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Les embryophytes sont les plantes terrestres (mousses, fougères, gymnosperme, angiosperme).
Protection de l’embryon au minimum pendant les premiers stades de développement
Archégoniates (archégone) : protège l’embryon
Cormophyte (cormus = tige feuillée)
Cycle à deux générations dit digénétique.
Une génération : un individu issu d’un type de cellule reproductrice (spore ou gamète) et formant de
nouvelles cellules reproductrices après une vie végétative marquée par la présence de cellules dites
végétatives (non reproductrices).
Les spores et les gamètes sont enfermés dans des organes (-ange= enveloppe) et non plus dans des
cellules (-cyste). On parle de gamétange et de sporanges.
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LES BRYOPHYTES AU SENS LARGE
Végétaux terrestres de petite taille (inférieur à 70cm)
Appareil végétatif feuillé (mousses et hépatiques) ou thalloïde (hépatiques/ anthocérotes)
Pas de racines mais des rhizoïdes : cormus incomplet
Végétaux non vasculaires : absence de tissus lignifiés
Spores recouvertes de sporopollénines (résistante à la dégradation)
Cuticules fines recouvrant l’épiderme (imperméabilise, protège)
Archégone et anthéridie permettant une fécondation interne : cryptogames
Cycle digénétique à gamétophyte dominant et sporophyte toujours dépendant du
gamétophyte
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1) LES MOUSSES (BRYOPHYTES S .S)
Stations fraiches et humides voire aquatique (Fontinalis)
Plantes pouvant être pionnières : colonisatrices des substrats nus
Milieux à humidité très variable : capacité de reviviscence (même fortement déshydratées,
elles sont capables de se développer et de reprendre vie).
Tourbière acides (Sphagnum)
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Appareil végétatif : tige feuillée :
La tige croit par les divisions d’une cellule initiale apicale qui va produire un ensemble de cellules qui
vont se diviser par la suite et se spécialiser pour donner les différents types de tissus.
Organogénèse
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Le gamétophyte :
Vers l’extérieur (après les leptoïdes), on a du parenchyme cortical photosynthétique. Enfin, la couche
la plus externe est l’épiderme et la cuticule fine.
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Reproduction sexuée du gamétophyte (n) :
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Gamétophyte femelle : corbeille à archégones
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Après fécondation du zygote (2n), de nombreuses mitoses donnent naissance au sporophyte (2n) ou
sporogone.
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Reproduction sexuée du sporophyte :
Innovation évolutive :
columelle dans la capsule
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Innovation évolutive chez les Bryales : présence de stomates sur la capsule du sporogone (2n).
Un spore (n) donne naissance à un protonéma qui engendre plusieurs tiges feuillées.
Le protonéma se résume à tout un réseau ramifié de filaments pluricellulaires. Sur ce réseau, on voit
apparaitre des filaments verticaux qui vont progressivement former des bourgeons, qui vont eux
même former de jeunes gamétophytes (pieds feuillés).
Ce protonéma est photosynthétique (donc autotrophe).
Mousses Acrocarpes :
La tige principale est dressée et les feuilles sont toujours insérées en spirale. Les tiges feuillées se
terminent toujours par le sporophyte (donc organes de reproduction à l’extrémité des tiges
feuillées). (polytrichum, formosum, atrichum undulatum)
Mousses pleurocarpes
Etat végétatif : tige principale rampante sur le sol, avec de nombreux rameaux rampants ou dressés.
Etat fertile : sporange identique aux mousses acrocarpes. Nombreux sporanges disposés à l’aisselle
des rameaux. (Isothecium sp)
Reproduction asexuée :
La multiplication végétative :
Fragmentation du gamétophyte (souvent les parties les plus anciennes). N’importe quel organe du
gamétophyte peut proliférer.
Propagules : massifs cellulaires chlorophylliens produits sur les marges d’organes de l’appareil
végétatif ou au sommet des axes
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Reproduction asexuée par bulbilles (bourgeons asexués) chez les mousses et hépatiques.
Aulocomnium palustre.
Reproduction asexuée fréquente par fragmentation du gamétophyte.
b) Mousses sphagnales :
Ecologie : les sphaignes poussent en milieu très acide avec eaux stagnantes. Ce milieu empêche la
décomposition de la matière organique, qui va s’accumuler et former des tourbières.
On trouve des feuilles en spirale sur tous les rameaux mais aussi
sur la tige principale.
