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Spécialité :
Technologie agro-alimentaire et contrôle de qualité (TACQA).
(3eme année licence)
Résumé du cours : N°1
Introduction
Les publications sont très importantes pour des personnes qui veulent travailler à l’université.
Un étudiant qui soutient, même formidablement son mémoire de licence et master, puis sa
thèse, ne peut être qualifié pour candidater sur des postes de maître de conférences s’il n’a
pas communiqué et s’il n’a pas publié.
Un chercheur doit publier à tous les stades de sa recherche et ne pas attendre d’être arrivé à la
fin.
Selon Devillard & Marco (1993) « pour faire carrière tout chercheur de base est astreint à
publier le résultat de ses travaux. En publiant, il s’expose à la critique de ses pairs… »
(Devillard & Marco, 1993, p.13)
D’après Bénichoux (1985), les chercheurs passent la moitié de leurs temps à faire recherche
proprement dite, le reste est consacré à exploiter les écrits et les recherches des autres
(consultation des publications) et à communiquer ses recherches (écrire et publier ou
communiquer oralement).
Une recherche scientifique n’est pas achevée tant que ses résultats ne sont pas publiés.
Le support principal de l’information dans la communauté des chercheurs est la revue
scientifique.
L’anglais est devenu une langue essentielle pour la reconnaissance du travail scientifique.
Selon Barrère (1990), les revues scientifiques les plus renommées sont pour une large part
anglo-saxonne, quelques exemples européens font timidement leur apparition.
En Science, avec la profusion de revues scientifique et d’articles publiés, la somme
d’informations, devient énorme, voire impossible à digérer. La sélection va se faire
notamment en fonction de la qualité de la communication écrite.
La communication peut se comparer à la chaine suivante :
Source Emetteur Medium Récepteur But
Cette chaine peut être facilement rompue.
En science, une recherche n’est formellement pas terminée tant que les résultats ne sont pas
publiés.
Aussi, en Science, ou en Philosophie des sciences, toute recherche originale doit être publiée,
c’est à cette condition que de nouvelles connaissances peuvent être authentifiées et s’ajouter à
la base de données.
C’est pourquoi, le chercheur ne doit pas seulement « faire de la science » mais aussi « écrire
sa science ».
A cet égard, être concis, être clair et respecter la logique constituent les règles de base lors
de la rédaction de rapports ou de publications. Si l’écrit est incompréhensible son contenu est
inutile et perdu pour la science.
Par rapport à la communication orale, l’écrit présente plusieurs avantages :
Il permet de toucher un nombre illimité de personnes,
Il peut circuler,
1
Groupe de personne, chargée d’une mission d’évaluer la qualité d’un ouvrage déterminant s’il est apte à être publié.
2
HCERES : Créé par la loi n°2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, le Haut Conseil de
l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (HCERES) se substitue à l'Agence d'évaluation de la recherche et de
l'enseignement supérieur (AERES).
Les publications ci-dessus sont les seules considérées pour l’évaluation de la recherche
scientifique :
Les revues sans comité de lecture, par exemple les revues d'actualité des sociétés
savantes3 ;
Elle peut alors servir de référence bibliographique pour des études suivantes.
II-Recherche et rédaction
a ) Conception et conduite de la recherche
Le rédacteur doit d’abord bien cerner le problème qui l’occupe, il doit s’interroger sur ce
qu’il veut faire, montré, prouvé.
En d’autres termes, il doit clarifier son esprit de manière à bien formuler la question posée et
les objectifs à atteindre.
Il doit encore savoir à qui il destine l’écrit.
Il s’agit typiquement du genre de réflexion à faire à tête reposée.
b) Se documenter :
Il faut mentionner que la recherche bibliographique est une démarche qui doit
accompagner prioritairement toute élaboration d’un projet de recherche.
3
Une société savante est généralement une association regroupant des experts et des amateurs éclairés qui font et publient des travaux de
recherche originaux (souvent publiés dans une revue éditée par l'association elle-même). Par leurs travaux et leur réflexion, ces sociétés font
avancer la connaissance dans leur domaine d'activité et jouent souvent un rôle important d'archivage et valorisation de savoirs et savoir-faire
locaux. Elles travaillent souvent avec les musées, les écoles, universités, et en relation avec d'autres sociétés savantes ou des experts faisant
référence.
4
https://fr.wikipedia.org/wiki/Publication_scientifique; Consulté le 06/02/2017.
Le rédacteur doit rassembler l’information disponible sur le sujet (bibliographie,
communication orale, etc.).
II-1-Pourquoi faire une recherche bibliographique ?
Il est important de distinguer la recherche bibliographique, initiée avant tout un travail
d'écriture, de la bibliographie, toujours située en fin d'article.
Les objectifs de la recherche bibliographique sont de :
Pouvoir analyser les méthodologies, d'en faire la critique,
d) Discussion : c’est la partie la plus importante de l’article, ce chapitre est réservé aux
commentaires des résultats. Il se présente soit en une seule unité, ou en plusieurs sous-unités
et ce en comparant les résultats entre eux, en les comparant avec ceux déjà publiés dans la
littérature et enfin en répondant à l’hypothèse du travail présenté dans l’introduction et
détaillée dans la partie matérielle et méthodes.
Actuellement le format IMRAD est quasi universellement admis dans les revues scientifiques
car il correspond à la forme la plus simple et la plus logique de communiquer les résultats de
la science.
Ce format est parfois simplifié ( ex : Résultats et discussion) ou précisé.
Dans tous les cas il est nécessaire de s’en tenir aux instructions qui figurent dans les
différentes revues.
Le respect de ce plan de rédaction est important. Le lecteur à l’habitude de cette structure, et
il s’attend à trouver les choses à leur place. Pressé, il ne lira que l’objet et la conclusion du
rapport, ce qui suffira à motiver son jugement.
En fait, on est plus facilement jugé sur la forme que sur le fond, même si le travail est de
valeur.
Autres types de plan
Devillard et Marco (1993) proposent d’autres types de plans :
– Le plan OPERA : qui signifie Observation, Problème, Expérimentation, Résultats et
Action. Ce type de plan est plutôt utilisé pour les articles analytiques et en particulier
dans les sciences appliquées (technologie, gestion …).
– Le plan ILPIA : qui se présente de la manière suivante : Introduction, Littérature,
Problème, Implication, Avenir.
Il convient mieux aux articles de synthèse et aux enquêtes (surveys).