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INITIATION A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE


0. Description du Cours

Ce cours d’initiation à la recherche scientifique est le point d’entrée et de


départ de l’étudiant pour affronter les études supérieures et universitaires dans
toutes leurs diversités.

Ce cours d’IRS vise les compétences transversales dont les étudiants se


servent durant tout le cursus académique. C’est notamment les compétences de
prise de parole, d’écoute, de notes, de résumé. Ce cours appelle donc à la fois les
compétences disciplinaires et techniques.

Au terme de ce cours, vous serez capable d’organiser une recherche une


recherche d’information d’une manière autonome dans une bibliothèque de
l’utiliser, de la partager, de la conserver ou de la détruire.

1. Contenu Proposé

. Introduction Générale

1. Premier chapitre : qu’est-ce qu’une recherche scientifique.

2. Deuxième Chapitre Typologie des bibliothèques

3. Troisième Chapitre Formulation d’un sujet de recherche

4. Quatrième Chapitre : Normes des citations, Références et autres aspects


techniques de la rédaction d’un travail scientifique

5. Cinquième Chapitre : Ethique et Déontologie de la recherche : Cas plagiat

Conclusion générale
2

° Objectifs du Cours

 Initier et former l’étudiant à posséder un mode de pensée et de travail


allié à la recherche scientifique.
 Initier l’étudiant à faire germer ou à cultiver en lui-même d’authentiques
qualités intellectuelles et morales nécessaires à la production des
connaissances scientifiques.
 Initier l’étudiant à agencer les divers éléments de réponse aux
différentes préoccupations scientifiques.
 Apprendre à l’étudiant à manipuler avec justesse les différentes règles
de rédaction de tout travail scientifique.
 Apprendre à l’étudiant à élargir ses horizons de réflexion personnelle qui
permet d’acquérir une démarche assurée dans la quête de la vérité
scientifique.
 Initier l’étudiant comment procéder méthodiquement et correctement à
la production d’un travail scientifique, à la rédaction d’un TP, d’un
rapport, d’un TFC, d’un mémoire…
 Inculquer dans l’Esprit de l’étudiant les techniques adéquats pour toute
réalisation scientifique authentique.
 Aider l’étudiant à s’imprégner des normes et des prescrits utilisés dans
l’élaboration de tout travail scientifique.
 Préparer l’étudiant par une série des conseils pédagogiques, à envisager
ses études avec un minimum de confiance et assurer ainsi le plus de
chance de réussir dans ses recherches.
 Préparer l’étudiant à être en mesure d’établir des connexions logiques
entre ce cours et les autres connaissances antérieurement acquises dans
les autres disciplines scientifiques.
 A la fin du cours, l’étudiant doit être capable de mettre en pratique les
enseignements et les exigences de toute recherche intellectuelle.
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3

L’étudiant, un chercheur

L’étudiant est un homme différent d’un élève en ce sens qu’on lui demande de
ne pas suivre le cours comme un élève, mais on attend de lui des questions
pertinentes. Par ses interventions, il doit contribuer à sa propre formation en
poussant le professeur à approfondir son cours. Pour ce faire, il doit chercher le
savoir en dehors de l’auditoire. Afin d’atteindre convenablement ce but, on
doit l’initier a la recherche scientifique et ainsi, il apprendra où il doit aller
chercher le savoir et il saura comment le chercher. En outre, nous apprendrons
à l’étudiant comment présenter un travail scientifique.

Le cours poursuit les objectifs pédagogiques ci-après :

Au niveau du savoir, une fois informé sur les moyens de réaliser un travail
scientifique, l’étudiant sera capable de trouver les endroits où il doit aller
chercher les moyens pouvant l’aider à réaliser son travail scientifique.

Au niveau du savoir-faire, l’étudiant sera capable de concevoir, d’élaborer et de


présenter un travail scientifique selon les normes académiques

Au niveau du savoir être, l’étudiant sera capable de faire montre d’un peu
d’érudition, mais surtout se découvrira scientifique, et ce à travers son esprit
critique, rigoureux et se fera reconnaître comme homme d’exactitude et
d’honnêteté intellectuelle.
4

Chapitre I. QU’EST-CE QU’UNE RECHERCHE SCIENTIFIQUE?

La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche


rationnelle qui permet d’examiner des phénomènes, des problèmes à
résoudre, et d’obtenir des réponses précises à partir d’investigations. Ce
processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux et
conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. La rigueur scientifique est
guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que le chercheur ne traite que
des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté scientifique.

La recherche scientifique et la présentation du fruit de cette recherche se font


suivant des exigences strictes de fond et de forme. Le fond concerne la
structure du raisonnement, qualité des idées et des arguments présentés,
diversité et pertinence des sources; Quant à la forme, elle est l’art de présenter
conformément aux conventions établies le résultat obtenu, de le partager avec
ses pairs ou avec le lecteur anonyme. C’est le respect des règles en matière de
citation, référencement des sources, orthographe, organisation du texte. Elle
devrait être uniforme, car c’est un exercice essentiellement technique qui n’est
pas propre à chaque discipline scientifique, mais qui se fait suivant des écoles
qui existent. Une certaine logique, doublée du principe d’uniformité, y joue
plus que l’intuition, doublée du principe de cohérence, qui a une place
prépondérante dans la conduite d’une recherche.

