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L'IMMUNITÉ
INNÉE
Course contents
Table des matières
1 ACCUEIL.........................................................................................................................................................3
1.1 INTRODUCTION ..........................................................................................................................................3
2 LES ACTIVITÉS ...............................................................................................................................................4
2.1 RAPPELS SUR LES AGENTS PATHOGÈNES .......................................................................................................4
2.2 ACTIVITÉ 1 – DÉCOUVERTE DE L’IMMUNITÉ INNÉE...........................................................................................9
2.3 ACTIVITÉ 2 – LA RÉPONSE INFLAMMATOIRE..................................................................................................16
2.4 ACTIVITÉ 3 – LES CELLULES DE L’IMMUNITÉ INNÉE .......................................................................................28
2.5 ACTIVITÉ 4 – LES MÉCANISMES DE L’IMMUNITÉ INNÉE ...................................................................................31
2.6 ACTIVITÉ 5 – LE CONTRÔLE DE L’IMMUNITÉ INNÉE ........................................................................................41
3 BILAN DU CHAPITRE ...................................................................................................................................45
3.1 BILAN .....................................................................................................................................................45
4 DOCUMENTATION........................................................................................................................................45
5 DOCUMENTS................................................................................................................................................46
6 CRÉDITS .......................................................................................................................................................56
1 Accueil
1.1 Introduction
Lors de l’attaque d’un agent pathogène, le corps réagit de façon immédiate et automatique à cette
agression par un ensemble de réactions stéréotypées (toujours les mêmes) : c’est l’immunité innée. Cette
immunité est très répandue parmi les êtres vivants et conserve souvent les mêmes caractéristiques. Elle
mobilise des cellules aux propriétés bien particulières, et parfaitement adaptées à leur fonction qui est de
débarrasser l’organisme de l’intrus. Ces connaissances acquises sur ce mécanisme de défense ont permis
de développer des médicaments, très utiles notamment pour la gestion de la douleur.
Comment expliquer la réaction inflammatoire et comment la connaissance de ces mécanismes permet-
elle de trouver des traitements ?
4 heures
Activité 0
Rappels sur les agents pathogènes.
Activité 1
Découverte de l’immunité innée
Activité 2
La réponse inflammatoire (ECE)
Activité 3
2 Les activités
2.1.1 Présentation
2.1.2
L’inflammation
2.1.3 Objectifs
2.1.4.1 Données
Cas des bactéries : les bactéries se multiplient très vite, une génération toutes les 20 min en
moyenne. Elles peuvent coloniser un organisme très rapidement. Elles peuvent également tuer des
cellules (comme des cellules de l’intestin ou des reins) avec des toxines ;
Cas des champignons : Les champignons sont des micro-organismes eucaryotes d’origine végétale.
Ils sont responsables de maladies appelées mycoses. La plupart du temps, ces agents vivent dans
l’environnement et se propagent par diffusion de spores dans l’air. Certains peuvent néanmoins
appartenir à la flore naturelle de l’homme.
Cas des virus : les virus ne peuvent se multiplier que dans des cellules de l’organisme qu’ils
attaquent. Les virus tuent généralement les cellules colonisées au terme de leur multiplication.
Exemple : le VIH tue les lymphocytes, au cours de son processus de multiplication, ce qui provoque
un important dysfonctionnement du système immunitaire.
Les protéines pathogènes : elles s’accumulent dans les tissus, notamment le tissu nerveux, sous
forme de plaques insolubles et toxiques. Ces plaques provoquent la mort de cellules, comme les
neurones = arrêt des fonctions neurales = symptômes de la maladie d’Alzheimer.
2.1.6.1 Question 1
□ Peut être provoquée par des organismes pluricellulaires comme les bactéries
2.1.6.3 Question 3
2.1.6.4 Question 4
2.1.7.1 Données
La maladie est un état exceptionnel. La plupart du temps, l’organisme échappe aux attaques des
agents pathogènes, grâce à des mécanismes de défense passifs ou actifs.
Mécanismes passifs :
- La peau : organe le plus grand du corps, elle est une barrière physique imperméable, épaisse,
composée de plusieurs couches de cellules, et renouvelée en permanence. La couche la plus
externe sert de barrière (épiderme) : elle est composée de plusieurs couches de cellules mortes
(kératinocytes), renforcées par de la kératine (= protéine). Le pH faible de la peau (= 4 à 5), permet
également d’inhiber la croissance des micro-organismes. Les couches plus internes (derme)
produisent des cellules en permanence pour renouveler la couche externe. L’hypoderme sert de
couche élastique et de protection thermique ;
- Les muqueuses : elles jouent un rôle semblable à la peau = barrière imperméable, mais à
l’intérieur de l’organisme : poumons, tube digestif, voies génitales ;
- Les micro-organismes qui vivent naturellement sur la peau : grâce à des toxines, ils bloquent le
développement des champignons et des bactéries pathogènes ;
- L’acidité de l’estomac : le pH de l’estomac est très faible (= 2 à 3), ce qui permet de détruire
rapidement des micro-organismes pathogènes qui seraient rentrés dans l’organisme par voie orale.
Mécanismes actifs : il s’agit du système immunitaire, à proprement parler. Il est divisé en deux
grands systèmes : l’immunité innée et l’immunité adaptative. Ces mécanismes sont basés sur des
cellules spécialisées, les leucocytes (ou globules blancs) qui produisent des molécules spécifiques
comme les anticorps ou les interleukines.
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Organisation cellulaire de la peau.
2.1.8.1 Question 1
□ Elle est faite de cellules mortes renforcées par la kératine, une protéine
2.1.8.2 Question 2
....
La muqueuse
1 Mécanismes de défense passifs .
....
Les leucocytes
.
2 Mécanismes de défense actifs
....
La peau
.
....
Les anticorps
.
....
Le pH de l’estomac
.
....
Les interleukines
.
....
La flore naturelle
.
....
Immunité innée
.
....
La kératine
.
....
Immunité adaptative
.
La réponse inflammatoire est une réaction immédiate à la présence d’agents pathogènes dans
l’organisme. Elle est disponible dès la naissance : elle est innée. Elle fait partie de l’immunité innée !
Elle permet l’activation de cellules spécialisées, les phagocytes qui se dirigent vers le lieu de l’infection
grâce aux vaisseaux sanguins. Sur place, les phagocytes (phago- : manger ; cyto- : cellules) mangent les
agents pathogènes : ils les phagocytent. Les phagocytes peuvent mourir sur place et participer à la
formation du pus. Ils peuvent également déclencher des réactions immunitaires plus complexes :
l’immunité adaptative.
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2.2.1 Présentation
L’immunité innée est donc caractérisée par l’inflammation des tissus infectés.
Comment a été découverte l’immunité innée et comment a-t-elle évolué au cours de l’évolution ?
