Vous êtes sur la page 1sur 28

FÉDÉRATION DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE CATHOLIQUE

Enseignement Secondaire Ordinaire et Spécial


Secrétariat Général de l'Enseignement Catholique - a.s.b.l.
rue Guimard 1, 1040 Bruxelles - Tél. (02)507.07.59 - Fax. (02)507.07.46 - S.G.B. 240-0382412-42

Cl. 22.31.1 Avril 2000

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE
DES STAGES
EN ENTREPRISE OU INSTITUTION
Plan
Avertissement
1 Introduction

1.1 Pour qui et pourquoi ce document?


1.2 Pourquoi des stages?
1.3 Qu'entend-on par "stages"?
1.4 Quelques définitions

2 Point de vue organisationnel

2.1 Dispositions administratives


2.1.1 Décret « Missions » - articles 53 et 67
2.1.2 Nombre maximum de périodes hebdomadaires
2.1.3 Situation administrative des enseignants
2.1 Différents types d'organisation
2.2.1 Stages dits hebdomadaires
2.2.2 Stages dits groupés
2.2.3 Stages mixtes
2.2.4 Faut-il récupérer les cours qui n’ont pu être assurés ?
2.3 Accompagnement des stages
2.4 Choix des entreprises et des institutions de stage
2.5 La convention de stage
2.6 Les assurances
2.6.1 Pour l’élève
2.6.1.1 Assurance Responsabilité Civile
2.6.1.2 Individuelle-accident
2.6.1.3 Documents
2.6.2 Pour le professeur
2.6.2.1 Assurance Responsabilité civile
2.6.2.2 Accident du travail ou sur le chemin du travail
2.6.3 Stages en dehors des périodes scolaires
2.7 Les stages à l'étranger

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 2 sur 28


2.8 Les frais de déplacement et d'équipement
2.8.1 Pour l’élève
2.8.2 Pour le professeur
2.9 Durée horaire

3 Point de vue pédagogique

3.1 Quelles sont les compétences que l’élève doit atteindre ?


3.2 Clarification des rôles
3.2.1. Rôle du tuteur/trice
3.2.2. Rôle de l'enseignant maître de stage
3.2.3. Rôle du coordinateur(trice) de stage
3.3 Évaluation du stage
3.3.1. Evaluation formative
3.3.2. Evaluation certificative
3.3.2. Rapport entre les stages et l’épreuve de qualification
3.4 Documents liés au stage
3.4.1. L’échéancier
3.4.2. Le carnet de stage
3.4.3. Le rapport de stage

Annexe 1 : proposition d’échéancier


Annexe 2 : le carnet de stage
Annexe 3 : le rapport de stage

Ce document doit beaucoup à l’aimable et efficace collaboration :

- de l’équipe pédagogique de l’Espace Formation Ecole Entreprise (ASBL Forqualec et


CTELH) de Mons où se créent notamment des outils pédagogiques destinés aux
enseignants du Hainaut (formation permanente des enseignants subsidiée
conjointement par la Communauté française et le Fonds Social Européen – Objectif 1 –
Hainaut) ;

- de MM. E. Delvaux et F. Tilman, auteurs du « Guide de la formation en alternance »,


Chronique sociale/Lyon et E.V.O./Bruxelles, janvier 2000 ;

que nous remercions chaleureusement. Il a également bénéficié des remarques et de la


relecture des membres du Comité d’Orientation Pédagogique, du bureau de la FEADI et des
responsables de secteurs de la FESeC, auxquels nous sommes pareillement reconnaissants.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 3 sur 28


Avertissement
Le présent document a été rédigé dans le cadre administratif actuel. Certains aménagements seront
nécessaires dès que de nouvelles dispositions seront prises par le Gouvernement ou le réseau (répertoire
des options groupées – nouveaux programmes, nouvelles grilles-horaires).

1 Introduction

1.1 Pour qui et pourquoi ce document ?

Ce document s’adresse à la fois aux directions et aux enseignants maîtres de stages des options
techniques et professionnelles principalement du 3ème degré (1). Il remplace, en l’actualisant, le « Guide
méthodologique des stages en entreprise ou institution », référence FESeC 1989/0279/104, et tous les
documents relatifs aux stages spécifiques à certaines options. Il prend en effet en compte :

Ö les dispositions prévues par le décret définissant les missions prioritaires de l’enseignement du 24
juillet 1997 (décret « Missions », articles 53 et 67) ;

Ö la fixation du nombre maximal de périodes hebdomadaires pouvant être consacrées aux stages en
entreprise ou en institution – voir AGCF du 27 janvier 1999 et circulaire ministérielle A/99/5 du 11
février 1999 ;

Ö les types de conventions à utiliser – voir AGCF du 21 mai 1999 et circulaire ministérielle A/99/22
du 07 octobre 1999 ;

Ö les nouvelles relations écoles - entreprises instaurées par les travaux de la Commission
Communautaire des Professions et des Qualifications (CCPQ), dont la démarche sera désormais
brièvement présentée dans l’introduction de chaque nouveau programme.

Ce document concerne l’ensemble des options de l’enseignement qualifiant technique et professionnel :


depuis les travaux de la CCPQ, on ne peut plus, en effet, imaginer une formation professionnelle sans
un minimum de stages en entreprise ou en institution. Toutefois, dans les nouveaux programmes, cette
nécessité des stages ne se traduira pas nécessairement par des périodes de stages inscrites à la grille-
horaire, sauf pour les options pour lesquelles une obligation légale existe (pour plus de détails, se
reporter au point 2 de la présente).

1.2 Pourquoi des stages ?

Depuis longtemps, même là où les stages n’étaient pas mentionnés explicitement dans la grille-horaire,
l’enseignement de qualification a développé des liens étroits avec le monde socio-économique puisque
la fonction principale de cet enseignement est de préparer l’insertion professionnelle des jeunes qui y
sont inscrits.

1
Idéalement, il devrait même s’adresser à tous les professeurs tant des cours généraux que des cours techniques et pratiques
de l’option, puisque tous sont également responsables de la formation professionnelle du jeune. Bien qu’aucune disposition
légale ne légalise l’organisation des stages au 2e degré, nous estimons qu’il peut être utile d’y organiser des stages
d’observation. Cependant, il convient de rester dans des limites raisonnables (maximum 15 jours sur le degré).

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 4 sur 28


Actuellement, le contact avec les entreprises ou les institutions s’avère plus nécessaire que jamais :

- pour donner sens à ce que l’élève apprend à l’école ;


- pour réduire le décalage entre milieu scolaire et pratiques en entreprise ou en institution, où
les mutations techniques, sociales, organisationnelles et culturelles sont de plus en plus
rapides ;
- pour donner aux élèves, et parfois aussi aux professeurs, l’occasion de se familiariser avec
la culture de l’entreprise, avec des techniques ou du matériel non utilisés à l’école.

Dans cette perspective, les stages constituent un complément indispensable à la formation théorique et
pratique dispensée en milieu scolaire et permettent au jeune de :

- développer ses connaissances et ses compétences :

• en réalisant certains travaux impossibles à exécuter en milieu scolaire ;


• en satisfaisant aux exigences qualitatives et quantitatives spécifiques aux divers milieux
professionnels ;
• en découvrant et en s’adaptant aux techniques nouvelles et au matériel de pointe ;
• en affinant son orientation dans un créneau déterminé.