I.1 La science et la connaissance scientifique

La science a des origines millénaires. Elle a été pratiquée longtemps par les
hommes qui l’ont toujours admirée sans trop se préoccuper à la définir ni à la
compartimenter dans des cloisons comme ceux de la science de notre temps.

La définition la plus courante de la science, nous la présentons comme


ensemble de connaissances humaines sur la nature, la société et la pensée,
élaborée suivant des procédés rationnels et méthodiques, en réponse à des
problèmes, des questions auxquelles les hommes ont eu à se confronter dans
la réalité de leur vécu quotidien depuis qu’ils vivent sur la terre.
5

Pour être scientifique, ces connaissances doivent présenter certaines


caractéristiques : elles doivent être : Rationnelles, méthodiques, objectives,
rigoureuses, vérifiables, systématiques.

 Rationnelles :
 Méthodiques :
 Objectives :
 Rigoureuses :
 Vérifiables :
 Systématiques :

I.2 Les Ecrits Scientifiques

Les scientifiques parlent et écrivent. Leurs écrits constituent des instruments


de travail.

1. Les livres

Tout livre a une couverture de quatre pages et la quatrième contient


d’habitude un commentaire sur le livre ainsi qu’une notice biographique. En
outre, quand on ouvre le livre, la toute première page qui apparaît est la feuille
de garde. La suivante, contenant des éléments ou indications se trouvant sur la
première page de la couverture (et ceux qui ne s’y trouvent pas), est le
frontispice.

Les livres paraissent en un lieu donné comme Paris, Lubumbashi, Louvain et à


une date indiquée normalement soit au début de l’ouvrage soit à la fin. Quand
il est publié plusieurs fois, nous parlerons de la deuxième, troisième édition.
Quand un ouvrage est corrigé et amplifié par une autre édition, on écrira
deuxième édition soit entièrement corrigée, soit revue et augmentée. Cela
signifie que l’auteur a réintégré les critiques des lecteurs et il a renoncé à tel ou
tel point qu’il défendait avant. Etant toujours à la recherche de la vérité, le
chercheur sait rebrousser chemin selon les conseils d’E. KANT et une fois son
livre sorti, il doit continuer à lire et à voir ce qui est dépassé et où il s’est
trompé dans l’ancienne édition. Ainsi le chercheur n’a pas peur de critiques.
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Celles-ci l’édifient. De ce fait, l’étudiant, en consultant les livres, se rendra


compte que la recherche est continue en science.

Un livre peut être écrit par un seul auteur ou par plusieurs auteurs. En ce
dernier cas, on parle de la collaboration.

Le livre est un ouvrage scientifique « dans la mesure où la préoccupation de


l’auteur est de communiquer aux spécialistes, dans la technique correspondant
à la matière traitée, l’objet et le résultat de ses travaux scientifiques ». Quand
il est rédigé en vue de l’enseignement, avec des préoccupations pédagogiques,
alors le livre est appelé manuel. Le livre est nommé ouvrage de vulgarisation,
quand il est adressé à un public non spécialisé dans la matière traitée. On
l’adapte au public à qui il est adressé. Selon le contenu, on distinguera les
ouvrages généraux des ouvrages

spéciaux. « Les premiers s’occupent d’un domaine scientifique pris dans son
ensemble. Les autres étudient une section de ce domaine. Ainsi il y a des
ouvrages généraux et des ouvrages spéciaux de philosophie ».

Par ailleurs, un ouvrage est appelé Monographie quand il constitue « l’étude


scientifique approfondie d’une question particulière ».

Beaucoup de livres apparaissent dans des « collections ». Une collection est


toujours dirigée par un comité dont le nom du président apparaît toujours en
dessous de la collection.

2. Les périodiques

« Les périodiques (quotidien, hebdomadaire, mensuel, annuel) sont des


imprimés paraissant en fascicules ou en tomes distincts ou plusieurs fois par
an, irrégulièrement ou à date fixe ».

3. La revue

De cette définition, il ressort que les REVUES sont des périodiques. Une revue
comprend des articles, des études critiques, des comptes rendus et bulletins,
une chronique. On peut y trouver aussi un répertoire de bibliographie
courante. Chaque revue a un éditorial qui donne le contenu de la revue.
7

Les articles sont des études moins étendues où l’auteur décrit ses recherches et
en signale les résultats. Un article peut être une prise de position sur une
théorie ou un thème donné, il peut être aussi une proposition d’une théorie
qu’on expose en attendant les réactions. L’article provoque un échange de vue.
L’étudiant, en lisant un article, doit se poser la question de savoir si le prochain
numéro de la revue contient ou contiendra une réaction. Ainsi il peut suivre
l’évolution d’une problématique.

4. Le compte rendu ou recension a le but d’annoncer un ouvrage récemment


publié. Il en donne le contenu et ne manque pas d’en donner une appréciation
tout en indiquant l’importance, la nouveauté qu’apporte le nouveau livre et
tout en montrant les limites et ce qu’on aurait voulu lire. Ainsi l’étudiant sera
succinctement informé et pourra commander le livre s’il cadre avec ses
recherches. L’avantage d’un compte rendu est d’apprendre à l’étudiant à avoir
un esprit analytique et synthétique.

L’ étude critique analyse plus en détail un travail et en discute les conclusions.


En la lisant, l’étudiant apprendra à acquérir l’esprit critique et ainsi il sera initié
à une lecture personnelle.

