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Résumé d’un document scientifique

Chapitre 1– Pr. Nada Chedid – 20-01-2021

La série de ces cours sert à :


- Effectuer les recherches
- Ecrire des articles et des revues de littératures
- Apprendre a comment faire la mémoire de fin d’étude.
- Savoir écrire un projet de recherche
- Lire la littérature scientifique et en tirer les informations qui nous importent…
Ce cours va nous permettre de faire un résumé d’un document scientifique,
apprendre a lire un résumé et en tirer les informations essentielles.
Le document scientifique vient dans des formats très divers :
1. La Revue de littérature/ Review article
Quand on parle de revue de littérature, on est en train de
dire qu’on a pris un sujet et ce sujet on en a vu tout les
détails dans ce que d’autres personnes ont écrit. Ce n’est
pas moi qui est en train de créer quelque chose, je suis
entrain de chercher, de prendre les mots clés ou
Keywords :
Keywords : ce sont les mots a partir desquels si je les
mets sur une recherche internet, je vais pouvoir trouver
des articles les correspondant. Quand on va écrire un
article, on va choisir les mots clés qui sont les mots qui
indiquent le plus le sujet de l’article.
Si moi je suis en train de chercher et je mets « Zirconia
Dental Implants », je vais avoir une liste plus ou moins exhaustive d’article. Après
moi je vais choisir ce que je vais trouver intéressant.
Si je veux une revue de littérature pour avoir une idée du sujet, sur ce qui a été fait
avant, c’est ce que je vais prendre, ce type d’article.
Le but de cet article est de discuter les propriétés mécaniques, la biocompatibilité
des implants en zircone.
Il faut faire attention quand on va prendre un revue de littérature, on va avoir des
articles un peu plus vieux et d’autres plus récent : il faut voir ce qu’on cherche :

1
- S’informer uniquement sur le sujet : dans ce cas meme les articles anciens
peuvent avoir une importance, les articles de bases qui sont le premier
article qui a été écrit sur quelque chose, la première revue de littérature
quand quelque chose a été décrit ; donc meme s’il date de 30-40 ans, ils
peuvent être intéressant.
- Conduire une recherche scientifique : prendre des choses plus récentes

2. Case report / cas clinique:


Un case report en général, c’est écrit quand il s’agit d’un
sujet qui n’est pas très répandues : maladies rares
(exemple : un syndrome qui est l’insensibilité
congénitale à la douleur, il y a des gens qui ont cette
maladie genetique, qui ne ressentent pas la douleur, ce
qui fait que quand ils ont des caries par exemple, ils ne
peuvent pas avoir mal, donc ils ne savent pas qu’ils ont
des caries, à moins qu’elles ne soient découvertes
fortuitement.
Quand on parle de case report, il s’agit généralement
d’un seul cas. Si on regarde plus dans la littérature, si on veut travailler le sujet, la
plupart des articles qui seront écrits sur un sujet de maladie rare ça sera un case
report parceque ce n’est pas quelque chose qui touche un grand nombre dans une
population.
Dans le résumé et dans l’introduction, il sera mentionné qu’il s’agit d’un case report
« THE CASE » : UN SEUL CAS.
Suite au case report, dans certains cas qui au fil du temps commence a
s’accumuler, s’il y a un dentiste ou un médecin avec beaucoup de cas. Au fil du
temps, le dentiste/DR accumulent des informations et par la suite on pourra publier
ce qu’on appelle un case séries.
3. Case séries :
Dans ce case séries, il s’agit des lésions
cutanées d’origine dentaire, c’est-à-dire
quand on a une cellulite, une infection
dentaire. Ca c’est quelque chose qu’on
trouve rarement aujourd’hui, étant donné
qu’on utilise les antibiotiques ….

