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Normes destinées à améliorer la qualité des

soins des enfants et des jeunes adolescents


dans les établissements de santé
Normes destinées à améliorer la qualité des
soins des enfants et des jeunes adolescents
dans les établissements de santé
Normes destinées à améliorer la qualité des soins des enfants et des jeunes adolescents dans les
établissements de santé [Standards for improving the quality of care for children and young adolescents in
health facilities]
ISBN 978-92-4-000211-1 (version électronique)
ISBN 978-92-4-000212-8 (version imprimée)
© Organisation mondiale de la Santé 2020
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Citation suggérée. Normes destinées à améliorer la qualité des soins des enfants et des jeunes adolescents
dans les établissements de santé [Standards for improving the quality of care for children and young adolescents
in health facilities]. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2020. Licence : CC BY-NC-SA 3.0 IGO.
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Table des matières

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv

Abréviations et acronymes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v

Définitions et termes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vi

1. Résumé des normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2. Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3. Cadre pour l’amélioration de la qualité des soins pédiatriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

4. Définitions et structure des normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

5. Objet et application des normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

6. Élaboration des normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

7. Références bibliographiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

Norme 1 Pratiques fondées sur données probantes et la prise


en charge des maladies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

Norme 2 Systèmes d’information sanitaire exploitables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

Norme 3 Systèmes d’orientation efficaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

Norme 4 Communication efficace et participation significative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

Norme 5 Respect, protection et exercice des droits des enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71

Norme 6 Soutien affectif et psychologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

Norme 7 Ressources humaines compétentes, motivées et compréhensives . . . . . . . . 87

Norme 8 Ressources physiques adaptées aux enfants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

Annexe 1. Participants et ordre du jour de la consultation technique


sur le cadre et les normes pour l’amélioration de la qualité des soins
pédiatriques dans les établissements de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106

Annexe 2. Participants à la consultation Delphi en ligne sur les mesures et


les indicateurs de qualité des établissements de santé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

Annexe 3. Processus en ligne d’élaboration des mesures de la qualité . . . . . . . . . . . . . . 116


Remerciements

Le département Santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent (MCA) de l’OMS est


très reconnaissant aux nombreuses personnes ayant contribué à l’élaboration du présent document.

Il convient de remercier tout spécialement les experts ayant participé en décembre 2016 à une
réunion sur un cadre et des normes de nature à améliorer la qualité des soins pédiatriques dans les
établissements, et dont la liste est présentée à l’annexe 1.

Nous témoignons notre gratitude aux 220 experts de 88 pays ayant participé à l’étude Delphi
destinée à recueillir un consensus sur les mesures de qualité, aux consultants extérieurs et aux autres
personnes ayant prêté main forte à ces travaux à diverses étapes, notamment Tamara Kaemba,
Senait Kebede et Bennett Nemser.

Les membres du personnel appartenant au groupe de travail sur la qualité des soins et au groupe
spécial interdépartements sur la qualité des services de santé et les spécialistes techniques ayant
participé à la rédaction, à l’examen et à la finalisation des déclarations et des mesures de qualité
sont les suivants: Samira Aboubaker, Per Ashorn, Bernadette Daelmans, Ornella Lincetto, Annie
Portela, Jonathon Simon, Shamim Qazi et Wilson Were, MCA; Neelam Dhingra et Shamsuzzoha
Syed, Prestation de services et sécurité; Margaret Montgomery et Michaela Pfeiffer, Santé publique
et environnement; Mwansa Nkowane, Personnels de santé; Zita Weise Prinzo, Gerardo Zamora et
Laurence Grummer-Strawn, Nutrition pour la santé et le développement; et Annabel Baddeley,
Annemieke Brands et Malgorzata Grzemska, Programme mondial de lutte contre la tuberculose.
Nous adressons aussi nos remerciements à tous les membres du personnel de l’OMS dans les
régions et les pays ayant examiné les normes et nous ont fait part de leurs observations.

Wilson Were a coordonné l’ensemble du processus, en collaboration avec les membres du personnel
du groupe de travail sur la qualité des soins.

Nous sommes reconnaissants à l’AID des États-Unis d’Amérique pour son soutien financier et au
programme pour la survie de la mère et de l’enfant, bénéficiaire d’une subvention de l’AID, pour les
services du consultant ayant participé à ces travaux.

iv
Abréviations et acronymes

CIM Classification internationale des maladies utilisée pour les statistiques de mortalité et de
morbidité

PCIME prise en charge intégrée des maladies de l’enfant

SRO sels de réhydratation orale

v
Définitions et termes

Adolescent Jeune personne âgée de 10 à 19 ans; les jeunes adolescents sont les enfants âgés
de 10 à 15 ans

Aidant Parent, membre de la famille ou autre personne qui s’occupe d’un enfant

Enfant Toute personne âgée de moins de 18 ans. Dans le présent document, « enfant »
désigne une personne de la naissance à l’âge de 15 ans

Zone des soins Zone spéciale (salle ou service) d’un établissement où sont dispensés des soins
d’urgence d’urgence et de réanimation en cas de maladie, de traumatisme ou de blessures
graves

Famille Dans le présent document, « famille » s’entend généralement comme incluant les
personnes liées par le sang, l’adoption ou le mariage et les membres du même
foyer.

Professionnel Personne qualifiée qui possède les connaissances et les compétences nécessaires
de la santé ou pour dispenser des soins de santé préventifs, curatifs, promotionnels et de
dispensateur réhabilitation de manière systématique aux personnes, aux familles ou aux
de soins de communautés. Il s’agit notamment des médecins, du personnel infirmier, des
santé sages-femmes, des pharmaciens et du personnel paramédical.

Nourrisson Enfant âgé de moins d’un an

Hôpital Hôpital ou établissement dispensant des consultations internes et externes,


de niveau dont le personnel est composé principalement de praticiens généralistes, avec
primaire quelques services spécialisés, notamment de médecine interne, d’obstétrique/
gynécologie, de pédiatrie et de chirurgie générale; des services de laboratoire
limités; comptant de 30 à 200 lits; et souvent désigné comme un « hôpital de
district » ou « de premier recours »

Norme Déclaration d’ordre général sur les prestations escomptées pour dispenser des
soins de qualité aux enfants et aux adolescents

Mesure de Critère servant à évaluer, mesurer et surveiller la qualité des soins telle que
qualité décrite dans une déclaration de qualité

Déclaration de Énoncé succinct d’un aspect prioritaire d’une norme qui décrit ce qui est requis
qualité pour dispenser des soins d’une qualité mesurable aux enfants et aux adolescents

vi
1. Résumé des normes

Ces normes relatives à la qualité des soins pédiatriques dans les établissements de santé font partie des
orientations normatives destinées à améliorer la qualité des soins de santé de la mère, du nouveau-
né, de l’enfant et de l’adolescent. Compte tenu de l’importance de la continuité des soins à toutes
les étapes de la vie et de la prestation des services (1), les présentes normes sont fondées sur les
Standards pour l’amélioration de la qualité des soins maternels et néonatals dans les établissements de
santé (2), pendant le travail, l’accouchement et la période postnatale immédiate. Elles sont inspirées
des recommandations, orientations et meilleures pratiques internationales pour les soins des enfants
et des jeunes adolescents approuvées par le Comité d’examen des orientations de l’OMS.

La présente publication a pour objet de faire en sorte que les soins dispensés dans les établissements de
santé à tous les enfants, notamment aux jeunes adolescents, soient fondés sur des données factuelles,
sûrs, efficaces, prodigués en temps opportun, économiques, équitables et adaptés à leur âge et à leur
niveau de développement. Les normes ont été élaborées dans le meilleur intérêt des enfants, compte
tenu du fait que leurs exigences diffèrent de celles des adultes, et de façon à garantir le respect de
leur droit à des soins de santé de qualité. Les normes sont applicables dans tous les établissements
dispensant des soins de santé aux enfants et aux adolescents.

NORME 1.
Chaque enfant bénéficie de soins et d’une prise en charge des
maladies fondés sur des données probantes, conformément
aux directives de l’OMS
Déclaration de qualité 1.1 Tous les enfants font l’objet d’un triage destiné à évaluer rapidement les signes
d’urgence et de priorité et à déterminer si une réanimation est nécessaire et ils
reçoivent les soins appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.2 Tous les nourrissons malades, notamment les petits nouveau-nés, sont soumis à une
évaluation approfondie afin d’établir s’ils présentent une infection bactérienne grave
et ils reçoivent les soins appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.3 Tous les enfants présentant une toux ou des difficultés respiratoires sont évalués,
classés et examinés correctement et ils reçoivent les soins appropriés et/ou des
antibiotiques en cas de pneumonie, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.4 Tous les enfants atteints de diarrhée sont évalués et classés correctement et ils
reçoivent une réhydratation et les soins appropriés, notamment le maintien de
l’allaitement maternel, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.5 Tous les enfants fébriles sont évalués, classés et examinés correctement et ils
reçoivent les soins appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.6 Tous les nourrissons et les jeunes enfants font l’objet d’une évaluation portant sur la
croissance, l’allaitement au sein et la nutrition, et les aidants reçoivent un soutien et
des conseils appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.7 Tous les enfants exposés au risque de malnutrition aiguë et d’anémie sont évalués
et classés correctement et ils reçoivent les soins appropriés, conformément aux
recommandations de l’OMS.

2
Déclaration de qualité 1.8 Tous les enfants exposés au risque de tuberculose et/ou d’infection à VIH sont
évalués et examinés correctement et ils bénéficient d’une prise en charge
appropriée, conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.9 Tous les enfants font l’objet d’une évaluation et d’un contrôle de leur statut vaccinal
et ils reçoivent les vaccinations appropriées, conformément aux recommandations
du programme élargi de vaccination de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.10 Tous les enfants présentant des affections chroniques reçoivent les soins appropriés ; les
enfants et leurs familles sont informés sur leur maladie et soutenu dans l’amélioration
optimale de leur santé, leur développement et leur qualité de vie.
Déclaration de qualité 1.11 Tous les enfants font l’objet d’un examen pour détecter des signes de maltraitance,
notamment un défaut de soins ou des actes de violence, et ils reçoivent les soins
appropriés.
Déclaration de qualité 1.12 Tous les enfants nécessitant une prise en charge chirurgicale font l’objet d’un
examen destiné à dépister les urgences et les traumatismes et ils reçoivent les soins
chirurgicaux appropriés.
Déclaration de qualité 1.13 Tous les enfants malades, notamment les plus gravement atteints, font l’objet d’un
suivi adéquat et de réévaluations périodiques et ils reçoivent des soins de soutien,
conformément aux recommandations de l’OMS.
Déclaration de qualité 1.14 Tous les enfants reçoivent des soins prodigués avec les précautions d’usage
destinées à prévenir les infections associées aux soins de santé.
Déclaration de qualité 1.15 Tous les enfants sont protégés contre les pratiques inutiles ou préjudiciables
pendant les soins.

NORME 2.
Le système d’information sanitaire assure la collecte, l’analyse
et l’utilisation des données de façon à permettre l’adoption
rapide des mesures appropriées pour améliorer les soins de
tous les enfants.
Déclaration de qualité 2.1 Chaque enfant a un dossier médical complet, exact, normalisé, à jour, qui est
accessible pendant toute la durée des soins, à sa sortie de l’établissement de santé
et pendant le suivi.
Déclaration de qualité 2.2 Chaque établissement de santé dispose d’un mécanisme efficace de collecte,
d’analyse et d’utilisation des données qui fait partie de ses activités de suivi des
résultats et d’amélioration de la qualité.
Déclaration de qualité 2.3 Chaque établissement de santé dispose d’un mécanisme de collecte, d’analyse et de
suivis sur les services dispensés et sur la perception qu’ont les enfants et leur famille
des soins reçus.

NORME 3.
Chaque enfant présentant une ou plusieurs maladie(s) dont
la prise en charge efficace ne peut être assurée avec les
ressources disponibles bénéficie d’une orientation appropriée
en temps voulu, avec un suivi continu des soins.
Déclaration de qualité 3.1 Chaque enfant nécessitant une orientation reçoit les soins préalables appropriés, et
la décision de le transférer est prise sans délai.
Déclaration de qualité 3.2 Chaque enfant nécessitant une orientation reçoit des soins rapides et coordonnés, il
est transféré conformément à un plan destiné à assurer une continuité de soins.

3
Déclaration de qualité 3.3 Pour chaque enfant transféré ou réorienté dans un même établissement de santé ou
d’un établissement à un autre, un échange et des retours d’informations appropriés
ont lieu entre les personnels soignants concernés.

NORME 4.
La communication avec les enfants et leur famille est efficace,
assortie d’une participation significative, et elle répond à
leurs besoins et préférences.
Déclaration de qualité 4.1 Tous les enfants et leurs aidants sont informés de manière efficace sur la maladie
et les soins des enfants, de sorte qu’ils comprennent la maladie et le traitement
nécessaire et peuvent y faire face.
Déclaration de qualité 4.2 Tous les enfants et leurs aidants bénéficient de soins coordonnés, grâce à un
échange d'informations claires et précises entre les professionnels de la santé et les
services sociaux concernés et les autres membres du personnel.
Déclaration de qualité 4.3 Tous les enfants et leurs aidants peuvent participer activement aux soins de l’enfant,
à la prise de décisions, au droit à un consentement éclairé et aux choix en la matière
selon l’évolution de leurs capacités.
Déclaration de qualité 4.4 Tous les enfants et leurs aidants bénéficient de conseils appropriés et d’une
éducation sanitaire, en fonction de leurs capacités, concernant la maladie en cours
et la promotion de la santé et du bien-être de l’enfant.

NORME 5.
Les droits de tous les enfants, sans aucune discrimination,
sont respectés, protégés et exercés à tout moment pendant
les soins.
Déclaration de qualité 5.1 Tous les enfants, sans aucune sorte de discrimination, sont habilités à accéder aux
services de soins de santé.
Déclaration de qualité 5.2 Tous les enfants et leurs aidants sont sensibilisés au droit de l’enfant à la santé et
aux soins de santé et informés sur ce sujet.
Déclaration de qualité 5.3 Tous les enfants et leurs aidants sont traités avec respect et dignité, et leur droit à
l’intimité et à la confidentialité est respecté.
Déclaration de qualité 5.4 Tous les enfants sont protégés contre toute violation de leurs droits fondamentaux,
contre les violences physiques ou mentales, les traumatismes, les mauvais
traitements, le défaut de soins et toute autre forme de maltraitance.
Déclaration de qualité 5.5 Tous les enfants ont accès à une alimentation sûre et suffisante, adaptée à leur âge
et à leur état de santé pendant leurs soins dans un établissement de santé.

NORME 6.
Tous les enfants et leur famille bénéficient d’un soutien
pédagogique, affectif et psychosocial qui tient compte de leurs
besoins et renforce leurs capacités.
Déclaration de qualité 6.1 Tous les enfants ont le droit d’être avec leurs aidants, et le rôle des aidants
est reconnu et encouragé à tout moment pendant les soins, notamment leur
cohabitation avec l’enfant pendant son hospitalisation.

4
Déclaration de qualité 6.2 Tous les enfants et leur famille bénéficient d’un soutien psychologique adapté à
leurs besoins, incluant des possibilités de jeu et d’apprentissage de nature à stimuler
et renforcer leurs capacités.
Déclaration de qualité 6.3 Chaque enfant est systématiquement évalué afin de mesurer la douleur et
les symptômes de détresse et il bénéficie d’une prise en charge appropriée,
conformément aux recommandations de l’OMS.

NORME 7.
Pour chaque enfant, du personnel compétent, motivé et
compréhensif est disponible à tout moment pour dispenser les
soins courants et prendre en charge les affections courantes
de l’enfance.
Déclaration de qualité 7.1 Tous les enfants et leur famille ont accès à tout moment à des professionnels de la
santé et du personnel de soutien en nombre suffisant pour les soins courants et la
prise en charge des maladies de l’enfance.

Déclaration de qualité 7.2 Les professionnels de la santé et le personnel de soutien ont les compétences
appropriées pour satisfaire aux besoins sanitaires, psychologiques et culturels des
enfants et à leurs besoins en matière de développement et de communication.

Déclaration de qualité 7.3 Chaque établissement de santé est doté d’une gestion dynamique qui élabore, met
en œuvre et suit collectivement les politiques et les droits juridiques appropriés et
qui encourage une amélioration continue de la qualité.

NORME 8.
L’établissement de santé a un environnement physique
approprié, accueillant pour les enfants, est équipé de systèmes
d’alimentation en eau, d’assainissement, de gestion des
déchets, d’approvisionnement en énergie adéquats, possède
des médicaments, des fournitures et du matériel médical
en quantité suffisante pour les soins courants et la prise en
charge des affections courantes de l’enfance
Déclaration de qualité 8.1 Les enfants sont soignés dans un environnement physique bien tenu, sûr, doté
d’un approvisionnement énergétique suffisant et conçu, équipé et décoré de façon
appropriée à leurs besoins et préférences et adapté à leur âge.
Déclaration de qualité 8.2 Les installations d’alimentation en eau et d’assainissement, pour la propreté
des mains et l’élimination des déchets sont adaptées aux enfants et facilement
accessibles, en bon état de marche, fiables, sûres et suffisantes pour satisfaire aux
besoins des enfants, des aidants et du personnel.
Déclaration de qualité 8.3 Du matériel adaptés aux enfants et à leur âge, conçu pour répondre aux besoins
des enfants en matière de soins médicaux, d’apprentissage, de loisirs et de jeu, est
disponibles à tout moment.
Déclaration de qualité 8.4 Un stock suffisant de médicaments et de fournitures médicales adaptés aux
enfants est disponible pour les soins courants et la prise en charge des maladies et
affections aiguës et chroniques de l’enfance.

5
2. Introduction

Au cours de ces vingt dernières années, de nombreux pays ont considérablement progressé sur
la voie de la réalisation des objectifs 4 et 5 du Millénaire pour le développement, notamment
en augmentant les interventions en faveur de la santé de la mère et de l’enfant (3,4). Malgré ces
progrès, on estime à 6,6 millions le nombre d’enfants et de jeunes adolescents morts en 2016 (5,6
millions d’enfants de moins de 5 ans et 1 million d’enfants âgés de 5 à 14 ans), pour la plupart de
causes évitables (5). Les femmes accouchant maintenant le plus souvent dans des établissements
de santé, et les enfants ayant davantage accès aux services de santé, l’attention peut être axée
sur l’amélioration de la qualité des services destinés aux femmes et aux enfants (6). La mauvaise
qualité des services et des soins réduit l’efficacité des interventions et accroît les risques d’infections
nosocomiales, d’incapacités à vie et de décès dus à des complications et des causes évitables (7).
Aussi, la réalisation de l’ambitieux objectif 3 de développement durable nécessitera une couverture
sanitaire universelle avec des services de qualité d’un coût abordable pour les femmes et les enfants,
conformément à la stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de l’adolescent
(2016–2030) (8–10).

En 2015, l’OMS a fait de l’amélioration de la qualité des soins des femmes et des enfants une priorité
pour réduire les décès évitables de mères et d’enfants. Elle a ainsi conçu un projet d’avenir dans lequel
« chaque mère et chaque nouveau-né reçoivent des soins de qualité pendant toute la grossesse,
l’accouchement et la période postnatale » (11). Pour permettre à ce projet de se matérialiser, un cadre
pour la qualité des soins et des normes applicables aux soins (Standards pour l’amélioration de la qualité
des soins maternels et néonatals dans les établissements de santé) a été publié en 2016 (2). La première
série de normes applicables aux soins couvrait la prise en charge courante des complications pendant
le travail, l’accouchement et la période postnatale immédiate, notamment pour les petits nouveau-nés,
au cours de la première semaine de vie. Plusieurs ensembles de normes seront publiés pour les besoins
du projet plus large dans lequel « chaque femme, chaque enfant et chaque adolescent reçoivent des
soins de qualité tout au long de la chaîne des soins », comme défini dans la stratégie mondiale.

Cette deuxième série de normes est destinée à améliorer la qualité des soins des enfants (âgés de
0 à 15 ans) dans les établissements de santé, reconnaissant que leurs besoins sanitaires, physiques,
psychosociaux, culturels, de croissance et de communication diffèrent de ceux des adultes. Les
présentes normes ont été établies dans l’intérêt supérieur des enfants et des jeunes adolescents,
de façon à sˊassurer que leurs besoins particuliers soient satisfaits et que les risques auxquels ils
sont exposés pendant la prestation de services de santé soient réduits au minimum. Les normes
décrivent ce qui est attendu pour que soient respectés les droits des enfants : des établissements
et des services de santé adaptés aux enfants, aux adolescents et aux familles ; des soins cliniques
fondés sur l’expérience; la disponibilité de matériel approprié spécialement adapté aux enfants
et aux adolescents; du personnel compétent convenablement formé. Les normes incluent des
mesures que doivent prendre les établissements de santé pour faciliter la mise en œuvre, le suivi
des améliorations et le contrôle des résultats.

6
3. Cadre pour l’amélioration de la
qualité des soins pédiatriques

Le cadre a pour objectif d’assurer la prestation des soins particuliers dont ont besoin les enfants
jusqu’à l’âge de 15 ans (nourrissons, enfants et jeunes adolescents) (Fig. 1). Il tient compte du droit
des enfants à la santé et il reconnaît que leurs besoins sanitaires et physiques, psychosociaux, de
croissance et de communication sont différents de ceux des adultes. Les huit domaines du cadre
concernant la qualité des soins de la mère et du nouveau-né ont été modifiés pour représenter les
intérêts supérieurs des enfants et leur droit à la santé (9). Les domaines liés à la prestation des soins
garantissent que les soins fournis sont axés sur l’enfant, l’adolescent et la famille, et les domaines
liés à l’expérience des soins ont été modifiés pour garantir aux enfants le respect, la protection et
le bénéfice d’un soutien psychologique ainsi peuvent-ils véritablement participer selon l’évolution
de leurs capacités.

Fig. 1. Cadre pour l’amélioration de la qualité des soins pédiatriques

Système de santé

Qualité des soins

Prestation des soins Expérience des soins


1. Pratiques fondées sur l’données probantes 4. Communication efficace et participation
pour les soins routiniers des enfants et la véritable
prise en charge des maladies
5. Respect, protection et exercice des droits
2. Systèmes d’information sanitaire exploitables des enfants
3. Systèmes d’orientation efficaces 6. Soutien affectif et psychologique

7. Ressources humaines compétentes, motivées, compréhensives

8. Ressources physiques essentielles adaptées aux enfants et aux adolescents

Résultats individuels et au niveau de l’établissement

Couverture des pratiques essentielles Résultats axés sur l’enfant et sur la famille

Résultats sanitaires

7
Les huit domaines reflètent les priorités liées à l’évaluation, à l’amélioration et au suivi de la qualité
des soins dans le système de santé pour influencer et orienter la conception, la planification et la
prestation de services de soins de qualité aux enfants et aux adolescents. Les domaines sont répartis
en trois grandes catégories qui influent sur les soins et les résultats souhaités – prestation des soins
(domaines 1 à 3), expérience des soins (4 à 6) et disponibilité de ressources adaptées aux enfants et
aux adolescents (7 et 8). Les domaines inclus dans le cadre sont les suivants :
1. pratiques fondées sur données probantes pour les soins routiniers des enfants et la prise en
charge des maladies ;
2. systèmes d’information sanitaire exploitables ;
3. systèmes d’orientation efficaces ;
4. communication efficace et participation véritable ;
5. respect, protection et exercice des droits des enfants ;
6. soutien affectif et psychologique ;
7. ressources humaines compétentes, motivées, compréhensives ; et
8. ressources physiques essentielles adaptées aux enfants et aux adolescents.

Le cadre propose une approche stratégique de l’amélioration de la qualité des soins à tous les niveaux
du système de santé destinée à encourager la pérennisation d’une culture de qualité, à garantir des
soins sûrs et efficaces axés sur l’enfant, l’adolescent et la famille. Si l’accent est mis d’abord sur les soins
dispensés dans les établissements de santé, les familles et les communautés joueront un rôle essentiel
en exigeant la qualité et en prenant en charge leur propre santé. C’est pourquoi la participation de
la communauté est un aspect important, qui sera traité de façon exhaustive dans une publication
ultérieure sur la qualité des normes applicables aux soins dans la communauté.

8
4. Définitions et structure des
normes

La qualité des soins est la mesure dans laquelle les services de soins de santé dispensés aux particuliers
et aux patients améliorent les résultats sanitaires souhaités. À cette fin, les soins de santé doivent être
sûrs, efficaces, dans les délais, économiques, équitables et axés sur la personne (12).

Les normes relatives aux soins décrivent en termes généraux les prestations attendues pour la
fourniture de soins de qualité aux enfants et aux adolescents dans chacun des domaines du cadre.
Chaque norme comprend deux éléments principaux : les déclarations de qualité et les mesures de
qualité (d’après les normes de qualité du National Institute for Health and Care Excellence quality
standards) (13) (Fig. 2).

Les « déclarations de qualité » consistent en un bref énoncé des priorités pour l’amélioration de la
qualité des soins des enfants et des adolescents.

Les « mesures de qualité » sont les critères utilisés pour évaluer, mesurer et surveiller la qualité des
soins telle que décrite dans la déclaration de qualité, en termes de ressources, de processus et de
résultats, ainsi définis :
– ressources : ce qui doit être disponible pour permettre la prestation des soins souhaités
(ressources physiques, ressources humaines, politiques, orientations) ;
– processus ou produit : le processus de soins souhaité a-t-il été mis en œuvre comme
escompté ; et
– résultats : les effets de la prestation ou de l’expérience des soins sur les résultats sanitaires
et axés sur les personnes.

Fig. 2. Structure des normes

Huit normes : une par domaine du


cadre pour la qualité des soins

Trois déclarations de qualité ou


plus par norme

Plusieurs mesures des


ressources, du produit et des
résultats par déclaration de
qualité

9
5. Objet et application des normes

Les normes relatives aux soins sont un moyen auquel pourront avoir recours les responsables de
l’élaboration des politiques, les professionnels des soins de santé, les responsables de la planification
des services de santé, les administrateurs de programme, les autorités de réglementation et les
organismes professionnels ou les partenaires techniques associés à la prestation des soins pour
planifier et assurer la qualité de la prestation des services de santé. Sans remplacer les orientations
cliniques, elles donnent des indications sur les conditions exigées pour dispenser des soins de
qualité dans les établissements de santé. Les normes habilitent les équipes locales à travailler de
manière efficace aux fins d’une amélioration constante de la qualité dans le domaine de la santé de
l’enfant et de l’adolescent.

Les normes satisfont aux intérêts supérieurs des enfants dans la mesure où elles reconnaissent leurs
besoins particuliers et sˊappliquent à tous les établissements de santé qui dispensent des soins aux
enfants. Elles sˊappuient sur les normes relatives aux soins des mères et des nouveau-nés jusqu’à
une semaine de vie et sur les normes relatives aux soins des adolescents âgés de 10 à 19 ans (2,14).
Elles incluent les pratiques fondées sur l’données probantes pour la prévention et la prise en charge
des affections courantes de l’enfance énoncées dans la prise en charge intégrée des maladies de
l’enfant (PCIME) et des problèmes courants chez les enfants plus âgés et les jeunes adolescents
(15,16). La plupart des maladies infectieuses figurent encore au nombre des principales causes de
décès des enfants jusqu’à l’âge de 15 ans, sˊajoutant aux problèmes tels que les traumatismes, les
maladies non transmissibles et les maladies chroniques (5,17,18). Les normes ne sont cependant
pas exhaustives car elles ne couvrent pas les anomalies congénitales, le développement au cours
de la petite enfance, l’obésité de l’enfant et certains problèmes propres aux adolescents, qui feront
l’objet de publications ultérieures.

Les huit normes sont présentées après une description du cadre pour l’amélioration de la qualité
et de l’expérience des soins pédiatriques. Les ressources dont doivent disposer les systèmes de
santé sont examinées dans des sections ultérieures. Les normes fournissent des orientations pour
l’élaboration de normes et de protocoles nationaux applicables aux soins et pour l’organisation et
la planification des services et des ressources nécessaires (médicaments et fournitures essentiels,
matériel et ressources humaines, par exemple). Les mesures définissent aussi les éléments qui
peuvent être contrôlés et surveillés pour évaluer les résultats.

Les normes ont pour objectif d’aider les usagers à :


• déterminer les attentes et les ressources nécessaires pour la prestation de services de qualité
efficaces aux enfants et aux adolescents dans les établissements de santé;
• définir les priorités pour l’amélioration de la qualité des soins des enfants et des adolescents
dans les établissements de santé;
• définir les meilleures pratiques qui favoriseront l’amélioration de la qualité des soins;
• fournir les bases qui serviront à évaluer, contrôler et suivre les améliorations de la qualité des
soins aux fins de l’accréditation d’un établissement ou de l’octroi de récompenses pour les
résultats obtenus; et
• optimiser les résultats obtenus par les personnes à titre individuel et les établissements.

L’obtention des résultats souhaités nécessitera l’adaptation des normes aux contextes locaux pour
assurer qu’elles sˊappliquent aux niveaux des soins dans le réseau national des établissements de santé.

10
6. Élaboration des normes

Les normes relatives aux soins pédiatriques sont inspirées des normes pour les soins de la mère et
du nouveau-né (2). Les normes et les déclarations de qualité correspondantes ont été conçues par
un groupe de travail pluridisciplinaire de l’OMS composé de cliniciens et d’autres dispensateurs de
soins de santé et de spécialistes de la qualité des soins et des droits de l’enfant, avec la participation
de groupes de sensibilisation aux soins des patients.

6.1 Déclarations de qualité


Une liste de normes, orientations et recommandations existantes concernant les meilleures pratiques de
soins de santé des enfants et des adolescents a d’abord été établie à l’issue d’une recherche documentaire
et d’une revue de la littérature. Pour combler les éventuelles lacunes, de nouvelles normes ont été rédigées
sur la base des orientations actuelles et approuvées par le groupe de travail. Les normes proposées ont
été diffusées aux experts pour qu’ils les examinent et formulent des observations et elles ont ensuite été
affinées et intégrées par le groupe de travail avant leur adoption finale en décembre 2016 lors d’une
consultation d’experts destinée à recueillir un consensus.

6.2 Élaboration des mesures de qualité


Les mesures de qualité ont été fondées sur le modèle utilisé pour les normes relatives aux soins de la mère
et du nouveau-né (9). Une revue semi-systématique a permis d’établir une liste d’éventuelles mesures.
À défaut de mesures satisfaisantes pour une déclaration de qualité particulière, de nouvelles mesures
ont été formulées et adoptées par le groupe de travail. Les experts dans chaque domaine ont vérifié la
cohérence et l’exhaustivité de la liste, qui a ensuite été largement diffusée pour examen et observations
dans le cadre d’un processus Delphi en ligne incluant deux étapes (voir l’annexe 2).

Lors de la première étape, 222 des 296 experts invités (75%) de 92 pays ont fourni des informations
en retour et formulé des observations sur la clarté et l’adéquation et proposé des mesures
supplémentaires (voir l’annexe 3). Les mesures ont ensuite été affinées et des mesures supplémentaires
ont été formulées par le groupe de travail compte tenu des retours d’informations. Pour recueillir
un consensus sur les mesures et définir d’éventuels indicateurs, la liste des mesures affinées a été
diffusée dans le cadre d’une deuxième étape du processus Delphi, au cours duquel les 222 personnes
interrogées lors de la première étape ont été invitées à classer les mesures sur la base de critères
prédéfinis (voir l’annexe 3). Sur les 191 personnes invitées à participer à la deuxième étape, 136 (71%)
ont répondu (85 sur les mesures concernant la prestation des soins, 34 sur les mesures concernant la
prestation et l’expérience des soins et 17 sur les mesures concernant l’expérience des soins).

Ce classement a été utilisé pour calculer le score moyen, ou score « intermédiaire », de chacune des
mesures de qualité pour chaque critère, soit la somme de tous les scores pour un critère divisée par
le nombre de personnes ayant répondu (à l’exception des réponses en blanc) (voir l’annexe 2). Les
scores moyens calculés ont été pondérés pour classer les mesures liées aux ressources, aux produits
et aux résultats pour chaque déclaration. La moyenne des cinq scores intermédiaires a été calculée
pour obtenir le score final et établir le rang de priorité de chaque mesure de qualité en additionnant
les scores intermédiaires de cette mesure pour les cinq critères, en divisant le résultat par 5 et en le
présentant comme un pourcentage. Les mesures classées en tête sont d’éventuels indicateurs de la
qualité des soins. Ceux-ci seront définis et validés dans le cadre d’une étude de faisabilité, et la liste
finale des indicateurs sera publiée dans un autre document consacré aux indicateurs pour le suivi de la
qualité des soins de la mère, du nouveau-né et de l’enfant.

