comme le Nei
2
Jing .
En Occident, Hippocrate exclut l'origine divine de la jaunisse, en utilisant le mot ikteros pour en
faire un déplacement de la bile jaune sous la peau. Il décrit plusieurs variétés d'ictères, notamment
des cas groupés saisonniers (Épidémies I et II du Corpus Hippocratique). Dans les Aphorismes, il
en donne plusieurs sur l'ictère, dont « Chez les ictériques, il est fâcheux que le foie devienne dur »
et « Les ictères survenus dans les fièvres les 7e, 9e, 11e et 14e jours sont de bon augure, pourvu que
l'hypocondre droit ne soit pas dur ». Hippocrate aurait ainsi entrevu une distinction entre ictère
3
infectieux et ictère obstructif .
Au ier siècle apr. J.-C., le médecin gréco-romain Rufus d'Éphèse rédige la première monographie
3
sur la jaunisse, intitulée De Ictero. Il distingue trois types d'ictères :
l'ictère survenant à des jours critiques dans les fièvres ardentes : s'il apparait avant le 7e jour
de fièvre l'ictère est mortel, alors qu'après le 7e, il fait tomber la fièvre.
l'ictère du à une chaleur mauvaise du foie, avec urine et excréments bilieux.
l'ictère par obstruction du foie qui empêche la bile de descendre, avec excréments décolorés.
Il souligne que tous les ictériques ne sont pas fébriles ou malades du foie. L'ictère peut se produire
à la suite d'une morsure venimeuse, comme celle de la vipère (ictère par hémolyse du point de vue
moderne).
Il note aussi que les ictères peuvent s'accompagner de démangeaisons (prurit) dans tout le corps. Il
propose un traitement à base de petites saignées répétées et des purgatifs puissants : graines de
3
pourpier, fleur de thym, buglosse, germandrée ...
Dans le Haut-Moyen Âge, en 751, saint Boniface, archevêque de Mayence signale au pape Zacharie
qu'une épidémie d'ictère frappe sa ville. Le pape lui répond avec le conseil d'isoler les malades, ce
3, 6
qui serait la première mention d'isolement pour une épidémie de jaunisse .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 2/14
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Au xixe siècle, la jaunisse épidémique ou « jaunisse catarrhale » est décrite lors des guerres
napoléoniennes et durant la guerre de Sécession. Cependant, jusqu'au début du xxe siècle, la thèse
médicale dominante est que toutes les hépatites sont liées à une obstruction des voies biliaires. En
effet, le pathologiste Rudolf Virchow (1821-1902) avait démontré par autopsies que l'inflammation
8
du cholédoque se retrouvait dans l'ictère catarrhal .
xxe siècle
Au tournant du xxe siècle, les travaux de médecins chimistes,
9
comme ceux d'Albert Robin(1847-1928) , divisent les ictères en
deux catégories : ceux d'origine hépatique par diffusion de bile,
et ceux d'origine sanguine par pigments sanguins. En 1903,
10
Augustin Gilbert montre que ces pigments sanguins sont des
pigments biliaires et qu'ils proviennent de la dégradation de
l'hémoglobine. Il oppose aussi l'ictère « cholurique » (à urines
foncées contenant de la bile) et l'ictère « acholurique » (à
urines claires dépourvues de bile).
La situation reste confuse, les médecins cherchent à relier ces classifications avec les situations
cliniques rencontrées sur le terrain. Ils se basent sur trois types d'examens : les analyses
chimiques, le tubage duodénal (prélèvement par sonde) et l'histopathologie des tissus
11
hépatiques .
De façon générale, dans les années 1940, deux grands types d'ictères sont opposés : les ictères
hémolytiques et les ictères hépato-biliaires. Mais le tableau des jaunisses ne se complète vraiment
6
que dans la deuxième moitié du xxe siècle, avec la découverte des différentes hépatites virales .
Physiopathologie
État normal
La bilirubine est formée à partir de l'hémoglobine provenant de l'hémolyse physiologique
(destruction en fin de vie) des hématies ou globules rouges. Environ 250 mg de bilirubine sont
12
produits chaque jour par un adulte moyen à partir du catabolisme de l'hème , avec une
13
concentration plasmatique normale inférieure à 20 μmol/L .
La plus grande partie de cette bilirubine est liée à l'albumine, sous la forme de bilirubine non
conjuguée (normalement moins de 15 μmol/L). Cette forme est liposoluble, elle est captée par les
14
cellules du foie (hépatocytes) pour être conjuguée avec l'acide glucuronique .