- approcher les réalités et les exigences du monde économique, industriel et social :

• en découvrant les structures de l’entreprise ou de l’institution et leurs influences dans


les relations entre membres du personnel ;
• en s’adaptant aux situations, aux personnes, au travail d’équipe… ;
• en développant des qualités de relation humaine et de communication au sein du milieu
de travail ;
• en s’adaptant aux horaires et en acquérant le rythme de travail propre au milieu
professionnel ;
• en développant le sens des responsabilités et l’esprit d’initiative.

Toutefois, pour optimiser l’effet bénéfique des stages, certaines conditions doivent impérativement être
remplies. Elles seront précisées tout au long de ce document.

1.3 Qu’entend-on par « stages » ?

• Le stage est une période d’immersion en entreprise ou en institution qui fait partie d’un processus de
formation et d’apprentissage plus global mis en place par l’école.

Cette définition implique :

- que le jeune reste à tout moment un élève à part entière, sous la responsabilité de
l’école ;
- que l’on reconnaisse à l’entreprise ou à l’institution un rôle formatif ;
- que le stage se distingue de la formation en alternance : celle-ci est en effet une
formation professionnelle qui se déroule dans deux lieux distincts, un lieu
d’enseignement systématique et un lieu de production ou de services, et au cours de
laquelle le jeune a un statut d’élève lorsqu’il est à l’école et un statut de travailleur
lorsqu’il est en entreprise. La formation en alternance ne relève donc pas de
l’enseignement secondaire de plein exercice puisque, dans ce dernier, le jeune n’a pas
un statut de travailleur sous contrat et rémunéré.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 5 sur 28


• Types de stages :

- stage de sensibilisation ou d’observation : ce type de stage s’adresse à des élèves en début


de formation professionnelle. Il vise :

¾ à leur faire découvrir le milieu professionnel avec ses réalités et ses exigences ;
¾ à leur donner un début d’expérience concrète dans la pratique du métier ;
¾ à recueillir des données sur l’entreprise et son fonctionnement ;
¾ à dégager des besoins de formation que l’école devrait rencontrer.

- stage en situation : ce type de stage s’adresse à des élèves qui ont déjà acquis des
compétences requises pour l’exercice de leur profession. Il leur permet, au-delà de la
découverte du monde de travail :

¾ d’exercer et de tester leurs compétences en situation de travail réel ;


¾ de se familiariser avec des techniques ou du matériel non encore utilisés à l’école ;
¾ d’appliquer les apprentissages théoriques.

1.4 Quelques définitions

maître de stage : enseignant chargé de la guidance et de l’évaluation du stage.

coordinateur(trice) de enseignant, chef d’atelier ou chef de travaux mandaté par sa direction pour
stage : assurer la préparation et l’organisation globale des stages.

tuteur/trice : membre du personnel de l’entreprise ou de l’institution qui travaille avec le


stagiaire et partage avec l’enseignant maître de stage le soin de conduire la
formation en entreprise/en institution, en concordance avec les objectifs
poursuivis.

carnet de stage : document, cahier … qui est un véritable « outil de travail » construit par et
pour le stagiaire, il est à la fois un élément de référence, de formation,
d’évaluation et de justification.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 6 sur 28


2 Point de vue organisationnel

2.1 Dispositions administratives

2.1.1. Décret « Missions » - articles 53 et 67

En application des articles 53 et 67 du décret du 24 juillet 1997, définissant les missions


prioritaires de l’enseignement fondamental et de l’enseignement secondaire et organisant les
structures propres à les atteindre, chaque école organisant, au troisième degré de l’enseignement
secondaire, les humanités professionnelles et techniques, peut, dans son projet d’établissement,
prévoir l’organisation d’une partie de la formation qualifiante dans le cadre de stages en
entreprise.

Il ne faut donc pas que des périodes de stage soient explicitement prévues dans la grille-horaire
pour pouvoir les organiser légalement.

Trois cas se présenteront dans le cadre des nouvelles grilles qui sont à mettre en adéquation avec
le nouveau répertoire des options groupées :

- dans les options où des dispositions légales réglementent les stages (exemple : option
« puériculture/trice »), des périodes de stage obligatoires seront inscrites dans les grilles-
horaires ;
- dans les options où des périodes de stage étaient traditionnellement inscrites dans les grilles-
horaires, la possibilité sera laissée aux établissements d’en poursuivre l’organisation dans
ou en dehors de la grille-horaire ;
- dans les options où des périodes de stage n’étaient pas inscrites dans les grilles-horaires, on
continuera d’établir des grilles-horaires sans périodes de stage .

Dans certaines options du secteur « économie », des périodes pourront toujours être
attribuées aux « Activités d’insertion professionnelle ». Celles-ci ne s’identifient pas à des
stages mais elles ne les interdisent pas non plus.

Quand, pour une option déterminée, des stages non repris à la grille-horaire sont
explicitement prévus, avec leurs modalités et leur durée, dans le projet d’établissement, ils
sont obligatoires pour tout élève s’inscrivant dans cette option. L’élève et ses responsables
légaux doivent en être informés dès l’inscription et, au plus tard, dès le début de l’année
scolaire.

2.1.2 Nombre maximum de périodes hebdomadaires

L’arrêté du Gouvernement de la Communauté française du 27/1/1999 portant application de


l’article 53 du décret « Missions » fixe par année, forme et option, le nombre maximum de
périodes hebdomadaires qui peuvent être organisées dans le cadre de stages en entreprise. Cet
arrêté a fait l’objet d’une circulaire ministérielle A/99/5 du 11/2/1999. Nous reprenons ces
chiffres dans le tableau ci –dessous.

Les périodes de stages hebdomadaires peuvent être globalisées et réparties librement sur
l’ensemble du degré ou sur une année du degré. Les périodes de stages ainsi organisées ne

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 7 sur 28


pourront représenter un volume – horaire supérieur à la somme des périodes hebdomadaires
prévues pour chaque année d’études, multipliée par 40.

Le dossier de référence inclut certaines grilles – horaires d’options groupées à l’intérieur


desquelles les répartitions des stages sur le degré présentent des différences par rapport à celles
fixées par l’arrêté. En effet, comme ces périodes de stages peuvent être globalisées et réparties
librement sur l’ensemble du degré, il n’est pas illégal d’organiser une grille dont la répartition
des stages est par exemple 3 et 5 périodes alors que l’arrêté signale 4 et 4 périodes, sachant que
les périodes de stages ainsi organisées ne représentent pas un volume supérieur à la somme des
périodes prévues pour l’ensemble du degré (8 périodes dans notre exemple).

Cette souplesse n’autorise cependant pas la répartition, sur une seule année du degré, des
périodes de stages présentées actuellement sur 2 années du degré dans les options groupées du
dossier de référence. En effet, ces grilles ont été approuvées par le Ministre avec une
organisation de stages réparties sur les 2 années du degré. Il faut donc s’en tenir strictement à
l’application et à la répartition des périodes de stages ainsi prévues. Nous veillerons à adapter
progressivement nos futures grilles-horaires à la législation nouvelle.