2
Ici, c’est une étude sur 28 patients : mais le dentiste n’a pas vu ces 28 patients en
meme temps : il les a vu entre 1994 et 2017 (soit 23 ans).
Le case séries donnent plus d’informations que le case report, puisque maintenant
on a des choses qu’on peut comparer de cas a cas.
4. Article scientifique/original article :
Il rapporte une recherche, une hypothèse qui
compare parfois 2 médicaments, 2 traitement, qui
est scientifiquement conduite, qui contrôle
beaucoup de facteur et va trouver un résultat. Elle
est très bien considérée comme littérature
scientifique car c’est de là qu’on peut retirer les
informations qu’on peut ensuite appliquer sur nos
patients en clinique.
Quand on va faire une recherche que ca soit dans
le cadre du diplôme de fin d’étude ou plutard dans
le cadre de la spécialité : on va trouver un sujet
originale, conduire la recherche…
5. Revue systématique :
Il y a une différence entre la revue de littérature et la revue systématique.
 Revue de littérature : parle d’un sujet en général, elle peut s’appuyer sur
des livres/articles scientifiques qui ont écrit l’article.
 Revue systématique : prend un sujet et décide de voir ce qui a été publiée
scientifiquement sur ce sujet ; émet des critères sur le choix des articles
qu’elle va réviser. Par exemple, ils ne vont pas prendre tout ce qui a été écrit
sur le sujet, ils vont uniquement prendre les articles qui ont été publiée suite
a une recherche faite sur les êtres humain par exemple ; suite a une
recherche qui a été publiée dans un certain type de revue. Et après tous ces
critères, quand ils commencent par le mot clé, ils vont parfois avoir 3000
articles au début. Quand ils commencent à appliquer leur critère pour choisir
parmi ces 3000 articles ce qu’ils veulent utiliser pour leur revue
systématique, ils peuvent finir a la fin avec
peut être 10 ou 15 articles seulement qui
correspondent au critère de sélection qu’ils
ont.
Donc, une revue systématique, c’est un
document scientifique très important, meme si ce

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n’est pas une recherche originale, ça prend en considération seulement les
recherches originales de grande qualité dans un certain domaine.
Par exemple ici, c’est : psychosocial effect of cleft lip and palate (les fentes
palatines ce qu’on appelle communément un bec de lièvre), c’est une revue
systématique des effets psychosociaux de cette fente sur les enfants et les
adultes. Donc ce qu’ils font c’est qu’ils recherchent sur Medline (anciennement),
sur les moteurs de recherches scientifique (PubMed ou autres) ; et c’est la ou on
va choisir l’article.
6. Méta-analyse :
Elle a encore des critères plus sévère pour
choisir les articles. Elle compare les résultats
des recherches scientifiques pour essayer de
retirer des recommandations (Guide-lines)
evidence based (basée sur la science).
Aujourd’hui on ne peut plus parler d’art dentaire,
on parle de science et de médecine dentaire bien
que la partie art est encore dans notre façon
d’effectuer nos soins en particulier les soins
restaurateurs mais les décisions cliniques que
nous prenons sont basées sur une science, sur de la recherche.
La métanalyse sert a réellement retrouver les points communs entre des
recherches différentes selon des critères préétablit par la personne ou le groupe
qui a effectué la métanalyse sur lesquels on peut s’appuyer solidement pour
prendre des décisions cliniques.
7. Scientific symposium report :
Il y a un symposium ou une réunion qui visent à retrouver un consensus ou une
idée générale, rassembler les idées de facon a ce que tout le monde commence
a regarder la meme chose d’une manière a peu pres similiaire.
Exemple : En parodontologie, il est tout a fait recent que les gens comemcent a
utiliser a peu près le meme type d’indice. Les maladies parodontales ont été
longtemps classées selon l’auteur qui a écrit l’article ou le chapitre dans le text
book, donc il a fallu beaucoup de travail de la part des chercheurs de beaucoup
de pays differents, de sociétés différentes pour arriver a des terminologies que
tout le monde regarde de la meme façon.

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Quand on parle de carie
dentaire par exemple, tout le
monde parle meme jusqu’à
aujourd’hui de l’indice CAO qui
pourtant a été fait il y a 100 ans
mais c’est un indice qui a été
utilisée ou tout le monde était
d’accord pour l’utiliser.
Au fil du temps, les choses ont
changée car le CAO n’était plus adapté au nouveau matériau de restauration,
comment on fait si on a une nouvelle carie sur une dent qu’on a comptée comme
cariée ; on a introduit le CAOS pour parler des surfaces cariées ; ca évolue. Et
quand ca évolue, on a besoin de consensus donc il y a des symposiums qui sont
fait, des réunions entre spécialistes qui finissent par sortir un document avec des
recommandations. Ca aussi c’est un document scientifique. Ce genre de
symposium ainsi que les métanalyse vont entrainer chez les sociétés scientifiques
la publication de recommandations. Ici c’est le IADT qui est une association
concernant la traumatologie dentaire qui a des guidelines que tout le monde à
travers la communauté scientifique internationale dentaire suit et qui sont basées
sur la science (les métanalyse).