Cette bilirubine conjuguée est une forme hydrosoluble : elle est aussi présente dans le plasma
(normalement moins de 5 μmol/L) pour être éliminée dans la bile et passer dans l'intestin. Au
niveau du côlon, la bilirubine conjuguée est transformée par les bactéries en urobilinogènes. La
14
plus grande partie est éliminée par les selles sous forme de stercobiline .
Une partie des urobilinogènes est réabsorbée par l'intestin : une fraction est éliminée par les reins
(urobiline dans les urines), une autre fraction est reprise par le foie pour être éliminée dans la bile.
15
Ce dernier circuit est appelé cycle entérohépatique .
La bilirubine est donc dite libre (ou indirecte) jusqu'à la conjugaison hépatique, puis conjuguée (ou
directe) ensuite. Évacuée par voie urinaire, elle donne sa couleur jaune à l'urine et par voie fécale
leur couleur marron aux selles.
État pathologique
Un ictère, ou jaunisse, est causé par l'excès dans le sang de bilirubine, situation qui entraine une
13
coloration généralisée des téguments allant du jaune au bronze .
La jaunisse apparait de façon évidente (regard non médical) lorsque le taux de bilirubine dans le
12
sang dépasse une cinquantaine de μmol/L . Sinon, un ictère conjonctival ou de la sclère,
14
commence à apparaître à partir de 30 μmol/L , et selon l'expérience du clinicien, l'ictère est
13
détectable de visu vers 40 μmol/L .
Cette bilirubine en excès peut être de la bilirubine conjuguée ou non conjugués, par deux
mécanismes principaux l'hémolyse et la rétention de bilirubine ou cholestase.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 4/14
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Dans les ictères par hémolyse, le foie et les voies biliaires sont
normaux, mais les globules rouges sont détruits en grande
quantité. Il existe alors une surproduction de bilirubine non
conjuguée, non hydrosoluble, non éliminée par les urines qui
restent claires (jaune clair).
Enfin, des maladies génétiques peuvent expliquer des ictères à bilirubine non conjuguée (déficit
enzymatique de la conjugaison, comme la maladie de Gilbert), plus rarement des ictères à
14
bilirubine conjuguée sans cholestase (comme le syndrome de Rotor ).
Clinique
L'examen d'un sujet ictérique donne des éléments d'orientation : pour savoir s'il s'agit d'un ictère à
bilirubine conjugée ou à bilirubine non conjuguée, pour déterminer en premier lieu les situations
14
d'urgence, et pour le choix des examens à faire à la recherche des causes possibles .
13
La sensibilité de l'examen clinique est faible et varie selon l'expérience du clinicien .
Interrogatoire
L'interrogatoire porte sur les antécédents du patient (alcool, maladies hépatiques, antécédents
familiaux…), les signes apparus des semaines avant l'ictère (amaigrissement, prurit, douleurs
articulaires), les signes ayant précédé immédiatement l'ictère (fièvre, douleur de l'hypocondre
droit…), et enfin les circonstances de survenue (épidémie en cours, retour de voyage, transfusion,
16
prise médicamenteuse …).
Des modifications de l'état mental ou des troubles de la conscience orientent vers une
12
encéphalopathie hépatique, notamment en cas d'astérixis .
Examen
L'examen relève d'éventuels signes cutanés comme l'angiome stellaire orientant vers une
insuffisance hépatique, des lésions de grattage liées à un prurit, un xanthelasma évoquant une
16
hyperlipémie… ainsi que la présence ou non d'une ascite .
Il apprécie l'intensité et l'étendue de l'ictère. L'ictère doit être distingué d'une coloration jaune par
ingestion excessive de carotène alimentaire (légumes verts et jaunes) ou par prise médicamenteuse
(quinacrine, exposition aux phénols…). Un ictère tirant vers le vert oriente vers une obstruction
biliaire prolongée, alors que vers le jaune-orange il est plutôt compatible avec un trouble de la
16
cellule hépatique .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 5/14
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La succession en quelques jours de douleur-fièvre-ictère, dans cet ordre, est très évocateur
13
d'angiocholite .
Biologie
Le bilan biologique vise à confirmer ou à préciser le mécanisme et l'origine de
12, 14
l'ictère :
Imagerie
Ces examens sont distingués en non-invasifs et invasifs. Les examens non-invasifs sont utilisés en
première intention, dans le but d'évaluer une obstruction des voies biliaires, l'état du foie et du
pancréas, l'état vasculaire… Il s'agit de :
La biosie du foie est réservée aux cas dont le diagnostic reste incertain malgré les examens
12
standards, et uniquement pour déterminer ou préciser un traitement .