2.2.3 Objectifs
2.2.4 Questions
2.2.4.1 Données 1
Cornelius Aurelius Celsus (figure A) est un médecin du premier siècle qui est connu pour ses travaux en
médecine, dont il ne reste que quelques ouvrages, comme De arte medica (Au sujet de l’art de la
médecine). Dans cet ouvrage, Celsus décrit des symptômes observables après une blessure. Il écrit : rubor
et tumor cum dolore et calor. Ce que l’on peut traduire en : rougeur et gonflement, avec de la douleur et un
échauffement. Ces symptômes sont observables sur la photo : il s’agit d’une crise de goutte au niveau de la
cheville, qui correspond à une inflammation de l’articulation.
Celsus a en fait décrit les symptômes de la réaction inflammatoire. Il s’agit du principal mécanisme de
l’immunité innée, étudiée dans ce chapitre.
L’immunité innée fait intervenir d’autres mécanismes, comme la production de protéines toxiques, des
inhibiteurs du développement des virus, et toute une série de cellules spécialisées. Ces mécanismes seront
découverts plus tard, avec l’amélioration des techniques scientifiques et médicales.
la figure est un portrait sérigraphié, en noir et blanc de Celsus, vu de profil. Celsus porte une barbe et des
cheveux longs sur la nuque. Il porte une toge, comme les hommes de son époque.
C.A.Celsus.
2.2.5.1 Données 2
Les nourrissons peuvent présenter, dès la naissance, des boutons à la surface de la peau, très nombreux
notamment sur le visage : il s’agit d’acné du nourrisson. L’image ci-jointe présente le principe de la
formation de ces boutons : il s’agit d’une réaction inflammatoire au niveau d’un pore de la peau. Cette
réaction inflammatoire provoque l’apparition d’une coloration rouge de la peau ainsi qu’un gonflement au
niveau du bouton. Les deux autres symptômes de la réaction inflammatoire, la douleur et la sensation de
chaleur, sont atténués dans ce cas-là.
Ces documents indiquent bien que la réaction inflammatoire est fonctionnelle dès les premières heures de
la vie d’un individu, et donc que l’immunité innée est active immédiatement à la naissance.
Plus précisément, l’immunité innée est active également in utero, durant la fabrication de l’individu. Cela a
été montré en injectant un virus dans des embryons de souris, au cours de leur développement. Les
scientifiques ont observé une augmentation de la production de protéines antivirales, ainsi que l’activation
de cellules de l’immunité innée.
la figure de droite est un schéma du principe de la formation d’un bouton d’acné. Un bloc de peau est
représenté à gauche. Dans le bloc de peau, l’accumulation de pus et de globules blancs forment une masse
blanche presque ronde qui grossit sous l’épiderme et provoque son gonflement. Sous la masse blanche, on
voit la racine d’un poil dans la couche de derme. Sous le derme, une couche formée de petits coussins
jaunes, c’est l ’hypoderme : il est constitué de cellules graisseuses, les adipocytes. Dans cette couche,
circulent des vaisseaux sanguins. A droite du schéma, un photo montre l’aspect du bouton, à la surface de
la peau : une masse rouge circulaire.
Formation d’un bouton d’acné.
Les résultats des études scientifiques, notamment en Phylogénie (étude des relations entre les espèces),
montrent que l’immunité innée est présente chez tous les organismes pluricellulaires, animaux ou
végétaux. Dans le cas des animaux, il s’agit de deux millions d’espèces qui se défendent contre les
agresseurs de la même façon. Les Vertébrés seulement ont développé une immunité supplémentaire, dite
adaptative (voir chapitre 2). Mais c’est un phénomène marginal qui concerne seulement 5 % des espèces
animales. L’immunité adaptative n’existe pas chez les plantes.
L’immunité innée serait apparue, il y a 800 millions d’années, c’est donc un mécanisme très ancien. Les
plantes terrestres sont apparues, il y a seulement 450 millions d’années, et les animaux sont sortis de l’eau
vers 410 millions d’années.
undefined
Répartition des immunités dans le règne animal.
Exercice 7 - Corrigé à la page 60
À partir des informations données, cocher les bonnes réponses.
Immunité adaptative
Immunité innée
Géraniums □ □
Canard □ □
Étoile de
mer □ □
Guêpe □ □
Mamie □ □
Requin
blanc □ □
2.2.7.1 Question 2
2.2.7.2 Question 3
L’immunité innée requiert un système de récepteurs, qui permettent de reconnaître les agents pathogènes
de façon automatique. Le corps n’a pas besoin d’apprentissage : Il reconnaît ses ennemis grâce aux
récepteurs hérités de ses ancêtres depuis des millions d’années d’évolution. Ces récepteurs sont présents
à la surface de la membrane des cellules de l’immunité, ou dans leur cytoplasme : ce sont des protéines.
Les scientifiques se sont intéressés rapidement à ces récepteurs. Ils ont émis l’hypothèse suivante :
comme les agents pathogènes qui attaquent les animaux et les végétaux (virus et bactéries
essentiellement) ont des structures proches, alors les récepteurs qui permettent de reconnaître ces
agents pathogènes doivent avoir une structure similaire, chez les animaux et les végétaux.
Le document représente la structure d’une de ces familles de récepteurs, les récepteurs Toll. On
remarque que chez les plantes et les animaux, des domaines, c’est-à-dire, des portions de la séquence en
acides aminés de la protéine, sont identiques chez les animaux et les végétaux : le domaine LRR, le
domaine NOD-NBS et le domaine TIR existent dans les deux règnes.
Ceci indique que, malgré les différences qui sont apparues au cours de l’Évolution entre les animaux et les
végétaux (concernant le métabolisme, la morphologie, la reproduction,…), les récepteurs de l’immunité
innée n’ont pas changé et sont restés communs.
Ceci indique généralement que ces récepteurs sont essentiels à la survie de l’individu, donc conservés au
cours de l’Évolution.
undefined
Comparaison de la structure des récepteurs Toll entre les animaux et les végétaux.
Exercice 9 - Corrigé à la page 61
L’immunité innée fonctionne …
De façon automatique : le corps possède une banque de récepteurs pour les agents pathogènes
○ courants
○ Grâce à des récepteurs très différents chez les plantes et les animaux
2.2.8.1 Question 4
L’immunité innée est la forme d’immunité la plus ................................... (1) . Elle se rencontre chez la
majorité des organismes ................................... (2) . L’immunité adaptative est plus ................................... (3)
puisqu'on l’observe dans ................................... (4) des cas. L’immunité innée s’appuie sur des
................................... (5) de nature protéique. Ces protéines sont très ................................... (6) entre les
espèces : cela signifie qu’elles sont ................................... (7) pour la survie de l’organisme.
