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Romania

La Passion du Christ, texte revu sur le manuscrit de Clermont-


Ferrand
Gaston Paris

Citer ce document / Cite this document :

Paris Gaston. La Passion du Christ, texte revu sur le manuscrit de Clermont-Ferrand. In: Romania, tome 2 n°7, 1873. pp. 295-
314;

doi : https://doi.org/10.3406/roma.1873.6641

https://www.persee.fr/doc/roma_0035-8029_1873_num_2_7_6641

Fichier pdf généré le 04/04/2018


LA PASSION DU CHRIST

TEXTE REVU SUR LE MANUSCRIT DE CLERMONT-FERRAND.

J'ai donné l'année dernière ici les renseignements nécessaires sur le


précieux manuscrit qui contient le Saint Léger et la Passion ' . Le second
de ces deux poèmes, que je publie aujourd'hui, ne se prête pas au travail
que j'ai pu faire sur l'autre. U n'a pas seulement été transcrit, comme le
Saint Léger, par un copiste qui y a introduit un grand nombre de formes
méridionales : il paraît incontestable que l'auteur lui-même avait
employé à côté les unes des autres des formes appartenant à des dialectes
de langue d'oïl et de langue d'oc. Dans ces conditions, la restauration
du texte primitif est impossible, puisqu'on ne sait à quel dialecte il fau¬
drait assigner les formes indifférentes, et qu'on ne peut distinguer ce qui
appartient à l'auteur de ce qui est ie fait du scribe. D'ailleurs la langue
de la Passion a été étudiée avec un soin extrême par WL Diez, et j'au¬
rais bien peu de chose & ajouter i ses observations. Je me borne donc à
publier le texte exactement tel que le donne le ms., en corrigeant seu¬
lement quelques lapsus évidents du calamus du xB siècle,
La versification du poème est la même que celle du S. Léger. Sur 5 1 6
vers dont il se compose, 3 89 sont construits dans la forme normale,
c'est-à-dire qu'ils ont un accent sur la quatrième et la huitième syllabe,
et que la quatrième syllabe termine un mot. Tels sont les vers de la
deuxième strophe :
Trenta tres ánz et alqües plus,
Des que earn prés in terra fut,
Per tot obréd que verus déus,
Per tot sostég que hom careáis.
La coupe qui, tout en gardant l'accent sur la 4* syllabe, le fait porter
sur la pénultième d'un mot à chute féminine, et par conséquent supprime
l'hémistiche, se trouve dans 88 vers, p. ex. :
Per eps los nóstres fu aucís 3 b
Si cum prophètes anz mulz dis 7 c.
i. Voy. Romania , I, p. 273*4.
296 G. PARIS
La coupe normale des vers latins rhythmiques qui ont servi de type
aux vers romans (voy. Romania I 293), et qui consiste à accentuer la
troisième syllabe, qui est d'ordinaire la pénultième d'un mot à terminaison
féminine, se présente dans les 30 vers suivants :
Cho fud nóstra redemptions 4 b
Cum eel ásnes fu amenaz 6 a
Et a, térra crebantaran 1 5 d
Cum la céna Jhesus ac faita 23 b
Melz ti ftfra non fusses naz 38 c
Si l'ent ménen a passiun 41 d
Mult lez sémper en esdevint 5 ? b
Nol conséntunt fellon Judeu 56 b
Ensems crídent tout Ii fellon $9 a
Si tu laíses vivre Jhesum 59 c
Ensems crídent tout Ii Judeu óo c
De purpúre 1 done lo vestirent 62 a
Dune li véstent son vestiment 64 b
Ab les femnes près a parlar 6 5 d
Audfcz fillies Jherusalem 66 a
De me t'membres per ta rnercet 74 c
De nos áies vera mercet 77 b
Jusque nóna des lo meidi 78 a
Enter mirra et aloen 87 c
Done lo páusen el monument 88 c
Que contra ómne non a vertud 94 d
Equi éra li om primers 95 a
Veduz fúre veiades cinc 105 b
Ja s'addnent li soi fidel 1 08 a
Lingues nóves il parlaran 115c
Et diábles enealceran 1 1 5 d
II non dóbten negun Judeu i2od
Signes fázen per podestad 1 2 1 d
Lui que aiúde? no l's vencerá 125a
Mercet áias de pechedors 128 b
Je trouve tr ois vers où l'accent est sur la troisième, sans que cette
syllabe sdit: la pénultième d'un paroxyton; cette coupe détruit tout
hémistiche

Sant Johán lo son cher amie 27 d


Barrabánt perdonent la vide 57 a

et 1.
accentuer
Peut-êtresurcela mot
dernière.
est-il un mot latin, qu'il faudrait alors écrire purpura
LA PASSION DU CHRIST 297
Mais per vos et per vostres filz 66 d
Dans l'un de ces trois vers (57 a), il y a un accent marqué sur la
cinquième, ce qui est tout à fait contraire à la règle de ce rhythme. Je
trouve même deux vers où la cinquième est, avec la huitième, la seule
syllabe fortement
troduire une correction
accentuée
: du vers et où il ne paraît pas possible d'in¬

Poisses leisarai l'en annar 58 d


Pilât cum audid tais raisons 6 1 a
Au contraire dans celui-ci : Si grant près payors als Judeus 19 b, il est
très-facilç de rétablir le rhythme en intervertissant pavors et pres.
Malgré ces exceptions fort rares, on voit que l'hémistiche, avec accent
sur la troisième ou quatrième syllabe, est de règle dans les vers de la
Passion. La dernière forme, qui divise le vers en deux parties parfaite¬
ment égales, est tellement prédominante qu'on peut l'appeler la forme
normale. Il est naturel dès lors que l'on ait traité de même les deux
hémistiches, et qu'on ait permis au premier, compieau second, l'adjonc¬
tion d'une syllabe atone non comptée dans les huit syllabes exigées por
le vers. On sait que les vers de dix et douze syllabes admettent cet.*
forme (au moins dans la poésie épique) pendant tout le moyen-âge. Élie
se retrouve, comme je l'ai dit jadis et comme l'a montré M. ten Brink
{voy, Romania5 1, 2.95 pour les octosyllabes dans notre poème. Voici
cinq vers où je crois pouvoir l'admettre :
Canted avéien de Jhesu Crist 7 d 1
Pedra sub altr« non laiserant i6da .
Corona prénâent de las espines 62 1
Davan la pórw de la ciptat 67 b •*
S'espaurirw si de pavor 1 00 b f
li est vrai que ces cas ne sont pas absolument assurés, mais on ne
voit pas pourquoi on se refuserait à adraettre cette coupe : ce n'est que
le petit nombre des exemples qui fait hésiter.
Quant à la chute fétriinine du second hémistiche, elle est fréquente dans
notrë
cette variété
poème dans
(20 rimes
la chute
sur des
2 58),vers
tandis
devait
qu'elle
rendre
est excluê
l'exécution
du Saintmusicale
Léger :

peu commode 6.

admettre
i.Diez cette
{Jahrb.
forme.
VII, 367) corrige ce vers en lisant avién, mais je ne puis

2.
3.
4.
5. Diez
è. Ce
Pourdernier
propose
(Jahrb.
conjecture
de plus
vers
VII,
deampl*s
Anz
est
lire
$68)
douteux
lairant.
la lit
détails
porta.
dels: espines
on nela
suf ; ,l'obtient
métrique
ce qui peut
que
de par
s'appuyer
la une
Passion
correction.
sur
. voy.
le v. Diez,
10

Jahrb. VII, 369 p.


