Vous êtes sur la page 1sur 5

Les entreprises vont devoir se doter de fonction de service

Il semble que les ouvriers vont être délaissés et les cadres vont être de plus en plus payés
En multipliant les fonctions de services = problème de productivité

Le temps n’est plus la bonne mesure de la valeur = la productivité et la rentabilité ne se confonde


plus = parfois s’est en acceptant de prendre plus de temps pour être rentable.

Derrières ce changement organisationnel, se situe une crise du travail. L’essence du travail, est de
moins en moins constitué par des taches techniques et répétitives mais de plus en plus le travail
et constitué d’une multitude de séquence d’évènements qu’il faut ordonner et maîtriser.
Dans un nb croissant d’activité, le temps n’est plus capable de décrire et d’organiser
techniquement le travail.

Par ailleurs le temps n’est plus capable de mesurer la valeur produite par le travail. La source de
la valeur est de plus en plus constituée par de l’expérience par des compétences mais aussi par
les réseaux qu’il a pu se constituer autant d’éléments qui sont en rupture avec le taylaro-fordisme.
Si jusqu’au année 80 la productivité et la rentabilité étaient confondu, il semble que depuis 40 ans
que la rentabilité ne passe pas obligatoirement par la productivité mais au contraire c’est par la
non productivité que l’on devient rentable. La perte de tps est source de rentabilité.
Par exemple, il ne sert à rien d'observer un chercheur et de mesurer son tps de travail pour savoir
ce qu’il produit, l’important est de savoir si sa recherche a été utile ccd qu’elle a produit de la
valeur.
Autre exemple : pour un conseiller nancier, l’important n’est pas le nb de clients qu’il va
rencontrer mais au contraire de repérer les clients susceptible de devenir des potentielles
acheteurs et de passer du tps avec eux.

A partit des années 80, il semble que se soit le concept même de productivité qui soit en crise.
Alors même que jusqu’a lors elle était l’indicateur de performance.

La monnaie elle même va changer. On avait une monnaie qui était le crédit.
La nanciarisation de l’éco va permettre d’apporter des outils aux entreprises pour mesurer leur
performance.

B- Helton Mayo et l’école des relations humaines

Chez Taylor, l’entreprise est une mécanique froide et à aucun moment il a des ré exion sur la
psychologie des individus au travail. À la n des années 20, Mayo a Harvard s’intéresse à la
pertinence de l’organisation scienti que du travail et à sa pertinence éco. C’était nouveau à
l’époque de s’y intéresser.
En 1927, il mène une première expérience a la Western Electric Company à Chicago. Il veut
repérer les déterminants de la productivité ouvrière. C’est une entreprise d’ampoule électrique
avec des ouvrières très peu quali és ( femmes) et veut ré échir sur l’impact de la luminosité sur la
productivité ouvrière.

Il va diviser l’entreprise en deux morceaux:


- un atelier test = ou on fait varié la luminosité
- Un atelier neutre = on le fait pas
fi
fi
fi
fi
fi
fl
fl
Mayo remarque que la productivité des ouvrières augmente quand la luminosité augmente mais
aussi quand elle baisse ainsi que dans l’atelier neutre ou elle n’a pas varié.
Il remarque que les ouvrières aligne toute leur ligne de travail sur l’atelier test. C’est ce qu’on
appelle l’e et Hawtorne.

Cette expérience et toutes les autres qui suivent montre que les travailleuses régissent positivent
au faite qu’on les observe qu’on les considère surtout si elles sont dans une position faible dans
l’entreprise
Mayo obtient comme résultat que la productivité serait déterminé par la rémunération mais aussi
par tout un ensemble de valeurs symboliques.
Avec cet école des relation humaines, l'entreprise n’est plus une mécanique mais elle devient une
organisation traversé par des relations informelles et des comportements de groupes.