Il y a deux types de rameaux :
Divariqués (divergents) plus ou moins horizontaux
Pendants (plaqués contre la tige principale)
Voir schéma
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Reproduction sexuée :
Gamétanges mâles (anthéridie) et femelles (archégone) par les gamétophytes des sphagnales.
Les anthérozoïdes nagent et rentrent en contact avec l’oosphère par le canal du col de l’archégone
(zoïdogamie)
Les zones de moindre résistance sont des zones sur l’opercule (cellules de petites tailles à paroi plus
fine et plus sensibles à la déshydratation se déchirent plus facilement par temps sec) qui vont se
déchirer et permettre la libération des spores.
Ici, le protonéma est thalloïde, mais également chlorophyllien. Les rhizoïdes assurent l’ancrage du
protonéma dans le sol. Même fonctionnement que pour les bryales mais le protonéma est ici plus
développé.
Le gamétophyte correspond alors au protonéma et aux tiges feuillées.
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c) Mousses Andraeales :
Gamétophyte :
Tiges feuillées proche des bryales mais sans faisceau axial
Feuilles unistrates sans nervures
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Capsule sans opercule et sans péristome s’ouvrant par 4 ou 6 fentes de déhiscences
Spores très riches en réserves.
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2) LES ANTHOCEROTES OU ANTHOCEROPHYTES
C’est le groupe qui précède les mousses (on le trouve surtout à l’ouest américain).
Le gamétophyte (n) a l’aspect d’un thalle lobé, avec des ramifications dichotomiques. (primitif)
On a :
Des capsules allongées des sporophytes (2n)
Gamétophyte (n) : thalle qui s’ancre via des
rhizoïdes unicellulaires.
Chaque cellule du thalle présente un seul chloroplaste avec un pyrénoïde (structure que l’on
retrouve dans les chloroplastes d’algues vertes. Ce sont des concentrés d’enzymes. On y trouve
notamment la Rubisco)
Au niveau du gamétophyte (thalle) : les archégones sont inclus dans le thalle, jamais à la surface.
L’anthéridie : développement à partir d’une cellule sous épidermique et non d’une cellule
superficielle comme chez les bryophytes ou les marchantiophytes.
Le sporophyte (2n) :
Sa capsule présente des stomates.
la capsule est cylindrique, à très forte polarité de développement : la partie basale reste au stade
juvénile, alors que la partie apicale a terminé la différenciation des spores.
Cf schéma de la CL dans le suçoir et le thalle.
On observe des tétrades de spores. La différenciation n’est pas identique selon la zone que l’on
prend en comte. Le tissu sporogène est bordé par un parenchyme chlorophyllien.
On observe une columelle très fine entourée de tissus sporogènes.
Entre les spores en cours d’élaboration on a des élatères : cellules mortes allongées, présentant un
épaississement de la paroi en double spirale. Les élatères aident à la déhiscence des capsules par
temps sec (elles se distendent et exercent une tension sur la paroi chlorophyllienne pour favoriser
l’ouverture de la capsule).
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3) HEPATIQUES, HEPATICOPHYTES OU MARCHANTIOPHYTES
L’appareil végétatif présente une symétrie dorso ventrale (gamétophyte soit thalloïde, soit feuillé)
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La capsule du sporophyte est rudimentaire, s’ouvre par des fentes de
déhiscence constituées de cellules de moindre résistance. Elles se
développent au dessus d’un long pédicelle très clair (hyalin)
Genre Pellia
Genre Metzgeria :
Constitué d’une seule assise cellulaire : thalle avec une lame monostrate et une zone axiale épaissie
portant des rhizoïdes à la face inférieure.
Le sporophyte de Metzgeria se développe sur le gamétophyte en position latérale ou disposition
anacrogyne.
Ici, la capsule se forme avant que le pédicelle (soie) ne s’allonge. Le suçoir se forme tout de même
avant pour permettre à la capsule de se développer.
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b) Les Jungermaniales : (9000sp)
Ex : Frullania tamarisci
Le sporophyte :
Le sporophyte se développe en position terminale sur le gamétophyte : disposition acrogyne (se
trouve à l’extrémité des tiges feuillées). Des feuilles modifiées entourent la base du sporophyte
formant extérieurement le périchèze (grandes feuilles : structure de protection du sporophyte) puis
le périanthe (résulte de la soudure de feuilles modifiées, structure de protection) autour du suçoir
(prélever un maximum de ressources pour s’alimenter).