11
7. Références bibliographiques

1. Kerber KJ, de Graft-Johnson JE, Bhutte ZA, Okong P, Starrs A, Lawn JE. Continuum of care for maternal,
newborn, and child health: from slogan to service delivery. Lancet. 2007;370:1358–69.
2. Standards pour l’amélioration de la qualité des soins maternels et néonatals dans les établissements
de santé. Genève: Organisation mondiale de la Santé; 2016 (http://www.who.int/maternal_child_
adolescent/documents/improving-maternal-newborn-care-quality/en/, consulté le11 décembre 2017).
3. Rapport 2015 sur les objectifs du Millénaire pour le développement. New York (NY): Nations Unies;
2015 (http://www.un.org/millenniumgoals/2015_MDG_Report/pdf/MDG%202015%20rev%20
%28July%201%29.pdf, consulté le 11 décembre 2017).
4. WHO, UNICEF, UNFPA, The World Bank, United Nations Population Division. Trends in maternal mortality:
1990 to 2013. Genève: Organisation mondiale de la Santé; 2014 (http://www.who.int/reproductivehealth/
publications/monitoring/maternal-mortality-2013/en/, consulté le 11 décembre 2017).
5. UNICEF, WHO, World Bank, UN-DESA Population Division. Levels & trends in child mortality report
2017. Estimates developed by the UN Inter-Agency Group for Child Mortality Estimation. Genève:
Fonds des Nations Unies pour l’enfance; 2017 (http://childmortality.org/files_v21/download/IGME%20
report%202017%20child%20mortality%20final.pdf, consulté le 11 décembre 2017).
6. OMS (Organisation mondiale de la Santé). State of inequality: Reproductive, maternal, newborn and
child health. Genève: OMS; 2015. (http://www.who.int/gender-equity-rights/knowledge/state-of-
inequality/en/, consulté le 12 février 2018).
7. Austin A, Langer A, Salam RA, Lassi ZS, Das JK, Bhutta ZA. Approaches to improve the quality of
maternal and newborn health care: an overview of the evidence. Reprod Health. 2014;11(Suppl 2):S1.
8. Nations Unies, Assemblée générale, Soixante-neuvième session. Document A/69/L.85 Annexe.
Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030. New York (NY):
Nations Unies; 2015:2–34.
9. Chaque femme chaque enfant. Stratégie mondiale pour la santé de la femme, de l’enfant et de
l’adolescent 2016–2030. Genève: Organisation mondiale de la Santé; 2016 (http://www.who.int/life-
course/partners/global-strategy/global-strategy-2016-2030/en/, consulté le 11 décembre 2017).
10. Cinquante-Huitième Assemblée mondiale de la Santé. Résolution WHA58.33. Le financement durable
de la santé, la couverture universelle et les systèmes de sécurité sociale. Genève: Organisation
mondiale de la Santé; 2005.
11. Tunçalp Ö, Were WM, MacLennan C, Oladapo OT, Gülmezoglu AM, Bahl R et al. Quality of care for
pregnant women and newborns – the WHO vision. Br J Obstet Gynaecol. 2015;122:1045–9.
12. Quality of care: a process for making strategic choices in health systems. Genève: Organisation
mondiale de la Santé; 2006 (http://www.who.int/management/quality/assurance/QualityCare_B.Def.
pdf?ua=1, consulté le 11 décembre 2017).
13. National Institute for Health and Care Excellence. London (https://www.nice.org.uk/standards-and-
indicators consulté le 24 juin 2016).
14. Normes mondiales pour la qualité des services de santé destinés aux adolescents. Genève:
Organisation mondiale de la Santé; 2015 (http://www.who.int/maternal_child_adolescent/documents/
global-standards-adolescent-care/en/, consulté le 11 décembre 2017).
15. Integrated management of childhood Illness. Chart booklet. Genève: Organisation mondiale de la
Santé; 2014 (http://www.who.int/maternal_child_adolescent/documents/IMCI_chartbooklet/en/,
consulté le 11 décembre 2017).
16. Mémento de soins hospitaliers pédiatriques: prise en charge des affections courantes de l’enfance.
2ème édition. Genève: Organisation mondiale de la Santé; 2015 (http://www.who.int/maternal_child_
adolescent/documents/child_hospital_care/en/, consulté le 11 décembre 2017).
17. Were WM, Daelmans B, Bhutta Z, Duke T, Bahl R, Boschi-Pinto C et al. Children’s health priorities and
interventions. BMJ 2015;351:h4300.
18. Liu L, Oza S, Hogan D, Perin J, Rudan I, Lawn JE et al. Global, regional, and national causes of child
mortality in 2000–13, with projections to inform post-2015 priorities: an updated systematic analysis.
Lancet. 2015;385:430–40.

12
NORME
AUX SOI
PÉDIATR
Thème : Prestation des soins

Norme Norme Norme

1 Chaque enfant bénéficie


de soins et d’une prise en
charge des maladies qui
sont fondés sur des données
2 Le système d’information
sanitaire assure la collecte,
l’analyse et l’utilisation des
données de façon à permettre
3 Chaque enfant présentant
une ou plusieurs maladie(s)
dont la prise en charge
efficace ne peut être assurée
probantes, conformément aux l’adoption rapide de mesures avec les ressources disponibles
directives de l’OMS. appropriées pour améliorer les bénéficie d’une orientation
soins de tous les enfants. appropriée en temps voulu, avec
un suivi continu des soins.

14
Les normes placent les enfants et les adolescents au Thème : Ressources
centre des soins en améliorant à la fois la prestation
des soins de santé et l’expérience qu’ont les du système de santé
patients des soins de santé. Elles sont un élément
crucial du renforcement des systèmes de santé.
Elles défendent le droit des enfants à la santé ;
le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant est la
principale considération dans tous les services de
soins de santé dispensés. Les soins dispensés aux
enfants et aux adolescents lors de la prestation des Norme
services de santé doivent satisfaire aux normes les
plus élevées possible. 8 L’établissement de santé a un
environnement physique approprié,
accueillant pour les enfants, est
équipé de systèmes d’alimentation en eau,
Les normes reposent sur les huit domaines du cadre d’assainissement, de gestion des déchets,
pour l’amélioration de la qualité des soins pédiatriques d’approvisionnement en énergie adéquats,
possède des médicaments, des fournitures
et elles concernent les problèmes les plus courants
et du matériel médical en quantité
qui touchent la qualité des soins des enfants et des suffisante pour les soins courants et la
adolescents dans les établissements de santé.

ES RELATIVES
prise en charge des affections courantes
de l’enfance.

INS
RIQUES
Norme

7
Pour chaque enfant, du
personnel compétent, motivé
et compréhensif est disponible
à tout moment pour dispenser les
soins courants et prendre en charge
les affections courantes de l’enfance.

Thème : Expérience des soins

Norme Norme Norme

4 La communication avec
les enfants et leur famille
est efficace, assortie
d’une réelle participation, et elle
5 Les droits de tous
les enfants, sans
discrimination, sont
respectés, protégés et exercés à
6 Tous les enfants et leur
famille bénéficient d’un
soutien pédagogique,
affectif et psychosocial qui
répond à leurs besoins et leurs tout moment pendant les soins. tient compte de leurs besoins
préférences. et renforce leurs capacités.

15
NORME 1
PRATIQUES FONDÉES
SUR DONNÉES
PROBANTES ET LA
PRISE EN CHARGE DES
MALADIES

Norme 1 : Chaque enfant bénéficie de soins et d’une


prise en charge des maladies fondés sur données
probantes, conformément aux directives de l’OMS.

Vue d’ensemble
L’objectif de cette norme est de garantir à tous les enfants et adolescents des soins fondés sur
des bases factuelles et dispensés dans leur intérêt supérieur. La norme aide les professionnels
des soins de santé à dispenser des soins de qualité aux enfants et aux adolescents qui se
présentent dans les établissements de santé. Cela comprend les soins courants, une évaluation
appropriée avec une reconnaissance précoce des signes d’urgence (signes généraux de danger)
et la prise en charge appropriée des affections courantes. Bien que de nombreuses affections
requièrent une attention particulière, ces normes ne s’appliquent qu’aux affections prioritaires
associées à une morbidité et une mortalité élevée chez les enfants de 0 à 15 ans présents
dans les établissements de santé. Les domaines prioritaires ne couvrent pas les anomalies
congénitales, développement de la petite enfance, l’obésité infantile ou certains problèmes de
l’adolescence, qui seront abordés séparément dans les normes suivantes.

Le champ et domaines prioritaires identifiés pour les soins factuels comprennent :


• soins d’urgence
• gestion des maladies de l’enfance communes
– infections bactériennes graves chez les jeunes enfants
– pneumonie et respiration sifflante
– diarrhée
– causes courantes de maladies fébriles chez l’enfant
– malnutrition aiguë
– états chroniques courants chez l’enfant (par ex. maladies respiratoires chroniques,
tuberculose, infection à VIH, maladies cardiaques et diabètes).
– Urgences chirurgicales et blessures

17
• Alimentation chez le nourrisson et le jeune enfant ;
• la vaccination de routine.

La prise en charge appropriée de ces affections réduira sensiblement le nombre des décès
évitables et contribuera au bien-être général des enfants. Les soins seront dispensés dans l’intérêt
supérieur de l’enfant. Le droit de l’enfant à la santé prévaut ainsi sur les considérations parentales
et économiques, pour que l’enfant reçoive des soins appropriés. Au-delà de la prise en charge
des maladies, les dispensateurs de soins de santé tiendront compte des incidences sur la santé, le
développement et le bien-être de l’enfant en général ainsi que des effets à court et à long terme
sur leur vie et celle des parents et des aidants, et d’autres éléments qui sont pertinents et propres
à chaque enfant et chaque famille.

Déclarations de qualité
1.1 Tous les enfants font l’objet d’un triage destiné à évaluer rapidement les signes d’urgence et de priorité
et à déterminer si une réanimation est nécessaire et ils reçoivent les soins appropriés, conformément
aux recommandations de l’OMS.
1.2 Tous les nourrissons malades, notamment les petits nouveau-nés, sont soumis à une évaluation
approfondie destinée à établir s’ils présentent une infection bactérienne grave et ils reçoivent les soins
appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
1.3 Tous les enfants présentant une toux ou des difficultés respiratoires sont évalués, classés et examinés
correctement et ils reçoivent les soins appropriés et/ou des antibiotiques en cas de pneumonie,
conformément aux recommandations de l’OMS.
1.4 Tous les enfants atteints de diarrhée sont évalués et classés correctement et ils reçoivent une
réhydratation et les soins appropriés, notamment le maintien de l’allaitement maternel, conformément
aux recommandations de l’OMS.
1.5 Tous les enfants fébriles sont évalués, classés et examinés correctement et ils reçoivent les soins
appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
1.6 Tous les nourrissons et les jeunes enfants font l’objet d’une évaluation portant sur la croissance,
l’allaitement au sein et la nutrition, et les aidants reçoivent un soutien et des conseils appropriés,
conformément aux recommandations de l’OMS.
1.7 Tous les enfants exposés au risque de malnutrition aiguë et d’anémie sont évalués et classés
correctement et ils reçoivent les soins appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.
1.8 Tous les enfants exposés au risque de tuberculose et/ou d’infection à VIH sont évalués et examinés
correctement et ils bénéficient d’une prise en charge appropriée, conformément aux recommandations
de l’OMS.
1.9 Tous les enfants font l’objet d’une évaluation et d’un control de leur statut vaccinal et ils reçoivent les
vaccinations appropriées, conformément aux recommandations du programme élargi de vaccination de
l’OMS.
1.10 Tous les enfants présentant des affections chroniques reçoivent les soins appropriés ; les enfants et
leur famille sont informés sur leur maladie et soutenu dans l’amélioration optimale de leur santé, leur
développement et leur qualité de vie.
1.11 Tous les enfants font l’objet d’un examen pour détecter des signes de maltraitance, notamment un
défaut de soins ou des actes de violence, et ils reçoivent les soins appropriés.
1.12 Tous les enfants nécessitant une prise en charge chirurgicale font l’objet d’un examen destiné à dépister
les urgences et les traumatismes et ils reçoivent les soins chirurgicaux appropriés.
1.13 Tous les enfants malades, notamment les plus gravement atteints, font l’objet d’un suivi adéquat et de
réévaluations périodiques et ils reçoivent des soins de soutien, conformément aux recommandations de
l’OMS.
1.14 Tous les enfants reçoivent des soins prodigués avec les précautions d’usage destinées à prévenir les
infections associées aux soins de santé.
1.15 Tous les enfants sont protégés contre les pratiques inutiles ou préjudiciables pendant les soins.

18
Déclaration de qualité 1.1 : Tous les enfants font l’objet d’un triage
destiné à évaluer rapidement les signes d’urgence et de priorité et à
déterminer si une réanimation est nécessaire et ils reçoivent les soins
appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : Dans les établissements de santé où le service de consultation externe est souvent
surchargé, il est important de disposer d’un système de triage qui permet de reconnaître rapidement
les enfants qui sont gravement malades. Le flux des patients ne doit pas faire obstacle à l’accès
aux soins urgents, et les procédures administratives ou financières seront différées jusqu’à ce que
le traitement médical de l’enfant ait été mis en place. Tous les enfants feront rapidement l’objet
d’un examen approfondi destiné à mettre en évidence les signes évidents de maladie grave ou
potentiellement mortelle, qui peuvent échapper à l’attention dans les longues files d’attente.
Les enfants présentant des signes d’urgence ou de danger général ou une infection bactérienne
pouvant être grave seront évalués et traités immédiatement. Dans les établissements d’accueil des
cas transférés, une brève évaluation initiale est nécessaire pour trier et classer les enfants malades
comme ceux qui présentent des signes d’urgence, et qui seront placés en tête de la file d’attente ; les
cas non urgents pouvant attendre leur tour. Les enfants qui présentent des signes d’urgence doivent
être évalués immédiatement, réanimés le cas échéant et un traitement initial doit leur être administré.

Tous les établissements prenant en charge des enfants doivent avoir des protocoles et des orientations
pour le triage d’urgence, l’évaluation et le traitement ; du personnel chargé des urgences pédiatriques
qualifié et compétent et une zone spécialement équipée pour la réanimation et le traitement initial. Les
enfants présentant des signes d’urgence ou des traumatismes seront conduits immédiatement dans la
zone de réanimation, et ceux qui présentent des signes prioritaires seront évalués dans les 15 minutes
suivant leur arrivée. Les fournitures indispensables pour la réanimation d’urgence, comme l’oxygène, le
matériel essentiel, les médicaments d’urgence et les tests de laboratoire, devront être disponibles sur
un chariot de réanimation pédiatrique ou dans un sac et facilement accessibles pour tout le personnel.

Les patients seront réanimés, stabilisés et traités de façon appropriée, leurs données démographiques,
leur poids et les résultats de leur évaluation initiale enregistrés, et les signes vitaux (fréquence respiratoire,
rythme cardiaque, température, oxymétrie de pouls et tension artérielle) mesurés et enregistrés. Une
évaluation complète sera effectuée pour classer les cas ou formuler un diagnostic différentiel et un plan
de prise en charge pour l’orientation, les soins aux malades hospitalisés ou en ambulatoire à domicile sera
établi, conformément aux recommandations de l’OMS.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles et des procédures cliniques écrits, à jour,


pour le triage d’urgence, l’évaluation et la prise en charge des urgences et des
traumatismes pédiatriques courants, conformes aux recommandations fondées sur
l’expérience et/ou aux recommandations de l’OMS. (92.71)
2. L’établissement de santé dispose du matériel et des fournitures essentiels pour
l’évaluation et le suivi des urgences pédiatriques (balances, thermomètres,
tensiomètres, lecteurs de glycémie et oxymètres de pouls). (95.59)

19
3. L’établissement de santé dispose d’un système de triage 24 heures sur 24 pour chaque
enfant malade qui permet d’effectuer une inspection visuelle rapide dans les minutes
suivant l’arrivée, sans retard dû aux procédures administratives ou financières. (88.72)
4. L’établissement de santé qui accueille un patient pédiatrique présentant des signes de
danger ou d’urgence ou des traumatismes dispose d’un système pour la prestation
immédiate de soins d’urgence, et une évaluation complète initiale est effectuée par
du personnel qualifié dans les 15 minutes suivant l’arrivée. (88.30)
5. L’établissement de santé dispose d’une zone, d’une salle ou d’un chariot spécial
pour les soins d’urgence dans le service de consultation externe et de services
d’hospitalisation équipé de matériel pédiatrique appropriés, de fournitures et des
médicaments essentiels pour la réanimation d’urgence et le traitement initial. (94.19)
6. La zone, la salle ou le chariot spécial pour les soins d’urgence dans le service de
consultation externe et les services d’hospitalisation ont du matériel de soins
d’urgence visible (par ex. algorithmes ou protocoles normalisés, médicaments,
liquides et planches murales des posologies). (90.49)
7. Le personnel professionnel de l’établissement de santé organise des exercices
d’entraînement aux soins d’urgence au minimum une fois par an pour tou le personnel
travaillant dans les zones d’urgence pédiatrique et les services d’hospitalisation où
sont accueillis des enfants gravement malades. (85.39)
8. L’établissement de santé tient à jour un tableau de service du personnel de garde
24 heures sur 24, assorti d’un système permettant de contacter du personnel
supplémentaire ce qui garantit la disponibilité à tout moment de personnels
responsables du triage pédiatrique. (88.95)

Processus/produit

9. Proportion des enfants présentant des signes de danger général ou d’urgence ou


des traumatismes ayant été évalués dans les 15 minutes suivant leur arrivée dans
l’établissement (86.78)
10. Proportion des enfants présentant des signes de danger général ou d’urgence et
nécessitant un transfert ayant reçu un traitement d’urgence et/ou un traitement pré
transfert correct. (88.42)
11. Proportion des enfants de moins de 5 ans ne nécessitant pas une orientation
d’urgence ou une admission ayant été convenablement évalués, conformément
aux recommandations de l’OMS relatives à la prise en charge intégrée des maladies
de l’enfant et du nouveau-né. (84.66)
12. Proportion des professionnels de la santé s’occupant des enfants dans un
établissement de santé et ayant reçu une formation ou suivi des cours de
perfectionnement sur le triage, l’évaluation et le traitement d’urgence ou les soins
d’urgence pédiatrique au cours de ces 12 derniers mois. (89.59)
13. Proportion des professionnels de la santé s’occupant des enfants dans un
établissement de santé et ayant reçu une formation ou suivi des cours de
perfectionnement sur la prise en charge des affections pédiatriques courantes au
cours de ces 12 derniers mois. (86.73)
14. Proportion des enfants malades venus dans l’établissement de santé ayant été
soumis à un triage dès leur arrivée, avant de recevoir des soins définitifs ou de faire
l’objet d’une évaluation complète par un professionnel de la santé. (82.97)

20
15. Proportion des enfants en état de choc ayant subi une évaluation correcte afin de
déterminer s’ils présentaient des signes de choc et ayant été réanimés de façon
appropriée, conformément aux recommandations de l’OMS. (87.51)

Résultat

16. Proportion de tous les cas d’enfants décédés dans les 24 heures suivant leur
admission ayant fait l’objet d’un audit et d’un examen au titre de l’amélioration
des résultats. (91.49)
17. Proportion des enfants malades présents dans l’établissement de santé ayant fait
l’objet d’un triage avant de voir un médecin pour un traitement dans le service de
consultation externe ou le service des urgences. (77.57)
18. Taux de mortalité des enfants ventilé par classe d’âge dans l’établissement de santé:
nombre des décès d’enfants par rapport au nombre total des enfants présents
dans l’établissement de santé. (93.10)
19. Proportion des enfants présentant des signes d’urgence ayant été réanimés et ont
reçu des soins d’urgence conformes aux protocoles et aux recommandations de
l’OMS relatifs aux soins d’urgence. (84.96)

Déclaration de qualité 1.2: Tous les nourrissons malades, notamment


petits les nouveau-nés, sont soumis à une évaluation approfondie destinée
à établir s’ils présentent une infection bactérienne grave possible et ils
reçoivent les soins appropriés, conformément aux recommandations de
l’OMS.

Justification : Les nouveau-nés et les jeunes nourrissons peuvent contracter une maladie et mourir
très rapidement si leur maladie n’est pas reconnue et prise en charge de façon prompt et appropriée.
Les nouveau-nés malades, notamment ceux qui sont petits, prématurés ou présentent une insuffisance
pondérale à la naissance (< 2000 g), courent un risque de maladie et de décès sensiblement accru s’ils
ne bénéficient pas d’une attention particulière et de soins appropriés. À la différence des enfants plus
âgés, les jeunes nourrissons ne présentent généralement pas des signes ou des symptôme particuliers.
Aussi la détection rapide d’une infection bactérienne grave dans cette classe d’âge est-elle essentielle
pour assurer un traitement approprié dès que possible afin de prévenir les complications et d’obtenir les
meilleurs résultats cliniques. L’objet de cette déclaration de qualité est de veiller à ce que le nécessaire
soit fait en cas d’infection bactérienne potentiellement grave chez les jeunes nourrissons âgés de plus
d’une semaine. Elle complète les déclarations de qualité 1.1b, 1.5, 1.16b, 1.7b and 1.9 relatives aux soins
de santé de la mère et du nouveau-né.1

Les jeunes nourrissons malades doivent être systématiquement pesés et soigneusement évalués afin
de déterminer s’ils présentent des signes de maladie grave, d’infection locale ou d’ictère. Ceux qui
présentent une infection bactérienne potentiellement grave doivent être immédiatement réanimés
de façon appropriée et placés sous antibiothérapie, conformément aux recommandations pour la

1 Standards pour l’amélioration de la qualité des soins maternels et néonatals dans les établissements de santé.
Genève: Organisation mondiale de la Santé; 2016 (http://www.who.int/maternal_child_adolescent/documents/
improving-maternal-newborn-care-quality/en/, consulté le 11 décembre 2017).

21
PCIME, avant d’être admis ou transférés pour d’autres soins. Les établissements d’accueil des cas
transférés disposent d’une zone ou d’une salle spéciale pour les jeunes nourrissons malades, dans
laquelle le personnel peut les placer sous oxygène, les maintenir au chaud, appliquer la méthode
de la mère kangourou et procéder aux examens de laboratoire et aux tests de diagnostic de base:
glycémie, numération sanguine, typage sanguin et épreuve de compatibilité, hémoculture, analyse
d’urine, microscopie du liquide céphalorachidien, échographie et radiographie thoracique. Les jeunes
nourrissons instables d’un poids inférieur à 2000 grammes doivent être soignés dans un incubateur
propre ou sous un appareil de chauffage rayonnant et leur température devra être étroitement
surveillée. Les risques de complications courantes (hypothermie, problèmes d’alimentation, apnée,
syndrome de détresse respiratoire et infections) seront évalués et systématiquement surveillés.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles cliniques écrits à jour pour l’évaluation,


la reconnaissance et la prise en charge appropriées des nouveau-nés et des jeunes
nourrissons présentant une infection bactérienne potentiellement grave, des infections
locales ou un ictère, conformément aux recommandations de l’OMS. (93.16)
2. L’établissement de santé dispose d’une quantité suffisante d’antibiotiques (de
première et de deuxième intentions) pour le traitement pré-transfert et/ou le
traitement complet de la septicémie et de la méningite du nouveau-né pour le
nombre de patients prévu, sans risque de rupture de stock. (95.48)
3. Le personnel clinique de l’établissement de santé s’occupant des nouveau-nés et
des jeunes nourrissons bénéficie au minimum une fois par an de cours de formation
ou de cours de remise à niveau réguliers sur la reconnaissance et la prise en charge
des jeunes nourrissons malades. (89.30)
4. L’établissement d’accueil auquel sont adressés les nouveau-nés et les jeunes nourrissons
gravement malades dispose de tests de diagnostic appropriés et d’appareils médicaux
pour les examens et les prises en charge appropriés. (93.40)
5. L’établissement d’accueil auquel sont adressés les nourrissons prématurés ou petits
dispose du matériel adéquat pour dispenser les soins thermiques optimaux, y compris
des services de soins mères kangourou. (93.37)
6. L’établissement d’accueil auquel sont adressés les nouveau-nés présentant un
ictère grave dispose des procédures pour évaluer la gravité, doser la bilirubine et
mettre en œuvre une photothérapie efficace. (94.83)
7. L’établissement d’accueil a une zone ou une salle distincte pour l’admission et la
prise en charge des nouveau-nés et des jeunes nourrissons. (91.70)
8. L’établissement d’accueil dispose des services pour les soins mères kangourou et
pratique la cohabitation des parents et des nourrissons malades. (88.83)

22
Processus/produit

9. Proportion des jeunes nourrissons malades admis dans l’établissement de santé


avec des signes d’infection bactérienne potentiellement grave ayant été classés et
pris en charge de façon appropriée pour une infection bactérienne potentiellement
grave ou une septicémie. (87.94)
10. Proportion des jeunes nourrissons malades classés comme présentant une infection
bactérienne potentiellement grave ou une septicémie auxquels ont été prescrits des
antibiotiques appropriés (choix, posologie, fréquence, voie d’administration et durée
corrects) selon les recommandations de l’OMS. (90.86)
11. Proportion des jeunes nourrissons malades admis dans l’établissement de santé
avec une infection bactérienne potentiellement grave ou une respiration rapide
dont les besoins en oxygène ont été évalués de façon appropriée avec un oxymètre
de pouls et ayant reçu la quantité d’oxygène enregistrée. (85.75)
12. Proportion des jeunes nourrissons malades admis dans l’établissement de santé
avec des convulsions dont la glycémie a été contrôlée et ayant été examinés et
traités de façon appropriée. (89.66)
13. Proportion des jeunes nourrissons malades présentant un ictère grave ayant fait
l’objet d’un dosage de la bilirubine ayant été pris en charge de façon appropriée,
conformément aux recommandations de l’OMS. (90.70)
14. Proportion des prématurés et/ou des petits nourrissons d’un poids inférieur à 2000
grammes ayant bénéficié de soins selon la méthode de la mère kangourou dans le
cadre de la prise en charge clinique dans l’établissement de santé. (87.11)
15. Proportion des jeunes nourrissons malades admis dans l’établissement de santé
ayant bénéficié du maintien de l’allaitement au sein exclusif et/ou ont été nourris
seulement avec le lait tiré du sein de la mère pendant leur hospitalisation, jusqu’à
leur sortie. (84.05)

Résultat

16. Proportion des jeunes nourrissons malades traités pour infection bactérienne
potentiellement grave ou une septicémie qui sont décédés dans l’établissement
de santé (taux de létalité). (94.20)
17. Proportion des jeunes nourrissons malades ayant été réadmis dans les 48 heures
suivant leur sortie. (85.16)
18. Proportion des nouveau-nés (de 0 à 28 jours) pris en charge dans l’établissement
de santé qui sont décédés dans l’établissement. (96.96)
19. Taux de décès des nourrissons présentant une insuffisance pondérale à la naissance
dans l’établissement de santé ventilé selon le poids de naissance: 2000–2499 g,
1500–1999 g. < 1500 g. (90.80)

23
Déclaration de qualité 1.3: Tous les enfants présentant une toux ou des
difficultés respiratoires sont évalués, classés et examinés correctement
et ils reçoivent les soins appropriés et/ou des antibiotiques en cas de
pneumonie, conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : Les infections respiratoires sont l’une des principales causes de morbidité et de
mortalité infantiles. Si la plupart des cas de toux sont des infections virales spontanément résolutives,
il est difficile de distinguer une infection virale aiguë spontanément résolutive d’une infection
bactérienne potentiellement mortelle chez les jeunes enfants. La reconnaissance de maladies
graves comme une pneumonie, une bronchiolite, une respiration sifflante d’origine virale, l’asthme,
la tuberculose et la pneumonie à Pneumocystis chez les enfants infectés par le VIH est cruciale pour
le choix des interventions. Des examens doivent être effectués chez les enfants présentant une toux
pour établir leur degré d’agitation et déterminer s’ils présentent des signes de danger généraux,
une respiration rapide, des signes de détresse respiratoire grave, une cyanose et une saturation en
oxygène. Les enfants présentant une pneumonie ou une pneumonie sévère seront traités au moyen
d’une antibiothérapie orale ou transférés pour une antibiothérapie par voie parentérale, et ceux
qui ne présentent pas de signes de pneumonie recevront des soins à domicile et des remèdes sûrs.

Le dépistage de la pneumonie sera effectué chez les enfants de moins de 5 ans conformément aux
recommandations de l’OMS et, chez les enfants plus âgés, les facteurs prédictifs de la pneumonie comme
la présence de fièvre, une cyanose et plusieurs signes de détresse respiratoire (tachypnée, toux, battements
des ailes du nez, tirage sous-costal, râles et diminution des bruits respiratoires) seront recherchés. Les
causes courantes seront recherchées chez les enfants présentant une toux chronique (tuberculose,
asthme, affections cardiaques) et les examens appropriés effectués (radiographie, numération sanguine,
vitesse de sédimentation sanguine et protéine C réactive). Les enfants présentant une respiration sifflante
seront évalués correctement, et des bronchodilatateurs par voie inhalée appropriés seront administrés.
Ceux présentant une obstruction des voies aériennes supérieures due à une laryngotrachéite aiguë virale,
une épiglottite, un abcès pharyngé ou ayant inhalé des corps étrangers bénéficieront de soins d’urgence
et d’une prise en charge appropriée. Les enfants présentant une cyanose ou une saturation en oxygène
< 95%, bénéficieront d’une oxygénothérapie et d’une prise en charge adéquate.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un protocole clinique écrit, fondé sur des bases factuelles,
à jour, pour la reconnaissance et la prise en charge des enfants présentant une toux
ou des difficultés respiratoires, conforme aux recommandations de la PCIME et des
soins pédiatriques. (93.52)
2. L’établissement de santé d’accueil dispose d’examens de laboratoire et de tests
de diagnostic de base (oxymétrie de pouls, numération sanguine, hémoculture,
échographie et radiographie) pour un examen approprié des enfants atteints d’une
pneumonie sévère. (93.03)
3. L’établissement de santé dispose d’une quantité suffisante d’antibiotiques (de
première et de deuxième intentions) pour traiter le nombre attendu de cas de
pneumonie sévère et de pneumonie sans rupture de stock. (94.94)

24
4. L’établissement de santé dispose d’une quantité suffisante de bronchodilatateurs
inhalés et d’appareils pour le traitement du nombre attendu de cas de respiration
sifflante sans rupture de stock. (96.19)
5. L’établissement de santé dispose d’une quantité suffisante d’oxymètres de pouls et
un approvisionnement fiable en oxygène utilisable à tout moment pour le nombre
de cas attendus sans rupture de stock. (92.27)
6. Le personnel clinique de l’établissement de santé s’occupant des enfants bénéficie
au minimum une fois par an de cours de formation et de cours de remise à niveau
réguliers sur l’évaluation et la prise en charge des enfants présentant une toux ou
une respiration sifflante. (89.49)

Processus/produit

7. Proportion des enfants présentant une toux ou des difficultés respiratoires qui
sont correctement évalués, examinés, classés et diagnostiqués selon la gravité de
la pneumonie. (88.87)
8. Proportion des enfants de moins de 5 ans présentant une toux ou des difficultés
respiratoires et traités en ambulatoire ayant été correctement classés, selon les
recommandations de la PCIME. (87.08)
9. Proportion des enfants atteints d’une pneumonie sévère ou d’une pneumonie
ayant bénéficié d’une antibiothérapie correcte (formulation, posologie, fréquence
et durée) conformément aux recommandations de l’OMS. (92.74)
10. Proportion des enfants asthmatiques auxquels a été administré de façon appropriée
un traitement bronchodilatateur inhalé. (89.87)
11. Proportion des enfants présentant une pneumonie ayant bénéficié d’une
oxygénothérapie appropriée pour les indications cliniques (signes d’hypoxémie
ou saturation en oxygène < 90%). (86.98)
12. Proportion des enfants présentant une pneumonie sévère dont la fréquence
respiratoire et la saturation en oxygène ont été suivis de façon appropriée. (87.00)
13. Proportion des enfants présentant une toux depuis 14 jours ou plus ayant été
transférés ou fait l’objet d’une évaluation et d’un examen plus approfondis destinés à
mettre en évidence une tuberculose ou d’autres causes d’infection chronique. (87.28)
14. Proportion des enfants présentant seulement une toux et un rhume (en l’absence de
signes de pneumonie ou de pneumonie sévère) ayant reçu des antibiotiques. (79.37)

Résultat

15. Proportion des enfants pris en charge pour une pneumonie dans l’établissement
de santé qui sont morts des suites de la pneumonie (taux de létalité). (94.14)
16. Proportion des enfants morts des suites d’une pneumonie parmi les enfants admis
dans l’établissement de santé. (85.30)
17. Proportion des enfants pris en charge pour une pneumonie dans l’établissement
de santé qui sont morts des suites de la pneumonie dans les 24 heures suivant leur
admission. (86.59)
18. Proportion des enfants pris en charge pour une respiration sifflante ou un asthme dans
l’établissement de santé qui sont morts des suites de la respiration sifflante. (82.68)

25
Déclaration de qualité 1.4: Tous les enfants atteints de diarrhée sont
évalués et classés correctement et ils reçoivent une réhydratation et
les soins appropriés, notamment le maintien de l’allaitement maternel,
conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : La diarrhée qui entraîne une perte excessive de liquides et d’électrolytes dans les selles
est l’une des principales causes de décès chez les enfants du fait de la déshydratation. La diarrhée
vulnérabilise les enfants et contribue à des carences nutritionnelles à long terme ; aussi, le suivi de l’état
nutritionnel et les conseils aux aidants sur l’alimentation sont-ils des éléments importants de la prise
en charge de la diarrhée.

