Vous êtes sur la page 1sur 6

La propriété publique

Au sein de la propriété public on distingue deux types de biens : la domanialité publique et la domanialité privée. Le
domaine public et le domaine privé constituent ensemble la propriété publique. Il est juste de dire qu’il existe un
domaine publique appartenant à une personne publique et il existe un dom privé appartenant à un personne publique. Le
domaine public peut être légal ou administratif. Il sera légal lorsque un texte prévoit que telle ou telle dépendance fait
partie du domaine publique. Il sera administratif lorsque c’est par application des critères initialement jurisprudentiel
qu'on arrive à identifier une dépendance domaniale.

Qu'elles sont les origines de la propriété publique en droit administratif des biens?

Si on parle de propriété publique cela suppose que les personnes publiques sont titulaires d’un droit de propriété sur
leur patrimoine. La question de la propriété publique n’est pas évidente. Initialement, les juristes frçs n’appréhendaient
l’Etat que comme un personne morale de droit privé. A partir de ce moment où l’Etat était conçu comme une personne
morale et que cette personne était un personne morale de droit privé il était difficile de parler de propriété publique.
Cela ne veut pas dire que certains biens ne devaient pas bénéficier d’une protection particulière. Sous l’Ancien régime
il existait le domaine de la couronne, ce domaine ne pouvait appartenir qu'au roi = les routes, les rivages de la mer etc.
Ces biens devient bénéficier d’une protection particulière en raison de leur utilité. Cette protection consistait
essentiellement dans l’impossibilité pour le roi de céder certaines dépendances du domaine public . Le roi n’avait pas
la maîtrise de ces biens, c'est le principe celui d’inaliénabilité de ces biens. Il est impossible pour le roi de céder ses
biens. A cette époque la plupart des auteurs évoqués davantage un droit de garde qu’un droit de propriété. Le droit de
propriété est composé de l'usus abusus fructus et lorsqu'il manque l’abusus il n’y a plus de droit de propriété ) . Au 19 ème
siècle on parle toujours de droit de garde et de droit de surintendance On est loin d’avoir une définition aboutie du
dom public. Dans ces conclusions sur l’affaire 1909 compagnie des chemins de fer d’orléans et ville de Paris le
commissaire du gouvernement Romieu commençait son raisonnement concernant l'émergence et l'existence de la
propriété publique . Dans cette affaire elle est implicite et sera explicitement consacrée en 1923 Piccioli CE. Le CE
présente le port de la ville d’Oran comme «appartenant à l’Etat». Il y a un reconnaissance qu'un bien pouvait
appartenir à une personne publique.

Attention à revoir La discussion prend définitivement fin avec la décision du conseil constitutionnelle de 1986
par laquelle le juge constitutionnel qui consacre le principe de la propriété publique Avec cette décision il n’y a pas
plus doute juridique il existe des propriétés publiques puisque différente personnes publiques sont propriétaire de
différent type de bien. La propriété publique existe à côté de la propriété privée et dispose d’une protection équivalente
à celle dont bénéficie les personne privées sur leur patrimoine. Or ceci ne s'oppose pas à ce que la propriété publique
relève d'un régime juridique spécifique : c'est à dire d'un régime juridique particulier parfois plus favorable ou plus
contraignant du reste pour le propriétaire. Ce régime est une nécessité mais en réalité pour l’essentiel la spécificité se
cantonne à 2 principes :