5. Le bulletin fournit, en dernière analyse, « une vue d’ensemble sur l’état


actuel de la branche étudiée

La chronique, quant à elle, se propose de renseigner au lecteur les événements


de la vie scientifique. Ainsi, en la parcourant, l’étudiant saura qui est nommé tel
dans tel centre d’enseignement et sera au courant du décès de tel ou tel
professeur. Il apprendra où, quand et sur quoi un congrès est organisé, etc. En
un mot, la chronique donnera à l’étudiant les informations nécessaires ayant
trait à la vie.

Le répertoire de bibliographie courante, comme l’indiquent les mots, présente


aux lecteurs, et cela périodiquement, « le tableau systématique des livres et
articles de revue récemment parues ». Le répertoire est précieux pour un
étudiant, car il lui présente ce dont il a et aura besoin dans le cadre de ses
recherches. Ainsi il sera au courant de dernières publications pouvant l’aider à
étoffer son travail, à le remanier ou à le classer.
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6. Le journal

Le journal est un périodique, et comme tout périodique, il doit apparaître sous


un même titre.

Le journal a toujours un propriétaire qui peut être un individu, une institution,


une entreprise, une personnalité morale, etc. Il est dirigé par une équipe
composée d’éditeur, du directeur de rédaction, du directeur de publication, du
rédacteur en chef, du rédacteur adjoint, du secrétaire de rédaction, du
correcteur, etc.

Tout journal a une manchette. Celle-ci est le haut de la page de Une. La


manchette donne, à dire vrai, « l’état civil » ou l’identité du journal, à savoir
son nom et son logo, la date du jour, le numéro, le prix, etc. Certains pensent
que le gros titre barrant la Une fait partie de la manchette.

Chaque journal a la Une. Celle-ci est la première page du journal. Elle est sa
vraie vitrine, car elle véhicule non seulement les informations capitales, mais
aussi son image. C’est la Une qui suscite l’envie d’acheter le journal. Ainsi le
journal cherche à avoir de l’audience qui est sa cible. Cela fera qu’il soit de
grande diffusion.

7. Le magazine

Cette source d’information est le plus souvent mensuelle. Il est illustré


d’images et il aborde des thèmes variés.

8. Les Encyclopédies

Les encyclopédies sont des ouvrages traitant de toute la connaissance. Il y a


aussi des encyclopédies spécialisées. En suivant l’ordre alphabétique, on doit
savoir comment les consulter.

9. Les Dictionnaires

Ce sont des ouvrages expliquant les mots, les thèmes selon l’ordre
alphabétique.
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10. Les Manuels

Il y a plusieurs manuels publiés dans différents domaines scientifiques.

Les manuels sont indispensables dans chaque domaine scientifique, car ils
initient l’étudiant dans un domaine précis et lui permettent de connaître
certains auteurs indispensables dans son domaine de recherche.

NB : Tous les écrits scientifiques sont dans des bibliothèques. L’étudiant doit s’y
rendre et le bibliothécaire lui apprendra comment on consulte les fichiers selon
les auteurs et les disciplines. Il lui montrera aussi les sigles et comment on
commande un livre.

En R.D.C., il y a beaucoup de bibliothèques mais chaque centre d’enseignement


essaie d’en avoir une.
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Chapitre II Typologie des bibliothèques


Tous les écrits scientifiques sont dans des bibliothèques. L’étudiant doit s’y
rendre et le bibliothécaire lui apprendra comment on consulte les fichiers selon
les auteurs et les disciplines. Il lui montrera aussi les sigles et comment on
commande un livre. En RDC, il y a des bibliothèques, mais chaque centre
d’enseignement essaie d’en avoir une.

Il existe différents types de bibliothèques auxquels correspondent différentes


services et missions. Celle qui nous intéressera plus dans ce cours, c’est la
bibliothèque universitaire (BU)

II.1.Les bibliothèques nationales

Elles ont une mission officielle de collecte de toute la production éditoriale


d’un pays, par le biais du dépôt légal et de la mise en place de ce qu’on appelle
la bibliographie nationale, c’est-à-dire la nomenclature exacte de toute la
production du pays. Les bibliothèques nationales ont aussi pour mission de
conserver cette production. On a ainsi pu dire des grandes bibliothèques
nationales qu’elles représentaient toute la mémoire du monde.

II.2.Les bibliothèques scolaires

Elles rassemblent les documents nécessaires aux études de jeunes, selon leur
âge et les programmes scolaires.

• II.3.Les bibliothèques spécialisées ou de recherche

Elles rassemblent des documents sur des thèmes ou des domaines précis de la
connaissance ; elles sont par exemple spécialisées dans la recherche en
agronomie ou en sciences sociales, et tentent de rassembler une
documentation la plus complète possible dans ce domaine.

• II.4.Les bibliothèques universitaires

Elles fournissent aux étudiants et aux enseignants tous les documents


nécessaires à leurs études et à leurs recherches ; elles sont aussi organisées par
disciplines
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 II.5.Les bibliothèques de lecture publique

Elles reçoivent le plus vaste public pour des usagers le plus souvent très variés.

En effet la bibliothèque publique accueille tous les individus, à tous les âges de
la vie ; elle leur apporte de l’information sur tous les sujets, des documents
destinés à leurs loisirs aussi bien qu’à l’enrichissement de leur culture et à la
formation permanente tout au long de la vie.
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Chapitre III Formulation d’un sujet de recherche


III.1. Intérêt de disposer d’un sujet

Avoir un sujet défini et précis permet de vous fixer sur les méthodes et les
objectifs. Avoir un sujet accroit la motivation et la détermination. Avoir un sujet
réduit l’anxiété du chercheur et augmente la confiance en soi.

