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PHONETIQUE – A. TORDEURS
Le son est une onde (dÈplacement des molécules d9air). On peut voir ses paramËtres sur
l9oscillogramme.
En acoustique : nombre de vibrations par seconde d9un son pur/durée de l9intervalle temporel.
Hauteur physique (sa frÈquence en Hertz (Hz).
Plus la frÈquence de vibration est basse, plus le son est grave. ³ Moins de cycle complet/s.
1.2. L9intensité
Durée d9un cycle d9une durée d9un intervalle temporel (1s)/nombre de cycles dans l9intervalle
temporel.
Petite amplitude : son de faible intensitÈ Grande amplitude : son de forte intensitÈ
Phones : impression du
volume perçu par l9oreille
= isosonie, donc ce qui
devient le dB HL.
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- Les sons n9ont pas été produits à la même intensité : le 1er ‡ 60 dB et le 2Ëme ‡ 40 dB.
- Les sons ont ÈtÈ perÁu ‡ la mÍme intensitÈ car ils sont sur la mÍme ligne.
Larynx
Cordes vocales
En position de la phonation = en position fermÈe l9une contre l9autre ³ la voix : la peau de l9une et de
l9autre qui va se mettre à vibrer (muqueuse), air pulsÈ.
Femme : 200 Hz = nombre de cycle par seconde. Voix plus aig¸e,les c.v. effectuent plus de cycles
Homme : 150 Hz
Ainsi, si les cordes vocales vibrent ‡ 170 Hz, c9est qu9elles se sont ouvertes et fermées 170x par sec.
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2. Le champ auditif
3. La zone conversationnelle
Elle reprÈsente la zone de perception auditive des frÈquences correspondant aux sons de notre
langue.
Elle couvre ainsi une zone de frÈquences allant de 125 Hz ‡ 8000 Hz et pour chaque frÈquence,
l9intensité minimum de perception.
Exemple :
= ´ banane du langage ª
4. Rappels :
Un son pur pÈriodique (ton) se dÈfinit par
L9oscillogramme (obtenu via un oscilloscope) permet d9analyser les paramètres de ces sons purs
pÈriodiques en fonction du temps.
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5. Sons purs pÈriodiques, des sons complexes pÈriodiques et des sons complexes non-
pÈriodiques
5.1. Son pur pÈriodique
Mouvement sinusoÔdal.
Somme de plusieurs sinusoÔdes. On rentre dans les sons de la voix. Il se rÈpËte dans le temps.
- Amplitude propre
- Phase (notion de temps)
- FrÈquence propre
- Timbre propre
Notion de multiple !
N9importe quel signal pÈriodique peut être construit à partir d9une somme de sons simples (sinusoÔdes)
(parfois une infinitÈ) ‡ partir du moment o˘ elles prÈsentent des frÈquences multiples les unes des
autres.
Toute onde pÈriodique complexe de frÈquence N peut Ítre dÈcomposÈe en un certain nombre
d9ondes sinusoïdales de fréquence respective F, 2xF, 3xF, &
L9onde sinusoïdale qui a la même fréquence que l9onde périodique complexe est appelée
´ fondamentale ª et les ondes composantes (multiples) sont appelÈes ´ harmoniques ª.
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Dia
LA PHONATION
Poumons
Le systËme respiratoire
Diaphragme
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PHARYNX
Pomme d9Adam
Epiglotte = cartilage Èpiglottique ³ mobile car il est capable de se coucher pour protéger l9entrée
du tuyau (trachÈe), des poumons au moment de la dÈglutition.
Lame du cartilage thyroÔde = organe principal de notre corps, le plus large du larynx.
2 glandes thyroÔdes : une ‡ gauche et une ‡ droite.
Cartilage aryténoïde sert d9attache, rapprochement et écartement des cordes vocales. Posé sur le
cartilage cricoÔde.
Ligament fait partie de la corde vocale. Il est recouvert d9un gel translucide qui est contenu par une
petite muqueuse (peau blanch‚tre).
Chaque le cartilage est rattachÈ par des membranes Èlastiques. Permet ‡ ceux-ci d9être mobiles.
Cordes vocales = plis vocaux = sÈrie de couches les unes sur les autres. Elles vibrent de bas en haut,
elles ondulent : vibration verticale
Quand on affonne, l9épiglotte reste abaissée, on la « bloque ª.
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Quand on parle, les cordes vocales viennent se mettre l9une près de l9autre. Leurs peaux sont en
contact tant qu9on expire pas d9air. Quand on est dans l9hyper aigu, elles ne s9accolent pratiquement
plus.
1. Les rÈsonateurs
1.1. DiffÈrentes cavitÈs
a) La cavitÈ pharyngale
- Naso-pharynx
- Oro-pharynx
- Hypo-pharynx
b) La cavitÈ orale
Le voile du palais peut se contracter et venir se coller ‡ la paroi pharyngÈe ³ empêche l9air de
remonter par le nez ³ l9air qui vient de la trachée ne peut sortir que par la bouche.