Au cours de l’Évolution, de nombreux évènements ont éloigné les plantes des animaux, ce qui a abouti aux
grandes ................................... (8) observées aujourd’hui entre ces deux types d’organismes. Malgré tout,
l’immunité innée présente des mécanismes communs aux plantes et aux animaux, ce qui souligne
................................... (9) pour la survie de l’individu.
Solutions proposées:
4: Sélectionner, 5 %, 95 %
Très rapidement mise en œuvre et présente en tout point de l’organisme, l'immunité innée est la première
à intervenir lors de situations variées (atteintes des tissus, infection, cancérisation). C'est une première
ligne de défense immunitaire qui agit d'abord seule puis se prolonge pendant toute la réaction immunitaire.
Elle ne nécessite pas d’apprentissage du corps pour reconnaître l’agent pathogène.
Le corps a appris au cours des centaines de millions d’années d’évolution à reconnaître les principaux
agents pathogènes qui le menacent : cette connaissance est désormais inscrite dans le patrimoine
2.3.1 Présentation
2.3.1.1 Objectifs
Comme nous l’avons vu avec les travaux de Celsus, l’immunité innée se manifeste essentiellement sous la
forme de la réaction inflammatoire, dont les symptômes sont : rougeur, gonflement, chaleur et douleur.
Afin de comprendre l’origine de ces symptômes, nous allons nous demander comment les tissus lésés sont
modifiés par cette réaction inflammatoire ?
2.3.3 Objectifs
Observer et comparer une coupe histologique ou des documents en microscopie avant et lors d'une
réaction inflammatoire aiguë.
Gardez une trace écrite de tout ce travail dans votre cahier d’activité en n’oubliant pas d’indiquer les titres
des différentes parties !
On attendait l’idée suivante : « On sait qu’au cours de la réaction immunitaire innée, des cellules de
l’immunité vont défendre l’organisme. Elles vont se rapprocher au plus près du site de l’infection.
On s’attend donc à ce que le tissu qui est infecté se remplisse de cellules de l’immunité innée, et que donc,
sa composition cellulaire change au cours de la réaction inflammatoire.
Si cela est vrai, alors à l’aide d’un microscope, je dois observer des cellules de l’immunité en grand nombre
en plus des cellules normales du tissu. (Remarque : Ces cellules de l’immunité seront proches des
vaisseaux sanguins, qui leur ont permis d’arriver sur place.) »
En comparant les hypothèses et conséquences vérifiables que vous avez données précédemment à cette
correction, votre réponse est :
A - pertinente sans avoir eu besoin de l’aide stratégique.
B - pertinente après l’avoir complétée grâce à l’aide stratégique.
C - incomplète.
D - incorrecte.
Notez votre résultat (et la correction si nécessaire) dans votre cahier d’activité.
On attendait l’idée suivante : « Pour vérifier notre hypothèse, nous allons comparer des lames d’un même
tissu, avant et après réaction inflammatoire. »
En comparant le principe de l’expérience que vous avez proposé précédemment à cette correction, votre
réponse est :
A - pertinente sans avoir eu besoin de l’aide stratégique.
B - pertinente après l’avoir complétée grâce à l’aide stratégique.
C - incomplète.
D - incorrecte.
Notez votre résultat (et la correction si nécessaire) dans votre cahier d’activité.
2.3.5.3 Protocole
2.3.6.1 Matériel
On s’attend à ce que le tissu qui est infecté se remplisse de cellules de l’immunité innée, et que donc, sa
composition cellulaire change au cours de la réaction inflammatoire.
Si cela est vrai, alors à l’aide d’un microscope, je dois observer des cellules de l’immunité en grand nombre
en plus des cellules normales du tissu.
Ce que je fais
Pour vérifier notre hypothèse, nous allons comparer des lames d’un même tissu, avant et après réaction
inflammatoire.
On attendait l’idée suivante : « Nous avons besoin du microscope virtuel ou numérique et des lames d’un
tissu sans et avec inflammation ».
En comparant le matériel que vous avez proposé précédemment à cette correction, votre réponse est :
A - pertinente sans avoir eu besoin de l’aide stratégique.
B - pertinente après l’avoir complétée grâce à l’aide stratégique.
C - incomplète.
D - incorrecte.
Notez votre résultat (et la correction si nécessaire) dans votre cahier d’activité.
Résultat
Niveau Critères de réussite Points
obtenu
Vous n’avez eu que des réponses pertinentes en utilisant 1 fois l’aide pour compléter
A 4
votre réponse.
Vous n’avez eu que des réponses pertinentes en utilisant plusieurs fois l’aide apportée
B 3
pour compléter votre réponse.
2.3.7 Étape 1B – Mettre en œuvre un protocole pour obtenir des résultats exploitables
2.3.7.1 Manipulation
1. Cliquez ici pour [Accédez à la ressource] (ouverture dans un nouvel onglet) d’une coupe de
peau sans inflammation.
2 - Cliquez ici pour [Accédez à la ressource] (ouverture dans un nouvel onglet) qui vous permet
de visualiser les fonctionnalités du microscope virtuel Jeulin.
Vous devez donc comparer la coupe de peau affichée avec le microscope virtuel à la coupe de peau infectée
ci-jointe.
undefined
Recopiez dans votre cahier d’activité le tableau ci-dessous et cochez les critères de réussite que vous avez
respectés.
J’ai bien réglé mon microscope virtuel : j’ai utilisé la fonction « zoomer » pour visualiser les
changements entre le tissu sain et celui subissant une inflammation.
J’ai observé le phénomène d’œdème dans le tissu subissant l’inflammation : accumulation de liquide
dans le tissu et la dilatation des vaisseaux sanguins, que je ne retrouve pas dans le tissu sain.
Résultat
Niveau Critères de réussite Points
obtenu
Vous avez dû reprendre au maximum un point de votre production après avoir pris
A 8
connaissance des critères de réussite.
Vous avez dû reprendre plusieurs points de votre production après avoir pris
B 6
connaissance des critères de réussite.
Dans votre cahier de production personnelle, présentez vos résultats en fonction de la problématique
posée.
On attend des captures d’écran et une interprétation de ce que vous voyez.
Lien fiche méthode ECE
Lien fiche ECE : Réaction inflammatoire et immunité innée.
Recopiez dans votre cahier d’activité le tableau ci-dessous et après avoir comparé votre production à la
correction ci-dessus, cochez les critères de réussite que vous avez respectés.
rtinent du mode de communication (informations traduites dans Taille adaptée à une mise en évidence des éléments
problème posé). significatifs
Vous allez maintenant vous autoévaluer sur l’étape 2A, à l’aide des critères de réussite que vous avez
validés dans l’étape précédente : Pour valider chacun des 3 critères à gauche du tableau, vous devez avoir
coché tous les sous-critères à droite du tableau.
Relevez cette note sur 5 dans votre cahier d’activité (ou imprimer une copie écran de cette page sur
laquelle vous compléterez votre note) afin de l’additionner aux notes que vous obtiendrez aux étapes
suivantes du TP.