L’idée des salaires comme seul stimulant est donc relâcher et cette école insiste sur la culture des
réseaux, de la culture de l’entreprise. L’entreprise Taylorienne n’est peut être pas aussi
performante que l’on aurait pu imaginer mais toutes ses ré exions
Tout ses travaux ne sont pas une remises en cause du taylorisme mais plutôt une manière de le
compléter pour que les individus donnent le maximum.

Conclusion :
Le modèle taylaro fordiste s’est dev pendant toute une partie du 20è car il a su combiner 3
conditions
- des possibilité de gains considérables permise par le caractère technique du travail
- On a mis en place un bouclage de l’éco national ce qui permet à la production et à la conso de
se conforter l’un l’autre par le biais de la redistribution des gains de productivité sur l’espace
national.
- Un rapport de force favorable aux salariés garantissait un partage à peu près stable des gains
de productivité

Ce modèle est mort de son propre succès, du fait de deux éléments:


- Le changement de régime international .
- Le ralentissement des gains de productivité que cela a occasionné

L’Etat est une institution en péril.


Le rapport salarial aussi entre en crise.
A partir des années 80 on entre dans un structure structurelle profonde ou apparait un divorce
entre la logique d’investissent et de la production qui sont devenu international et l’Etat et le
rapport salarial qui sont devenu nationaux

A partir des années 80, le rapport salarial va être très a ecté par la concurrence internationale
mais aussi par l’arrivée des nouvelles technologies.
Deux modèles vont se dessiner:
- un modèle européen avec un chô durable et massif qui va fragiliser le pouvoir des négociations
des syndicats.
- Dans le monde anglo-saxon, se sont les inégalités qui ont augmentés en particulier selon que
les salariés sont dotés de compétences ou non.
L’Etat va devoir s’adapter a toutes ses transformations et il devient en quelque sorte celui qui
devoir faire face à toutes les di cultés, on va dire qu’il est devenu solidaire.
Le problème de l’Etat est la solidarité
ff
ffi
ff
fl
Chapitre 6 : Les candidats au poste Taylaro-Fordisme

En général on reprochait au taylaro-fordisme, deux insu santes :


- manque de exibilité car on fabrique en volume le même produit le plus possible = problème de
stock
- Manque d’innovation car ce modèle n’est pas innovant car il ne fait que des économie
d’échelle.

En gestion on va repérer 5 modèles qui ont tenté de dépasser ces di cultés.

• Le premier modèle : modèle de spécialisation exible à l’italienne = Bossetom


• Le modèle sloannien (US) avec Général motor (GM)
• Le modèle socio-technique suédois = Volvo
• Le modèle allemand fondé sur la qualité = Volkswagen
• Le modèle de la production alléger japonais = Toyota

Remarque :
- Le déplacement du taylaro-fordisme s’est plutôt fait dans les marchandises traditionnelles
comme le textile ou l’automobile alors que la marchandise qui va devenir clé à partir des
années 2000 devient l’information
- Chacun de ces modèles conservent une appellations qui est profondément national alors
même que l’éco est en train de s’internationaliser
- Ces expériences mené dans ces entreprises vont être intéressante mais aucune ne va survivre
aux années 90. Toutefois dans les années 2000 va émerger un type d’organisation que l’on va
appelé une entreprise patrimonial qui va emprunter dans sa construction tout un ensemble de
caractéristiques de ces 5 modèles.

I. Le modèle de spécialisation exible italienne


Benetton est née en 1965 en Vénétie
C’est un entreprise de pull over au départ de taille standard. A partir des années 80, on assiste à
un changement d’organisation.
Cette entreprise est une entreprise virtuelle ccd que ce n’est pas une entreprise classique avec
des sites de productions concentré sur un même espace.
Benetton a décidé d’éclater sa production avec une maison mère qui aura pour objectif deux
services. Tout le reste de la production est fait par des PME indépendante qui n’appartienne pas à
la maison mère. Ils interviennent progressivement au grès des besoins en fonction des appels
d’o re, elles sont concurrentes les une avec les autres.

Benetton leur propose de fabriquer des pulls standard.