Tous les enfants atteints de diarrhée doivent être réhydratés au moyen de liquides administrés par
voie orale ou intraveineuse, selon le degré de déshydratation, et les enfants de moins de 5 ans doivent
recevoir des suppléments de zinc. Les enfants et les adolescents classés ou diagnostiqués comme
présentant une dysenterie ou un choléra ont besoin d’antibiotiques en plus de la réhydratation.
Les enfants atteints d’une diarrhée persistante ou chronique doivent être évalués de façon plus
approfondie et, lorsque cela est indiqué par la microscopie des selles et dans les situations à forte
prévalence du VIH, soumis à un test de dépistage du VIH. Les orientations liées à la prise en charge
des maladies du nouveau-né et de l’enfant et les autres recommandations pédiatriques décrivent
des méthodes systématiques d’évaluation et de prise en charge de la diarrhée chez les enfants.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un protocole clinique écrit à jour pour la reconnaissance et


la prise en charge des enfants atteints de diarrhée, conforme aux recommandations de
l’OMS. (95.23)
2. Le personnel de l’établissement de santé utilise les orientations normalisées pour
évaluer, enregistrer et prendre en charge de façon appropriée les enfants atteints de
diarrhée et de déshydratation ou de dysenterie, conformément aux recommandations
de l’OMS. (91.08)
3. Les services de consultation externe et d’hospitalisation pédiatriques de l’établissement
de santé ont des tableaux présentant les algorithmes pour la réhydratation et les
plans de traitement A, B et C affichés de façon visible sur les murs à l’usage des agents
de santé et les aidants. (92.47)
4. L’établissement de santé dispose d’une quantité suffisante de fournitures pour la
prise en charge de la diarrhée (solutions intraveineuses, sels de réhydratation orale
[SRO], zinc, antibiotiques) pour le nombre de cas prévus sans rupture de stock. (94.72)
5. L’établissement de santé dispose d’un espace spécial approprié alimenté en eau
propre non contaminée et doté d’une quantité suffisante de fournitures pour la
préparation des SRO pour les enfants atteints de diarrhée et de déshydratation. (92.43)

26
6. Le personnel clinique de l’établissement de santé s’occupant des enfants bénéficie
au moins une fois par an d’une formation à la PCIME et de cours réguliers de
remise à niveau sur l’évaluation et la prise en charge d’enfants atteints de diarrhée,
déshydratés ou atteints de dysenterie. (90.85)

Processus/produit

7. Proportion des enfants atteints d’une diarrhée correctement classée ayant été
enregistrés comme ayant bénéficié du plan de traitement de la réhydratation
approprié (A, B ou C), conformément aux recommandations de l’OMS. (89.46)
8. Proportion des enfants atteints de dysenterie auxquels a été correctement prescrite
une antibiothérapie appropriée. (91.03)
9. Proportion des enfants atteints de diarrhée et de déshydratation sévère auxquels
ont été correctement administrées des solutions intraveineuses, conformément au
plan C de réhydratation. (90.60)
10. Proportion des enfants pris en charge pour une diarrhée avec ou sans déshydratation
auxquels ont été correctement prescrits des SRO et des suppléments de zinc. (88.16)
11. Proportion des enfants traités pour une diarrhée et une déshydratation auxquels
aucun médicament n’a été prescrit pour réduire la fréquence des selles (ralentisseurs
du transit) (80.54)
12. Proportion des enfants admis avec une diarrhée dont la consommation de liquides
et d’aliments a été correctement suivie (85.78)
13. Proportion des enfants admis avec une diarrhée et une déshydratation dont
la consommation de liquides et d’aliments a été suivie et enregistrée de façon
appropriée. (86.05)
14. Proportion des enfants atteints de diarrhée et de déshydratation sévère qui n’ont
pas pu être pris en charge dans l’établissement et ont été orientés correctement
après avoir reçu un traitement pré-transfert approprié. (83.79)
15. Proportion des enfants présentant une diarrhée persistante dont la déshydratation et
l’état nutritionnel ont été correctement évalués et ayant été correctement traités. (86.09)
16. Nombre de jours pendant lesquels les établissements de santé étaient en rupture de
stock de médicaments et de fournitures pour traiter la diarrhée (SRO, zinc, solutions
intraveineuses et fournitures, antibiotiques) au cours de ces 3 derniers mois. (86.38)

Résultat

17. Proportion des enfants présentant une certaine déshydratation ayant été réhydratés
avec succès dans le service de consultation externe et renvoyés pour un traitement
à domicile. (83.33)
18. Proportion des enfants pris en charge pour une diarrhée et une déshydratation
sévère dans l’établissement de santé qui sont morts des suites de la diarrhée. (93.48)
19. Proportion des enfants ayant été traités pour une diarrhée et qui sont retournés
dans le même établissement de santé avec une diarrhée dans les 7 jours suivant
leur sortie initiale (78.51)

27
Déclaration de qualité 1.5: Tous les enfants fébriles sont évalués,
classés et examinés correctement et ils reçoivent les soins appropriés,
conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : La fièvre est un motif courant de demande de soins et elle peut être le symptôme
d’une infection virale spontanément résolutive ou d’une infection potentiellement mortelle comme le
paludisme, la pneumonie, la méningite, la septicémie, une infection de l’appareil urinaire ou la fièvre
typhoïde. La cause de la fièvre est souvent difficile à déterminer, sauf si les symptômes et les signes
évoquent une infection particulière. Plus l’enfant est jeune, plus il est difficile de poser un diagnostic et
d’évaluer la gravité de la maladie. La cause peut être difficile à reconnaître, en dépit d’une évaluation
et de recherches minutieuses. Aussi est-il important que l’établissement de santé ait accès à des
examens de laboratoire et des tests de diagnostic de base pour exclure les causes d’une affection
fébrile grave suggérées par l’épidémiologie de la maladie (frottis sanguin ou test de diagnostic rapide
du paludisme, numération sanguine, hémoculture, analyse d’urine avec microscopie, microscopie de
liquide céphalo-rachidien, échographie, radiographie, glycémie, oxymétrie de pouls).

Les enfants fébriles de moins de 5 ans doivent être évalués conformément aux recommandations
relatives à la prise en charge des maladies du nouveau-né et de l’enfant, et les enfants plus âgés
conformément à d’autres orientations pédiatriques fondées sur l’expérience. L’évaluation couvrira
les antécédents et les signes de danger généraux et les signes d’urgence, les signes de maladie
grave et les paramètres vitaux (température, rythme cardiaque, fréquence respiratoire, pression
artérielle et temps de remplissage capillaire). Un diagnostic différentiel de fièvre doit être envisagé
et les recherches appropriées seront effectuées. Un traitement correct (choix du médicament,
posologie, fréquence, voie d’administration et durée du traitement) et des soins de soutien doivent
être mis en place. Les parents et aidants seront conseillés sur les soins à domicile (si l’enfant n’est
pas hospitalisé) et sur le moment opportun d’un retour dans l’établissement de santé.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un protocole clinique écrit à jour, fondé sur l’expérience,


pour la reconnaissance et la prise en charge des enfants fébriles qui est conforme
aux recommandations de l’OMS. (93.32)
2. L’établissement de santé dispose d’examens de laboratoire et de tests de diagnostic
de base et de fournitures (otoscopes, tests de glycémie, microscopie et/ou tests de
diagnostic rapide du paludisme, analyses d’urine) pour l’évaluation appropriée des
enfants fébriles. (92.68)
3. L’établissement de santé recommandé qui accueille les enfants présentant une
maladie fébrile grave dispose d’examens de laboratoire et de tests de diagnostic
appropriés pour des recherches plus approfondies et la prise en charge. (92.35)
4. L’établissement de santé dispose d’antibiotiques de première et de deuxième
intention en quantité suffisante pour le traitement des infections bactériennes et
des antipaludéens en quantité suffisante pour traiter le nombre de cas attendu
sans rupture de stock. (93.18)

28
5. Le personnel clinique de l’établissement de santé s’occupant des enfants bénéficie
au moins une fois par an d’une formation et de cours de remise à niveau réguliers
sur l’évaluation et la prise en charge des enfants fébriles. (89.71)

Processus/produit

6. Proportion des enfants vus dans l’établissement de santé dont la température


élevée a été enregistrée dans le dossier médical. (88.57)
7. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé avec de la fièvre dont le
diagnostic différentiel enregistré a fait l’objet de recherches appropriées. (81.63)
8. Proportion des enfants traités pour le paludisme pour lesquels il existe des données
enregistrées concernant un test de diagnostic rapide du paludisme positif ou une
microscopie positive. (91.86)
9. Proportion des enfants traités pour un paludisme grave pour lesquels il existait des
données enregistrées confirmant une infection palustre et des éléments de preuve
d’une maladie grave. (88.52)
10. Proportion des enfants atteints de paludisme grave ayant reçu le traitement correct
(médicament, posologie, fréquence, voie d’administration et durée) et des soins de
soutien, conformément aux recommandations de l’OMS. (90.77)
11. Proportion des enfants présentant une maladie fébrile grave et suspectés de
méningite pour lesquels il existait des données relatives à une ponction lombaire
dans les dossiers médicaux. (90.34)
12. Proportion des enfants présentant une méningite ayant reçu une antibiothérapie
correcte (choix du médicament, fréquence des doses, voie d’administration et durée)
et des soins de soutien, conformément aux recommandations de l’OMS. (91.37)
13. Proportion des enfants présentant une maladie fébrile grave (paludisme, méningite,
septicémie, dengue) chez lesquels les signes vitaux et le niveau de conscience ont fait
l’objet d’un suivi régulier jusqu’à la résolution des signes graves de la maladie. (88.36)
14. Proportion des enfants présentant une maladie fébrile grave et suspectés de
septicémie ayant bénéficié d’examens approfondis (numération sanguine, analyse
d’urine, hémo et uroculture). (87.27)
15. Proportion des enfants traités pour une choc septique ayant bénéficié
d’une antibiothérapie correcte (choix du médicament, posologie, fréquence,
voie d’administration et durée) et des soins de soutien, conformément aux
recommandations de l’OMS. (89.74)

Résultat

16. Proportion des enfants traités pour un paludisme grave et/ou une méningite qui
conservaient des séquelles physiques ou neurologiques. (78.84)
17. Taux de létalité associé au paludisme grave ventilé par classe d’âge (91.22)
18. Taux de létalité associé à la méningite ventilé par classe d’âge. (89.56)
19. Proportion des enfants traités pour une septicémie qui sont décédés (taux de
létalité associé à la septicémie). (90.08)

29
Déclaration de qualité 1.6: Tous les nourrissons et les jeunes enfants
font l’objet d’une évaluation portant sur la croissance, l’allaitement au
sein et la nutrition, et les aidants reçoivent un soutien et des conseils
appropriés, conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : La croissance et le développement dépendent d’une alimentation adéquate. Une


alimentation insuffisante pendant la petite enfance, notamment au cours d’une maladie, peut avoir des
conséquences à vie. Les jeunes nourrissons, en particulier s’ils présentent une insuffisance pondérale à
la naissance (< 2500 grammes), sont beaucoup plus exposés au risque de maladie et de décès si une
attention spécifique n’est pas portée à leur alimentation et aux soins appropriés. L’allaitement exclusif au
sein apporte aux jeunes nourrissons un soutien immunologique et nutritionnel optimal et renforce leur
croissance et leur développement. L’allaitement au sein protège également les mères contre les cancers
du sein et des ovaires, favorise l’espacement des naissances et les protège contre le diabète de type 2.
Les nourrissons et les jeunes enfants devraient être allaités au sein exclusivement jusqu’à l’âge de 6 mois
et commencer progressivement à consommer des aliments nutritifs complémentaires parallèlement au
maintien de l’allaitement maternel jusqu’à l’âge de 2 ans.

La croissance des enfants doit être évaluée en fonction du poids pour l’âge des jeunes nourrissons et du
poids pour la taille (hauteur) des enfants âgés de 2 mois ou plus. Tous les enfants âgés de moins de 2 ans
doivent être soumis à des examens destinés à découvrir les problèmes et les pratiques d’alimentation, et
des conseils appropriés sur l’alimentation doivent être fournis aux aidants. Les nourrissons prématurés
ou de faible poids de naissance (< 2500 grammes) doivent faire l’objet d’un suivi attentif et leur mère
doit être encouragée à les allaiter exclusivement au sein ou d’une autre manière (lait exprimé de la
mère, lait d’une nourrice ou préparation lactée). L’établissement de santé doit être accueillant pour les
bébés et avoir une politique écrite relative à l’allaitement maternel systématiquement communiquée à
tous les membres du personnel, qui seront formés à l’application de cette politique.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique écrite à jour relative à l’allaitement au


sein exclusif et à l’alimentation appropriée, conformément aux recommandations
de l’OMS. (93.37)
2. L’établissement de santé est classé comme accueillant pour les bébés et favorise
l’allaitement au sein, conformément aux recommandations de l’OMS. (89.03)
3. L’établissement de santé respecte entièrement le Code international de
commercialisation des substituts du lait maternel et il est doté de systèmes destinés
à surveiller le respect du Code. (85.43)
4. L’établissement de santé dispose des fournitures et du matériel nécessaires pour
soutenir l’allaitement maternel et, le cas échéant, d’autres modes d’alimentation
(tasses et cuillers, préparations pour nourrissons, sondes nasogastriques, pousse-
seringue, solutions intraveineuses et tubulures). (89.92)

30
5. Le personnel professionnel de l’établissement de santé sˊoccupant des enfants
bénéficie au moins une fois par an d’une formation, et de cours de remise à niveau
réguliers, sur le conseil en matière d’allaitement au sein et l’alimentation et la
nutrition optimales des nourrissons et des jeunes enfants. (88.49)
6. L’établissement de santé peut évaluer régulièrement la capacité du personnel
à encourager les aidants à soutenir l’alimentation et la nutrition optimales des
nourrissons et des jeunes enfants. (79.69)

Processus/produit

7. Proportion des enfants âgés de moins de 6 mois dans l’établissement de santé qui
sont nourris exclusivement au sein ou seulement avec du lait maternel exprimé
manuellement ou avec un tire-lait. (87.18)
8. Proportion des enfants de moins de 5 ans dans l’établissement de santé chez
lesquels la croissance et les retards de développement ont été systématiquement
évalués, comme en témoigne leur fiche ou le carnet de santé de l’enfant. (90.55)
9. Proportion des enfants âgés de 6 à 23 mois dans l’établissement de santé qui reçoivent
des aliments de complément appropriés, conformément aux recommandations de
l’OMS. (81.16)
10. Proportion des nourrissons prématurés ou petits malades et alimentés à l’aide
d’une sonde gastrique et par perfusion sanguine pour lesquels il existe des
éléments d’information indiquant qu’un volume de nourriture adapté à leur poids
et à leur âge gestationnel a été correctement prescrit. (86.84)
11. Proportion des nouveau-nés dans l’établissement de santé pour lesquels l’allaitement
au sein est pleinement établi à leur sortie. (85.22)

Résultat

12. Proportion des aidants dans l’établissement de santé ayant bénéficié de conseils
relatifs à l’allaitement maternel et à la nutrition pour garantir la poursuite d’une
alimentation appropriée des enfants dont ils sˊoccupent. (82.94)

Déclaration de qualité 1.7: Tous les enfants exposés au risque de


malnutrition aiguë et d’anémie sont évalués et classés correctement et ils
reçoivent les soins appropriés, conformément aux recommandations de
l’OMS.

Justification : La malnutrition aiguë est courante chez les enfants, notamment les nourrissons et
les jeunes enfants âgés de moins de 2 ans, et l’anémie touche les enfants atteints d’affections sous-
jacentes comme la malnutrition, l’ankylostomiase, le paludisme et la drépanocytose. Au nombre des
facteurs qui contribuent à la malnutrition figurent les mauvaises pratiques alimentaires, l’absence
d’allaitement au sein ou un allaitement inapproprié, une diarrhée persistante ou chronique, la
rougeole et le paludisme. Les enfants qui souffrent de malnutrition aiguë sévère sont très exposés
au risque de décès à la suite de complications.

31
Tous les enfants de moins de 5 ans doivent faire l’objet d’une évaluation systématique destinée à
dépister une malnutrition aiguë, et les éventuelles complications doivent être identifiées, examinées
et prises en charge conformément aux recommandations de l’OMS relatives à la prise en charge
intégrée des maladies du nouveau-né et de l’enfant. Des conseils appropriés seront dispensés aux
parents et aux aidants sur les pratiques d’allaitement au sein et d’alimentation et la nutrition de
l’enfant. Les nourrissons âgés de moins de 6 mois doivent être nourris exclusivement au sein et les
mères doivent être encouragées à maintenir l’allaitement jusqu’à l’âge de 24 mois. Les enfants atteints
de malnutrition aiguë sévère doivent être pris en charge de façon appropriée, conformément aux
orientations relatives à la prise en charge intégrée des maladies du nouveau-né et de l’enfant et, en
cas de complications médicales, ils doivent être hospitalisés pour des soins complémentaires. Un
établissement de santé prenant en charge des enfants atteints de malnutrition aiguë sévère doit
disposer d’une zone ou d’une salle équipée de tableaux de suivi spéciaux où ces enfants sont soignés.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles cliniques écrits à jour pour l’évaluation,


la reconnaissance et la prise en charge des enfants atteints de malnutrition aiguë et
d’anémie qui sont conformes aux recommandations de l’OMS. (94.07)
2. L’établissement de santé dispose d’une quantité suffisante de matériel en état de
marche (balances, toises horizontales et verticales, rubans de mesure du périmètre
brachial à mi-hauteur) et d’autres fournitures pour l’évaluation et la prise en charge
du nombre des cas attendus de malnutrition aiguë sans rupture de stock. (94.31)
3. L’établissement de santé a un centre d’alimentation thérapeutique ambulatoire
ou communautaire ou est relié à un centre fournissant un support et des conseils
nutritionnels. (84.82)
4. L’établissement de santé prenant en charge les enfants atteints de malnutrition aiguë
sévère avec complications dispose de fournitures médicales et nutritionnelles en
quantité suffisante (antibiotiques, F75, F100, Resomal et aliments thérapeutiques prêts
à l’emploi) pour le nombre de cas attendus sans rupture de stock. (91.96)
5. L’établissement de santé dispose d’une pièce séparée pour les enfants atteints de
malnutrition aiguë sévère avec complications, dotée de matériel pour les maintenir
au chaud (radiateurs suspendus) et de matériel de stimulation du développement.
(86.64)
6. Le personnel professionnel de l’établissement de santé s’occupant des enfants
bénéficie au moins une fois par an d’une formation et de cours de remise à niveau
réguliers sur l’évaluation, la reconnaissance, la prise en charge appropriée et le suivi
des enfants atteints de malnutrition aiguë. (89.42)
7. L’établissement de santé dispose d’examens de laboratoire et de tests de diagnostic
de base (glycémie, numération sanguine, hémoculture, analyse d’urine, électrolytes
sériques, radiographie thoracique) pour l’examen et la prise en charge appropriés
des enfants atteints de malnutrition aiguë sévère avec complications. (90.48)

32
Processus/produit

8. Proportion des enfants malades âgés de moins de 5 ans vus dans l’établissement de
santé dont l’état nutritionnel et l’anémie ont été évalués et classés conformément
aux orientations relatives à la prise en charge intégrée des maladies de l’enfant.
(89.50)
9. Proportion des enfants malades vus dans l’établissement de santé dont le poids et la
taille ont été évalués et vérifiés au regard des normes de croissance recommandées
par l’OMS. (90.86)
10. Proportion des enfants vus dans l’établissement de santé atteints de malnutrition
aiguë sévère sans complications ayant reçu des soins ambulatoires appropriés
corrects, conformes aux recommandations de l’OMS. (87.21)
11. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé avec une malnutrition
aiguë sévère avec complications dont la température a été mesurée et enregistrée
à l’admission. (86.70)
12. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé avec une malnutrition
aiguë sévère avec complications dont les signes vitaux, l’apport alimentaire et le
poids ont été suivis de façon régulière et adéquate pendant l’hospitalisation. (88.83)
13. Proportion des enfants admis avec une malnutrition aiguë sévère avec complications
ayant été alimentés jour et nuit de façon appropriée à une fréquence correcte,
conformément aux recommandations de l’OMS. (86.80)
14. Proportion des enfants avec une malnutrition aiguë dont les aidants ont bénéficié
de conseils et d’informations sur l’alimentation adaptée à l’âge. (83.46)
15. Proportion des enfants classés ou diagnostiqués comme anémiés qui font l’objet
d’examens appropriés et auxquels un traitement correct est prescrit, conformément
aux recommandations de l’OMS. (89.09)

Résultat

16. Taux de létalité par malnutrition aiguë sévère avec complications (mensuel ou
trimestriel selon le nombre des cas pris en charge). (92.54)

Déclaration de qualité 1.8: Tous les enfants exposés au risque


de tuberculose et/ou d’infection à VIH sont évalués et examinés
correctement et ils bénéficient d’une prise en charge appropriée,
conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : La tuberculose est une maladie négligée chez les enfants et les adolescents faute
de sensibilisation et faute d’accès aux soins et d’outils de diagnostic d’une efficacité constante chez
les jeunes enfants. Les jeunes enfants atteints de tuberculose présentent couramment un défaut
d’épanouissement, une perte de poids, une fièvre ou une toux prolongée. Le risque de tuberculose
est plus élevé chez les enfants et les adolescents qui sont en contact avec des personnes atteintes de
tuberculose pulmonaire active dans leur foyer et parmi les sujets immunodéprimés (enfants atteints
de malnutrition aiguë sévère, ayant eu la rougeole ou étant infectés par le VIH/sida ou souffrant d’un

33
cancer). Le VIH étant d’ordinaire transmis aux jeunes enfants par leur mère dans les contextes à forte
prévalence du VIH, le statut VIH doit être établi à la naissance ou lors du premier contact médical.
Compte tenu de l’étroite relation qui existe entre l’infection à VIH et la tuberculose, ces services
doivent être intégrés dans les situations où la prévalence est élevée pour favoriser une prévention et
des soins globaux complets pour les deux infections.

Les enfants présentant une toux de 14 jours ou plus ou qui sont exposés au risque de tuberculose
doivent être évalués, examinés et pris en charge de façon appropriée conformément aux orientations
relatives à la tuberculose pédiatrique. Les enfants atteints de tuberculose multirésistante doivent
être traités ou adressés à un service compétent. Toutes les mères infectées par le VIH doivent
bénéficier d’un traitement destiné à prévenir la transmission de la mère à l’enfant, et les enfants
doivent recevoir une prophylaxie et/ou un traitement antirétroviral s’ils sont infectés par le VIH.
L’établissement de santé doit être doté d’un système efficace de soins chroniques et de suivi des
enfants infectés par la tuberculose et par le VIH. L’établissement doit disposer de protocoles adaptés
pour suivre les éventuels contacts entre cas de tuberculose, le dépistage des cas et le traitement et
le suivi de la tuberculose et de l’infection à VIH. Des conseils et un soutien devront être fournis aux
parents ou aux aidants pour les aider à s’occuper des enfants.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des orientations écrites à jour sur l’évaluation et la prise


en charge des enfants présumés infectés par la tuberculose. (94.19)
2. L’établissement de santé propose le dépistage systématique des symptômes de
la tuberculose chez les enfants à risque (antécédents de contact avec un cas de
tuberculose active, malnutris ou infectés par le VIH/sida). (89.59)
3. Les établissements de santé dans les zones à forte prévalence d’infection à VIH
proposent systématiquement un conseil et un dépistage du VIH pour tous les
enfants. (91.51)
4. L’établissement de santé dispose en permanence de quantités suffisantes de
formulations en dose unique ou fixe pédiatriques de médicaments antituberculeux
sans rupture de stock. (92.33)
5. L’établissement de santé dispose en permanence de quantités suffisantes de
traitements antirétroviraux et prophylactiques (cotrimoxazole) pour les nourrissons
et les enfants exposés au VIH et/ou infectés par le VIH. (92.47)
6. Le personnel professionnel de l’établissement de santé bénéficie au moins une
fois par an d’une formation et de séances de remise à niveau régulières sur la
prévention, le dépistage et la prise en charge des cas. (88.00)

Processus/produit

7. Proportion des enfants ayant dans leur foyer un contact atteint de tuberculose
active ayant bénéficié d’une prophylaxie antituberculeuse. (83.99)
8. Proportion des enfants présumés atteints de tuberculose chez lesquels le diagnostic
de la tuberculose a été posé au moyen du test Xpert MTB/RIF. (87.88)

34
9. Proportion des enfants diagnostiqués comme tuberculeux ayant bénéficié d’un traitement
approprié correct (formulation, association, posologie et durée du traitement). (90.49)
10. Proportion des enfants chez lesquels une tuberculose multirésistante a été
diagnostiquée ayant été orientés de façon appropriée. (89.00)
11. Proportion des enfants placés sous traitement antituberculeux dans l’établissement
de santé dont le traitement mené à terme. (89.96)
12. Proportion des enfants en consultation dans un établissement de santé dans des
contextes à forte prévalence d’infection à VIH dont le statut sérologique pour le
VIH est connu et enregistré dans leur dossier médical. (90.75)
13. Proportion des femmes positives pour le VIH ayant accouché dans l’établissement
de santé ayant reçu une prophylaxie appropriée pour prévenir la transmission de la
mère à l’enfant et un traitement antirétroviral, conformément aux recommandations
de l’OMS. (94.86)
14. Proportion des enfants nés d’une mère infectée par le VIH ayant fait l’objet d’un test
de dépistage du VIH dans les 8 semaines suivant la naissance et ayant bénéficié d’un
traitement antirétroviral approprié, conformément aux recommandations de l’OMS.
(92.50)
15. Proportion des enfants dont l’infection par le VIH est confirmée et ayant entamé
un traitement antirétroviral. (96.05)

Résultat

16. Taux de guérison de la tuberculose pédiatrique dans l’établissement de santé. (83.58)


17. Taux de létalité chez les enfants infectés par le VIH dans l’établissement. (88.71)

Déclaration de qualité 1.9: Tous les enfants font l’objet d’une évaluation
et d’un contrôle de leur statut vaccinal et ils reçoivent les vaccinations
appropriées, conformément aux recommandations du programme élargi de
vaccination de l’OMS.

Justification : La vaccination prévient les maladies, les incapacités et les décès dus aux maladies
infectieuses courantes. Le programme élargi de vaccination a une approche ciblée et des calendriers
définis de vaccination contre les maladies évitables par la vaccination et contre le papillomavirus
humain pour réduire le risque de cancer du col de l’utérus chez les jeunes adolescentes. Tous les
enfants doivent être vaccinés et recevoir de la vitamine A conformément aux recommandations.
Les établissements de santé doivent saisir l’occasion des visites des enfants malades et de tous les
contacts avec les enfants pour les vacciner.

Le statut vaccinal et le taux de vitamine A de tous les enfants présents dans l’établissement doit
être vérifié systématiquement, et ils doivent recevoir les vaccinations correspondant à leur âge.
L’établissement doit avoir une politique destinée à encourager le personnel à ouvrir un nouveau
flacon pour chaque enfant qui a besoin d’être vacciné. Les enfants admis dans un service
d’hospitalisation doivent être vaccinés. Les parents et les aidants doivent recevoir des conseils et des
informations concernant les avantages de la vaccination et quand revenir avec les enfants pour la
prochaine dose de vaccin. Les adolescentes doivent aussi être pleinement informées et conseillées
au sujet de la vaccination contre le PVH.

35
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles et des orientations écrits à jour relatifs


à la prestation des services de vaccination des enfants qui sont conformes aux
recommandations de l’OMS. (95.16)
2. L’établissement de santé a un réfrigérateur en état de marche, doté d’un thermostat
et d’une capacité de stockage suffisante pour conserver tous les vaccins nécessaires
compte tenu du nombre attendu de cas. (95.69)
3. L’établissement de santé dispose de quantités suffisantes de fiches de vaccination,
de feuilles de décompte, de briquettes congelées et d’autres fournitures pour assurer
les services de vaccination quotidiens sans rupture de stock. (93.66)
4. L’établissement de santé dispose de quantités suffisantes de primo-vaccins adaptés
à tous les âges et de vaccin contre le papillomavirus humain pour assurer des
services de vaccination quotidiens sans rupture de stock. (92.81)
5. L’établissement de santé dispose de quantités suffisantes de récipients résistant aux
perforations et hermétiques conçus pour contenir en toute sécurité les instruments
coupants ou piquants usagés lors de leur collecte, de leur élimination et de leur
destruction. (91.51)
6. L’établissement de santé compte au minimum un professionnel de la santé formé
à la prestation des services de vaccination, qui bénéficie de cours de remise à
nouveau réguliers au moins tous les deux ans (89.51)

Processus/produit

7. Proportion des jours où la température du réfrigérateur, contrôlée deux fois par jour,
n’était ni inférieure à 2°C ni supérieure à 8°C au cours du mois écoulé. (88.19)
8. Proportion des enfants vus dans l’établissement de santé dont le statut vaccinal et
le taux de vitamine A a été contrôlé. (88.46)
9. Proportion des enfants de moins de 5 ans qui sont venus dans l’établissement de
santé et ont reçu des suppléments de vitamine A au cours de ces 6 derniers mois.
(86.33)
10. Proportion des aidants dont les enfants satisfont aux critères d’admissibilité pour
la dose de vaccin suivante ayant bénéficié de conseils et savent quand ils doivent
revenir. (80.76)

Résultat

11. Proportion des enfants de moins de 5 ans dont la vaccination n’est pas à jour
qui sont venus dans l’établissement de santé et sont repartis sans recevoir une
vaccination adaptée à leur âge conformément aux orientations du programme
élargi de vaccination de l’OMS. (81.62)
12. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé pendant plus de 24
heures qui n’étaient pas entièrement vaccinés pour leur âge. (84.73)

36
Déclaration de qualité 1.10: Tous les enfants présentant des affections
chroniques reçoivent les soins appropriés; les enfants et leur familles sont
informés sur leur maladie et soutenu dans l’amélioration optimale de leur
santé, de leur développement et de leur qualité de vie.

Justification : Les enfants atteints de maladies chroniques ont besoin d’une prise en charge prolongée
ou à vie et ils sont plus susceptibles de se rendre fréquemment dans un établissement de santé. Leurs
activités peuvent être limitées et, dans de nombreux cas, leur famille doit s’adapter à ces changements.
Les affections chroniques qui touchent les enfants requièrent l’intervention d’équipes pluridisciplinaires
et la participation des enfants et de leurs primo-aidants. Certains traitements peuvent être douloureux
et effrayants, voire réduire leur aptitude au jeu, et être à l’origine de problèmes psychologiques.

Une maladie chronique doit être diagnostiquée avec exactitude dès que possible, et l’enfant et la famille
doivent être informés de la maladie, de comment détecter les symptômes, des conséquences probables
du traitement et de ses incidences sur leur vie quotidienne. L’établissement de santé fera en sorte que
chaque famille reçoive une évaluation pluridisciplinaire, centrée sur la famille, de ses besoins dès que
le diagnostic de la maladie chronique est posé. Les enfants feront l’objet d’une évaluation globale de
l’éventail complet de leurs besoins médicaux, infirmiers, pratiques, sociaux, pédagogiques, psychologiques
et spirituels, compte tenu des préférences de l’enfant et de la famille. Un plan de prise en charge sera
établi pour chaque enfant et le parcours clinique de l’enfant sera étroitement surveillé. Les informations
adaptées, sous forme de livrets, fascicules, graphiques, affiches et applications électroniques, seront
fournies aux enfants et à leur famille. L’établissement de santé devra avoir des consultations ou des
heures spécialement allouées à la visite des enfants atteints de maladies chroniques, indépendantes des
celles qui sont prévues pour les enfants présentant des problèmes aigus.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des politiques, des protocoles et des orientations écrites


à jour pour le dépistage, la prise en charge et le maintien de la continuité des soins
dans la communauté pour les enfants atteints de maladies chroniques courantes.
(89.32)
2. L’établissement de santé a un modèle pour les soins chroniques reposant sur une
équipe pluridisciplinaire coordonnée et la participation des enfants et de leur famille.
(81.32)
3. L’établissement de santé a les installations, les fournitures et le matériel nécessaires
pour dispenser des soins optimaux pendant les épisodes aigus et le suivi
systématique des enfants présentant des maladies chroniques. (88.08)
4. Les professionnels de la santé bénéficient au moins une fois par an d’une formation
en cours d’emploi ou de cours de remise à niveau sur les soins appropriés pour
les maladies chroniques courantes des enfants (asthme, drépanocytose, diabète,
épilepsie et cardiopathie, par exemple). (87.81)

37
5. L’établissement de santé a un système établi d’éducation et de conseils adaptés à
l’âge des enfants concernant leur maladie, l’auto-prise en charge et la prévention
des complications. (81.45)

Processus/produit

6. Proportion des enfants atteints de maladies chroniques (asthme, drépanocytose,


diabète, épilepsie et cardiopathie, par exemple) qui bénéficient d’un suivi régulier
conformément au plan établi. (87.05)
7. Proportion des enfants atteints de maladies chroniques et/ou de leurs aidants
qui comprennent et sont capables de décrire correctement leur maladie et le
traitement reçu. (78.31)
8. Proportion des enfants ayant besoin de soins palliatifs dont les soins physiques et
psychologiques, notamment contre la douleur, les effets secondaires et les autres
symptômes, sont évalués et enregistrés. (83.92)
9. Proportion des professionnels de la santé sˊoccupant des enfants dans l’établissement
de santé ayant reçu au moins une fois par an une formation en cours d’emploi ou des
cours de remise à niveau sur les soins appropriés des maladies chroniques courantes
de l’enfance. (87.77)

Résultat

10. Proportion des enfants asthmatiques suivis dans l’établissement de santé ayant été
admis avec une crise d’asthme aigu sévère au cours de ces 3 derniers mois. (85.64)
11. Proportion des enfants présentant des crises d’épilepsie répétées et chroniques
suivis dans l’établissement de santé ayant été admis avec un état épileptique au
cours de ces 12 derniers mois. (85.55)
12. Proportion des enfants atteints d’une maladie chronique qui connaissent et peuvent
décrire correctement les signes et les symptômes les alertant sur la nécessité de
solliciter des soins pour leur maladie. (80.52)

Déclaration de qualité 1.11: Tous les enfants font l’objet d’un examen pour
détecter des signes de maltraitance, notamment un défaut de soins ou des
actes de violence, et ils reçoivent les soins appropriés.

Justification : La reconnaissance précoce et les soins continus des enfants victimes de maltraitance sont
cruciaux pour assurer leur sécurité et réduire la reproduction d’actes pouvant avoir des conséquences
physiques et psychologiques. La maltraitance des enfants inclut tous les types de mauvais traitements
physiques et affectifs, les sévices et l’absence de soins, y compris les violences sexuelles ou l’exploitation
sexuelle et les autres formes d’exploitation qui portent réellement ou potentiellement préjudice à la santé,
à la survie, au développement ou à la dignité de l’enfant. Les enfants ayant subi des sévices physiques
peuvent présenter des traumatismes accidentels ou des fractures suspectes, et ceux ayant été victimes
de violences sexuelles peuvent présenter des traumatismes dans la région des organes génitaux, un
comportement sexuel inapproprié, une grossesse inexpliquée ou une infection sexuellement transmissible.

38
Le personnel s’occupant des enfants doit être capable de reconnaître les signes de maltraitance,
désigner les enfants et les familles pouvant avoir besoin d’aide et prendre rapidement les mesures
appropriées. Les enfants susceptibles d’être victimes de maltraitance doivent être évalués et pris
en charge et les cas signalés ou orientés conformément à un protocole établi. Les enfants victimes
devraient pouvoir bénéficier d’une évaluation culturellement adaptée de leur santé mentale, d’un
soutien psychosocial et d’un traitement dispensé par du personnel qualifié, ainsi que les soins
médicaux requis. L’établissement doit disposer d’un système de services sociaux ou juridiques pouvant
intervenir le cas échéant. Tous les professionnels de la santé et les travailleurs sociaux seront formés à
l’évaluation, à la reconnaissance et aux soins des enfants victimes.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un protocole écrit complet pour la reconnaissance,


l’évaluation et la prise en charge des enfants présumés victimes de maltraitance. (90.57)
2. Le personnel de l’établissement de santé bénéficie d’une formation et de cours de
remise à niveau sur le dépistage, la prévention, la protection et la prise en charge
des enfants présentant des signes de maltraitance, y compris l’absence de soins et
les actes de violence. (88.56)
3. L’établissement de santé a les ressources, les fournitures et les matériels nécessaires
pour dispenser des soins coordonnés optimaux aux enfants présumés victimes de
maltraitance. (86.67)

Produit/processus

4. Proportion of all children with suspected maltreatment who were managed Proportion
des enfants présumés victimes de maltraitance ayant été pris en charge conformément
aux procédures et aux protocoles établis de l’établissement de santé. (82.17)
5. Proportion des enfants présumés victimes de maltraitance présents dans
l’établissement de santé ayant bénéficié de services psychologiques (82.52)

Résultat

6. Proportion enfants victimes de maltraitance pour lesquels un avis juridique a été


sollicité. (78.62)
7. Proportion des cas de maltraitance ayant fait l’objet d’une demande de coordination
auprès d’autres organismes ou organisations (services sociaux, police, appareil judiciaire)
conformément aux lois et aux politiques nationales. (82.21)

39
Déclaration de qualité 1.12: Tous les enfants nécessitant une prise en
charge chirurgicale sont soumis à un examen destiné à dépister les
urgences et les traumatismes et ils reçoivent les soins chirurgicaux
appropriés

Justification : Le principal objectif est d’évaluer de façon appropriée et de prendre en charge


immédiatement les urgences chirurgicales et les traumatismes courants chez les enfants. Les enfants
sont physiologiquement différents des adultes, et cela influe sur les soins qu’ils doivent recevoir
avant, pendant et après une intervention chirurgicale. Compte tenu de leur composition et de leur
métabolisme corporel, les doses de médicaments, les solutions et les produits sanguins doivent être
soigneusement calculés en fonction de la surface et du poids corporels pour un traitement correct
des traumatismes, notamment des brûlures.