Technique de qualification Professionnel


5e 6e 7e 5e 6e 7e
Toutes options du secteur 1 : Agronomie 3 6 12 4 8 10
Toutes options du secteur 2 : Industrie,
y compris les options du groupe « arts
graphiques ». 3 6 12 4 8 10
Toutes options du secteur 3 : Construction 3 6 12 4 8 10
Toutes options du secteur 4 : Hôtellerie-
alimentation 4 6 12 4 8 10
Toutes options du secteur 5 : Habillement-
textile 3 6 12 4 6 10
Toutes options du secteur 6 : Arts appliqués
sauf les options du groupe « arts 2 4 12 3 6 10
graphiques » (voir secteur 2)
Toutes options du secteur 7 : Economie 2 4 12 4 6 10
Toutes options du secteur 8 : Services aux
personnes sauf « Aspirant en nursing » et 3 5 12 4 8 10
« Assistance en gériatrie » 2
Secteur 8 : Services aux personnes : les
options « Aspirant en nursing » et 7 7 - - - -
« Assistance en gériatrie » 2
Toutes options du secteur 9 : Sciences
appliquées sauf « Education physique et 2 4 8 - - -
animation socio-culturelle »2
Secteur 9 : Sciences appliquées : l’option
« Éducation physique et animation socio- 3 5 8 - - -
culturelle »2

Attention : l’arrêté ne s’applique pas à l’option «Puériculture» ni à l’option «Assistance en


pharmacie» 2 qui sont régies par des arrêtés spécifiques.

Rappel : les périodes maxima indiquées ci-dessus comprennent les « activités destinées à favoriser la
maturation par les élèves de leurs choix professionnels et des choix d’étude qui en résultent » et qui sont
limitées à 10 jours (2 semaines) par l’article 32 du décret « Missions ».

2
L’arrêté a sorti ses effets avant la révision du répertoire des options groupées. Toutes les appellations concernent donc
encore l’ancien répertoire.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 8 sur 28


2.1.3. Situation administrative des enseignants

• Lorsqu’ils figurent à la grille-horaire, les stages sont classés « cours de pratique


professionnelle ». Les titres de capacité et les barèmes y afférents sont établis en rapport avec
cette classification.

L’AE du 24 août 1992 a prévu en ses articles 36 à 39 des mesures particulières concernant
l’organisation des surveillances de stages, explicitées dans la circulaire ministérielle C/92/15 du
8 octobre 1992.

Depuis le 1er septembre 1992, un membre du personnel qui donne, à titre définitif ou temporaire,
au moins trois périodes de cours classés CG, CT et/ou CS (le Cabinet Onkelinkx a également
assimilé à ces cours les classes CTPP et ER) dans une option groupée et qui, pour les stages,
bénéficierait d’un titre ou d’un barème moins favorable, peut donner ces périodes de stage dans
la même option groupée, dans le même degré (une distinction est faite entre d’une part les 5ème
et 6ème et d’autre part les 7ème) , sous le même régime de titre que les CG, CT, CS, CTPP et/ou
ER.

Dans ce cas, les périodes de stages seront rémunérées selon la même échelle barémique que les
périodes CG,CT,CS,CTPP et/ou ER, mais en 30èmes de charge.

Le S12 gardera la classification « PP » mais reprendra la même situation « titre » - requis ou


suffisant – que pour les CG,CS,CT,CTPP, ou ER. La mention « application de l’AE du
24.08.1992 » apparaîtra dans la case « observations ».

L’engagement à titre définitif en qualité de professeur de CG, CT, CS, CTPP ou ER sera
complété dans les actes de nomination par la mention « chargé également des stages ».

Les conséquences en matière de mise en disponibilité sont détaillées au point 2.2 de la


circulaire ministérielle C/92/15 du 8 octobre 1992.

• Lorsque la grille-horaire ne prévoit pas de stages, mais que différentes périodes d’immersion en
entreprise ou en institution sont organisées, de manière hebdomadaire et/ou groupée, celles-ci ne
sont pas mentionnées explicitement dans le Doc2 ni sur les S12 des enseignants.

Le suivi des élèves sur le lieu de stage sera assuré par divers enseignants qui, à ce moment,
seront dispensés de leurs cours habituels et envoyés en mission par leur P.O. L’ordre de mission
les couvrira en matière d’assurance (cfr. le point 2.6 de la présente).

2.2 Différents types d’organisation des stages

Pour la commodité, on peut prendre l’habitude de considérer qu’une période de stage à la grille-horaire
correspond à une semaine de stage sur le terrain ou à 5 journées de stage.

2.2.1 Stages dits hebdomadaires


Les périodes de stage peuvent être prestées selon une fréquence régulière.

Exemples de répartition pour 4 périodes de stage par semaine


¾ 1 jour complet tous les 15 jours,
¾ le mercredi matin (possibilité - non obligatoire - pour l'étudiant de prester l'après-midi)
¾ une partie de la semaine et durant le week-end (dans la restauration ou la vente, par
exemple).

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 9 sur 28


Exemples de répartition pour 8 périodes de stage par semaine
¾ 1 jour complet par semaine,
¾ 2 jours complets tous les 15 jours.

2.2.2 Stages dits groupés


Pour pouvoir regrouper valablement les stages il faut tenir compte:
ƒ du nombre global de périodes de stage pour l'année scolaire,
ƒ des moments de regroupement les plus favorables pour l'option:

disponibilité du tuteur/trice,
travaux intéressants pour l'élève,
organisation interne à l'école …,
organisation interne à l'entreprise/institution …,

ƒ des projets personnels des élèves.

Exemples de regroupement

¾ Regroupement complet des périodes de stage en fin d'année scolaire.


¾ Plusieurs semaines d'affilée dans un ou plusieurs lieux de stage plusieurs fois sur l'année.
¾ Une semaine avant un congé (possibilité – non obligatoire – pour l'étudiant de prolonger son
stage).

2.2.3 Stages mixtes (hebdomadaires et groupés)

Des périodes sont prestées de façon régulière alors que d'autres le sont sur une période plus
longue.

2.2.4 Faut-il récupérer les cours qui n’ont pu être assurés ?

Il convient tout d’abord de préciser que les écoles ont l’obligation de mettre en œuvre les
programmes et les moyens propres à développer chez les élèves la maîtrise des compétences et
savoirs, tels que sanctionnés par le Parlement. Cette maîtrise s’acquiert, soit à l’école, soit dans les
lieux de stage. Il ne s’agit donc pas tant de récupérer des cours que d’assurer des apprentissages.

Toutefois, le problème de la récupération des cours non donnés pendant les périodes
de stages doit s’étudier en fonction de deux paramètres : la présence des stages dans
la grille-horaire et le regroupement des périodes de stages.

‰ Lorsque les stages ne sont pas inclus en tant que tels dans la grille-horaire, il est possible – et
même souhaitable - de les organiser dans les limites rappelées plus haut.

La « récupération » des heures de cours remplacées par des stages n’est pas formellement
obligatoire. Il convient toutefois d’examiner comment on peut garantir la maîtrise des savoirs et
compétences requis tant pour l’ensemble des élèves à l’issue de la section de qualification que par le
profil de formation concerné.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 10 sur 28


Dans certains cas, il s’imposera peut-être d’imaginer des aménagements particuliers ou temporaires
de la grille-horaire, non tant pour récupérer « heure par heure », ce qui d’ailleurs serait impossible,
les cours « perdus » que pour donner un temps suffisant à l’acquisition de savoirs et compétences
dont on doit bien convenir que le stage n’y pourvoira pas. L’école aura tout intérêt à prévoir ces
aménagements dès le début de l’année scolaire, dans la mesure du possible.

‰ Lorsque les stages sont inclus dans la grille-horaire, deux cas se présentent :

¾ Si les stages sont organisés hebdomadairement ou à intervalles réguliers (par exemple, 8


périodes de stage sont organisées tous les vendredis), il ne devrait se poser, en principe,
aucun problème de récupération.

¾ Si les stages sont regroupés sur des périodes scolaires plus ou moins longues, la
récupération s’impose. Exemple : si les 8 périodes de stage sont organisés sur la base de huit
semaines de stage, une absence de récupération signifierait que chaque enseignant
« perdrait » huit semaines de cours et que, durant le restant de l’année, les élèves suivraient
un horaire amputé de 8 périodes. Dans un tel cas de figure, une récupération juste,
équilibrée, intelligente, est à prévoir, et si possible en début d’année scolaire.