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Ce genre de symposium ainsi que les méta analyses vont entrainés
chez les sociétés scientifiques la publication de recommandation. Par
exemple ici c’est le IADT qui est une association concernant la
traumatologie dentaire et qui a des guidelines que tout le monde a
travers la communauté internationale dentaire suit et qui sont basés sur
la science(méta analyses…) et qui décide ?On ne s’appuie pas
seulement sur la science mais aussi sur l’expérience des gens qui
participent au symposium et qui ont écrit le statement(la
déclaration consensuelle)

A droite de l’écran, c’est Policy cad ce qu’on appelle guidelines ou


ordres. Ça s’est donné par American academy of pediatric dentistry qui
est une autorité scientifique importante en matière de dentisterie
pédiatrique et ici ils donnent leur opinion et les guidelines politiques sur
l’utilisation du fluor. Et on s’explique comment ils ont présenté le
document(background, electonic basa date search et les mots
clés…)C’est de là qu’ils donnent leur recommandations pour les
membres et pour les gens qui sont intéressés par la spécialité en général

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Finalement, on a ce qu’on appelle les opinions. Dans les revues
scientifiques parfois on a un éditorial en début de revu, une opinion,
un commentaire , une lettre. Ça n’a pas une grande valeur scientifique
dans le sens que l’opinion d’une personne ou d’un groupe de personnes.
Mais parfois c’est des opinions basées sur la science et parfois sur
l’expérience de ce groupe. Donc ça peut avoir une valeur mais ce n’est
pas la même chose que evidence based article
Question : C’est quoi la différence entre vues systématiques et méta
analyses ?
La différence n’est pas toujours facile à appréhender en début de
parcours. La vue systématique Is one step below, la métanalyse a des
critères de sélection plus strictes. Par exemple, dans une méta analyse
en va retrouver uniquement randomised controled linked trials :des
études cliniques sur patients randomisés double blind(la personne qui
applique le traitement ne sait pas quel traitement applique, la personne
qui recoit le traitement ne sait pas quel traitement elle recoit)Parfois en
dentisterie ce n’est pas toujours facile à faire ce qui fait que les méta
analyses en dentisterie ne sont pas très possibles. On ne peut pas donc
toujours faire des double blind.Partant de là on peut utiliser les revus
systématiques qui sont un petit peu d’échelle moindre mais qui sont
quand même très valables aussi mais moins que les méta analyses.
Scientific symposium :Exemple :au Liban, la société de dentisterie
pédiatrique libanaise fait une réunion et décide de parler de la fluoration

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des eaux au Liban. En tant que pédodontistes on aimerait que les eaux
soient fluorées et que les enfants bénéficient du fluor dans l’eau potable
mais dans ce cas les membres de cette société scientifique spécialisée
dans le traitement des enfants, donnent chacun son opinion scientifique,
certains vont faire des recherches épidémiologiques (prévalence de la
carie au Liban), d’autres comparent la prévalence de la carie au Liban a
des pays qui utilisent l’eau fluoree.A la fin chaque groupe de travail va
sortir des recommandations qui seront présentées a la fin devant tout le
monde et a la fin de cette dernière session, des recommandations ou des
guidelines vont être publiées disant la société libanaise de dentisterie
pédiatrique recommande :
1- Fluorer l’eau au Liban
2- Fluorer l’eau au Liban a telle dose
3- Les enfants doivent boire x litres d’eau pour que la fluoration de
l’eau ait un bénéfice pour leur dents
Ce n’est pas de la recherche scientifique pure, ça s’appuie sur la
recherche scientifique, sur l’opinion des experts et à partir de ces
recommandations changer les lois et les recommandations dans certains
pays.
Question :Si ADA a un opinion, on la considère comme un opinion
ou bien une recommandation ?
Ça dépend ,exemple :AAPD :ils ont un manuel de référence qui sort
chaque année. Dans ce manuel de référence il y a divers chapitres. Ce
qu’ils appellent Policy, c’est une recommandation stricte ça veut dire c’est
comme ça qu’il faut faire et ça s’appuie sur une base scientifique tout à
fait irréfutable. Attention :quand on dit irréfutable c’est toujours dans le
cas des actualités scientifiques. On est dans un domaine qui évolue en
permanence et partant de là on ne peut pas toujours dire que c’est
comme ça et ça ne va pas toujours changer, donc ça peut toujours
changer mais c’est toujours dans l’état actuel de connaissances. Même
dans Policy, tous les 5 ans, elle est révisée et s’il y a quelques choses de
nouveau on la modifie. En dessous de Policy, on a le maximum qui est
les recommandations et on a best practice recommandations. Les
recommandations sont basées sur evidence qui est élevé mais pas aussi
élevé que celui de Policy. Best practice c’est un niveau scientifique un
peu moindre(Pas assez d’études sur le sujet, les études faites n’ont pas
été faites dans les mêmes conditions comparables).Donc on ne peut pas
dire avec certitude que c’est comme ça mais on recommande d’aller dans
ce sens. Parfois on est aussi partie définition (carie-enfant a besoin
spécifique…)