Les enfants présentant une urgence ou un traumatisme nécessitant une prise en charge chirurgicale
doivent être évalués dès leur arrivée dans l’établissement à la recherche d’éventuelles complications
mortelles. Ils seront réanimés et stabilisés avant un examen physique complet et, en l’absence de services
définitifs, ils seront transférés par sécurité dans un établissement doté des services nécessaires. Des
procédures normalisées devront être disponibles pour évaluer les enfants en prévision de l’intervention
chirurgicale (poids, taux d’hémoglobine, groupe sanguin), et la priorité leur sera accordée dans la liste
des opérations pour éviter de les faire jeûner inutilement. Les enfants seront maintenus au chaud
pendant l’intervention, mis sous perfusion glucosée pendant les interventions prolongées et les pertes
sanguines devront être étroitement surveillées.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles cliniques écrits à jour pour le triage


d’urgence et l’évaluation et la prise en charge appropriée des cas de traumatisme
pédiatrique et d’affections nécessitant une intervention chirurgicale, conformément
aux recommandations de l’OMS. (94.31)
2. L’établissement de santé qui dispense des soins chirurgicaux aux enfants est doté
d’un système reposant sur une équipe pluridisciplinaire coordonnée incluant un
professionnel de la santé ayant les compétences et les savoir-faire en matière de
chirurgie pédiatrique. (84.65)
3. Les professionnels de la santé bénéficient au moins une fois par an d’une formation en
cours d’emploi et de cours de remise à niveau sur les soins appropriés des traumatismes
et autres affections pédiatriques nécessitant une intervention chirurgicale. (87.73)
4. L’établissement de santé dispose d’une zone spéciale pour la prise en charge des
enfants nécessitant une intervention chirurgicale par des professionnels de la santé
ayant des compétences et des savoir-faire en matière de soins pédiatriques. (89.07)
5. Tous les enfants ayant subi une intervention chirurgicale bénéficient d’un suivi
attentif, assorti de l’enregistrement méticuleux des apports (liquides et aliments)
et des produits (urine, drainage nasogastrique, par exemple). (89.30)

40
Produit

6. Proportion des enfants subissant une intervention chirurgicale majeure ayant


bénéficié d’une antibioprophylaxie péri-opératoire appropriée dans les 30 minutes
précédant l’incision, le cas échéant. (86.23)
7. Proportion des enfants subissant une intervention chirurgicale ayant été admis
dans une zone pédiatrique spéciale par des professionnels de la santé formés aux
soins pédiatriques. (84.45)
8. Proportion des enfants présentant des traumatismes ou des blessures ayant été
évalués dans les 15 minutes suivant leur arrivée dans l’établissement de santé. (87.70)
9. Proportion des enfants présentant une douleur de modérée à sévère dont la
douleur a été soulagée (le cas échéant) dans les 30 minutes suivant leur arrivée dans
l’établissement de santé. (83.89)

Résultat

10. Taux de complications dans l’établissement de santé pour les patients ayant subi
une intervention chirurgicale. (89.88)
11. Taux de létalité dans l’établissement de santé des enfants ayant subi une intervention
chirurgicale. (95.70)
12. Taux de létalité des enfants présentant des traumatismes et/ou des blessures. (94.64)

Déclaration de qualité 1.13: Tous les enfants malades, notamment les plus
gravement atteints, font l’objet d’un suivi adéquat et de réévaluations
périodiques et ils reçoivent des soins de soutien, conformément aux
recommandations de l’OMS.

Justification : Le suivi du traitement clinique des enfants malades et de leur réaction au traitement
est un élément essentiel des soins cliniques. Un suivi inadéquat et des soins de soutien insuffisants
compromettent l’issue, même lorsque les soins sont fondés sur l’expérience. Les dispensateurs de
soins de santé doivent focaliser leur attention non seulement sur le traitement d’une maladie ou
d’une affection particulière mais aussi sur les soins de soutien requis dans le plan de prise en charge.
Un enfant inconscient traité pour une méningite peut mourir non pas de la méningite mais des
suites d’une hypoglycémie ou d’une aspiration.

Tous les enfants malades doivent bénéficier de soins de soutien et d’un suivi étroit, les progrès et les
soins cliniques doivent être enregistrés systématiquement à intervalles réguliers, notamment les soins
dispensés, les médicaments, les aliments et les liquides administrés. Les complications potentielles
doivent être anticipées et la maladie de l’enfant surveillée régulièrement dans la perspective d’une
détérioration ou de complications éventuelles ou d’issues indésirables du traitement. La fréquence du
suivi dépend de la maladie de l’enfant et de sa gravité. Les enfants ayant besoin de soins de soutien,
tels une oxygénothérapie, un traitement de la douleur ou une transfusion sanguine, doivent bénéficier
de ces interventions, et une perfusion ne doit être administrée que si elle est indiquée. L’établissement
de santé s’assurera que tous les enfants sont alimentés de façon appropriée et que ceux qui sont trop
malades pour manger sont alimentés de façon appropriée.

41
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles écrits à jour concernant le suivi et la


fourniture de soins de soutien pour diverses maladies pour tous les enfants admis
dans les services d’hospitalisation. (91.11)
2. L’établissement de santé dispose de tableaux de suivi adapté à l’âge des patients
qui prévoient notamment l’enregistrement des détails relatifs aux progrès cliniques
et aux signes vitaux ainsi qu’au traitement et aux soins de soutien dispensés. (92.60)
3. L’établissement de santé dispose d’une zone spéciale pour la prise en charge des
enfants gravement malades à proximité du personnel infirmier du service et dans
son champ de vision. (93.03)
4. Les professionnels de la santé bénéficient au moins une fois par an d’une formation
en cours d’emploi et de cours de remise à niveau sur le suivi des patients et les
soins de soutien. (89.55)

Processus/produit

5. Proportion des enfants inconscients admis dans les services d’hospitalisation ayant
été alimentés au moyen d’une sonde nasogastrique. (82.66)
6. Proportion des enfants gravement malades qui ne peuvent être alimentés par voie
buccale dont la glycémie est enregistrée sur la fiche d’observation. (88.78)
7. Proportion des enfants bénéficiant d’une oxygénothérapie pour lesquels la
méthode prescrite et le débit sont enregistrés. (87.47)
8. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé ayant bénéficié d’un
suivi approprié et pour lesquels les observations ont été enregistrées par une
infirmière conformément aux orientations. (88.56)
9. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé étant réévalués tous
les jours ouvrables par un clinicien formé aux soins de santé pédiatriques. (87.16)
10. Proportion des enfants ayant des convulsions et ayant fait l’objet d’un examen
approprié et auxquels un traitement anticonvulsivant a été correctement prescrit
(choix approprié, posologie et fréquence). (89.29)
11. Proportion des enfants ayant besoin d’antipyrétiques auxquels a été prescrit le
traitement correct (choix approprié, posologie et fréquence) pour faire baisser leur
température. (86.15)
12. Proportion des enfants souffrant auxquels un traitement analgésique a été
correctement prescrit (choix approprié, posologie et fréquence). (85.23)
13. Proportion des enfants nécessitant une transfusion sanguine pour une anémie
sévère ayant reçu la transfusion. (90.91)

Résultat

14. Proportion des enfants gravement malades décédés dans l’établissement de santé
dont la mort a été imputée à une aspiration. (78.23)

42
Déclaration de qualité 1.14: Tous les enfants reçoivent des soins
prodigués avec les précautions d’usage destinées à prévenir les infections
associées aux soins de santé.

Justification : Les infections associées aux soins de santé sont les conséquences indésirables les plus
courantes de la prestation des soins de santé. Elles accroissent le risque de décès, le coût des soins et
la durée de l’hospitalisation. Les causes principales incluent l’application insuffisante des procédures
normalisées de lutte contre les infections, le manque de matériel et de fournitures, l’utilisation
incorrecte prolongée d’instruments invasifs, les procédures à haut risque, les infrastructures
inadéquates, le surpeuplement et des conditions d’immunosuppression sous-jacentes. Le moyen le
plus efficace de prévenir les infections associées aux soins de santé consiste à mettre en œuvre les
moyens normalisés de lutte contre les infections.

Les dispensateurs de soins de santé doivent observer en permanence les protocoles normalisés
de lutte contre les infections, notamment la propreté des mains et l’utilisation des techniques
d’asepsie pendant les interventions cliniques. L’établissement de santé doit disposer de systèmes de
stérilisation et de désinfection du matériel clinique, et le personnel doit être formé à la prévention
et à l’élimination des infections, notamment apprendre à détecter et combattre les infections
contractées dans l’établissement de santé.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des orientations, des protocoles et des modes


opératoires normalisés écrits à jour pour la prévention et l’élimination des infections
dans l’établissement. (95.66)
2. L’établissement de santé a des orientations et des protocoles particuliers relatifs à
la propreté des mains et aux techniques d’asepsie et à la gestion des appareils pour
les procédures cliniques (sécurité des injections, utilisation de cathéters à demeure
et d’autres actes invasifs). (95.15)
3. L’établissement de santé a des plans de préparation à la prévention et à l’élimination
des infections et d’intervention en cas d’urgences de santé publique dues à des
maladies transmissibles (pandémies, par exemple). (91.43)
4. L’établissement de santé a des points d’eau améliorés et des lave-mains équipés de
savon et d’essuie-mains jetables et/ou des distributeurs de lotion hydro-alcoolique
pour l’hygiène des mains dans tous les services d’hospitalisation et les salles de
consultation. (95.82)
5. L’établissement de santé dispose d’appareils de stérilisation appropriés et de
désinfectants pour le matériel médical. (95.94)
6. L’établissement de santé a un incinérateur en état de marche ou d’autres méthodes
appropriées de traitement des déchets et des instruments usagés infectieux. (95.73)

43
7. L’établissement de santé dispose d’un système pour sécuriser la manipulation,
la collecte, le stockage (résistant aux perforations) et l’élimination définitive des
déchets infectieux. (95.00)
8. L’établissement de santé dispose au minimum d’un membre du personnel qualifié
et/ou d’une équipe chargés de la lutte contre les infections, et d’un budget
suffisant pour accomplir les tâches du programme de prévention et d’élimination
des infections de l’établissement. (89.97)
9. Les professionnels de la santé s’occupant des enfants bénéficient au moins une fois
par an d’une formation aux méthodes normalisées de prévention et d’élimination
des infections. (89.99)

Processus/produit

10. Proportion des professionnels de la santé dans l’établissement de santé ayant


été formés à l’utilisation de l’instrument d’audit de l’OMS « les 5 indications de
l’hygiène des mains ». (89.57)
11. Preuves que le membre du personnel ou l’équipe de l’établissement chargé de la
prévention et de l’élimination des infections recueille régulièrement des données sur les
épisodes d’infections nosocomiales et a effectué au moins une évaluation des pratiques
de prévention et d’élimination des infections au cours de ces 6 derniers mois. (90.35)
12. Proportion des enfants ayant bénéficié d’une perfusion ayant présenté un épisode
de phlébite. (81.00)
13. Proportion des membres du personnel de l’établissement de santé qui respectent les
normes de sécurité biologique en administrant des médicaments par voie parentérale.
(82.16)

Résultat

14. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé ayant présenté des
infections nosocomiales avérées. (87.57)

Déclaration de qualité 1.15: Tous les enfants sont protégés contre les
pratiques inutiles ou préjudiciables pendant les soins.

Justification : Malgré l’utilisation croissante de pratiques fondées sur l’expérience et la sécurité des
patients, des interventions et des traitements inutiles et d’autres pratiques préjudiciables persistent.
Au nombre des pratiques nocives courantes figurent les actes, traitements ou hospitalisations inutiles,
les séjours prolongés à l’hôpital, la séparation des nouveau-nés de leur mère et l’autorisation de la
publicité et de la promotion en faveur des substituts du lait maternel et de l’alimentation au biberon.

Les enfants sont particulièrement vulnérables en cas d’erreurs médicamenteuses et d’interventions


médicales inutiles qui peuvent leur être préjudiciables. La prescription à tort d’antibiotiques pour
une toux ou un rhume peut contribuer à une résistance aux antimicrobiens, au coût élevé des
soins de santé et au risque de conséquences défavorables. Les perfusions et les remèdes inutiles
augmentent la probabilité d’effets secondaires et de surdoses accidentelles.

44
L’établissement de santé doit avoir des orientations cliniques et un mécanisme de suivi pour éviter
ces pratiques. Les professionnels de la santé doivent observer des pratiques fondées sur l’expérience
et ne pas procéder à des interventions inutiles ou nocives.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des orientations écrites à jour sur les actes inutiles, les
pratiques nocives et les interventions superflues pour les enfants. (84.11)
2. L’établissement de santé ne promeut pas les préparations pour nourrissons dans
les services d’hospitalisation, et aucun échantillon n’est distribué aux mères ou au
personnel. (86.46)
3. L’établissement de santé ne montre pas des préparations pour nourrissons ni des
biberons et des tétines, notamment sur des affiches ou des panneaux. (86.82)
4. Le personnel de soins de santé de l’établissement bénéficie au moins une fois par
an d’une formation en cours d’emploi et de cours réguliers de remise à niveau sur
les pratiques nocives et les interventions inutiles. (83.56)

Processus/produit

5. Proportion des jeunes nourrissons nourris avec des préparations pour nourrissons
alors que cela n’est indiqué ni pour la santé de la mère ni pour celle de l’enfant. (78.96)
6. Proportion des enfants admis dans des services sans prescription d’hospitalisation.
(75.36)
7. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé placés sous perfusion
en l’absence d’indication claire. (76.96)
8. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé qui reçoivent une
transfusion en l’absence d’indication. (80.45)
9. Proportion d’enfants âgés de moins que 5 ans vus dans l’établissement de santé
pour une toux et qui reçoivent des antitussifs nocifs pour les voies respiratoires
infectées. (78.56)
10. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé pour lesquels
des erreurs de médication ont été commises ou ayant contracté des infections
nosocomiales. (81.92)
11. Proportion des enfants vus dans l’établissement de santé qui reçoivent des
médicaments inutiles par voie buccale ou parentérale. (81.27)
12. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé ayant reçu des
antibiotiques en l’absence d’indication. (83.54)

45
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47
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décembre 2017).

48
NORME 2
SYSTÈMES
D’INFORMATION
SANITAIRE
EXPLOITABLES

Norme 2. Le système d’information sanitaire assure la


collecte, l’analyse et l’utilisation des données afin de
permettre l’adoption rapide de mesures appropriées
pour améliorer les soins de tous les enfants.

Vue d’ensemble
L’objectif de cette norme est de garantir l’enregistrement de toutes les informations essentielles
sur les patients; qu’elles soient consignées avec exactitude et utilisées dans la prise de décisions
appropriées afin d’améliorer au maximum la sécurité des patients et la qualité des soins, en
soutenant les meilleures pratiques professionnelles et en conformité avec le système de gestion
de l’information sanitaire. Par conséquent un système d’information sanitaire pouvant obtenir,
traiter et comprendre les informations et les services de santé de base est indispensable. Les
dossiers cliniques devront inclure des rubriques pour alerter le personnel sur des domaines de
pratique importants, tels que les niveaux de douleur pédiatrique, les diagrammes familiaux, les
courbes de poids et de taille, le statut vaccinal et les consultations antérieures. Un mécanisme
devra être disponible pour la collecte d’informations auprès des enfants et des familles sur leur
expérience des soins dispensés.

Registres normalisés, dossiers des soins cliniques des patients, voies critiques et formulaires
d’audit clinique devront être disponibles, assortis d’un système normalisé garantissant la
confidentialité de tous les dossiers des patients. L’établissement devra être doté d’un mécanisme
permettant aux familles d’accéder à leurs données et de communiquer des informations en
retour sur leur expérience des soins dans l’établissement. Les données devront être dissociées
de leurs identifiants, ventilées et analysées et les résultats utilisés pour notifier, assurer le
suivi, suivre et améliorer le fonctionnement à tous les niveaux du système de soins de santé,
notamment la qualité du travail du personnel de soins de santé.

49
Déclarations de qualité
2.1 Chaque enfant a un dossier médical complet, exact, normalisé, à jour qui est accessible pendant toute la
durée des soins, à sa sortie de l’établissement de santé et pendant le suivi.
2.2 Chaque établissement de santé dispose d’un mécanisme efficace de collecte, d’analyse et d’utilisation des
données qui fait partie de ses activités de suivi des résultats et d’amélioration de la qualité.
2.3 Chaque établissement de santé dispose d’un mécanisme de collecte, d’analyse et de suivis sur les services
dispensés et sur la perception qu’ont les enfants et leur famille des soins reçus.

Déclaration de qualité 2.1: Chaque enfant a un dossier médical complet,


exact, normalisé, à jour qui est accessible pendant toute la durée des
soins, à sa sortie de l’établissement de santé et pendant le suivi.

Justification : Registres et formulaires d’enregistrement médicaux ou un système électronique pour


documenter le processus des soins sont cruciaux pour assurer des soins appropriés aux patients,
une détection précoce des complications, une transmission exacte et la sécurité des patients. Des
registres de soins normalisés et des dossiers médicaux exacts, complets et lisibles doivent être mis
en place. Ils doivent être disponibles sur tous les lieux de prestation et pendant toute la durée des
soins, dans les services de consultation externe et les dispensaires, à l’admission et l’hospitalisation,
dans les services d’hospitalisation et à la sortie pour l’orientation au sein d’un même établissement
et entre les établissements et les dispensateurs.

L’établissement doit disposer d’un format normalisé pour l’enregistrement des informations cliniques
dans les services de consultation externe et à l’admission, lors de l’orientation et à la sortie, et des dossiers
médicaux complets doivent être disponibles en permanence pendant les soins. Les dossiers médicaux
doivent être normalisés, les données étant enregistrées dans l’ordre chronologique, témoignant de la
continuité des soins, avec la date et l’heure (sur 24 heures) de chaque saisie écrite lisiblement et signée
par son auteur ; toute modification doit aussi être contresignée, avec la date et l’heure. Les informations
seront saisies dès que possible après une évaluation ou une procédure, à la réception des comptes rendus
d’examen par le personnel concerné ou avant la fin du service. Les dossiers des nouveau-nés devront
inclure l’âge gestationnel et le poids de naissance et ils devront être faciles à relier aux dossiers maternels
en cas de besoin. La Classification internationale des maladies (CIM) ou une autre classification normalisée
des maladies liées à la CIM sera utilisée pour coder le diagnostic final.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé dispose en permanence de registres des soins pédiatriques, de


dossiers cliniques, de fiches d’observation et de fiches de patients normalisés, adaptés à
chaque classe d’âge pour enregistrer et suivre tous les processus et les résultats. (93.71)
2. L’établissement de santé est doté d’un système établi de stockage des dossiers médicaux
qui garantit la confidentialité et la sécurité et permet de retrouver rapidement les dossiers
médicaux des patients, d’y accéder et de les distribuer. (93.31)

50
3. L’établissement de santé dispose en permanence d’un système d’enregistrement
des admissions, des sorties, des naissances et des décès qui est relié au système
national d’enregistrement des faits d’état civil. (93.13)
4. L’établissement de santé dispose d’un système normalisé pour classer les
pathologies cliniques, les maladies et les issues sanitaires, notamment les naissances
et les décès, qui est compatible avec la CIM. (92.48)
5. L’établissement de santé est doté d’un système permettant d’établir des identifiants
uniques pour les nouveaux patients et de localiser les identifiants uniques pré-
existants des patients qui reviennent consulter. (90.59)
6. Le personnel de l’établissement de santé bénéficie au moins une fois par an d’une
formation et de cours de remise à niveau sur l’utilisation des dossiers médicaux
normalisés, notamment l’enregistrement des naissances et des décès, et la
classification des pathologies et des maladies conformément à la CIM. (86.28)
7. L’établissement de santé dispose en permanence de quantités suffisantes de
registres, formulaires médicaux des patients, tableaux et fiches de patient nécessaires
(fiches de vaccination, par exemple). (93.49)

Processus/produit

8. Proportion des enfants actuellement dans l’établissement de santé ayant un


identifiant de patient et un dossier médical clinique individuel. (89.32)
9. Proportion des dossiers médicaux dans lesquels toutes les saisies sont datées, heure
incluse (sur 24 heures), lisibles et signées par la personne qui a saisi les informations.
(88.86)
10. Proportion des enfants sortis de l’établissement de santé au cours des dernières 24
heures ayant à leur sortie un bilan des soins dispensés rempli de façon exacte, des
résultats et des diagnostics (avec les codes de la CIM). (90.23)
11. Proportion des naissances et des décès survenus dans l’établissement de santé ayant
été enregistrés de façon appropriée dans le système national d’enregistrement des
faits d’état civil. (91.36)

Résultat

12. Proportion de tous les dossiers médicaux incluant une documentation lisible et
pertinente des informations démographiques et cliniques relatives à l’enfant ainsi
qu’au processus et au résultat des soins dispensés. (87.80)
13. Proportion des décès survenus dans l’établissement de santé au cours des 3 derniers
mois ayant été enregistrés de façon appropriée, avec une notification de décès
complète et correcte, et la cause du décès, conformément à la CIM. (92.13)

Déclaration de qualité 2.2: Chaque établissement de santé dispose d’un


mécanisme efficace de collecte, d’analyse et d’utilisation des données qui
fait partie de ses activités de suivi des résultats et d’amélioration de la
qualité.

51
Justification : L’utilisation des données dans la prise de décisions est un aspect important de
l’amélioration de la qualité à tous les niveaux du système de santé. La gestion des données inclut la
collecte, l’analyse et l’utilisation des données des dossiers médicaux pour fournir les informations
utiles à l’amélioration de la prise en charge et des résultats sanitaires, des retours d’informations aux
dispensateurs de soins de santé, de la prise de décisions et de la planification.

L’établissement de santé doit systématiquement vérifier, analyser et utiliser les données recueillies
pour prendre les décisions relatives à la prise en charge clinique et à la planification pour améliorer les
services cliniques. Des données doivent être disponibles et utilisées par le personnel des établissements
pour l’amélioration continue des soins et par les médecins, le personnel infirmier, les superviseurs
et les conseillers pour influer sur les politiques et formuler des recommandations et des plans
pour améliorer le fonctionnement. Des données exactes et complètes doivent être communiquées
rapidement de façon systématique aux niveaux appropriés et utilisées pour les examens périodiques
de la mortalité et de la morbidité en vue d’améliorer la qualité des soins et les résultats.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé possède un système avec des modes opératoires normalisés


et des protocoles pour la collecte des données et la vérification, la validation et
l’analyse d’indicateurs pertinents pour un établissement rapide de rapports et de
graphiques. (92.61)
2. Les administrateurs, les professionnels de la santé et le personnel de soutien de
l’établissement de santé se réunit régulièrement (au moins une fois par mois) pour
faire le point sur les soins des patients et les résultats pour la prise de décisions et
le contrôle des performances. (90.92)
3. Les administrateurs de l’établissement de santé et les représentants de la
communauté se réunissent régulièrement (au moins tous les trois mois) pour
examiner les statistiques et le fonctionnement de l’établissement et ils utilisent les
recommandations pour prendre les décisions. (87.42)
4. L’établissement de santé passe régulièrement en revue (au moins une fois par mois)
les décès pédiatriques et dispose de procédures pour appliquer les recommandations
issues de ces examens. (93.46)
5. Preuve que l’établissement de santé analyse et produit des graphiques et des
rapports mensuels pour le suivi des résultats. (86.67)

Processus/produit

6. Nombre de réunions entre la direction de l’établissement de santé et les


représentants de la communauté au cours des 6 derniers mois. (82.72)
7. Proportion des décès pédiatriques survenus dans l’établissement de santé au cours
des 3 derniers mois ayant été examinés au moyen d’outils d’enquête normalisés sur
les décès. (91.42)

52
Résultat

8. Proportion des recommandations issues des enquêtes sur les décès pédiatriques
menées dans l’établissement de santé au cours des 6 derniers mois ayant été
entièrement mises en œuvre. (86.95)
9. Proportion des rapports mensuels établis par l’établissement de santé et reçus par
le niveau supérieur de l’administration au cours des 6 derniers mois. (84.01)

Déclaration de qualité 2.3: Chaque établissement de santé dispose d’un


mécanisme de collecte, d’analyse et de suivis sur les services dispensés et
sur la perception qu’ont les enfants et leur famille des soins reçus.

Justification : La satisfaction des patients traduit l’expérience et la perception de la qualité des


soins reçus. L’opinion des enfants et/ou des aidants peut améliorer les services dispensés et garantir
qu’ils répondent aux besoins des enfants. La perception qu’ont les enfants et les aidants de l’issue
sanitaire souhaitée, de leur accès aux soins, de leur choix des soins de santé et de leur relation avec
les prestataires de soins de santé donne des informations utiles sur la qualité des soins dispensés.

L’établissement de santé doit disposer d’un mécanisme de suivis permettant d’enregistrer et


d’analyser périodiquement la perception et l’expérience des soins des enfants et des aidants, et
les informations communiquées en retour seront utilisées pour planifier et améliorer la qualité des
soins dans l’établissement.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé dispose d’un système efficace et de procédures adaptés


aux différentes classes d’âge pour recueillir des informations et répondre à la
perception qu’ont les enfants et les aidants des services dispensés. (87.97)
2. L’établissement de santé a des supports visuels pour informer les enfants et les
aidants sur la manière de déposer une réclamation (une boîte à idées, par exemple)
et de faire part de leurs réactions à l’établissement de santé. (89.40)
3. Le personnel de l’établissement de santé (clinique ou non clinique) bénéficie au
moins une fois par an d’une formation ou de conseils sur les services à la clientèle
et la prestation de soins axés sur l’enfant et la famille. (86.29)

Processus/produit

4. Proportion des aidants d’enfants sensibilisés à l’existence du mécanisme de


réclamations et de suivi des patients (boîte à idées, par exemple) dans l’établissement
de santé. (81.05)

53
5. Proportion des enfants et/ou des aidants ayant participé aux enquêtes de satisfaction
des patients ou donné leur opinion sur les services reçus au cours des 3 derniers
mois. (82.28)

Résultats

6. Proportion des enfants et/ou des aidants satisfaits du temps d’attente pour les soins,
des procédures et des autres processus dans l’établissement de santé. (84.23)
7. Proportion des réclamations d’enfants et/ou d’aidants reçues par l’établissement
de santé au cours des 6 derniers mois ayant été examinées et suivies des mesures
requises. (85.38)

Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 2


Brien SE, Lorenzetti D, Lewis S, Kennedy J, Ghali WA (2010) Overview of formal scoping review on health
system report cards. Implementation Sci. 5. doi: 10.1186/1748-5908-5-2.

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55
NORME 3
SYSTÈMES
D’ORIENTATION
EFFICACES

Norme 3. Chaque enfant présentant une ou plusieurs


maladie(s) dont la prise en charge efficace ne peut être assurée
avec les ressources disponibles bénéficie d’une orientation
appropriée en temps voulu, avec un suivi continu des soins.

Vue d’ensemble
L’objectif de cette norme est de garantir, en temps voulu, une orientation appropriée à
tous les enfants ayant besoin de soins supplémentaires qui ne peuvent être dispensés dans
l’établissement de santé qui les adresse à un autre niveau. La norme vise aussi à garantir la mise
en place d’un réseau d’orientation composé des établissements d’une zone géographique, avec
des types prédéfinis de services disponibles dans chaque établissement, et des protocoles et
recommandations relatifs à l’orientation qui tiennent compte des ressources et des capacités
de chaque établissement de santé du réseau, notamment des mécanismes de communication
entre les établissements (téléphone, radio, par exemple) et des services de transport qui
fonctionnent 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Des professionnels des soins de santé formés
à l’assistance cardio-respiratoire pédiatrique sont disponibles pour accompagner les enfants
gravement malades à l’intérieur d’un établissement et d’un établissement à un autre. Des fiches
d’orientation et de réorientation complètes sont disponibles, et des retours d’informations sur
l’état de l’enfant sont sollicités périodiquement pour améliorer les soins dans l’établissement
d’origine et dans l’établissement de recours.

Déclarations de qualité
3.1 Chaque enfant nécessitant une orientation reçoit les soins préalables appropriés, et la décision
de l’orienter est prise sans délai.
3.2 Chaque enfant nécessitant une orientation reçoit des soins rapides et coordonnés, il est transféré
conformément à un plan destiné à assurer une continuité de soins.
3.3 Pour chaque enfant orienté ou réorienté à l’intérieur d’un même établissement de santé ou d’un
établissement à un autre, un échange et des retours d’informations ont lieu entre les personnels
soignants concernés.

57
Déclaration de qualité 3.1: Chaque enfant nécessitant une orientation
reçoit les soins pré-transfert appropriés, et la décision de l’orienter est
prise sans délai.

Justification : Bien que la plupart des cas de maladies de l’enfance soient pris en charge dans les
établissements de santé au niveau primaire, il peut être nécessaire d’adresser à un autre établissement
les enfants gravement malades et ceux ayant besoin de soins supplémentaires ou de soins spécialisés.
Les dispensateurs de soins de santé doivent être capables de reconnaître les enfants présentant une
maladie potentiellement mortelle pour les orienter d’urgence. L’établissement de santé doit avoir des
protocoles et des conseils en matière d’orientation à jour, facilement accessibles, qui tiennent compte
des capacités et des ressources de l’établissement. Le personnel doit avoir les compétences requises
pour déterminer les cas qu’il convient d’orienter d’urgence pour les transférer de façon appropriée en
temps voulu, sans délai inutile.

La décision d’orienter doit être prise dès l’identification du problème de santé qui nécessite un
transfert. L’enfant est d’abord stabilisé, le traitement préalable approprié est administré et l’enfant
est ensuite orienté d’urgence vers l’établissement de recours. Une fois prise la décision d’orienter, les
patients et les parents ou les aidants sont informés et des réponses leur sont fournies pour apaiser
leurs inquiétudes, l’établissement d’accueil est informé et un transport approprié organisé.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles et des directives écrites à jour sur la


prise en charge pré-transfert de tous les nourrissons et enfants qui nécessitent une
orientation. (94.13)
2. L’établissement de santé dispose de médicaments adaptés à chaque classe d’âge et
d’autres fournitures pour la stabilisation et le traitement pré-transfert des enfants
gravement malades qui nécessitent une orientation. (94.09)
3. L’établissement de santé dispose en permanence d’au moins un professionnel de la
santé de garde qui est formé et compétent dans le domaine des soins de premier
secours, du triage d’urgence, de l’évaluation et du traitement ou de l’assistance
cardio-respiratoire pédiatrique. (92.90)
4. Le personnel professionnel communique clairement avec les membres de la famille
au sujet de l’état de l’enfant et des raisons pour lesquelles l’enfant va être orienté et
du service auquel il est adressé pour des soins complémentaires. (82.19)

Processus/produit

5. Proportion des enfants nécessitant une orientation ayant bénéficié d’un traitement
pré-transfert et ayant été orientés dans les 2 heures suivant leur arrivée dans
l’établissement de santé. (88.13)

58
6. Proportion des enfants présentant une urgence chirurgicale nécessitant une orientation
vers un établissement dont les capacités chirurgicales sont avérées et ayant été orientés
dans les 2 heures suivant leur arrivée dans l’établissement de santé. (86.12)
7. Proportion des enfants nécessitant une orientation ayant bénéficié d’un traitement
pré-transfert approprié au moment indiqué. (89.40)

Résultat

8. Proportion des enfants vus dans l’établissement de santé au cours des 3 derniers
mois satisfaisant aux critères de l’établissement pour une orientation et ayant
effectivement été orientés vers un établissement de recours. (83.43)
9. Proportion des enfants présentant une indication nécessitant une orientation qui
sont décédés dans l’établissement de santé. (88.30)
10. Nombre d’enfants décédés en raison d’un retard d’orientation. (83.81)

Déclaration de qualité 3.2: Chaque enfant nécessitant une orientation


reçoit des soins rapides et coordonnés, il est transféré conformément à un
plan destiné à assurer une continuité de soins.

Justification : Un plan d’orientation préétabli accélère le processus, prévient les délais inutiles et
se traduit par des soins dispensés à temps et des meilleurs résultats. Les établissements de santé
doivent normaliser leurs plans et coordonner leur action avec les autres établissements du réseau
pour déterminer quels établissements accueilleront quels patients. Le personnel doit être sensibilisé
aux solutions de rechange au cas où l’établissement d’accueil habituel ne pourrait pas accepter un
patient. La communication avec l’établissement de recours est essentielle, pour que les dispositions
appropriées puissent être prises pour accueillir l’enfant. L’établissement de santé devra disposer de
protocoles et de recommandations relatifs aux orientations à jour et facilement accessibles témoignant
des capacités et des ressources de l’établissement de santé.