Comment organiser cette récupération ?

La créativité est de mise ! Il est possible de prévoir un horaire plus important, pour les enseignants,
pendant les semaines sans stage. Encore faut-il déterminer ce qu’il convient de récupérer en
priorité. Il est donc nécessaire, dès le début de l’année scolaire, de clarifier les « règles du jeu »,
tant vis-à-vis des élèves et de leurs représentants légaux, que vis-à-vis des membres du personnel.

2.3 Accompagnement des stages

• Lorsque les stages sont inscrits à la grille-horaire et qu’ils doivent donc être confiés à un enseignant
désigné et rémunéré pour les organiser, il y a un intérêt majeur à associer l’ensemble des
enseignants à la conduite des stages. Car il est évident que l’ensemble des cours et des enseignants
collaborent à la formation complète de l’élève, et pas seulement les cours de l’option groupée.

• Lorsque les stages sont organisés en dehors de la grille-horaire, le pilotage devrait être assumé par
l’équipe des enseignants, à condition toutefois que le rôle de chacun soit explicite. Par exemple, il
est parfois dérangeant pour une entreprise, une institution, de voir défiler plusieurs enseignants
venus personnellement se rendre compte de l’évolution de l’élève stagiaire. A tout le moins, des
arrangements préalables doivent être pris avec le tuteur/trice.

Rappelons enfin que les périodes de stage, mentionnées dans les grilles-horaires, peuvent être réparties
entre plusieurs enseignants (cfr. point 2.1.3.).

2.4 Choix des entreprises et des institutions de stage

Le choix des entreprises et des institutions de stage dépend:


ƒ des objectifs du programme lié au profil de formation,
ƒ des projets personnels des stagiaires,
ƒ de l'environnement économique et social de la région,
ƒ de la collaboration judicieuse possible entre l'école et les entreprises ou les institutions.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 11 sur 28


Le choix du stage peut se faire sur base :

• d’une proposition émanant du maître de stage,


• d’une recherche personnelle de l’élève « futur stagiaire », en accord avec le maître de stage.

‰ La formule « stage proposé par le maître de stage » présente l’avantage de faire gagner du temps et
de s’assurer de la pertinence du choix.

‰ Par contre, si l’élève participe personnellement aux activités de recherche d’un stage en
collaboration avec le maître de stage, il peut prendre connaissance des différents aspects d’une
méthode de recherche d’un emploi, tels que :

• consulter des sources d’information mises à sa disposition telles que annuaire téléphonique,
bottin social, journaux, Internet,…,
• s’informer sur les critères de recrutement selon les formes d’entreprises,
• préparer des documents (rédiger un curriculum vitae, une lettre de motivation…),
• expérimenter des techniques d’entretien,
• etc.

Ceci ne dispense pas l’enseignant maître de stage et ses collègues de participer intensément
à la démarche d’apprentissage de recherche active de stage, notamment de la manière
suivante :

• orienter les élèves dans leurs recherches,


• fournir aux apprenants les ressources matérielles et des exemples facilitant la réalisation des
travaux,
• aider à la production d’une lettre de motivation et d’un curriculum vitae,
• etc.

Le choix des entreprises ou institutions doit répondre aux attentes de l’école. Il faut tenir
compte notamment de :

• l’aptitude de l’entreprise ou de l’institution à :


- fournir un éventail de travaux de caractère formatif tant sur le plan professionnel
qu’éducatif ;
- consacrer des périodes de tutorat.

• la volonté de l’entreprise de :
- permettre le passage du stagiaire dans divers services (s’il y a lieu) ;
- assurer dans les limites déontologiques la supervision en entreprise par le maître de
stage ou tout autre enseignant désigné.

Sur base de l’analyse de ses « capacités face aux stages » ainsi que des critères de choix énoncés
précédemment, l’entreprise ou l’institution sera retenue ou non comme lieu de stage..

Il doit être interdit, par le règlement interne aux écoles, que les
stages aient lieu chez les membres du corps professoral, leur
conjoint ou leurs parents, ni chez les parents des stagiaires, sauf cas
exceptionnels.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 12 sur 28


2.5 La convention de stage

L’article 53 du Décret Missions du 24 juillet 1997 précise que toute formation qualifiante fait l’objet
d’une convention de stage dont le modèle est fixé par l’arrêté du Gouvernement du 27 janvier 1999.

Ces conventions sont au nombre de trois :

- le premier modèle concerne toutes les options de base groupées des troisièmes degrés des humanités
techniques et professionnelles à l’exception des options groupées « puériculture » et « aspirant en
nursing » ;
- le deuxième modèle concerne les options groupées « puériculture » et « aspirant en nursing »,
organisées par des règles administratives spécifiques ;
- le troisième modèle concerne la section « soins infirmiers » de l’enseignement professionnel secondaire
complémentaire régie par les arrêtés du Gouvernement des 6 mars 1995 et 24 mars 1995.

En cas de litige, c'est cette convention qui sera examinée afin de déterminer les responsabilités respectives.

Cette convention de stage, qui garantit la qualité de la formation et son suivi pédagogique, est donc un
contrat trilatéral obligatoire entre:

- le stagiaire (le stagiaire mineur est représenté par ses parents ou la personne investie de l’autorité
parentale),
- l'établissement scolaire,
- l'entreprise (par entreprise, on entend également une institution, une Administration publique, un pôle
technologique ou toute autre structure dont l’organisation est conforme aux dispositions légales et
réglementaires en vigueur dans le secteur d’activités concerné).

Chaque partenaire doit donc recevoir un exemplaire signé de la convention.

Ces conventions reprennent notamment:

- l’objet de la Convention ;
- l’identité de l’élève et si ce dernier est mineur, de son représentant légal ;
- la dénomination de l’entreprise et des membres du personnel chargés de l’accompagnement ;
- la dénomination de l’établissement scolaire et des membres du personnel chargés de l’encadrement ;
- les obligations réciproques des stagiaires, des établissements scolaires et des entreprises ;
- les modalités pratiques du stage (date d’entrée en vigueur, durée et spécifications relatives à
l’horaire, assurances) ;
- les dispositions à prendre en cas de litiges entre les différentes parties ;
- les modes de résiliation et d’expiration des conventions.

Rien n’interdit de compléter ces conventions obligatoires par une annexe reprenant, entre autres, le type de
stage et ses objectifs, ainsi que les critères et le mode d’évaluation.

Comme tout contrat, cette convention présente sans doute quelques difficultés de compréhension
pour l'étudiant. Le maître de stage (ou un professeur d'une autre discipline) doit prendre le temps
de lire et d'expliquer les termes de cette convention, particulièrement les éléments qui se
retrouvent dans tout contrat de travail :
- l'identification des parties, - les engagements respectifs,
- la durée des engagements, - la couverture des risques,
- le règlement des litiges.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 13 sur 28


2.6 Les assurances

2.6.1 Pour l’élève

Il convient de distinguer 2 types de couverture :

- la couverture en Responsabilité Civile qui couvre toute faute commise par l’élève au cours du
stage et qui cause un dommage à un tiers (2.6.1.1);
- la couverture de l’élève en individuelle-accident qui couvre l’élève lui-même en cas d’accident
de ce dernier sur le chemin du stage ou sur le lieu du stage. (2.6.1.2)

2.6.1.1 Assurance Responsabilité Civile

Durant son stage, l’élève reste sous l’autorité et la responsabilité civile de l’établissement
scolaire auquel il appartient (en fonction de la situation de fait, ceci n’exclut pas un éventuel
partage de responsabilité avec l’entreprise d’accueil).