La première étape de toute recherche d’information consiste à bien préciser


ses objectifs, à définir ses besoins. Préciser l’objectif de la recherche
d’information ou des documents fait gagner le temps.

III.2. Comment choisir un sujet ?

Quels sont les facteurs ?

Comment réussir un mémoire ? Ce chapitre a pour vocation de rendre


l’étudiant capable de formuler un sujet de recherche.
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Chapitre IV Normes des citations, références bibliographiques et


autres aspects techniques de la rédaction d’un travail scientifique.
IV.1 Les règle de citation des sources

Lors de la phase exploratoire, du développement de vos idées ou pour appuyer


telle ou telle observation, vous serez amené à citer un ou plusieurs auteurs.

Quatre cas peuvent se présenter :

- on cite textuellement la pensée d’un auteur ;

- on résume la pensée d’un auteur ;

- on reprend un élément d’analyse, des chiffres, des graphiques,

- mais on peut aussi renvoyer à une autre partie du travail.

Le plagiat, qui consiste à s’attribuer indûment un texte ou la pensée de


quelqu’un d’autre, est interdit.

IV. 2 La citation et les particularités de sa référence

Les citations sont toujours mises entre guillemets «……», car c’est la seule
manière de permettre aux lecteurs de distinguer clairement dans la
présentation ce qui est repris à autrui et votre raisonnement personnel.

Les citations sont nécessaires :

- pour respecter, par exemple, la rigueur d’une définition ;

- pour appuyer votre raisonnement sur l’autorité d’un expert reconnu en


la matière.

Cependant il convient de ne pas en abuser. C’est prioritairement votre capacité


à raisonner et à argumenter votre raisonnement qui est évaluée.

La citation commence par une majuscule si elle suit un double point.

Ex. : M. Kalenga a dit : « A partir de ce moment-là, il n’y a plus de contact direct


d’homme à homme. »
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Elle commence par une minuscule si elle est insérée dans une phrase ou si elle
est introduite par « pour », « selon ».

Ex. : M. Kalenga a écrit que « dans l’écrit, joue un tout autre mécanisme »

Selon M. Kalenga, « dans l’écrit, joue un tout autre mécanisme. »

Il convient d’utiliser des crochets [ ] afin de signifier que le mot mis entre
crochets ne provient pas de l’auteur mais a été ajouté pour mieux comprendre
le texte.

Ex. : « Cette théorie [celle des spécialistes de l’organisation et de la gestion]


peut paraître réductrice »

Si la citation est trop longue et que seule une partie intéresse votre
raisonnement, il convient de remplacer la partie omise par trois points de
suspension entre parenthèses.

Ex. : « Il faut, non seulement trouver des termes adéquats, mais les faire
accepter par le milieu social (…). Aussi Jousse a-t-il été obligé d’aller très
lentement. »

La citation doit reproduire littéralement et strictement le texte de l’auteur


(mettre en gras, ce qu’il met en gras ; en italique, ce qu’il met en italique,
souligner ce qu’il souligne), en ce y compris des éventuelles fautes
d’orthographe (ou coquilles). Dans ce dernier cas, on utilise l’indication « sic »
entre parenthèses directement après la faute ou la coquille constatée.

Cela signifie que l’erreur ne vous est pas imputable.

Ex. : « La plus part (sic) sont restés chez … ».

Les citations, mises entre guillemets, seront suivies d’un chiffre en exposant qui
renvoie à une référence en note de bas de page.

La numérotation des notes de bas de page peut être continue tout au long du
travail ou recommencée à chaque page. Il est mieux qu’elle soit continue.
(1,2,3,4…)

Ex. : « Les étudiants sont souvent déroutés en constatant que, … »¹.


15

¹ VILLETTE ,M., L’art du stage en entreprise, Paris, Editions La découverte, 1994,


p.25.

IV.3 Les références en notes de bas de page (Les notes infrapaginales)


généralités

Les références en notes de bas de page suivent les mêmes règles de


présentation que la bibliographie (voir supra).

De plus, quel que soit le cas, la référence en note de bas de page doit faire
mention, de façon précise, à la page (p. X) ou aux pages (pp. X-Y) de l’ouvrage
cité.

Toute référence se termine par un point.

Il est recommandé d’écrire les notes infrapaginales en caractères plus petits


que ceux du texte.

Les citations successives :

o La première référence est complète.

o Si la deuxième, la troisième référence de la même page renvoie au même


ouvrage, il convient de noter NOM DE L’AUTEUR, PRENOM EOU INITIALE DU
PRENOM., Op.Cit., suivi du numéro de la page.

¹ JOUSSE, M., Op.cit., p. 28.

Ex. : « Les étudiants sont souvent déroutés en constatant que,… »¹

« Les premiers jours d’un stage, … »²

Section 2 : La formation des enseignants³

« Observer ce qui se passe avec rigueur suppose,… »⁴


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________________________________________________

¹ VILLETTE ,M., L’art du stage en entreprise, Paris, Editions La découverte, 1994,


p.25.

2 VILLETTE,M.,Op.Cit., p. 36.

3 Le contenu de cette section est largement inspiré de l’ouvrage de


PERRENOUD, P., La formation des enseignants, Paris/Bruxelles, Ed.De Boeck-
Université, 2001, pp. 173-182.