Résultat
Niveau Critères de réussite Points
obtenu
3 critères présents et rigoureux parmi les 3 critères de réussite numérotés donnés dans
A 5
l’onglet précédent.
2 des 3 critères présents et rigoureux parmi les 3 critères de réussite numérotés donnés
B 3
dans l’onglet précédent.
1 des 3 critères présents et rigoureux parmi les 3 critères de réussite numérotés donnés
C 1
dans l’onglet précédent.
D Résultats incompréhensibles. 0
2.3.10.1 Je vois
Le but de cette dernière étape est d’extraire les seules informations pertinentes de l’ensemble des
résultats obtenus à l'issue de l’activité pratique et de se servir de celles-ci pour construire une réponse au
problème initialement posé.
On attend du candidat qu’il exploite les résultats ("je vois"), qu’il intègre des notions ("je sais") et qu’il
construise une réponse ("je conclus") au problème initiateur de la recherche. Vous allez réaliser ces trois
étapes dans les 3 onglets suivants.
Exercice 15 - Corrigé à la page 63
1. Exploitez l'ensemble des résultats. Pour cela, notez vos observations. Notez votre réponse
dans votre cahier d’activité.
2.3.11.1 Je sais
Le but de cette dernière étape est d’extraire les seules informations pertinentes de l’ensemble des
résultats obtenus à l'issue de l’activité pratique et de se servir de celles-ci pour construire une réponse au
problème initialement posé.
On attend du candidat qu’il exploite les résultats ("je vois"), qu’il intègre des notions ("je sais") et qu’il
construise une réponse ("je conclus") au problème initiateur de la recherche. Vous allez réaliser ces trois
étapes dans les 3 onglets suivants.
Exercice 16 - Corrigé à la page 63
2. Intégrez des notions : mettez les observations en relation avec vos connaissances ou les
données ressources.
Notez votre réponse dans votre cahier d’activité.
2.3.12.1 Je conclus
Le but de cette dernière étape est d’extraire les seules informations pertinentes de l’ensemble des
résultats obtenus à l'issue de l’activité pratique et de se servir de celles-ci pour construire une réponse au
problème initialement posé.
On attend du candidat qu’il exploite les résultats ("je vois"), qu’il intègre des notions ("je sais") et qu’il
Vous allez maintenant vous autoévaluer sur l’étape 2B, c’est-à-dire sur les 3 étapes suivantes : « Je vois »,
« Je sais » et « Je conclus ». Pour chaque étape où vous avez correctement répondu, vous validez un
critère.
Relevez cette note sur 3 dans votre cahier d’activité (ou imprimer une copie écran de cette page sur
laquelle vous compléterez votre note) afin de l’additionner aux notes que vous avez obtenues aux étapes
précédentes du TP.
Résultat
Niveau Critères de réussite Points
obtenu
D Rien de satisfaisant. 0
Vous pouvez maintenant calculer votre note totale sur l’ECE, et entraînez-vous sur les points de méthode qui vous
posent des difficultés s’il y en a.
L’observation au microscope d’un tissu sain et d’un tissu avec inflammation a permis de mettre en
évidence les aspects tissulaires et cellulaires de la réaction inflammatoire :
2.4.1 Présentation
Nous avons vu que lors de la réaction inflammatoire, des cellules de l’immunité envahissent les tissus
lésés.
Quelles sont les principales caractéristiques de ces cellules et leurs origines biologiques ?
2.4.3 Objectifs
Recenser, extraire et exploiter des informations, sur les cellules et les molécules impliquées dans
la réaction inflammatoire aigüe.
2.4.4 Question
2.4.4.1 Données 1
A: cellule dendritique. Elle est présente dans tous les tissus. Elle possède de longs prolongements
cytoplasmiques qui s’insinuent entre les autres cellules. Ces prolongements sont en permanence à
Les cellules A, B et C sont dites « cellules sentinelles ». Elles sont présentes en permanence dans les
tissus et veillent sur l’intégrité de l’organisme. Lors de l’arrivée d’un agent pathogène, elles sont les
premières à être en action !
undefined
2.4.5.1 Données 2
2.4.6 Cytologie des cellules de l’immunité innée : origine des cellules de l’immunité innée
Les cellules de l’immunité innée sont produites dans la moelle osseuse des os longs (ex:fémur, humérus...)
et dans celle des os plats (ex:les côtes,le sternum…). Elles sont produites à partir d’une cellule originale
unique : la cellule myéloïde progénitrice. Les cellules subissent des phases de différenciation (acquisition
de caractères spéciaux comme la forme du noyau ou les granulations) et des phases de multiplication.
On retrouve dans le document, l’histoire du sang et de ses cellules, au cours de l’Évolution :
1. Apparition des globules rouges, des plaquettes et des cellules de l’immunité innée, le tout dans une
lignée commune. Le fait de posséder du sang va forcément avec une immunité innée ;
2. Apparition d’une seconde lignée de cellules (lignée lymphoïde), spécialisées dans l’immunité
adaptative. Le fait de posséder du sang n’implique pas automatiquement de posséder l’immunité
adaptative, puisqu’elle existe dans une lignée parallèle. Ceci explique sa faible représentation dans
le règne vivant (5 % des espèces animales). En outre, la lignée lymphoïde est apparue après le
sang…
undefined
2.4.6.1 Question 1
Les cellules de l’immunité innée sont issues de la lignée ................................... (1) , qui est la même lignée
que celle des ................................... (2) . Parmi ces cellules, on trouve les cellules ................................... (3)
qui sont chargées de contrôler en permanence qu’il n’y ait pas d’agents pathogènes dans
................................... (4) .
Ces cellules sont capables d’éliminer les agents pathogènes par ................................... (5) , ce qui consiste à
manger une cellule. Elles libèrent également des composés chimiques qui ................................... (6) la
réaction inflammatoire. Ces cellules sont les mastocytes, les macrophages et les cellules
................................... (7) .
Une autre catégorie de cellules est impliquée : il s’agit essentiellement des polynucléaires
................................... (8) -philes. Ces cellules interviennent alors que la réaction inflammatoire est déjà
................................... (9) , et réalisent surtout la phagocytose.
Solutions proposées:
Les cellules impliquées dans la réaction inflammatoire et plus largement l’immunité innée sont :
2.5.1 Présentation
Nous avons vu que lors de la réaction inflammatoire, des cellules de l’immunité envahissent les tissus
lésés.
Comment ces cellules agissent pour soigner l’organisme et comment elles provoquent les symptômes de
la réaction inflammatoire ?
2.5.3
Objectifs
Recenser, extraire et exploiter des informations, sur les cellules et les molécules impliquées dans
la réaction inflammatoire aiguë ;
Observer la phagocytose par des cellules immunitaires (macrophages).
