La sieste au travail : le secret de - sieste (f) : giấc ngủ trưa
l'efficacité? - efficacité (f) : sự hiệu quả
La sieste au travail? Cela va à l'encontre de
la culture de l'effort. Pourtant c'est prouvé:
siester permet de booster la productivité.
De nombreuses études l'ont démontré : des
salariés heureux sont des salariés plus
engagés et plus productifs. L'idée est loin de
faire l'unanimité: la vieille idée qu'il faut
travailler dur pour réussir dans la vie est
fermement ancrée dans nos esprits.
Pourtant, une courte sieste permet
d'augmenter notre productivité de 35%,
chiffre d'une étude de... la NASA, s'il vous
plaît!
On estime que 19% des Français ont
tendance à s'endormir en milieu de journée.
Nous nous levons tôt pour partir au bureau,
et si l'on a une journée intense, il est courant
de s'assoupir après le déjeuner. Il faut dire
qu'avec notre mode de vie, nous avons
perdu près de 2 h de sommeil depuis les
années 1950!
Pas simple d'être efficace quand on lutte
contre le sommeil. Se mettre au repos
épargne des erreurs dans la réalisation des
tâches, mais aussi des conflits inutiles avec
nos collègues. Plusieurs études l'ont
démontré: la sieste améliore les
performances cognitives et psychomotrices.
L'esprit est plus vif et le geste plus sûr après
un petit somme. Les bienfaits de la sieste se
mesurent aussi à long terme. Rien de tel que
le stress et la fatigue pour tomber malade.
De l'arrêt maladie de quelques jours au
burn-out suivi d'un arrêt longue durée, le
manque de sommeil a des conséquences qui
peuvent être graves sur la santé des salariés
et les performances de l'entreprise. Bref: la
sieste au travail, c'est dans notre intérêt... et
dans celui de notre employeur! Si les
entreprises françaises hésitent, d'autres
cultures ont exploré l'idée de siester pour
booster la créativité des salariés. Le Japon
et les USA comptent parmi les précurseurs.
- aller à l’encontre de : đi ngược với
- effort (m) : nỗ lực
- être prouvé (adj) : được chứng minh
- siester (v) : ngủ trưa
- booster (v) la productivité : tăng hiệu suất
- démontrer qch : chứng minh điều gì
- salarié (m) : nhân viên
- engagé (adj) : tận tâm
- être loin de : còn lâu mới
- faire l'unanimité : đồng thuận
- la vieille idée : ý kiến trước đây
- travailler dur : làm việc chăm chỉ
- être fermement ancré dans nos esprits : ăn
sâu trong tâm trí chúng ta
- augmenter qch : tăng
- s’endormir : ngủ thiếp đi
- se lever : ngủ dậy
- intense (adj) : căng thẳng
- s’assoupir : thiu thiu ngủ
- lutter contre qch : chống lại
- se mettre au repos : nghỉ ngơi
- épargner des erreurs : tránh được sai sót
- épargner des conflits inutiles : tránh được
xung đột không đáng có
- psychomoteur, trice (adj) : vận động tâm
thần
- vif (adj) : minh mẫn
- bienfait (m) : lợi ích
- l'arrêt maladie : nghỉ ốm
- manque de sommeil : thiếu ngủ
- bref : tóm lại
- booster la créativité : thúc đẩy sáng tạo
- précurseur (m) : người tiên phong
- être inscrit : được đưa vào
- constitution (f) : thể chế, luật lệ
- pays nordiques : các nước Bắc Âu
- mettre en relief qch : làm nổi bật
- être emballé : thích thú
- réfractaire (adj) : bướng bỉnh
- constituer un motif de licenciement : là cái
cớ cho thôi việc
En Chine, le droit à la sieste des travailleurs
est carrément inscrit dans la constitution. En
Europe, c'est plus compliqué. Comme
souvent, les pays nordiques en premier ont
expérimenté le concept, bientôt talonnés par
l'Allemagne. Et les résultats sont là !
Certains salariés trouvent l'idée de dormir
au travail un peu embarrassante, la plupart
semblent l'apprécier. Les avis des patrons
sont plus mitigés. Cette question met en
relief le choc des générations: les boss «
vieille école » avouent être peu emballés,
quand les plus jeunes sont plus ouverts
d'esprit.
Négocier une ou deux heures de sieste
pourrait être compliqué alors qu'une sieste
de 10 à 20 minutes est largement suffisante.
Concept encore peu répandu en France,
certaines entreprises l'apprivoisent
doucement. D'autres restent résolument
réfractaires. Dans certains cas extrêmes, la
sieste au travail peut même constituer un
motif de licenciement.
D'après: Le Parisien, en partenariat avec
Simba, 3 mai 2019.

Répondez aux questions en cochant (x) la bonne réponse.

1. Qu'est-ce qui permet, au travail, d'augmenter la
productivité? 1.
a. Se reposer l'après-midi.
Faire un petit somme :
b. Faire un petit somme. ngủ một giấc ngắn
c. Faire des efforts.
2. Selon une étude de la NASA, que permet une petite sieste? 2.
a. Elle augmente la productivité des salariés de 35% et les les rendre plus actifs :
rend plus actifs. làm họ năng động hơn
b. Elle donne davantage aux salariés l'envie de réussir.
c. Elle renforce l'idée de travailler davantage.
3. Pour quelles raisons la sieste se justifie-t-elle? 3.
a. Près du quart des salariés sont fatigués l'après-midi car ils près du quart : gần ¼
mangent trop au déjeuner.
b. L'évolution du mode de vie des Français a développé
l'habitude de la sieste après le déjeuner.
c. Depuis le milieu du XXe siècle les Français dorment 2
heures de moins, se lèvent tôt et ainsi 2 Français sur 10
luttent contre le sommeil l'après-midi.
4. Qu'est-ce que la sieste permet d'éviter? 4.
a. Une baisse d'efficacité chez les salariés, des problèmes entre
eux et des erreurs dans leur travail.
b. Des arrêts de travail rendus plus fréquents à cause des erreurs
des salariés.
c. Des revendications des salariés et des dissensions inutiles dissensions inutiles : sự
entre collègues. xung đột không đáng có
5. Quels sont les principaux bienfaits de la sieste pour les
employés et les employeurs?
a. Le rendement des salariés est meilleur car ils sont heureux au
travail.
b. De meilleurs résultats au plan psychomoteur et cognitif
chez le salarié, une meilleure santé et donc moins d'arrêts
maladie.
c. Une meilleure ambiance de travail et moins de maladies de
longue durée à cause du manque de sommeil.
6. Quels pays ont-ils été les premiers à adopter la sieste au
travail?
a. Les pays du sud de l'Europe, la Chine et le Japon.
b. L'Allemagne et les Pays-Bas pour l'Europe, et le Japon.
c. Les États-Unis et le Japon mais aussi l'Allemagne et les
pays nordiques en Europe.
7. En France, l'idée d'une sieste au travail d'une quinzaine de
minutes environ....
a. est assez favorablement accueillie par les salariés et les
jeunes entrepreneurs ouverts d'esprit.
b. est plutôt facilement acceptée chez les employeurs aux
habitudes de travail anciennes.
c. remporte l'adhésion de l'ensemble des salariés malgré les
menaces de licenciement.