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L’article scientifique a un format scientifique qui est le suivant :Format
classique :SIMRAD qui correspond aux termes suivants :
• Summary = abstract = résumé
• Introduction
• Méthodes = Matériel et méthodes
• Results
• And
• Discussion
C’est le format classique d’un article qui rapporte les résultats d’un
recherche. Donc un article scientifique rapporte les résultats d’une
recherche scientifique et il est écrit d’une certaine manière.
Les documents scientifiques ont chacun une manière à écrire :tous
contiennent une introduction et un corps. Mais dans les articles
scientifiques qui rapportent les résultats d’une étude clinique ou au labo,
on a le format suivant :

Un petit résumé,
introduction, matériel et
méthodes, résultats et la
discussion

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Le résumé c’est l’article réduit :il doit nous dire tout ce qu’il y a dans
l’article mais en général dans la plupart des cas, 200-250 mots→entre
100 et maximum dans les articles très longs, 250 mots.

Il a le même format aussi :


- Background + Aim=Introduction
- Design :Matériel et méthodes
- Résultats
- Conclusion
Voilà comment on présente l’article, on a le titre, les noms des auteurs,
les petits numéros correspondent aux affiliations des auteurs (université,
département…).Ensuite on a le nom de la publication, l’année, le volume
et les pages.
Dans l’introduction on
va raconter le
background :pourquoi
on a choisi cette étude.
Ici il s’agit de
l’expérience des
enfants et leur
comportement selon le
type de traitement
donné et selon leur
doléances. Donc 3
types de traitements
qui ont été effectués par 12 dentistes. Quand on lit l’introduction, le plus
important est d’arriver à cette phrase :This study aims to ou The

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purpose of this study ou The purpose of this report. Ça c’est la
phrase importante qui nous explique quel est le but de l’article et qui nous
donne une idée de ce qu’on est en train de lire. Ici c’est une comparaison
des enfants et leur perceptions de la douleur quand on soignait leur
molaire de lait selon l’un des 3 traitements. Ensuite on a posé des
questions aux parents et aux dentistes sur l’acceptabilité des techniques.
Donc il y avait plusieurs buts dans cette même étude. Cette étude fait
partie d’une étude plus longue et plus grande mais pourtant le but de cet
article en particulier c’est seulement ce qui est en jaune

Quand un chercheur effectuer une étude clinique, il a l’obligation de


décrire comment il a effectué cette étude pour que quelqu’un d’autres ait
la possibilité de la reproduire ailleurs. Sinon on ne peut pas la publier. On
ne peut pas garder en secret notre matériel et méthodes. Donc on va
expliquer la première chose qui est très importante, qui est l’éthique, c’est
l’approbation de la comité d’éthique, c’est-à-dire qu’on va obtenir
l’approbation d’une comité qui préserve les droits des patients et les
comités d’éthique donnent leur approbation pour toute étude qui implique
une personne humaine. Donc on demande dans un article scientifique de
démontrer une approbation éthique et donner le numéro (Registration
Numbers).on doit ensuite raconter comment on suit le travail de 12
dentistes. Il faut que ces dentistes travaillent de la même Facon. Donc ils
ont fait ce qu’on appelle une standardisation, un calibrage et donc avant
de recruter les patients, ils ont expliqué le protocole des dentistes, ils ont
discuté avec eux et ils auront donné un training avec une vidéo… Et
ils font une calibration pour voir si tous voient la même chose de la même
manière.

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Ensuite on explique comment on a choisi l’eligibility assesment et le
participant (le sujet) et comment on les a assignés à des groupes :
1- Ils ont choisi des enfants âgés de 3-5 ans
2- Ils ont été invités à participer aux études s’ils étaient rentrés dans
ce type de critère d’inclusion :quand on va décider de faire une
étude clinique sur patient, on doit décider sur quel type de patient
on va la faire et on va décider quel type de traitement on va
appliquer. En général on essaye de prendre des patients qui n’ont
pas de problèmes de sante pour que les résultats ne soient pas
affectés par l’état de sante du patient. On essaye d’avoir un
minimum de variables à comparer pour avoir des résultats
statistiques qui sont forts→Donc critères d’inclusions, critères
d’exclusions et aussi un consentement éclairé :ici les parents
consentent et signent qu’ils sont d’accord
Ensuite on nous explique comment ils ont divisé les 3 types de
traitements sur les patients et comment on a mesuré les résultats.