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c) La cavitÈ labiale
Elle existe quand on protège nos lèvres en avant et qu9on décolle les lèvres de nos dents.
d) La cavitÈ nasale
L9implication cette cavité dépend de l9état de tension du voile du palais (le mou) :
- Quand il est dÈtendu et qu9il laisse l9air passer : la cavité nasale va être impliquée dans la
rÈsonance et dans la production du timbre de certains sons.
- Entre les deux : on entend une rÈsonance nasale même si ce n9est pas un son nasal.
Ces cavités entrent en jeu, que l9on utilise ou non la voix (l9étage laryngé). Vu qu9elles sont modulables,
elles peuvent crÈer du son par elles-mêmes. Le son de notre parole n9est pas forcément lié à la
vibration de nos cordes vocales.
Exemple du beatbox :
Sons produits par des bruits de bouches ³ par des gestions de la pression de l9air qui vient des
poumons uniquement par les rÈsonateurs. Les cordes vocales ne se mettent pas ‡ vibrer dans ces sons.
Ils sont mÈlangÈs avec des sons des rÈsonateurs.
Impliquent la vibration des cordes vocales. Concernent toutes les voyelles et certaines consonnes.
Principe de rÈsonance : dans chaque volume est liÈ ‡ la qualitÈ des parois, une zone de frÈquences,
des sons, qui va être amplifiée naturellement (par l9acoustique). Le volume va Ítre modifiÈ par
l9articulation, par les cavités de résonance. En fonction du volume de notre pharynx, certains sons vont
Ítre amplifiÈs.
En faisant varier les cavitÈs de rÈsonance (articulation), nous rÈalisons un filtre acoustique qui
- Si les harmoniques de basses frÈquences sont les plus intenses, le timbre est dit sombre.
- Si les harmoniques de hautes frÈquences sont plus intenses, le timbre est dit clair.
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[a] : les harmoniques sont rÈparties [i] : les harmoniques sont rÈparties entre 125 et
entre 125 et 3000 Hz. 4250 Hz.
Les groupes d9harmoniques amplifiés Deux groupes d9harmoniques sont amplifiés vers
se situent ‡ 800 et 1200 Hz. 125 Hz et vers 2500 Hz.
Le timbre me paraÓt alors sombre. Ce deuxiËme groupe va influencer ma perception
du timbre : timbre clair.
Pour les vocalises, on travaille sur les cordes vocales (Ètage vibrateur) et non sur les rÈsonateurs.
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Certaines zones peuvent parfois se superposer donc on peut confondre certains sons.
Qualifie la voix comme étant « riche, soufflée, claire, & » DÈpend donc fortement de notre propre
musculature.
a) La constriction
Rapprochement entre 2 articulateurs qui réduit le passage de l9air ce qui engendre une constriction
étroite. L9écoulement de l9air devient donc audible.
[f] ³ [v]
Téléchargé par Charlotte Meheust (meheust.charlotte.2004@gmail.com)
lOMoARcPSD|20047260
b) La vibration
Rapprochement puis contacts saccadÈs entre 2 articulateurs : ils entrent en vibration l9un avec
l9autre.
[R]
c) L9occlusion
Contact entre deux articulateurs qui engendre une accumulation de pression jusqu9à ce que cette
pression explose provoquant l9écartement des articulateurs.
[t] ³ [d]
[k] ³ [g]
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2. La soufflerie
Echange gazeux entre l9oxygène de l9air extérieur et le gaz carbonique (que l9on expire).
- Vivre : assure l9hématose (= échange gazeux entre tout ce qui va arriver en oxygène de l9air
extérieur et l9éjection de tout ce qui doit ressortir du corps).
- Parler : devient le souffle de la production vocale.
2.1. Fonctionnement
Diaphragme = grand muscle assez fin qui sÈpare la partie thoracique (en haut) de la partie
abdominale (en bas).
Diaphragme contractÈ, aplatit ³ Volume des poumons ý ³ DÈpression ³ Air s9engouffre dans les
poumons.
Pour l9inspiration et pour aider à cette dilatation antÈrieure, latÈrale et postÈrieure de la cage
thoracique, les muscles intercostaux externes vont se contracter. AmËne un soulËvement de la cÙte
infÈrieure. En se soulevant, le volume de la cage thoracique augmente.
2.2. La respiration
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Le corps doit Ítre assez souple et libre pour pouvoir inspirer et expirer pleinement.
Hiatus = foramen = trous qui permettent de faire passer l9air dans l9Ssophage ou l9aorte.
Les cordes vocales sont bien espacées au moment de l9inspiration et de l9expiration ³ permet à l9air
de passer. Trou formÈ entre les cordes vocales = glotte.
- RÈchauffement et humidificateur d9air : humidifie l9air qui arrive dans la gorge, le pharynx,
larynx et dans les poumons.
- RÈgulateur : de l9apport en oxygène, de la vitesse de l9air qui va ressortir.
