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Encadrant industriel :
Mr.LAMBAGHDI RACHID
3
REMERCIEMENT
4
Sommaire
Dédicace……………………………………………………………………………………………….
Remerciement………………………………………………………………………………………..
Sommaire………………………………………………………………………………………………
Liste des figures ……………………………………………………………………………
Liste des tableaux ……………………………………………………………………………
Liste des abréviations……………………………………………………………………………
Introduction……………………………………………………………………………
Chapitre 1……………………………………………………………………………
Présentation d’organisme d’accueil…………………………………………………………………………
1 l’office chérifien des phosphates…………………………………………………………………………
2 aperçu historique d’office chérifien des phosphates …………………………………………………..
3 fiche technique ……………………………………………………………………………
4 l’organigramme d’accueil……………………………………………………………………………
I. présentation d’accueil ocp jorf lasfar…………………………………………………………
a) généralités sur le complexe jorf lasfar
b) localisation géographique ………………………………………………………
II. jorf fertilizes company III……………………………………………………………………………
Présentation des projets JFC……………………………………………………………………………
Chapitre 2……………………………………………………………………………
Description des procédés de fabrication d’acide sulfurique phosphorique…………..…………
Unité 1 atelier d’acide sulfirique SAP et utilité centrale CTE …………………………….
• atelier d’acide sulfurique SAP………………………………………………………………
Combustion……………………………………………………………………………
a) séchage d’air………………………………………………………………
b) le brûlage du soufre …………………………………………………………
Conversion……………………………………………………………………………
Absorption……………………………………………………………………………
• utilité centrale thermique CTE……………………………………………………………………
- Principales composantes des centrales thermiques ……………………………………………
- Circuit vapeur……………………………………………………………………………
• Généralités sur les échangeurs de chaleur …………………………………………………………
a) Définition
b) Différents types des échangeurs
Echangeurs a plaques………………………………………………………………
Echangeurs a faisceaux tubulaires……………………………………………
Echangeurs particuliers………………………………………………………………
c) Description des échangeurs a faisceaux tubulaires de l’atelier sulfurique…………………….
Refroidisseur d’acide sulfurique…………………………………………………………
Unité 2 atelier d’acide phosphorique PAP………………………………………………………
• Généralités sur l’acide phosphorique……………………………………………………………
Matières premières…………………………………………………………………
• Procédé de production d’acide phosphorique par attaque sulfurique………………………
L’épaississement……………………………………………………………………………
La section attaque, maturation…………………………………………………………………
La section filtration……………………………………………………………………………
La section de stockage d’acide 28………………………………………………………………
Concentration d’acide phosphorique………………………………………………………
• Description des échangeurs au niveau d’acide phosphorique……………………………
Le condenseurs multitubulaires verticaux………………………………………………
Les condenseurs multitubulaires horizontaux……………………………………………………
5
Conclusion ……………………………………………………………………………
Liste des figures
Figure 1 La Carte des principaux sites d’implantation du groupe OCP...............................................12
Figure 2 Organigramme du groupe Jorf Lasfar...................................................................................13
Figure 3 l’emplacement stratégique du complexe industriel Jorf Lasfar.............................................14
Figure 4 zoning plateforme de JFC3....................................................................................................23
Figure 5 Schéma général du mode de fonctionnement de JFC3..........................................................25
Figure 6 Schéma général d’atelier sulfurique .....................................................................................27
Figure 7 Four de combustion...............................................................................................................27
Figure 8 Schéma de séchage de l’air ...................................................................................................28
Figure 9 Le convertisseur.....................................................................................................................31
Figure 10 Le vanadium utilisé dans le convertisseur...........................................................................32
Figure 11 Les tours d’absorption intermédiaire et de séchage.............................................................32
Figure 12 Circuit des entités du JFC3..................................................................................................33