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Et comment on a mesuré les résultats ?
Par quels outils le comportement de
l’enfant a été mesuré ?
Par > par exemple :
 Le frankel behaviour rating scale
qui est une échelle de contrôle du
comportement de l’enfant.
 Pain experience  c’est le visual
analogue scale of faces : c’est des images
qu’on montre aux enfants avec des happy
/ sad face …

Et des échelles de – à + qu’on appelle : Likert scale (Je suis complètement


d’accord, je ne suis absolument pas d’accord sur 5 points / sur la perception et
les opinions.)
-Puis toujours dans les matériels est méthodes, il faut parler de l’analyse
statistique qui va être effectuée. Il faut dire :
 Quel est l’outil statistique qui a été effectué ?
 A quel niveau on a mis la signification des résultats ?
 Quelles sont les études ? …
Généralement, on le choisit en collaboration avec une personne qualifiée en
statistique.

Pour les résultats :


-Les résultats vont être + ou – grands selon le nombre de variables choisies
pour étudier. Dans ce cas, on peut voir combien il y a les variables suivantes :
Behavior Dentist opinion, pain intensity, parents perception.

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-Dans les résultats, on ne raconte que les résultats. On ne met ni de
références (Alors que dans l’introduction on met les références de la littérature)
et ni d’opinions.
On insiste encore une fois sur l’idée qu’on ne raconte que les résultats : les
chiffres et les constations.
Dans certaines publications,
pour résumer un peu, les
résultats seront uniquement
sous forme de table ou une
partie sera sous forme de
table et une autre sera écrite.
>> Dans tous les cas : quand
on va lire les résultats, on doit
regarder aussi les tables car
elle nous donne une
indication parfois + claire que
de simplement lire.
-Les tables ne sont jamais
mises pour la décoration mais
il y a quelque chose d’important à dire là-dedans.
La discussion :
La discussion est une
partie très importante
dans un article
scientifique car dans
cette dans la
discussion que :
 Les auteurs de
l’article vont faire le
rapport entre leur
résultat et ce qui a été
publié avant sur le
même sujet
 Ils vont
expliquer pourquoi ils
ont eu selon leur
opinion / avis ce type
de résultat ? Et donc : C’est là ou les conclusions scientifiques sont
tirées.

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-La discussion est une partie qui est référencée vis-à-vis des autres auteurs
dans le même domaine qui reprend parfois les résultats pour les expliquer et
les extrapoler.
-Elle est + ou – longue. (Dans ce slide, on a mis une partie de la discussion et
pas le tout car on n’est pas en train d’étudier l’article mais plutôt de
comprendre son format.)
-Au bout de la discussion, parfois on a un petit résumé des conclusions de la
discussion mais de toute manière à la fin de l’article il y a une conclusion qui
va donner les points les plus importants de l’article.
-Généralement, la conclusion se termine en s’ouvrant à une autre recherche
car il n’y a pas un article qui peut être suffisamment complet et idéal pour dire
qu’on est arrivé à la réponse définitive à la question de recherche dans le sujet
et qu’on n’a plus besoin de faire + de recherches.
Donc: Dans 99% des cas, on va dire: ‘’Their clinical effectiveness (or anything
else) should be further evaluated.’’
Il faudra toujours ouvrir la porte à une autre recherche.

Dernière partie du cours : Comment résumer un article


scientifique ?
(Elle n’a pas trouvé l’article mais le
résumé + elle a choisi comme sujet ‘’le
stress’’ en se basant sur ce qu’on vit
exceptionnellement.)
-Si on ne lit que ce résumé, on pourra
comprendre de quoi il s’agit et ça va
nous donner envi ou pas de lire l’article
en entier. (C’est le but du résumé)
Alors : si je suis en train de chercher
dans un domaine précis et je mets les
mots clés  Je peux faire sortir 36
articles.
Avant de les lire en détails, je vais lire
les résumés et je vais voir si ça vaut la peine de lire et si c’est ce que je
cherche ou pas.
A ce moment, je vais chercher l’article en entier et le lire tranquillement.
-Dans ce cas, le Dr a souligné les mots clés.
-La 1ère phrase nous donne le sujet de l’article en une phrase.
-Ensuite, on site l’auteur car c’est son article et pas le mien.
Il nous donne l’idée et l’opinion de l’auteur sur comment faire pour contrôler
notre stress.