Romania , // 20
298 G PARIS
Diez a exprimé l'idée, qui paraît plausible, que notre poème n'est
qu'un fragment d'une composition plus considérable qui racontait toute la
vie du Christ l. Il est assez difficile de déterminer la source du poète :
il ne se borne pas à l'Evangile, et emprunte certains traits du récit à des
sources apocryphes (str. 94 ss. à l'Evangile de Nïcodèmé) : je suis porté
à croire qu'il a également trouvé dans le texte latin qu'il suivait le fond
des réflexions pieuses, des interprétations symboliques qu'il ajoute au
récit, et de la courte conclusion, sur la diffusion du christianisme et les
devoirs des chrétiens, par laquelle il le termine. Il ne manque pas, dans
son style archaïque, de concision ni de mouvement; mais on ne péùt
aller jusqu'à lui reconnaître un talent poétique auquel il ne prétendait
pas. Son poème est un exemple, et tout à fait louable, des efforts que
faisait le clergé pour répandre dans le peuple, ignorant de la langue
latine, les récits et les enseignements qui constituent la doctrine chré¬
tienne. Le caractère de l'écriture et de la langue lui assigne pour date
le x» siècle : mais je ne sais si on serait autorisé, en l'absence de preuves
aussi claires, à conclure cette date, comme l'a fait Champollion, des vers
1 27 a b : Quar finimunz non est mult Ion,
Et regnum Deu fortment es prob.
Il est certain qu'on a beaucoup exagéré la terreur de Van mil , et que
les idées sur le voisinage de la fin du monde, si répandues chez íes
chrétiens primitifs, étaient au moins aussi courantes au ixe siècle qu'au x*
et ne cessèrent pas de l'être au xie ».
Le poème de la Passion a été publié une première fois, comme
le Saint Léger et aussi mal, par Ghampollion-Figeac ; M. Diez en a
donné en 1852, dans s-.vs Zwei altromanische" Gedichte, une édition fort
améliorée. En 1855, dans les Gelehrte Anzeigen de l'Académie de Munich,
M. Kqnrad Hofmann a proposé une série de corrections. Diez les a adop¬
tées presque toutes dans son second travail sur notre poème (Jahrbuch
für romanische Literatur, i860, p. 361-380), en a communiqué quelques-
unes dues à M. Delius, et en a fait de son chef, un certain nontbre
d'autres. M. Hofmann est revenu à son tour sur ce sujet dans les
Comptes-rendus de l'Académie de Munich (séance du 6 juillet (867}, et a
traité encore quelques passages difficiles. M. Bartsch, qui avait remanié
quelques vers dans la première édition de sa Chrestomathie française , a
donné dans la seconde les strophes 30-89 d'après ma collation —
Le ms. a confirmé en un très-grand nombre de cas les conjectures de

S. ?.
Questions
i.Lèqer,
Vov.
Horahistoriques,
str.
sur
vos26ceait
: sujet
Hsemble
ore un
1873,m odreiz
p.
bon
indiquer
145travail
, etc.
ss. le de
debut
dorad'une
Fr. Plain?
partie du
danspoème,
la Revue
comme
des

#
LA passion du christ 299
MM. Diez et Hofmann, Ge dernier surtout a retrouvé souvent, à travers
les altérations étranges du premier éditeur, la leçon du manuscrit avec une
perspicacité véritablement divinatoire. La comparaison du texte
restitué avec ses conjectures fait le pius grand honneur à sa sagacité, en
même temps qu'elle encourage les savants à i 'imiter : on voit que des
conjectures qui peuvent souvent paraître hardies ont grande chance
d'être justifiées quand elles sont éclairées par une véritable science philo¬
logique et paléographique.

LA PASSION DE JÉSUS-CHRIST».

Je désigne par Ch. l'édition princeps, par D. celle de Diez, par D*. le travail
de Diez
Ds.
bizarreries
et B.dans
les
de Jeconjectures
coupe
Jahrbuch,
et dede
par
ponctuation
MM.
H. etDelius
H*,deles
etl'édition
Bartsch.
deux articles
princeps.
— Jede n'ai
M. pas
Hofmann,
indiqué par
les

i Hora vos die vera raizun 3 Peccad negun unquç non fez,
loasosaffanz
de Jesu Christi
vol remembrar
passiun : persua
la epsmort
ios vida
nostres
nosfurend,
aucis :
por que cestmund tota salvad. sa passiuns toz nos redenps.

2 T renta tres anz et alques plus 4 Cum aproismed sa passiuns,


des que cam près in terra fu : cho fud nostra redemptions,
per tot obred que verus deus> aproismer vol a la ciutat :
----------
pertotsostegque hom carnals. 1----------
afanzpernossustegmultgreus.
------
----

1 . J'ai traité les a = v comme en français et non comme en provençal; j'ai mar¬

J'ai
oui
séparé
représente
à'ae
facile
qué
sens
conservés
fait
d, 8od,
est
;d'un
du
par
supposé
ou
la
Ch.
les
nécessaire
copiste
laune
confusion
87c,
?dans
enclitiques
grammaire.
les
Ye
met
apostrophe
partout
cas
cédillé
:letoujours
109ilsàtexte

entre
b,
ont
laHod,
des
j'ai
que
mesure
enroman.
— été
ttoutes
hésité,
mots
un
J'ai
et
leemployés
tms.
1t(voy.
non
indiqué
19
sur
d'une
Plusieurs
les
simple
enc,
emploie
lettres
lesquels
ne
choisissant
2112
par
part,
par
c,
( inde
pour
rd
b,
<te
l'auteur
des
assez
supprimées
).elles
entre
ces
129).
(où
italiques
ç.Le
toujours
confusément
s'appuient
mots
l'accent
tL'écriture
lui-même
signe
final
dans
ne
lesetlaest
sont
?,
mots
rsous
les
(sauf
leçon
de
déplacé),
du
ààpas
enclitiques,
entièrement
l'autre.
côté
leur
pour
défaut
ms.
indiquée
simplement
forme
d'e,
dels
rend
4$J'ai
d'autre,
ab,
étals).
à'
latine,
par
etlatins
amar¬
très-
j'ai
du
78
et
le

2 b.
in terra.
Ch, inter nos , mais le fac-similé avait déjà permis à H. de restituer

43d.
3 d.
a.pour
oubliés
Ch.
Ms.
savoir
afans
unque.
d'abord
tot ? Ch.
siper
onpar
toz.
Ms
-doit
le(y)
—scribe,
tire
sastkguest,
Ms.
grant
redepns,
ontoûété
D.gréas.
Ch.
réintégrés
i sastegaest.
redenps dans
. —Les
1'interhgné;
moti mähj'hésite
er...,
}00 G. PARIS
5 Cura el perveing a Betfage, to Alquant dels palmes prendent
— vil'es desoz mont Olivet — [rames,
avant deis sos dos enveied, dels Olivers alquant las bran»
un asnç a¡Macere se roved. [ches :
encontr'al rei qui fez lo cel
Cum eel asnez fu amena?, issid lo di le poples lez.
delormantelzbenl'ant parad;
de lor mantelz, de lor vestit 1 1 Canten Ii gran e Ii petit :
ben ii aprestunt o ss'assis. « fili Davit, fili Davit » ;
palis, vestiz, palis, mantels
Per súa grand humilitad davant extendent a ssos pez.
Jesus rex magnes sus monted,
canted
si cura prophetes
aveien de anz
Jesumulz
Crist.dis 1 2 Gran folcs aredre, gran davan :
gran e petit Deu van laudant;
ensobre tot petit enfan
8 Anz petiz dis quç cho fus fait osanna semper van clamant.
Jhesus lo Lazer suscitet,
chi quatre dis en moniment i? Á la ciptad cum aproismet,
jagud aveie toz pudenz.
et el la vid e 11a sgarded,
9 Cum co audid tota la gènt de son piu cor greu suspiret,
quç Jhesus ve lo reis podenz de ssossanz olz fort lagrimet :
chi eps lo mort fai se revivere ,
a grand honor encontr'exi- 14 « Hierussalem, Hierussalem,
[rent. gai te» dis el « per tos pechez !