L’assurance scolaire couvre obligatoirement la responsabilité civile de l’établissement scolaire


et de l’élève, notamment tous les risques provenant :

- de la maladresse ;
- de l’inaptitude ;
- de l’inexpérience ou de la faute délibérée de l’élève qui se traduiraient par des
dommages corporels et/ou matériels.

Le Pouvoir Organisateur et/ou le chef d’établissement s’assureront également que la couverture


des dommages causés aux biens confiés aux élèves pendant les stages en entreprise soit
suffisante (à vérifier avec la compagnie d’assurance).

Bon à savoir : certaines compagnies délivrent un attestation de couverture des stagiaires.

2.6.1.2 Individuelle-accident

Il appartient au Pouvoir Organisateur et/ou au Chef l’établissement de veiller à ce que leur


contrat d’assurance couvre également les accidents corporels pouvant survenir au stagiaire au
sein de l’entreprise ainsi que les trajets domicile - entreprise ou encore établissement scolaire –
entreprise.

Si l’établissement scolaire assure l’élève contre les accidents corporels qui pourraient
survenir sur le lieu du stage, sur le chemin ainsi que dans ses déplacements pour le stage
dans le respect de la réglementation, l’assurance individuelle-accident ne couvre pas en
principe les dégâts survenus aux objets appartenant à l’étudiant (ex : lunettes, jeans
taché,…).

2.6.1.3 Documents

Dans tous les cas, l’établissement veillera à transmettre aux enseignants et aux élèves :

- les coordonnées de la compagnie (nom – adresse – n° de police),


- les documents à compléter et/ou à faire compléter en cas de problème.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 14 sur 28


2.6.2. Pour le professeur

On distinguera l’assurance en Responsabilité civile (2.6.2.1) et l’assurance couvrant l’accident de travail


ou sur le chemin du travail.(2.6.2.2).

2.6.2.1 Assurance Responsabilité civile

Le professeur maître de stage est également couvert par l’assurance responsabilité civile de
l’école lors de ses guidances en entreprise.

Le P.O et/ou le chef d’établissement veilleront également à ce que leur contrat d’assurance
couvre les actes techniques que les enseignant(e)s – maître(s)de stage ou les infirmier(ère)s
seraient amenés à poser dans les entreprises/institutions (à vérifier avec la compagnie
d’assurance).

2.6.2.2 Accident du travail ou sur le chemin du travail

Pour rappel, les accidents corporels pouvant survenir aux membres du personnel subsidiés, au
travail ou sur le chemin du travail (y compris sur le lieu de stage, en dehors des actes
techniques), sont couverts par la Communauté française.

En principe, lors de son départ en visite de stage, le professeur doit le signaler à la direction qui
lui en donne mission par écrit.

Cela peut consister en un ordre de mission pour toute l’année scolaire (lorsque le jour prévu
pour les visites de stages dans l’horaire du maître de stage est fixe, tous les lundis par exemple).

L’ordre de mission peut également être rédigé pour la mission, quel que soit le jour concerné.

2.6.3. Stages en dehors des périodes scolaires

De sa propre initiative, l’étudiant peut décider d’exécuter un travail en rapport avec son option (ex :
service en salle ou en cuisine pour un étudiant en restauration, aide dans un home pour les AFS …) en
dehors des périodes scolaires (week-end et vacances).

Ces périodes de « stages » n’ont pas un caractère obligatoire et ne sont pas, en principe, couvertes par
l’assurance scolaire.

Toutefois, si elles sont encouragées par l’école ou si elles résultent d’une décision du conseil de classe,
le P.O. et/ou le chef d’établissement veilleront à faire couvrir ces périodes par l’assurance scolaire. Dans
tous les cas, une information claire et écrite est à fournir aux étudiants (et aux entreprises/institutions)
sur les périodes couvertes ou non.

Le conseil de classe ne doit pas rendre une obligation de ce genre systématique mais peut la réserver
pour des cas exceptionnels. Il convient également de contractualiser davantage les modalités du stage
avec l’élève (et/ou ses représentants légaux). L’école doit également prévoir qu’une personne de
référence puisse être contactée facilement par l’élève et par l’entreprise / l’institution en cas de
problème.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 15 sur 28


2.7 Les stages à l’étranger

Des stages en entreprises peuvent être organisés dans les pays de l’Union Européenne sans autorisation
particulière moyennant le respect des dispositions de la présente note, notamment en matière
d’assurance.

Tout stage en entreprise dans un pays n’appartenant pas à l’Union Européenne devra faire l’objet d’une
autorisation ministérielle basée sur un dossier introduit par le Pouvoir Organisateur auprès du Service
général de l’enseignement secondaire – C.A.E Boulevard Pachéco, 19 – Boîte 0 – Bureau 5533.

Pour les infirmier(ère)s, les stages doivent être accomplis en Belgique. Ils ne peuvent l’être dans un
autre pays que sur dérogation ministérielle.

2.8 Les frais de déplacement et d’équipement

2.8.1. Pour l'élève

A l’évidence, aucun remboursement de frais de déplacement n’est prévu pour les jeunes en stage. On
peut le regretter. L’école n’a, en tout cas, aucune obligation de remboursement.

Bien entendu, l’école restera attentive à la situation sociale de chaque jeune et mettra tout en œuvre pour
aider les élèves plus défavorisés.

2.8.2. Pour le professeur

2 cas sont à envisager :

- l’enseignant déclare des frais réels : dans cette hypothèse, la direction doit lui remettre une
attestation du nombre de kilomètres parcourus dans le cadre professionnel ;
- l’enseignant souhaite le remboursement (dans ce cas, il ne déclare pas ces mêmes kilomètres comme
frais professionnels !) : le remboursement se fait sur la base de x francs du kilomètre ou du tarif des
transports en commun.

Il existe, avec certains secteurs professionnels dont le FFC (Fonds de Formation de la Construction), des
conventions de stages qui prévoient, pour les écoles engagées, 10.000 F par option reconnue du secteur
et 4.000 F par élève. Cet argent, à consacrer prioritairement à l’équipement individuel de sécurité, peut
évidemment aussi être consacré aux frais de déplacement.

2.9 Durée horaire

Les récentes Conventions approuvées par le Gouvernement apportent des instructions précises quant à
la « durée – horaire » des stages en entreprises :

- En aucun cas, les prestations de l’étudiant stagiaire ne pourront excéder 40 heures semaine et 8
heures par jour en ce compris le temps consacré, sous forme de périodes de 50 minutes, à la
formation dans l’établissement d’enseignement (cela signifie qu’un horaire hebdomadaire de 36
périodes autorise encore l’organisation d’une journée de stages le samedi ou le dimanche.).

- Pour le calcul du nombre de périodes de stages fixé par le P.O., par les grilles-horaires de la
Fédération ou par le Ministère de la Santé Publique pour certaines orientations d’études
(« Assistance en pharmacie » ou « Puériculture » par exemple), les heures réellement prestées en

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 16 sur 28


entreprises sont converties en périodes de 50 minutes (exemple : 10 heures en entreprise = 600
minutes = 12 périodes).

- Le stagiaire ne peut fournir des prestations pendant plus de 4 heures et demie sans une interruption
minimale d’une demi – heure.

- L’intervalle entre deux prestations de 8 heures de stage doit être de 12 heures consécutives au
moins.