⁴ VILLETTE ,M., Op. Cit., p.44.

Les citations d’auteurs utilisées par un autre auteur : il convient de noter en


référence

l’ouvrage que vous avez consulté et qui reprend les propos de ces autres
auteurs.

Ex. : M. Mauss¹ a étudié les difficultés de l’enquête…

_____________________________________________

1 Cité par VILLETTE, M., L’art du stage en entreprise, Paris, Editions La


découverte, 1994, p. 44.

6.3 Le résumé de la pensée de l’auteur, d’une ou plusieurs idées et les


particularités de leur référence

Il faut introduire l’idée ou le résumé par une phrase, citer le nom de l’auteur
dont on s’inspire en reprenant la référence complète en bas de page.
17

Ex. : Le contenu de cette section est largement inspiré de l’ouvrage de


Perrenoud¹

¹ Cf. PERRENOUD, P., La formation des enseignants, Paris/Bruxelles, Ed.De


Boeck-Université, 2001, pp. 173-182.

6.4 La reprise de tableaux, graphiques, chiffres, et les particularités de leur


référence

Lorsqu’on reprend des tableaux, des graphiques d’un document, il faut en


mentionner l’origine.

La source sera indiquée comme suit :

- directement sous le tableau ou le graphique ;

- par la mention : Source suivie de la référence complète.

Si l’on reprend des chiffres, une note en bas de page avec la référence
complète sera rédigée.

6.5 Le renvoi à d’autres pages de votre travail

Dans le corps du texte, il convient d’introduire un chiffre en exposant.

En note de bas de page, on indique :

- « Cf. supra p .» si on fait référence à une partie développée au préalable ;

- « Cf. infra p. » si on fait référence à une partie qui sera développée par la
suite.

7. Les abréviation indispensables

7.1. Cf. ou Cfr


18

C’est l’abréviation de conferatur signifiant rapportez-vous à … Cette abréviation


introduit la note de renvoi.

7.2. Ib. Ou Ibid.

Cette abréviation est celle de Ibidem. D’autres écrivent Ibid. Nous optons pour
Ibid., souligné ou en italique suivi d’un point et d’une virgule. On emploie Ibid.,
quand il s’agit d’une note venant après une autre, et quand on a un même
auteur et un même ouvrage ou article, et la page peut être aussi la même ou
différente. Retenons que pour le Ibidem, il n’y a pas question d’école, c’est
partout la même compréhension.

1. G. GURITCH, Dialectique et sociologie, Paris, 1962, p.145

2. Ibid., p. 149.

7.3. IDEM OU ID.

C’est l’abréviation de IDEM signifiant le même. Cette abréviation est utilisée


quand il s’agit du même AUTEUR, mais des livres différents.

Il souligne que « la propriété, le droit, la justice, l’Etat…sont en

perpétuel mouvement »1. Mais cela ne peut être bien compris que si on
accepte

que « le droit triomphe sur le pouvoir »2.

L’Histoire « procède souvent par bonds et en zigzags»1. Mais souvenez-vous

toujours que « le mouvement lui-même est une contradiction

»2.

1. - F., ENGELS, La critique…, dans Etudes philosophiques, p.11.


19

2. - IDEM., Anti – Dühring, p. 150.

7.4. Op.Cit. ou O.C.,

Cette abréviation signifie opus citatum, ouvrage cité. En d’autres mots, nous
avons affaire à un même auteur et un même livre, mais attention !

Op.Cit. n’est pas Ibid. Pour employer Op.Cit., il faut que d’autres auteurs
s’intercalent entre votre auteur et l’actuelle note. Op.Cit. sera soit souligné,
soit mis en italique.

Comme le titre est connu, on se contente de reprendre seulement les Noms de


l’auteur et le titre est remplacé par Op.Cit. D’autres écrivent O.C.

L’étudiant doit être attentif s’il a affaire à un auteur qui a plusieurs livres cités
dans son travail. Alors il est OBLIGE à reprendre les titres chaque fois qu’il le
citera, ainsi il sera précis et on verra son SAVOIR-FAIRE.

7.5. Art.Cit. ou A.C.,

Si Op.Cit. remplace le livre déjà cité, Art.Cit. signifie article cité et il remplace

l’article cité. On écrit Art.Cit. en italique .

1. - D. MUSHAMALIRWA, L’authenticité congolaise, dans Raison Ardente 50


(1997),

p.20.

2. – Cf. B. ILUNGA, Contre vents et marées, Kinshasa, 1996.

3. – D. MUSHAMALIRWA, Art.Cit., p.10.

6.6. p.et pp
20

On cite P pour une page et PP pour indiquer qu’on part de la page x à la page
y.

1. KINYONGO Jean, Philosophie en Afrique : conscience d’être, dans Cahiers

Philosophiques Africains 3-4 (1973), pp.23-28.

7. La bibliographie

7.1 Sources publiées sur papier

1. LIVRES/OUVRAGES

1) publié par un seul auteur

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM ou PRENOM, Titre complet de


l’ouvrage, Lieu d’édition,

Maison d’édition, date d’édition, nombre de pages.

Ex.: VILLETTE M., L’art du stage en entreprise, Paris, Editions La Découverte,


1994.