Causes
la maladie de Gilbert (ou syndrome de Gilbert) : il s'agit d'une maladie héréditaire récessive,
fréquente et bénigne, due à un déficit en enzyme hépatique glucuronosyltransférase. L'ictère
survient à l'occasion d'un stress physique (effort, jeûne, prise d'alcool ou de médicament) ou
émotionnel. Cette situation ne nécessite aucun traitement.
le syndrome de Crigler-Najjar est une forme plus grave et plus rare du même déficit, mais
12, 14
par des mutations différentes .
L'étiologie de ce type d'ictère (par cholestase) peut être localisée à deux niveaux : au niveau des
voies biliaires extrahépatiques (obstruction), ou au niveau du foie (intrahépatique par anomalie de
14
la sécrétion biliaire ou par insuffisance hépatocellulaire ).
Cholestase extrahépatique
Il s'agit d'une obstruction, le plus souvent avec dilatation, des voies biliaires. Les trois principales
causes sont :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 7/14
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Cholestase intrahépatique
Les voies biliaires ne sont pas dilatées. Dans les cas où la
cholestase s'associe à une insuffisance hépatocellulaire aiguë
12, 14
(cytolyse hépatique), les principales causes sont :
Ictère néonatal
Un nouveau-né a normalement, dans ses premiers jours de vie,
18
une bilirubinémie libre élevée de façon temporaire à cause :
Dilatation des voies biliaires due à
une obstruction (scanner, en section
d'une production accrue de bilirubine (2 à 3 fois
transversale).
supérieure à celle d'un adulte) : les globules rouges
contenant de l'hémoglobine fœtale doivent être
remplacés par des globules chargés d'hémoglobine A
(adulte). Cela provoque une destruction importante de globules en très peu de temps.
d'une immaturité hépatique : insuffisance de la captation et des systèmes enzymatiques de
transformation de la bilirubine libre en bilirubine conjuguée.
d'une augmentation du cycle entéro-hépatique par absence ou insuffisance de flore
intestinale. La bilirubine conjuguée n'est pas transformée en urobilinogène, elle est
réabsorbée et déconjuguée. Ce processus est favorisé par le jeûne.
Cet ictère normal, à bilirubine libre, est dit physiologique. Il apparait vers le 2e ou 4e jour de vie
19
chez plus de la moitié des bébés nés à terme . Habituellement peu intense, il est cliniquement
visible lorsque la bilirubinémie est supérieure à 70 μmol/L, il est plus difficile à voir chez les bébés
18 20
à peau noire , et plus fréquent chez les bébés d'origine asiatique .
En maternité, pour la surveillance courante des ictères peu intenses, on utilise un instrument
18
transcutané à évaluation optique, qui ne remplace pas le dosage sanguin quand il est nécessaire .
20
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 8/14
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20
Cet ictère physiologique n'a pas besoin d'être traité . Il disparait vers le 10e jour de vie, dans la 2e
semaine. Sa disparition est précédée par des urines colorées qui sont initialement claires à la
18
naissance .
Ictère au lait de mère : il concerne 1 à 3 % des enfants nourris au sein. Cet ictère peu
intense persiste toute la durée de l'allaitement maternel, qu'il ne contre-indique pas. On peut
en faire le diagnostic en chauffant le lait maternel à 60 °C avant de le donner, tiède, à
l'enfant : l'ictère disparait.
Ictère du prématuré : il est présent chez 80 % des prématurés. L'ictère est plus intense et
plus dangereux. La bilirubine libre est d'autant plus neurotoxique que l'enfant est d'autant
plus prématuré.
La neurotoxicité de la bilirubine libre tient à son affinité pour les lipides et à sa capacité de
traverser la barrière hémato-encéphalique. Elle est donc d'autant plus grande que le taux sanguin
de bilirubine libre est élevé et la barrière hémato-encéphalique perméable (immature). Le risque
majeur est alors l'encéphalopathie par hyperbilirubinémie ou ictère nucléaire, par atteinte
irréversible des noyaux gris centraux de l'encéphale. Les séquelles en sont la choréo-athétose et la
18, 21
surdité .
18, 20
Les principales causes des ictères par hémolyse sont :
incompatibilité fœto-maternelle, le plus souvent par incompatibilité rhésus, puis système ABO
et autres systèmes plus rares (Kell, Duffy, Système Kidd (en)) ;
ictère infectieux : dû à une infection du nouveau-né, par mécanisme double (hémolyse et
hépatite) ;
maladies génétiques du globule rouge : déficit en G6-PD, maladie de Minkowski-Chauffard ;
ictère dû à la résorption d'hématomes importants consécutifs à un accouchement difficile :
bosse séro-sanguine, céphalhématome, etc.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 9/14
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La cause la plus fréquente est l'atrésie des voies biliaires (35 à 41 % des cas), c'est la première cause
à éliminer, par sa fréquence et sa gravité, car le pronostic est conditionné par l'urgence chirurgicale
18 , 22
(dérivation bilio-digestive ) .