- Meilleures capacitÈs respiratoires : orifice le plus ÈloignÈ des poumons. Il capte un max
d9oxygène dans l9air qu9on a inspiré.
- Filtre : par rapport aux poussiËres, agents pathogËnes extÈrieurs, &
Volume expiratoire = quand on a fini d9expirer au repos, quantité d9air qu9on pourrait encore expirer
aprËs cette expiration de repos.
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Volume résiduel = quantité d9air qui persiste de manière permanente dans les poumons ³ ils ne
sont donc pas complËtement vides (évite aux parois de s9accoler).
La capacitÈ vitale augmente, Èvolue au fil des annÈes de vie. En revanche, elle diminue vers les 40-50
ans. Elle est liÈe aux performances Èlastiques de toutes les structures qui permettent cette dilatation.
Moins elle est élastique moins les poumons auront une grande quantité d9air.
L9air que l9on a inspiré pour capter un max d9oxygène. Comment gérer l9air qui va être éjecter, qui va
devenir le souffle sur lequel on va s9appuyer pour pouvoir parler ?
Plus on contrôle le débit d9air sortant, plus cela nous permet de faire des phrases avec une
gestion de l9air aisée.
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Par ce contrÙle antagoniste, la progression de l9air coincée entre la sortie des poumons et l9étage
laryngé (c.v. l9une contre l9autre) est juste suffisante pour enclencher la vibration des c.v.
Elle implique d9autres muscles que les muscles respiratoires : du cou, les Èpaules qui entrainent une
ÈlÈvation de la cage thoracique (elle ne se dilate plus) ³ augmente le volume de celle-ci ³ les
poumons se remplissent d9air. Le diaphragme n9est pas sollicitÈ donc les abdos non plus.
L9implication des muscles du cou et des épaules entraine des contractions au niveau du larynx. Effort
très important pour remonter l9air et créer cette pression (repose sur la tension des c.v.).
Le diaphragme est restÈ en position dÈtendue : pilier de la fondation de la pression qui se retrouve
coincée par l9étage glottique qui est toujours fermé.
Lors d9un cris, on a besoin de beaucoup d9air sur un temps cours + tension corporelle énorme ³
Respiration haute thoracique.
3. Le vibrateur
SituÈ sur le trajet des voies respiratoires et constituant un carrefour entre les voies aÈriennes
supérieures et les voies digestives, le larynx est l9organe indispensable à la formation de la voix. Localisé
dans la partie mÈdiane du cou, il est formÈ par un squelette cartilagineux pouvant s9articuler grâce à
un ensemble de ligaments et de muscles. Le cartilage cricoïde a une forme d9anneau rigide. C9est le
seul des cartilages laryngÈ qui est totalement fermÈ. Il donne la taille des voies respiratoires. Il est uni
à la trachée. Les cartilages aryténoïdes sont des cartilages mobiles qui assurent l9essentiel de la
fonction laryngÈe. Ce sont leurs mouvements sur le cricoÔde qui permettent la phonation. Le cartilage
thyroÔde se situe au-dessus et en avant du cricoÔde. Il a une forme de livre ouvert posÈ verticalement
dont la saillie cervicale sous le menton dessine la pomme d9Adam. L9os hyoïde est situé
horizontalement et tout en haut du cou. Sur cet os s9insËre le larynx, la base de la langue et certains
muscles du voile du palais. Le cartilage Èpiglottique assure la fermeture du larynx lors de la dÈglutition.
Il n9a pas de rôle direct dans la phonation. L9épiglotte est unie au thyroïde.
A l9intérieur du larynx, se trouvent 2 cordes vocales encore appelées plis vocaux. L9espace entre
les cordes vocales s9appelle la glotte. Les c.v. vibrent et s9écartent plus ou moins en fonction du son
que l9on émettre. Ce sont les articulations entre les cartilages qui vont permettre que les cordes vocales
se rapprochent ou s9éloignent. On relève l9existence de 2 articulations fondamentales du larynx.
L9articulation entre le cricoïde est aryténoïdes. Elle permet le rapprochement ou l9éloignement des c.v.
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Quand nous inspirons, la glotte est ouverte pour que l9air circule. Quand nous voulons parler
ou chanter, le cerveau donne l9ordre à nos c.v. de se rapprocher. Les poumons se vident, l9air remonte
jusqu9au vibrateur laryngé. Les c.v. sont en contact. L9air expiratoire fait pression, il appuie et fini par
passer. Ce passage a pour effet de faire vibrer les c.v. qui s9entre-ouvrent. Une petite partie d9air (puff
d9air) s9échappe. Csq de diminuer la pression sous glottique. L9élasticité des c.v. joue et leurs forces de
rappel provoque un nouvel accolement et la fermeture de la glotte. Les c.v. vont s9entre-ouvrir et se
refermer des centaines de fois par seconde, en laissant passer à chaque fois un puff d9air. Elles vibrent,
l9air ainsi découpé vibre aussi. Les vibrations produites vont se propager dans la gorge puis la bouche
et en rencontrer les rÈsonateurs qui vont les amplifier. Puis, les mouvements de la m‚choire, de la
langue, des lËvres et du voile du palais vont sculpter les vibrations et produire le timbre qui est propre
‡ chaque individu.