7.2. publié par plusieurs auteurs

NOM DE L’AUTEUR, INITIALES DU PRENOM OU PRENOM et NOM DE L’AUTEUR,


INITIALE DU PRENOM OU PRENOM, Titre complet de l’ouvrage, Lieu d’édition,
Maison d’édition, date d’édition.
21

Ex. : GIROUX S. et TREMBLAY, G., Méthodologie des sciences humaines. La


recherche en action, Québec, ERPI, 2002.

Quand il y a plus de trois auteurs, on cite le premier d’entre eux (NOM DE


L’AUTEUR,

INITIALE DU PRENOM) suivi de « e.a. »

7.3. Contribution à un ouvrage collectif

NOM DE L’AUTEUR(de la contribution), INITIALE DU PRENOM OU PRENOM


COMPLET, Titre de l’article, in NOM DE L’AUTEUR du livre collectif, INITIALE DU
PRENOM OU PRENOM, Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, Maison d’édition,
date d’édition, pagination précise.

Ex. : LAWSON G.H., Cash flow accounting, in WANLESS, P.T., Readings in


inflation

accounting, New-York, McGraw-Hill, 1979, pp. 463-481.

7.4. Aspects particuliers

Ouvrage paru dans une collection : la collection et le numéro du volume dans


cette

collection se mentionnent entre parenthèses après la date d’édition.

Ex. : ROSNAY J. Le macroscope. Vers une vision globale, Paris, éd. Du Seuil,

1975, (Essais, 80).

Ouvrage réédité : l’édition se mentionne après le titre.

Ex. : QUIVY R. et VAN CAMPENHOUDT, L., Manuel de recherche en sciences


22

sociales, (2ème éd. revue et augmentée), Paris, Dunod, 1995.

Ouvrage traduit : le nom du traducteur se mentionne directement après le titre


ou le numéro de l’édition sous la forme « trad. de (la langue) par Nom, Initiale
du prénom »

7.5. DICTIONNAIRES SPECIALISES

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU PRENOM, Titre du dictionnaire,


Lieu d’édition, Maison d’édition, année de parution.

Ex.: GARNIER, O., et CAPUL, J-Y., Dictionnaire d’économie et de sciences


sociales, Paris, Hatier, 2008.

7.6. ARTICLE DANS UNE ENCYCLOPEDIE

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU PRENOM, Titre de l’article, in


Titre de l’encyclopédie, Lieu d’édition, date, volume n°, pages consultées

Ex : TOURAINE, A., Les conflits sociaux, dans Encyclopaedia Universalis, Paris,


1996,

volume n°6, pp.341-351

7.7.. ARTICLES D’UNE REVUE

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU PRENOM, Titre de l’article, in


Titre de la revue, année de publication, volume et numéro, numérotation de la
première et de la dernière page de l’article.
23

Ex.: DE NOOSE, C., Les banques d’épargne: un secteur à part entière, dans Le
Courrier du Hainaut, 1998, vol.14, n°1, pp.86-88.

Pour l’article de journal, la date doit être mentionnée dans son intégralité (jour,
mois, année).

7.8. COMMUNICATION LORS D’UN CONGRES, D’UN COLLOQUE

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU PRENOM COMPLET, Titre de


l’article, in Titre des actes du Congrès, lieu d’édition, Maison d’édition, date
d’édition, pagination précise.

Ex. : PAGANO, G., La loi de financement des régions et des Communautés ou la

contrainte finançière, dans La Wallonie au futur. Le défi de l’éducation : actes


des Congrès organisés par l’Institut Jules Destrée, Charleroi, 17-18 octobre
1987 et Namur, octobre 1991, Mont-sur-Marchienne, éd. Institut Jules Destrée,
1992, pp. 196-214.

7.9. MEMOIRES, THESES, RAPPORTS, SYLLABI et DOCUMENTS INTERNES

Même règle que pour un ouvrage, mais la nature du document doit être
mentionnée après le nom de l’éditeur.

Ex.: WATTIER, S., Economie politique, Bruxelles, ICHEC, syllabus, 2000-2001.

En l’absence de nom d’auteur, on commence la référence par la mention


ANONYME.

7.10. SOURCES ELECTRONIQUES

Internet est un média, c.-à-d. un moyen de communication, qui permet de


trouver de nombreuses informations.
24

Il est essentiel, lorsque l’on utilise une source provenant d’internet, de


respecter les normes de citation et de référencement comme pour les sources
publiées sur papier.

« Un document électronique, ou numérique est un document utilisant, pour le


stockage ou la lecture de ses données, un procédé informatique. Il existe des
documents sur support (cédérom, dvd) et des documents électroniques virtuels
(accessibles sur le web).

a) Documents accessibles en lignes

Il existe différents types de documents accessibles en ligne comme par


exemple : un site web, une ressource internet, un catalogue de bibliothèque,
un article de revue, un ouvrage, un article de dictionnaire ou d’encyclopédies

Voici les éléments à identifier et à référencer absolument1 :

- l’auteur

- le titre

- l’adresse URL

- la date de consultation

L’auteur

L’auteur d’un document électronique n’est pas toujours facile à identifier.

Différents cas peuvent se présenter :

- l’auteur est mentionné clairement en tête ou en fin de texte

- l’auteur n’est pas mentionné ; on donne alors le nom de la personne ou de


l’organisme responsable de son affichage, l’éditeur ou le propriétaire du site,
d’après les renseignements disponibles au début ou à la fin de la page

- si on ne trouve pas l’auteur on met la mention ANONYME.

Le titre
25

Le titre figure en haut de la page consultée.