2.5.4.1 Question 1
Les cellules de l’immunité vont subir des modifications qui vont permettre la libération des composés
chimiques, modulant la réaction d’inflammation.
undefined
2.5.5.1 Question 2
L’histamine : molécule qui agit directement sur les vaisseaux sanguins, en augmentant leur diamètre et en
réduisant la cohésion de leur paroi. Les parois deviennent plus poreuses et permettent de laisser passer
du liquide et des cellules.
undefined
Dosage de l’histamine dans les tissus, au cours de l’inflammation
Exercice 20 - Corrigé à la page 65
À partir de l’analyse du document, compléter le texte en choisissant le terme adéquat dans la
liste.
Le graphique présente [1] comme grandeur en abscisse et une [2] comme grandeur en ordonnée.
Solutions proposées:
De l’histamine est déjà présente dans le milieu avant le début de la réaction inflammatoire ? [1]
Solutions proposées:
Avant 10 minutes, l’histamine [1]. Entre 10 et [2] minutes, l’histamine est doucement libérée dans le
milieu. L’apparition d’histamine dans le milieu augmente fortement entre [3] et [4] minutes et
atteint un maximal à [5] [6]. Après 45 minutes, la quantité d’histamine [7].
Solutions proposées:
1: Sélectionner, n’est pas libérée dans le milieu, n’est pas produite par la cellule
2.5.6.1 Question 3
Le TNF : le tumor-necrosis factor est une molécule qui permet d’attirer les cellules de l’immunité innée
sur place et de stimuler la phagocytose, l’un des mécanismes de l’immunité innée.
Du TNF est déjà présent dans le milieu avant le début de la réaction inflammatoire ? [1]
Tout au long de la réaction inflammatoire, la quantité de TNF [2] dans les tissus lésés. Le maximum
est atteint après 12 heures de réaction inflammatoire, à [3] [4], soit 1 [5] par mL.
Solutions proposées:
2.5.7.1 Question 4
La réaction inflammatoire démarre par ................................... (1) des mastocytes. Ces cellules présentent
des ................................... (2) cytoplasmiques nombreuses qui vont être libérées dans le milieu : tissus
lésés. Ces structures contiennent des molécules comme l’histamine et le TNF, qui vont agir sur
................................... (3) et les cellules ................................... (4) . Les granulations ................................... (5)
du cytoplasme des mastocytes, au cours de la réaction inflammatoire.
L’histamine s’accumule dans les tissus lésés ................................... (6) : elle va provoquer
................................... (7) du diamètre des vaisseaux ................................... (8) , ce qui va provoquer un
................................... (9) de sang dans les tissus lésés, responsable des symptômes de la réaction
inflammatoire : rougeur/chaleur/œdème.
Le TNF s’accumule dans les tissus lésés ................................... (10) : le TNF va permettre d’attirer les
cellules de l’immunité et de stimuler la phagocytose.
2.5.7.2 Question 5
Le TNF : le tumor-necrosis factor est une molécule qui permet d’attirer les cellules de l’immunité innée
sur place et de stimuler la phagocytose, l’un des mécanismes de l’immunité innée.
undefined undefined
2.5.8.1 Question 6
2.5.9 Mobilité des cellules vers la zone inflammée : activation des vaisseaux sanguins
Le TNF agit sur la paroi interne des vaisseaux sanguins pour favoriser la circulation des cellules de
l’immunité.
Exercice 24 - Corrigé à la page 66
À partir des informations du graphique, cocher les bonnes réponses.
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Effet du TNF sur deux molécules de la paroi des vaisseaux sanguins.
La sélectine permet aux globules blancs de se fixer à la paroi et de rouler sur la paroi. Ils quittent la
circulation sanguine et se stockent sur la paroi du vaisseau = margination ;
Les cadhérines permettent aux cellules de la paroi du vaisseau sanguin de tenir ensemble. Sans
cadhérine, les cellules sont moins serrées et on peut faire passer des cellules entre (et du liquide).
2.5.9.1 Question 7
La sélectine : molécule qui est présente à la surface de la paroi des vaisseaux sanguins. Elle permet
aux globules blancs de [5] et donc de rester en contact de la paroi. Ils vont être isolés du puissant
flux sanguin, et rester sur place. Ce phénomène est appelé la margination. Sous l’effet du TNF, la
sélectine est fortement [6], ce qui [7] son pouvoir d’accroche sur les globules blancs ;
La cadhérine : molécule présente dans la membrane des cellules composant la paroi du vaisseau
sanguin (épithélium sanguin). Elle permet aux cellules d’être jointives = les cadhérines des cellules
adjacentes sont liées, bloquant ainsi le passage : la paroi d’un vaisseau sanguin est donc quasiment
imperméable. Sous l’effet du TNF, la quantité de cadhérine [8] ce qui élimine la cohésion entre les
cellules de la paroi. La paroi devient donc [9]. Cette situation provoque le passage du plasma, qui
s’infiltre dans les tissus. Cela permet également aux globules blancs, accrochés à la paroi grâce
aux [10] de passer entre les cellules de la paroi et de gagner les tissus lésés : c’est la diapédèse
= passage des cellules à travers la paroi sanguine.
Solutions proposées:
2.5.10.1 Données 1
La phagocytose est le principal mécanisme de défense de l’immunité innée. Les macrophages, les cellules
dendritiques et les granulocytes neutrophiles peuvent réaliser la phagocytose. Au cours du processus de
phagocytose, l’agent pathogène est « avalé » par la cellule immunitaire puis « digéré ». Les récepteurs
membranaires ( = PRR) ont un rôle essentiel, puisqu’ils permettent de reconnaître l’agent pathogène (via
les PAMP) et de le fixer fermement à la membrane plasmique de la cellule immunitaire. Celle-ci se
déforme alors et émet des prolongements cytoplasmiques, les pseudopodes, qui entourent la particule à
éliminer. Les pseudopodes ramènent la particule vers l’intérieur de la cellule, et la membrane plasmique
forme un enclos autour de la particule. Cet enclos persiste dans le cytoplasme de la cellule : la particule
est isolée dans une sphère = le phagosome. Ce phagosome fusionne alors avec d’autres sphères
disponibles dans le cytoplasme : les lysosomes. Dans ces lysosomes, on trouve une grande quantité
d’enzymes lytiques, qui dégradent les molécules. La fusion du phagosome et du lysosome permet la
formation d’un phagolysosome : le contenu enzymatique du lysosome est alors mis en contact avec la
particule présente dans le phagosome. Les enzymes vont dégrader la particule rapidement.
Les débris seront éliminés de la cellule immunitaire, ou serviront de signal pour alerter les autres cellules.
Dans ce cas, les débris migrent vers la membrane où ils sont installés dans des récepteurs. La cellule
immunitaire devient alors une CPA = cellule présentatrice de l’antigène. Ces cellules sont essentielles pour
la suite de la réaction immunitaire.