- Exception faite de la 3ème année d’études de la section « soins infirmiers » de l’enseignement


professionnel secondaire complémentaire, les stages de nuit (c’est–à–dire entre 23 heures et 6
heures) sont interdits.

- Moyennant l’accord de l’ensemble des parties concernées (parents ou élève majeur, établissement,
entreprise), l’application stricte des points énoncés ci – dessus ainsi que des dispositions légales
relatives à cette pratique pédagogique (notamment l’encadrement et le suivi des élèves), les stages
en entreprises peuvent être planifiés durant les week-ends, les congés et les vacances scolaires.

- Si des stages sont organisés le dimanche, ils ne pourront l’être qu’à raison d’un dimanche sur deux.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 17 sur 28


3 Point de vue pédagogique

3.1 Quelles sont les compétences que l'élève doit atteindre?

Les compétences relatives au métier et les compétences socio-affectives sont définies en fonction du
programme de l’option et de l’établissement.

Les modes et les critères d’évaluation formative et continue doivent également être définis. C’est
indispensable vis-à-vis de l’élève mais également vis-à-vis des tuteurs/trices, qui doivent connaître leur
rôle et leur implication dans ces processus typiquement scolaires.

En collaboration avec le(s) tuteur/trice(s) et l’équipe pluridisciplinaire des enseignants, le maître de


stage fixe donc pour chaque stage :

• les compétences globales et spécifiques qui tiennent compte des possibilités offertes par
chaque entreprise (en distinguant ce qui est indispensable et ce qui est de l’ordre de
l’extension) ;
• le suivi : outre le travail à réaliser en stage en fonction des compétences de l’élève et des
particularités de l’entreprise, il comprendra les exigences concernant le rapport de stage
éventuel, le carnet de stage, …
• les modalités d’évaluation : le(s) mode(s) d’évaluation retenu(s) et le rôle du maître de
stage, du(des) tuteur/trice(s), de l’élève. Une grille d’évaluation peut faciliter le travail de
réflexion du tuteur/trice et du stagiaire. Il est souhaitable de fixer également la périodicité de
l’évaluation.

Nous proposons d’inclure ces informations dans le carnet de stage (voir point 3.5.2).

3.2 Clarification des rôles

3.2.1. Rôle du tuteur/trice

Le tuteur/trice est le membre du personnel de l'entreprise ou de l’institution qui est responsable


de l’élève sur le lieu de stage et garantit la bonne exécution de la convention de stage. C'est
l'entreprise ou l’institution qui le désigne et il constitue la personne de référence pour le
stagiaire.

Son rôle consiste à:


¾ accueillir le stagiaire, lui faire visiter l'entreprise ou l’institution, le présenter aux personnes
du service auxquelles il pourra s'adresser;
¾ intégrer le stagiaire dans l'entreprise ou l’institution en facilitant les rapports entre les
personnes;
¾ permettre au stagiaire d'évoluer en créant des situations d'apprentissage;
¾ faire acquérir au stagiaire des savoirs et des comportements professionnels;
¾ superviser les activités du stagiaire;
¾ aider le stagiaire à comprendre l'organisation et le fonctionnement de l'entreprise, de
l’institution;
¾ résoudre avec lui les problèmes qui pourraient surgir;
¾ prévenir l’établissement scolaire en cas de problème grave et/ou urgent et/ou répété
(absence, accident, …) ;

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 18 sur 28


¾ aider le stagiaire à se procurer les informations nécessaires pour la rédaction du rapport de
stage;
¾ évaluer régulièrement la formation pour permettre au stagiaire de s'améliorer;
¾ participer à l'évaluation globale en collaboration avec le maître de stage et le stagiaire.

Ce rôle est difficile et demande un investissement personnel important car c'est un véritable
engagement vis-à-vis du jeune.
Par son attitude, ses encouragements, le tuteur/trice incitera le stagiaire à poser des questions, à
prendre conscience de ses erreurs, à les comprendre et à les corriger.

3.2.2. Rôle de l’enseignant maître de stage

Le maître de stage est le membre du personnel enseignant responsable de l'encadrement de


l'élève. Il a pour mission:

¾ de planifier et d’organiser les modalités pratiques et pédagogiques ;


¾ d'assurer le lien entre l'établissement scolaire et le milieu de stage en prenant contact avec
le tuteur/trice chargé de la guidance de l'élève;
¾ d'assurer le suivi pédagogique individuel de chaque élève en visitant régulièrement le
stagiaire et en suivant l'évolution du stage;
¾ de veiller à ce que les objectifs fixés par la convention soient respectés;
¾ de participer à l'évaluation ;
¾ d’assurer des liens avec ses collègues des cours généraux, techniques et pratiques ;
¾ de rendre compte de son travail à la direction qui, de son côté, lui donnera les moyens
d’assumer sa tâche avec efficacité.

Il arrive parfois que LE TUTEUR/TRICE ne soit pas préparé à ce rôle important qu'est la
guidance du stagiaire. C'est au maître de stage de veiller à ce que ce rôle soit clairement défini
AVANT le début du stage. Il ne suffit donc pas d'obtenir l'accord du directeur ou du gérant de
l'entreprise ou de l’institution mais il est important:
¾ de rencontrer LE TUTEUR/TRICE de l'étudiant AU MINIMUM une fois avant le début du
stage;
¾ de lui préciser par écrit les notions acquises qui pourront trouver leur mise en pratique
durant le stage au sein de l'entreprise ou de l’institution;
¾ de fixer les compétences à atteindre à l'issue du stage.

Tuteur/trice et maître de stage doivent travailler de concert afin de mettre tout en œuvre pour
que l'encadrement du stagiaire soit aussi complet que possible. Ils auront DES CONTACTS
RÉGULIERS afin d'assurer le suivi du stagiaire quant à:
¾ la rencontre des objectifs fixés en début de stage,
¾ l'évolution personnelle du stagiaire et son insertion dans l'équipe,
¾ la réaction rapide en cas de problème, quelle que soit la nature de celui-ci,
¾ l'évaluation continuée des prestations du stagiaire.

Il faut aussi tenir compte du fait que l'étudiant est toujours en période d'apprentissage et que
l'école doit pouvoir remédier à certaines lacunes constatées durant le stage ou au moins en
avoir pris conscience, en parler avec le stagiaire, quitte à remettre en cause son projet
personnel. Cela implique un travail de l’ensemble des professeurs de la classe.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 19 sur 28


3.2.3. Rôle du coordinateur (trice) de stage

Ce rôle sera le plus souvent rempli par un chef d’atelier ou un chef de travaux, là où ces emplois
existent. Ailleurs, la direction a tout intérêt à mandater un enseignant pour :

- coordonner l’ensemble des stages d’une option ou de l’ensemble des options de son
établissement ;
- prendre les premiers contacts avec les entreprises et institutions et organiser les
rencontres nécessaires ;
- aider l’élève qui est amené à choisir lui-même son lieu de stage ;
- répartir les élèves auprès des différents maîtres de stage ;
- veiller à une certaine harmonisation entre les attentes et exigences des différentes
entreprises ;
- s’assurer que les maîtres de stage ont les mêmes objectifs et les mêmes exigences ;
- concilier les points de vue en cas de divergences.

3.3 Évaluation et guidance des élèves

3.3.1. Evaluation formative

Il est très important d'assurer le suivi et la guidance du stage de chaque élève en particulier.
Même avec un nombre restreint de stagiaires, il est difficile de maîtriser les points forts, les points
faibles, les remarques du tuteur/trice propre à chaque élève.