1) L’insaisissabilité des biens publics

L’insaisissabilité des biens publics emporte leur exclusion du champs d’application des voies d’exécution de droit
commun. Dans son arrêt BRGM de 1987 la Cour de cassation a érigé ce principe d’insaisissabilité en principe
général du droit valant y compris à l’égard des personnes publiques exerçant un activité industrielles et commerciales.
Aujourd’hui, la règle est codifiée . Cette règle est un principe de valeur législative. Cela veut dire que législateur est
libre de la supprimer, de la nuancer ,d’y déroger , et prévoir que tout ou partie les biens des personnes publiques seront
de nouveau saisissables. Cpdt, si le principe d’insaisissabilité n’a pas de valeur constitutionnelle, le législateur ne
pourrait porter atteinte à ce principeà certaines occasion . porter atteinte au principe d’insaisissabilité revient à porter
atteinte au principe de continuité du Service public. Aucune règle constitutionnelle n’impose le principe
d’insaisissabilité des biens publics, il n’a qu’une valeur législative or il existe bien un principe de continuité des services
publics à valeur constitutionnelle. Si le législateur devait supprimé toute référence au principe d’insaisissabilité dans le
cgppp, il pourrait le faire à la condition de distinguer les types de bien. Le législateur pourrait le faire uniquement pour
les bien qui ne sont pas affectés à un service public et donc qui ne porte pas atteinte au principe de continuité.

Le principe d’insaisissabilité prive la possibilité d’obtenir la réalisation de leur droit de créance En effet Le CE a bien
conscience de cette difficulté juridique, cela explique la décision société fermière de campoloro Dans cette affaire une
commune avait résiliée un marché public, cette résiliation s’était révélée fautive. La commune a été condamné à payer
une somme importante mais elle ne disposait pas des fonds nécessaires à l’indemnisation du cocontractant. Le CE a
jugé que le titulaire de la créance pouvait saisir le préfet afin que celui-ci fasse vendre les biens de la collectivité pour
collecter la somme nécessaire au recouvrement de la créance. Le préfet peut faire vendre uniquement les biens non
indispensables à la continuité du service public.
La protection des biens publics peut constituer un frein à l’efficacité administrative. La conséquence est que les
personnes privées vont prendre compte de la fragilité de leur situation par l’absence de garantie seront frileux à réaliser
des investissements sur le domaine public car en cas de problème ils ne pourront pas recouvrer leurs créances. Le
législateur a mis en place par une loi de 1988 le bail emphytéotique administratif pour les biens collectivité territoriale.
La seconde problématique est que le domaine publique est une richesse que l’on doit exploiter. Or dès qu’on laissera
les personnes publique dans une situation d’insécurité elle n’accompliront pas les efforts nécessaires à la valorisation du
domaine. Cela est un frein à l’efficacité administrative. ( à revoir )

2. pp d’incessibilité à vil prix

Ce principe procède de l’interdiction faite aux personnes publiques de consentir des libéralités. Dans sa décision
le Conseil constitutionnel affirme la valeur constitutionnel du principe incessibilité à vil prix. Il faut retenir de cet
décision que le Conseil constitutionnelle oppose l’intérêt gnrl aux fins d’intérêt privé. Ce principe se retrouve dans un
arrêt du Merghi CE selon lequel l’administration ne doit jamais payer une somme qu’elle ne doit pas. C’est la
prohibition des libéralités. Vendre un bien à un prix inférieur c’est quelque part consentir une libéralité. Les personnes
publiques ne sont pas là pour faire des cadeaux à des personnes pour des fins d’intérêt privé car cela serait contraire à
l’intérêt général. La première chose à retenir est que l’on peut pas vendre un bien à un prix inférieur à sa valeur. La
personne publique peut céder un bien à des fins personnelles du moment qu’elle ne vend pas à un prix inférieur à sa
valeur.`La seule exception admise est que que la personne publique vende un de ces biens à un prix inférieur à sa
valeur lorsque eu égard à ses caractéristiques le bien se révèle invendable. Cela serait presque faire perdre de l’argent à
la collectivité que de le garder.
Les biens du domaines privé appartenant au publique peuvent ê vendu à une personne privé poursuivant des fins
d’intérêt privé si le bien est vendu à un prix équivalent à sa valeur. Le prix de cession peut être inférieur à sa valeur
si la finalité de l’opération est d’intérêt général.