2.5.11.1 Données 2
Les cellules présentatrices de l’antigène ont un rôle essentiel. Elles ont utilisé les débris des agents
pathogènes éliminés après la phagocytose pour les placer dans un récepteur membranaire dédié : le CMH
= complexe majeur d’histocompatibilité. C’est le drapeau que possède chaque cellule pour indiquer qu’elle
appartient bien à l’organisme. Toute cellule qui ne présente pas ce drapeau ou qui présente un drapeau
différent, sera attaquée par le système immunitaire. Il est également possible d’ajouter un autre drapeau à
celui du CMH, celui des ennemis récemment vaincus. Cela alerte les autres cellules de l’immunité,
notamment celles capables d’éliminer spécifiquement cet ennemi : le système immunitaire se met en
alerte.
Dans ce cas, les cellules de l’immunité ne réagissent que si elles ont été formées pour reconnaître le
drapeau d’un ennemi en particulier. Ce n’est plus de l’immunité innée. Cela nécessite un apprentissage :
reconnaître le drapeau ennemi parmi des milliards des drapeaux possibles. C’est de l’immunité adaptative.
Les cellules présentatrices de l’antigène font la jonction entre l’immunité innée, automatique, et
l’immunité adaptative, nécessitant un apprentissage.
2.5.12.1 Question 1
○ Consiste à entourer les cellules avec des pseudopodes pour les immobiliser
Permet la dégradation complète des agents pathogènes, après leur absorption par la cellule
○ immunitaire
2.5.12.2 Question 2
Étape A [1] : les pseudopodes se rétractent et ramènent la particule vers la membrane plasmique ;
Étape B [2] : l’agent pathogène est repéré par une cellule de l’immunité innée ;
Étape C [3] : l’agent pathogène est détruit par les enzymes lysosomales ;
Étape D [4] : l’agent pathogène est capté fermement par les pseudopodes, grâce à des récepteurs ;
Étape E [5] : le globule blanc patrouille dans les tissus ;
Étape F [6] : la membrane se rabat sur l’agent pathogène et l’englobe dans un phagosome,
internalisé dans le cytoplasme ;
Étape G [7] : les débris sont éliminés du globule blanc ou sont placés dans des récepteurs pour
alerter les autres cellules de l’immunité ;
Étape H [8] : l’agent pathogène pénètre dans les tissus lors d’un évènement accidentel ;
Étape I [9] : le phagosome fusionne avec des lysosomes présents dans le cytoplasme = formation
d’un phagolysosome ;
Étape J [10] : la membrane du globule blanc se déforme et entoure l’agent pathogène.
2.5.13.1 Je retiens
1. Repérage d’un agent pathogène (reconnaissance des PAMP par les PRR) par une cellule de
l’immunité innée : cellule dendritique, macrophage ou mastocyte ;
2. Phagocytose de l’agent pathogène par les cellules dendritiques et les macrophages et libération de
composés chimiques :
a. L’histamine provoque un afflux de sang sur place, responsable des symptômes de la réaction
inflammatoire : rougeur, chaleur, œdème ;
b. La prostaglandine stimule les nocicepteurs dans les tissus afin de provoquer la douleur, qui
intervient dans le réflexe de protection pour éviter une surcontamination de la plaie.
c. Le TNF permet l’attraction des globules blancs sur place. Il provoque le stockage à proximité de
l’accident, des polynucléaires neutrophiles, qui se fixent sur la paroi du vaisseau sanguin. Le TNF
désolidarise la paroi du vaisseau sanguin, ce qui permet le passage des neutrophiles, à travers la
paroi, vers la zone de lésion, c’est ce que l’on appelle la diapédèse.
3. Phagocytose de l’ensemble des particules présentes par les macrophages, les cellules dendritiques
et neutrophiles (surtout eux) ;
4. Utilisation des débris par les cellules dendritiques et les macrophages qui se transforment en CPA :
cellules présentatrices de l’antigène ;
5. Migration des cellules dendritiques CPA vers les ganglions les plus proches, par le réseau
lymphatique ;
6. Activation de l’immunité adaptative ;
7. Arrêt de la réaction inflammatoire une fois le pathogène éliminé de l’organisme.
2.6.1 Présentation
La réaction inflammatoire, si elle perdure, peut devenir invalidante pour le patient : elle provoque
notamment des douleurs chroniques. Des médicaments ont été développés pour contrôler la réaction
inflammatoire, en modulant son processus d’activation.
Comment ces molécules agissent ?
2.6.3 Objectifs
Recenser, extraire et exploiter des informations, y compris expérimentales, sur les effets de
médicaments antalgiques et anti-inflammatoires.
2.6.4.1 Document 1
Dans certains cas, la réaction inflammatoire ne s’arrête pas à l’élimination de l’agent pathogène, elle se
déclenche parfois sans qu’il y ait d’agents pathogènes à combattre. Cela correspond à un nouveau type de
pathologie = maladies inflammatoires chroniques. Rhumatismes, rectocolite, maladie de Crohn,… Il existe
des dizaines de maladies causées par une inflammation chronique. Les principaux organes touchés sont :
le tube digestif (100 000 personnes uniquement pour la maladie de Crohn) et 0,5 à 1 % de la population
française pour les articulations.
Pour soulager ces personnes et notamment réduire la douleur, on peut utiliser des anti-inflammatoires,
qui agissent sur différentes étapes de la réaction inflammatoire, pour la stopper.
2.6.5.1 Document 2
AINS = anti-inflammatoires non-stéroïdiens (= aspirine et ibuprofène par exemple), qui inhibent les
cyclooxygénases, responsables entre autres de la production de molécules de la douleur, les
prostaglandines ;
AIS = anti-inflammatoires stéroïdiens (ex : corticoïdes), qui inhibent la production de la
phospholipase nécessaire à la transformation des phospholipides membranaires en acide
arachidonique. Celui-ci n’est donc plus disponible pour être transformé en prostaglandines.
L’enzyme cyclooxygénase reste par contre fonctionnelle.
Lors d’un traitement anti-inflammatoire sur de longues périodes et uniquement en cas d’infection
bactérienne, il est nécessaire de prendre des antibiotiques : la réaction inflammatoire étant moins efficace,
l’organisme doit être « aidé » pour se défendre.
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2.6.7 Mastocyte ou macrophage activé lors de la réaction inflammatoire et zone d'action des anti-
inflammatoires
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2.6.7.1 Question
Les symptômes de la réaction inflammatoire traduisent une accumulation locale de sang, une libération de
molécules et de cellules à l'origine de la douleur et de la fièvre. Si la fièvre persiste, elle peut avoir des
conséquences au niveau des organes. Pour des raisons de confort (limiter la douleur) et pour limiter les
effets secondaires de la fièvre, on utilise des médicaments (qui doivent être utilisés avec précaution car
eux-mêmes ont des effets secondaires : l’inhibition des prostaglandines ainsi que d’autres molécules
cibles dans l’ensemble des tissus provoque une diminution de la protection de la muqueuse gastro-
intestinale (responsable d’ulcères gastro-duodénaux) et une diminution de l’agrégabilité plaquettaire
(responsable d’une augmentation du risque hémorragique)).