C'est pourquoi, nous vous suggérons de créer un fichier - informatisé ou non - qui reprendra toutes les
données particulières et précises et qui pourra de surcroît vous aider à justifier une décision relative à
l'évaluation certificative d'un élève.
L’annexe 2 relative au carnet de stage présente des exemples de fiches d'évaluation.

3.3.2. Evaluation certificative

Il est indispensable de prévenir l’élève et ses responsables légaux en début


d’année scolaire et d’inscrire dans le règlement des études :
• que des stages sont prévus (soit à la grille-horaire, soit dans le projet
d’établissement),
• qu’ils sont obligatoires,
• qu’un refus de stage ou un absentéisme injustifié peuvent entraîner des
sanctions à préciser et des conséquences en terme de réussite de l’année
en cours,
• qu’ils peuvent entraîner certains frais, dont ceux de déplacement.

Voir à ce sujet l’article 8, 5° du décret « Missions » :


« […] Tout pouvoir organisateur […] veille à ce que chaque établissement :
[…]
5° fasse respecter par chaque élève l’obligation de participer à toutes les
activités liées à la certification organisée par l’établissement, et
d’accomplir les tâches qui en découlent. […]»

L’école doit décider en début d’année comment l’évaluation des stages sera incluse dans l’évaluation
certificative, par exemple dans l’épreuve de qualification (voir ci-dessous).

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 20 sur 28


3.3.3. Rapport entre les stages et l’épreuve de qualification

Aspect légal

L’ A.R. du 29.06.84, articles 27, 28, 52 et 53 dispose notamment que :

• La sanction des études conduisant au certificat de qualification est de la compétence d’un jury
de qualification dans lequel le conseil de classe n’intervient pas comme tel.

La circulaire ministérielle du 14.10.1976, n° A/76/31 consacrée aux épreuves et certificats de


qualification expose différentes règles :

• « L’épreuve de qualification doit juger de la capacité du candidat à exercer un métier ou une


profession en rapport avec sa formation ».

• « L’épreuve de qualification est une épreuve intégrée, c’est-à-dire qu’elle fait appel à un
ensemble de savoir-faire et de connaissances pour l’exécution d’un travail en rapport avec une
activité professionnelle » et « il y a lieu également de s’assurer que les récipiendaires ont une
connaissance suffisante des règles fondamentales à respecter dans le domaine de la sécurité ».

• « Le travail à exécuter par l’élève peut se situer dans une journée, dans une courte période en
fin d’année scolaire ou bien faire l’objet d’une activité de plus longue durée ».

La même circulaire précise que :

• « Le jury peut également tenir compte […] des évaluations de stage dans les orientations
d’études où des stages sont prévus ».

Propositions

Actuellement, il serait bon de tenir systématiquement compte, pour l’évaluation de la qualification, de


l’évaluation des stages partout où on les organise.

Pour ce faire, il est sans doute important d’associer des tuteurs/trices ou, à tout le moins, des
représentants des entreprises ou institutions qui reçoivent des stagiaires dans les jurys de qualification.

Le poids de l’évaluation des stages dans l’évaluation de la qualification peut cependant varier d’une
option à l’autre, selon le type de stage effectué et en fonction du type d’épreuve demandé.

Une obligation cependant : c’est que l’importance du stage dans la qualification soit clairement précisée
par le jury dès le début de l’année et portée à la connaissance des élèves.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 21 sur 28


3.4 Documents liés aux stages

3.4.1. L’échéancier

Pour que chacun des acteurs (même ceux qui ne sont concernés qu’indirectement au sein de l’institution
scolaire) soit bien au courant du calendrier des opérations relatives au stage, nous conseillons de tenir à
jour un échéancier. Un exemple vous est présenté en annexe 1 de ce même document.

3.4.2. Le carnet de stage

Pourquoi un carnet de stage?

Le carnet de stage est un outil de travail pour l'étudiant. Il le conseille, le guide, lui permet de mieux
cerner son projet professionnel.

Le carnet de stage étant très complet, il peut tenir lieu de rapport de stage (au choix de l'équipe
pédagogique). Si un thème d'étude (sujet technique, étude de cas, analyse de situations, …) est demandé
à l'étudiant, le carnet fait partie des outils nécessaires pour mener à bien ce travail.

Le carnet accompagne l'étudiant aussi bien à l'école que sur le lieu de stage:

• à l'école pour préparer son arrivée dans l'entreprise, c'est-à-dire:

- bien cerner les objectifs du stage,


- prendre connaissance des compétences à mettre en pratique,
- jouer le rôle d'aide-mémoire de son vécu en stage lors de la mise en commun ou dans les
échanges d'expériences en classe et/ou avec le maître de stage,
- éventuellement, constituer une référence pour le jury de qualification,
- servir de support pour l'évaluation du stage avec le maître de stage.

• dans l'entreprise pour:

- comprendre l'entreprise et son fonctionnement ;


- s'assurer du suivi du stage, c'est-à-dire:
¾ atteindre les objectifs fixés,
¾ mettre en pratique les compétences,
¾ l'aider à recueillir les données nécessaires à la rédaction de son thème d'étude,
¾ servir de support pour l'évaluation du stage avec le tuteur/trice.

En conclusion, le carnet constitue pour l'étudiant:

- un guide pour le suivi du stage,


- un aide-mémoire,
- un outil de travail et de liaison entre les acteurs du stage,
- un livre de références et d'informations pour des travaux scolaires,
- une aide méthodologique pour préparer l'épreuve de qualification là où elle existe,
- un soutien à une réflexion sur son projet professionnel personnel,
- un document administratif nécessaire pour certaines formations.

Nous vous proposons, en annexe 2, un exemple de table des matières d’un carnet de stage.
Il est important que l'élève remplisse régulièrement son carnet de stage.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 22 sur 28


3.4.3. Le rapport de stage

Dans un certain nombre de cas, il est intéressant de demander à l’élève de produire un rapport de stage.
Celui-ci peut constituer la base de l’évaluation du stage. Néanmoins, la forme, l’ampleur, la
présentation, … de ce rapport doivent être adaptées aux différentes options. On demandera bien plus à
un « technicien de bureau », dont c’est le futur métier de dactylographier et de mettre en page, qu’à tout
autre élève d’une autre option.

Le carnet de stage servira de support à l’élève pour réaliser son rapport de stage et pour présenter :

• le compte–rendu de son intégration dans l'entreprise ou l’institution,


• l'analyse des connaissances et compétences mises en pratique et acquises durant cette
expérience,
• l'auto-évaluation critique de sa pratique de stage (pour que cette auto-évaluation soit possible, il
faut bien entendu que des critères soient définis au préalable, communiqués et explicités aux
élèves).

Pour rédiger son rapport de stage, l'élève aura besoin de la coopération de l'équipe pédagogique. C'est
un travail interdisciplinaire où le professeur responsable des stages peut (doit) assurer la coordination
entre les professeurs (formation générale – cours techniques – cours de pratique professionnelle - …).

Un exemple de présentation du rapport pour les options à caractère bureautique vous est proposé en
annexe 3.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 23 sur 28


Annexe 1 : proposition d’échéancier

1
PERSONNES CONCERNÉES
CARNET DATE
DATE EFFECTIVE ÉCOLE OU MAÎTRE DE ÉLÈVE ENTREPRISE / TUTEUR/
PAGE … D'ÉCHÉANCE
SON REPRÉSENTANT STAGE STAGIAIRE INSTITUTION OU SON
REPRÉSENTANT
TUTRICE

Présentation du stage, des objectifs, des compétences

Présentation des acteurs (entreprise/institution)

Choix motivé du stage (+ démarches)

Présentation du carnet (+ consignes pour le rapport de


stage et/ou défense devant jury)
Signature de la convention

Début des stages

Première évaluation (attitude globale et comportement)

Séminaire (échange des expériences de stage)

Deuxième évaluation (attitude globale et comportement)

Évaluation des compétences

Dépôt du rapport de stage

Défense devant jury

1 : Tracer une croix dans la ou les colonnes qui conviennent.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 24 sur 28


Annexe 2 : le carnet de stage : exemple de table des matières

Le carnet de stage devrait comporter une copie de la convention signée par les parties.