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Ces positions ´ ouvertes ª ou ´ fermÈes » dépendent de plusieurs muscles intrinsèque (qui s9attachent
uniquement au larynx).
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Il implique la bascule en avant du thyroÔdien sur le cricoÔdien ³ implique l9allongement des c.v.
Ligament vocal
Espace de Reincke = coupe gÈlatineuse dans laquelle quasi pas de fibres Èlastiques.
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PhÈnomËne de Bernoulli = Force de rappel qui implique les deux parois de muqueuse souples ‡ se
rapprocher l9une contre l9autre quand il y a un passage d9air rapide qui s9effectue.
Augmentation de la pression
Diminution de la pression sous-glottique +
des muscles
Les modulations de voix chez une personne peuvent s9effectuer en frÈquence et en intensitÈ.
a) La frÈquence
Ils permettent de couvrir la production d9une voix grave (< 20 Hz) à une voix aigüe pouvant aller jusqu9à
au-del‡ de 1000 Hz.
C9est le mécanisme le plus courant en parole et le mécanisme principal utilisÈ par les voix basses,
les barytons, les tÈnors et les altos fÈminins.
En voix parlée, ce mécanisme n9est utilisé qu9occasionnellement par les hommes et les femmes. En
voix chantÈe il est utilisÈ par les mezzo-sopranes et les sopranes.
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Ce mÈcanisme permet de produire les frÈquences les plus aig¸es. Cordes vocales tendues au max.
b) L9intensité
c) Le timbre
Remaniement du son laryngÈ, une fois modelÈ par son passage dans les cavitÈs de rÈsonance.
Résulte de la modulation de tous les espaces qu9on a au-dessus des cordes vocales.
LiÈ au rÈsonateurs et au placement des articulateurs. Les timbres varient donc en fonction :
³ De la voyelle Èmise (= timbre vocalique : devrait Ítre le mÍme pour tout le monde car on
module le son de la mÍme maniËre quand on veut dire [a], ...
DÈpend surtout des cavitÈs de rÈsonance.
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1. Les voyelles
Nous pouvons les caractÈriser gr‚ce aux traits pertinents.
Intervention de la cavitÈ labiale, gÈnÈrÈe par la projection des lèvres vers l9avant (>< écartées).
1.3. La nasalisation
Intervention de la cavité nasale quand le flux d9air passe par les fosses nasales gr‚ce au voile du
palais qui est abaissÈ.
Orales Nasales
Voyelles orales : Quand le voile du palais se contracte, il se redresse et se colle ‡ la paroi postÈrieure
du pharynx ³ bloque le passage de l9air vers le nez.
Voyelles nasales : quand le voile du palais est dÈtendu, il se dÈcolle du pharynx ³ passage de l9air vers
le nez. ´ Un bon vin blanc ª
Modification de la cavitÈ buccale par la position de la langue = endroit o˘ la langue est le plus proche
du palais ( en avant ou en arriËre).
AntÈrieures PostÈrieures
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Certaines voyelles sont extrÍmement proches, certaines personnes peuvent alors les confondre.
e : rel‚chement
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- La durÈe
- La tension
- La stabilitÈ
- Le glottage
- La direction de l9air
PhonÈtique articulatoire
Elle nous dit comment disposer notre appareil phonatoire et articulatoire pour produire les voyelles.
Elle nous renseigne sur les modifications physiologiques des cavitÈs de rÈsonance.
PhonÈtique acoustique
Nous renseigne sur le timbre, c9est-‡-dire sur la rÈpartition des harmoniques de chaque voyelle :
renforcement en intensitÈ de certaines bandes de frÈquences (rÈparties sur plusieurs harmoniques)
qui forment les voyelles ³ les formants.
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Rappels :
En fonction du nombre de trous bouchÈs, le son diffËre. Plus le volume de rÈsonnance est grand, plus
le son amplifiÈ est grave.
Intervention ou non
Modifie le volume
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1 : 23 : 00 IMPORTANT
Les valeurs de F1 (toujours le plus bas, sa position dÈpend du volume de la cavitÈ pharyngale) et de F2
(toujours le plus haut, dÈpend du volume de la cavitÈ buccale) se suivent mais ne se superposent pas.
Voyelle fermÈe
Voyelle antÈrieure
Voyelle ouverte
Voyelle postÈrieure
Ainsi, pour comprendre le lien entre les formants et la description des voyelles selon l9IPA, on verra
que :
Cette disposition articulatoire est donc liÈe ‡ la rÈpartition des harmoniques de chaque voyelle.
- Le timbre de la voyelle
Le timbre se base sur la rÈpartition des formants localisÈs plutÙt dans les graves ou dans les aigus.
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2. Les consonnes
Les consonnes du français résultent d9une entrave mise au passage de l9air au niveau des organes
supraglottiques.