Figure 13 Schéma de circuit de vapeur de JFC3 .................................................................................33
Figure 14 Schéma des étapes d’atelier sulfurique...............................................................................34
6
Figure 15 Schéma typique d’une épaisseur .........................................................................................34
Figure 16 La cuve d’attaque et de maturation......................................................................................35
Figure 17 Vue typique d’un filtre........................................................................................................35
Figure 18 les 7 secteurs de la surface de filtration ..............................................................................39
Figure 19 Unité de stockage et de clarification d’acide 29%...............................................................40
Figure 20 Schéma de concentration d’acide phosphorique …………………………………………..41
Figure 21 Echangeurs à plaques ………………………………………………………………………42
Figure 22 Echangeurs à faisceau tubulaire ……………………………………………………………43
Figure 23 Les refroidisseurs d’acide E01/E02 d’atelier sulfurique……………………………………44
Figure 24
Figure 25
Figure 26
Figure 27
Figure 28
Figure 29
Liste de tableaux
Tableau 1 : Fiche technique de groupe OCP
7
Liste des abréviations
BP : Basse Pression
MP : Moyenne Pression
HP : Haute Pression
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Introduction
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Chapitr
e1:
Présentation de l’organisme
d’accueil
10
Le Maroc est l’un des pays qui dispose d’une grande et importante réserve en minéraux du phosphate,
ceci représente les trois quarts des mondiales. Pour profiter de ces ressources le Groupe OCP (office
chérifien des phosphate) était créé au début pour l’extraction et l’exportation du phosphate, et après pour
le valoriser et augmenter son cout du revient on a pensé à son exploitation et son traitement avant de
l’exporter.
1. L’office chérifien des phosphates :
Le Groupe OCP est une société anonyme fondée en 1920 au Maroc. C’est le leader mondial des
exportations des phosphates et produits dérivés avec des activités qui couvrent toute la chaine de
production allant de l’extraction jusqu’à la commercialisation. En effet, les produits de l’OCP constituent
une composante importante de la sécurité alimentaire mondiale et son activité est l’un des piliers
principaux de l’économie nationale.
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Figure 1 : La Carte des principaux sites d’implantation du groupe OCP
3. Fiche technique :
12
4 : l’organigramme de l’accueil
13
b) Localisation géographique
Le site Jorf Lasfar s’étend sur une superficie d’environ 1835 ha, à 20 Km d'EL Jadida. Le choix de cet
emplacement a pris en considération la position stratégique de la région.
14
Les ateliers de JFC3 décrits précédemment fonctionnent en série : ils sont donc liés entre eux et leur
interaction est représentée sur la figure suivante :
15
Chapitre 2 :
DESCRIPTION DU PROCEDES DE
FABRICATION
SULFURIQUE/PHOSPHORIQUE
16
Unité 1 : Atelier d’acide Sulfurique (SAP) et Utilité Centrale (CTE )
• Atelier d’acide Sulfurique (SAP)
L’atelier sulfurique transforme le soufre en acide sulfurique qui est par la suite cheminé à l’atelier
phosphorique III génère aussi de la vapeur qui est utilisé pour l'atelier sulfurique et dans la centrale
thermique. Les ateliers sulfuriques se trouvent aux usines de Jorf Lasfar et de Safi. La figure ci-dessous
présente les trois étapes principales : combustion – conversion -absorption
COMBUSTION :
Le soufre liquide stocké à 138°C dans l’unité de stockage principale alimente les 2 bacs de stockage de
l’atelier sulfurique est transporté à l’aide des pompes vers un four de combustion
L’oxygène 𝑂2 nécessaire à la combustion est obtenu après filtrage et séchage de l’air aspiré par une
turbosoufflante. Le séchage sert à enlever l’humidité pour éviter la corrosion des équipements ou la
dégradation du catalyseur de conversion.
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a) Le séchage d’air :
L’air et l'acide sulfurique circulent à contre-courant dans la tour de séchage comme il est montré
dans le schéma. Comme l'acide sulfurique est hygroscopique (c'est-à dire que l'acide attire l'eau), il
absorbe l'eau contenue dans l'air. L'air sortant de la tour est donc sec. Cette étape libère de la chaleur.