La capsule s’ouvre par 4 valves et libère des spores et des élatères.
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c) Les Marchantiales
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un pore pluricellulaire qui va assurer la circulation des gaz mais les pores ne jouent pas le rôle des
stomates ne s’ouvrent pas et ne se ferment pas pour éviter les pertes d’eau, les cellules du pore
n’en sont pas capables.
L’épiderme est recouvert de cuticule pour protéger la paroi externe tangentielle de l’épiderme.
La chambre aérifère est délimitée par des cloisons et contient des cellules en bouteille
chlorophylliennes.
Sous cette chambre, on a aussi une assise chlorophyllienne, puis le parenchyme de réserve
comprenant des oléocorps, organites contenant des lipides caractéristique des hépatiques.
Reproduction :
Reproduction sexuée : on distingue aisément les gamétophytes mâles des femelles lorsque les
organes de reproduction sont mis en place.
Sur le thalle femelle, on a des structures en rayons appelés archégoniophores.
Sur le thalle mâle, la structure équivalente est appelée anthéridiophores (8 à 9 lobes selon les
espèces).
Les anthéridies sont logées dans des logettes sur la face supérieure du chapeau. Entre les
anthéridies, il y a des chambres aérifères permettant le stockage et la circulation des gaz de la
photosynthèse.
Chaque anthérozoïde est pourvu de deux flagelles (biflagellés).
Les archégones apparaissent en face inférieure du chapeau de l’archégoniophore. Ils sont produits
dans une structure appelée un pseudopérianthe, qui a pour but de protéger les archégones.
Donc, les anthérozoïdes sont libérés dans le milieu par zoïdogamie (présence d’eau obligatoire) et
vont dans le col de l’archégone. Le zygote se forme à l’intérieur de l’archégone, puis on voit se
mettre en place des sporophytes diploïdes de petite taille sur la face inférieure du chapeau de
l’archégoniophore.
La soie du sporophyte est relativement courte (ou seta) : elle appartient au gamétophyte (haploïde).
Au bout du sporophyte, on a des spores contenant des chloroplastes. Associés à ces spores, on
retrouve des élatères qui vont aider à la déhiscence de la capsule.
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Conclusion sur les bryophytes (sens large):
Le premier groupe apparaissant est le groupe des marchantiophytes. On a ensuite une branche qui
va donner les anthocérotes et les bryophytes au sens strict.
Les bryophytes au sens large constituent donc un groupe paraphylétique.
Chez les algues vertes : le phycoplatse permet aux microtubules de se disposer parallèlement au plan
de division
Chez les charophytes et embryophytes, le phragmoplaste permet aux microtubules de se disposer
perpendiculairement au plant de division.
La différence entre les hépatiques et les anthocérotes est l’apparition des stomates.
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Evolution du métabolisme des composés aromatiques :
La diversité moléculaire et le degré de polymérisation se diversifie avec l’évolution des groupes :
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Les « fougeres »
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Les vraies feuilles n’apparaissent qu’à partir du groupe des monilophytes.
Caractères communs :
Le sporophyte est constitué d’un cormus : tige feuillées avec des tissus conducteurs : xylème
et phloème.
Le xylème lignifié est aussi un tissu de soutien ( port érigé pour des plantes de grande
taille)
Le gamétophyte est thalloïde (petite lame chlorophyllienne pourvue de rhizoïdes) et
transitoire. Il est indépendant du sporophyte.
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b) Phylum des Rhyniophytes (entièrement fossile)
Cooksonia sp : plus ancienne plante vasculaire connue (6.5 cm de hauteur). Date de -420Ma, fin du
Silurien, découverte dans l’état de New York, en Ecosse, en Bohème et au Canada. On a un axe de
ramification dichotome avec sporanges terminaux.
Ces deux types semblent avoir disparu sans donner d’autres formes. Rien ne leur ressemble
actuellement.
Or, existence de plantes de la flore de Rhynie (ville d’Ecosse) qui ont des ressemblances avec ces
plantes.
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c) Phylum des Zostérophytes (entièrement fossile)
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Conclusion sur les groupes éteints :
Les premières plantes vasculaires étaient constituées d’un système d’axes à ramification
dichotomes.
Au cours de l’évolution apparaissent les tiges feuillées, puis les racines.
Au cours du temps, on voit se mettre en place une spécialisation des cellules, en particulier des
cellules qui vont constituer le xylème et les premières cellules différenciées vont constituer le
protoxylème, comprenant des trachéides. Les cellules qui se différencient un peu plus tard vont
constituer le métaxylème, comprenant uniquement des trachéides comme élément conducteur.