Les médicaments utilisés sont de deux types :
3.1 Bilan
4 Documentation
Doc.1
Organisation cellulaire de la peau.
Doc.2
Principe de la réaction inflammatoire.
Doc.4
Comparaison de la structure des récepteurs Toll entre les animaux et les végétaux.
Doc.6
Les cellules de l’immunité innée
Doc.9
Dosage de l’histamine dans les tissus, au cours de l’inflammation
Doc.12
Neutrophile traversant la paroi d’un vaisseau sanguin.
6 Crédits
Page 26
Photo : Richard Villalonundefined undefined / © iStock / Getty Images Plus.
□ Peut être provoquée par des organismes pluricellulaires comme les bactéries
[Rédigez la solution]
Exercice 2 - Page 6
Les bactéries …
Bravo, vous avez réussi ! Les bactéries sont des organismes unicellulaires, qui se développent très vite.
Elles peuvent contaminer un organisme en quelques jours. Elles produisent des toxines qui détruisent les
cellules, comme les entérocytes (dans l’intestin) ou les podocytes (dans les reins). Les bactéries attaquent
les plantes et les animaux.
Exercice 3 - Page 6
Les virus …
Bravo, vous avez réussi ! Les virus ne sont pas des êtres vivants mais des assemblages de protéines et
d’acides nucléiques. Les virus sont dangereux parce qu’ils détruisent les cellules de l’organisme en se
multipliant à l’intérieur.
Exercice 4 - Page 6
Les protéines pathogènes …
Bravo, vous avez réussi ! Les protéines pathogènes sont des molécules toxiques qui s’accumulent dans les
tissus sous forme de plaques toxiques. Elles détruisent notamment les neurones, ce qui provoquent la
maladie d’Alzheimer.
Exercice 5 - Page 7
La peau est une bonne barrière physique car …
■ Elle est faite de cellules mortes renforcées par la kératine, une protéine
1 La peau
2 Les anticorps
1 Le pH de l’estomac
2 Les interleukines
1 La flore naturelle
2 Immunité innée
1 La kératine
2 Immunité adaptative
Immunité adaptative
Immunité innée
Géraniums ■ □
Canard ■ ■
Étoile de
mer ■ □
Guêpe ■ □
Mamie ■ ■
Requin
blanc ■ ■
Bravo, vous avez réussi ! Les Végétaux ne possèdent que l’immunité adaptative. Chez les Animaux, les
formes simples comme les Echinodermes (étoile de mer) ou les Arthropodes (guêpe) ne possèdent que
l’immunité innée. En revanche, tous les Vertébrés (animaux avec un squelette, à cartilage ou à os)
possèdent une immunité innée et adaptative. »
Exercice 8 - Page 13
L’immunité innée est …
Bravo, vous avez réussi ! L’immunité innée est apparue avant l’immunité adaptative, vers 800 millions
d’années. Elle est beaucoup plus répandue que l’immunité adaptative, qui ne concerne que 5 % des êtres
vivants sur Terre.
Exercice 9 - Page 14
L’immunité innée fonctionne …
De façon automatique : le corps possède une banque de récepteurs pour les agents pathogènes
● courants
○ Grâce à des récepteurs très différents chez les plantes et les animaux
Bravo, vous avez réussi ! L’immunité innée fonctionne de façon automatique. Au cours de l’Évolution, le
corps a acquis des récepteurs capables de reconnaître les agents pathogènes les plus courant. Ces
récepteurs sont très similaires chez les plantes et les animaux. Ils sont situés sur la membrane des
cellules et dans le cytoplasme. Une famille de récepteurs est la famille des Toll.
Exercice 10 - Page 15
À partir de vos connaissances, compléter le texte en choisissant le terme adéquat dans la liste.
L’immunité innée est la forme d’immunité la plus ancienne (1) . Elle se rencontre chez la majorité des
organismes pluricellulaires (2) . L’immunité adaptative est plus rare (3) puisqu'on l’observe dans 5 % (4)
des cas. L’immunité innée s’appuie sur des récepteurs (5) de nature protéique. Ces protéines sont très
conservées (6) entre les espèces : cela signifie qu’elles sont essentielles (7) pour la survie de l’organisme.
Au cours de l’Évolution, de nombreux évènements ont éloigné les plantes des animaux, ce qui a abouti aux
grandes différences (8) observées aujourd’hui entre ces deux types d’organismes. Malgré tout, l’immunité
innée présente des mécanismes communs aux plantes et aux animaux, ce qui souligne son importance (9)
pour la survie de l’individu.
Bravo, vous avez réussi ! L’immunité innée est la moins complexe dans son fonctionnement, donc la moins
« évoluée » …
Exercice 11 - Page 17
Aide stratégique : On sait qu’au cours de la réaction immunitaire innée, des cellules de l’immunité vont
défendre l’organisme. Elles vont se rapprocher au plus près du site de l’infection.
On attend une phrase telle que : « On s’attend à… . Si cela est vrai, alors… . »
Complétez votre réponse si nécessaire.
Exercice 12 - Page 18
Dans la première étape, après avoir formulé ce que vous attendez comme résultats, vous devez
expliquer ce que vous devez faire dans l’expérience afin de vérifier votre hypothèse et répondre
au problème posé. C’est ce que vous allez faire maintenant.
Formulez tout d’abord le principe général de l’expérience que vous devez réaliser pour vérifier
votre hypothèse.
Une fois le principe de l’expérience formulé, vous afficherez la solution où vous retrouverez
l’aide. Vous pourrez alors reformuler ou compléter votre réponse si nécessaire. Notez votre
réponse dans votre cahier d’activité. Vous vous évaluerez à l’onglet suivant.
Exercice 13 - Page 19
Vous devez maintenant expliquer quelles manipulations vous allez réaliser dans votre
expérience. Vous devez être précis sur les différentes étapes du protocole.
Une fois le protocole expliqué, vous afficherez la solution où vous retrouverez l’aide. Vous
pourrez alors reformuler ou compléter votre réponse si nécessaire. Notez votre réponse dans
votre cahier d’activité. Vous vous évaluerez à l’onglet suivant.
Aide stratégique :
Détaillez le matériel à utiliser, y compris numérique : logiciel et ressources. Servez-vous de la fiche sujet
ainsi que de la fiche technique à votre disposition.
Complétez votre réponse si nécessaire.
Exercice 15 - Page 25
1. Exploitez l'ensemble des résultats. Pour cela, notez vos observations. Notez votre réponse
dans votre cahier d’activité.