2.1. Le voisement
Occlusives/Explosives Constrictives/Fricatives
[t] : Contact entre la pointe de la langue et la partie alvÈolaire (derriËre les dents).
Labial = lËvres, Dental = dents, Palatal = palais dur, VÈlaire = voile du palais, Uvulaire = luette,
Apical = apex = pointe de la langue, dorso = dessous de la langue, Palais mou = partie la plus musculaire
du palais
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a) Les labiales
[p,b,m] : le canal buccal est fermé par les deux lèvres l9une contre l9autre.
b) Les labio-dentales
[f,v] : le canal buccal est rÈtrÈci par le rapprochement entre le lËvre infÈrieure
. et le bord des incisives supÈrieures.
Labiodentales sourde Sonore Nasale
[f] fou [v] vous
c) Les apico-alvÈolaires
[t,d,n, &.] : l9apex se rapproche ou entre en contact avec les alvéoles (partie juste à l9arrière des
incisives supÈrieures).
d) Les uvulaires
[R] : la partie la plus postÈrieure de la langue entre en vibration avec le voile du palais (voire la
luette).
e) Les dorso-palatales
[k,g,r, &] : une zone du dos de la langue vient toucher ou se rapprocher d9une zone du palais dur.
f) Les dorso-vÈlaires
NB : Le [k] et le [g] sont des palatales quand elles sont devant un [i]
(voyelles antÈrieures) mais deviennent vÈlaires si elles sont devant un
[u] (voyelle postÈrieure).
2.4. La nasalisation
Intervention de la cavitÈ nasale quand le flux d9air passe par les fosses nasales gr‚ce au voile du
palais qui est abaissÈ. (lors de la production des sons).
DÈtendu
Orales Nasales
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Tableau rÈcapitulatif
- Point de contact/RÈtrÈcissement
- Mode d9articulation : contact complet/rapide
- Consonne orale/nasale
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Occlusive Constrictive
Occlusive Friction
Bruit bref après l9explosion Bruit continu
= tenue de la consonne (en phonÈtique Les spectres se distinguent selon la consonne par
articulatoire) leur frÈquence, intensitÈ, largeur de bande.
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Occlusives sonores : présence d9une barre de voisement (vibration des cordes vocales)
Observations
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Observations
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Rappel :
RËgles :
- Ne pas respecter la sÈparation des mots.
- Mettre tout entre crochets.
- Ne pas tenir compte des lettres muettes.
- Chaque syllabe ne comprend qu9une seule voyelle, ce qui régit l9utilisation des semi-voyelles.
[j] [w] [ɥ]
[ j] [w] [ɥ]
³ ill ³ oi, oin ³ u (+ i)
³ i + voyelle
Monosyllabiques [i]+voy, le [i] est Le [u] est remplacÈ par [y] (+ [i]) est remplacÈ
remplacÈ par [j] Ex: [w] Ex: [lalwa] par [ ɥ ] Ex:[nɥi], [pɥi],
[pje] [lAwzo] (l9oiseau) [sɥi]
(= pied)
Plurisyllabiques [i]+ voy. sont sÈparÈs Le [u] est conservÈ Ex: Le [y] sera conservÈ
(dans deux syll. par [j] Ex: [pije], [kRije] [illua] Ex: [bRyin]
consÈcutives)
a) [e] ou [ɛ]
³ Si la syllabe est ouverte (qui se termine par une voyelle) : les deux sont possibles
³ Si la syllabe est fermÈe (qui se termine par consonne) : toujours [ɛ] (amer [amɛR], caisse [kɛs])
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b) [o] ou [ɔ]
c) [ᴓ] ou [S]
d) [a] ou [ɑ]
Pour nous aider, syllabe ouverte (qui se termine par une voyelle) ou syllabe fermÈe (qui se termine par
une consonne).
- De nombreux mots grammaticaux se terminent normalement par le schwa : le, ce, se, ne, me,
te, que, de, &
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On utilise les deux points pour marquer par exemple la diffÈrence entre ces mots.
MaÓtre >< mettre BÍte >< bette (lÈgume)
Mais le langage courant, ce n’est pas toujours aussi bien articulé ...
Le langage est une suite de sons enchainÈs ³ pas d9interruptions. Ainsi il est normal :
- Le contexte linguistique (les sons qui suivent ou qui précèdent un son dans l9énoncé
analysÈ).
Les ÈlÈments ont des valeurs inÈgales à l9intérieur du groupe phonétique : il y a des forts et des
faibles.
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Une voyelle : le timbre d9une voyelle peut varier selon qu9on en modifie :
- le degré d9aperture
- l9antériorisation – centralisation – postÈriorisation
- la nasalitÈ
- la labialisation (lËvres projetÈes ou ÈtirÈes)
- Le voisement
- Le mode d9articulation
- Le lieu d9articulation
- La nasalitÈ
Les modifications touchent donc les traits pertinents des sons de la parole.
a) Les processus phonologiques simplificateurs de substitution : quand un son est remplacÈ par
un autre.
b) Les processus phonologiques simplificateurs structurels : quand un son est ajoutÈ ou
supprimÈ (modification de la structure du mot).