1¡0
10987615 d.
aa.
b.
c.
c.
d.
mettre
deux
l'explication
mais
mangé
nécessitée
Ch.
Ch.
Ch.'
D.
Da.,
Ch.
Ms.fois.
jeencontra
que
morz
le
troncs,
estendent.
oliaer
Jesus.
ant.
petit.
alquant
lazez?
ledit,
vestit.
apprestunt.
encontraxirent,
crois
p.régime
t—
par
J.
67,
initial
—faise
de
?Ch.
que
ve—
Ms.
Ch.
ms.
lla
Ch.
d.
H.
Prophetes
propose
ra.
l'oreis
rime.
indirect.
;D2.
de
ie
0.,
lo
mantenls.
pour
Lazer.
Oliva
D.
rams
Ilvers
di.
exirent.
ceCh.
poderz;
conjecture,
me
avien
cequi
;peut
;est
semble
cf.
vers
rama
eucontr'ixirent.
fausse
durester
pour
117
D.
et•iëminin;
pr.,
qu'après
50
mais
anon
lab.—
ledéjà
tel
b:vers.
mesure;
raime
sans
inutilement,
nil
quel
Je
restitué
voy.
L'a
aller,
au
Ms.
n'admets
vraisemblance,
fr.,
: on
lieu
Diez,
voy.
dealaquant,
issir
pourrait
lo
autorisent
delafaisiet
ci-dessus,
reis
Grammatik,
vil
encontre
pas,
forme
podenz.
(voy.
:aussi
non
sepeliz
latine
,ma
est
p.
ilDa.,
plus
lire
II,
ici
vaut
correction,
297.
l'une
contra
p.
explétif.
avren{t)\
que
p. mieux
363).
17.
D.,a
des

12
14 c.
a.
b. Ch. petiz.
aredrengan.
z'aite dis ¿ t , D.D.avait
avaitconjecturé
conjecturéaredr'
gai etettl.an—davant.
Ms. pechd ? Ch. pçchet.
LA PASSION DU CHRIST 501
pensar non vols, pensar no P que grant près pavors als Ju-
[poz : [deus :
non t'o permet tos granz or- de
tot dobpla
lor marched
corda l'zvai
vai desfaz-
firend ,
[golz.
1 5 » Venrant fi an, venrant li di [end.
quet t'asaldran toi inimic: 20 Felo Judeu cum il cho vidren,
il tot
et a terra
entorn
crebantaran.
t'arberjaran, enz en lor cors grand an en-
[veie :
[sunt
per mais
nostre sennior
conselzcum
van tradissant.
demandan
1 6 » Los toz enfanz qui in te
en
a males
tos beiz
penas
murs,
aucidrant;
en tas mai-
21 Lo fel Judes Escarioth
[sons, als Judeus vengra en rebost :
pedra ssubaltre non laiserant. « que m'en darez ? e l' vos
[tradran,
17 menad
» Li toiencâitiu
erenper
a torraent
totas genz
; vostres talenz ademplirant. »
quar eu te fiz, nu m' cogno- [mesdrent,
[guist; 22 Trenta deners dune li en pro-
salvarte ving, nu m* [bîst.
receu-
» son bon sennior que lo tradisse:
si chera merz ven si petit !
1 8 Cum cho ag dit et percuidat hanc non fud hom qui magis
en templum deu semper intret ; [l'audis.
los marchedanz quae in trobet 23 Et a cel di que dizen Fasches,
a grand destreit fors los gitet. cum ia cçna Jhesus oc faita,
[tred el sus leved del piu manjer,
19 Los sos talanz ta fort mons- a ssos fedels laved lis pez ;

20
ai
21
22
23
aj
1 5 c.
16
17
18
19 d.
ca.
b.
nam
la
datd.Ms.
D.
Ch.
ligne.
Cn.
Ms.
Sur
En
Edd.
Ch.
:, D.
cf.
seulement
conjecture
manque
marckedant?
lor
quiz?
en
gent
percridat.
le
vengue;
tormenz.
siggnum
talant?
grant.
ptd.
propose,
susíeved.
85
jant?
,rhythme,
íd,Ch.
quiCh.

dans
Ch.
et
Da.
serait
Ch.
: lairant
i'/t,
Jeet
H.
genz.
quez.
Ms.
29taiant.
Ch.
crois
voy.
avait
d'abord
le
enfanz.
je(et
a.admissible
gitez?
ms.
suis
, marchedant.

mais
Ds.)
p.
que
conjecturé
;de
Ch.
oubliée,
297.
D.
Ch.
ptrcnldat
voy.
avait
son
oi
l'a
comme
gitet.
inimic
avis,
déjà
ci-dessus
conjecturé
D.
vengre
a est
corrige
été
restitué.
de
correction.
(ilune
(\>,
lire
traduit
écrite
p. faute
vig
268).
in
tradrai
297.
toute
en
nules
du
inz.
met
ennemis
scribe
petite
: ademptirai.
le ras.!);
au-dessus
pour
donne
D. precui-
toi.ving
de
¿Oí G. PARIS
24 fît per lo pan et per ta vin toz sos fideîs ber» en garnid.
/ortsaccramerrt lor commandez
per remembrar sa passiun, 29 Alo sane Pedre perchoinded
que faire rqva a trestoz. que
Pedres
celafortment
nuit lui s'en
neiara
aduned
:

2 5 De pan et vin sanctificat per epsa mort no P.gurpira.


toi sos fideîs i sackt,
mais que Jucles Escharioh, 30 Christus Jhesus den s'en leved,
cui una sopa entier lo cor : Gehsesmani vil' es 'n anez :
toz sos fidels seder royet,
26 Judas cum og manjed Sa sopa, avan orar sols en anet.
diable sen enz en sa goia ; [menz.
Grant fu Ii dois, fort marri-
tot
.semper
a' s Judeus
leved del
0 vaiplunancer.
manjar, si condorroirent tuit ades ;
Jhesus cum veg los esveled,
.27 Jhesiïs io bons per sa pietad trestoz orar ben los manded.
tan dulceraent près a parier ;
E dune orar cum el anned,
sobreJohan
sant son peiz
¡0 son
fez cher
condurmir
amie.
si fort sudor dunques suded
que cum lo sags a terra curren
28 Âcei sopar un sermon féz; de sa sudor las sanetas gutas.
chî cei non sab tal non audid :
contrats afanz que an a pader 32 Als sos fidels cum repadrsd,

24 b. Le «ns. semble bien porter commandez ; Ch. commandés -, D*. propose (p


si57 laS ) rime
de lire
en serait
au vers
meilleure.'
precedent Et per io vin et per lo pan, mai": je ne sais

24 d.
2-b.
unaCh.
Ms.
transposition
cov p.Ch.rêva,
fCl? toi.
descorrigé
vers c par
et dD.rendue
en coveinutile
, ce qui
par ala.induit
bonneH2,
leçon.
à proposer

2 6 b.
er .Ch.
sentit.
il est
diabLs
plus cntnz,
simple cedequecouper
D. a corrigé
comme onje le
diables
fais avec
ven enz,
îe ms.
Ds. : endkbolum
diables

27 c.
ci. Ch.
Ms. sou.
conâumïzï Ch. condurmiz.
28 c. Ch. contfdz a,, qu'an.
39 a.«mais
demanda
Le iems.
crois
coupe
» qu'ici,
? per comme
cha inded18, comme
a, il faut
a fait
lireCh.
precoided
; H. a: corrigé
que signifierait
perchoinded}
ici

.29 c. Voy, sur ce vers, que Diez a essayé de corriger, l'excellente explication
30 c.
a.
de Ch."
tëdd.
H«.,'.Wíí.
s'enlmd,
dont j'aurais dû me souvenir à propos du v. î 6 a du Saint Léger,

30 d.
LucCh
Ms.XXVi.
.9ranz.
man 39;
edd.Marc
« vanXIV,
, qui m.-—
ne meMsparaît
. 'ana i1 pas
Ch. donner
aiiez . un bon sens ; cf.

33?.¿ c.
32 a.
2. Ms.
Ch. Ch.
Si.
Alsos.'cm;
Ch. D.Aiscurrtn.
sos.
LA PASSION du christ • 505
tam belement Jos conforted. melz ti fura non fusses naz
Li fei Judas ja s'aproismed que me tradas per cobetad. »
ab gran cumpanníe dels Ju-
[deus. 39 Armad esterent evirum,
34 Jhesus cum vidra los Judeus de totas
no s' defended
parz presdrent
ne no s$'
Jesum
usted:
zo lor demander que querent :
a la mort vai cum uns ánel.
il Ii respondent tuit adun :
« Jhesum querem Nazarenum .»
40 Sanct Pedre sols veinjar lo vol :
35 « Eu soi aquel, » zo dis Jhesus : estrais lo fer que al iaz og,
fuit Ii feíun
terce vez lor
cadegren
o demanded
jos ; : la
si consegued
destre aurilia
u serv
li excos.
feliun,
a totas treis chedent envers.
4 1 J hesus li bons ben red per mal :
36 Mais Ii felun tuit trassudad l'aurelia al servwm/wsaned.
Jvers
udasnostre
Ii fei don
ensenna
son aproísmad
fei : ; Hades mans, cume ladrón,
si l'ent menen a passiun.
«• Gelui prendet cu¡ baisarai. »
4 2 cum
Duneellodesanz
i gurpissen
dit lorsei
aveit
fedel,
:
37 judas cum veggra ad Jhesum
semper Ii tend lo son menton: sanz Pedre sols seguen lovai,
al
Jhesus
tradetur
Ii bons
baisair
no l'doned.
refuded, quar sua fin veder voldrat.