Le conseil d'état ne fait pas un application stricte du principe insaisissabilité à vil prix c'est à dire qu'il est tout a fait
admissible de pouvoir céder un bien du domaine public à un prix inférieur à sa valeur si le but est de protéger l’intérêt
générale dans un arrêt commune de FOUGEROLLES cette commune à céder une parcelle appartenant à la commune à
un franc symbolique à une entreprise a première vu la cession est légal. Le conseil d'état a juger que la cession était
légal parce que l'entreprise à créer de l'emploi . Le juge a apprécié l’opé comme étant d’i gnrl. Le juge recherchera au
cas par cas si les contreparties justifient que le cession soit faite à vil prix ( la contrepartie soit doit être suffisante et qu'il
est dans l’intérêt générale ) si a contrario la vente est sans contrepartie la jurisprudence considère que la vente est
maintenu et l'acquéreur engage sa responsabilité contractuel il devra réparer le préjudice subi du concontractant qui
pourront être équivalent au véritable prix de la valeur du bien

Le principe de précarité d’occupation du domaine public conduit les cocontractants de l’administration à ne pas
investir autant qu’il le devrait sur le domaine public. Cette situation est regrettable
I- L’identification du domaine public
Il existe un domaine public naturel et un domaine public artificiel. La première distinction à faire sera davantage
domaine public admin et domaine public légal. Il arrive que le législateur décide que tel ou tel type de bien fera partie
du domaine public ou n’en fera pas partie. Il existe un domaine privé par détermination de la loi comme il existe un
domaine public par détermination de la loi. Le domaine privé par détermination de la loi sont : les forêts domaniales,
chemins ferroviaires.. Le domaine public par détermination de la loi c le domaine légal. En dehors du domaine public
légal, le domaine public sera administratif tout dépendra du comportement de l’administration.

Chapitre 1 : Le domaine public administratif

Le domaine public administratif est institué à l'article L2111-1 cgpp « dom public d’une personne publique est
constitué des biens lui appartenant qui sont soit à affecté à l’usage direct du public soit affecté à un service public
dans ce cas qu’il fasse l’objet d’un aménagement indispensable à l’exécution des missions de ce service».

Section 1 : la propriété publique


I- Les personnes susceptibles d’être propriétaire d’un bien public.
Toutes le personnes publiques et rien de que les personnes publiques sont susceptibles d’être propriétaire d’un
domaine public. Autrement dit, toutes les entités administratives dotées de la personnalité juridique sont susceptible
d’être propriétaire d’un domaine public. Le cgppp distingue : l’Etat, collectivité territoriales, les établissements
publics. Les personnes publics sui generis détiennent également un domaine public.On distingue 2 catégorie
d’établissement public industriel et commercial ou les établissements administratifs. Une difficulté Concernant, les
épics la question est plus délicate, la jurisprudence et la doctrine ont longtemps hésité à admettre un dom public pour les
épics. En effet, les épics gèrent des services publics et ne pas leur reconnait la possession d’un domaine public
conduirait à rompre les critères identification du domaine public et la notion d’établissement public. C'est pour cette
raison que le CE a reconnu la possession du domaine public au epic dans un arrêt CE MANSUY. Le CG3P a repris
cette jurisprudence Mansuy.
Le cgppp prévoit que ces personnes sui generis son soumis à domanialité public Le CE a rappelé dans un
arrêt un avis agence France presse, que seule les personnes publiques peuvent ê pp d’un domaine public. Comme l’a
expliqué le CE lorsqu’une personne privée est créée à l’initiative d’une personne publique qui en contrôle
l’organisation, son fonctionnement et qui lui procure l’essentiel de ses ressources. Cette personne privée doit ê
regardée comme transparente ainsi les contrats conclues par elle sont administratifs Boulogne Billancourt de 2007.
Cette J de 2007 a été rendue par le CE Un certains nbr de contrat administratif ne peuvent conclu sans une procédure
de publicité et mise en concurrence. Pour contourner les règles de commande publique certaines personnes publics
avaient cherchés des montages En effet le Code de la commande public imposait à la personne publique de choisir
d’attribuer le marché à l’opérateur économique qui aurait formulé l’offre la plus avantageuse. Il y aura une
impossibilité de choisir un cocontractant en particulier. Ainsi, pour se donner la liberté de choisir son cocontractant la
personne publique créait une association, personne morale de droit privée, non soumise au Code de la commande
publique qui pouvait donc conclure le contrat avec qui le souhaite.