La liste des établissements du réseau et leur numéro de téléphone devront être disponibles, et le système
d’orientation devra être encadré et responsable, et assorti d’une politique qui protège les enfants et leur
famille contre les obstacles financiers à l’orientation. Des services de transport convenablement équipés
devront être disponibles et fonctionner 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Le matériel et les fournitures
d’urgence des véhicules devront être adaptés aux enfants de toutes les classes d’âge et de toutes les tailles.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé fait partie d’un réseau d’orientation constitué des


établissements de la même zone géographique ayant souscrit à des accords
convenus. (92.92)

59
2. L’établissement de santé a souscrit à des dispositions financières locales destinées
à garantir que les enfants ne pouvant être pris en charge dans l’établissement de
santé sont orientés et transférés sans délai avec leur parent ou le ur aidant, 7 jours
sur 7, 24 heures sur 24. (86.82)
3. L’établissement de santé dispose d’un véhicule en état de marche et de carburant
ou d’un accès proche à un véhicule habituellement disponible pour les transports
d’urgence vers les établissements de recours. (92.78)
4. Le véhicule de l’établissement de santé est régulièrement entretenu, propre et équipé
des fournitures renouvelables et des médicaments de base, et du matériel adapté
pour la réanimation et les soins de soutien des enfants de tous les âges. (88.68)

Processus/produit

5. Proportion des enfants ayant été orientés sans moyen de transport d’urgence
approprié. (81.24)
6. Proportion des enfants orientés depuis l’établissement de santé dont la famille ou
les aidants ont contribué financièrement au transport. (74.52)
7. Proportion des enfants gravement malades qui nécessitaient une orientation
et ayant été accompagnés par un professionnel des soins de santé lors de leur
transfert dans un établissement de recours. (74.12)
8. Proportion des enfants orientés vers un établissement de santé de recours ou
des aidants ayant déclaré avoir bénéficié d’une attention immédiate (dans les 15
minutes) à leur arrivée dans l’établissement de recours. (80.07)

Résultat

9. Proportion des enfants décédés avant ou pendant leur transfert vers un établissement
de niveau supérieur pour une prise en charge complémentaire. (89.68)
10. Proportion des nouveau-nés orientés depuis l’établissement ayant atteint
l’établissement de recours. (87.06)
11. Proportion des enfants orientés depuis l’établissement de santé dont l’orientation
a été menée à bien. (86.23)
12. Proportion des enfants orientés depuis l’établissement de santé dont la famille a
refusé le transfert (80.77)

Déclaration de qualité 3.3: Pour chaque enfant transféré ou réorienté


dans un même établissement de santé ou d’un établissement à un autre,
un échange et des retours d’informations approprié ont lieu entre les
personnels soignants concernés.

Justification : L’existence de voies de communication efficaces entre les établissements du réseau


d’orientation est cruciale pour permettre un échange et un suivi appropriés. Une communication de
qualité améliore les soins des patients, accroît la motivation des dispensateurs de soins de santé, aide
à tirer des enseignements de l’expérience et améliore les résultats pour les patients. Les établissements

60
du réseau devront normaliser et accepter le partage des informations relatives aux patients et convenir
de procédures d’assurance de la qualité, notamment l’éducation du personnel de l’établissement de
départ au moyen d’un tutorat et d’une aide dynamique.

Un système de communication efficace (radio, téléphone, bipeurs) doit être établi au sein du
réseau d’orientation. Des protocoles relatifs à l’échange et au suivi et des formulaires normalisés
d’orientation et de réorientation devront être disponibles et accessibles en permanence. Lors de la
réorientation, l’établissement d’accueil devra envoyer des informations sur les services et les soins
dispensés et sur tout suivi requis.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un formulaire d’orientation normalisé pour enregistrer


les informations démographiques et cliniques utiles (résumé des antécédents,
observations cliniques, examens, diagnostic et traitement administré) et la raison du
transfert. (94.99)
2. L’établissement de santé dispose en permanence de moyens de communication
fiables (téléphone mobile, téléphone filaire ou radio) qui fonctionnent pour faciliter
les transferts. (93.13)
3. L’établissement de santé a conclu des accords officiels, des accords de
communication et établi un système de suivi avec le réseau des établissements de
recours. (88.25)

Processus/produit

4. Proportion des enfants orientés par un établissement de santé pour lesquels


l’établissement d’accueil a fait remonter des informations écrites sur la réorientation.
(84.60)
5. Proportion des enfants orientés pour lesquels la communication pré-transfert
(verbale ou écrite) avec l’établissement d’accueil a été enregistrée. (85.63)

Résultat

6. Proportion des enfants orientés ayant une fiche d’orientation appropriée. (89.04)

Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 3


Lawn J, McCarthy BJ, Ross R (2002) The healthy newborn: a reference manual for program managers. Atlanta
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61
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Genève (http://apps.who.int/iris/handle/10665/42939, consulté le 12 décembre 2017).

62
NORME 4
COMMUNICATION
EFFICACE ET
PARTICIPATION
SIGNIFICATIVE

Norme 4. La communication avec les enfants et leur


famille est efficace, assortie d’une participation
significative, et elle répond à leurs besoins et
préférences.

Vue d’ensemble
Les enfants doivent bénéficier de soins intégrés et coordonnés à leurs besoins particuliers et
ceux de leur famille. Des soins axés sur l’enfant et la famille, reconnaissant les caractéristiques
du développement et du comportement des enfants et le rôle essentiel des aidants et qui
encouragent une collaboration réciproquement bénéfique pour les patients, les familles et les
dispensateurs de soins de santé. Dans la mesure où les parents et les aidants aident souvent à
définir la présence et la gravité des symptômes, la communication doit être adaptée aux enfants
ainsi qu’aux membres de la famille et aux aidants qui les accompagnent. Les enfants peuvent
être particulièrement sensibles et peuvent être associés aux discussions sur leur traitement.
Aussi tous les enfants ont-ils droit à une communication efficace et à une participation réelle,
composantes essentielles de l’expérience des soins reçus. Une communication efficace avec
les enfants et leur famille se traduit par de meilleurs résultats pour le patient. Des informations
efficaces doivent être fournies aux enfants et à leurs parents et aidants pendant les soins, le
suivi de la maladie ou de la pathologie, et sur les effets potentiels à long terme et la manière
d’obtenir un soutien supplémentaire.

La communication et la participation doivent être adaptées à l’évolution des capacités des


enfants. Elles contribuent non seulement à l’association efficace des enfants à la prise de décisions
mais aussi à leur développement, leur apprentissage et leur autonomisation progressive.
Une communication efficace entre les dispensateurs de soins de santé et les enfants et leurs
aidants réduira une anxiété et une tension inutiles et fera de l’hospitalisation une expérience
positive. Les enfants et leur famille devront participer aux soins dans l’établissement de santé
et à domicile (administration des médicaments, alimentation, prévention des accidents, suivi
clinique pour alerter le personnel de santé en cas d’évolution de l’état de santé ou de signes de
danger, maintien des enfants au chaud) et ils devront savoir quand revenir dans l’établissement
pour des soins urgents ou de suivi.

63
Déclarations de qualité
4.1 Tous les enfants et leurs aidants sont informés de manière efficace sur la maladie et les soins des
enfants, de sorte qu’ils comprennent la maladie et le traitement nécessaire et peuvent y faire face.
4.2 Tous les enfants et leurs aidants bénéficient de soins coordonnés, les professionnels de la santé et des
services sociaux et les autres personnels échangent les informations de façon claire et exacte.
4.3 Tous les enfants et leurs aidants peuvent participer activement aux soins de l’enfant, à la prise des décisions,
au droit à un consentement éclairé et aux choix en la matière, selon l’évolution de leurs capacités.
4.4 Tous les enfants et leurs aidants bénéficient de conseils appropriés et d’une éducation sanitaire, en fonction
de leurs capacités concernant la maladie en cours et la promotion de la santé et du bien-être de l’enfant.

Déclaration de qualité 4.1: Tous les enfants et leurs aidants sont informés
de manière efficace sur la maladie et les soins des enfants, de sorte qu’ils
comprennent la maladie et le traitement nécessaire et peuvent y faire
face.

Justification : La communication entre les enfants et/ou leur famille et les dispensateurs de soins
de santé est une composante déterminante de soins sécuritaires et le fondement des soins axés sur
l’enfant et la famille. L’implication pertinente des enfants et de leur famille favorise la confiance et la
coopération avec les dispensateurs de soins de santé, réduit l’anxiété et permet aux enfants et aux
aidants de comprendre la maladie et le traitement ainsi que les interventions proposées. L’établissement
de santé doit disposer d’un ensemble établi de protocoles au moyen desquels les enfants et la famille
sont invités et encouragés à intégrer l’équipe soignante. Des informations doivent être fournies aux
enfants et à leur famille pour les aider à comprendre comment participer à leurs soins et les rôles des
différents membres du personnel inclus dans l’équipe soignante.

Les membres du personnel se présentent en indiquant leur nom et leur rôle et ils s’adressent à
l’enfant ou à l’aidant en les appelant par leur nom. Les membres du personnel doivent avoir les
compétences et les savoir-faire appropriés en matière de communication, utiliser des méthodes
efficaces pour partager les informations (expliquer, par exemple, de façon compréhensible pour
les enfants et/ou les aidants, en évitant le jargon médical) et écouter activement les enfants et
les parents ou les aidants, de façon à pouvoir dissiper les doutes et les craintes. Le personnel doit
rechercher avec vigilance les familles dont les connaissances en matière de santé sont limitées pour
s’assurer que les informations sur les soins, les instructions à la sortie et les matériels d’éducation
des patients sont adaptés.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique et des dispositions écrites à jour qui indiquent
que tous les membres du personnel sont identifiables, et portent un badge nominatif,
et qu’ils se présentent toujours aux enfants et aux aidants en indiquant leur nom et
leur rôle et utilisent le nom de l’enfant ou de l’aidant. (90.31)

64
2. La politique de l’établissement de santé prévoit que les enfants et leur famille ont
droit à des informations appropriées sur les soins de l’enfant et sur d’autres aspects
pertinents pendant leur séjour dans l’établissement. (92.67)
3. L’établissement de santé fournit des matériels d’information aux enfants et à leur famille
pour les aider à comprendre les possibilités et les modalités de participation à leurs soins
et les rôles des différents membres de l’équipe de soins de santé. (87.00)
4. L’établissement de santé fournit des matériels d’information sanitaire adaptés
aux enfants et à leur âge accessibles à la population, dans la ou les langue(s)
pertinente(s) et dans les formats appropriés (matériels audiovisuels ou visuels,
diagrammes, illustrations, par exemple) pour faciliter leur compréhension par les
enfants et les aidants. (88.65)
5. L’établissement de santé dispose d’un système d’information des patients sur leur
état de santé et leur plan de traitement qui est compréhensible et atténue leurs
doutes et leurs craintes. (85.28)
6. Le personnel de soins de santé bénéficie au moins une fois par an d’une formation
et d’un tutorat ou de cours de remise à niveau réguliers sur la façon de parler
d’une maladie aux enfants et aux aidants, comment donner les « mauvaises
nouvelles » et aider les enfants et les parents à affronter les informations qui leur
sont communiquées. (91.75)

Processus/produit

7. Proportion des membres du personnel de soins de santé dans l’établissement de


santé portant un insigne nominatif. (84.94)
8. Proportion des membres du personnel de soins de santé, par catégorie, et
professionnels des services sociaux ayant reçu une formation interne appropriée
en matière de communication et de conseil. (86.84)
9. Proportion des membres du personnel de soins de santé dans l’établissement de
santé faisant preuve de savoir-faire en matière de communication : interroger et
écouter les enfants et les aidants, leur permettre de poser des questions, expliquer
en donnant des exemples pour sˊassurer de leur compréhension et vérifier qu’ils
ont compris. (85.16)
10. Proportion des enfants et de leurs aidants qui estiment que les informations dont ils
avaient besoin leur ont été fournies à temps et de façon respectueuse. (85.55)

Résultat

11. Proportion des enfants et/ou des aidants vus dans le service de consultation
externe de l’établissement de santé pouvant indiquer correctement la raison pour
laquelle un traitement particulier leur a été administré, quand ils doivent revenir et
comment prendre le traitement à domicile. (92.04)
12. Proportion des enfants sortis de l’établissement de santé ou de leurs aidants
auxquels ont été fournies des instructions écrites concernant le traitement et
les soins à domicile et qui peuvent décrire correctement comment prendre ou
administrer à domicile le traitement après la sortie. (94.02)
13. Proportion des enfants et/ou de leurs aidants ayant déclaré qu’ils étaient satisfaits
de la qualité des informations sanitaires et du soutien qu’ils ont reçu du personnel
de santé pendant les soins. (87.79)

65
Déclaration de qualité 4.2: Tous les enfants et leurs aidants bénéficient de
soins coordonnés, grâce à un échange d'informations claires et précises
entre les professionnels de la santé et les services sociaux concernés et
les autres membres du personnel.

Justification : La coordination des soins et la transmission d’informations exactes entre les


dispensateurs de soins de santé sont essentielles pour assurer la continuité des soins des patients et
éviter les retards inutiles dans le traitement. Divers dispensateurs de soins de santé sont d’ordinaire
associés à l’évaluation, aux examens et au traitement, et ces changements de personnel peuvent
compromettre la sécurité des patients. Des informations essentielles risquent de ne pas être transmises
ou d’être communiquées de façon erronée. Le personnel doit disposer du temps nécessaire pour
poser et répondre à des questions sans être interrompus, lorsque cela est possible (les étapes de
la répétition et de la relecture devront être incluses dans le processus de transfert des soins). Toute
interruption dans la communication peut occasionner une défaillance dans la continuité des soins
avec un traitement inapproprié et une mise en danger accidentel du patient.

L’établissement de santé doit avoir un système pour assurer le transfert approprié du patient, avec des
informations verbales et écrites pour les orientations entre services et à la sortie. Un format normalisé
sera utilisé pour l’échange d’informations entre les dispensateurs de soins (lors du changement
d’équipe et des orientations, avec les services sociaux, pour l’envoi des résultats de laboratoire). Les
informations relatives aux médicaments du patient, au plan de traitement, aux directives préalables
et à tout changement important de l’état de santé seront limitées au minimum nécessaire pour
assurer la sécurité des soins. Des orientations seront fournies périodiquement au personnel sur
une communication efficace lors du transfert des soins, avec une approche de la communication
normalisée entre le personnel, les services de soins des patients et les établissements de santé.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un formulaire type écrit, structuré et à jour, destiné à faciliter


le transfert des soins des patients entre les équipes soignantes lors du changement
d’équipe ou pendant le transfert d’un établissement à un autre. (94.89)
2. L’établissement de santé dispose d’un système de communication efficace pour
l’échange d’informations entre les dispensateurs de services concernés qui permet
de joindre tous les personnels essentiels 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. (93.20)
3. Le personnel sˊoccupant des enfants bénéficie au moins une fois par an d’une
orientation ou de cours de remise à niveau sur la politique de transfert des soins
cliniques et la communication. (93.73)

Processus/produit

4. Proportion des dossiers cliniques démontrant que toute la correspondance reçue au


sujet des examens et des interventions cliniques a été examinée par le personnel de
soins de santé et signée et que les mesures requises ont été prises en temps voulu.
(89.00)

66
5. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé pour lesquels il existe
un dossier de suivi à jour et convenablement rempli qui indique que les signes
vitaux ont fait l’objet d’un suivi régulier. (97.97)
6. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé ou des aidants appelant
par son nom le dispensateur de soins de santé primaires. (80.33)

Résultat

7. Proportion des enfants ou des aidants se déclarant satisfaits des informations


communiquées et de la continuité des soins reçus des différents dispensateurs de
soins de santé. (92.19)
8. Proportion du personnel de soins de santé, par catégorie, estimant que les informations
notées chaque jour sur les fiches des patients garantissent la compréhension des
diagnostics posés, du plan de traitement et des examens prévus ou imminents. (86.84)
9. Proportion des transferts pédiatriques au sein de l’établissement pour lesquels il
existe un formulaire de transfert complet incluant des notes cliniques, notamment
la réception en temps voulu des résultats des tests de diagnostic pour les patients
transférés. (91.40)

Déclaration de qualité 4.3: Tous les enfants et leurs aidants peuvent


participer activement aux soins des enfants, à la prise des décisions,
au droit d’un consentement éclairé et aux choix en la matière, selon
l’évolution de leurs capacités.

Justification : Tous les enfants ont le droit de participer aux prises de décisions concernant leur santé
en fonction de leur âge et de l’évolution de leurs capacités. Il est important de comprendre le stade
de développement des enfants, leurs besoins psychologiques et les besoins plus larges des membres
de la famille. La participation des enfants à la prise des décisions doit être volontaire, progressive
et considérée comme une expérience d’apprentissage, même pour les enfants plus jeunes. Plus les
enfants et les aidants participent, plus leur savoir s’améliore, plus leur anxiété diminue et plus ils sont
satisfaits. L’établissement de santé doit avoir des directives claires sur ce qu’est un consentement
éclairé et sur la manière de l’enregistrer dans les dossiers médicaux.

Des informations suffisantes doivent être fournies aux enfants et aux aidants afin qu’ils puissent
prendre des décisions réfléchies, notamment sur la raison, l’importance, les avantages, les risques
et les dépenses possibles associés aux examens, aux orientations ou aux traitements proposés.
La compréhension des enfants et des aidants doit être vérifiée. Le personnel ne doit pas porter
de jugement et doit laisser les patients poser librement des questions sur leur traitement. Des
formulaires de consentement signés doivent être disponibles pour les interventions et les
traitements, conformément à la législation nationale. Le personnel fait des démonstrations (matériels
audiovisuels et moyens culturellement adaptés) pour donner des explications et des instructions
claires sur l’utilisation des médicaments, les effets secondaires possibles, le moment où il convient
de demander conseil et les problèmes potentiels.

67
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles, des recommandations et des outils


professionnels à jour pour fournir des informations aux enfants et aux aidants sur
la raison, l’importance, les avantages, les risques et le coût possible des examens,
des orientations ou des traitements proposés. (88.32)
2. L’établissement de santé a une « charte du patient » à jour qui énonce les politiques
relatives aux soins axés sur l’enfant et la famille, les orientations relatives à la
confidentialité et la pratique et la culture de la présence de la famille pendant les
examens cliniques, les interventions et le traitement des enfants. (91.37)
3. L’établissement de santé dispose de formulaires appropriés que les patients,
les parents ou les aidants doivent signer pour consentir aux interventions, aux
examens et aux traitements. Lorsque le consentement est donné oralement, il doit
être enregistré sur la fiche du patient. (92.16)
4. L’établissement de santé dispose de divers matériels visuels (modèles, tableaux,
affiches, vidéos, matériel électronique) dans la salle de consultation que le
personnel clinique et les autres professionnels de la santé peuvent utiliser pour
donner des explications aux enfants et aux aidants. (88.22)
5. Le personnel s’occupant des enfants bénéficie au moins une fois par an
d’orientations ou d’une formation aux soins axés sur le patient et aux principes
éthiques juridiques et médicaux liés à l’autonomie, au consentement éclairé, à la
confidentialité et à la vie privée. (88.70)

Produit/processus

6. Proportion des enfants ou des aidants ayant été informés de leur droit d’exprimer
leur point de vue et de participer à la prise des décisions concernant leurs soins.
(87.20)
7. Proportion des parents ou des aidants dans l’établissement de santé auxquels l’option
a été proposée et qui étaient présents avec leur enfant pendant les interventions
médicales. (88.63)

Résultat

8. Proportion des enfants et/ou des aidants ayant estimé que leur point de vue a été
pris en considération ou sollicité lors de la prise des décisions concernant leurs
soins. (83.21)
9. Proportion des enfants d’âge légal dans l’établissement de santé dont le consentement
éclairé pour les interventions ou le traitement administré a été enregistré. (88.30)
10. Proportion des parents ou des aidants dont le consentement éclairé pour les
interventions et le traitement de leurs enfants a été enregistré. (91.15)

68
Déclaration de qualité 4.4: Tous les enfants et leurs aidants bénéficient
de conseils appropriés et d’une éducation sanitaire, en fonction de leur
capacité, concernant la maladie en cours et la promotion de la santé et du
bien-être de l’enfant.

Justification : La santé et les questionnements liés à la santé des parents et des autres membres de la
famille affecte la santé de l’enfant. Le rôle des parents et des aidants est crucial pour le développement,
la santé et le bien-être des enfants et leur présence dans un établissement de santé est l’occasion de
dispenser un conseil et une éducation sanitaire. Dans l’approche holistique des soins, tous les détails
relatifs à un enfant sont pris en considération dans la mise en œuvre de la promotion de la santé, des
soins préventifs, du dépistage précoce et des interventions.

L’établissement de santé doit fournir des installations et des moyens à jour pour le conseil et la
promotion de la santé. Les enfants et leur famille doivent être informés des activités de promotion de
la santé et de prévention liées aux priorités nationales en matière de santé de l’enfant, tels l’hygiène,
l’assainissement, la vaccination, le paludisme, la nutrition, l’alimentation, le VIH/sida et la violence à
l’égard des enfants. L’éducation sanitaire sera adaptée aux besoins, aux caractéristiques et au degré
d’acceptation par la population. Les messages et les activités seront harmonisés et mis en œuvre par
tous le personnel, et renforcés au moyen de matériels de référence pertinents dans les dispensaires
recevant les enfants pour les visites médicales systématiques ou les soins des maladies chroniques,
les services de consultation externe et les services d’hospitalisation.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé dispose de matériels d’information à distribuer aux


enfants et aux aidants sur les maladies courantes, la promotion et le soutien d’une
alimentation et d’une nutrition appropriées et la promotion de la prévention des
maladies, notamment les pratiques d’hygiène et d’assainissement. (90.54)
2. L’établissement de santé fournit, à la naissance ou lors de la première visite, un carnet
de santé de l’enfant qui sera conservé par un parent ou un aidant et dans lequel les
dispensateurs de soins de santé enregistreront les informations appropriées. (95.29)
3. L’établissement de santé organise des « visites médicales régulières » (visites de contrôle
systématique ou de vaccination, services de conseil, surveillance de la croissance et du
développement, consultations pour les adolescents), qui sont l’occasion de mettre en
œuvre des activités de promotion de la santé ou de dispenser des soins préventifs.
(94.18)
4. L’établissement de santé dispose d’un système permettant de détecter si un enfant
a manqué une vaccination et de proposer une vaccination « de rattrapage » dans le
cadre du programme de vaccination national, conformément aux recommandations
de l’OMS. (91.26)
5. L’établissement de santé dispose d’un système efficace pour la mise en œuvre d’activités
communautaires destinées à promouvoir la santé et le bien-être des enfants. (85.86)

69
Produit/processus

6. Proportion des enfants ou des parents ou aidants ayant assisté à au moins une
séance d’éducation sanitaire ou de promotion de la santé dans l’établissement de
santé. (82.46)
7. Proportion des enfants âgés de moins de 2 ans dont les parents ou les aidants ont
bénéficié d’un conseil et reçu des informations sur l’allaitement au sein, les aliments de
complément et les pratiques d’alimentation pendant la maladie en cours. (91.48)
8. Proportion des enfants atteints de maladies chroniques pour lesquels un suivi
régulier est systématiquement programmé et enregistré dans les dossiers de
l’établissement de santé. (90.29)
9. Proportion des adolescents vus individuellement par un professionnel de la santé en
l’absence d’un parent. (80.13)

Résultat

10. Proportion des enfants dont la fiche de vaccination ou les antécédents indiquent
que la vaccination n’est pas complète et qui quittent l’établissement de santé sans
toutes les vaccinations nécessaires. (92.64)
11. Proportion des enfants âgés de moins de 5 ans auxquels les aidants sont encouragés
à donner davantage de liquides et à continuer l’alimentation au sein. (80.15) ??
12. Proportion des enfants ou des aidants ayant reçu des informations sanitaires ou un
conseil ciblé pour la pathologie de leur enfant, malnutrition, obésité, santé mentale
ou toxicomanie, par exemple. (85.68)
13. Proportion des enfants atteints de diarrhée dont les aidants savent comment
préparer et administrer des SRO, administrer des liquides supplémentaires,
poursuivre l’alimentation et reconnaître les signes de danger.

Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 4


Alderson P (2007) Competent children? Minors’ consent to health care treatment and research. Soc Sci Med.
65:2272–83.95:314.

Coulter A, Parsons S, Askham J (2008) Où sont les patients dans la prise de décisions concernant leurs soins
de santé? Analyse des systèmes et des politiques de santé. Synthèse. Copenhague: OMS Bureau régional de
l’Europe et Observatoire européen des systèmes et des politiques de santé.

Conseil de l’Europe (1997) Convention pour la protection des droits de l’homme et de la dignité de l’être
humain à l’égard des applications de la biologie et de la médecine: Convention sur les droits de l’homme et
la biomédecine (STE n° 164). Oviedo (https://rm.coe.int/168007cf98, consulté le 13 décembre 2017).

Coyne I, Harder M (2011) Children’s participation in decision-making: balancing protection with shared
decision-making using a situational perspective. J Child Health Care. 15:312–9.

Guerreiro AIF, Fløtten K (2016) Article 12: the translation into practice of children’s right to participation in
health care. In: Liefaard T, Sloth-Nielsen J, editors, The United Nations Convention on the Rights of the Child:
taking stock after 25 years and looking ahead. Leiden: Leiden University.

Nations Unies, Comité des droits de l’enfant (2009) Observation générale: Le droit de l’enfant d’être
entendu, 20 juillet 2009 (CRC/C/GC/12). New York

(NY) (http://www.refworld.org/docid/4ae562c52.html, consulté le 13 décembre 2017).

70
NORME 5
RESPECT, PROTECTION
ET EXERCICE DES
DROITS DES ENFANTS

Norme 5. Les droits de tous les enfants, sans


aucune discrimination, sont respectés, protégés
et exercés à tout moment pendant les soins.

Vue générale
La norme 5 vise à garantir le respect et la compréhension des droits, des principes et des
éléments essentiels pour l’exercice du droit des enfants aux soins de santé. La norme complète et
renforce les droits des enfants intégrés dans toutes les autres normes, afin que les dispensateurs
de soins de santé traitent les enfants avec respect et sensibilité et protègent leur dignité, leur
dispensent les soins dont ils ont besoin sans discrimination, respectent leur vie privée et la
confidentialité, leur fournissent des aliments et une nutrition adaptés à leur âge et à leur culture
et les protègent contre toute forme de violence pendant la durée des soins, notamment les
violences physiques, sexuelles et verbales, le défaut de soins, la détention ou l’extorsion.

La « protection des enfants » consiste à préserver les enfants de la maltraitance, notamment


les violences physiques, l’absence de soins, les pathologies factices ou provoquées, les sévices
sexuels, les séquelles émotionnelles d’une éducation défectueuse, la violence domestique et
les effets de la toxicomanie ou de la santé mentale défaillante des parents. La reconnaissance
et la prise en charge des enfants vulnérables requièrent des compétences et une coopération
spéciale. Tous le personnel s’occupant des enfants doit être vigilant afin de détecter les
interactions préjudiciables entre aidants et enfants.

Les déclarations relatives aux droits de l’enfant et du patient doivent être présentées dans un
format aisément compréhensible pour les enfants et les aidants. Le droit des enfants à la santé
doit être clairement énoncé dans la charte des patients relative à la prestation des soins de
santé, notamment la vaccination et l’égalité d’accès aux soins de santé, les aliments nutritifs,
l’assainissement et l’alimentation en eau propre. Les professionnels de la santé doivent être
formés à l’information et au conseil sur les questions de santé.

71
Déclarations de qualité
5.1 Tous les enfants, sans aucune discrimination, sont habilités à accéder aux services de soins de santé.
5.2 Tous les enfants et leurs aidants sont sensibilisés au droit de l’enfant à la santé et aux soins de santé et
informés sur ce sujet.
5.3 Tous les enfants et leurs aidants sont traités avec respect et dignité, et leur droit à l’intimité et à la
confidentialité est respecté.
5.4 Tous les enfants sont protégés contre toute violation de leurs droits fondamentaux, contre les violences
physiques ou mentales, les traumatismes, les mauvais traitements, le défaut de soins et toute autre
forme de maltraitance.
5.5 Tous les enfants ont accès à une alimentation sûre et suffisante, adaptée à leur âge et à leur état de
santé pendant leurs soins dans un établissement de santé.

Déclaration de qualité 5.1: Tous les enfants, sans aucune sorte de


discrimination, sont habilités à accéder aux services de soins de santé.

Justification : Tous les enfants doivent avoir accès aux soins de santé, sans discrimination fondée
sur le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale
ou sociale, l’association avec une minorité nationale, les biens, la naissance ou d’autres situations. La
moindre lacune ou contradiction dans la législation, la politique et les protocoles des établissements
de santé peuvent sérieusement affecter l’état de santé et les issues sanitaires des enfants. L’absence
de discrimination doit être un principe directeur et il est inscrit dans la charte des droits de l’enfant.

L’établissement de santé doit fournir tous les services (urgences, soins ambulatoires et hospitalisation)
sans discrimination afin que tous les enfants bénéficient de soins, quels que soient leur race, leur
couleur, leur sexe, leur langue, leur religion, leur opinion politique ou autre, leur origine nationale,
ethnique ou sociale, leurs incapacités, leur naissance ou tout autre statut, ou ceux de leurs aidants.
Les enfants vulnérables (notamment ceux présentant des incapacités) doivent pouvoir avoir accès à
des services d’établissements de santé de qualité et acceptables pour tous. Des mesures doivent être
prises pour éliminer les obstacles courants aux soins (pauvreté et obstacles financiers, socioculturels,
ethniques et linguistiques et physiques, par exemple). Un système d’exonération sera mis en place
pour les enfants dont la famille n’a pas les moyens de payer les services, et les services doivent être
adaptés aux enfants et aux adolescents. Tout le personnel doit avoir une attitude positive envers
tous les enfants, sans discrimination.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a adopté et applique une politique garantissant des soins


de santé gratuits ou abordable pour tous les enfants, conformément aux cadres
juridiques et réglementaires nationaux et comme défini dans ces cadres. (94.87)
2. L’établissement de santé a adopté et applique une politique garantissant l’absence
de toute discrimination à l’égard des enfants ou des aidants dans la fourniture des
soins, y compris les enfants pauvres, vulnérables et handicapés. (90.44)

72
3. L’établissement de santé met des mesures et des moyens en place afin que les enfants
présentant des incapacités ou un retard de développement aient physiquement
accès à toutes les installations et tous les services dont ils ont besoin, notamment les
installations sanitaires et récréatives. (93.40)
4. Le personnel de l’établissement de santé bénéficie d’une formation et de cours de
remise à niveau périodiques sur les pratiques non discriminatoires, la promotion
de l’équité et le savoir-faire culturel. (87.38)

Processus/produit

5. Proportion des enfants et de leurs parents ou aidants ayant été exemptés du


paiement direct du traitement, des médicaments, des interventions et des autres
dépenses liées aux soins de santé. (91.41)
6. Proportion des enfants présentant une incapacité ou de leurs aidants déclarant
n’avoir rencontré aucun obstacle physique à l’accès aux services et aux installations
de l’établissement de santé. (90.88)

Résultat

7. Proportion des enfants et de leurs aidants signalant une forme de discrimination


ou un refus de soins en raison de leur situation économique, sociale, religieuse,
linguistique ou autre. (88.85)
8. Proportion des enfants appartenant à un groupe minoritaire ou de migrants ou à
un autre groupe vulnérable ayant été satisfaits des services dispensés. (83.63)
9. Proportion des enfants ayant reçu des soins dans l’établissement de santé dont
l’accès financier est facilité ou couvert par l’assurance-maladie. (88.86)

Déclaration de qualité 5.2: Tous les enfants et leurs aidants sont


sensibilisés au droit de l’enfant à la santé et aux soins de santé et
informés sur ce sujet.

Justification : Les administrateurs, les dispensateurs de soins de santé, les enfants et leurs parents
ou aidants doivent connaître et comprendre le droit des enfants à la santé. Les enfants et les familles
sensibilisés à leurs droits sont plus susceptibles de comprendre et de reconnaître les bonnes pratiques
et les failles dans les soins dispensés et donc de fournir des informations en retour. Les soins dispensés
doivent répondre à l’intérêt supérieur de l’enfant, tenant également compte des souhaits de l’enfant et
de la responsabilité juridique de l’aidant. L’un des moyens de garantir le respect des droits des enfants
par l’établissement consiste à adopter et appliquer une charte relative au droit des enfants à la santé.

L’établissement de santé doit en permanence respecter le droit des enfants et satisfaire à leurs
besoins particuliers. Les enfants et leurs aidants doivent être consultés et informés au sujet de leurs
soins. Les enfants doivent être soignés par du personnel qualifié, pleinement conscient des besoins
physiques et affectifs des enfants et de l’évolution de leurs capacités. Les enfants doivent être
soignés dans des zones distinctes, avec les autres enfants du même âge. Ils doivent être pleinement
informés des habitudes du service d’hospitalisation, protégés contre les actes médicaux inutiles et
soutenus et encouragés à participer à leurs soins.

73
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une charte des droits de l’enfant à jour, conforme à la


Convention relative aux droits de l’enfant de l’Organisation des Nations Unies. (93.49)
2. L’établissement de santé présente de façon visible et diffuse les informations sur
la charte dans des fascicules et sur des affiches, notamment dans des formats
adaptés aux enfants, dans toutes les zones où les enfants sont soignés (services
d’hospitalisation, salles d’attente et espaces de jeu). (89.91)
3. L’établissement de santé encourage les manifestations de sensibilisation aux droits
des enfants, comme la célébration de la journée de l’enfant. (82.80)
4. La charte sur les droits de l’enfant est intégrée dans le système pour améliorer la
qualité des soins dans l’établissement de santé. (83.42)
5. L’établissement de santé dispose d’une équipe ou d’un interlocuteur chargé de
surveiller l’application de la charte des droits de l’enfant dans l’établissement de santé.
(85.47)

Processus/produit

6. Proportion du personnel de l’établissement de santé sˊoccupant des enfants qui


comprennent la charte sur les droits de l’enfant et savent comment l’appliquer. (84.83)
7. Proportion des enfants ou de leurs aidants informés à leur admission de l’existence
de la charte relative aux droits de l’enfant dans une langue locale appropriée et du
fait qu’elle concerne le droit aux soins. (82.01)

Résultat

8. Proportion des enfants et de leurs parents ou aidants estimant avoir été


convenablement informés de leur droit aux soins. (85.23)
9. Proportion des enfants dans l’établissement de santé ayant été admis de façon
appropriée sur la base de résultats cliniques, d’un diagnostic ou de la gravité de la
maladie. (85.49)

Déclaration de qualité 5.3: Tous les enfants et leurs aidants sont traités
avec respect et dignité, et leur droit à l’intimité et à la confidentialité est
respecté.