(bons, 4; aAnna
cui Jhesus
nomnavent
furet lemenez
Judeu:
$8 « Amicx, » zo dis Jhesus lo
«per que m* trades in to baisoí ? donc s'adunouent li felon,

34
353
36
37
38
39
41
41
355} b.
c.
a.
d.
qaeretz,
caden
b.
écrire
Vaccent
c. Ch.
Ms.
Ch.
Ms.
Ch.ginolos.
Ms. ben,
Jadeas
vidrit.
demandez!
veggntt.
Armand.
caden
Co,
Jesus.
bassarai.
lo
pari?
7ar;
beukment;
ad\
liadens;
mais
sur
bansihs
mot
qui
D.
ginon
;Ch.
la
ilJudas
la.
al.
sisemble
ne
&;finale
Ch.
;fréquent,
part.
Ms.
pourrait
los
liadts.
cf.a der
benlernënt
D».
été
n'est
(en
—bien
ande
restitué
Ch.
p.
et
rejetant
être
que37$.
pas¡ilJhesum.
;admis
impossible,
zo
aévidemment
H.oublié
par
dépende
les
a ici
H».
proposé
au;d'effacer
baizol.
v.delec);
querent,
scribe
et i'n
Da.ensuite.
D. s'était
et(p.la translation
proposait
764)
laissé:a liadopté
aller
felun
deà

42 c.
a.dans
b. Ch.
Ch.l'interligne.
desans.
seguin
lo gurpissen.
; le
— ms.
Ms.Au-dessus
a,aveia,
au-dessus
corrigé
de lodepar
onl'a aD.
derécrit
segnen,
oi. un autre petit u écrit
î°4 0. PARIS
veder annouent près Jhesum. aensobretot
coleiar fellon
si l'escarnissent
lo presdrent: ;
44 De quant il querent le forsfait «dinos,prophete,chit'ofedre?»
cum il Jhesum oicisesant,
non fud trovez ne envenguz : 48 Fors en las estras estet Petre ;
quar el forsfait no feist neul.
al fog
de sa raison
l'useire
si l'esfredet
l'aeswardevet :
45 Davant Tested \e pontifex , que lo deu fil li fai neier.
si conjuret per ipsum Deu
qu'el
si verslorJhesus
dissest
filsper
Deupura
est il.
tied 49 terce
Anz que
vezlaPetre
noit lo neiet
jalz cantes,
:
Rhesus. Jhesus li bons lo reswardet,
46 Tuit
« Tu Heps
fellon
l'as crident
deit, »aduh
respont
: lui recognostre semper fit.

« major forsfait que i querem? 50 Petrus d'alo fors s' en aled,


per lui medeps audit l'avern.»
amarament
Per cio laissed
multDeus
se ploret.
se neier
[brirent ;
47 Los sos sans ois duncques cu- que de nos aiet pieted.

43 d.(amowent),mt
changer,
formes
amout
jamais
ut) Ch.
=3
consonne.
faible
amavant
àdéveloppé
annavent.
par
côté
ati
vestige
v vers
=--
(adunovent
d'amot,
paraît
amauant
La
du
précédent,
jusqu'au
bleçon
indiquer
mais
latin
) ; —\'a
du
vils
vocalisé
amoant
adunouent
:n'est
ms.
sont
lele wson
montre
sans
l'un
=puis
qu'on
en
d'une
amo(u)ent),
et
doute
absorbé
adunavent,
combien
l'autre
rencontre
semi-voyelle
qu'intercalaire
avec
pour
D.
etmais
p.
aVa
ilamouet),
eu
ex.
jeplutôt
ne
dans
raison
n'ose
dans
(cf.l'o
s'est
oucependant
leécrire
que
dene
peut-être
(amabant
conserve
Ps.d'une
pas
ces
0.

44
45 c.
b. Ms.
d. Ch.
Ch. dissets,
occi
de
envengut.
/.fesant
». Ch.
/.; nul.
D.disset.
occir
H2, fesant
avait ; conjecturé
H. avait retrouvé
neul. par divination occisesant.

45 c.
47 d.faitCh.
a. Ms.
D*.
celaen
Lo.
(p.
to,».sabretat
D.
375te;Çn.
— s propose
H.
(ildumques.
traduit
a parfaitement
pour: Avec
la rime
joie).
expliqué
de lire leil vers
a t. en lisant t'o fedre, « t'a

48
49
50 c.
a.
b.
d.
c.
steterat\
du
et
leçon
précédent)
diatement
le et
Ms.
Ch.
ms.
fr.aqui
¿tres,
esfred
esuuardouet
corrigé
seu.
escf.
lo
Ant.
neiez
los.
recognostret
tret.
est
rentrer
deu
neier;
une
D.
?8}
;sur
dans
Ch.
Ch.
sill'r,
le
et
a.
traduction
lequel
H.
vers
B.
en
Fins
108
neiet.
;le
ajoute
; la
D.
avait
Ch.
ont
lui-même,
ms.
comme
d.
rime
on
en50gardé

recognostre
etpeut
conjecturé
las
qui
deu
exige
au
Leje
ostias
n'est
commencement
voir
se
mot
si
los
le ici
repentir.
lifais
; pas
estet.
l'article
estres
;eswardevet,
voy.
senneier
et.aussi.
H.
exacte;
D.—
nous
leavait
, »donne
de
vers
Je

équivalent
duoffre
n'ose
Littré.
que
B.
ilsuivant.
retrouvé
vers
de
esD.
signifie
lefreed.
admettre
ce;plus
àaH.
vers
sedéjà
par
«ancien
neier,
a il(ainsi
supprimé
restitué.
intuition
leestret
que-donne
fitexemple
que
immé¬
pour
cet
du
la
LA PASSION DU CHRIST ?05
5 1 Cum le matins fud e sciai rez, 56 Pilât que anz l'en yol îaisar
davant Pilât l'en ant menet : no l' consentunt fellon Judeu :
fortment lo vant il acusand. vida perdonent al ladran :
la soa mort mult demandant. « aucid, aucid » crident «Jhe-
[sum. »
52 Pilaz Erod l'en enviet, 5 7 Jhesuminaltacruzclaufisdrent:
Barrabant perdonent la vide,
cui des abanz voliet mel ;
dé Jhesu Christi passion crident
« crucifige,
Pilâtcrucifie
trestuit» ensems.
am se paierent a ciel jorn.

55 Lo fei Herodes cum lo vid, j 8 zo


« Cum
dis aucidrai
Pilaz «forsfaiz
eu vostre
nonreies:

multièz stmper en esdevint :
de lui long temps mult a audit: rumpre l' farai et flagellar,
semper pensed vertuz feisis. poisses laisarai l'en annar. »

$4 De multes vises l'apeled : 59 Ensems crident tuit li fellun,


Jhesus li bons mot no l' soned; entro en cel en van las voz :
Judeu l'acusent, el se tais, « si tu laises vivre Jhesum,
ad un respondre non denat. non es amies l'emperador. »

60 Pilât sas mans dunques laved,


5 5 li
Dune
fel Herodes
lo despeisene cel
l'escarnit
di :
que de sa mort posche s'neger ;
blanc vestiment si l'a vestit, ensems crident tuit li Judeu ;
fellon Pilât lo retrames. « sobre noz sia toz li pechez ! »

52
51 da.
b. Ch.
Ms. Pilât.
Ch. fut
abant?
pâturent
escleiret.
Ch.
; H.abanz.
avait conjecturé paierent : « il faudrait sur ce point,

5$
54 d.
$6
0
56
J7
58
58.
59 c.
a.
b.
fois
a.
c.
dit
au
« Comment
Ch.
Ms.
Chsecond
Da.
avec
.fellunt.
despers,
fellun.
Jadeas.
ant
Juda,
anar.
Jhesus.
claufrisdrnt.
imprime
rumplel
p.assurance
?vers,
365
Ch.
leD.,tuerai
D.:puis
f.
consulter
anz.
Judeu
Cam
despeis.
(p.
-je?
il; aucidraií
;a308)
H.
quelles
proposé,
le—ams.
ladeviné
Ms.
leçon
raisons
cui
» une
le
; vos
ilvida.
carnit
même
apremière
est
avez-vous?»
donné
,reizo
Ch.raison
qui ?fois
est
l'ecarnit
Disdans
enPilaz,
D.àhésitant,
,H.
aleD.
d'abord
ms.
etc.,
l'escarnit.
une
et rejeté
traduit:
seconde
4 zo