Le CE souligne qu’il faut aller au-delà des apparences, ce n’est parce qu’une association conclut le contrat
qu’il s’agit d’une contrat privé, il se peut qu’elle soit créer par une personne publique pour satisfaire un besoin.
Dans cette hypothèse elle est qualifiée de transparente et on applique les règles du Code de la commande public. On
peut très bien adopter le même raisonnement pour les règles de la domanialité publique quand bien même le CE ne
s’est pas prononcé sur la question. ont peu imaginer que le CE puisse décider de transposer sa jurisprudence de 2007
Boulogne Billancourt au question de la domanialité. Cela permettrait d’empêcher la personne public d’échapper
aux règles rigoureuses de la domanialité publique par la création d’une association à qui elle transmettrait tous ces
biens. Or une personne privée ne peut détenir un domaine public. Ainsi, même en présence d’une association
transparente ce seraient les règles de la domanialité publique que l’on appliquerait, mais les biens en eux-mêmes ne
ferait pas partie du domaine public. ces biens sont des pp privés et à ce titre, sont insusceptibles d’appartenir au
domaine public. Uniquement les personnes publiques peuvent être propriété d’un bien public. Ce qui évince les
personnes privés mais également les personnes étrangères. Les personnes étrangères y compris les personnes
publiques étrangères ne peuvent ê propriétaire d’une dépendance domaniale. La question des biens appartenant à une
personne publique française implantée à l’étranger n’est pas réglée par le cgppp. (on ne peut pas exclure l’hypothèse
d’un bien situé à l’étranger relevant du régime de la domanialité publique.) En effet, l’Etat peut ê propriétaire de biens
sur le territoire et sur un territoire étranger. Ainsi, ils peuvent ê affectés à un service public culturel pour peu qu’ils
aient fait l’objet d’un aménagement indispensable. Les conditions de la domanialités publiques seraient remplies et le
règles de la domanialité devraient s’appliquer ainsi le bien devrait relever du domaine public.
II- Une propriété exclusive et immobilière
- Exclusive
Tout bien qu’une personne personne public ne détiendrait pas exclusivement relève de son domaine privé Ce pp est
resté constant et a été réaffirmé à l’occasion de la décision du CE de 1994 Compagnie d’assurance préservatrice
foncière.. dans se litige , des locaux étaient occupées par la direction générales des impots (lot privé dont l'état était
propriétaire ) et il y avait des locaux qui appartenait à des personnes privés . Il existait par ailleurs des parties
communes. Le CE a décidé ces règle essentielles de la copropriété étaient incompatibles avec le régime de la
domanialité publique, dès lors le bien ne peut relever du domaine public. L'assemblée générale de copropriété pouvait
imposer modification des parties communes et pouvaient modifier la destination des parties privatives. L’assemblée
générale pouvait dès lors porter atteinte à l’affectation du bien légalement. Il ne sera dès lors pas possible de défendre
l’affectation du bien, ainsi le bien relève de la pp privé.

- Immobilière
La propriété pour faire partie du domaine public doit ê exclusive et en principe immobilière. Cela ne signifie pas qu’il
n’existe pas de domaine public mobilier. La majorité de la doctrine et la jurisprudence a longtemps était défavorable
à l’idée d’un domaine public mobilier. Ces biens ne méritent pas bénéficier d’une telle protection notamment de
l’application du principe d’inaliénabilité. C’est la raison pour laquelle la J n’a pas appliqué aux biens meuble les
mêmes principe dégagé pour le biens immeubles

