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1.

Les critères de définition du domaine public en France et en Côte d'Ivoire sont


généralement similaires. Ils incluent généralement les éléments suivants :
- L'affectation du bien à l'usage direct du public.
- L'appartenance à une personne publique.
- L'inaliénabilité du bien, c'est-à-dire qu'il ne peut pas être vendu ou cédé
sans autorisation spéciale.
- L'imprescriptibilité, signifiant que la personne publique conserve ses droits
sur le bien indéfiniment.

2. La jurisprudence retient différents critères pour qu'un bien entre dans le


domaine public d'une personne publique, notamment :
- L'affectation à un service public.
- L'intention de la personne publique de l'affecter à l'usage public.
- L'aménagement et l'entretien du bien par la personne publique.

3. En droit ivoirien, le domaine public se divise en domaine public naturel (comme


les rivières, les lacs) et en domaine public artificiel (comme les routes, les
ponts, les bâtiments publics).

4. Les règles de protection du domaine public en France et en Côte d'Ivoire peuvent


varier, mais en général, elles incluent :
- L'interdiction d'aliéner le bien sans autorisation.
- La protection contre toute occupation sans droit.
- La possibilité de procéder à des expropriations pour cause d'utilité publique.

5. Les termes définis :


- Expropriation : Le processus par lequel une autorité publique prend la
propriété d'un bien privé, généralement contre une indemnisation, pour des motifs
d'utilité publique.
- Enquête commodo incommodo : Une enquête publique permettant de déterminer si
un projet ou une opération est de nature à causer un avantage (commodo) ou un
inconvénient (incommodo) à la collectivité publique. Cette enquête vise à évaluer
les impacts du projet sur la population et l'environnement.

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