60 b.
D».,
aparfaitement
existé
Ds.p.a 367,
en
expliqué
anc.
suffire
n admet
fr.neger
ici
unpas
pour
verbe
parcette
alenier
purifier
sens,
explication.
signifiant
mais
», enilJe
ndtoyer.
le pense
n'encomparant
est en
paseffet
moins
au<jùe
prov.
certain
negare
dentar
qu'il
peut;
?o 6 o. paris
6 i Pilat cum audid tais raisons, ab les femnés près a parier ;
ja lor gurpis nostre sennior ;
done lo recebent Ii fellun, 66 « Audez, fillies Jherusalem,
fors l'en conducent en la cort. per me non vos est obs plo-
[rer ;
De purpure donc lo vestirent, mais per vos et per vostres
et en sa man un raus Ii mes¬ [filz
urent: plorez assaz, qui obs vos es. »

corona
et en son
prendentdeías
cab fellun l'asisdrent.
espines, 67 Cum el perveng a Golgota,
davan la porta de la ciptat,
De davant lui tait a genolz dune
chi sens
lor custurse
gurpit safochamisae
faitice :
û s'excrebantent li fellon j
dune lo saludent cum senior, 68 ïl no l'auseron deramar ,
et ad escam emperador. mais chi l'avra sort an gitad :
non fut partiz sos vestimenz,
64 Et cum asez l'ont escarnid,
zo fu granz signa tot per ver :
dune Ü vestentson vestim'ent,
et el medeps si près sa cruz, 69 En huna fet, huna vertat,
avan toz vai a pasiun. tuit soi fidel devent ester ;

6$ Femnes lui van detras seguen, lo


en sos
caritad
regnaz
toznon
es uniz.
es devis,
ploran lo van et gaimentan ;
Jhesus Ii pius redre gardet, 70 E dels feluns qu'eu vos diz anz

61 a.
62 b. Ch. prendrent
c.
d. areisons.
rann»
lalor.
misdrent
. —.— Voy.
B. lasur
sisdrent.
ce vers ci-dessus, p. 297.

63 a. Ch. jtnolz.
63 b.
ce Ch.
« se Jhesum
crèvent crebantent.
(de rire) »?
— J'avoue ne pas comprendre ce passage : serait-

6$ b.
66 c.dreMs,,
Ch.
Ms.
cet vostre.
garder?
ob,
infinitif
D. obs
Ch.
de . près
gardet
a, . comme
— On parler.
pourrait p.-ê. lire garder en faisant dépen¬

67 b.missible.
Voy. sur ce vers ci-dessus, p. 297. — B. lit del ciptat , ce qui est inad¬
67 c. Ch. ehamise.
68 a.
b. Ms.
Le ms.
mais
porte
auraatueT.
sort an gitad (Ch. agitad). Malgré la mauvaise leçon de

69 a.
70 Ch.,
gitadt
dels
dont
24 Ces
les Ch.
vers
: feluns
jesed
D.oùdeux
una
vous
aasortiamur
aura
etque
refait
fparie,
et.
vers
b,up.etvos
lesont
ora
iisde
donne
vers
dir
paraissent
serait
parmi
illaAnz
tel
nettement
cujas
plus
que
les
là venir
que
jesit.0levenir
plus
dei douteux.
ie
eu
difficiles
H.
donne,
soulager
laisei
aocuiai
proposé
; en
du
le sei
seul
(?)
s'appuyant
poème.
(trad.
»).
: mot
Mais
Le douteux
Ch.
ms.
«aura
sur
Et
a imprimé
ne Jean
sort
sépare
des
est en
XIX,
félons
ycnir
pas
an
E,
• LA PASSION DU CHRIST J07
lai dei venir o eu lassei ; esmes oidi en cest ahanz. »
quar ii io fel mesclen ab vin,

7. nostras
Gum l'an
„ senior
, evadlosus
tenden
en la
, ii.
cruz, 74 «
siEnvers
£
piament
me
Jhesum
lui appelled
t,metobres
sos olztorned,
: er. ta

dos a sos íaz penden läsruns ; fmercet


entre
il pereels
escara
dos pendent
o fan trestot.
Jhesum : Cum tu vendras, [ton
Christ,
ren.en

72 gran
Cum ¡U'anmes
fán escara,
sus enCTän
la cruz,
cri 7J «W '■ •"«» <P¡ n0"

75 el
ensobre
Râspondet

mais
escarnie
m ornos
a toz
tort,
ïiarei
altre
uns
dreit
ren
Jhesum.
; dels
non
<<per
Mal
[duizun;
forsfez
ladruns
[granz
colpas
i dizj; 76 chi
chî-en
ab
tal
O €udeus,
me
don
per
t 0venras
nos
huna
epsa
vers
Promet,
fairex,
confession
mort
in
per0paradis;
oiJhesu
tasemper
ert
mercet,
est
'us.:.
Crist,
» ru
di
-

y71
72
73
74
74
75
76
70i a.
d.
de
tout
restitué,
c.
b.
àce
qu'on
proposées
second
vinrent
graves
imprime
comme
parlé
d'un
jeCependant
ckrei
doit
qui
rhythms
nos,
«),
crois
Ms.
Le
Ch.
Çh.
que
l'sccent
enque
être
â»,
analogue
qui
ms.
auparavant,
second
pourrait
fait
pendent
cridaran
non.
es
font
Mal
jereng.
Ncstre
parj
qu'en
Ch.
objections
toned
deyaut
je
qu'il
mais
la:s'y
nécessairement
jeames.
ne
fais
aE:leçon
autre
j'ai
semper,
été
adon
supplée.
D.
l'abréviation
£}.
,oppose
ele
dels
sais
faut
0comment
pris
aussi.
sennior
Ch.
m.
dans
,larruris.
Ces
lui
encore
ms.
écrit
en
manque
lit
peut-être
fais
dont
du
fcluns
que
qu'en
se
lire
ávec
pour
jefait
iorned.
(v.
eu
mais
adeux
;le
ms.
;par
au-dessus

.dois
le
B.
D.
i'abréviation
avec
le
des
ms.,
pour
un
explique-
leai,
faire.
Da.,
que
véritable;
Je
résolue
Sèii
dans
ms.
iilit
ahabituelle
vinaigre
revenir
fautes
lire
seul
doutes
ac'est
traduis
le
fait
p.;
eu
et
comme
abien
porte
p.»au
ms.vos
leaussi
d'un
wmr.
mot,
le
cridazun
t-il
H."
en
un
de
365),

su,
ms.
cri
ms.
premier
dif
H.,
p,
:»signe
en
per.
ihin,
la
je
lit
Ch.
mot

la
;«qui
criduizm
duizun
?;Voici
mais
forme
l'ai
qui
effet
aanz
Et
rime
Anz
j'ai
.ilD.
eneffacé.
donnaient
Ce
sep¡
que
pour
ne
fait
quant
est
plus
vers
laissé
suivant
lui
outre
,ie
fais
lai
les
de
mot
s'agit
,Çh.
en
une
ici.
avec
moi
qu'il
supplée
dei
doi
,ce
Le
a(t)
d'une
corrections
etaux
admettant
est
que
».faute
rend
mais
venir
mot?
àsensetle
inintelligible
pas
le
ajoute
venjro
les
Làisei
avec
traduit
cette
félons
inconnu
ces
texte
fois
ici
avant
0signes
il.du
icifaut
deux
eu
an
pour
par
eu
dans
:copiste
de
leçon
un
par
de
et
dont
vers
« (voy.
laisà,
l'aisei,
vers,
/ai
Jehsum,
en
d'abréviation
mais
vinaigre.
déplacement
yers
l'évangile,
(il
explications
taisai
notre
«demandent
prêts
;roman,
jeressemble
cri,
pour
44
quant
presque
mais
un
pour
vous
a a texte
adeux
àGei-
plus
sens
fu.
b).
B.
de
et
leaâ
ai
jo8 G. PARIS
vide perdones al ladran; sus en la cruz fi ten l'azet ;
J hesus fortmen dune recridet :
77 Nos te laudam et noit et di : le spiritus de lui anet.
de nos aies vera mercet ;
ta nos perdone celz pecaz 81 Cum de Jhesu l'anma 'nanet,
qu'e nos vedest tua pietad. tant durament terra crollet ;
rochesfendient, chedentmunt,
78 Jusque nona des lo meidi
sepulcra sant obrirent mult,
trestot cest mund granz noiz
8 2 Et mult corps sant en sun exut,
fui lo solelz e fui la luna,
[cubrid; et inter omnes sunt vedud ;
post que Deus fiîz suspensas qui in templum Dei cortine pend
[füre. jusche la terra per mei fend.
79 Ad epsa nona cum perveng,
dune escrided Jbesus granz 8} De laz la croz estet Marie
de cui Jhesus vera earn presdre :
hebraice fortment lo dis :[criz; cum cela earn vidra mûrir,
« Hell, héli, per que m' gul- quai agre dolno l'sab om vius.
80 Uns dels felluns eni sta
[pist
iki ? »
84 Ela molt ben sab remembrar