Mais certains biens meubles nécessitent parfois une certaine protection. Cela explique pourquoi le J de longue date
pose de exceptions au pp. Le ja a pu considérer que faisait partie du domaines public l es stalles funéraires dans une
Eglise communale, CE Commune Barran. C’est ainsi que la Cour de cassation dans un arrêt montagne c réunion des
musée de France de 1963 a eu à se prononcer sur le régime juridique applicable à des tableaux détenus par un musée.
Ces tableaux faisaient partie du domaine public dès alors que leur conservation et leur préservation était l’objet même
du service public. Le muée est affecté à un service, à ce titre il fait partie du domaine public. Ainsi, les biens que le
musée a vocation à conserver, préserver nécessitent la même protection que les biens immobiliers. Cette position a été
retenue par le législateur Le cgppp ne va pas retenir exactement le même raisonnement. Le cgppp reconnait l’existence
d’un domaine public mobilier mais il ne le définira que de manière synthétique. . Cet article est insatisfaisant car il a
une dimension subjective. A la simple lecture du texte on ne peut pas clairement déterminer si le bien fait partie du
domaine public ou non. Le principe fait que c'est grâce l’affectation qui fait entrer le bien dans le domaine public en
fonction que les conditions soient remplies ou non. Seul le juge peut déterminer au cas par cas quels biens entreront
dans le champs de la propriété publique en déterminant si objectivement il y a un intérêt public à ce que le bien fasse
partie de la propriété publique.

Section 2 : L’affectation.

Dans ces conclusions sur l’arrêt Marécar de 1935 le commissaire du gouvernement Latournerie définissait
l'affectation c'est à dire que l’affectation d’un bien correspond à la destination bien, cad ce à quoi il doit servir.
L’administration a le choix d’affecter ou non ces biens à des fins d’i gnrl. Lorsqu’il est affecté à l’i gnrl cela peut
justifier l’intégration bien dans le domaine public. L’affectation ne va pas être régler de la même façon en fonction de
la date antérieure ou postérieure à l’adoption du cgppp . Selon le CGPPP le bien est affecté soit à un service public à la
condition qu'il ait fait un aménagement indispensable ou bien à l 'usage du public. La distinction entre avant et après le
CG3P va se faire autour de la question de aménagement.

I- L’affectation à l’usage du public.


Le critère du srvc public s’est développé au début du 19 ème et 20 siècle. Ce critère du svrc public aurait pu mettre un
terme au critère de l’usage du public or Il n’en a rien était. Dans l’arrêt du CE Marécar de 1935 les cimetières sont
affectés à l’usage du public et doivent dès lors ê compris dans les dépendances du domaine public. Le cimetière fait
partie de ces dépendances qui en réalité sont affectés aussi bien à l’usage du public qu’à un service public. Il y a une
double affectation de ce bien. Or la jurisprudence se contente d'affecter les cimtière à l'usage du public .Le CE ne
précise pas qu’il y a une double affectation de ce bien. C’est pour lui une manière évidente pour insister sur le fait
que la seule affectation à l’usage direct du public de ce bien permet de faire entrer le bien dans le domaine public. Il
faut une affectation à l’usage du public. Les biens affectés à l’usage du public ne nécessitent pas par un ailleurs
aucun aménagement pour entrer dans le domaine public.La J a évoluée. En 1935 lorsque l’on lit l’arrêt Marécar de
1935 la simple affectation du bien à l’usage du public suffit à le faire rentrer dans le domaine public. En 1956 dans un
arrêt Sct le Béton le CE consacre le deuxième type d’affectation : l’affectation du bien à un service public. Le CE
prévoit que l’affectation du bien à un svc le fait renter dans le domaine public à condition que ce dernier ait fait
l’objet d’aménagement spéciaux. Il y a deux hypothèses l’affectation du bien : l’affectation du bien à l’usage du
public et l’affectation du bien à un service pourvu qu’il ait fait l’objet d’un aménagement spécial permettant de le faire
entrer dans le domaine public.
Un arrêt de section de 1975 Dame Gozzoli :Dans cette affaire le CE a considéré que la plage était du domaine publique
parce qu’elle était affecté à l’usage du public et qu’elle faisait l’objet d’un entretien dans des conditions telles qu’elle
devait ê regardée comme bénéficiant d’un aménagement spécial a cet effet. A partie de cet arrêt l’aménagement
spécial devient une nécessité. Si la simple affectation à l’usage du public continuée de suffire pour faire entrer le bien
dans le domaine public alors il n’aurait pas eu besoin de constater l’aménagement spécial.Pour les biens affectés
postérieurement à l’entrée en vigueur du code 1 er juillet 2006 cette double condition de l’affection à l’usage du public et
de l’aménagement n’existe plus. La seule affectation à l’usage du public suffit à faire rentrer le bien dans le cadre du
domaine public.Ces deux catégories de dépendances ne relèvent pas tout à fait de la même logique. Les biens affectés
à l’usage du public sont mis à la disposition de l’ensemble des administrés. Ces biens vont bénéficier du pp de liberté
d’utilisation. Dans le même temps des biens affectés à un svrc vont nécessiter une protection accru et d’autres pas
nécessaire. De plus, les biens affectés à l’usage du public compte tenu de l’intérêt qu’ils revêtent pour l’intérêt
général doivent bénéficier de cette protection particulière et à ce titre entrer dans le domaine public. Ainsi, il n’y a
pas de lieu de distinguer en fonction qu’ils fassent l’objet d’un aménagement indispensable au fonctionnement du
service public . Une telle distinction viendrait porter atteinte à une unité de bien qui méritent de recevoir un même
traitement au niveau de leur régime.