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Des tissus conducteurs primaires mis en place à partir de cellules issues du méristème apical :
Phloème I = protophloème et métaphloème (éléments conducteurs : cellules criblées sans
cellules compagnes)
Xylème I = protoxylème et métaxylème (éléments conducteurs : trachéides à ponctuations
scalariformes)
Les trachéides conservent la paroi transversale et les échanges entre ces trachéides vont se faire par
l’intermédiaire de ponctuations (gymnospermes aussi !)
Ce n’est que chez les angiospermes, qu’on voit apparaitre les vrais vaisseaux dans le métaphloème
(caractérisé par la disparition de la paroi transversale pores ou perforations)
Au cours de l’évolution, les tissus conducteurs xylème et phloème vont mettre en place deux types
de stèles (cylindre central) : xylème centripète (différenciation de la périphérie vers le centre)
Trois types de protostèles : C’est une stèle remplie de tissu conducteur ou protostèle. Ce sont des
stèles sans moelle axiale.
Haplostèle : le plus primitif : xylème au centre entouré de phloème
Actinostèle : le xylème est en forme d’étoile et fragmente le phloème (alternance xylème-
phloème)
Plectostèle : fragmentation du xylème en cordons avec encore une alternance.
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Eustèle : superposition du xylème et phloème formant les faisceaux cribrovasculaires (cas
des angiospermes).
Lycophytes et Gymnospermes
Monilophytes Angiospermes
Tige Protostèles ou siphonostèles Siphonostèles (eustèles)
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Des tissus conducteurs secondaires mis en place à partir de cellules issues du cambium :
L’invention de l’arbre :
Xylème II ou bois
Phloème II ou liber
Actuellement, on n’a aucune fougère avec es structures secondaire. En revanche, chez
certaines ptéridophytes fossiles on en trouve !!!!!
La croissance des tiges et des racines se fait par les divisions d’une cellule apicale.
Les cloisonnements de deux cellules apicales seront à l’origine de la tige et de la racine.
Installation de la bipolarité dans l’organisme.
Le procambium donne le xylème et le phloème (I)
Chez Pteris, mise en place d’un territoire cellulaire méristématique où chaque zone édifie une partie
précise de l’organisme.
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(mégaphylles)
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3) LES LYCOPHYTES (OU CLASSE DES LYCOPSIDES) :
Lycopodium, Selaginella, Isoètes
Microphylles vascularisés
Stèles type protostèle (remplie de tissu conducteur)
Anatomies axes aériens et axes souterrains sont similaires
Rhizophores (porte racine) chez Sélaginelles structure intermédiaire entre la tige feuillée
et les racines
a) Le genre Lycopodium :
Tige recouverte de feuilles chlorophylliennes. Cette tige se termine par un strobile qui va porter les
éléments de reproduction. Il va porter des sporanges.
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Strobile : épi de feuilles fertiles (sporophylles supportent les structure qui
abritent les spores : les sporanges). Ces feuilles sont chlorophylliennes. Le
sporange présente plusieurs strates : l’enveloppe est pluristrate (caractère
eusporangié). On remarque des tétrades de spores identiques = isospores. La
méiose a lieu dans le sporange.
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b) Le genre Selaginella :
Organisation du gamétophyte
Elles ont un endoderme lacuneux : grand espace aérifère intercellulaire qui entoure le cylindre
central. Pour assurer l’alimentation du cylindre central, il existe des trabées pluricellulaires : les
trabécules
Xylème centripète
Type de stèle : haplostèle (la plus primitive)
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A la base du strobile, les sporanges produisent des spores de petite taille et de grandes tailles
On a donc des mégasporanges (produisent des spores de grande taille) portés par des
mégasporophylles et des microsporanges portés par des microsporophylles.
On a des microspores males et macrospores f : hétérosporie.
Les microspores en germant donnent des gamétophytes mâles alors que les macrospores donneront
les gamétophytes femelles.
Ici, on a une seule assise cellulaire constituant l’enveloppe du sporange (quelle que soit sa taille méga
ou micro)
Un mégasporanges produit 4 mégastores (n)
Un microsporange produit une multitude de microspores (n)
Ici, le gamétophyte est une structure sphérique qui est contenue dans l’enveloppe de la spore.