Justificatif : Les dispensateurs de soins de santé doivent traiter les enfants et leurs aidants avec
respect, amabilité, dignité, compassion, compréhension, courtoisie et honnêteté. Le respect de
l’intimité et de la confidentialité est essentiel au maintien de la confiance. Comme les adultes, tous
les enfants et les jeunes adolescents ont droit au respect de leur intimité et ils ont le droit de décider

74
comment leurs données personnelles sont communiquées. Un parent est d’ordinaire présent pendant
les consultations, et peut en appeler à son propre droit au consentement et à la confidentialité, à ses
inquiétudes, ses attentes et ses ambitions pour son enfant. Le droit à l’intimité inclut l’environnement
physique dans lequel l’enfant est examiné, informé et traité. À mesure que l’enfant grandit, ses souhaits
et ses attentes peuvent parfois s’opposer à ceux de ses parents, mais ils doivent être respectés.

Les croyances et les pratiques culturelles des enfants et de leurs parents seront respectées et prises
en considération lors de la prestation des soins. L’établissement de santé devra disposer d’un
cadre pour une communication respectueuse et efficace avec des familles représentant un éventail
culturel et linguistique. L’établissement préservera une certaine intimité pour les enfants plus âgés
et les jeunes adolescents, en les séparant des enfants plus petits. Tandis que les enfants et leurs
aidants doivent avoir accès à leurs dossiers personnels, l’établissement doit contrôler l’accès aux
informations stockées et la manière dont elles sont utilisées et communiquées à des tiers.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des politiques, des recommandations et des procédures


écrites à jour pour garantir la confidentialité écrite et verbale. (93.00)
2. L’établissement de santé a une politique relative au droit des enfants à des conseils
confidentiels et à des services de suivi en l’absence d’un parent ou d’un aidant. (89.91)
3. L’établissement de santé dispose d’installations où les enfants peuvent être
examinés dans le respect de leur intimité visuelle et sonore le cas échéant. (93.94)
4. Le personnel de l’établissement de santé est formé à la prestation des soins dans
le respect de la dignité et de la confidentialité pendant les soins des enfants et il a
bénéficié d’une remise à niveau au cours des 12 derniers mois (87.36)

Processus/produit

5. Proportion of health facility health care providers who have attended training or
Proportion des dispensateurs de soins de santé dans l’établissement de santé ayant
suivi une formation ou bénéficié d’orientations sur le respect et la protection de la
dignité des enfants et de leurs aidants. (90.73)

Résultat

6. Proportion des enfants plus âgés soignés dans l’établissement de santé qui se sont
déclarés satisfaits du respect de leur intimité pendant les soins. (89.12)
7. Proportion des enfants et de leurs aidants dans l’établissement de santé ayant senti
qu’ils étaient traités avec compassion et respect et que leur dignité était préservée.
(90.20))

75
Déclaration de qualité 5.4: Tous les enfants sont protégés contre toute
violation de leurs droits fondamentaux, contre les violences physiques ou
mentales, les traumatismes, les mauvais traitements, le défaut de soins
et toute autre forme de maltraitance.

Justification : La « protection de l’enfant » consiste à protéger les enfants de la maltraitance et de


toute action qui limiterait ou empêcherait leur exposition aux risques ou aux dangers potentiels. Les
droits des enfants sont bafoués au sein des familles, des communautés et des établissements de
santé de diverses manières, souvent dans des lieux de confiance. L’établissement de santé peut être
la première occasion pour des professionnels de reconnaître les enfants ayant besoin de protection.
Le personnel de l’établissement de santé doit faire preuve de vigilance pour détecter les interactions
préjudiciables entre aidants et enfants, telles l’hostilité, une inquiétude excessive, les disputes avec la
famille ou le personnel et la menace de retirer l’enfant de l’établissement avant la fin de l’évaluation
médicale et une discipline excessive imposée à l’enfant.

Les enfants devront bénéficier de l’aide de personnels sensibles et convenablement formés. En


l’absence d’indication médicale pour une admission, les enfants ne doivent pas être renvoyés dans un
environnement où ils demeureraient en contact avec une personne soupçonnée de les maltraiter, à moins
qu’une évaluation complète des risques (associant de préférence la police et les services sociaux) ait été
effectuée. À défaut de tels services, le personnel de l’établissement travaillera en relation étroite avec les
aidants de l’enfant ou la famille élargie pour garantir les dispositions optimales pour les soins. Un système
d’orientation et de notification sera établi, permettant 24 heures sur 24 un échange d’informations
efficace avec les équipes pluridisciplinaires et les organismes pertinents, comme la police, les travailleurs
sociaux médicaux, le personnel infirmier scolaire et les responsables de la protection de l’enfance.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des procédures et des procédures claires et des protocoles


nationaux à jour conformes à la Convention relative aux droits de l’enfant et aux
obligations légales pour la protection des cas présumés d’enfants maltraités. (94.88)
2. L’établissement de santé a des protocoles, des outils professionnels ou des listes
de contrôle donnant des orientations au personnel pour détecter, enregistrer
(prélèvement de preuves médicolégales, photographies lorsqu’elles sont autorisées
et expertise judiciaire) et soigner les enfants victimes de maltraitance. (95.12)
3. L’établissement de santé dispose d’un système d’enregistrement et/ou de suivi des
enfants ayant été ou présumés victimes de toutes sortes de maltraitance. (92.32)
4. L’établissement de santé dispose de procédures et de protocoles clairs pour l’échange
d’informations appropriées et de préoccupations avec les organismes concernés.
(92.78)
5. L’établissement de santé a une équipe pluridisciplinaire efficace et/ou une personne
chargée d’enquêter, de sˊoccuper et d’apporter le soutien nécessaire aux enfants
présumés victimes de maltraitance. (90.67)

76
6. Le personnel de l’établissement de santé bénéficie d’une formation et d’orientations
sur la reconnaissance et l’évaluation des enfants victimes de toute forme de
maltraitance, la communication avec ces enfants et la fourniture de soins et de
soutien, et sur les procédures de protection de l’enfance. (92.12)

Processus/produit

7. Nombre de cas présumés d’enfants maltraités recensés dans l’établissement de


santé au cours de l’année écoulée. (90.68)
8. Proportion du personnel sˊoccupant des enfants dans l’établissement de santé
ayant été formés à la protection, aux soins et au soutien des enfants. (92.29)

Résultat

9. Proportion des enfants reconnus victimes de maltraitance ayant bénéficié d’une


protection, d’un soutien psychologique et d’une orientation appropriée. (90.56)

Déclaration de qualité 5.5: Tous les enfants ont accès à une alimentation
sûre et suffisante, adaptée à leur âge et à leur état de santé pendant leurs
soins dans un établissement de santé.

Justification : Une alimentation équilibrée et appropriée est importante pour le bien-être, la santé,
le développement des enfants et leur rétablissement après la maladie. Les nourrissons, les enfants
et les jeunes adolescents doivent consommer suffisamment de nourriture pour répondre à leurs
besoins nutritionnels et de croissance. Les nourrissons et les jeunes enfants sont particulièrement
sensibles à la dénutrition en raison de la rapidité de leur développement physique et cognitif;
avec des réserves d’énergie inférieures et des dépenses d’énergie supérieures, ils ne peuvent pas
se passer de nourriture aussi longtemps que les adultes. L’établissement de santé doit veiller à
ce que les enfants admis ont accès à des quantités suffisantes d’aliments et de liquides sûrs et
appropriés, et le maintien de l’allaitement maternel doit être soutenu pendant le séjour dans un
service d’hospitalisation.

Les menus doivent permettre aux enfants et aux aidants de choisir des aliments culturellement
acceptables satisfaisant leurs besoins nutritionnels, adaptés à leur niveau de développement et
améliorant leur expérience de l’hospitalisation. Les menus doivent être nutritifs et constituer un
compromis entre des options saines et les aliments familiers ou préférés. Les menus doivent répondre
à des exigences diverses, notamment celles des patients ayant un bon appétit ou un petit appétit,
des besoins nutritionnels importants (retard de développement, cachexie, traumatisme, chirurgie
ou brûlures), régimes thérapeutiques (malnutrition aiguë sévère et certaines pathologies) ou des
restrictions culturelles et religieuses. Le service de restauration de l’établissement doit fournir des
quantités suffisantes d’aliments et de liquides appropriés conformément aux exigences alimentaires.
Les parents ou les aidants doivent avoir accès aux installations où ils peuvent préparer des aliments et
des boissons spéciaux pour leurs enfants, le cas échéant et dans la mesure du possible.

77
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique et des orientations alimentaires et


nutritionnelles destinées à répondre aux besoins nutritionnels des enfants,
notamment aux besoins particuliers, conformes aux exigences alimentaires. (94.64)
2. L’établissement de santé a une politique écrite à jour sur l’allaitement maternel
conforme au Code international de commercialisation des substituts du lait maternel
et qui est systématiquement communiquée à tout le personnel de soins de santé.
(93.66)
3. L’établissement de santé dispose d’une cuisine spéciale, convenablement équipée
(espace ou pièce) pour la préparation de la nourriture. (92.64)
4. L’établissement de santé a du personnel spécial (ou un/une nutritionniste) chargé
d’établir les menus des enfants. (91.70)
5. L’établissement de santé propose des repas réguliers, sûrs, nutritifs, appétissants et
de qualité, suffisamment variés pour répondre aux besoins des patients pédiatriques.
(87.59)

Processus/produit

6. Proportion du personnel de l’établissement de santé ayant bénéficié au moins une


fois au cours de l’année écoulée d’une formation ou d’orientations sur la nutrition
de l’enfant, notamment le conseil relatif à l’allaitement au sein. (92.02)
7. Proportion des mères allaitantes déclarant qu’on leur a montré comment exprimer
leur propre lait ou ayant reçu des informations écrites sur la manière d’exprimer
leur lait. (91.69)
8. Proportion des enfants et de leurs aidants dans l’établissement de santé satisfaits
du service de restauration de l’établissement en termes de choix, de quantité et de
nombre de repas par jour. (84.92)

Résultat

9. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé auxquels les aliments
servis correspondent à leurs exigences alimentaires. (87.66)
10. Proportion des jeunes nourrissons âgés de moins de 6 mois exclusivement nourris
au sein à leur sortie de l’établissement de santé. (87.53)

78
Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 5
Agency for Clinical Innovation (2011) Nutrition standards for paediatric inpatients in NSW hospitals.
Chatswood (NSW) (https://www.aci.health.nsw.gov.au/__data/assets/pdf_file/0005/160556/Nutrition-
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79
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Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de l’Europe (2015) Children’s rights in primary health
care: manual and tools for assessment and improvement. Copenhague

80
NORME 6
SOUTIEN
AFFECTIF ET
PSYCHOLOGIQUE

Norme 6. Tous les enfants et leur famille


bénéficient d’un soutien pédagogique, affectif et
psychosocial qui tient compte de leurs besoins et
renforce leurs capacités.

Vue d’ensemble
Le soutien affectif et psychosocial est une composante essentielle des soins, notamment
pendant le diagnostic, le traitement et les soins de soutien. Cette norme vise à garantir ce
soutien. Les enfants peuvent se sentir menacés ou être angoissés lorsqu’ils se rendent dans
un établissement de santé ou sont hospitalisés, parce que l’établissement et les procédures
médicales ne leurs sont pas familiers et qu’ils ne comprennent pas bien les raisons de leur
hospitalisation. Des expériences effrayantes ou pénibles peuvent avoir des effets profonds et
durables sur l’attitude d’un enfant à l’égard des services de santé et affecter durablement leur
développement psychologique. Elles peuvent se solder par de la colère, de l’inquiétude, de
l’anxiété et un sentiment d’impuissance.

Aussi l’environnement physique doit-il promouvoir le bien-être psychosocial en offrant des


possibilités d’activités comme le jeu, les loisirs et l’éducation. Le soutien durable des parents, de la
famille et des amis qui se sentent physiquement et psychologiquement à l’aise dans ce contexte
est également déterminant. Le jeu et les activités récréatives sont des éléments essentiels de la
croissance et du développement normaux des enfants et ils sont largement utilisés pour atténuer
l’anxiété éprouvée par les patients pédiatriques et leur famille pendant leur hospitalisation.

81
Déclaration de qualité
6.1 Tous les enfants ont le droit d’être avec leurs aidants, et le rôle des aidants est reconnu et encouragé à
tout moment pendant les soins, notamment leur cohabitation avec l’enfant pendant son hospitalisation.
6.2 Tous les enfants et leur famille bénéficient d’un soutien psychologique adapté à leurs besoins, incluant
des possibilités de jeu et d’apprentissage de nature à stimuler et renforcer leurs capacités.
6.3 Chaque enfant est systématiquement évalué afin de mesurer la douleur et les symptômes de détresse et
il bénéficie d’une prise en charge appropriée, conformément aux recommandations de l’OMS.

Déclaration de qualité 6.1: Tous les enfants ont le droit d’être avec leurs
aidants, et le rôle des aidants est reconnu et encouragé à tout moment
pendant les soins, notamment leur cohabitation avec l’enfant pendant son
hospitalisation.

Justification : L’établissement de santé doit veiller à ce que les parents et les aidants puissent rester
avec les enfants pendant les examens, les interventions (y compris l’induction de l’anesthésie), le
traitement et dans le service d’hospitalisation. Les membres de la famille peuvent souvent aider le
personnel médical à préparer les enfants pour et pendant les interventions en rassurant l’enfant ;
ils peuvent aussi aider le personnel à mieux comprendre l’état de l’enfant. L’environnement d’un
établissement de santé peut être traumatisant, en particulier lors d’un séjour prolongé, car les enfants
sont sensibles à ce qui ne leur est pas familier. Les enfants ne doivent pas être séparés de leur famille,
et les soins, dans l’établissement, doivent être organisés selon une philosophie axée sur la famille.

La compagnie des parents et des aidants réconforte et aide à réduire l’anxiété, ce qui peut être
bénéfique pour la santé de l’enfant. Les parents ou les aidants doivent être autorisés à cohabiter avec
l’enfant et encouragés à accompagner l’enfant en permanence ; il sera permis aux frères et sœurs
et aux autres membres de la famille de lui rendre visite. Les soins seront planifiés avec les parents
afin qu’ils puissent administrer les traitements nécessaires à leur enfant. Tous les professionnels de
la santé et le personnel de soutien s’occupant des enfants bénéficient d’une formation particulière
aux besoins spéciaux des enfants.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique axée sur la famille à jour sur le droit des
parents et des aidants à rester en permanence avec leurs enfants, notamment
pendant les interventions médicales. (90.75)
2. L’établissement de santé a une politique de cohabitation qui prévoit que les parents
ou les aidants peuvent rester avec leurs enfants et qu’ils peuvent sˊinstaller près du
lit de l’enfant. (93.06)
3. L’établissement de santé dispose de zones où la mère ou l’aidante peut nourrir
l’enfant au sein, préparer des repas spéciaux pour l’enfant ou pour elle-même et
se réunir avec la famille et les amis. (90.60)

82
4. Le personnel de l’établissement de santé bénéficie d’une formation et d’une remise
à niveau ou d’un tutorat régulier sur les droits des enfants, notamment le droit de ne
pas être séparés des parents, et sur les droits et les responsabilités des parents. (88.62)

Processus/produit

5. Proportion des parents et/ou des aidants ayant eu la possibilité de cohabiter avec
leurs enfants. (88.78)
6. Proportion des nourrissons de moins de 6 mois admis dans l’établissement
exclusivement nourris au sein ou à la tasse ou à la cuiller seulement avec du lait
exprimé par la mère. (86.42)

Résultat

7. Proportion des enfants dans l’établissement de santé dont les parents ou les
aidants sont restés avec eux pendant les interventions médicales. (86.57)
8. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé dont les parents ou les
aidants ont été autorisés à cohabiter avec leurs enfants ou ont été hébergés pour
la nuit à proximité. (88.54)
9. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé dont les parents ou
les aidants ont été nourris ou ont eu accès à des installations pour préparer de la
nourriture. (88.16)

Déclaration de qualité 6.2: Tous les enfants et leur famille bénéficient


d’un soutien psychologique adapté à leurs besoins, incluant des
possibilités de jeu et d’apprentissage de nature à stimuler et renforcer
leurs capacités.

Justification : Le jeu et l’apprentissage jouent un rôle important dans le développement des enfants
et renforcent la valeur des soins thérapeutiques pendant l’hospitalisation. Les besoins des enfants et
des jeunes adolescents en matière pédagogique sont étroitement liés au processus thérapeutique.
Le travail d’équipe entre le personnel médical et les enseignants est important pour le bien-être des
enfants et des jeunes adolescents. Le jeu et les activités récréatives aident à réduire l’anxiété des
enfants dans l’établissement et à les préparer aux interventions et au traitement. L’établissement
de santé devrait proposer une salle de jeu ou un espace spécial et fournir des matériels récréatif et
pédagogiques pour les enfants, ainsi qu’un programme complet de jeux et d’activités récréatives
adapté à l’âge et au niveau de développement des enfants.

Le jeu devra être utilisé systématiquement pour atténuer l’anxiété et l’inquiétude, pour permettre
aux enfants de surmonter la douleur et faciliter la gestion et l’issue des interventions. L’établissement
de santé devrait aussi satisfaire aux besoins des enfants d’âge scolaire en matière d’éducation, en
proposant des ouvrages et des matériels appropriés. Tous les enfants doivent avoir également accès
aux programmes d’éducation, quels que soient leurs besoins spéciaux ou l’endroit où ils se trouvent
dans l’établissement. Le personnel de santé doit être formé à l’utilisation de différentes formes de
jeux dans les soins thérapeutiques. Des activités récréatives seront proposées en soutien des soins
thérapeutiques, ainsi que des vidéos, de la musique, une pratique artistique, de la danse et des
activités de groupe.

83
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique écrite à jour protégeant le droit des


enfants à jouer et apprendre pendant leur séjour dans l’établissement. (93.51)
2. L’établissement de santé a un système destiné à satisfaire les besoins des enfants
scolarisables en matière d’éducation et d’apprentissage. (87.95)
3. L’établissement de santé dispose d’espaces de jeu adaptés à l’âge, accessibles à
tous les enfants, notamment aux enfants handicapés. (93.82)
4. Le personnel de l’établissement de santé est formé à l’utilisation de diverses formes
de jeux, notamment la stimulation sensorielle des jeunes nourrissons. (86.53)

Processus/produit

5. Proportion des enfants dans l’établissement de santé ayant participé aux jeux et aux
activités récréatives proposés par l’établissement au cours des dernières 24 heures. (75.85)
6. Proportion des dispensateurs de soins de santé utilisant systématiquement des techniques
de jeu pendant les interventions médicales dans le cadre des soins thérapeutiques. (78.72)

Résultat

7. Proportion des enfants ayant accédé à la salle de jeu pendant leur séjour dans
l’établissement de santé. (81.00)
8. Proportion des enfants ne pouvant pas quitter leur chambre ayant eu accès à une
certaine forme de jeu proposé par l’établissement de santé ou à un praticien de la
thérapie par le jeu. (85.46)
9. Proportion des enfants ayant bénéficié d’une thérapie par le jeu pendant leurs
interventions médicales ou leurs traitements les plus récents. (81.91)
10. Proportion des enfants d’âge scolaire ayant eu accès au programme d’éducation
de l’établissement pendant leur hospitalisation et qui en ont profité. (85.49)

Déclaration de qualité 6.3: Chaque enfant est systématiquement évalué afin


de mesurer la douleur et les symptômes de détresse et il bénéficie d’une
prise en charge appropriée, conformément aux recommandations de l’OMS.

Justification : La douleur et les autres symptômes de détresse sont désagréables, retardent la


guérison et renforcent le traumatisme de la maladie ou des blessures. La douleur due à une maladie
ou à des actes médicaux invasifs affecte les enfants et leur famille et elle peut être cause de détresse
ou d’autres problèmes, comme la dépression, l’anxiété ou des limitations physiques ou sociales. Les
besoins affectifs et psychologiques des enfants doivent bénéficier de la même attention pendant
les soins, et les dispensateurs de soins de santé doivent prendre toutes les mesures pour évaluer et
réduire leurs effets sur les enfants. La douleur doit être convenablement prise en charge au moyen
de protocoles normalisés de gestion de la douleur, et les enfants soumis à des actes invasifs doivent
bénéficier d’une analgésie suffisante ainsi que d’une préparation et d’un soutien psychologiques.

84
Les actes médicaux invasifs et douloureux doivent être réduits au minimum. S’ils sont inévitables,
les enfants doivent y être préparés par le jeu, l’éducation, des distractions, une psychothérapie ou
des approches d’adaptation ou cognitivo-comportementales. Un système normalisé sera utilisé
pour évaluer la douleur, notamment chez les enfants ne pouvant exprimer verbalement leur niveau
de douleur. Le traitement de la douleur (choix du médicament, posologie, voie d’administration,
fréquence et durée) reposera sur des recommandations normalisées, fondées sur l’expérience.
L’établissement disposera de protocoles normalisés pour le traitement de la douleur chez les
enfants présentant une douleur aiguë ou post-opératoire, une douleur liée aux actes médicaux et
une douleur prolongée, associée notamment au cancer, à la drépanocytose ou à l’infection à VIH.
Des soins palliatifs axés sur l’enfant et la famille doivent être dispensés, compte tenu des besoins et
des préférences particuliers des enfants en tant qu’individu, et de leur famille.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique et des protocoles à jour pour l’évaluation,


la reconnaissance, la prévention et le traitement de la douleur chez les nourrissons,
les enfants et les jeunes adolescents. (94.38)
2. L’établissement de santé a des orientations et des outils utilisés par le personnel
clinique pour évaluer et traiter la douleur chez les nourrissons, les enfants et les jeunes
adolescents. (91.91)
3. L’établissement de santé utilise des plans individuels pour le traitement de
la douleur ou des stratégies non pharmacologiques pour réduire la douleur et
soulager les symptômes pénibles, avec la participation active des enfants. (87.95)
4. L’établissement de santé dispose de moyens pour apporter un soutien psychologique
et spirituel aux enfants ayant besoin de soins palliatifs ainsi qu’à leur famille. (88.83)
5. Le personnel de santé bénéficie au moins une fois par an d’une formation et de
cours de remise à niveau réguliers pour l’évaluation, la prévention et le traitement
de la douleur chez les enfants. (89.48)
6. L’établissement de santé a des protocoles et des procédures pour le stockage et
l’utilisation en toute sécurité des analgésiques et il procède régulièrement à des
audits du traitement de la douleur. (91.63))

Processus/produit

7. Proportion des professionnels de la santé dans l’établissement ayant connaissance


des protocoles et des procédures de l’établissement pour le traitement de la douleur.
(90.09)
8. Proportion du personnel ayant bénéficié d’une formation ou d’une remise à niveau
sur le traitement de la douleur chez les enfants et les soins palliatifs au cours de
l’année écoulée. (89.57)
9. Proportion des professionnels de la santé sachant mettre en œuvre les interventions
pharmacologiques et non pharmacologiques pour traiter la douleur chez les enfants.
(86.26)

85
10. Proportion des dossiers cliniques d’enfants comprenant une fiche d’évaluation ou
de notation de la douleur. (90.92)
11. Proportion des enfants vus dans l’établissement au cours des 6 mois écoulés ayant
eu besoin de soins palliatifs et les ayant reçus ou ayant été adressés à un centre
approprié. (88.10)

Résultat

12. Proportion des enfants ayant bénéficié d’une analgésie suffisante après une
intervention chirurgicale ou un acte médical douloureux. (90.48)
13. Proportion des parents ou des aidants ayant déclaré que la douleur ou les symptômes
de détresse de leurs enfants avaient été soulagés par l’action des agents de santé.
(84.67)

Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 6


Department of Health (2003) Getting the right start: national service framework for children: standard for
hospital services. London : National Health Services (https://www.nhs.uk/NHSEngland/AboutNHSservices/
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Central Asia. Copenhague : Organisation mondiale de la Santé, Bureau régional de l’Europe (http://www.
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of_the_Importance_of_Play_in_the_Lives_of_Children_Worldwide, consulté le 15 décembre 2017).

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l’enfant de jouir du meilleur état de santé possible (art. 24). New York (NY) (http://www.refworld.org/
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86
NORME 7
RESSOURCES
HUMAINES
COMPÉTENTES,
MOTIVÉES ET
COMPRÉHENSIVES

Norme 7. Pour chaque enfant, du personnel


compétent, motivé et compréhensif est disponible
à tout moment pour dispenser les soins courants
et prendre en charge les maladies de l’enfance.

Vue d’ensemble
Une bonne direction et des administrateurs compétents sont indispensables à la tête d’un
établissement de santé pour assurer le soutien nécessaire et l’amélioration continue de la qualité.
L’établissement devra être doté de procédures pour le recrutement et le déploiement, l’orientation
régulière, le tutorat et le renforcement des compétences et des savoir-faire du personnel.
L’établissement devra avoir une culture ouverte et des systèmes d’examen approfondi, d’enquêtes
non punitives destinées à assurer le développement de l’apprentissage et des pratiques positives.

Les nourrissons, les enfants et les jeunes adolescents sont soignés par du personnel ayant été
formé spécialement pour reconnaître leurs besoins sanitaires, physiques, psychosociaux et
culturels et leurs besoins en matière de développement et de communication, et satisfaire à
ces besoins. Tous le personnel clinique s’occupant habituellement des enfants doit être formé
au maintien des fonctions vitales de l’enfant, à la prise en charge des maladies de l’enfance et
à une communication adaptée au niveau de développement et à la culture.

Le personnel doit être disponible 24 heures sur 24 (ou pendant les heures ouvrables du service),
en nombre suffisant, et avoir les compétences appropriées pour la charge de travail attendue. Ils
doivent être pleinement sensibilisés aux droits des enfants et aux autres droits pertinents prévus
par la législation nationale, aux cadres réglementaires et de politique générale, aux directives
cliniques et aux protocoles qui répondent aux besoins des enfants en matière de soins de santé,
notamment leur protection. Ces matériels et leur accessibilité seront examinés périodiquement
ou au minimum une fois par an pour garantir qu’ils sont à jour.

87
Déclarations de qualité
7.1 Tous les enfants et leur famille ont accès à tout moment à des professionnels de la santé et du personnel
de soutien en nombre suffisant pour les soins courants et la prise en charge des maladies de l’enfant.
7.2 Les professionnels de la santé et le personnel de soutien ont les compétences appropriées pour
satisfaire aux besoins sanitaires, psychologiques et culturels des enfants et à leurs besoins en matière de
développement et de communication.
7.3 Chaque établissement de santé est doté d’une gestion dynamique qui élabore, met en œuvre et suit
collectivement les politiques et les droits juridiques appropriés et qui encourage une amélioration
continue de la qualité.

Déclaration de qualité 7.1: Tous les enfants et leur famille ont accès à
tout moment à des professionnels de la santé et du personnel de soutien
en nombre suffisant pour les soins courants et la prise en charge des
maladies de l’enfant.

Justification : Le personnel de soins de santé doit être disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur
24, pour garantir en temps voulu une prise en charge systématique optimale des maladies. Le
personnel doté des compétences et des savoir-faire requis pour les soins des enfants et des jeunes
adolescents doit être disponible à tout moment. La politique relative à la dotation en personnel
sera examinée régulièrement et actualisée selon les besoins ; elle précisera le nombre, les types et
les compétences nécessaires du personnel pour assurer un effectif adéquat et un éventail adapté
au volume de travail, 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

Le personnel doit avoir accès à tout moment à un professionnel de la santé ayant l’expérience et
les compétences cliniques pédiatriques requises et à des travailleurs sociaux pour les familles en
détresse. Le personnel clinique et non clinique doit être orienté suivant leurs responsabilités et
leurs rôles particuliers dans l’établissement ou le service où ils sont affectés. La liste des membres
du personnel, avec les tâches et les heures de service, sera toujours actualisée et affichée. Des
informations écrites sur la manière d’accéder aux services et sur les mesures en cas d’urgence seront
disponibles, avec des panneaux indiquant les zones des services principaux, comme les urgences,
les salles d’hospitalisation, la pharmacie, le laboratoire et le service de radiographie.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une politique de recrutement écrite et à jour qui définit


les critères et les normes relatifs au personnel et précise leur nombre, les catégories
et les compétences (description des tâches) de chaque membre du personnel, et
qui est revue régulièrement en fonction de la charge de travail. (92.50)
2. L’établissement de santé a des procédures et des plans normalisés pour le recrutement,
le déploiement, la motivation (système de reconnaissance et de récompense) et la
fidélisation de tout le personnel. (91.42)

88
3. L’établissement de santé a une politique écrite à jour relative au triage et aux temps
d’attente pour les consultations urgentes et non urgentes et les traitements. (91.80)
4. L’établissement de santé a une liste affichée dans toutes les zones avec les
noms du personnel de service, les heures de relève des équipes et leurs rôles et
responsabilités spécifiques. (91.92)
5. L’établissement de santé dispose d’un nombre suffisant de dispensateurs de soins
de santé compétents disponibles à tout moment pour sˊacquitter de la charge de
travail prévue. (90.60)
6. L’établissement de santé a un système qui permet d’accéder à tout moment au
personnel nécessaire pour répondre aux besoins psychosociaux et culturels des
enfants et à leurs besoins en matière de développement et de communication. (84.37)
7. L’établissement de santé est doté d’une structure claire et de voies de communication
permettant de contacter les membres du personnel à tout moment. (92.01)

Processus/produit

8. Proportion des postes disponibles dans l’établissement de santé ayant été pourvus
par du personnel ayant les compétences requises dans la description des tâches
pour permettre à l’établissement d’assurer les services 24 heures sur 24. (88.86)
9. Proportion du personnel ayant bénéficié d’orientations relatives à leurs fonctions,
leurs rôles et leurs responsabilités dans l’établissement ou le service auquel ils sont
affectés. (87.90)
10. Proportion d’enfants ou d’aidants venus dans l’établissement de santé ayant déclaré
avoir été pris en charge dans des délais appropriés à leur maladie conformément
à la politique de l’établissement et relative au triage et au temps d’attente. (82.65)
11. Proportion du personnel infirmier sˊoccupant des enfants admis dans l’établissement
ayant bénéficié d’une formation pédiatrique ou d’une formation en cours d’emploi
dans le domaine de soins des enfants. (92.07)

Résultat

12. Proportion des enfants dans l’établissement de santé dont se sont occupés des
professionnels de la santé spécialement formés aux soins de santé des enfants.
(85.84)
13. Proportion des enfants et de leur famille venus dans l’établissement de santé ayant
bénéficié d’un accès rapide et satisfaisant à du personnel médical et auxiliaire
adéquats en temps voulu. (86.48)
14. Proportion des professionnels de la santé et du personnel de soutien dans
l’établissement de santé satisfaits de leur charge de travail eu égard à leurs rôles et
leurs responsabilités dans l’établissement ou le service auquel ils sont affectés. (85.06)
15. Proportion des professionnels de la santé sˊoccupant des enfants dans l’établissement
ayant quitté l’établissement ou ayant été mutés au cours de l’année écoulée. (80.97)

89
Déclaration de qualité 7.2: Les professionnels de la santé et le personnel
de soutien ont les compétences appropriées pour satisfaire aux besoins
sanitaires, psychologiques et culturels des enfants et à leurs besoins en
matière de développement et de communication.

Justification : Les qualifications, la formation et les orientations du personnel améliorent leurs


résultats et renforcent leur capacité à sˊacquitter de rôles et de responsabilités d’un niveau plus élevé.
Le personnel doit être spécialement formé pour satisfaire aux besoins physiques, psychosociaux et
culturels et aux besoins en matière de développement et de communication des nourrissons, des
enfants et des jeunes adolescents. La description des postes du personnel doit lister les compétences,
les rôles et les responsabilités requises ainsi que les qualifications pédagogiques et les références
professionnelles requises pour avoir une accréditation ou avoir le droit de travailler. L’établissement
doit avoir un système de recrutement, de fidélisation, d’orientation régulière, de développement
professionnel et de formation interne pour tout le personnel.

Tout le personnel doit être formé et informé sur les politiques et les droits juridiques et bénéficier
d’une orientation continue sur les protocoles et les responsabilités; avoir une supervision de soutien,
un tutorat et un perfectionnement professionnel, une appréciation annuelle et une reconnaissance
des bons services. Le personnel doit avoir aisément accès à des orientations cliniques régulièrement
actualisées sur la pratique pédiatrique et à un numéro d’urgence de lutte antipoison.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a un programme de formation professionnelle continue et


de renforcement des attitudes et des compétences destinés à tous les professionnels
de soins de santé et aux personnels de soutien. (91.01)
2. L’établissement de santé évalue périodiquement tous le personnel et a une
procédure de récompenses des bonnes performances et des protocoles pour les
retours d’informations du personnel. (88.91)
3. L’établissement de santé dispose d’un nombre suffisant de professionnels réglementés
de la santé de l’enfant compétents, diplômés et motivés possédant un éventail de
compétences appropriées et travaillant dans des équipes pluridisciplinaires. (88.22)
4. Les professionnels de la santé et le personnel s’occupant d’enfants dans
l’établissement de santé bénéficient d’une formation en cours d’emploi et d’une
supervision de soutien concernant les droits juridiques et les droits des enfants en
matière de soins de santé. (87.34)
5. L’établissement de santé offre un environnement favorable pour le développement
du personnel professionnel, avec un encadrement et un tutorat régulier. (86.75)
6. L’établissement de santé facilite une pratique interprofessionnelle concertée, avec
des rôles et des responsabilités clairs pour l’amélioration de la qualité selon le
champ d’activité professionnelle et les besoins en matière de soins de santé de
l’enfant. (81.69)

90
Processus/produit

7. Proportion du personnel de soins de santé cliniques et non cliniques dans


l’établissement de santé ayant reçu une description des tâches écrite à leur arrivée
dans l’établissement. (88.99)
8. Preuve que l’établissement de santé dispose d’une procédure pour solliciter les
retours d’informations du personnel sur les questions pouvant affecter ou améliorer
les performances du personnel. (87.28)
9. Proportion des professionnels de la santé s’occupant des enfants ayant reçu une
formation interne et/ou des cours de remise à niveau au cours de l’année écoulée.
(90.93)
10. Nombre de visites d’encadrement effectuées dans l’établissement de santé pour
améliorer les compétences et les résultats cliniques au cours de l’année écoulée.
(89.89)
11. Proportion du personnel de l’établissement de santé ayant fait l’objet d’une évaluation
des performances et d’un suivi au moins une fois au cours de l’année écoulée.
12. Proportion du personnel ayant eu des entretiens avec des formateurs professionnels
pour l’acquisition des compétences cliniques et l’amélioration de leurs performances
au cours des 3 derniers mois. (89.94)

Résultat

13. Proportion du personnel de l’établissement de santé pouvant repérer et rendre


compte d’au moins une activité destinée à améliorer la qualité clinique et à laquelle
ils ont personnellement participé au cours des 6 derniers mois. (82.80)
14. Proportion des professionnels de la santé et du personnel de soutien s’occupant
des enfants dans l’établissement de santé dont l’évaluation des performances
précédente était satisfaisante. (82.44)
15. Proportion des enfants et de leurs aidants dans l’établissement de santé étant satisfaits
des soins et du soutien qu’ils ont reçus du personnel de l’établissement. (86.62)
16. Proportion du personnel de l’établissement de santé ayant déclaré être « très
satisfaits » de leur travail. (84.80)
17. Nombre de projets d’amélioration menés à bien au cours des 6 mois écoulés. (82.39)

Déclaration de qualité 7.3: Chaque établissement de santé est doté d’une


gestion dynamique qui élabore, met en œuvre et suit collectivement
les politiques et les droits juridiques appropriés et qui encourage une
amélioration continue de la qualité.

