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tridimensionnelles (MMT)
Objectifs :
A partir des coordonnées saisies, le logiciel de traitement des données va effectuer des
opérations mathématiques visant à rechercher les valeurs des dimensions ou des
spécifications que l’on cherche à connaître ou à contrôler. Ce traitement mathématique tend
à se rapprocher de plus en plus des exigences des normes sans toujours les respecter
totalement.
Figure 6-1a
Figure 6-1b
Les MMTs sont regroupées en plusieurs structures selon leurs utilisations et leur taille, allant
du contrôle des pièces mécaniques de petite taille au contrôle des carrosseries des
véhicules. Chaque structure répond à un besoin différent en terme de volume de contrôle et
de précision, mais le principe reste le même : trois guidages orthogonaux deux à deux
repérés par les 3 dernières lettres de l’alphabet X, Y et Z ; X et Y représentant les axes
horizontaux et l’axe vertical est communément appelé Z. La Figure 6-2 présente les
différentes structures des MMTs :
IUT_NGAOUNDERE. GMP2 UE : GMP 431_Métrologie/Chapitre 6 Page 2
MMT à col de cygne à plateau fixe ou mobile
MMT à pont
MMT à colonne
Figure 6.2
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6.122 Technologie des têtes (palpeurs)
La tête de mesure est un organe dont les coordonnées de l'origine sont connues grâce aux
règles de mesure des glissières. Elle permet d'être l'interface entre la machine et la pièce à
l'aide :
soit d'un stylet (tige qui déclenche un contacteur dès qu'elle rentre en contact avec la
pièce) pour l'extraction de points ;
soit d'un capteur par contact, d'architecture extérieure proche de celle du palpeur
mais qui permet la mesure en continu et le relevé de profil par exemple ;
soit d'un capteur optique qui permet la discrétisation de la surface à mesurer par un
grand nombre de points.
Afin d’associer un élément à l’élément géométrique réel, on peut utiliser trois méthodes:
-A partir du nombre minimal de points ;
-Par la méthode de l’enveloppe ;
-Par la méthode de régression.
La droite retenue est la droite B car elle est tangente du coté libre de matière et minimise le
défaut de forme, B étant inférieur à A.
C’est celle qui est utilisée par la plupart des MMT, elle nécessite le palpage de N points +1,
avec N le nombre de points minimum pour définir l’élément géométrique parfait (2 pour
une droite), elle n’est pas en accord avec le concept GPS.
Eléments
Symboles Définition Exemple
géométriques
Par un point M lui appartenant et les cosinus
Plan PL M(x,y,z) (u,v,w)
directeurs d’un vecteur normal au plan
Ce point aura deux coordonnées ou trois
Le point PT M(x.y) : M(x,y,z)
respectivement dans le plan ou l’espace.
Le point M et le vecteur qui auront deux M(x, y) (u, v)
La droite DR composantes dans le plan et trois dans l’espace. M(x,y,z) (u,v,w)
C’est une entité 2D qui est forcement dans le plan.
Le cercle CE M(x, y) + rayon
Par le point M centre du cercle et el rayon.
Cylindre CY Un point M de son axe, le vecteur et son rayon. M(x,y,z) (u,v,w) + rayon
La sphère SP Son centre M et son rayon M(x,y,z) + rayon
Son sommet le point M, son vecteur d’axe et
Le cône CO M(x,y,z), (u,v,w) et α
son angle au sommet.
En pratique on prendra beaucoup plus de points sur les surfaces réelles afin
d’en apprécier correctement leur défaut de forme.
Dans ce cas on utilise une méthode statistique (les moindres carrés) pour
positionner l’élément associé par rapport au nuage de points palpés.
A partir des éléments géométriques associés représentant les éléments réels, il est
souvent nécessaire de réaliser des constructions permettant de répondre aux
questions posées par la cotation des dessins de définition. Il s’agira de réaliser des
intersections ou d’union d’éléments et des projections d’éléments sur d’autres.
6.62 Dégauchissage
Le système proposera comme plan celui qui s’approche le plus de la normale d’un
des plans machine (Xm, Ym, Zm).
Exemple :
Comme pour le cas de l’usinage d’une pièce mécanique, le contrôle dimensionnel d’une
pièce nécessite la création préalable d’une gamme de mesurage. L’ensemble de cette
gamme est basée sur l’étude du dessin de définition de la pièce à mesurer :
Mettre la machine sous tension et effectuer les POM (mise en place du repère
machine).
Étalonner les différents palpeurs sur la sphère d’étalonnage (mise en place du repère
sphère étalon pour chacun des stylets et détermination du rayon de la bille).
On peut alors vérifier que les éléments « réels » sont bien compris dans la zone de
tolérance.
Dessin de définition
Signification
Dessin de définition
Mesures