L'acide sortant de la tour est donc plus chaud que le flux entrant.
b) Le brûlage du soufre :
Le soufre liquide filtré est brûlé avec l’air pour former le dioxyde de soufre SO2 suivant la réaction
chimique :
𝑺(𝒈)+𝑶𝟐→ 𝑺𝑶𝟐 + chaleur
Conversion :
Le dioxyde de soufre 𝑆𝑂2 obtenu à la sortie du four est à 1160 °C, pour une meilleure
conversion de 𝑺𝑶𝟐 vers 𝑺𝑶𝟑 il faut maintenir la température de 𝑺𝑶𝟐 à ≈ 420 °C et cela est réalisé en faisant
passer le 𝑺𝑶𝟐 obtenu par une chaudière de récupération de chaleur, puis il passe par le filtre à gaz pour
éliminer les poussières véhiculées afin d’empêcher l’encrassement de la première couche catalytique du
convertisseur. Le filtre à gaz possède deux couches de matière filtrante composées de briques réfractaires
concassées en parallèle par lesquelles passe le gaz de procédé pour assurer une faible perte de charge et
une accumulation élevée des cendres, ensuite le SO2 est transporté au surchauffeur pour être refroidi
jusqu’à 420 °C.
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Le convertisseur présenté dans la figure 8 est divisé en 4 couches séparées et dans chaque couche le
vanadium (voir figure 9) est placé
Figure 9 : Le convertisseur
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Absorption :
La dernière étape de fabrication d’acide sulfurique est l’absorption. Elle se fait en deux phases :
1- absorption intermédiaire dans la tour d’absorption intermédiaire puis 2- absorption finale dans la tour
d’absorption finale. Ces deux tours sont présentées dans la figure 13 L’absorption selon l’équation :
𝑺𝑶3 + 𝑯2O →𝑯𝟐𝑺𝑶𝟒 + Chaleur
En résumé, le souffre liquide est alimenté au four de combustion où la combustion du souffre à lieu pour
produire du SO2. Ces gaz sont par la suite alimentés au convertisseur et le SO2 est converti en SO3.
Finalement le SO3 est absorbé dans les tours d’absorption pour produire de l’acide sulfurique. L’acide est
ainsi stocké dans des bacs et envoyé à l’acide phosphorique selon les besoins.
Dans cette partie on va présenter une définition sur la centrale thermique, ses propriétés et ses types,
pour déterminer le fonctionnement de la centrale. Ensuite, on va faire une description détaillée de chaque
équipement de la centrale thermoélectrique JFC3 à savoir le group turbo-alternateur, ainsi que le circuit
de vapeur
Une centrale thermique est une centrale qui produit de l'électricité à partir d'une source de chaleur
selon le principe des machines thermiques. Cette transformation se fait soit directement, par détente des
gaz de combustion, soit indirectement, via un cycle eau-vapeur. Les installations à cogénération utilisent
en outre une partie de la chaleur résiduelle pour d'autres applications, telles que les réseaux de chaleur
Le collecteur de vapeur HP (56bar ; 480°C) est alimenté par SAP, qui se distribue en trois utilités. La
première utilité est une détente à une pression de 12bar, elle est désurchauffée à une température de
280°C vers le collecteur de la vapeur MP, Ce dernière est distribuée avec une gestion aux ateliers suivants :
sulfurique (SAP), engrais (DAB) et réchauffage de la bâche alimentaire. La deuxième détente se fait de la
même maniéré vers le collecteur BP (5bar ; 160°C), elle est utilisée pour le chauffage des conduites. La
principale utilité de la vapeur HP est l’alimentation de la turbine, La vapeur haute pression permet la
rotation d’ailettes de la turbine qui permet de tourner l’arbre, Cette dernière est liée à l’alternateur puis
générateur pour produire de l’électricité.