22
Puis viennent par ordre de fréquence décroissante :
Traitements
Il concerne surtout les hyperbilirubinémies sévères les plus fréquentes (ictères à bilirubine non
conjuguée, par hémolyse).
Dépistage et objectifs
Le dépistage est clinique et biologique, basé sur la présence de facteurs de risques, selon des
23
recommandations nationales actualisées faisant l'objet de discussions .
Il se base essentiellement sur des niveaux d'hyperbilirubinémies interprétés selon des tables
spéciales ou nomogrammes, prenant en compte le poids de naissance et l'âge post-natal en heures.
Par exemple, une hyperbilirubinémie sévère (à risque neurologique) pour un nouveau-né à terme
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 10/14
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est définie comme une bilirubinémie totale supérieure à 340 μmol/L dans les 96 premières heures
23, 24
de vie, ou 420 μmol/L après la 96e heure .
L'objectif du traitement est de réduire ou stabiliser une hyperbilirubinémie excessive pour prévenir
un risque neurotoxique. La poursuite de l'allaitement fait partie du traitement avec des tétées
23
fréquentes et régulières à raison de 8 à 12 par 24 h , pour favoriser l'élimination de la bilirubine
via les selles et l'urine.
Photothérapie
C'est le moyen principal des hyperbilirubinémies néonatales.
On place l'enfant en couche avec protection ophtalmique sous
des lampes émettant de la lumière dans la région spectrale
bleue entre 420 et 490 nm, optimum à 460 nm, pour que cette
lumière dégrade la bilirubine. La photothérapie peut être
conventionnelle ou intensive selon la dose fournie (intensité
23
lumineuse fournie à la peau et durée d'exposition ).
Photothérapie pour ictère néonatal.
La photothérapie est efficace pour réduire le taux de bilirubine,
mais sa capacité à prévenir la survenue d'un ictère nucléaire
reste discuté. La photothérapie peut avoir des effets indésirables tels que la séparation de la mère
24, 25
et de l'enfant, une hospitalisation prolongée, ou un léger risque augmenté de convulsions .
Exsanguino-transfusion
Ce procédé consiste à échanger une grande partie du sang du sujet. Il est indiqué en cas
hyperbilirubinémie sévère, interprétée selon les courbes d'indications (nomogramme) :
20
notamment lorsque ce taux augmente trop rapidement pour être traitée par photothérapie ou
lorsqu'il existe des signes évocateurs d'encéphalopathie hépatique (ictère nucléaire). En France,
23
elle ne peut se faire qu'en maternité de type III (dotée d'une unité de réanimation néonatale ).
Malgré sa rareté, la persistance de cas d'ictères nucléaires dans tous les pays développés souligne la
nécessité de recommandations actualisées selon les données internationales, tout en évitant de
23, 25
majorer le stress parental .
Notes et références
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(ISBN 978-2-84902-177-4), p. 1783 et 2164.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 11/14
31/03/2024 10:17 Ictère — Wikipédia
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octobre 2020, p. 12–23 (ISSN 2046-2484 (https://portal.issn.org/resource/issn/2046-2484),
PMID 33042523 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/33042523),
PMCID 7538924 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/7538924),
DOI 10.1002/cld.1018 (https://dx.doi.org/10.1002/cld.1018), lire en ligne (https://www.ncbi.nlm.n
ih.gov/pmc/articles/PMC7538924/pdf/CLD-16-12.pdf), consulté le 9 juin 2021)
3. Jean-Louis Payen et Michel Rongières, « Histoire des hépatites : I. De la jaunisse au virus »,
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coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 2013, 2127 p. (ISBN 978-2-07-012910-2), p. 1243 et 1980
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5. « Ictère dans le dictionnaire de Panckoucke (1818) (https://www.biusante.parisdescartes.fr/hist
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www.biusante.parisdescartes.fr (consulté le 3 juillet 2021)
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Cambridge, Cambridge University Press, 1993, 1176 p. (ISBN 0-521-33286-9), chap. VIII.57
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Voir aussi
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Articles connexes
Voies biliaires
Bile
Bilirubine
Jaune
Liens externes
Note de l'Académie Nationale de Médecine concernant l'ictère nucléaire (http://www.academi
e-medecine.fr/detailPublication.cfm?idRub=27&idLigne=2053)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 13/14
31/03/2024 10:17 Ictère — Wikipédia
Bibliographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ictère 14/14