A cause de la consonne qui suit ou de la consonne qui précède, l9autre consonne a soit pris soit
perdu son trait de voisement.
[sybziste] pour subsister [ʃfal] pour cheval [metsin] pour mÈdecine &
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a) Assimilation
Transfert d'un trait phonÈtique (par inertie) d'un son de type articulatoire diffÈrent sur un son
immÈdiatement voisin.
- Le trait de sonoritÈ
- Le trait de nasalitÈ consonantique
Elle est dite double quand l9influence vient à la fois du son qui précède et qui suit.
Exemples :
Elle est dite progressive quand l9assimilation se fait de gauche ‡ droite. Quand le premier son va
influencer le deuxiËme.
Exemples :
Elle est dite rÈgressive quand l9assimilation se fait de droite ‡ gauche. Quand le deuxiËme son va
influencer le premier.
Exemples :
- [edmi] (et demi) ³ [enmi] : le trait de nasalité s9est transformé à cause du [m] nasal qui suit,
le d est nasalisÈ. Le voile du palais s9abaisse déj‡ au moment du [d] pour le [m] qui suit.
b) La dilatation
Adaptation d9un son qui tend à se rapprocher , par inertie d9un son à distance (pas deux consonnes
ou deux voyelles l9une à côté de l9autre) et de type articulatoire diffÈrent. Autre phÈnomËne.
Exemples :
- [definitwaR] (dÈfinitoire) ³ [defenitwaR] car le [i] tend ‡ se rapprocher du [e]. Le [i] s9ouvre
et devient [e].
- [ytylize] pour utiliser
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Exemple :
- [syRtu] (surtout) pour [suRtu] car le [y] tend ‡ se rapprocher du [u]. Le [y] se postÈriorise.
c) Le rel‚chement
- [domino] devient [dɔminɔ] : les voyelles fermÈes sont substituer par des voyelles ouvertes.
d) La dissimilation
Modification d9un trait phonétique qui tend à accentuer la différence entre deux phonèmes voisins
mais non contigus.
e) L9interversion
Modification d9une tranche phonique du mot due au changement d9ordre de deux articulations
consÈcutives.
c) La mÈtathËse
d) L9interversion de syllabes
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e) L9amuïssement
f) L9haplologie
- [mɔRfɔnɛm] ³ Morpho-phonËme
- [ipɔtam] ³ Hippopotame
- [paRalepipɛd] ³ ParallÈlÈpipËde
Toutes ces altérations sont donc conditionnées et s9expliquent par les positions des phonËmes dans
la chaine parlÈe. Ces processus phonologiques simplificateurs font partie intÈgrante du
dÈveloppement normal de l9apprentissage du langage des enfants et disparaissent gÈnÈralement vers
4 ans. Cela dit, certaines variations linguistiques restent et sont propres ‡ chaque locuteur.
En tant que locuteur natif, les PPS ne nous empêchent pas d9accéder au sens des mots ou des phrases
que l9enfant produit.
Pour faciliter la production de sons cibles, principalement chez des locuteurs qui ne sont pas
francophones.
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La dÈmarche ‡ appliquer :
Savoir diagnostiquer si l9erreur vient d9une erreur sur l9axe de la tension ou l9axe du timbre
(clair/sombre).
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T= timbre
Quand on substitue une consonne voisÈe par la consonne sourde Èquivalente : causÈ par
l9augmentation de la tension articulatoire.
Plus le lieu d9articulation est antérieur plus ça donne lieu à une articulation qui exige beaucoup de
tension. Par contre, quand on a une consonne qui est plutÙt postÈrieure, Áa diminue le niveau de
tension exigÈ par la consonne.
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tension.
C = clartÈ
occlusives. On a d9abord la
sourde puis la sonore
lieu d9articulation
Par rapport au
Les dentales (apico-dentales : intervention des dents) ont tendance ‡ Èclaircir le timbre. Les centrales
(dorso-palatales, prÈpalatale, mÈdio-dorso, mÈdio-palatale) sont neutres. Les labiales (donc
complÈtement antÈrieures : intervention des lËvres) ont tendance ‡ assombrir le timbre.
Les fricatives sont encore plus Èclaircissantes que les occlusives. [s] est avant [z] car la sourde Èclaircit
encre plus que la sonore.
Plus elles sont ÈcartÈes, plus elles Èclaircissent le timbre par rapport ‡ celles qui sont plus labialisÈes
et qui avoir plus tendance ‡ assombrir le timbre.
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Les procÈdÈs de correction de la MVT proposÈs par Michel BilliËre : 3 axes diffÈrents pour corriger,
aider le locuteur, qui n9est pas francophone à la base, à pouvoir gommer son accent.
a) Le mouvement prosodique
Toute V ou C est insÈrÈe dans ´ un mouvement rythmico-intonatif » et en subit l9influence. Elle est
associÈe au procÈdÈ de la gestualitÈ accompagnatrice.