Justification : Une bonne équipe dirigeante administrative et clinique améliore les performances
en indiquant la direction et en établissant une culture du lieu de travail qui incite en permanence
à améliorer la qualité. La culture de l’établissement devra donner la priorité à une prestation de
soins de qualité aux patients et encourager un travail d’équipe interprofessionnel ; les dirigeants
fixeront des buts stratégiques pour l’amélioration de la qualité et soutiendront les efforts déployées
pour atteindre les objectifs. La direction de l’établissement devra fournir les moyens nécessaires

91
au renforcement des systèmes, éliminer les obstacles aux soins de qualité et exiger et maintenir
un travail de qualité des dispensateurs de soins de santé. La direction garantira une responsabilité
collective, des politiques et des procédures appropriées et un environnement de soutien permettant
au personnel d’améliorer la qualité en permanence.

L’établissement devra avoir une structure dirigeante et une autorité définie, une approche de la
responsabilisation et une équipe chargée d’améliorer la qualité disposant des moyens nécessaires.
Le personnel devra élaborer et mettre en oeuvre collectivement des programmes d’amélioration
de la qualité et de sécurité des patients, et bénéficieront d’un soutien, d’un encadrement et d’un
tutorat. Une politique et un plan géreront les risques financiers et garantiront les droits des enfants
et l’établissement procédera à des audits réguliers (examens des décès pédiatriques) et formulera
des recommandations afin d’améliorer la qualité. La direction utilisera les données obtenues pour
orienter les décisions et surveiller les résultats.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a une structure dirigeante écrite et à jour avec des rôles
et des responsabilités définies, des politiques et des protocoles de gouvernance
ainsi qu’une ligne pour le suivi et la reddition des comptes. (92.86)
2. L’établissement de santé a un plan écrit à jour pour assurer la sécurité des patients
et l’amélioration de la qualité des soins. (91.91)
3. L’établissement de santé a un système de réunions régulières où les administrateurs et
les professionnels de la santé échangent les retours d’informations sur les performances
du personnel et de la direction de l’établissement aux fins de l’amélioration de la
qualité. (90.44)
4. L’établissement de santé dispose d’une équipe ou au moins d’une personne
chargée de défendre ou de mener des initiatives destinées à améliorer la qualité
des soins dans l’établissement. (89.30)
5. L’établissement de santé a un plan chiffré et des mécanismes établis pour soutenir
les activités choisies pour améliorer la qualité. (90.88)
6. L’établissement de santé tient au minimum une réunion par mois pour examiner
les données, surveiller les résultats, formuler des recommandations en vue de
résoudre d’éventuels problèmes, saluer les bonnes performances et encourager le
personnel ou les équipes sˊefforçant d’améliorer la qualité. (91.36)
7. L’établissement de santé tient au moins deux réunions par an avec les acteurs
concernés (la communauté, les usagers des services, les partenaires, par exemple)
pour examiner ses résultats, recenser les problèmes et formuler des recommandations
en vue d’actions conjointes destinées à améliorer la qualité. (89.06)

92
Processus/produit

8. Proportion de dirigeants d’établissement de santé formés à la conduite et à la


gestion des activités destinées à améliorer la qualité, à l’utilisation des données et à
la conduite de changements (utilisation des informations, comportement favorable,
apprentissage continu). (89.35)
9. Preuve que l’établissement de santé suit et surveille régulièrement les performances
afin d’améliorer la qualité des soins en se fondant sur des tableaux de bord ou des
diagrammes de performance à jour. (91.45)

Résultat

10. Proportion des enfants et de leur famille étant satisfaits des soins et du soutien
fournis par le personnel de l’établissement. (86.53)
11. Proportion des membres du personnel ayant donné des avis positifs sur les politiques
et les activités internes mises en œuvre aux fins de l’amélioration continue de la
qualité, notamment la formation interne et le tutorat individuel. (83.45)
12. Proportion des professionnels de la santé ayant participé activement à une activité
destinée à améliorer la qualité (réunion, audit, projet) dans l’établissement de santé
au cours de l’année écoulée (88.59)

Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 7


Boston Children’s Hospital (2017) Patient and family rights and responsibilities. Boston (MA) (http://www.
childrenshospital.org/legal/patient-and-family-rights, consulté le 16 décembre 2017).
Dwamena F, Holmes-Rovner M, Gaulden CM, Jorgenson S, Sadigh G, Sikorskii A, et al. (2012) Interventions
for providers to promote a patient-centred approach in clinical consultations. Cochrane Database Syst Rev.
12:CD003267.
Reader T, Gillespie A (2013) Patient neglect in healthcare institutions: a systematic review and conceptual model.
BMC Health Serv Res. 13:156.
de Sliva A (2000) A framework for measuring responsiveness (GPE Discussion Paper Series, No. 32). Genève:
Organisation mondiale de la Santé (http://www.who.int/responsiveness/papers/paper32.pdf?ua=1, consulté le 16
décembre 2017).
Whittaker S, Shaw C, Spieker N, Linegar A (2011) Quality standards for healthcare establishments in South Africa.
In: Padarath A, English R, editors. South African Health Review 2011. Durban: Health Systems Trust:59–68 (http://
www.cohsasa.co.za/sites/cohsasa.co.za/files/publication_pdfs/chap_5_quality_standards_pgs_59-_68_0.pdf,
consulté le 16 décembre 2017).
Organisation mondiale de la Santé (2006) Le rapport sur la santé dans le monde 2006 – travailler ensemble pour la
santé. Genève (http://www.who.int/whr/2006/en/, consulté le 16 décembre 2017).
Organisation mondiale de la Santé (2015) La prévention et l’élimination du manque de respect et des mauvais
traitements lors de l’accouchement dans les établissements de soins. Déclaration de l’OMS. Genève (http://apps.
who.int/iris/bitstream/10665/134588/1/WHO_RHR_14.23_eng.pdf, consulté le 16 décembre 2017).

Worthington R (2006) Standards of healthcare and respecting children’s rights. J R Soc Med. 99: 208–10..

93
NORME 8
RESSOURCES
PHYSIQUES
ADAPTÉES AUX
ENFANTS

Norme 8. L’établissement de santé a un environnement


physique approprié, accueillant pour les enfants, est équipé
de systèmes d’alimentation en eau, d’assainissement, de
gestion des déchets, d’approvisionnement en énergie adéquats,
possède des médicaments, des fournitures et du matériel
médical en quantité suffisante pour les soins courants et la
prise en charge des maladies courantes de l’enfance.

Vue d’ensemble
Les enfants, y compris les jeunes adolescents, diffèrent des adultes et requièrent des services
adaptés distincts. Les soins doivent être dispensés dans des bâtiments faciles d’accès, sûrs,
sécurisants et approprié aux enfants et dans un cadre accueillant pour la famille. Chaque
établissement de santé doit disposer d’infrastructures et d’équipements de base adaptés et
accueillants pour les enfants et les adolescents, notamment l’alimentation en eau, les installations
d’assainissement, les conditions d’hygiène, l’électricité et l’élimination des déchets, un stock de
médicaments essentiels, de fournitures et de matériel, notamment pour le jeu et l’apprentissage.

L’établissement de santé doit avoir des zones dédiées aux soins ambulatoires, aux urgences et
aux services d’hospitalisation réservés aux enfants et aux jeunes adolescents, distincts des zones
pour les adultes et équipées de façon appropriée. Des zones spéciales et convenablement
aménagées où les parents ou les aidants pourront dormir, se laver, cuisiner ou rester avec leurs
enfants doivent exister. L’établissement de santé doit disposer d’installations accueillantes
et convenablement aménagées pour les enfants et les adolescents, notamment un espace
aménagé pour le jeu et l’apprentissage. Les lieux devront être propres, confortables et
logiquement organisés et équipés pour assurer la continuité des soins et réduire au maximum
les effets négatifs sur l’expérience qu’ont l’enfant et la famille des soins de santé.

95
Déclarations de qualité
8.1 Les enfants sont soignés dans un environnement physique bien tenu, sûr, doté d’un approvisionnement
énergétique suffisant et conçu, équipé et décoré de façon appropriée à leurs besoins et préférences et
adapté à leur âge.
8.2 Les installations d’alimentation en eau et d’assainissement, pour la propreté des mains et l’élimination
des déchets sont adaptées aux enfants et facilement accessibles, en bon état de marche, fiables, sûres et
suffisantes pour satisfaire aux besoins des enfants, des aidants et du personnel.
8.3 Du matériel adapté aux enfants et à leur âge, conçu pour répondre aux besoins des enfants en matière de
soins médicaux, d’apprentissage, de loisirs et de jeu, est disponibles à tout moment.
8.4 Un stock suffisant de médicaments et de fournitures médicales adaptés aux enfants est disponible pour
les soins courants et la prise en charge des maladies et affections aiguës et chroniques de l’enfant.

Déclaration de qualité 8.1: Les enfants sont soignés dans un


environnement physique bien tenu, sûr, doté d’un approvisionnement
énergétique suffisant et conçu, équipé et décoré de façon appropriée à
leurs besoins et préférences et adapté à leur âge.

Justification : L’environnement de l’établissement de santé doit être sécurisant, sûr et aéré, avec
une source d’énergie satisfaisante pour un bon éclairage et les autres besoins énergétiques. Les
zones de soins réservées aux enfants et aux jeunes adolescents seront séparées des zones pour les
adultes (réception, triage et évaluation ; consultation externe et certains services d’hospitalisation;
services de soins intensifs des nouveau-nés et des enfants, soins des nouveau-nés malades et soins
pédiatriques de médecine générale et de chirurgie; salles de traitement; et une zone d’isolement
pour les enfants présentant une maladie infectieuse). Ces zones doivent être conçues de façon à
faciliter en permanence l’observation et la supervision des enfants, à assurer l’intimité des enfants
plus âgés et des adolescents (rideau, mur, par exemple) et être décorées et meublées de façon
appropriée compte tenu des besoins des enfants et de leur niveau de développement.

L’établissement doit avoir des espaces réservés au jeu, aux divertissements, à l’éducation et aux
autres activités adaptées à leur âge et où les enfants sont protégés contre tout danger psychosocial.
Des mesures de sécurité doivent être prises pour protéger les enfants, tels les caches des prises
électriques, le verrouillage et la fermeture appropriée des fenêtres, le capitonnage de tous les
rebords anguleux et un revêtement non glissant, facile à entretenir, des sols. Des installations
doivent être disponibles pour les parents et les aidants afin qu’ils puissent rester avec ou près de
leurs enfants, notamment une cuisine, un endroit où conserver le lait maternel et une pièce pour
accueillir les membres de la famille venus leur rendre visite.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé est conçu pour que les enfants puissent accéder sans
problème aux zones réservées aux soins des enfants (nouveau-nés, enfants et
jeunes adolescents) qui sont séparées de la réception, des soins d’urgence, des
soins ambulatoires et des services d’hospitalisation. (91.27)

96
2. Les zones de l’établissement de santé réservées aux enfants (soins ambulatoires et
services d’hospitalisation) sont meublées et décorées de façon appropriée à l’âge
et aux besoins des enfants en matière d’éducation et de jeu. (91.43)
3. L’établissement de santé dispose d’une pièce ou d’une zone séparée par un paravent
dans le service de consultation externe et les services d’hospitalisation qui permet
d’avoir une conversation privée et d’examiner les enfants à l’abri des regards des
autres patients. (90.23)
4. Les services de chirurgie de l’établissement de santé disposent de zones de réveil et
d’hospitalisation réservées aux enfants, situées à proximité du service de pédiatrie.
(89.57)
5. L’établissement de santé pratique la cohabitation 24 heures sur 24 des mères ou
des aidantes avec leurs enfants et il a les installations nécessaires à cet effet. (94.88)
6. L’établissement de santé est bien tenu, sûr, propre, bien éclairé et aéré et permet
l’intimité des enfants et de leur famille en cas de besoin. (93.57)
7. L’établissement de santé dispose d’une source d’énergie (solaire, générateur,
réseau, par exemple) qui peut répondre à tout moment à toute la demande en
électricité de l’établissement et des infrastructures associées, avec une source
d’énergie de secours. (95.16)
8. L’établissement de santé a un plan de gestion énergétique doté de crédits suffisants,
tenu par du personnel qualifié et régi par une autorité compétente. (86.97)
9. L’établissement de santé a un plan de gestion des combustibles et une réserve
tampon locale, dotés de crédits suffisants pour satisfaire en permanence à tous
les besoins en combustibles pour les véhicules, la cuisine et le chauffage, le cas
échéant et selon les besoins. (88.95)
10. L’établissement de santé dispose de fonds et de personnels suffisants pour la
restauration, l’amélioration et le fonctionnement continu des infrastructures de
l’établissement. (88.76)
11. L’établissement de santé dispose de mesures de sécurité suffisantes, notamment
des portes et des fenêtres sécurisées, des extincteurs en état de marche pour
chaque zone et chaque étage, un plan d’évacuation clairement représenté en cas
d’urgence et des clôtures extérieures suffisantes. (92.21)

Processus/produit

12. Nombre de pannes de courant d’une durée supérieure à 2 heures au cours du mois
écoulé. (86.03)

Résultat

13. Proportion des enfants et de leur famille venus dans l’établissement de santé
satisfaits de son état de propreté. (85.85)
14. Proportion des enfants et de leur famille venus dans l’établissement de santé
satisfaits de la disponibilité d’équipements accueillants pour les enfants pour le
jeu et les activités éducatives. (84.64)
15. Proportion des enfants et de leur famille venus dans l’établissement de santé qui
recommanderaient l’établissement à des amis ou des membres de la famille. (82.79)

97
Déclaration de qualité 8.2: Les installations d’alimentation en eau et
d’assainissement, pour la propreté des mains et l’élimination des déchets
sont adaptées aux enfants et facilement accessibles, en bon état de
marche, fiables, sûres et suffisantes pour satisfaire aux besoins des
enfants, des aidants et du personnel.

Justification : Un environnement sûr, propre et hygiénique alimenté à tout moment en eau propre et doté
d’installations d’assainissement et d’élimination sûre des déchets est essentiel pour la prestation de soins
de qualité. L’approvisionnement en eau doit être continu pour la boisson, les nettoyages et la propreté
des mains dans toutes les zones de soins cliniques et les salles d’opération. Les services d’assainissement
et les lave-mains doivent être accessibles à tous les enfants, à leur famille et au personnel.

Tous les enfants et leurs aidants doivent observer une bonne hygiène, notamment se laver régulièrement
les mains avec du savon, éliminer les couches de façon hygiénique et utiliser les installations prévues
pour la préparation sûre et hygiénique des aliments. Un mécanisme de tri, de collecte, de transport, de
traitement et d’élimination hygiénique des déchets doit exister, notamment des réceptacles étanches
pour les matériels coupants ou piquants inaccessibles aux enfants. L’établissement doit avoir un
budget et un protocole pour le fonctionnement et l’entretien des services d’approvisionnement en
énergie, d’alimentation en eau potable et d’assainissement.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles et des matériels de sensibilisation écrits à


jour (affiches, par exemple) sur le nettoyage, la désinfection, la propreté des mains,
l’entretien des installations d’alimentation en eau, d’assainissement et d’hygiène et
la gestion sûre des déchets. (93.65)
2. L’établissement de santé a dans ses locaux une source d’alimentation en eau
potable en état de marche, suffisante pour satisfaire à toutes les demandes
(conformément aux normes de l’OMS), notamment la boisson, l’hygiène personnelle,
les interventions médicales (préparations, SRO, suppléments nutritionnels et
médicaments), les nettoyages, la lessive et la cuisine à l’usage du personnel, des
enfants et de leur famille. (94.47)
3. L’établissement de santé a des fontaines à eau potable assez basses ou que
les enfants peuvent atteindre à l’aide d’un tabouret, avec des petits gobelets à
disposition. (87.25)
4. L’établissement de santé est équipé de réceptacles de déchets étanches, couverts
et étiquetés dans chaque zone de traitement permettant le tri des déchets en
trois catégories : matériels coupants ou piquants, déchets infectieux ni coupants ni
piquants et déchets non infectieux généraux. (93.39)
5. L’établissement de santé dispose d’au moins un lave-mains en état de marche
pour 10 lits, avec de l’eau et du savon ou un gel hydro-alcoolique pour les mains

98
dans tous les services d’hospitalisation, dont un au minimum est accessible pour
les enfants (plus bas ou muni d’un tabouret qui permet d’atteindre les robinets).
(92.70)
6. L’établissement de santé a dans ses locaux des baignoires et d’autres équipements
d’hygiène accessibles aux personnes à mobilité réduite, bien éclairés et adaptés aux
jeunes enfants ; selon le sexe des enfants ou des aidants, il existe des équipements
séparés. (92.01)
7. L’établissement de santé a dans ses locaux des installations d’assainissement
(bassins, toilettes, latrines) pour les nourrissons, les enfants et les jeunes adolescents
qui sont adaptées à leur usage (sièges ou latrines plus petits, bassins hygiéniques
pour enfants), distinctes selon le sexe pour les enfants plus âgés, bien éclairées et
accessible aux personnes à mobilité réduite. (91.44)
8. L’établissement de santé qui propose des interventions chirurgicales est équipé
d’un lavabo spécial pour le lavage préopératoire des mains et d’une quantité
suffisante de matériel de brossage chirurgical. (95.35)
9. L’établissement de santé dispose d’une zone spéciale pour le changement des
couches, avec des équipements appropriés pour l’élimination des déchets et le
lavage des mains. (88.93)
10. L’établissement de santé dispose sur place de personnel suffisamment compétent
le cas écheant, formé pour le nettoyage, le fonctionnement et l’entretien des
installations d’alimentation en eau, d’assainissement, d’hygiène et d’élimination des
déchets des soins de santé, et possède une description claire de leurs responsabilités.
(91.96)
11. L’établissement de santé dispose de fonds suffisants pour la réhabilitation,
l’amélioration et le fonctionnement et l’entretien continus des infrastructures
d’alimentation en eau, d’assainissement, d’hygiène et d’élimination des déchets.
(87.86)
12. L’établissement de santé est doté d’équipements suffisants pour la lessive, dont
l’eau, les détergents et un espace de séchage. (91.70)
13. Les professionnels et le personnel de soutien de l’établissement de santé et les
aidants sont éduqués et formés aux bonnes pratiques d’hygiène, notamment le
lavage des mains après le changement de couches, avant de donner à manger et
après l’utilisation des toilettes. (90.87)
14. L’établissement de santé a un plan de gestion des risques écosanitaires, doté
d’un budget adéquat, pour la gestion et l’amélioration des services d’alimentation
en eau, d’assainissement, d’hygiène et d’élimination des déchets, notamment la
prévention et l’élimination des infections. (89.53)
15. Le personnel de l’établissement de santé encourage les bonnes pratiques d’hygiène
dans les soins des nourrissons, des enfants et des jeunes adolescents, notamment
l’élimination sans risque et la gestion des matières fécales des enfants. (88.40)

Processus/produit

16. Proportion des jours pendant lesquels l’eau d’une source améliorée n’était pas
disponible dans les locaux au cours des 3 derniers mois. (87.27)

99
17. Proportion des jours pendant lesquels du savon ou du produit désinfectant pour
les mains n’était pas disponible dans les locaux au cours des 3 derniers mois. (86.82)
18. Proportion des jours par année civile pendant lesquels les déchets n’ont pas été triés
de façon sûre entre au moins trois conteneurs dans la zone de consultation et où les
matériels coupants ou piquants n’ont pas été traités et éliminés en toute sécurité.
(77.53)
19. Proportion des professionnels de l’établissement de santé et du personnel de soutien
ayant bénéficié d’une formation ou d’un tutorat sur l’assainissement, la propreté des
mains et la prévention et l’élimination des infections au cours des 6 derniers mois.
(89.66)

Résultat

20. Proportion des enfants et de leur famille dans l’établissement de santé satisfaits des
services d’alimentation en eau, d’assainissement et de gestion des déchets. (83.67)
21. Proportion du personnel de soins de santé dans l’établissement de santé satisfaits des
services d’alimentation en eau, d’assainissement et de gestion des déchets. (86.02)
22. Proportion des enfants et de leur famille venus dans l’établissement de santé ayant
observé que les dispensateurs de soins de santé se lavaient les mains ou utilisaient
un gel hydro-alcoolique pour les mains avant de les examiner. (77.06)

Déclaration de qualité 8.3: Du matériel adapté aux enfants et à leur âge,


conçu pour répondre aux besoins des enfants en matière de soins médicaux,
d’apprentissage, de loisirs et de jeu, est disponible en permanence.

Justification : Les enfants bénéficient de soins optimaux lorsque le matériel est spécialement
conçu pour répondre à leurs besoins en matière d’apprentissage et de taille, de loisirs et de
développement. Les installations de laboratoire et de diagnostic de base doivent être disponibles
24 heures sur 24, notamment la radiographie thoracique, abdominale et crânienne, et orthopédique
; le matériel de laboratoire clinique pour l’hématologie, le dépistage, la gazométrie sanguine et la
microbiologie de base; et les services de banque de sang. Des matériels médicaux, de réanimation
et de diagnostic appropriés pour l’âge et la taille, notamment pour les nouveau-nés, doivent être
disponibles en permanence dans toutes les zones de soins d’urgence, de soins ambulatoires, de
services d’hospitalisation, de chirurgie et de réveil pour les soins des enfants. De la literie sûre,
adaptée à l’âge et à la taille (berceaux, lits hauts et bas, côtés de lit, matelas, draps), des matériels
de jeu, de divertissement et d’éducation doivent être disponibles pour tous les groupes d’âge. Un
accès téléphonique et à l’Internet pour la scolarité et les contacts avec d’autres enfants doit être
fourni le cas échéant et dans la mesure du possible.

L’établissement de santé doit avoir une liste des matériels pédiatriques essentiels stockés dans
un endroit sûr et propre, un système efficace de contrôle des stocks, des recommandations
pour l’utilisation appropriée du matériel et un système pour l’entretien régulier et l’élimination.
Des matériels pédiatriques essentiels comme un chariot de réanimation avec du matériel et des
fournitures adaptés à l’âge facilement accessibles, un dispositif pour le maintien au chaud des
nouveau-nés, un défibrillateur à usage pédiatrique, une balance adaptée à l’âge et un stadiomètre
pour nourrissons et enfants plus âgés, des thermomètres et un tensiomètre avec un choix complet
de brassards pneumatiques pour tout l’éventail des patients pédiatriques, des oxymètres de pouls,

100
des moniteurs cardiorespiratoires, un tableau noir pour la réanimation cardio-pulmonaire, des
lampes portatives pour les interventions d’urgence au chevet des patients, des nébuliseurs et des
aspirateurs à moteur, un électrocardiographe, des sondes nasogastriques pédiatriques, du matériel
pour perfusions, phlébotomies et ponctions lombaires adapté aux enfants, des fauteuils roulants,
des béquilles, des écharpes et des attelles pour toutes les classes d’âge pédiatriques.

MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé dispose en permanence de matériel et de fournitures essentiels


en état de marche, propres, adaptés à l’âge, pour les soins courants et la prise en charge
des complications dans tous les domaines des soins pédiatriques. (94.01)
2. Des manuels et des instructions pour les usagers du matériel sont disponibles, avec des
cartes plastifiées concernant la manière de faire fonctionner et utiliser le matériel. (89.57)
3. L’établissement de santé dispose en permanence d’un chariot de réanimation
bien équipé, en état de marche, pour les réanimations et les soins d’urgence
pédiatriques avec des médicaments, du matériel et des fournitures de réanimation
adaptés à l’âge accessibles et identifiables (appareil d’aspiration, oxymètre de pouls,
laryngoscope, sonde d’intubation endotrachéale, masques et ballons d’anesthésie,
équipement d’infusion) dans les zones de la consultation externe et des services
d’hospitalisation réservées pour les soins d’urgence. (89.57)
4. L’établissement de santé dispose en permanence d’une source d’oxygène sûre et
ininterrompue et de matériel d’inhalation (lunettes à oxygène, cathéters et masques
faciaux adaptés à l’âge) dans les services d’hospitalisation et d’urgence pédiatriques.
(95.72)
5. L’établissement de santé a du matériel de base (matériel de radiographie,
d’échographie et de laboratoire) pour le diagnostic et la prise en charge des maladies
et des pathologies courantes de l’enfance. (94.30)
6. L’établissement de santé a des jouets, des jeux, des livres et des installations
adaptés à la culture et à l’âge pour permettre aux enfants hospitalisés de jouer et
de se divertir dans les services et les espaces récréatifs. 85.25)
7. L’établissement de santé dispose d’un budget spécial pour le matériel essentiel et
son entretien. (89.19)
8. L’établissement de santé à le minimum requis pour une chaîne du froid
satisfaisante, avec un réfrigérateur en état de marche et un système de contrôle de
la température, et la température a été maintenue entre 2 et 8 °C au cours des 30
derniers jours. (95.09)
9. L’établissement de santé a un système de gestion des stocks de matériel médical
à jour, incluant l’enregistrement des appareils cassés ou qui dysfonctionnent et la
date de leur réparation ou de leur remplacement. (91.18)
10. L’établissement de santé dispose de lits et de mobilier (chaises, tables) en bon état,
adaptés à l’âge et à la taille des enfants, dans les services pédiatriques ou les zones
réservées aux soins des enfants. (90.81)

101
Processus/produit

11. Proportion des enfants admis dans l’établissement de santé ayant reçu des matériels
de jeu et de divertissement adaptés à leur âge au cours des 3 derniers jours de leur
hospitalisation. (78.23)
12. Proportion des jours par année civile pendant lesquels un ou plusieurs article(s)
essentiel(s) n’était/étaient pas disponible(s). (81.28)

Résultat

13. Proportion des jours par année civile pendant lesquels une source d’oxygène et un
inhalateur n’étaient pas disponibles. (87.19)
14. Proportion des patients n’ayant pas bénéficié de soins essentiels normalisés parce
qu’un ou plusieurs article(s) essentiel(s) n’était/étaient pas disponible(s). (81.82)
15. Proportion des décès d’enfants examinés n’ayant pas reçu les soins appropriés en
raison d’un manque de matériel essentiel adapté à l’âge. (90.28)

Déclaration de qualité 8.4: Un stock suffisant de médicaments et de fournitures


médicales adaptés aux enfants est disponible pour les soins courants et le
traitement des maladies et affections aiguës et chroniques de l’enfant.

Justification : Une quantité suffisante de médicaments essentiels et d’autres fournitures médicales


adaptés aux enfants est essentielle pour la délivrance de soins optimaux aux nourrissons, aux enfants
et aux jeunes adolescents. Les enfants ne sont pas de petits adultes. Ils ont besoin de soins spéciaux
différents et, par conséquent, de formulations de médicaments adaptées à leur âge et de fournitures
spéciales pour chaque classe d’âge pour une meilleure efficacité, notamment économique, et une plus
grande sécurité. L’utilisation de formulations pour adultes peut entrainer des posologies inexactes
pour les enfants ou de difficultés d’administration, et des erreurs médicales comme un sous- ou
surdosage. L’établissement de santé doit disposer en permanence de médicaments essentiels, de
fournitures médicales et de réactifs de laboratoire adaptés à l’âge des enfants, auxquels le personnel
a facilement accès à tout moment dans toutes les zones de soins pédiatriques.

L’établissement doit avoir une liste de médicaments et de fournitures indispensables selon la Liste
de l’OMS des médicaments essentiels pour les enfants. L’établissement doit avoir une zone de
stockage ordonnée, propre et sûre et un système de gestion des stocks efficace pour éviter les
ruptures de stock. Des fournitures de laboratoire et pour les tests de diagnostic (hématologie,
tests de diagnostic rapides, dépistage, analyse d’urine, microbiologie de base, hémoculture, films
radiographiques) doivent être disponibles, ainsi que du sang pour les transfusions. Le personnel
doit pouvoir accéder facilement aux médicaments et aux fournitures pour la réanimation et les soins
d’urgence sur le chariot d’urgence, dans la zone des urgences et dans les services d’hospitalisation.

102
MESURES DE QUALITÉ

Ressources

1. L’établissement de santé a des protocoles et des orientations écrits à jour pour


le stockage sûr des médicaments dans des armoires à pharmacie ou des réserves
spéciales et pour une administration sure. (93.00)
2. L’établissement de santé dispose dans ses locaux d’une pharmacie avec des pharmaciens
et des préparateurs qualifiés disponibles à toutes les heures ouvrables de l’établissement,
qui tiennent une liste essentielle des médicaments et des fournitures adaptés aux enfants,
des stocks suffisants et un système de gestion des stocks efficace. (95.08)
3. L’établissement de santé a un stock de médicaments d’urgence et pré-transfert facilement
accessible pour la prise en charge les enfants atteints de maladies graves. (94.22)
4. L’établissement de santé a en permanence un stock d’antibiotiques injectables de
première et de deuxième intentions, d’antipaludiques et d’autres médicaments
essentiels pour la prise en charge des enfants. (94.70)
5. L’établissement de santé dispose en permanence d’un stock de vaccins essentiels
pour la vaccination des enfants et des jeunes adolescents. (94.52)
6. L’établissement de santé a un stock de thermomètres, de balances adaptées à l’âge
des enfants et de planches en bois ou de poutres métalliques équipées d’une règle
qui permettent de mesurer la taille vertex-talon (nourrissons de moins de 2 ans
allongés) ou la taille (enfants plus âgés debout) en centimètres. (95.36)
7. L’établissement de santé dispose de matériel et de fournitures médicales essentiels
adaptés aux enfants en quantité suffisante. (94.04)
8. L’établissement de santé a des fournitures de laboratoire essentielles (aiguilles, réactifs,
flacons à échantillons) pour soutenir la prise en charge courante et urgente des enfants.
(94.88)
9. L’établissement a un système de stockage et de distribution de tous les vaccins et
de leurs diluants dans un système de chaîne du froid maintenu en permanence aux
températures recommandées par l’OMS. (95.87)

Processus/produit

10. Proportion des professionnels de la santé dispensant des services de santé de


l’enfant ayant bénéficié d’une formation à la médication pédiatrique. (88.67)

Résultat

11. Proportion des jours au cours des 3 derniers mois au cours desquels sˊest produit
une rupture de stock d’un ou de plusieurs médicaments essentiels. (90.74)
12. Proportion des jours au cours des 3 derniers mois au cours desquels s’est produit
une rupture de stock de sang. (90.98)
13. Proportion des jours au cours des 3 derniers mois au cours desquels l’établissement
de santé a manqué d’oxygène dans les zones de soin des enfants. (91.40)
14. Proportion de décès d’enfants passés en revue n’ayant pas bénéficié de soins
appropriés en raison d’une pénurie de médicaments ou de fournitures indispensables.
(91.23)

103
Références bibliographiques utilisées pour établir la norme 8
Adams J, Bartram J, Chartier Y, editors (2008) Normes essentielles en matière de santé environnementale
dans les structures de soins. Genève: Organisation mondiale de la Santé (http://www.who.int/water_
sanitation_health/hygiene/settings/ehs_health_care.pdf.pdf, consulté le 17 décembre 2017).

Campbell H, Duke T, Weber M, English M, Carai S, Tamburlini G et al. (2008) Global initiatives for improving
hospital care for children: state of the art and future prospects Pediatrics. 121: e984–92.

Chartier Y, Emmanuel J, Pieper U, Prüss A, Rushbrook P, Stringer R et al. (2014) Safe management of wastes
from health-care activities. Second edition. Genève: Organisation mondiale de la Santé (http://www.who.int/
water_sanitation_health/publications/wastemanag/en/, consulté le 17 décembre 2017).

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Human Development Pediatric Formulation Initiative: selected rports from working groups. Clin Ther. 30:2097–101.

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Santé (http://www.who.int/alliance-hpsr/resources/9789241563895/en/, consulté le 17 décembre 2017).

Organisation mondiale de la Santé (2008) Chapter 5. Infrastructure. In: Operations manual for delivery of HIV
prevention, care and treatment in high-prevalence, resource-constrained settings. Edition 1 for field-testing.
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Organisation mondiale de la Santé (2011) Évaluation des options de traitement domestique de l’eau :
objectifs sanitaires et spécifications portant sur les performances microbiologiques. Genève; 2011 (http://
apps.who.int/iris/bitstream/10665/44693/1/9789241548229_eng.pdf, consulté le 17 décembre 2017).

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in formulation. In: WHO Expert Committee on Specifications for Pharmaceutical preparations. Forty-sixth
report (WHO Technical Report Series, No. 970). Genève;197–225 (http://www.who.int/medicines/areas/
quality_safety/quality_assurance/expert_committee/TRS-970-pdf1.pdf, consulté le 17 décembre 2017).

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system for service delivery. Reference Manual. Version 2.2 (WHO/HIS/HIS/204.5 Rev.1). Genève (http://apps.
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(http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/112727/1/9789241507240_eng.pdf?ua=1, consulté le 17 décembre 2017).

Organisation mondiale de la Santé, UNICEF (2014) WASH targets and indicators post-2015: outcomes of an
expert consultation. Genève (https://www.unicef.org/wash/files/4_WSSCC_JMP_Fact_Sheets_4_UK_LoRes.pdf,
consulté le 17 décembre 2017).

Organisation mondiale de la Santé, UNICEF (2015) L’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les
établissements de soins de santé. État des lieux et perspectives dans les pays à revenu faible ou
intermédiaire. Genève (http://apps.who.int/iris/ bitstream/10665/154588/1/9789241508476_eng.pdf,
consulté le 17 décembre 2017).