1 Identification de l’école

Matricule - nom – adresse – téléphone – fax – courriel


Nom de la direction
Nom du maître de stage – moyens de le joindre (y compris en cas d’urgence)

2 Identification du stagiaire

Nom et prénom – date de naissance – adresse – téléphone


(suggestion : parcours scolaire depuis la 3e année)

Le maître de stage peut éventuellement communiquer oralement au tuteur, s’il l’estime


indispensable, certaines informations d’ordre privé relatives au stagiaire et qui peuvent
être parfois utiles à la compréhension des difficultés rencontrées par le stagiaire, à
l'évolution de ce stage, …

Exemples:

ƒ Le décès d'un proche parent a perturbé le stage.


ƒ Un handicap physique de l'élève explique tel ou tel point faible.

3 Identification de l’entreprise/l’institution

Nom – adresse – téléphone – fax – courriel


Nom de la direction ou de la personne de référence
Nom du tuteur/trice – moyens de le joindre (y compris en cas d’urgence)

4 Objectifs du stage

Objectifs poursuivis par l’école, par le stagiaire, par l’entreprise/l’institution


Compétences qui seront particulièrement développées
Activités qui seront proposées au stagiaire

C’est ici l’endroit d’indiquer les limites à prévoir pour certains types
d’activités (exemple : dans un magasin, l’élève ne consacrera que x%
du temps à des activités de rangement, de stockage, de nettoyage, etc.

5 Feuille de route

C’est la partie du carnet où l’élève note :


- ce qu’il a fait ;
- les difficultés qu’il a rencontrées ;
- les demandes qu’il formule vis-à-vis de l’école et de l’entreprise/de l’institution ;
- etc.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 25 sur 28


6 Evaluation

Manière dont le stage sera évalué : critères, personnes qui interviendront, pondération éventuelle. Si des
documents sont demandés (carnet de stage, rapport de stage,… ) : critères d’après lesquels ces
documents seront évalués, par qui ils le seront,…

Exemples de fiches d’évaluation :

Fiche de la première évaluation

Personne(s) qui a(ont) procédé à l’évaluation :

Date :

Attitude globale par rapport au travail: .......................................................


Attitude globale par rapport à la communication : ......................................
Attitude globale par rapport à l'intégration: .................................................
Attitude globale par rapport ........................................................................

Points faibles: (ex: Utilisation du téléphone) Moyens à mettre en œuvre : (ex : contacts
avec professeur de français et/ou de secrétariat)

Fiche de l'évaluation finale

Personne(s) qui a(ont) procédé à l’évaluation :

Date :

Attitude globale par rapport au travail: .......................................................


Attitude globale par rapport à la communication : ......................................
Attitude globale par rapport à l'intégration: .................................................
Attitude globale par rapport ........................................................................

Points forts : Points faibles :

Compétences acquises: Compétences non acquises:

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 26 sur 28


Annexe 3 : un exemple de présentation du rapport pour les options à caractère bureautique

INTERVENTION DE L'ÉQUIPE PÉDAGOGIQUE

1 La page de couverture

Elle doit être solide car elle annonce et protège le Le professeur responsable des stages ou le professeur
rapport. d'informatique ou de traitement de texte montrera des
exemples de page de couverture.
Elle comprend:
Avec l'informatique, il y a de nombreuses possibilités
ƒ le nom de l'auteur, pour que ce soit original, inédit, accrocheur!

ƒ de l'établissement scolaire,

ƒ l'année scolaire,

ƒ le titre du rapport.

2 La page de garde

Placée entre la couverture et la page titre, elle reste


vierge.

3 La page titre

Elle reprend les indications de la page titre en y Encore un bon exercice pour le professeur
ajoutant la nature et les circonstances du stage. d'informatique ou de traitement de texte !

4 Le sommaire ou table des matières

Plan de synthèse du rapport comportant la Il sera important d'aider l'élève à structurer son rapport
numérotation des pages correspondantes aux car le lecteur doit y trouver le fil conducteur.
chapitres et paragraphes.
On expliquera également le système de numérotation
décimale assez complexe pour l'élève qui ne l'a jamais
utilisé ou peu.

5 Remerciements

L'élève remercie les personnes qui l'ont aidé durant le Le professeur responsable des stages veillera à ce
stage et pour la réalisation du rapport. que l'élève n'oublie personne.

Ces remerciements se placent en général en début de


rapport après la page de garde.

6 La rédaction du rapport

Le rapport doit présenter les informations recueillies Ceci représente pour l'élève la plus grosse partie du
sur l'entreprise ou l’institution, le monde du travail et travail.
les tâches professionnelles.
Néanmoins avec les informations et documents
Le corps du rapport respectera les 3 périodes de la recueillis dans son carnet de stage et la collaboration
démarche de stage: de ses professeurs, il doit pouvoir y arriver facilement.

ƒ la présentation de l'entreprise ou de l’institution, Le professeur de sciences sociales aidera à trier et


analyser les documents récoltés.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 27 sur 28


ƒ le compte-rendu des tâches et activités diverses Le professeur de français interviendra dans la
effectuées durant le stage, rédaction, la formulation ainsi que dans la correction
de l'orthographe.
ƒ les conclusions et enseignements à en tirer.
Le professeur d'informatique ou de traitement de texte
participera pour la mise en page, le choix des logos …

Il faudra rappeler à l'élève qu'il est interdit de


recopier un texte sans en indiquer l'auteur et
la provenance sous peine de plagiat.

7 Les annexes

Documents classés ayant reçu un titre et expliqués Ce n'est pas la quantité de documents qui importe
dans le texte. S'ils sont nombreux, il sera nécessaire mais bien la qualité et la pertinence de ceux-ci pour
de dresser une "table des annexes" en fin de rapport. illustrer le travail ⇒ nécessité de l'intervention du
professeur de stage pour sélectionner les documents
adéquats.

8 Le lexique ou le glossaire

Définition des termes nécessaires à la compréhension Les professeurs concernés donneront la signification
du texte (classement alphabétique) des termes utilisés et renverront l'élève au cours dans
lequel les notions sont abordées

9 L'index

On retrouve dans l'ordre alphabétique les mots clefs


du travail avec l'indication des pages où on les trouve.

10 La bibliographie

Constitue la liste des ouvrages, articles utilisés Le professeur de français précisera l'ordre à respecter
auxquels l'élève a eu recours pour rédiger son rapport. pour présenter la bibliographie à savoir:

Livre / Article / Dictionnaire / Encyclopédie

11 Les notes

Elles sont numérotées entre parenthèses, en continu Le prof de français ou d’informatique ou de traitement
ou par page, placées en bas de page, séparées du de texte précisera la façon de rédiger correctement
texte par un trait. ces notes.

Les notes expliquent un mot, donnent un exemple, un


commentaire ou la référence de l'ouvrage d'où une
citation est extraite (avec la page), soit complète, soit
par renvoi à la bibliographie.

12 La pagination

Toutes les pages doivent être numérotées sauf les


pages intercalaires.

FESeC – Guide méthodologique des stages - page 28 sur 28

Vous aimerez peut-être aussi