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SPERMATOPHYTES 1
Les Gymnospermes
Des données moléculaires ( Shu Miaw Chaw, 2000) rejettent l’idée de l’hypothèse des Anthophytes
(plantes à fleurs) regrouppant les Angiospermes et les Gnétophytes.
Origine :
a) Cycadophytes
Port arborescent, tige non ramifiée, feuilles de grande taille, découpées, caduques.
Dioécie
Répartition mondiale en régions tropicales et sub-tropicales.
Caractères :
Présence de racines à la surface du sol ou racines corraloïdes
Symbiose avec cyanobactérie fixatrice d’azote (Anabaena et/ou Nostoc) seules
Gymnospermes connues pour ce type de symbiose
Pollinisation par les insectes (entomophile) : c’est le cas général car les forêts sont en général denses,
les cônes femelles couverts de débris végétaux, inaccessibles au vent.
Ex : Zamia pumila possède des cônes femelles qui émettent des odeurs et de la chaleur. Les
Curculionidae (coléoptères) pondent à la base des tissus somatiques des cônes mâles. Les adultes
sortent à travers les sacs polliniques couverts de pollen et sont attirés par les cônes femelles.
goutte micropylaire
(nucelle liquéfié)
Germination du tube
pollinique dans chambre
pollinique
Libération des
anthérozoïdes dans liquide
nucellaire (zoïdogamie
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fécondation simple)
Prégraines = réserves mises en place avant F° et pas de dormance, généralement toxiques pour les
vertébrés (sauf pour le rat brun d’Australie)
b) Ginkgophytes
Pollinisation anémophile :
Goutte micropylaire entrainant le pollen par résorption
Fermeture du micropyle
Germination du pollen dans le nucelle
Maturation du gamétophyte femelle avec accumulation de réserves :
Gymnospermes au sens large : les Cycadophytes et les Ginkgophytes forment les préspermaphytes.
Avec les Coniférophytes et Gnétophytes, on passe de la zoïdogamie à la siphonogamie…
c) Les Coniférophytes
Anatomie : aux structures primaires s’ajoutent des structures secondaires : bois homoxylé et liber.
Répartition mondiale en zone tempérée et froide : Pinus, Cedrus, Larix (Mélèze), Abies (sapin),
Juniperus (genevrier), Cupressus (Cypres)
Appareil reproducteur :
Sporanges mâles : sacs polliniques sur écailles de petits cônes regroupés en épis.
Pollinisation anémophile :
De grandes quantités de pollen sont libérées par les sacs polliniques
(caractère archaïque) migration possible sur de longues distances
(brassage génétique).
Piégeage du pollen par une goutte micropylaire
d) Les Gnétophytes
Longtemps rapprochés des Angiospermes en raison d’une pseudo double fécondation (hypothèses
des Anthophytes).
Rejet de cette hypothèse par des nouveaux marqueurs nu, cp et mt (petites sous unités
ribosomiques).
Reproduction : pseudo « double fécondation » décrite chez Ephedra et Gnetum (inconnue chez W.).
L’Ephedra est une plante dioïque
Lorsque les cônes reproducteurs sont murs, on retrouve des gouttes micropylaires (= nucelle
liquéfiée favorise la pénétration du grain de pollen dans le cône femelle).
Le gamétophyte femelle est fondamentalement similaire à celui des Cycas, Ginkgo et conifères
(origine monosporique) avec 2 ou plusieurs archégones (photo en noir et blanc du dessus).
Cônes mâles formés de bractées opposées décussées autour d’un axe, protégeant des épis de
microsporanges (sacs polliniques)
Dans les organes mâles, on trouve des ovules stériles au sommet du cône.
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Fécondation :
Formation de deux zygotes : un normal et un surnuméraire, suivie de mitoses.
La deuxième fécondation va donner un zygote inutile qui va se fondre dans le tissu. L’autre zygote se
développe en embryon.
Les réserves s’accumulent dans le gamétophyte comme les autres gymnospermes.
Ephedra mycrostachia :
= raisin de mer.
Graines arrivées à maturité, les écailles deviennent charnues et de couleur vive favorise la
dispersion par les animaux.
Les Gnetum :
30 espèces lianescentes et une espèce arbustive (G.gnemon)
Espèce dioïque.
Egalement présence d’ovules stériles sur les cônes mâles.
Dans l’ovule, on trouve de nombreuses cellules mères mais un seul gamétophyte se développe par
ovule.
Gamétophyte femelle coenocytique jusqu’à 1000 noyaux sans différenciation d’archégone ni
d’oosphère. Chaque noyau peut intervenir dans la fécondation.