Exemple:
- Prononciation nuancÈe : passer par une prononciation nuancÈe qui sont des timbres
intermÈdiaires par rapport au son-cible.
- Prononciation dÈformÈe : passer par une prononciation dÈformÈe remplaÁant
momentanÈment le son-cible par un autre phonème (radicalement opposée) avant de s9en
rapprocher.
Donc, soit on passe par des degrés intermédiaires par rapport à l9articulation ciblée, soit on la déforme
au maximum puis on revient vers le nuancement.
- On remplace ainsi le son-cible par un autre pour aiguiser l9oreille et les articulateurs à des
processus de tension ou de lieu d9articulation. + aide par les contours intonatifs.
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c) Entourages facilitants
Modifier un son avoisinant du son cible erronÈ. Basés sur l9influence réciproque des sons au sein
d9une syllabe.
Quand on a une erreur qui est produite sur un son-cible, ce n9est pas ce son-là que l9on va substituer.
On va analyser le contexte : les sons juste avant et juste après. On va voir s9il n9y a pas d9autres voyelles
ou d9autres consonnes juste avant/après qui pourraient aider le locuteur ‡ mieux articuler le son-cible.
Soit on substitue le son qui a posÈ problËme soit on substitue le son juste avant/aprËs.
Exemple :
Exemple :
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Influence de la consonne sur la voyelle qui suit (Impact sur la durÈe de la voyelle)
Exemple :
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Code oral :
Signes ÈlÈmentaires
PhonÈtique [ ] Phonologie / /
Science qui Ètudie la face matÈrielle et concrËte Science qui Ètudie les sons du langage du point
du langage. de vue de leur fonction dans le systËme de
communication linguistique.
³ La parole ³ La langue
Science qui s9intéresse à la manière dont les sons Science qui Ètudie les plus petits ÈlÈments ayant
sont produits. Sans se soucier de leur rÙle dans une valeur distincte dans la langue parlÈe = le
la langue utilisée/d9appartenance ! phonËme.
Besoin de sens Besoin de sens
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*Expérience du nourrisson dont le taux de succion varie quand on l9habitue à entendre un /pa/ et
qu9on lui présente un /ba/ à un moment.
**Pourquoi les sons gutturaux arrivent en premier? LiÈ ‡ la position couchÈe qui renvoie la salive et
l9ensemble des muscles vers l9arrière.
RÈceptif trËs tÙt aux contours mÈlodiques, aux intonations et aux rythmes :
Exemple : Cheveux et chevaux ne sont pas forcÈment dissociÈs tout comme trois ou croix.
SpÈcialisation du crible
phonologique CapacitÈ de discrimination
des contrastes non natifs
C9est donc par l9augmentation du vocabulaire qu9il se verra contraint de prendre en compte les unités
phonologiques.
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Il est logique donc de comprendre alors que les reprÈsentations phonologiques des enfants de moins
de 4 ans ne sont pas aussi diffÈrenciÈes et prÈcises que celles des adultes.
Elles ne touchent pas un phonËme spÈcifique mais des catÈgories de phonËmes (ex : les consonnes
fricatives, les sonores, les postÈrieures).
C9est la raison pour laquelle on parle de processus phonologiques simplificateurs. (parce que basÈs sur
le systËme phonologique).
Selon Jakobson : ´ On appelle ainsi la somme des propriÈtÈs phoniques simultanÈes (a) par
lesquelles un son de la langue donnÈe se distingue (c) de ses autres sons en tant que moyen pour
diffÈrencier la signification des mots(b) ª.
(b) Il s9agit de la plus petite unité distinctive de la langue, non porteuse de sens mais susceptible de
produire un changement de sens
(c) Par commutation : par substitution d9un « son » par un « autre ». Ces unités phonologiques sont
abstraites.
Les allophones sont les différentes réalisations sonores possibles d9un phonème.
Exemple :
³ Son interlocuteur interprétera ses énoncés de la même façon que s9il ne les roule pas car le /r/ roulé
en phonétique et le /R/ non roulé constituent des allophones d9un phonème unique identifié qui est
le /R/.
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Exemple :
- En espagnol : ils ne font pas de distinctions entre le / b/ et le /v/. Ce sont des allophones en
espagnol. Le cerveau ne les discriminera pas.
- En franÁais : on fait la distinction entre le /b/ et le /v/ (´ bain ª et ´ vin ª). Il s9agit de deux
phonËmes distincts. Le cerveau les discriminera.
Ainsi, ces interférences peuvent entraîner des incompréhensions à l9oral comme à l9écrit lorsqu9un
locuteur passe d9une langue à l9autre.
2 mots (obligatoire des mots) dont l9opposition ne s9effectue que sur un seul son et que les 2 sons
qui opposent ces deux mots ne s9opposent que sur un seul trait pertinent.
On repère les paires minimales, par commutation, afin d9isoler les plus petites différences acoustiques
significatives, pertinentes du point de vue de la langue, nommÈes traits distinctifs (traits pertinents).