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A propos du cycle des Sélaginelles :
Hétérosporie
Hétéroprothallie : prothalles unisexués : prothalle femelle et prothalle mâle
Endoprothallie et miniaturisation extrême des prothalles
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c) Le genre Isoètes :
Partie aérienne : ensemble de feuilles très resserrées : entre nœuds très courts
On a là aussi des micro et des mégasporanges hébergés par les bases foliaires.
Ici, il y a également hétérosporie et hétéroprothallie mais ce groupe est encore mal représenté et
mal connu.
4) LES MONILOPHYTES
Groupe monophylétique
a) Les Psylophytes :
Avant, il ne faisait pas partie de ce groupe car il n’a pas de racine contrairement aux autres
monilophytes.
En réalité, en utilisant les marqueurs moléculaires, les espèces de ce genre sont plus proches des
monilophytes que des lycophytes.
Le fait qu’il n’y ait pas de racines est une régression évolutive (conditions particulières au moment de
leur apparition qui nécessitaient une disparition de racines).
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Le genre Psilotum :
Présence d’énations sur les tiges. La tige est aphylle, l’axe est
chlorophyllien. Aux extrémités des ramifications, il y a des
sporanges fortement associés entre eux.
Tige aérienne : l’endoderme appartient à l’écorce. Une à deux assises de péricycle. Les tissus
conducteurs forment une actinostèle (protostèle). Le xylème et le phloème de la tige sont à
différenciation centripète.
Tige souterraine : dans le rhizome, les tissus conducteurs forment une haplostèle. Pourquoi une telle
différence ?
Le rhizome est dans un environnement gorgé d’eau donc le xylème assure très peu de
conduction car les échanges se font ici par les parois cellulaires.
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Le jeune sporophyte ressemble au gamétophyte et se développe sur ce
dernier. Après fécondation, le jeune sporophyte sort de la terre et
s’affranchit du gamétophyte.
Cycle de Psilotum :
Deux générations hétéromorphes : sporophyte et gamétophyte
Deux phases : haploïde et diploïde
Isosporie (ou homosporie)
Isoprothallie (prothalle hermaphrodite)
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Le genre Tmesipteris (plusieurs dizaines d’espèces)
Fécondation : zoïdogamie
Le jeune sporophyte se développe aux dépens du gamétophyte.
Fertile : non chlorophyllienne, creuse, non ramifiée. Elle porte un verticille (couronne) de
microphylles soudées. A l’extrémité, on a un strobile qui produit des sporanges. Le
sporangiophore porte une dizaine de sporanges. Le sporange s’ouvre par une fente interne
suite à la méiose qui va libérer des spores par temps sec. La spore est entourée de lanières et
dès qu’on a un temps sec, ces lanières se déploient élatères.
Les spores sont chlorophylliens et ont toutes la même t aille.
Stérile : chlorophyllienne. Elle porte des verticilles de tiges à la base des feuilles. Comme sur
la tige fertile, les feuilles sont partiellement soudées. Chacun rameaux secondaires porte des
verticilles de feuilles.
La tige est cannelée. La tige principale est creuse (identification des espèces : diamètre du
creux de la tige principale).
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La tige fertile apparait avant la stérile et les deux tiges apparaissent sur un même rhizome horizontal
qui assure leur croissance grâce à la présence de napex ( ?). il est très ramifié. Les racines
directement insérées sur le rhizome sont appelées racines adventives.
Cependant, la plupart des prêles présentent un seul type de tige. Elle est chlorophyllienne avec des
verticilles portant à son extrémité les structures reproductrices (strobile).
La lacune aérifère centrale permet la circulation des gaz. Les faisceaux conducteurs comportent très
peu de xylème. Le protoxylème est résorbé formant une lacune aquifère (permettant la circulation
très lente de la sève brute).
On retrouve des lacunes aérifères à la périph permettant une fois de plus la circulation des gaz. Cette
présence de tant de lacune aérifère est du au fait que les prêles se sont développés au carbonifère et
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avaient les pieds dans l’eau. Elles devaient donc stocker les gaz car ils sont difficiles à extraire d’un
milieu liquide.
Le xylème est très peu fonctionnel car les échanges d’eau se font essentiellement par les parois
cellulaires.
Présence de :
Silice dans la cuticule : protection contre les herbivores.