Pollinisation anémophile
Présence d’une goutte micropylaire, résorption de la goutte
Germination du tube pollinique. Il donne un gamète mâle binucléé dont chaque noyau fusionne avec
un noyau femelle quelconque après éclatement du tube pollinique et du gamète mâle.
Quel que soit le nombre de tubes ayant atteint le gamétophyte femelle, un seul embryon se
développera.
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Le Welwitschia :
Xérophyte dioïque du désert de Namibie. Deux feuilles opposées s’allongent par la base tout au long
de la vie de la plante ; divisées en lanières.
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Chez les angiospermes : les ovules sont protégés par une enveloppe carpellaire avec apparition de la
fleur.
Les Angiospermes sont monophylétiques (groupe frère des gymnospermes).
Le carpelle = nouvelle innovation évolutive (propre aux angiospermes)
Correspond à la feuille fertile femelle (portant les ovules) qui est repliée sur elle-même.
Apparition au Crétacé inférieur (-140_-130Ma)
a) Origine et caractéristiques majeures des Angiospermes :
Découverte récente d’un nouveau fossile au NE de la Chine : Archaefructus sinensis (herbacée de
50cm aquatique) 140Ma (fin Jurassique)
On voit bien les carpelles : feuille carpellaire repliée et suturée dans le sens de la longueur,
protégeant les ovules.
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Fossile de nénuphar de -125Ma découvert en 2001 :
Transformation de feuilles en pièces stériles = sépales et pétales
Associées aux organes mâles, étamines, et femelles, carpelles.
Formation de la fleur !
La fleur = structure reproductrice typique des angiospermes constituée de sépales, pétale sou
tépales, d’étamines et carpelles, agencés en spirale ou verticille, le tout axillé par une bractée.
En gros :
Les gènes A fonctionnant seuls forment les sépales
Ensuite, ils fonctionnent en même temps que les gènes B et permettent la formation des pétales.
Ensuite les gènes B et C forment les étamines (gènes A arrêtent de fonctionner)
Enfin, les gènes C seuls forment les carpelles.
D’autres facteurs vont contrôler la répartition des sexes chez les Angiospermes :
Les sexes mâles et femelles sont sur un même individu : monoécie
Les sexes males et femelles sont sur des individus différents : dioécie
.
Ensuite vers 125Ma sont apparues les Magnoliides, puis les monocots et les dicots.
Amborella est la plus ancienne plante angiosperme encore vivante connue à ce jour.
Les Ceratophyllales sont le groupe le plus proche des eudicots ;
Anita :
On remarque une disposition des pièces florales plutôt spiralée. On ne distingue pas les sépales des
pétales (donc on a des tépales). = périanthe indifférencié.
On voit bien ici que les étamines sont des feuilles transformées.
Dicots (ici, ce n’est pas le terme de classification : elles ont juste deux cotylédons) tropicales à
caractères de monocots :
Herbacée, feuille à nervation parallèle
Fleurs uni ou bi sexuées, actinomorphes, type 3
Périanthe souvent indifférencié
P,E et C nombreux, le plus souvent libres à insertion spiralée.
Magnoliidées (monophylétique)
Ils étaient rationnellement rattachés à la grande lasse des docotylédones (avec les actuelles
eudicotylédones).
La phylogénie montre qu’ils forment le groupe frère du reste des Angiospermes.
Ce sont des dicots à caractères de monocots ayant retenu des caractères primitifs.
Ex : Magnolia grandiflora :
Herbacées ou arborescentes
Feuilles à nervation parallèle
Fleurs uni ou bi sexuées, actinomorphes, régulières, de type 3
Périanthe indifférencié (tépales)= homoiochlamyde
P E et C souvent nombreux, le plus souvent libres, à insertion spiralée
Pollen monoaperturé (ou monoporé)
Fruits secs : follicules ou samares
c) Monocotylédones 16
Ex : Arisema
Spadice = axe de l’inflorescence portant des fleurs très réduites, généralement
imparfaite et le plus souvent dépourvue de périanthe
Lemna : aquatique flottante (Araceae) c’est la plus petite des plantes à fleur.
Les Poacées :
9000 espèces environ
, 650 genres
Famille économiquement la plus importante
Systématique de mieux en mieux connue
Deux clades :
Clade PAC : panicoideae (sorgho)
Clade BOP : Pooideae (blé)
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exemple : Musa
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Distribution :
Afrique tropicale
Sud est asiatique jusqu’au nord de l’Australie.