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En résumé La vapeur est un fluide nécessaire pour la production des produits finaux des JFC3 (Les engrais
DAP et Phosphorique PAP). Sa production dépend directement et seulement de la cadence de production
de l’atelier sulfurique alors que sa consommation dépend des besoins des autres ateliers, un besoin qui
est fortement lié à leur cas de marche.
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Figure 22 : Echangeurs à faisceau tubulaire
• Echangeurs particuliers
Il existe encore bien d'autres types d'échangeurs thermiques, certains comportent des
caractéristiques communes à ceux décrits précédemment, tels que les échangeurs à serpentins,
les échangeurs à double enveloppe, les échangeurs à spirales, les échangeurs à surface raclée,
les échangeurs en graphite (échangeurs à bloc) les aéroréfrigérants ou tours de
refroidissement, les échangeurs à ailettes, ou encore les régénérateurs.
c. Description des échangeurs à faisceaux tubulaires de l’atelier sulfurique
• Refroidisseur d’acide sulfurique
Le refroidisseur d’acide Clementic transfère l’excédent de chaleur de l’acide à l’eau de
refroidissement, est constitué d’un échangeur de chaleur à faisceau tubulaire en acier
inoxydable. L’acide s’écoule dans l’espace à l’extérieur des tubes au côté calandre qui est
refroidi par l’eau de mer s’écoulant à l’intérieur des tubes. À l’intérieur de la calandre du
refroidisseur se trouvent les chicanes qui soutiennent les tubes et font dévier l’acide tout
autour des tubes pour promouvoir le transfert de la chaleur. Dans la suite du rapport les deux
refroidisseurs seront désignés comme suit :
❖ Refroidisseur E01 : Assurant le refroidissement de l’acide provenant de la tour de
séchage et les tours d’absorption.
❖ Refroidisseur E02 : Assurant le refroidissement de l’acide produit partant vers le
stockage. Les caractéristiques techniques des refroidisseurs E01/E02 sont regrouper.
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Figure 23 : Les refroidisseurs d’acide E01/E02 de l’atelier sulfurique
Unité 2 : Atelier d’acide phosphorique (PAP) :
Matières premières
La fabrication de l’acide phosphorique a besoin des matières premières suivantes :
Le phosphate humide 50-51% de solide, 29-30% de P2O5
L’acide sulfurique 98,5%
L’eau brute
A noter aussi que cette fabrication à besoin des autres produits comme :
La vapeur basse pression
L’énergie électrique
L’air de service et instrument
Le floculant
L’eau de mer
L’atelier de production d’acide phosphorique par le biais de procédé humide dihydrate, comprend les
unités suivantes :
Unité d’épaississement
Unité d’attaque
Unité de la filtration
Unité du stockage d’acide 28%
Unité de la concentration d’acide phosphorique 54%
Unité du stockage et clarification d’acide 54%
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Figure 14 : schéma des étapes d’atelier phosphorique
L’épaississement :
L’épaississement a pour rôle d’augmenter le taux de solide de la pulpe de 53 à 65% par gravitation
avec l’ajout de floculant (favorise la décantation).
Le phosphate en provenance de Khouribga arrive dans un bac cylindrique (bacs de réception) sous
forme de pulpe moyennant les pipelines avec un taux de solide de 53% est maintenue en agitation pour
éviter sa décantation, La pulpe est pompée vers l’épaississeur où elle est mélangée avec le floculant et
l’eau de surface à l’entrée du puits d’alimentation
Ce bac contient trois zones avec des solutions de différentes densités. La première zone contient la
solution clarifiée à la surface, la deuxième contient une solution de concentration intermédiaire et la
troisième est la pulpe épaissie au fond de l’épaississeur.