II- L’affectation au service public


C’est à la faveur de la décision Sct le Béton de 1956 que le CE consacre une seconde hypothèse d’affectation du bien, il
s’agit de l’affectation du bien à un service public. Cette nouvelle hypothèse d’affectation ne se substitue pas à
l’affectation du bien à l’usage du public mais s’ajoute à elle. L’arrêt le Béton de 1956 prévoit que les services
industriels et commerciaux sont traitées de la même manière que les service public administratif. L’affectation d’un bien
à un svrc public emporte domanialité à la condition que le législateur ne s’oppose pas à cette qualification. Le
législateur a pu nier toutes domanialités a des biens qui sinon renteraient dans le champs d’application de la J ou cgpp
L2111-1 pour limiter l’étendu du domaine public. La auteurs du cgppp ont souhaité llimiter les biens pouvant entrainer
dans le domaine P en imposant le terme « indispensable ». Selon un arrêt rendu par le Le TC dans un arrêt de 2007
Doucedame, Le TC fait une application de la jurisprudence Le Béton au regard du CGPPP entrée en vigueur au 1 er
juillet 2006. Même si le CGPPP n’œuvre que pour réduire le domaine public pour l’avenir, il exercer une influence pour
les faits antérieurs à son entrée en vigueur. Il y a une évolution de la notion d’aménagement spécial dans une
décision . Brasserie du théâtre de 2009 du CE, la question posée par cet arrêt était celle de la juridiction compétente
pour connaître d’un refus de renouvellement d’un titre d’occupation. Il y avait un théâtre et une brasserie est autorisé à
occuper un emplacement dans le théâtre pour y exercer une activité de restauration qui profite non slmt aux usagers du
service public culturel. Le CE devait se prononcer sur l’appartenance de cet emplacement au domaine public ou au
domaine privé.Dès lors que l’on se trouve dans le domaine public, il est fait application du droit administratif. Dès lors
que l’on se trouve dans le domaine privé, il est fait en principe application des règles du droit commun. Le TC aura
vocation a trancher le litige de compétence par une décision Brasserie du théâtre en 2010. Ainsi, si le TC a eu à
connaître de cette question c’est parce que le CE a admis que l’emplacement occupé relevé du domaine public. En effet
dans d'autre arret le CE considère que même lorsque l’ouvrage est du domaine public il peut y avoir en son sein des
portions qui relèvent du domaine privé. Dans cet arrêt le CE réaffirme la non rétroactivité du CGPPP. Le bâtiment est
affecté à un service public et il est relevé que ce bâtiment a été spécialement aménagé pour permettre l’exercice du
service public. La difficulté était de savoir si la dépendance occupé par un commerçant relevé du domaine public ou du
domaine privé. En réalité, le juge administratif va inventer deux notions : la domanialité globale et la domanialité par
accessoire . Le CE aurait pu faire application de la domanialité globale ou de la domanialité par accessoire qui aurait
permis de considérer que le bâtiment dans son entièreté aurait relevé de la domanialité publique alors même qu’il
n’aurait pas remplis les conditions posées par l’article 1211-1 CGPPP.
Le CE refuse de faire application de la domanialité par accessoire ou de la domanialité globale, Le CE relève que
l’occupation en cause relève du domaine privé car il n’est pas affecté ni à l’usage du public ni à l’usage du public.