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-Il nous disent que dans cet article, on présente 6 façons efficaces pour
contrôler le stress.
-Finalement, il y a la conclusion.
-Quand on résume un article on met l’opinion de l’article et pas le mien.
Je remarque que c’est un document cohérent, complet en lui-même mais en
même temps c’est un reflet précis de la source originale :
 Il n’apporte pas quelque chose de différent par rapport à la source
 C’est une image en petit de cette source
 L’enfant du document original et il est cohérent car si je le lis seul je suis
capable de comprendre.
Il me donne des informations qui peuvent être ou pas suffisante  Cela
dépend de quoi je cherche précisément.

Qu’est-ce qu’il faut faire pour résumer un document scientifique ?


-On doit forcément d’abord le lire.
La 1ère lecture va être faite de manière générale. Il faut savoir lire de manière
à tirer les informations importantes d’un côté, à les intégrer et à savoir les
redire mais en moins de détails.
-En même temps, on doit penser qu’en écrivant ce résumé il va être adressé à
des gens qui ne connaissent pas peut-être les choses de la même façon que
nous : peut-être que mon article scientifique va être lu par un médecin pédiatre

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qui a certainement une science importante mais qui n’est pas nécessairement
versé dans les détails dentaires.
Donc : Tout doit être clair pour que même les personnes qui n’appartiennent
pas au même background puissent comprendre.

-Il faut aussi accepter et comprendre que le résumé ne va pas capturer tous
les détails et idées donc il va falloir les trier et essayer de les connecter pour
qu’il y ait une suite logique et qu’elles aient un lien avec le document original.
-Il faut comprendre qu’on n’est pas obligé de prendre une idée de chaque
paragraphe. L’important est de prendre en GROS les idées importantes.
 Cela implique de notre part une vision critique : savoir trier, choisir et donc
de comprendre ce qui est important et ce qui ne l’est pas.
Il y a un format qu’on considère académique pour écrire un article.
Ce format académique va :
-Citer la source de l’article : la revue
dans laquelle l’article a été publiée.
-Le titre
-Le ou les auteurs.
-La date de publication
-Le type d’article, par exemple : il
s’agit d’une revue de littérature /
recherche originale / opinion …
-Résultats principaux que ce soit
dans une revue de littérature ou autre
chose.
-Conclusions
 Tout cela doit se trouver dans le résumé mais évidement de manière
concise et réduite.

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Ce travail va se faire en 3
parties :
- Lire
- Comprendre
- Ecrire
-Evidemment, on peut lire et
comprendre en même temps et
ensuite on va écrire.
-Il est conseillé de lire + qu’une
fois.
-Le but est que quand on arrive
au bout et on arrive à expliquer
clairement l’étude avec nos propres mots  On est donc prêts à résumer.
Ce qui est compris peut-être énoncer clairement. (Donc : si on arrive à le dire
avec notre propre manière, c’est qu’on a bien compris et on est prêt à
résumer.)

Il faut prévoir le temps qu’on va passer à


résumer un article scientifique qui est
divisé de la manière suivante :
50% pour la lecture et la compréhension
50% pour écrire le résuméé

1- Lecture de
l’article
-Il faut tout lire mais
pas dans les
détails.
En effet, la 1ère fois
on peut lire en
diagonale car on a
besoin de
déterminer les
choses suivantes :

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-La question de recherche : trouvée dans l’introduction  Quelle est la
question que pose cet article ? Est-ce que ça essaye de montrer –
prouver – discuter ?
-Mon hypothèse est la suivante : Les enfants ont moins mal lors d’une
anesthésie para apicale à l’arcade inférieure que quant on fait une
anesthésie tronculaire.
Pour un groupe d’enfants, je vais faire un split-mouth : d’un coté on va
faire une anesthésie para apicale et d’un autre côté une anesthésie
tronculaire.
-Comment l’hypothèse a été testée : méthodes – matériels : type
d’anesthésie – aiguille - … avec les marques et les fabricants …
--Je vais essayer de trouver cela dans l’article mais quand je vais
essayer de résumer l’article je n’ai pas besoin de la marque et le
fabricant. Juste à mentionner qu’en gros il s’agit d’un split-mouth design
ainsi que l’âge des enfants, …
-Qu’est-ce que l’article a découvert ? C’est les résultats
-Et comment ces résultats ont été interprétés ? (Que je vais trouver dans
la discussion.)

- La 1ère lecture était une lecture en gros pour avoir une idée où trouver mes
informations.
- Je vais ensuite lire une 2ème fois pour prendre note : tirer les phrases clés –
mots clés soit les surlignés.
-Surtout, il faut comprendre que l’abstract est utile mais je ne peux pas
m’appuyer sur ce dernier pour écrire mon propre résumé. Les informations qui
m’intéressent et dont j’ai besoin peuvent ne pas être présentes.
Un résumé peut être un peu+ long qu’un abstract.
>>Si on nous demande donc d’écrire un résumé, il ne faut pas juste prendre
l’abstract est le paraphrasé  ça ne va pas marcher. Il faut surtout
comprendre et écrire avec nos propres mots.