76 c.venir
maisMs.kuna
auhunua
moins
pour
, Ch.
aussi
unahumsebien
trouve
va,aud'où
sens.
ailleurs
D. a dans
tiré humil,
notre et
poëme,
H. hamila.
et me B.
semble
lit hamla,
con¬

76 d.
77 teurs.
qui
pietad
n'est
ricorde.
Ch.
Ms.
lit ;pas
D.
hamila
omet
H.
»vetdest.
propose:
donné
rede(n)st.
vide
au. Ch.
àv.Ainsi
tout
Chi
c,Jeque
supplée
défigurés
humil
comprends
le nos
monde
fai
ne
colpa
par
confession
dest.
de« au
Ch.,
qu'en
seD.lieu
tromper
ces
propose
Perdones
nous
deversvide
verrait
deont
Qu'en
tucette
que
cum
embarrassé
(vidisset)
donne
nos
façon.
al ladrum
vedes
le tales
ms.
per
; misé¬
H1.,
édi¬
;tuail

78 d. Ch. fues. D. avait conjecturé furet.


Î90 a.
d. Ch. del.
gurpist.

80
81 d.
b.
a.
approché
conjecturant
Ch. la.
Fanm
trenlazet
de ren
lan'ananet.
leçon
l'azet
(qu'ildu
, traduit
mais
ms. H.
enpar
l proposant
a retrouvée
« le perça
trais
: ten
deazet,
l'azet.
sa Ds.
lanceun»). peuD. plus
s'était
en

8t
8i
82
83, d.
c.
a.
c.
changent
s'anz
b.
d.
tout
changer
auIlH.
Ch.
Ms.
vers
me
possible
; jusches
cf.
sanz
s'
qu'in.
ofíls,
cruz
inls.
semble
précédent.
ans
toute
enMatth.
. fendirent.
(et
D.
; résolu
ams.
de
laterra
qu'on
p.-ê.
conjecture
trouver
rime
XXVII,
plutôt
»par
; le
jepeut
Le (D.
ms.
Ch.
crois
pour
sans.
vius
avait
$2.
conserver
vils,
a-t-il
endu
qu'on
inls
—omnis.
aussi
et
ms.
sanz,
Ms.
une
peut
H*,
laest
autre
songé
Ch.
cf.
leçon
remarque
virus.
garder
ci-dessus,
exit
correction
àdu
, nuls)
D.
la
ms.leçon
exut
«fendient
p.
etIlque
. ne
du
299).
alors
vils
,semble
ms.
que
, aussi
H.
à moins
D.propose
pas
et
mûrir
B.
du
de
LA PASSION dû christ 509
de soa earn cum Deus fu naz; et sen peched si portet lui ;
ja l'vedes ela si morir, sos munument fure toz nous,
ei resurdra, cho sab per ver. anz lui no i jag unque nulz
[om.
85 Mais nemperro granz fu Ii dois
chi traverset per lo son cor : 90 Non
davant
fuc Pilât
assaztrestuit
anc alsenfelluns
van :
nulz om mortalz no t' pod « nos te praeiam, per ta mer-
[penser; [cet,
sanz Symeons l'ot percogded. gardes i met, non sia emblez ;
86 Joseps Filat mult a preiat
91 » Quar el zo disque resurdra
lo corps Jhesu qu'el Ii dones:
et al terz di vius pareistra :
a grand honor el l'en portet,
emblat l'avran li soi fidel,
en sos chamsils l'envelopet.
a toz diran que revisquet.
87 Nicodemus de U'altra part
92 » Granz en avem agud errors :
mult unguement
enter mirra et aloen
li aportet : or en avrem pece majors. »
quasi cent livras a donad. Armaz
lo monument
vassalslor
dune
comandet.
lor livret,

88 A grand honor de ces pimenz


l'aromatizen cuschement ; 93 Christus Jhesus, qui deus es
dune !o pausen el monument [vers,
0 corps non jag anc a cel temps. qui semper fu et semper es,
ja fos la chars de lui aucise,
89 La soa madre virge fu, regnet pero cuta anz se feira.

86
88
89
90
884j a.
91 c.
d.
b. Ch.
Ms.
H2,
H. lit
emblar?
son,
ja
preiarf
du.
piment.
lit
mer?
/oí,fut.
coupeI que
ant
vet
Ch.
que
acel
Ch.
Ch.
les
D.mer
Iii
ela}
temps.
emblar;
apreiar
dones.
changé
; D.
ce ;—
qui
ma.
D.
D.en
Ms.
apreiat.
admet
étécorsp.
lo ; conservé
cette
il propose
forme
paraussi
embiar
les Pog.
éditeurs.
l'auran et la compare à

l'usage
futur
du présent
roman
espagnol
derésolu
l'indicatif
: dir
en nos
ses
duhan
éléments,
verbe
etc.,habere
mais
ne ,peut
non
cette
se
duconstruction,
composer
futur de ce
queverbe,
qui
d'unn'est
infinitif
composé
que et
le

lui-même
romans,
mais
nôtre.
ce sont
des
par exemples
des
le même
textesau
procédé.
appartenant
futurde
On habere
trouve,
à desconstruit
dialectes,
il est vrai,
ainsi
et dans
bien
aveccertains
postérieurs
un infinitif
textes
au;

92 c.
93 a. Ch.
Ms. charn.
armdazLes
Jehsus (cf.
; D.sur
deux
armaz.
71c)
dernières lettres de ce mot sont très-peu nettes ; on

93 a.
peut
Ch.lireregnet
ckarns
pocians(?)se
ou chans fena.
ou chars.
Ha. à conjecturé regnet pcroc imanz ne fina,
rio G. PARIS
94 Qua e i 'enfer n dune a.salit, mas que son sang et soa earn :
fort Satanan alo venquet : de cel enfern toz los livret,
per soa mort si l'a vencut en paradis los arbërget.
que contra omne non a vertud .
98 Et al terz di îo mattin çlar,
9 £ Equi era Ii om primers
el soi enfantper son pecchiad , tres
cum femnes
li soleilz
vanfoalesclairaz,
monument :
et li petit tuit et ií gran molt cars portavent ungue-
equi estevent per mulz anz ; [menz.
96 Quaranc non fo nul om carnals 99 Li angeles Deu de. cel dessend,
en cel enfern non fos anaz, si s'aproismet ai monument :
ysque vengues qui, sens pecat, tal a regard cum focs ardenz,
e cum la neus blancs vest imenz.
per toz solses comuna lei.