III- Les facteurs d’extension de la domanialité publique


La préoccupation constante du CGPPP a été de limiter l’expansion du domaine public or la jurisprudence à construit
des facteurs d’extension de la domanialité publique. Le CGPPP n’abandonne pas ces facteurs d’extension mais en réduit
la portée. Ces facteurs d’extension il y en a deux:
A- La domanialité publique virtuelle

Cette domanialité n’a pas tjrs existé c’est quelque chose qui a été créé de manière prétorienne dans une J 1985
Association Eurolat et crédit foncier de France Le CE a dégagé une solution que la doctrine a qualifié de domanialité
publique virtuelle Dans cette affaire le CE a commencé par rappeler l’interdiction pour l’administration de constituer
des droits réels sur le domaine public en raison du pp d’imprescriptibilité qui est le corollaire du pp d’inaliénabilité .
Le principe d'inaliénabilité est un principe à valeur législative dont le législateur est libre de pouvoir y déroger Le
second apport de la J est l’impossibilité de constituer des droits réels non plus sur le domaine public mais sur le
domaine privé qui a vocation à devenir à terme du domaine public ( application des règles du domanialité ).il s'agit
d'éviter des situations difficiles et incompatible avec les règles de la domanialité publique. LE CG3P ne se prononce pas
sur la question de la domanialité virtuelle qui est une création jurisprudentiel. Le CE précise que le CGPPP ne rétroagit .
Il conviendra de faire application de la domanialité virtuelle pour les faits antérieurs au CGPPP pour les faits postérieurs
il n’en sera pas fait application. L’arrêt de 2016 Commune BAILLAGURES le CE confirme que la domanialité
virtuelle n’est pas abandonnée. Le CE considère que le passage du domaine privé dans le domaine public est certain
à partir du moment où les travaux aux aménagements sont entamées. Il n’est pas possible de faire application de
l’article 1211-1 CGPPP car les travaux ne sont pas encore achevés. Il conviendra alors d’appliquer les règles de la
domanialités. Auparavant, c’était bcp plus souple car le seul fait de conclure des marchés pour réaliser les
aménagements ou la demande d’un permis de construire permettait l’application de la domanialité publique par
anticipation. Ainsi bcp de biens dont on été pas certains dont qu’ils feraient partie à terme du domaine public se voyait
appliquer les rgls de la domanialité publique par anticipation. Cela devenait une source d’insécurité juridique.