19
Lire pour comprendre :
-Surligner
-Regarder d’un œil critique
et se poser des questions
sur la méthodologie :

20
Notre façon de lire
l'article va nous aider à
comprendre la
méthodologie; on va
regarder les
contrôles: quand on
donne un médicament,
je veux savoir quel est
son effet: avec quoi j'ai
contrôlé si le résultat
que j'ai obtenu est un
effet du médicament et
pas autre chose. On va regarder les résultats pour voir s'ils nous semblent
logiques. Et après avoir regardé les résultats on va essayer de comprendre
comment l'étude a répondu à la question de la recherche, et est-ce qu'il y a
des choses qui restent inexpliquées au bout du compte, et généralement il y a
des choses qui restent inexpliquées, c'est pour ça que à la fin d'un article, on
ouvre la recherche sur autre chose.

4. Eviter le plagiat

Plagiat = copier mot par mot


ce qui a été écrit. Le plagiat est
illégal, n'est pas éthique, et si
jamais on décide d'écrire un
article avec des phrases qui
ont été prises telles qu'elles
d'un autre article, on va être
repéré par les moteurs de
plagiat comme "Turnitin", et
notre article va être rejeté, et
c'est très grave.

On doit écrire avec nos propres mots.

En 4e année on aura un TPC qui est d'un cours de pathologie pédiatrique:


"Décrivez une pathologie pédodontique", et la Dr nous donne un format à suivre.
La Dr constate que beaucoup de gens sont paresseux, et prennent des phrases

21
telles qu'elles. Le but du truc ce n'est pas uniquement de remettre un travail,
mais de comprendre de quoi retourne la pathologie.

Donc quand on écrit un résumé il faut éviter le plagiat. Ce n'est pas toujours
facile: toujours la personne qui a écrit l'article a mis tellement de travail dedans
que probablement elle a trouvé la phrase la plus parfaite à un endroit donné.
Mais si nous nous retrouvons à utiliser les mêmes mots que le texte initial,
ça veut dire que nous n'avons pas réellement compris en général. Si on a
compris, on doit être capable de le redire avec nos propres mots.

II- Résumer l'article:

- Ensuite on va commencer à
écrire, La deuxième partie du
résumé, après avoir lu et
compris, c'est écrire. Donc on
va écrire un brouillon pour
commencer. Dans ce
brouillon, on va utiliser le
même ordre d'idées que
dans l'article, et la longueur
du brouillon va dépendre
de l'article, et de combien la
recherche est profonde.

-Mais ce qu'il faut comprendre: on ne doit pas s'inquiéter au début de la quantité


de phrases qu'on a écrit: on doit nous concentrer d'abord sur le contenu, et
on pourra raccourcir après, ce n'est qu'un brouillon.

- On va commencer par écrire l'hypothèse, les méthodes et les résultats. Et


on laisse l'introduction et la discussion à la fin. Car quand on a lu
suffisamment d'articles, on va voir que l'introduction et la discussion se
rejoignent, et elles se ressemblent dans la mesure ou elles font référence à une
autre littérature qui a été écrite précédemment, soit pour expliquer pourquoi on a
choisi le sujet, soit pour comparer nos résultats avec ce que d'autres personnes
ont trouvé ailleurs. Donc toujours commencer par l'hypothèse, les méthodes et
les résultats qui sont des choses "dry", purement scientifiques, il n'y a pas
d'opinion. C'est des chiffres, des trucs assez clairs. L'introduction c'est les idées

22
des autres et le cheminement qui a amené l'auteur à choisir ce sujet, et la
discussion c'est l'opinion de l'auteur par rapport à ces résultats.

- Les résultats et leur interprétation doivent être liés à l'hypothèse toujours,


c'est logique puisque le résultat c'est le résultat d'une étude qui essaie de vérifier
l'hypothèse.

- Si en travaillant, on commence par l'hypothèse et on trouve qu'on n'arrive pas à


la résumer correctement, si une partie nous parait difficile, on la laisse pour
plus tard, on fait autre chose, et on revient à ce qui nous a paru compliqué.
Généralement si on laisse un peu de coté, quand on y revient c'est plus facile.

Comment on va écrire?