Dans une paire minimale, si la commutation (substitution) d9un son par un autre entraine bien une
modification de sens, c9est que l9on se trouve bien devant 2 phonèmes distincts.
Exemple : ´ pont ª et ´ bon ª (il n9y a qu9un seul son qui les oppose /p/ et /b/ qui ne s9opposent que
sur un seul trait pertinent, le voisement), ´ pain ª et ´ bain ª, ´ bain ª et ´ main ª.
L9inventaire des sons d9une langue, que l9on appelle phonèmes, se fait donc à l9aide de paires
minimales qui font le lien entre les oppositions de sons et les oppositions de sens.
Les paires minimales sont des paires d9unités linguistiques de sens différents, qui ne s9opposent que
sur un trait pertinent comme :
/p/ /b/
Bilabiale Bilabiale
Occlusive Occlusive
Orale Orales
Non-voisÈe VoisÈe
/t/ /s/
Apico-dentale Apico-dentale
Occlusive Fricative
Orale Orales
Non-voisÈe Non-voisÈe
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Un phonËme ainsi identifiÈ, de manière négative, par l9ensemble des oppositions dans lesquelles il
entre, c9est-‡-dire par l9inventaire des traits qui le distingue des phonèmes auxquels il s9oppose.
On peut résumer en un tableau l9ensemble des oppositions phonologiques entre les consonnes du
franÁais, autrement dit son systËme phonologique :
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LA PHONETIQUE
1. La boucle audio-phonatoire
Ensemble des 3 voix qui nous permet de percevoir notre voix directement, ce qu9on vient de
produire lorsque l9on parle.
La voix que l'on Èmet soi-mÍme parvient ‡ nos oreilles selon trois chemins :
- L9effet de rÈtroaction est prÈsent dans les deux cas (quand on entend notre voix quand on
parle et la voix de l9enregistreur) mais lorsque la voix est enregistrÈe, il devient prÈdominant
(quand on utilise que le voix 2).
- L9Ècoute interne (3), reprÈsente le passage du son par le biais des vibrations des os, des
tendons et des muscles. Les frÈquences transmises par ce biais sont principalement les
fréquences graves. Cela explique que lorsque l9on n9utilise pas cette voie, sa voix enregistrée
(2), parait souvent plus aig¸e. Les frÈquences graves ne seront pas aussi importantes dans la
perception globale que nous avons lorsque nous parlons.
- Aussi lorsque l9on s9écoute (mÈlange des trois voies), le rÈsultat perÁu intËgre les diffÈrentes
qualitÈs et les dÈcalages dans le temps des différents canaux de transmission ce qui n9est pas
le cas quand on utilise uniquement la voie 2.
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Cette voie aÈrienne privilÈgiÈe (20-20 000 Hz) fait intervenir les trois parties de l9oreille :
https://www.youtube.com/watch?v=IlhJcfKNk3I
La conduction osseuse renforce les frÈquences entre 250 et 4000Hz. Elle joue un rÙle essentiel pour le
dÈpistage du type de surditÈ ³ Atteinte de l9oreille externe/moyenne ou de l9oreille interne.
Elle repose sur les rÈcepteurs sensoriels de la sensibilitÈ somatique (peau) gÈnÈrale, rÈpartis sur
toute la surface du corps.
Seules certaines cellules sont capables de suivre le rythme d9une vibration pour les fréquences
supÈrieures ‡ 100 Hz, et peuvent le faire jusque 600 Hz (sons graves).
Cette sensibilitÈ est nÈgligeable pour des personnes ‡ audition normale mais chez les sourds elle peut
se rÈvÈler fort utile comme moyen de compensation partielle du handicap.
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La hauteur rÈsulte de la frÈquence des vibrations ou nombre de cycles complets effectuÈs en une
seconde par l9onde.
- En frÈquence (16-16000Hz/20-20000Hz)
- En intensitÈ (0-130dB)
Nous avons un seuil d9audibilité (limite inférieure de l9audition) et un seuil de douleur (limite
supÈrieure).
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La perception est une activitÈ mentale de reconnaissance. Demande au cerveau une appropriation
de ce qui a ÈtÈ entendu pour pouvoir le comprendre.
Analogie : ´ Je t9ai entendu mais je ne t9ai pas écouté. » On a pas fait l9effort de l9interpréter par le
cerveau.
Il s9agit donc d9un processus actif qui organise et interprËte les sensations sonores.
Percevoir, c9est prendre connaissance de l9environnement pour interagir avec lui ou pour agir sur lui
(finalitÈ adaptative). Notre cerveau peut nous jouer des tours.
Dans une langue ÈtrangËre, on peut entendre du franÁais : hallucinations auditives. Impact
phonologique sur notre perception du son.
La perception est basÈe sur la connaissance inconsciente de la production de la parole : quand notre
systËme phonologique se met en place.
Geste articulatoire (ÈlÈment primitif de la communication) influence la perception qu9on peut avoir de
la parole.
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