B- Les domanialités publiques par accessoire et globale


Ce sont des notions utiles mais elles présentés l’inconvénient de contribuer à l’hypertrophie du domaine public. La
domanialité par accessoire est une notion que le CE a admis de longue date. Permettant qu’un bien public qui ne
remplit pas toutes les conditions pour rentrer dans le domaine public puisse relever du régime de la domanialité et
cela parce qu’il est un accessoire d’une dépendance du domaine public. Le principe est que pour qu'un bien fasse
partie du domaine public meme par accessoire il doit appartenir à une personne publique . Jusqu’à l’adoption du GCPP
le juge se fondait pour identifier un accessoire: La condition d’utilité (lien fonctionnel) signifie que le bien accessoire
est nécessaire pour que le bien principal puisse remplir pleinement la finalité d’intérêt général qui est la sienne.La
condition d’indissociabilité du bien principal (lien fonctionnel) signifie que dès lors que le bien est indissociable du
bien inscrit dans le domaine public devait bénéficier du même régime.A partir du moment où c’était une alternative
cela faisait rentrer dans le domaine public bon nbr de bien. Les auteurs du CG3P on imposer non plus des critère
alternatif mais cumulatif ;
Il pose deux conditions : il faut à la fois un lien physique (le caractère d’accessoire indissociable) et un lien fonctionnel
(il concoure à l’utilisation du bien sans aller jusqu’à ê indispensable à l’utilisation du bien public). Il y a un certain
nombre de biens qui restent du domaine public malgré l’entrée en vigueur du GCPP. En revanche, un certain nombre de
locaux tel que l’exemple Brasserie du théâtre pouvait ê du domaine public par le passé et ne l’ont plus été du fait de
l’entrée en vigueur du Code. Dans l’affaire de la Brasserie du théâtre de 2009, il s’agissait d’un emplacement du
théâtre qui était dédié à la détente et à la restauration des usagers du service public culturel. Par ailleurs, l’occupant
pouvait également ouvrir son établissement au public en dehors des horaires d’ouverture et accueillir des personnes qui
n’avaient pas la qualité d’usager du service public et étaient des utilisateurs lambda. Il n’y avait pas de discussion au
regard du lien fonctionnel, la brasserie permettait de concourir au fonctionnement du service public culturel sans pour
autant lui ê indispensable. Le CE s'oppose à ce que l'ont puisse voir cette emplacement comme du domaine public par
accessoire. ( lien physique insuffisant pour faire entrer le bien dans le domaine public)

Dès 2009, le CE est bcp plus exigeant pour identifier une dépendance du domaine public. L’idée générale est celle que
seul bien réellement affecté à l’usage du public ou à un service public cad à un intérêt générale doivent bénéficier de
ce régime particulier. Dans l’affaire Brasserie du théâtre de 2009 le CE aurait pu faire application de la théorie de la
domanialité globale cad considérer l’immeuble comme un tout et lui appliquer le régime de la domanialité publique.
Ainsi, la cellule en question est resté une dépendance du domaine privé de la commune. La domanialité publique
globale n’est pas de la domanialité publique par accessoire. : dans la domanialité global ce qui compte véritablement
c'est le lien physique Il s’agit d’une construction prétorienne.Le commissaire du gouvernement Galmot avait exposé
une théorie = il faut unifier le régime juridique de la dépendance et appliquer le régime de la domanialité publique
pour le tout alors même que certaines parties de la dépendance ne remplissaient pas les conditions d’appartenance au
domaine public. Par exemple il y a eu une application de la domanialité publique pour les aréoports pour les ports
fluviaux

Le CGPPP reste silencieux quant à l’application de la domanialité globale. Une partie de la doctrine considère que
le CE a abandonné ce mécanisme et pour d’autres auteurs le silence ne vaut pas abandon. La première interprétation
reviendrait dire que le Code régirait l’intégralité de la matière, ce qui est critiquable. Le fait que le GPPP ait traité
l’accessoire sans se prononcer sur la domanialité globale ce qui laisse penser qu’il a abandonner la seconde . De
plus, ce n’est pas parce que le Code n’en fait pas mention qu’il y a une obligation pour le juge ne pas recourir à cette
logique. En outre, si le législateur est capable de définir des dépendances qui relèvent de cette logique cela veut dire
qu’il reconnait l’existence de cette technique et qu’il ne nie pas son utilité. CC : Autant la domanialité publique
virtuelle n’est pas de la domanialité publique en tant que telle car le bien relève du domaine privé mais ce voit appliquer
le régime protecteur de la domanialité publique. Lorsque qu’il s’agit de la domanialité globale ou de la domanialité par
accessoire, le bien est intégré dans le domaine public

Vous aimerez peut-être aussi