Si le titre n’apparaît pas en haut de la page consultée, il faut se référer au titre


du document qui contient la ressource ou au titre du site.

L’adresse URL

L’adresse est l’élément le plus important.

Elle doit être la plus complète possible.

L’adresse commence par http :// .

La date

La date mentionnée en jour mois année, est la date du jour de consultation du


document.

On la met entre parenthèse.

b) LES SITES WEB

Lorsque vous consultez différentes pages d’un site, vous pouvez référencer le
site de la façon suivante :

NOM DE L’AUTEUR (Organisme ou auteur personnel dans le cas d’une page


personnelle),

INITIALE DU PRENOM, Titre de la page d’accueil, adresse URL (page consultée


le date jour, mois, année).

Ex : UNIVERSITE LAVAL. BIBLIOTHEQUE, Site de la bibliothèque de l’Université


de Laval, adresse URL : http://www.bib.laval.ca/ ( page consultée le 20 août
2009).

c) RESSOURCES INTERNET
26

On appelle une ressource internet un document électronique disponible sur un


site Web et contenant de l’information.

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM., Titre de la ressource, dans Nom du


producteur du site, Titre du site, adresse URL (page consultée le date jour,
mois, année).

Ex: CARON, R., Comment citer un document électronique?, dans Université de


Laval. Bibliothèque, Site de la Bibliothèque de l’Université de LAVAL, adresse
URL:

http://www.bibl.ulaval.ca/doelec/citedoce.html (page consultée le 27 mars


2000).

d) ARTICLE D’UNE REVUE ELECTRONIQUE EN LIGNE

NOM DE L’ AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU PRENOM, Titre de l’article, Titre


de la revue, année, volume n°, pagination, adresse URL (page consultée le date
jour, mois, année).

Ex. : LAMY, J.-P., Recherche d’information sur internet. Outils et méthodes,


dans Inside Internet,2004, n°47, pp.12-23, adresse URL
:http://www.insideinternet/outils.html (page consultée le 25 juin 2004).

e) OUVRAGE EN LIGNE

NOM DE L’ AUTEUR, INITIALE DU PRENOM ou PRENOM COMPLET, Titre de


l’ouvrage, Lieu d’édition, Maison d’édition (si disponible), date, adresse URL
(page consultée le date jour, mois, année).

Ex : RICHARD J. HEUER, Jr., Psychology of intelligence analysis, Center of study


of Intelligence,1999, adresse URL :

http://www.pasteur.fr/infosci/biblio/ressources/livresenligne/livres.php(page
consultée le 20 août 2009).
27

f) ARTICLE DANS UN DICTIONNAIRE OU UNE ENCYCLOPEDIE EN LIGNE

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU NOM., Titre de l’article, dans


Titre du dictionnaire ou de l’encyclopédie, adresse URL (page consultée le date
jour, mois, année)

Ex : KUENTZ, P., Linguistique et littérature, dans Encyclopaedia Universalis,


adresse

URL :http://www.universalis
edu.com/corpus2.php?recherche_mode=alpha&nref=L110231 (page consultée
le 10 novembre 2006)

h) Document sur CD-Rom

NOM DE L’AUTEUR, INITIALE DU PRENOM OU NOM, Titre de l’article, dans Titre


du CD-ROM (ouvrage, périodique, encyclopédie), année, volume n°, cd-rom.

Ex. : BURKE, G., Les sources électroniques, dans Encyclopédie Microsoft Encarta
98, Microsoft Corporation, 2004,12 (CR2-CR3), cd-rom.

i) Sources orales

Les propos recueillis lors d’entretiens ou d’interviews avec des personnes-


ressources sur le sujet seront renseignées de la façon suivante.

Entretien avec Monsieur/Madame Nom Prénom, fonction,


entreprise/organisme, date (jour/mois/année).

8.Travail fini

Présentation du frontispice

Ex :
28

Chapitre V Ethique et Déontologie de la Recherche : Cas plagiat


1. Définitions.

Un travail universitaire, à quelque niveau qu’il soit, se doit de respecter la


déontologie liée au droit d’auteur et à la propriété intellectuelle : tout
copier/coller, toute utilisation de textes et d’images sans indications des
sources relève du plagiat et donc de sanctions potentielles (annulation de
notes ou de diplômes, procédures, etc.). Ces obligations ont une base
juridique qui s’applique à tous et pour tout type de support, l’article 122-
4 du Code de la propriété intellectuelle :

« Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le


consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il
en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation,
l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque ».
Déontologie et plagiat

a) Déontologie : « ensemble des devoirs qui régissent une profession, la


conduite de ceux qui l’exercent, les rapports entre ceux-ci et leurs clients et le
public ».

b) Plagiat : « acte de quelqu’un qui, dans le domaine artistique ou littéraire,


donne pour sien ce qu’il a pris à l’œuvre d’un autre » ; « ce qui est emprunté,
copié, démarqué ». Le plagiat : est le fait de « copier en tout ou en partie le
contenu [fond ou forme] d'une autre production dans sa propre production
sans en citer la source »

Plagier est une faute déontologique grave qui consiste à présenter comme
s'il s'agissait d'une production personnelle quelque chose qui a en réalité été
écrit ou produit par quelqu'un d'autre. En d'autres termes, vous faites du
plagiat : si vous insérez dans votre texte un extrait d'un document d'autrui sans
le placer entre guillemets et sans en indiquer la référence complète (auteur,
source, année). Et ce, quels que soient le support, la langue d'origine ou la
longueur de l'extrait repris. Une mise en italique ou en gras ne suffisent
pas. Les guillemets et la citation explicite et complète de la source sont
indispensables ; si vous insérez dans votre texte un raisonnement, une analyse,
une image, un graphique... d'autrui sans en donner la référence complète ; si
29

vous paraphrasez en tout ou en partie un document sans en donner la


référence complète. Le plagiat entrave directement une mission essentielle
de l'enseignement universitaire, à savoir former des étudiants et évaluer
leurs apprentissages. Cette évaluation porte notamment sur une
production écrite personnelle. Il est dès lors essentiel de pouvoir mesurer
précisément ce qui revient à l'étudiant dans ses écrits.

c) Comment ça marche sur Internet ?