Organisation mondiale de la Santé, UNICEF (2017) Water and sanitation for health facility improvement tool
(WASH FIT). A practical guide for improving quality of care through water, sanitation and hygiene in health
care facilities. Genève (http://www.who.int/water_sanitation_health/publications/water-and-sanitation-for-
health-facility-improvement-tool/en/, consulté le 17 décembre 2017).

Organisation mondiale de la Santé (2017) La sixième liste modèle OMS des médicaments essentiels
destinés aux enfants (mise à jour mars 2017). Genève; 2017 (http://www.who.int/medicines/publications/
essentialmedicines/6th_EMLc2017_FINAL_amendedAug2017.pdf?ua=1, consulté le 6 février 2018).

104
105
Annexe 1. Participants et ordre du
jour de la consultation technique
sur le cadre et les normes pour
l’amélioration de la qualité des soins
pédiatriques dans les établissements
de santé

Participants
Dr James Amini, Chief Paediatrician, Port Moresby General Hospital, Boroko, National Capital District,
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Dr Tatien Bucyana, Paediatrician in charge of child deaths audit, Kigali, Rwanda
Dr Harry Campbell, Edinburgh University, Department of Public Health Sciences, Édimbourg,
Royaume-Uni
Dr Andrew Clarke, Clinical Lead Health Visitor, Healthy Child Programme, Lancashire Care NHS Trust,
Preston, Royaume-Uni
Professor Ashok Deorari, Department of Paediatrics, WHO Collaborating Centre, All India Institute
of Medical Sciences, New Delhi, Inde
Dr Queen Dube, Head Department of Paediatrics, College of Medicine, Blantyre, Malawi
Professor Trevor Duke, Professor of International Child Health, paediatric intensive care physician,
Centre for International Child Health, University of Melbourne, Melbourne, Australie
Dr Mike English, Collaborative Programme, KEMRI-Wellcome Trust, Nairobi, Kenya
Dr Suzan Farhoud, independent consultant in child health, Le Caire, Égypte
Dr Laura Ferguson, Associate Director, Program on Global Health and Human Rights, Kenyatta
National Hospital University campus, Keck School of Medicine of University of Southern California,
Los Angeles, Californie, États-Unis d’Amérique
Ms Ana Isabel F. Guerreiro, independent consultant in children’s rights, Lisbonne, Portugal
Dr Dewan Md Emdadul Hoque, Project Coordinator, Centre for Child and Adolescent Health,
International Centre for Diarrhoeal Disease Research, Bangladesh, Dhaka, Bangladesh
Professor Grace W. Irimu-Thinwa, Senior Lecturer, Department of Paediatrics and Child Health,
University of Nairobi, Kenya
Dr Praveen Kumar, Department of Paediatrics, Kalawati Saran Children’s Hospital, Lady Hardinge
Medical College, New Delhi, Inde

106
Dr Marzia Lazzerini, Institute of Child Health, IRCCS Burlo Garofolo, Trieste, Italie
Dr Nigel Livesley, Country Director, University Research Co. India Pvt. Ltd, New Delhi, Inde
Professor Leyla Namazova-Baranova, Professor of Paediatrics and Deputy Director, National Centre
for Child Health of the Russian Academy of Medical Science, Moscou, Fédération de Russie
Professor Ecaterina Stasii, State Medical University, Chisinau, République de Moldova
Professor Laxman Shrestha, Head, Department of Paediatrics, Institute of Medicine, Maharajgunj,
Katmandou, Népal
Dr Gezahegn Nekatibeb Techane, Debre Berhan University, Debre Berhan, Éthiopie

Consultant
Dr Senait Kebede, Consultant et Rapporteur, Atlanta, Georgia, États-Unis d’Amérique

Observateurs extérieurs
Mme Imma Guerras-Delgado, Conseillère pour les droits de l’enfant, Haut Commissariat des Nations
Unies aux droits de l’homme, Genève, Suisse
Dr Troy Jacobs, USAID, Washington DC, États-Unis d’Amérique
Dr Catherine Kirk, Associate Director of Paediatrics, Partners In Health-Rwanda, Kigali, Rwanda
Dr Nosa Orobaton, Deputy Director, Maternal, Newborn and Child Health Global Development, Bill
& Melinda Gates Foundation, Seattle, Washington, États-Unis d’Amérique
Dr Michel Pacque, Maternal and Child Survival Program, USAID Grantee, Washington DC, États-Unis
d’Amérique
Dr Zeenat Patel, Maternal and Child Survival Program, Washington DC, États-Unis d’Amérique
Dr Mark Young, Senior Child Health Adviser, UNICEF, New York City, New York, États-Unis d’Amérique

Secrétariat
Siège
Dr Anthony Costello, Directeur, Département de la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et
de l’adolescent (MCA)
Dr Cynthia Boschi-Pinto, Épidémiologie, surveillance et évaluation, MCA
Dr Bernadette Daelmans, Coordonnatrice, Politique, planification et programmes, MCA
Dr Guilheim Labadie, Politique, planification et programmes, MCA
Dr Blerta Maliqi, Politique, planification et programmes, MCA
Dr Zainab Naimy, Politique, planification et programmes, MCA
Ms Annie Portela, Recherche et développement, MCA
Dr Shamim Qazi, Recherche et développement, MCA
Dr Nigel Rollins, Recherche et développement, MCA
Mr Marcus Stahlhofer, Politique, planification et programmes, MCA
Dr Wilson Were, Politique, planification et programmes, MCA

107
Dr Maggie Montgomery, Département Santé publique, environnement et déterminants sociaux de
la santé
Ms Mwansa Nkowane, Département Ressources humaines pour la santé
Dr Peter Olumese. Programme mondial de lutte antipaludique
Mr Salim Sadruddin, Programme mondial de lutte antipaludique
Dr Kathryn O’Neill, Statistiques sanitaires et systèmes d’information
Dr Shams B. Syed, Département Prestation de services et sécurité
Dr Gerardo Zamora, Département Nutrition, santé et développement
Mrs Zita Weise Prinzo, Département Nutrition, santé et développement

Ordre du jour
Objectifs:
• Examiner le projet de cadre pour la qualité des soins pédiatriques, et l’harmoniser avec le cadre
pour la qualité des soins de la mère et du nouveau-né.
• Examiner la portée, le format et le contenu des normes proposées pour améliorer la qualité des
soins pédiatriques dans les établissements de santé.
• Examiner la manière de choisir les mesures et les indicateurs de suivi de la qualité des soins dans
les établissements de santé.
• Examiner les moyens de faciliter l’utilisation effective de ces normes.

Lundi 5 décembre
Président : Dr Trevor Duke Présentateur ou animateur
9:00–9:20 Accueil et présentations Anthony Costello
Directeur, MCA
Dr Bernadette Daelmans
Vue d’ensemble et objectifs
9:20–10:30 La nouvelle stratégie mondiale pour la santé de la femme, Dr Anthony Costello,
de l’enfant et de l’adolescent Directeur, MCA
Le point de vue de l’OMS sur la qualité des soins et le Dr Bernadette Daelmans
cadre pour la santé de la mère et du nouveau-né
La qualité des soins de la mère et du nouveau-né dans les Dr Ozge Tunçalp
établissements de santé au moment de la naissance
Discussion plénière
10:30–11:00 Pause café

Cadre et normes pour la qualité des soins pédiatriques Présentateur ou animateur


Président: Dr Trevor Duke

108
11:00–13:00 Projet de cadre et de normes pour la qualité des soins Dr Wilson Were
pédiatriques (portée, structure et contenu)
Discussion plénière
Projets de déclarations de qualité pour chaque norme
• Prestation des soins
• Expérience des soins
• Domaines transversaux
Discussion plénière
13:00–14:00 Déjeuner

14:00–15:30 Travaux de groupe pour examiner et affiner les normes et Animateurs


les déclarations de qualité

15:30–16:00 Pause café

16:00–17:00 Plénière – Rapports des groupes Rapporteurs des groupes

Jeudi 6 décembre
Mesure de l’amélioration de la qualité
Président: Dr Trevor Duke Présentateur ou animateur
09:00–10:30 Plénière – Rapports des groupes (suite) Rapporteurs des groupes

10:30–11:00 Pause café

11:00–12:00 Adaptation des normes et des approches nationales pour Dr Trevor Duke
l’amélioration de la qualité des soins. L’expérience de la
Dr Mike English
Région OMS du Pacifique occidental
Collecte des données et mesure de la qualité des soins
dans les établissements de santé
Discussion
12.00–13.00 Processus proposé pour le choix des mesures et des Secrétariat de l’OMS
indicateurs de l’amélioration de la qualité
Discussion
13:00–14:00 Déjeuner

L’expérience de l’amélioration de la qualité des soins


Président: Dr Mike English Présentateur ou animateur
14:00–15:30 L’expérience de l’institutionnalisation et de la mise en Dr Ashok Deorari
œuvre de la qualité des soins dans les établissements de
Dr Gezahegn Techane
santé
• Inde et le Bureau régional de l’Asie du Sud-Est Dr Queen Dube
• Éthiopie
• Malawi
15:30–16:00 Pause café

16:00–17:00 Prochaines étapes : processus, calendrier, produits Secrétariat de l’OMS

109
Annexe 2. Participants à la
consultation Delphi en ligne sur les
mesures et les indicateurs de qualité
des établissements de santé.

Dr Elfatih Abdelraheem, Programme des Dr Shally Awasthi, King George’s Medical


Nations Unies pour le développement, Turquie University, Inde
Dr Fizan Abdullah, Ann & Robert H. Lurie Dr Mary Azayo, Ministère de la santé et de la
Children’s Hospital, États-Unis d’Amérique prévoyance sociale, Tanzanie
Dr Charlotte Adamczick, Allemagne Dr Lesley Bamford, Département national de la
santé, Afrique du Sud
Dr Joel Adze Kaduna State University, Nigeria
Dr Juliet Evelyn Bataringaya, Organisation
Prof Abdourahmane Diparide Agbere, Togo
mondiale de la Santé, Rwanda
Dr Olga Agbodjan-Prince, Organisation
Dr Suher Bekderna, Centre national de lutte
mondiale de la Santé, Burkina Faso
contre la maladie, Libye
Dr Manal Ahmed, Ministère fédéral de la santé,
Dr S K Masum Bilah, Centre international
Soudan
de recherche sur les maladies diarrhéiques,
Dr Nada Ahmed, Ministère fédéral de la santé, Bangladesh
Soudan
Ms Rihab Blidi, Réseau d’éducation des jeunes
Dr Fahad Al-Aql, Ministère de la santé, Arabie par leurs pairs, Tunisie
saoudite
Dr Bongomin Bodo, Organisation mondiale de
Mr Mohammed AL-EMAD, Organisation la Santé, Ouganda
mondiale de la Santé, Yémen
Dr Mary Nana Ama Brantuo, Organisation
Dr Essam Al-Ghamdi, Ministère de la santé, mondiale de la Santé, Namibie
Arabie saoudite
Dr Luisa Brumana, UNICEF, Panama
Dr Fatima Al-Hinai, Ministère de la santé, Oman
Dr Tatiana Bucyana, Ministère de la santé,
Dr Barry Ally, Mali Rwanda
Dr Mona Al-Mudhwahi, Organisation mondiale Dr Francois Busogoro, Organisation mondiale
de la Santé, Somalie de la Santé, Burundi
Dr Hanan Al-Najmey, Ministère de la santé, Dr Mary Bwalya, Organisation mondiale de la
Jordanie Santé, Zambie
Dr Jamela AL-Raiby, Organisation mondiale de Dr Susanne Carai, Allemagne
la Santé, Égypte
Dr Juan Carlos de Jesus, Ministère de la santé,
Dr Nagiba Al-Shawafi, Ministère de la santé et République dominicaine
de la population, Yémen

110
Dr Deepak Chawla, Government Medical Dr Musu Duworko, Organisation mondiale de
College Hospital, Inde la Santé, Liberia
Dr Harish Chellani, Safdarjung Hospital, Inde Ms Nester Edwards, Regional Nursing, Grenade
Dr Paata Chikvaidze, Organisation mondiale de Dr Hala A.R. Ele Hennawy, Organisation
la Santé, Afghanistan mondiale de la Santé, EMRO, Égypte
Dr Tamar Chitashvili, Assist USAID, États-Unis Prof Mike English, KEMRI-Wellcome Trust, Kenya
d’Amérique
Dr Laura Ferguson, Kek School of Medicine of
Ms Shelly Chitsungo, UNICEF, Zimbabwe USC, États-Unis d’Amérique
Mr Modrick Chiyenda, District Health Office, Mr Fabrice Fotso, Independent Consultant,
Malawi Sénégal
Ms Samina Choudhury, ONUSIDA, Bangladesh Dr Dao Fousseni, Organisation mondiale de la
Santé, Burkina Faso
Mr Hillary Christopher, Ministère de la santé,
Guyana Dr Mukul Gaba, Indian Academy of Pediatrics,
Inde
Mr Andrew Clarke, Lancashire Care NHS
Foundation Trust, Royaume-Uni Dr Preeti Galagali, Indian Academy of
Paediatrics, Inde
Dr Tim Colbourn, University College de
Londres, Royaume-Uni Dr Ajay Gambhir, National Neonatology Forum
of India, Inde
Prof Helen Cross, University College de
Londres, Royaume-Uni Prof Omaima Gibaly, Assiout, Égypte
Dr Hirondina Cucubica, Ministère de la santé, Dr Mahlet Gizaw, St. Paul’s Millenium Medical
Angola College, Éthiopie
Dr Brigitte de Hulsters, Organisation mondiale Dr Nhamo Gonah, Bindura Hospital, Zimbabwe
de la Santé, OPS, République dominicaine
Dr Steve Graham, The Royal Children’s
Prof Fatima Dehbi, Université Mohammed V, Hospital, University of Melbourne, Australie
Maroc
Dr Amy Gray, University of Melbourne, Australie
Dr Ashok Deorari, All India Institute of Medical
Dr Sufang Guo, UNICEF, Népal
Sciences, Inde
Dr Tedbabe Degefie Hailegebriel, UNICEF,
Dr Teshome Desta, Organisation mondiale de
États-Unis d’Amérique
la Santé, Zimbabwe
Dr Irina Hajiyeva, Arménie
Dr Ibrahima Diallo, Helping children worldwide,
Suisse Dr Andreas Hansmann, Allemagne

Dr Adrian Diaz, Organisation mondiale de la Dr Kim Harper, Frere Hospital, Afrique du Sud
Santé, OPS, Équateur Dr Hans Hartmann, Hannover Medical School,
Dr Roseline Dansowaa Doe, Organisation Allemagne
mondiale de la Santé, Ghana Dr Hanan Hasan, Organisation mondiale de la
Dr Maria Dos Anjos, Organisation mondiale de Santé, Iraq
la Santé, Sao Tomé Dr Nilmini Hemachandra, Family Health
Dr Trevor Duke, University of Melbourne, Bureau, Sri Lanka
Australie Dr Rosalinda Hernandez Munoz, OPS, Bolivie
Dr Els Duval Maastricht University Medical Dr Stephen Howie, Nouvelle-Zélande
Center, Belgique

111
Ms Fathimath Hudha, Organisation mondiale Dr Aigul Kuttumuratova, Organisation
de la Santé, Maldives mondiale de la Santé, Bureau régional de
l’OMS pour l’Europe, Danemark
Dr Richard Idro, Mulago Hospital et Makerere
Medical School, Ouganda Dr Benjamin Downs Lane, Organisation
mondiale de la Santé, Philippines
Dr bdul Ikram USAID, Afghanistan
Ms Maxine Lashley, Barbados Community
Dr Nemes Joseph Iriya Bureau régional de
College, Department of Nursing, Barbade
l’OMS pour l’Afrique, Tanzanie
Dr Rufina Latu, Organisation mondiale de la
Dr Rasa Izadnegahdar, Bill & Melinda Gates
Santé, Papouasie-Nouvelle-Guinée
Foundation, États-Unis d’Amérique
Dr Koko Lawson, Organisation mondiale de la
Dr Troy Jacobs, USAID, Washington DC, États-
Santé, Togo
Unis d’Amérique
Ms Marva Lawson-Byfield, Infirmière-chef,
Dr Bakary Jargo, Organisation mondiale de la
Ministère de la santé, Jamaïque
Santé, Gambie
Dr Rakesh Lodha, All India Institute of Medical
Dr Anoma Jayathilaka, Organisation mondiale
Sciences, Inde
de la Santé, Myanmar
Dr Juan Lozano, Florida International
Dr Mariyam Jenyfa, Ministère de la santé,
University, Colombie
Maldives
Mr Norman Lufesi, Community Health Service,
Dr Trevor M. Kanyowa, Organisation mondiale
Ministère de la santé, Malawi
de la Santé, Zimbabwe
Dr Aziza Lyaghfouri, Ministère de la santé,
Dr Wezi Kaonga, Zambie
Maroc
Dr Neena Khadka, États-Unis d’Amérique
Dr Loubna Maaroufi, Ministère de la santé,
Dr Najwa Khuri, University of Jordan, Jordanie Maroc
Dr Colleta Kibassa, UNICEF, Botswana Ms Alison Macintyre, WaterAid, Australie
Ms Mary Kinney, Save the Children, Afrique du Dr Ian Maconochie, St Mary’s Hospital, London,
Sud Royaume-Uni
Dr Catherine Kirk, Partners In Health-Rwanda, Dr Bernard Madzima, Ministère de la santé,
Rwanda Zimbabwe
Dr Reinhard Klinkott, Forum for International Dr Lamia Mahmoud, Organisation mondiale de
Health, Allemagne la Santé, Pakistan
Dr Mehretie Kokeb, Université de Gondar, Dr Kuhu Maitra, Abt Associates Inc. États-Unis
Éthiopie d’Amérique
Carsten Kruger, Allemagne Dr Angelo Makpenon, Programme national
Dr Eva Kudlova, Université de Prague, de lutte contre la tuberculose, Ministère de la
République tchèque santé, Bénin

Dr Tatiana Kulichenko, National Centre for Dr Suleman Malik, UNICEF, New-York, États-
Child Health of the Russian Academy of Unis d’Amérique
Medical Science, Fédération de Russie Dr Emma Manalac, Consultant indépendant,
Dr Praveen Kumar, Lady Hardinge Medical Philippines
College & Associated Hospitals, Inde Mrs Makali Maqhama, Organisation mondiale
Dr Sharad Kumar Singh, Ministry of Health & de la Santé, Lesotho
Family Welfare, Inde

112
Dr Fernanda Isabel Martins, Organisation Dr Hilda Mujuru, University of Zimbabwe
mondiale de la Santé, Guinée-Bissau College of Health Sciences, Zimbabwe
Dr Elia Maurizio, Istituto di Ricovero e Cura a Dr Dagnew Muluneh, Ministère fédéral de la
Carattere Scientifico (IRCCS), Italie santé, Éthiopie
Dr Andrew Mbew, Organisation mondiale de la Dr Dagnew Muluneh, Ministère fédéral de la
Santé, Nigeria santé, Éthiopie
Dr Neil McKerrow, Ministère de la santé, Dr Assumpta Muriithi, Organisation mondiale
Afrique du Sud de la Santé, Bureau régional de l’OMS pour
l’Afrique, Congo
Dr Dewan Md. Hoque, Centre for Child and
Adolesent Health, Bangladesh Dr Fadzai Mutseyekwa, Maternal and Child
Health Integrated Program (MCHIP) Zimbabwe
Dr Peter Meaney, The Children Hospital of
Philadelphia, États-Unis d’Amérique Dr Victoria Nakibuka, Nsambya Hospital,
Ouganda
Dr Rajesh Mehta, Organisation mondiale de la
Santé, Bureau régional de l’OMS pour l’Asie du Dr Elizabeth Namagala, Ministère de la santé,
Sud-Est, Inde Ouganda
Dr Amha Mekasha, Université d’Addis-Abeba, Prof Leyla Namozova-Baranova, National Centre
Éthiopie for Child Health of the Russian Academy of
Medical Science, Fédération de Russie
Dr Marina Melkumova, «Arabkir» Medical
centre, Arménie Prof Kissoon Niranjan, University of British
Columbia, Canada
Dr Merlene Allen, Community College, St.
Vincent-et-Grenadines Dr Briget Nsiku, Organisation mondiale de la
Santé, Congo
Prof Julije Mestrovic, Université de Split,
Croatie Dr Isabel Nthave, Maternal Child Survival
Program, Mozambique
Dr Leslie David Mgalula, Organisation
mondiale de la Santé, Malawi Dr Yaqub Nuhu, Organisation mondiale de la
Santé, Sierra Leone
Dr Maina Michuki, KEMRI-Wellcome Trust
Research Programme, Kenya Dr Rachel Nyamai, Ministère de la santé, Kenya
Prof Elizabeth Molyneux, Pédiatre, Consultante Dr Oscar Noel Ocho, University of the West
indépendante, Royaume-Uni Indies, Trinité-et-Tobago
Dr Kubanychbek Monolbaev, Organisation Dr Divinal Ogaoga, Ministère de la santé, Iles
mondiale de la Santé, Kirghizistan Salomon
Dr Guy Moutounou, Organisation mondiale de Ms Keiko Osaki, Agence japonaise de
la Santé, Congo coopération internationale (JICA), Japon
Dr Eva Movsesyan, Arabkir Joint Medical Dr Miyako Otsuka, Ministère de la santé, du
Centre, Institute of Child and Adolescent travail et de la protection sociale, Japon
Health, Arménie
Dr Lylia Oubraham, Organisation mondiale de
Dr Flavia Mpanga, UNICEF, Ouganda la Santé, Algérie
Ms Ana Guerreiro, Consultante indépendante, Dr Michel Pacque, Maternal and Child
Droits de l’enfant, Portugal Survival Program, Washington DC, États-Unis
d’Amérique
Dr Adela Mubasher, Organisation mondiale de
la Santé, Afghanistan Ms Jessie-Ann Panchoo-Bruno, Marryshow
Community College, Grenade

113
Dr Zeenat Patel, Maternal and Child Survival Dr Kyoko Shimamoto, UNICEF, Thaïlande
Program, Washington DC, États-Unis
Dr Wegen Shiferaw Shirka, Organisation
d’Amérique
mondiale de la Santé, Éthiopie
Dr Jeane Patrick
Dr Mekhri Shoismatuloeva, Organisation
Mrs Payden, Organisation mondiale de la Santé, mondiale de la Santé, Tadjikistan
Bureau régional de l’Asie du Sud-Est, Inde
Prof Laxman Shrestha, Institute of Medicine,
Dr Stefan Peterson, UNICEF, New York, États- Maharajgunj, Népal
Unis d’Amérique
Prof Shrijana Shrestha, Patan Academy of
Dr Sano Phal, Organisation mondiale de la Health Sciences (PAHS), Népal
Santé, Cambodge
Dr Khalid SIDDEEG, Organisation mondiale
Dr Jeena Prakash, Nelson Mandela School of de la Santé, Bureau régional de l’OMS pour la
Medicine, Afrique du Sud Méditerranée orientale, Égypte
Prof Andrew Argent, Université du Cap, Dr Faiqi Sinawi, Ministère de la santé, Oman
Ministère de la santé
Dr Howard Sobel, Organisation mondiale de
Prof Adegoke Falade, Université d’Ibadan, la Santé, Bureau régional de l’OMS pour le
Nigeria Pacifique occidental, Philippines
Dr Nande Putta, UNICEF, New York, États-Unis Prof David Southall, Maternal & Childhealth
d’Amérique Advocacy International, Royaume-Uni
Dr Betzabe Riveros, Organisation panaméricaine Dr Elena Starets, Odessa State Medical
de la Santé, États-Unis d’Amérique University, Ukraine
Ms Marcia Rollock, Caribbean Regional Prof Ecaterina Stasii, State Medical University,
Midwives Association, Trinité-et-Tobago Moldova
Dr Alexander Rowe, US/Centre for Disease Dr Abner Tagoola, Ministère de la santé,
Control, États-Unis d’Amérique Ouganda
Dr Dhammica Rowel, Ministère de la santé, Sri Dr Maha Taha, Ministère de la santé, Iraq
Lanka
Prof Vladimir Tatochenko, National Centre for
Dr Isabella Sagoe-Moses, Ministère de la santé, Child Health, Fédération de Russie
Ghana
Dr Mira Taylor, Koforiduah Regional Hospital,
Dr Amel Salah, UNICEF, Soudan Ghana
Dr Haroon Saloojee, University of Dr Gezahegn Techane, Debre Berhan
Witwatersand, Afrique du Sud University, Éthiopie
Dr Charles Sandy, Programme national de lutte Dr Lisi Tikoduadua, Colonial War Memorial
contre la tuberculose, Zimbabwe Hospital, Fiji
Dr Hailu Nida Sarero, Ministère de la santé, Dr Raheleh Toghiani, University of medical
Swaziland Sciences, Iran
Dr Sergey Sargysyan, Chief pediatrician of RA, Dr Daisy Trovoada, Organisation mondiale de
Arménie la Santé, Gabon
Dr Andreas Schulz, Tropical and travel Dr Delgermaa Vanya, Organisation mondiale
physician, Allemagne de la Santé, Mongolie
Dr Nagham Shaqra, USAID, Jordanie Dr Livui Vedrasco, Organisation mondiale de la
Santé, Thaïlande
Dr Alyssa Sharkey, UNICEF, Népal

114
Prof Robinson Wamanda, University of Zaria, Dr Bogale Worku, Directeur exécutif, Ethiopian
Nigeria Pediatrics Society, Éthiopie
Dr Tshering Wangden, Jigme Dorji Wangchuck Dr Mark Young, UNICEF, New York, États-Unis
National Referral Hospital, Bhoutan d’Amérique
Dr Martin Weber, Organisation mondiale de la Dr Muhammad Zaeem, Pédiatre, Islamabad,
Santé, Bureau régional de l’OMS pour l’Europe, Pakistan
Danemark
Prof Shamsa Zafar, Ministère de la santé,
Dr Henriette Wembanya, Burundi Pakistan
Dr Bridget Wills, University of Oxford, Vietnam Dr Nabila Zaka, UNICEF, New York, États-Unis
d’Amérique
Dr Jo Wilmshurst, Red Cross Hospital, Afrique
du Sud Dr Assefash Zehaie Kassahun, Organisation
mondiale de la Santé, Érythrée
Dr Janice Woolford, Organisation
panaméricaine de la Santé, Guyane

115
Annexe 3. Processus en ligne
d’élaboration des mesures de la qualité

Participants
Une consultation en ligne a été organisée pour recueillir un consensus sur les mesures de qualité et
dresser une liste d’éventuels indicateurs de qualité des soins pédiatriques moyennant une démarche
équilibrée. Divers groupes d’acteurs ont été invités à proposer le nom d’experts de pays à revenu
faible, intermédiaire ou élevé, et une liste d’experts a été dressée. Leurs domaines de compétence
et d’expérience étaient les suivants :
• amélioration de la qualité des soins;
• cliniciens, personnel infirmier, pharmaciens, techniciens de laboratoire, travailleurs sociaux,
universitaires et chercheurs;
• responsables de l’élaboration des politiques et administrateurs aux niveaux mondial, national et
infranational;
• représentants des usagers, notamment les organisations communautaires actives dans le
domaine de la santé de l’enfant et les représentants de sociétés professionnelles; et
• représentants d’organismes internationaux et multilatéraux.

Des invitations ont été envoyées par courrier électronique aux 439 experts retenus, leur demandant
s’ils souhaitaient participer à la consultation en ligne. Le message décrivait l’objet, la portée et les
résultats escomptés de la consultation, et les informait qu’une participation entière serait appréciée.
Pour limiter au maximum ou éviter les biais d’attrition, seuls les participants ayant accepté de
s’associer au processus dans sa totalité ont été invités à participer à la première étape du processus
Delphi. Sur les 439 experts invités, 296 ont accepté l’invitation.

Conformément aux normes en vigueur à l’OMS, les experts ont ensuite été invités à dévoiler tous
les faits susceptibles de donner lieu à un conflit d’intérêts, qu’il s’agisse d’intérêts financiers ou
professionnels et d’autres intérêts en rapport étroit avec le sujet ou qui pourraient être affectés
par les résultats du travail. Les éventuels conflits d’intérêts ont été évalués cas par cas, un intérêt
potentiel n’excluant ou ne restreignant pas automatiquement la participation.

Processus Delphi

Première étape
Dans un premier temps, un lien vers SurveyMonkey® a été envoyé aux participants ayant eu 3
semaines pour examiner la liste proposée des mesures de qualité eu égard à leur validité, leur
clarté et leur exhaustivité et, le cas échéant, pour réviser le libellé ou proposer des mesures
supplémentaires. Selon leur domaine de compétence, les participants pouvaient choisir de porter
leur attention et de formuler des observations soit sur toutes les mesures : prestation (normes 1 à 3)
et expérience (normes 4 à 6) des soins et ressources du système (normes 7 et 8); soit seulement sur

116
la prestation des soins (normes 1 à 3) et les ressources du système (normes 7 et 8); soit seulement
sur l’expérience des soins (normes 4 à 6) et les ressources du système (normes 7 et 8).

La consultation s’est poursuivie pendant 3 semaines, les participants ayant la possibilité de


sauvegarder et de reprendre l’enquête à leur propre rythme et de revoir leurs réponses avant
de soumettre tout le questionnaire rempli. Le temps nécessaire pour fournir toutes les réponses
dépendait du choix initial, soit de 2 à 4 heures. Un rappel a été envoyé au bout des 2 premières
semaines, puis tous les 2 jours au cours de la dernière semaine, et 24 heures avant la clôture.

Sur les 296 experts auxquels le lien avait été envoyé, 222 experts (75%) de 92 pays ont renvoyé
des informations et formulé des observations. Les mesures ont ensuite été révisées, des mesures
supplémentaires ont été formulées par le groupe de travail sur la base des retours, et les normes
ont été élaborées pour la deuxième étape du processus Delphi.

Deuxième étape
Seulement 191 des experts ayant participé à la première étape ont accepté de participer à la deuxième.
Les mesures qu’ils avaient choisies lors de la première étape leur ont été communiquées : 44 ont reçu
toutes les mesures (normes 1 à 8); 121 ont reçu les mesures relatives à la prestation des soins et aux
ressources du système (normes 1 à 3, 7 et 8); et 26 ont reçu les mesures relatives à l’expérience des
soins et aux ressources du système (normes 4 à 8). Les experts ont été invités à hiérarchiser les mesures
de qualité révisées et actualisées sur la base des critères (importance, mesurabilité, fiabilité, validité et
utilité) convenus lors de la réunion d’experts (voir l’Encadré A2.1). Pour chaque critère, les participants
ont choisi l’une des six options : non, probablement pas, pas sûr, probablement, oui et aucune expertise
(voir l’Encadré A2.2).

Encadré A3.1. Cinq critères prédéfinis pour les mesures de qualité associées aux
normes relatives aux soins

1. Importance : Le thème de la mesure compte et revêt une importance stratégique pour


les acteurs concernés (patients, cliniciens, acheteurs, responsables de la santé publique,
responsables de l’élaboration des politiques, par exemple). Importance pour la santé : L’aspect
de la santé sur lequel porte la mesure est important, comme en témoignent la forte prévalence
ou l’incidence élevée et/ou un effet sensible sur la charge de morbidité (effet sur la mortalité ou
la morbidité d’une population).
2. Mesurabilité : Les normes relatives à la collecte des données pour la mesure sont
compréhensibles et applicables, La source de données requise pour procéder à la mesure est
disponible et accessible dans le laps de temps imparti pour effectuer la mesure.
3. Fiabilité : Les résultats de la mesure sont reproductibles pour un ensemble fixe de maladies,
quelle que soit la personne qui effectue la mesure ou le moment où cette mesure est effectuée.
4. Validité : La mesure mesure véritablement ce qu’elle est censée mesurer.
5. Utilité : La mesure fournie de l’évolution au fil du temps est utile pour la prise de décision.

117
Encadré A3.2. Six options pour hiérarchiser les mesures de qualité associées aux
normes relatives aux soins

• Non : Cette mesure de qualité ne satisfait pas à ce critère.


• Probablement pas : Cette mesure de qualité ne satisfait probablement pas à ce critère.
• Pas sûr(e) : Je ne suis pas sûr(e) que cette mesure de qualité satisfasse à ce critère.
• Probablement : Cette mesure de qualité satisfait probablement à ce critère.
• Oui : Cette mesure de qualité satisfait à ce critère.
• Aucune expertise : Je n’ai aucune expertise dans ce domaine.

Analyse des réponses :


Sur les 191 experts ayant participé à la deuxième étape, 136 (71%) ont répondu : 85 sur les mesures
portant seulement sur la prestation des soins, 34 sur la prestation et sur l’expérience des soins et 17
seulement sur l’expérience des soins. Le classement fondé sur les critères et la hiérarchisation des
mesures ont été utilisés pour estimer un score moyen pour chaque mesure de qualité, comme suit :

• Non : Cette mesure de qualité ne remplit pas ce critère = 0 point


• Probablement pas : Cette mesure de qualité ne remplit probablement pas ce critère = 0,25 point
• Pas sûr(e) : Je ne suis pas sûr(e) que cette mesure de qualité remplisse ce critère = 0,5 point
• Probablement : Cette mesure de qualité remplit probablement ce critère = 0,75 point
• Oui : Cette mesure de qualité remplit ce critère = 1 point
• Aucune expertise : Je n’ai aucune expertise dans ce domaine = blanc
• Les réponses en « blanc » n’ont pas été utilisées pour le calcul des scores moyens.

Calcul des scores moyens


Un score moyen, ou score « intermédiaire » (C), a ensuite été calculé pour chaque mesure de qualité
pour chaque critère, comme la somme de tous les scores pour chaque critère divisés par le nombre
des personnes interrogées (à l’exception des réponses en blanc). Les critères étant au nombre de cinq,
la moyenne des cinq scores intermédiaires (C) a été calculée pour obtenir le rang de priorité final pour
chaque mesure de qualité :

Score final pour une mesure de qualité = Moyenne des scores intermédiaires pour les cinq critères
= (C1 + C2 + C3 + C4 + C5) / 5.

Les mesures de qualité relatives aux ressources, aux produits et aux résultats ont ensuite été classées,
en pourcentage, pour chaque déclaration de qualité en fonction du rang de priorité final.

118
« Les enfants ne sont pas des petits adultes. »

Pour de plus amples informations, contacter :


Département Santé de la mère, du nouveau-né, de
l’enfant et de l’adolescent et du vieillissement (MCA)
Organisation mondiale de la Santé
20 avenue Appia, 1211 Genève 27, Suisse

Fax : +41-22 791 3281


Courier : mncah@who.int
Site Web : www.who.int

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