 On va écrire une phrase pour énoncer la question de recherche +


expliquer intérêt: en 1 phrase on va dire qu'on va rechercher la
perception de la douleur chez l'enfant suite à un traitement dentaire. "Je
pense que l'enfant a plus mal quand on le soigne si on fait une anesthésie
para-apicale que si on fait une anesthésie tronculaire", l'intérêt étant de
choisir quelle est la meilleure anesthésie pour l'enfant; ça peut être écrit
en une phrase.
 Ensuite on formule l'hypothèse, on parle de l'hypothèse que:
"L'anesthésie A est moins douloureuse que l'anesthésie B".
 On décrit en 1 à 3 phrases brièvement, succinctement, en résumé,
les méthodes de recherche et l'analyse des données, comment elle a
été faite (entre parenthèses on va aussi ajouter le logiciel statistique).
 Ensuite on va décrire les résultats, les énumérer, et citer les
différences significatives. Ex: on a remarqué que chez les enfants de 3-
5 ans, il y a significativement plus d'enfants qui se sont plaints de douleur

23
quand on a utilisé l'anesthésie para-apicale. Quand on dit significative =
statistiquement significative, selon le seuil de signification statistique qu'on
aura aussi signalé dans les méthodes de recherche: Ex: 0,01%.
 Et à la fin, on va expliquer les implications importantes des résultats sans
les exagérer, après tout c'est un article scientifique: c'est intéressant mais
ça ne va pas nécessairement sauver le monde (sauf aujourd'hui s'il s'agit
d'un article sur le Corona). Expliquer les implications-clefs des
résultats sans les exagérer. (1 phrase)

On aura un minimum de 5 phrases, et un maximum de 9 phrases. La phrase


peut être plus ou moins longue, mais on peut arriver à résumer avec
seulement autant de phrases. Si la recherche est vraiment complexe, on peut
aller avec une ou deux phrases supplémentaires.

Rectifier le texte:

- Quand on aura écrit tout


ça, on va le rectifier: on
va vérifier qu'on a pris les
bonnes informations, s'il
y a quelque chose qui
manque on va l'ajouter, et
il faut surtout éliminer les
répétitions.

- En gros, pour arriver à être concis, il faut essayer d'éliminer les adverbes et
les trucs non nécessaires (tout ce qui est genre article joli), garder "the bare
information". Nous les orientaux, et en particulier les orientaux francophones,
on a tendance à écrire de manière fleurie, on aime faire de belles phrases. LA
littérature scientifique est écrite généralement en anglais: elle va droit au but
et pas d'histoires, donc il y a pas beaucoup d'enjolivement.

- On ne met pas beaucoup de généralités, on va directement au but, on


écrit des phrases nettes, claires et concises et qui donnent l'idée importante.

- Rester concentré sur la question de la recherche

- Résumer les méthodes est souvent le plus difficile, car parfois on n'a
pas très bien compris comment ils ont fait, on ne connait pas les
appareillages utilisés etc.

24
- Quand on va rectifier le texte, on va réviser le style de manière à ce qu'il
soit accessible à tout le monde, mais en même temps on est en train de
cibler un public
intelligent, un peu
paresseux, et qui ne
connait pas le sujet,
donc on doit donner
les informations
suffisantes et
adéquates. Donc le
lecteur doit être
intéressé sans faire
trop d'effort pour
comprendre; car ce lecteur, en cherchant ce résumé va trouver beaucoup
d'autres résumés: il faut qu'on arrive à attirer son attention et son regard.

 Le jour ou on va écrire des articles scientifiques et les publier, c'est


notre résumé qui va nous faire lire. Et plus on est lu, plus l'impact factor
de la revue ou on publie est augmenté, et donc ça donne plus de valeur
à notre recherche.

Quelques trucs pour finir:

 Eliminer les mots inutiles


 Utiliser un langage
spécifique mais aussi utiliser un
langage scientifiquement précis
 Faire des
paraphrases: on peut reprendre la
phrase de l'auteur, l'écrire avec
des mots différents, et mettre le
nom de l'auteur et l'année entre
parenthèses: Abdo a dit en 1968
que X-Y-Z. Ou alors je dit X-Y-Z, je
l'écris par mes propres mots, et je
mets entre parenthèses 1968.
 Ensuite je me relis, et je fais relire à quelqu'un qui n'est pas
nécessairement dans le domaine pour voir si mes idées sont claires.

Clarifications: Quand la prof dit "Utiliser un langage spécifique", disons qu'on discute les résultats, on
ne dit pas "ceci illustre" mais "ce résultat illustre". Les mots inutiles sont: clairement, évidemment... Je
ne peux pas dire: "les résultats de l'étude prouvent l'hypothèse", je peux dire "les résultats de l'études
appuient l'hypothèse. 25

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