Nombreuses lacunes aérifères : adaptation à un habitat anoxique (milieu inondable)
Xylème réduit, grande lacune aquifère
Stèle avec moelle axiale (qui disparait pour donner une cavité creuse) : siphonostèle
On parle ici de subisosporie car les spores plus grosses donnent naissance aux gamétophytes
femelles qui peuvent devenir hermaphrodites et les plus petites donnent les mâles.
Quand on a affaire à un hermaphrodite, on a un décalage de maturité entre les organes mâles et
femelles pour éviter la consanguinité.
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La fécondation se fait toujours en présence d’eau : zoïdogamie
Le cormus
La tige :
Souvent souterraine ou rhizome horizontal portant des racines adventives.
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Feuille :
On ne peut pas parler de tronc, on parle de stipe chez les fougères arborescentes (car
pas de tissus secondaires).
Ce stipe porte des mégaphylles plus ou moins découpées selon les espèces. La plupart
des fougères arborescentes sont tropicales et épiphytes (genre Platycerium).
Les frondes présentent une préfoliaison circinée : développement de la fronde par une
croissance différentielle des cellules de la face inférieure et supérieure : les cellules se
divisent plus rapidement sur la face supérieure que celles de la face inférieure (feuille un
peu enroulée).
La fougère se reconnait grâce aux trois divisions foliaires : penne 1er, penne 2nd et pinnules.
Fronde tripennée chez Pteris aquilinum.
Coupe transversale dans le rhizome : faisceaux conducteurs fragmentés donc stèle fragmentée donc
on ne sait pas si ces faisceaux appartiennent à la tige ou à la feuille.
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Siphonostèle de type dictyostèle (moelle centrale). stèle la plus évoluée qu’on peut trouver chez
les fougères au sens large.
Dans la racine : protostèle de type actinostèle (à deux branches : deux pôles xylemiens)
Différenciation centripète du xylème (comme pour la tige, comme chez toutes les fougères au sens
large. Cela nous permet de différencier facilement une fougère d’un spermaphyte).
Cycle de reproduction
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Production d’un épaississement de la paroi tangentielle interne et des parois radiales chez une file de
cellules au niveau de la tête du sporange. Cette série de cellule constitue l’assise mécanique (ou
anneau de déhiscence).
L’assise mécanique ne fait pas le tour complet de la tête du sporange. Et les cellules qui ne sont pas
dotées de cet épaississement présentent des parois plus fines et vont céder lors de la déshydratation
(lors de temps sec)
Germination d’une spore : développement d’un jeune prothalle (n) par mitoses successives. (photo)
Formation d’un prothalle bisexué (hermaphrodite) en forme de cœur. Il est chlorophyllien et assure
son ancrage dans le sol via des rhizoïdes présents en face inférieure.
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Les organes mâles et femelles apparaissent en face inférieure du prothalle
(toujours un décalage dans le temps dans l’apparition et la maturité de ces
organes femelles et mâles).
Toujours zoïdogamie.
Tout le ventre de l’archégone est inclus dans la lame prothallienne de façon à protéger l’oosphère.
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Cycle de polypode :
Deux générations hétéromorphes : sporophytes et gamétophytes
Deux phases : diploïde et haploïde
Isosporie
Isoprothallie
Eusporangiées :
Lycophytes
Psilophytes
Sphnénophytes
Ptérophytes primitives (Marattiales et ophioglossales)
Leptosporangiées :
Ptéridophytes sauf les deux groupes du dessus.
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Celles en position interne vont constituer le massif sporogène dans un deuxième temps.
Ces cellules (internes et externes) se divisent de façon parallèle et perpendiculaire.
Les externes forment le pédicelle et une paroi constituant la tête du sporange (deux assises
cellulaires : l’assise la plus interne dégénère)
Les internes constituent une assise cellulaire contre l’assise cellulaire des cellules externes. Cette
assise cellulaire des internes est appelée tapis. Les autres cellules internes vont constituer le massif
sporogène (cellules mères qui vont donner les spores après de nombreuses méioses).
Ce type de sporange produit de nombreuses spores.
Sporocarpes : lobes de feuilles repliées protégeant des micro (donnent des spores qui vont germer
pour donner un gamétophyte mâle) et macro (femelle) sporanges.
Cela donne des micro et macrogamétophytes.
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Les Spermatophytes : plantes a graines
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Fécondation indépendante du milieu liquide interne : siphonogamie
= germination du gamétophyte m (pollen) en un tube pollinique transportant deux gamètes
m non flagellés (spermaties) jusqu’au gamétophyte femelle.
A imprimer en OPV :
Page 5, 43 filicophytes
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