97 Argent ne atir non i donet, 1 00 Enpasque l'vidren les custodes

«¡4 d.
94
95
96
97 a.
b.
c.
effacée
âtions
mais
malgré
vers.
doit
s'exprimer
Salir
cente
et
D.
leçon
remplacer
Ms.
Ms.Ch.
Ch.
ledenaturellement
Ms. vers
ie
(cf.
ont
Sice
aux
qui
por.
foz.
deg,
Quand
n'ot
ens
omet
sol
nos.
dans
Ch.
cela
vers
on
passage
ie
it.
contient
suivant
enfers;
fes.
faut.
ici
Et
vertud.
lit
et
défaut,
D.
comme
le
suivant
tuit.
salin
, qui
avec
comme
à,
ams.;
—de,Ch.
salit
est
;D.
mais
;est
au
Solses
«au
raconter
D.
de
—voy.
Ds.
iimontre
Ch.
ilconjecture
monter
et
fausse.
contraire
conçu
moins
fit
mettre
île
corrige
donne
Ms.
s'il
le
soz
et95
Quand,
auparavant
est
scribe
ms.
H.
l'avait
enffant
liudret
a.
qu'il
que
dans
l'imp.
leun
»)
cû.
no
avaient
porte
ilpetitet,
ne
per
aJésus
on
accent
faut
te.
est
!e
;oublié
: convient
déjà
du
D.
a(.p;
même
l'a
(st
asàlit).
un
dit
los.
rétabli
est
subj.
avait
H.
marqué
explétif).
dit.
écrit
du
sens
d'effacer
partout
ordre
et
descendu
pas
de
retrouvé
ms.
tuit
Mais
J'avoue
Equi.
dans
qui
solre
sur
trop
d'idées.
—li»que
cette
ne
L'explication
que.
petit
la
l'interligne
La
Le
(solvere).
aux
bien
necinquième
soi.
va
Jésus
barre
sens
lettre.
peut
:pas
enfers
non
guère
cesattaqua
est
comprendre
du
signifier
puis
deux
était
— : syllabe.
donnée
p«Ms.
et le
àest
non
ildestiné
l'enfer,
correc¬
lapoète
règne
assez
qua
des¬
nos
pas
par
ce?,

100
99 a.
b.
M*.
Ch>
syllabes
poème)
il n'a
Ms.
Ce
Ms.
qui
a vers
pas
très-bien
omet
L
blanc.
n'élide
;répète
angeles
mais
trouvé
et lile;pas
hdeux
. suivant
deviné
Ch.
D¿.
la son
(quibonne
fois
cum
p,est
>que
sont
370
e,àsoleilz
la
leçon.
cette
etsoez
admet
très-difficiles.
forme
parépoque
soes
était
uneque
normale
esclairaz
autre
verlesen
(voy.
l'auteur
En
faute
;Alexis
duD.
(four
supposant
prononçait
nom.
propose
de p.
foes,
lecture
de
32).l'art,
cum
mais
que
angeles
delocustodes
trompé
pour
s:Ch.
en
sorz
78
notre
trois
soit
par
e.d,;

une
la
il n'y
forme
forme
a plus
les
'latine
de l'art.
rime.
pour, D'autre
le mot
qui est plutôt
réel
partcotístoii
lele vers
féminin.
p.b ex.
estMais
, trop
il est
silong;
custodes
malaisé
Peut-être
estd'expliauer
custodias,
faut-il,
LA PASSION du christ 311
3'espauriren si de pavor jo j » A sos fidels tot annunciaz,
que quaisses mort a terra mas vos Petdrunnoioblidez;
[vengren en Galilea avant en vai,
de grand pavor que sobr' eis alio l'vçtran o dit Lor ad. »
[vengre.
104 Elles d'equi cum sunt tornades,
i o i Sus en la pedctre li angel set, Jhesus lasa senpr'encontradas;
si parlet a las femnes, dis : dune reccnnossent le sennior,
« vos, neient ci per que cre-
si l'adorent cum redemptor.
f ment,
que Jhesum Christ ben reque¬ 105 veduz
Lo nostre
furaeseindrse
veiadesencinc
eps, :cel di
1 02 » Anaz en es et non es cist-
; primera l'vit santa Mariae,
tot a çomplit quanque vos dis. de cui sept diables forsmedre;
venez veder lo loc voiant
o li sos corps jac desabanz. 106 Ernpres lo vidren celles duaes

too b.
en
{Alexis,
meilleur
n s'espauriren.
Ms.
corrigeant
Ch.
p.serait
32),
morz.
ausans
s'espaariren
v. douté
a li coustou,
desilirede lire
: pavor
Lesaucustodes,
(voy.
v. b, en
ci-dessus
comme
pas chejep./'l'ai
vidren
299).
déjà, De
proposé
Mais
pavor
le

10
10!
1001 cd.
loi d.
a.
b.
les
sans
semble
cement
Ch.
Je
Ms.
comprendre.
Je
vraisemblance.
lis¡'être
adu
soblel;
reproduis
lilasv.
angel(s)
fmnes
ici.
c,Ch.
Les
mais
cessi
sob
pour
Jeconjectures
vers
parlet
je
reporte
loi;
ne
la tels
même
crois,
D.
(disau
qu'ils
sob
rejeté
de
pas
raison
v. lor.
D.
b sont
que
au
leetque
mot
vers
le
dans
de99v.
dis,
H.
suivant),
a.leb que
me
mfût
s Ch.
paraissent
(Ch.
construit
metermient
au également
comme
commen¬
) sans
il

102
10} : c.
103
104
105 d.
b.
a.
première
sens
c.
du
signalés
abrégée;
français
l'exception
senior
les
calaire.
D.
Ch.
Ms.
sendra
intermédiaires
neutre
change
ennostreseinhe
senps.
qnixnqm,
venan.
reconnais
fdel.
postérieur
dans
syllabe
iH-dit
des
dans
de
: Avec
«votant
notre
Serments
IVsent.
être
le
edd.
la
: finale.
sejnre
«représentation
fr.
siret
:cette
texte.
vid
en
Dans
D.
sire.
qtiunqae.
;e}voiat
s'étonne
sinre,
»àleçon
elle
vacare
Sire
savoir
La
ce;est
seinhe
forme
mais
et
est
tombe
? qui
de
meilleure
sinu,
,»du
d'ailleurs
ne
semble
trouver
du
n'a
¡ un
(senfr
qui
peut-on
ras.
pasdes
aen
seune
vient
aussi
passé
été
sejn(d)re)
cacher
mots
ceforme
admettre
provençalisé
se
anciennement
par
qu'elle
placer
nouveaux
laparallèle,.
les
qui
forme
formes
le
contient
désormais
averbe
changé
que
primitive
dam
obtenue
cette
à D.
votar
ddans
stinke
àforme
inter¬
i'e
avait
côté
par
au
du
de
sak

10$ c.
1.0$ b.
parCh.
Ch.
D. fu
Marie.
en i vegades.
vera des : ces deux mots, dénués de sens, avaient été corrigés

loj d,
106 a. Ch.
Ms. duas.
sspt D, sept. — Ch. for medre.
312 G. PARIS
del munument cum se retor- 1 10 Fortment sun il espaventet :
[nent ; i! li non credent que aia earn ;
Petdres lo vit en eps cel di, zo pensent il que entre eis
ab lui parlet, si l'conjaudit. le spiritus aparegues.
[ser,
107 doi
Envers
lo revidren
lo vesprae,
soi fidet
envers
: lo ni en
Melveritad
e peisons
los confirmet
equi manget,
:
castel Emaus ab els entret, sa passion peisons tostaz
ab els ensemble si sopet. et lo mels signa deitat.
108 Ja s'adunent li soi fidel,
¡ 1 2 Alques vos ai deit de raizon
ja dicent tuit que vius esteit.
que Jhesus fez pro passion :
Cum ilestet
Jhesus menaven
en met tal
trestoz
raizon,
: tot no l'vos pose eu ben
[comptar,
1 09 « Pax vobis sit », dis a trestoz ; no î'podnulom de madre naz.
« eu soi Jhesus qui passas
[soi : 1 1 A sos fidels quaranta dis
vedez mas raans, vedez mos per mulz semblanz .....
[peds, ensembl'ab eis bec e manjed,
vedez mo laz, qu'i fui plagaz » de regnum Deu semper parlet.

106 c. Ms. Ch. P erders.


106 d. Ch. sil con l'audid ; ce n'est pas une des moins heureuses restitutions de
H. d'avoir
dans le ms. retrouvé
— D. lisait
dans sicesconmots
l'audit.
ie sil conjaudit qui est en toutes lettres
toy a. Ch. vespre.
107 cd.
b.
semble
Ms.
Ms. plus
dune.
Ch. naturelle.
el.
H, D.garde
eis. dune et change soi en doi : la leçon que j'adopte me

108 d.
10& b. Ch.
Ms. en
era mez.
; Da. conjecture esteit, que j'ai cru devoir mettre dans le texte.

woe.
109 d. Ms. </.
plagas.
ill c. Ms. Ch. passions ; Ch. tostas.
hi d. Ms. omet et. — Le sens de ces deux vers est évidemment : « Le poisson

rôti
et
ayant
fortle(Luc
claire.
miel
imprimé
XXIV,
saD. divinité;
au
voulait
42
v. d: partem
d'abord
lo
» mels
signapisen
signa
lire
au testât
assi
v.de ddeitat
etau
Javum
sert
v.a pour
obscurci
cmellis)
pour
les tostas
signifie
deux
cette; vers.
construction
il saa —
passion
accepté
Ch.