On va parler de rme réseaux ou encore de district industriel. Les district industriel est un bassin
d’emploi ou des PME organisé en réseau font circulé des infos, des ressources voire de la main
d’œuvre.
La force de ces réseaux est leur réactivité et leur exibilité.
Dans les années 90, on va voir ce modèle comme innovant et comme alternatif.
Ce qui est problématique dans une entreprise classique de pull over c’est que l’on produit avec
des les de couleurs, on stock et on essaie de vendre.
Dans ce secteur particulier qui est l’habillement, dans les années 50 il va être soumis à la mode
on tombe dans « l’empire de l’éphémère »
ff
fi
fl
fi
fl
fl
fl
ffi
ffi
Ceci s’explique en particulier par la montée des niveaux de vie qui nous permet de renouveler les
modèles.
Dans un tel monde qui est train de bouger, le modèle du taylatofordist est rmal adapté est risque
d’entraînée des stocks invendus.
A n d’éviter ce problème, Benetton propose de faire tricoter des pulls avec la même couleur que
celle du mouton (écru) et pour éviter les stocks et les invendus, il va embaucher de n’embaucher
que des cadres, deux types de métier vont être mobiliser, des individus qui font du marketing, ils
vont faire une analyse de marché et deuxième chose, il besoin de chimiste, il va fabriquer des
couleurs. Benetton va s’occuper d’une seule activité productive et technique à savoir teinter les
pulls en n de chaine de production.

Il va multiplié les études de marché, les réseaux de distribution, il va anticiper les goûts à travers
les pub
L’essentiel des salariés sont des cadres supérieurs qui s’occupent principalement du
renouvellement des modèles en faisant travailler les gens du marketing et les chimistes
ensembles

C’est un véritable succès puisqu’on pense que ces une entreprises qui a su articuler innovation,
coopération et compétition. Pourtant a partir des années 90, Benetton commence a connaitre des
di cultés.
Pour deux raison ;
- arrivée de nouveaux concurrents a taille mondial qui on fait bcp d’éco d’échelle comme GAP,
Zara qui ont en plus des coûts de production bcp plus faible car la partie la plus technique de
la production est délocalisé ailleurs dans les zones à bas salaires: Turquie, Vietnam. Benetton
ne va pas résister a ça et va devoir lui aussi délocaliser une partie de sa production. Depuis es
années 2000, ce secteur est devenu totalement dérégulé car on a fabriqué deux fois plus de
vêtement en 2020 qu’en 2000 et on veut a nouveau doublé la production entre 2020 et 2030.
Aujourd'hui l’industrie de l’habillement est celle qui pollue le plus au monde après l’agriculture
et les États commencent à vouloir les réglementer.
- Jusque la le textile européen était protéger par des taxes mais en 2005, l’Europe décide de les
supprimer ce qui va plonger le secteur textile européen. Dans les Années 2000 était en train de
fermer

II. Le modèle sloanien


Alfred Sloan est un ingénieur qui intègre GM alors que celle ci est au bord de la faillite puisqu’elle
a racheté sans discernement tout un ensemble d’entreprises automobile dé citaire?
Ces entreprises se font font concurrence au sein même de GM les une avec les autres.
Sloan va avoir l’idée de clari er la stratégie et de ressentir le besoin de di érenciation des classes
dont le niveau de vie augmente. Il va proposer 5 segments de clientèles possibles, auquel il va
proposer 5 modèles de voitures.
- la voiture bon marché : la Chevrolet
- Classe moyenne …
- Jusque’à celle pour les extrêmement riche la Cadillac

Le Sloanisme c’est l’idée que la production avant de produire on doit prendre en comte la
dimension socio-culturel de la consommation proposer des gammes diversi é en fonction des
budgets et renouveler les modèles en articulant les éco d’échelles et ce qu’il va appeler les éco
de variétés.
fi
ffi
fi
fi
ff
fi
fi

Vous aimerez peut-être aussi