L’épaississeur est également équipé de pompes de recirculation afin d’éviter le surépaississement
en évacuant la pulpe vers la partie supérieure, et pour éviter le sousépaississement la pulpe est recyclée
dans la partie basse. Le solide est évacué vers le cône de décharge par un racleur avec un taux de solide de
65% au niveau du cône de décharge et soutirée vers la cuve d’attaque
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Figure15 : Schéma typique d'un épaississeur
La section attaque-maturation :
La pulpe épaissie est introduite dans la cuve d’attaque de 2380 m3 pour qu’elle subisse une attaque par l’acide
sulfurique en provenance de l’atelier de fabrication de l’acide sulfurique avec une concentration de 98,5%. Cet acide
est dilué par l’acide phosphorique de retour qui provient de la section de filtration, la dilution de l’acide sulfurique a
un rôle primordial : elle assure une meilleure dispersion de l’acide sulfurique en évitant les surconcentrations
locales, une agitation est prévue pour améliore l’homogénéisation et favorise les réactions.
Les deux réactions principales (exothermiques) sont l’attaque des phosphates par l’acide phosphorique.
Selon la réaction suivante :
Ca3(PO4)2 + 4H3PO4 → 3 Ca(H2PO4)2 (1)
↑ ↑ ↑
Phosphate Acide phosphate
Tricalcique phosphorique monocalcique
La réaction du composé intermédiaire formé avec l’acide sulfurique pour produire de l’acide phosphorique et
du gypse :
Ca(H2PO4)2 + H2SO4 + 2 H2O → CaSO4•2H2O + 2H3PO4 (2)
↑ ↑ ↑ ↑
Phosphate Acide Gypse Acide phosphorique
Monocalcique sulfirique
On peut résumer ces deux réactions dans une seule réaction dites « D’attaque » :
(3) = (1) + 3*(2)
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Ca3(PO4)2 + 3H2SO4 + 6H2O → 3(CaSO4•2H2O) + 2H3PO4 (3)
↑ ↑ ↑ ↑
Phosphate Acide Gypse Acide
Tricalcique sulfurique phosphorique
Les réactions de l’attaque sont largement exothermiques il est donc nécessaire de diminuer la
température d’une manière légère en soutirant les vapeurs chaudes produites sous vide par le flash cooler, après
son refroidissement de 2 à 3°C la bouillie (CaSO4•2H2O et H3PO4) passe de la base du flash cooler vers la cuve de
maturation pour que les cristaux de gypses soient agrandis, pour améliorer sa filtration par la suite.
27
Figure 17 : Vue typique d’un filtre
Figure 18 : Les 7 secteurs de la surface de filtration
Comme le montre le schéma du fonctionnement des cellules ci-dessous, la bouillie arrivant de la cuve de
maturation est acheminée jusqu’au pré-secteur, ce qui permet la formation du gâteau sur la toile filtrante et
l’amélioration de la filtrabilité dans le prochain secteur. L’acide soutiré n’est donc pas bien filtré, il rejoindra le
circuit d’acide moyen car il contient un taux de solide important. Par la suite le gâteau de gypse entre dans le
secteur fort ou il y a l’aspiration de l’acide produit 28% qui soit refoulé vers le stockage. 16 Puis vers le secteur
d’acide moyen pour que le gypse restant subisse un premier lavage avec l’acide faible pour être aspirer comme un
acide moyen (acide de retour).
Au niveau du secteur faible le gâteau est lavé une deuxième fois par l’acide très faible et donne l’acide
faible. Un troisième lavage s’effectue par l’eau gypseuse récupérée dans un bac lors de lavage des toiles et filtré
sous vide pour donner l’acide très faible
Le gypse est finalement déchargé, par renversement de la cellule basculante en position inverse, dans
une trémie arrosée de l’eau de mer servant à son évacuation vers la mer. Le décollement du gâteau de la toile est
facilité par la force de gravitation et aussi grâce à un soufflage. La toile est lavée afin d’évacuer le reste de gypse
La section de stockage d'acide à 28 % :
28
Figure 19 : Unité de stockage et de clarification de l’acide 28% [2]
29
Figure 20 : Schéma de concentration d'acide phosphorique [6]
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En résume, l’acide phosphorique de concentration 29% serve un client spécifique et l’acide phosphorique
de concentration 54% intervient dans la fabrication des engrais. Ce schéma illustre le processus
31
• Description des échangeurs au niveau d’atelier phosphorique
Au niveau de la concentration d’acide. Il existe un échangeur à courant croisé qui fonctionne avec une
partie condensation et une partie refroidissement des condensats. La vapeur entre dans l’échangeur côté calendre,
elle effectue son échange avec l’acide à travers les blocs en graphite et se transforme en condensats. Ces dernières
sont collectées dans un ballon à condensats puis reprises par une pompe vers la partie inférieure de l’échangeur
pour le préchauffage de l’acide et pour refroidir les condensats.