1112
113b.
ti
1 j c,
a.
au
Jean,
ensuite
seulement
en
diction,
Ms.
Ch.
Ch.
lisant
moins
XXI,
per
Ch.
quarante.
bet,
l'explication
ilaufaudrait-il
ilrevient
mult
qui
dedeif,
1).
signale
v. semblant.
étonnait
d signan
pour
D.«deconverset
l'imperfection
deit
Ds.
lev.
0.

pour
. qui
H2.
c. au
reconnaît
Je
signa
propose
testât
préférerais
dedede
lade
dans
mais,
phrase.
D.
terminer
tostaz
se.par
monstrei
» le
une
la vers
Ha. traduction
singulière
rétablit
il par
(manifestait
corner
ladecontra¬
phrase
assus
seit ilse;
LA PASSION DU CHRIST JI5
114 E per es mund roa l's aliar, 1 1 9 Li soi fidel en son tornat.
toz babtizar in trinitad : Al dezen jorn ja cum perveng,
qui lui credran cil erent salv, Spiritus Sancius sobr'els chad,
qui no l'cretran seran damnat. si l's enflaqiet cum fugs ar-
[denz :
1 1 5 Signes faran U soi fidel 1 20 11 desabanz sunt aserad,
quais el abanz faire soleit ; de Crist noy sabentmot parlar;
lingues noves il parlaran en pas che veng vertuz de cel ,
et diables encalceran ; il non dobten negun Judeu.
116 Si alcuns d'eis beven veren,
1 2 1 Per toz lenguatges van parlan ,
non avra mal, zo sab per ver ;
sobre malabdes mans metran las virtuz Crist van annuncian ;
et sanitad a toz rendran. no lorpodom vius contrastar :
signes fazen per podestad.
¡17 Sus en u mont donches montet [mund :
que Hoiivet numnat vos ai : 122 Espandud sunt per tot ces
levet sa man, si l's benedis ; regnum Dei nuncent per tot ;
vengre la nuvols, si 1' collit. per tot convertent pople et
[gent;
ï 1 8 E lor vedent montet en ce! : Christs Jhesus est per tot ab
ad dextris Deu Jhesus se set; [elz.
d'equi venra toz judicar, 123 als
Lo Deu
Satanas
fídels
dolfaiendurs
a grand
afanz: :
ad toz rendra e ben e mal.

114
.16
18
19
1145 c.
17
to a.
b.
c.
de Ch.
Ms.
Ch.
Ms.
D. et
elz.
l'incredran.
qui
roal.
tot.
sobret
d'olint.
es
solia,
sil,Os,;
set,
;—
D.
Ch.
,Ch.
Ch.
D.
D.
Ha.
Dans
si qui
coal,
sobre.
¡s.
seaset.
soliel.
venra
ia
retrouvé
ce
glose
—qui
nos
Ch.où
aencore
tozdonné
Jhesu.
Ch.
judicar.
icialieulalu àbonne
De
descelodi
conjectures
leçon,dicent
roals.pentecostem
peu heureuses
, je

1 20 au
a.
lirais
clair
rouchés
tenaient
Sur
contexte
pour
plutôt
ceenfermés,
» ;vers
moi
Ds.
De
: avant
et•glo
a; leindiqué
et
H.
disuivant,
lan'osaient
(?).
propose
descente
eserar,
D.dire
aforad
remarque
de« unenfermer
l'Esprit,
(pour
mot :du
esferad),
« »,
les
Lequi
Christ.
sens
apôtres
« convient
les
Seulement,
dedisciples
ces
avaient
vers
parfaitement
sont
comme
n'est
peur,
effa¬
pas
se
le

121
121
122
> 20 c.
a.
d.
faitCh.
coupant
Ms.
Ms
remarquer
. nuls
en
Spandut.
gent
Chsimplement
Xpistus.
Pasche
. et
totpopu
(ms.Dlengatgues,
. (c.
uius,
, ;astral
mCh.
àcomme
pas
d.gent
peut
D.
cht
à Pâques)
,83
lenguatges.
etfort
« pople
ddis
bien
et que
; ;124
c'est
rester.
D.»b).
pople
; H,
cf. qui
100
et gent.
aa. restauré ce vers en

Romani*, il 21
* iA g. paris —» la passion du christ
alçans en cruz foi soslevar, que part aiam ab los fidels.
aiquanz d'espades degollar, 127 Quar finimunz non est mult Ion
1 34 Et ios aiquanz fal escorçer, et regnutn üeufortment est prob:
afojuanz en fog Vius trébucher, dontre nos lez, facam io ben,

1 26
2 $ íraindre
contra
öt%i
aiquanz
cum
lo
per
Luicap
Nos que
tot
cestes
peis
gradilie
nos
adevem
es
9iu|e
ap
crut
, eps
ibr
mund
petdres
pugnes
, et
.L's
?, pugnar
fai
nu
noz
vegurad,
fei
es
l'snon
ilvoluntaz,
iäpider.
Zoster,
adhorad.
vencerá
creisent
devem,
[mais
avem;;: 128 gurpissem
129 mercet
per
Te
davant
et
CbmtusJesus,quiman&ensus,
en
sant
nunc
tais
posche
taspiritum
Amen
pitad
to
aias
raizons
permundet
paire
rendre
de
tot
ioposche
perdones.
pechedors
si
in
glotis
an
sompeccad.
graciae
sécula
mespraes,
laudar
! i :

1144
128
129
123
1-2
125
126
127
124
26J c.
27 «.
<b.
o>perdone
d.
C.
a.
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aà.
c.
dôntre
dornentre
viation
l'assonance.
ds'Ma.
dra,
cela
cap
Je
me
crut
le
eu
m brétabli
Ms,
-Ms.
Ms.
IiMs.
vers
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fait
ne
tort
semble
c.
(mats
comme
lui
faut
leçon
puis
vient
Ms.
fraindc,
resdre
gloria.
credent.
(ab
drontre.
gurpissê,
roizon,
pktad.
s*nzî
los
El.
alqucM:
oster
lui
•cl.
moa
de
lo
—:sert-il
l:seulement
{tellement
ce
citer
je(ou
nos
(pour
drontre
(ou
qui
r—
me
Ms.
kuaif
pas
avë,
,;de
rejette
apariit,
mot
gracia.
et
Je
Ci.
Da.
Ch.
J'avoue
deu
décider
Ms.
lor).
p.
(au
am;
aau
ici
nostra
dum
ßaeä,
J'ai
traduit:
deve
lirais
et).
donné
Ch.
Ch.
ê.
et
n'est
fidels
mans
sins.
àmoins
lor.
diable)
la
jecorrigé
Ch.
lo,
le;àlui)
saiegurpissen.
interim,
aiquanz.
Ch.
conjecture
préfère
los
;Ch.
avec
volontiers
texte
ne
côté
à—
place.
donc
lieu
Ch.
nôtre
'p.
;mque
lire
ici
3pas
H2,
levar
faça
es
?aven,
Ces
Et
pres.
an
de
569).
!iaiude
leànostra
la
et
avec
qui
qu'une
écrire
se
au
ne
,bien
diverses
propose
dontre
signe
creu
traduction
Ne
deux
¡eD.
deven.

existe
prêtent
:de
plus
les
(ou
sens.
D2.
comprendre
;Si
jaçan..
peut-on
aparcu
soslevar.
H.,
noz.
Ch.
D.
faute
au-dessus
vers
vaincra
de
p.-ê.
grand
an
p.en
conjectures.
ab çap
propose
S.
sem.
un
.tos
me
mespns
566
?anide,
français
deLéger
pas
peur
pas.
nombre
fideis.
Ch.
mutuel
lecture.
paraissent

acrut
dans
admettre
nos,
Gaston
anide)
¿a
»jelisous
cep),
3? Jene
impnm&
fait
ces
p.
tal
appui.
dqui
Cf.
comprends
m
nuls
araison
la
reconnais
en
deux
ôter
inacceptables
tst
Paris.
crut
Diez
celui
forme
unumeera,
dentro,
nécessaire
Diez
les
,Et
:vers
participe
dEt.
lePer
'adhorad.
ptus
yeux
en
pas
: perse
pariait
le« mars
gradi
Ch.
Wt.*,
tasens
Aentière
l'abré¬
•>;pitad
pour
quoi
ven¬
tort
que
j'ai
D.
—de
ne
I,li

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