Même si le copier-coller est très simple d’un point de vue technique, cela ne
signifie pas qu’il soit autorisé. Par défaut, les obligations citées ci-dessus
s’appliquent exactement de la même manière aux contenus disponibles
sur Internet qu’à ceux disponibles sur d’autres supports. les Licences
Créative Commons « Toute exploitation d'une œuvre (hors domaine public et
exceptions) nécessite d'obtenir l'autorisation des titulaires de droit avant de
pouvoir la reproduire, la diffuser sur les réseaux peer to peer ou
autrement, ou l'adapter. En revanche, les licences Créative Commons
autorisent à l'avance le public à exercer ces actes, selon certaines conditions »

(Le Nouveau Petit Robert, Paris, 2003, p.1962.). Dans cette rubrique, se trouve
le document édité par le Rectorat de l’Université de Neuchâtel : « Plagier, c’est
voler. Guide à l’intention des étudiant-e-s ».

Ce guide est suivi par une déclaration sur l’honneur qui doit être remplie et
signée par toute étudiante puis remise au/à la professeur-e concerné-e avec
chaque travail écrit (notamment mémoire ou thèse). Codes d'éthique et
déontologique. Lorsque de la réalisation d'un stage ou d'un mémoire dans une
université, vous êtes priés de lire le "Recueil de documents relatifs à la
déontologie pour la recherche scientifique. Formulaire à signer pour
l'engagement à respecter les codes de déontologie et d'éthique.
30

Les sources de ces notes sont principalement :

BINDUNGGWA, Marcous, Comment élaborer un travail de fin de cycle,


Kinshasa, éd.Médiaspaul, 2008

MPALA, Louis., Pour vous chercheur. Directives pour rédiger un travail


scientifique, Lubumbashi, éd. Mpala, 2008,

NICKX, Ch., Guide de citation des sources, Bruxelles, Ichec, syllabus, 11p.

I.Bawin – G.Paquet – S.Wattier: Séminaire de méthodologie et d’initiation à la


démarche scientifique

BASHIZI, Jean Marie, Cours de Méthodologie de Recherche en Histoire, 2016

JUMA, Joseph, Cours sur la bibliothéconomie, 2012

KALENGA Narcisse, caneva du cours d’IRS, 2016


31

Questions :

1. Comment faire pour éviter le plagiat dans un travail scientifique ?

2. Quelles sont les caractéristiques qui font d’une recherche, une science et
expliquez les :

3. Définissez ces concepts : Déontologie, Plagiat, Ethique, IRS,

TP : 1. Visitez virtuellement une BU et donnez les ressemblances et les


différences avec la bibliothèque Don Zatti/Salama

2. Quels sont les facteurs pour avoir un sujet ?

RESSOURCES POUR LE PRÉVENIR :

Pour éviter le plagiat, vous devez : toujours citer explicitement et de


manière complète la source d'où vous avez tiré les éléments utilisés
(extraits de texte ou idées, développements, analyses ...) selon les règles de
référenciation en usage dans votre discipline. Indiquer clairement l'étendue
de l'emprunt (notamment par l'usage de procédés typographiques
Adéquats: guillemets etc.) de tout document - y compris ceux provenant
d'Internet -, que vous souhaitez insérer dans votre propre texte.

Quelles ressources pour le prévenir ?

Des ressources facultaires...

... pour mieux percevoir les modalités et exigences propres à votre


discipline,les conseils et directives de votre promoteur, d'abord, les
cours/séminaires de méthodologie/documents propres aux filières
d'études,ensuite, les ressources en bibliothèques, enfin, vous seront d'une
grande utilité.

ELLE LE PLAGIAT

Un logiciel de contrôle du plagiat est mis à la disposition de tous les


encadrants de l‘ULg, qui peuvent ainsi passer au crible les productions des
32

étudiants (rapports, travaux de fin d'études, mémoires, doctorats...).


Lorsque l'enseignant soumet le document au logiciel détecteur de plagiat,
il obtient un pourcentage d'éléments copiés dans divers documents originaux.
Dans l'exemple ci-dessous, l'étudiant a « emprunté » 32% d'un document
trouvé par le logiciel sur le site astrofiles ; 27% d'un document trouvé par le
logiciel dans des abstracts du site publications.Csail.Mit.edu ; 4% d'un
document trouvé par le logiciel dans dspace.mit.edu/bitstream ; 2% d'un
document trouvé par le logiciel dans fedetd.mis.nsysu.edu.tw. Au total, on
observe un score de 67% d'emprunts à d'autres auteurs non cités selon les
règles. Attention, changer de temps en temps un mot n’abusera pas le logiciel
de détection de plagiat

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