Premier critère de réussite : On observe un œdème, une vasodilatation des vaisseaux à proximité de
l’infection et une accumulation de nouvelles cellules, autour des vaisseaux et vers le site de l’infection
(dont un granulocyte).
Notez la correction dans votre cahier d’activité si nécessaire.
Exercice 16 - Page 26
2. Intégrez des notions : mettez les observations en relation avec vos connaissances ou les
données ressources.
Notez votre réponse dans votre cahier d’activité.
Deuxième critère de réussite : Or, je sais que des cellules sont spécialisées dans la défense de l’organisme.
Elles interviennent notamment en se rendant directement sur le site de l’infection pour éliminer les agents
Troisième critère de réussite : J’en conclus que ces nouvelles cellules sont des cellules de l’immunité
innée, probablement des granulocytes neutrophiles (les plus fréquents). Elles sont arrivées sur place grâce
à l’augmentation du flux sanguin, provoqué par la vasodilatation. Cette vasodilatation a également
provoqué l’œdème.
Notez la correction dans votre cahier d’activité si nécessaire.
Exercice 18 - Page 30
À partir de vos connaissances, compléter le texte en choisissant le terme adéquat dans la liste.
Les cellules de l’immunité innée sont issues de la lignée myéloïde (1) , qui est la même lignée que celle des
globules rouges (2) . Parmi ces cellules, on trouve les cellules sentinelles (3) qui sont chargées de
contrôler en permanence qu’il n’y ait pas d’agents pathogènes dans les tissus (4) .
Ces cellules sont capables d’éliminer les agents pathogènes par phagocytose (5) , ce qui consiste à manger
une cellule. Elles libèrent également des composés chimiques qui déclenchent (6) la réaction
inflammatoire. Ces cellules sont les mastocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (7) .
Une autre catégorie de cellules est impliquée : il s’agit essentiellement des polynucléaires neutro (8) -
philes. Ces cellules interviennent alors que la réaction inflammatoire est déjà activée (9) , et réalisent
surtout la phagocytose.
Bravo, vous avez réussi ! L’immunité innée est apparue avec le sang et les globules rouges, lors de
l’Evolution.
Exercice 19 - Page 32
Dans les mastocytes …
Le graphique présente [1] comme grandeur en abscisse et une [2] comme grandeur en ordonnée.
De l’histamine est déjà présente dans le milieu avant le début de la réaction inflammatoire ? [1]
Avant 10 minutes, l’histamine [1]. Entre 10 et [2] minutes, l’histamine est doucement libérée dans le
milieu. L’apparition d’histamine dans le milieu augmente fortement entre [3] et [4] minutes et
atteint un maximal à [5] [6]. Après 45 minutes, la quantité d’histamine [7].
Du TNF est déjà présent dans le milieu avant le début de la réaction inflammatoire ? [1]
Tout au long de la réaction inflammatoire, la quantité de TNF [2] dans les tissus lésés. Le maximum
est atteint après 12 heures de réaction inflammatoire, à [3] [4], soit 1 [5] par mL.
La réaction inflammatoire démarre par l’activation (1) des mastocytes. Ces cellules présentent des
granulations (2) cytoplasmiques nombreuses qui vont être libérées dans le milieu : tissus lésés. Ces
structures contiennent des molécules comme l’histamine et le TNF, qui vont agir sur la circulation
sanguine (3) et les cellules de l’immunité innée (4) . Les granulations disparaissent (5) du cytoplasme des
mastocytes, au cours de la réaction inflammatoire.
L’histamine s’accumule dans les tissus lésés en quelques minutes (6) : elle va provoquer l’augmentation
(7) du diamètre des vaisseaux sanguins (8) , ce qui va provoquer un afflux (9) de sang dans les tissus lésés,
responsable des symptômes de la réaction inflammatoire : rougeur/chaleur/œdème.
Bravo, vous avez réussi ! Les neutrophiles peuvent sortir du vaisseau sanguin en se déformant et se
faufilant entre les cellules de la paroi du vaisseau.
Exercice 24 - Page 36
À partir des informations du graphique, cocher les bonnes réponses.
La sélectine : molécule qui est présente à la surface de la paroi des vaisseaux sanguins. Elle permet
aux globules blancs de [5] et donc de rester en contact de la paroi. Ils vont être isolés du puissant
flux sanguin, et rester sur place. Ce phénomène est appelé la margination. Sous l’effet du TNF, la
sélectine est fortement [6], ce qui [7] son pouvoir d’accroche sur les globules blancs ;
La cadhérine : molécule présente dans la membrane des cellules composant la paroi du vaisseau
sanguin (épithélium sanguin). Elle permet aux cellules d’être jointives = les cadhérines des cellules
adjacentes sont liées, bloquant ainsi le passage : la paroi d’un vaisseau sanguin est donc quasiment
imperméable. Sous l’effet du TNF, la quantité de cadhérine [8] ce qui élimine la cohésion entre les
cellules de la paroi. La paroi devient donc [9]. Cette situation provoque le passage du plasma, qui
s’infiltre dans les tissus. Cela permet également aux globules blancs, accrochés à la paroi grâce
aux [10] de passer entre les cellules de la paroi et de gagner les tissus lésés : c’est la diapédèse
= passage des cellules à travers la paroi sanguine.
○ Consiste à entourer les cellules avec des pseudopodes pour les immobiliser
Permet la dégradation complète des agents pathogènes, après leur absorption par la cellule
● immunitaire
Bravo, vous avez réussi ! La phagocytose consiste à absorber une particule pathogène puis à la digérer en
petits morceaux inoffensifs. C’est une réaction très rapide qui est réalisé par les macrophages, les cellules
dendritiques, les mastocytes et les neutrophiles.
Exercice 27 - Page 39
Étape A [1] : les pseudopodes se rétractent et ramènent la particule vers la membrane plasmique ;
Étape B [2] : l’agent pathogène est repéré par une cellule de l’immunité innée ;
Étape C [3] : l’agent pathogène est détruit par les enzymes lysosomales ;
Étape D [4] : l’agent pathogène est capté fermement par les pseudopodes, grâce à des récepteurs ;
Étape E [5] : le globule blanc patrouille dans les tissus ;
Étape F [6] : la membrane se rabat sur l’agent pathogène et l’englobe dans un phagosome,
internalisé dans le cytoplasme ;
Étape G [7] : les débris sont éliminés du globule blanc ou sont placés dans des récepteurs pour
alerter les autres cellules de l’immunité ;
Étape H [8] : l’agent pathogène pénètre dans les tissus lors d’un évènement accidentel ;
Étape I [9] : le phagosome fusionne avec des lysosomes présents dans le cytoplasme = formation
d’un phagolysosome ;
Étape J [10] : la membrane du globule blanc se déforme et entoure l’agent pathogène.