Le condenseur est un échangeur de chaleur qui a pour fonction principale de liquéfier les vapeurs
comprimées. L’échange se réalise entre un fluide frigorigène surchauffé et un autre fluide (air ou eau) qui doit être
forcément à une température plus basse que le fluide frigorigène.
La condensation de vapeur peut se faire à l’intérieur ou à l’extérieur des tubes. On rencontre les différents
types des appareils suivants :
• Selon le fluide refroidisseur :
Condenseur à air (aérocondenseur) : la condensation se fait à l’intérieur des tubes et le fluide refroidisseur est de
l’air qui circule autour des tubes.
Condenseur à eau.
Condenseur évaporatif (air et eau) tel que les tours de refroidissement.
• Selon la fabrication :
Calandre et tube : la condensation peut se faire à l’extérieur ou à l’intérieur, mais le cas fréquent est la
condensation à l’extérieur des tubes.
Calandre et serpentin.
Doubles tubes.
A ailettes.
A plaques ailettes : cet appareil est très employé en cryogénie, etc.
• Selon l’écoulement :
Co-courant
Courant croisés
Contre-courant, etc.
Les condenseurs multitubulaires verticaux :
Figure 3: Condenseur verticale, condensation côté calandre Figure 4: Condenseur verticale, condensation côté tube
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Les condenseurs multitubulaires horizontaux :
Figure 5: Condenseur horizontale, condensation côté tube Figure 6: Condenseur horizontale, condensation côté calandre
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Conclusion
En conclusion, notre stage a été une expérience enrichissante et formatrice qui nous a permis d'acquérir de
nouvelles compétences et de consolider nos connaissances théoriques dans le domaine. Nous avons eu
l'opportunité de travailler au sein d'une équipe dynamique et passionnée, ce qui nous a permis de développer notre
capacité à collaborer efficacement et à nous adapter à un environnement professionnel.
Au cours de ce stage, nous avons pu mettre en pratique nos connaissances et contribuer activement à des projets
concrets. Nous avons appris à utiliser des outils et des technologies spécifiques à notre domaine d'étude, ce qui
renforce notre confiance dans notre capacité à nous lancer dans une carrière professionnelle.
De plus, ce stage nous a également permis de mieux comprendre le fonctionnement d'une entreprise et les
enjeux auxquels elle est confrontée au quotidien. Nous avons eu l'occasion d'observer les processus internes,
d'interagir avec différents départements et de prendre conscience de l'importance de la coordination et de la
communication dans un contexte professionnel.
Enfin, ce stage nous a également permis de découvrir nos propres forces et faiblesses, ce qui nous permettra de
continuer à nous développer et à progresser dans notre future carrière. Nous avons pu identifier les domaines dans
lesquels nous sommes à l'aise et ceux dans lesquels nous avons encore besoin de travailler davantage, et nous
sommes déterminées à continuer à nous former et à nous perfectionner.
En somme, ce stage a été une expérience extrêmement bénéfique et nous sommes reconnaissantes d'avoir eu
cette opportunité. Nous sommes convaincues que les compétences et les connaissances acquises au cours de ce
stage seront des atouts précieux pour notre avenir professionnel, et nous sommes impatientes de mettre en
pratique tout ce que nous avons appris.
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